Cahier d’information pour le comité HUMA : comparution du Sous-ministre Tremblay – 7 février 2023
Titre officiel : Comparution de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) relativement au Budget supplémentaire des dépenses (B), Chambre des communes : le 7 février 2023
1. Mot d’ouverture (titre inlus pour l'accessibilité)
Pour la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough à l’occasion de sa comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) relativement au Budget supplémentaire des dépenses (B), Chambre des communes,le 7 février 2023.
Le texte prononcé fait foi.
Bonjour, Monsieur le Président et membres du Comité.
Permettez-moi d’abord de souligner que nous nous réunissons sur le territoire traditionnel non cédé de la Nation algonquine anishinaabe.Note de bas de page 1Je vous remercie de m’avoir invitée à discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) d’Emploi et Développement social Canada.
Le Ministère demande des ajustements totalisant 411,4 millions de dollars.
Par souci d’économie de temps, je me concentrerai sur les principaux ajustements que sollicite le Ministère.
Commençons par le premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap du Canada, publié le 7 octobre. Ce Plan d’action vise à rendre le Canada plus inclusif pour les 6,2 millions de personnes qui se déclarent en situation de handicap.
À titre de ministre fédérale responsable de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, il m’incombe de faire progresser les 4 piliers du Plan d’action et ses objectifs, y compris la mise en œuvre efficace de la Loi canadienne sur l’accessibilité et l’objectif de rendre le Canada exempt d’obstacles d’ici 2040.
L’un des meilleurs investissements pour atteindre cet objectif est de se doter d’une main-d’œuvre solide et qualifiée qui donne à tous ceux qui peuvent et veulent travailler la possibilité de le faire et le soutien nécessaire pour y parvenir.
C’est pourquoi le Ministère demande 13,6 millions de dollars afin de mettre en œuvre cette année des initiatives préliminaires dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. De cette somme, 11,4 millions de dollars serviraient à mettre en œuvre la Stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap par l’entremise du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées, qui fait partie d’un investissement de 272,6 millions de dollars sur 5 ans prévu dans le budget de 2022. Les 2,2 millions de dollars restants serviraient à soutenir la production de documents de lecture en médias substituts.
Ce financement supplémentaire nous permettra de poursuivre les efforts visant à aider les personnes en situation de handicap à trouver et à conserver un emploi et à progresser dans la réalisation des objectifs du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Passons maintenant au Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Le Ministère demande 27,1 millions de dollars pour accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Au cours du dernier exercice, le Ministère a recentré ses efforts sur l’amélioration de la qualité, de la rapidité et de la réactivité des inspections en offrant une formation et des outils d’orientation supplémentaires aux inspecteurs. Il a également établi une stratégie de gestion de la charge de travail pour réduire les arriérés d’inspections. De plus, le Ministère a apporté des améliorations en organisant des séances de sensibilisation et de mobilisation et en renforçant la collaboration et les ententes d’échange de renseignements avec les intervenants afin de faciliter des interventions plus rapides.
Les fonds supplémentaires s’appuieront sur ces efforts et contribueront au rétablissement du régime de conformité des employeurs.
Le Ministère demande également 13,4 millions de dollars pour les mesures d’intégrité en lien avec la Prestation canadienne d’urgence. Ce montant servira à reporter les fonds inutilisés de 2021 à 2022, à 2022 à 2023.
Ce report permettra de poursuivre les examens et les enquêtes visant à repérer et traiter les cas d’erreur, de fausses déclarations, d’abus et de fraude touchant les prestations d’urgence liées à la COVID.
En terminant, permettez-moi d’aborder un dossier important qui relève du portefeuille du ministre Hussen et qu’appuie Emploi et Développement social Canada : le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs.
Le Ministère demande près de 200 millions de dollars pour le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs afin de permettre à un organisme bénéficiaire national dirigé par des Noirs et au service des Noirs d’établir et de gérer le Fonds de dotation à compter de l’exercice 2022 à 2023.
Annoncée dans le budget de 2021, cette initiative vise à créer une source de financement durable pour les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance enregistrés dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs afin de mieux servir les communautés noires partout au pays.
Ces initiatives démontrent l’engagement du gouvernement du Canada à améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens.
Je vous remercie encore une fois de cette occasion et je serai heureuse de répondre à vos questions.
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2. L'assurance-emploi – Points sensibles
2.a. Modernisation de l’assurance-emploi
Enjeu
Quand présentera-t-on le plan de la modernisation de l’assurance-emploi, pourquoi l’application des mesures temporaires a-t-elle pris fin avant l’annonce ou le lancement du plan, et le régime d’assurance-emploi est-il suffisamment flexible pour permettre d’appuyer les Canadiens dans le cas d’une récession ?
Contexte
Mesures temporaires d’assurance-emploi prises en réponse à la pandémie
Le 24 septembre 2020, le gouvernement a apporté des modifications temporaires aux règles de l’assurance-emploi pour favoriser la transition des travailleurs de la Prestation canadienne d’urgence à celles de l’assurance-emploi pendant la COVID-19. L’application de la mesure d’une durée d’un an a pris fin le 25 septembre 2021.
Le 26 septembre 2021, le gouvernement a adopté de nouvelles mesures temporaires d’assurance-emploi d’une durée d’un an pour appuyer les travailleurs pendant la relance de la COVID-19, où l’offre d’emploi était rare et se faisait de façon sporadique. Annoncées dans le budget de 2021, ces mesures comprenaient :
- une norme uniforme d’admissibilité de 420 heures donnant droit aux prestations régulières et aux prestations spéciales (y compris les modifications correspondantes visant les prestations pour pêcheurs et les prestations spéciales pour les travailleurs indépendants),
- un traitement simplifié des sommes versées en raison d’une cessation d’emploi ainsi que des motifs de cessation d’emploi.
La deuxième série de mesures temporaires a pris fin le 24 septembre 2022, après quoi l’assurance-emploi a réappliqué ses règles normales.
Le budget de 2022 a annoncé la prolongation de l’application des paramètres du projet pilote de l’assurance-emploi du côté des prestataires saisonniers, permettant d’offrir quelque 5 semaines supplémentaires de prestations régulières aux travailleurs saisonniers se trouvant dans les 13 régions, et ce, jusqu’en octobre 2023.
Également, le budget de 2022 a annoncé la prolongation du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi pour le faire passer de 15 à 26 semaines, et cela, à l’été 2022. La mesure est entrée en vigueur le 18 décembre 2022.
Modernisation de l’assurance-emploi
Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada a annoncé l’investissement de 5 millions de dollars sur 2 ans pour mener des activités de consultations ciblées sur la mise sur pied d’un régime d’assurance-emploi adapté pour l’avenir.
Dans le budget de 2022, le gouvernement a réaffirmé son engagement à moderniser l’assurance-emploi et à continuer de poursuivre les activités de consultations sur la manière d’avoir un régime mieux aux besoins actuels et futurs des travailleurs et des employeurs.
En 2021 et 2022, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées et les commissaires de l’assurance-emploi représentant les travailleurs et les employeurs ont mené conjointement de vastes activités de consultations sur l’assurance-emploi. Aux termes des activités, ils ont adopté une approche progressive par le biais d'une large participation des Canadiens, des travailleurs, des employeurs, des intervenants experts (première phase exécutée de août 2021 à février 2022 ; deuxième phase, d’avril 2022 à juillet 2022), y incluant des tables rondes avec des intervenants , un sondage en ligne et des commentaires par écrit.
Aux termes des consultations, on a discuté des questions de la simplification de l’accès à l’assurance-emploi et de l’adéquation des prestations, de l’offre de soutien aux travailleurs qui font face à des événements de la vie de façon rapprochée, aux travailleurs saisonniers, aux travailleurs indépendants et aux travailleurs à la pige, dont les artistes et les travailleurs culturels, du Programme de réduction du taux de cotisation et du financement de l’assurance-emploi.
Dans le cadre des première et deuxième phases des consultations, les rapports « Ce que nous avons entendu » ont été publiés en ligne (rapport de la première phase en avril 2022 ; celui de la deuxième phase en septembre 2022).
Dans sa lettre de mandat de 2022, la ministre s’est engagée au lancement de l’application du plan de modernisation du régime, tout en tenant compte des commentaires recueillis lors des consultations. Cet engagement comprend également de mettre sur pied un régime d’assurance-emploi plus solide et plus inclusif permettant de répondre aux besoins de l’ensemble des travailleurs, dont les travailleurs saisonniers, à adopter de nouvelles mesures de soutien des travailleurs indépendants, des parents adoptifs, des travailleurs de longue date et à tenir compte de la situation des artistes et des travailleurs culturels.
Les activités du plan de modernisation du régime se poursuivent, lesquelles seront étayées par les commentaires reçus lors des consultations et les renseignements tirés au cours de la pandémie, dont ceux des mesures temporaires de l’assurance-emploi.
Fait clés
Mesures temporaires de l’assurance-emploi
Compte tenu de l’évolution du marché du travail et des taux de chômage, il est difficile de déterminer précisément le nombre de Canadiens qui ont été touchés par la fin de l’application des mesures temporaires en septembre 2022. Selon les premières estimations :
- Environ 241 000 nouvelles demandes de prestations régulières et 12 900 nouvelles demandes de prestations spéciales par année ont pu été toucher par la fin de l’application de l’exigence d’admissibilité commune temporaire de 420 heures,
- environ 47 000 demandes par année ont pu été toucher par la fin de l’application de la mesure temporaire entourant le traitement des motifs de séparation d’emploi, et
- quelque 90 000 demandes par année ont pu été toucher par la fin de l’application de la mesure temporaire entourant le traitement des sommes versées lors de cessation d’emploi
Consultations sur l’assurance-emploi
Aux termes des 2 phases des séances de consultations :
- organisation de plus de 35 tables rondes ministérielles virtuelles aux niveaux national et régional, dirigées par le commissaire à l’assurance-emploi représentant les travailleurs et le commissaire à l’assurance-emploi représentant les employeurs,
- participation active de plus de 200 intervenants aux activités de consultations, dont des représentants de groupes d’employeurs, des représentants de groupes syndicaux, des représentants d’organismes communautaires, des représentants de groupes sectoriels, des représentants d’associations de travailleurs indépendants et de travailleurs à la pige, des représentants d’associations de parents et de familles ainsi des groupes d’universitaires,
- participation de plus de 1 900 particuliers et représentants d’organismes au sondage en ligne,
- réception de plus de 160 commentaires par écrit, et
- organisation de plusieurs ateliers ciblés avec des universitaires et des spécialistes sur les questions liées au travail indépendant, au travail à la pige, au travail saisonnier et au financement de l’assurance-emploi
Soutien de l’assurance-emploi lors d’une période de récession
Le régime d’assurance-emploi actuel comporte des caractéristiques lui permettant de s’adapter aux variations de la situation économique (critères d’admissibilité, taux de prestations, durée du versement des prestations, etc., lesquels varient selon le taux de chômage régional).
De plus, l’assurance-emploi peut jouer le rôle de stabilisateur économique, offrant une stabilité de revenus et de maintenir les dépenses de consommation à un certain niveau.
ll existe une suite d'outils ayant fait leur preuve qui sont disponibles par l'entremise de l'a.-e., ainsi que via d'autres programmes, pour soutenir les travailleurs en cas de récession, y compris des mesures visant une sensibilisation proactive permettant d'assurer que les individus puissent bénéficier rapidement des prestations d'a.-e., le programme de travail partagé, les programmes de perfection des compétences et des connaissances, etc.
Messages clés
Mesures temporaires d’assurance-emploi en réponse à la pandémie
Le 24 septembre, l’application des mesures temporaires du budget de 2021 a pris fin.
Leur application pendant un an a permis de relever les défis auxquels plusieurs travailleurs étaient aux prises lors de la relance économique de la COVID-19, où l’offre d’emploi était rare et se faisait de façon sporadique.
En date du 25 septembre 2022, le régime d’assurance-emploi est revenu aux règles normales d’admissibilité aux prestations suivantes :
- prestations régulières : Entre 420 et 700 heures d’emploi assurable accumulées lors de la période de référence, selon le taux de chômage régional,
- prestations spéciales : Nombre de 600 heures d’emploi assurable accumulées lors de la période de référence,
- prestations pour pêcheurs : Seuil de revenu de 2 500 $ à 4 200 $ de travailleurs indépendants se livrant à la pêche selon le taux de chômage régional, et
- prestations spéciales et travail indépendant : Seuil de revenu de 8 092 $ du côté des travailleurs indépendants donnant droit aux prestations spéciales pour l’année d’imposition 2021
Aux termes du plan d’ensemble de la modernisation de l’assurance-emploi, le gouvernement misera sur les renseignements tirés lors de la pandémie, y compris ceux des mesures temporaires du régime, et les commentaires reçus au cours des 2 années de consultations.
Modernisation de l’assurance-emploi
Le programme de l’assurance-emploi est un élément essentiel au filet de sécurité sociale des Canadiens. Cependant, il n’a pas évolué de façon parallèle à la nature changeante du travail, et la pandémie a mise en lumière les lacunes de longue date du programme.
Voilà pourquoi nous avons mené des consultations en lien avec la modernisation de l’assurance-emploi avec des travailleurs, des employeurs, des universitaires et des Canadiens en 2021 et 2022. La rétroaction reçue lors de ces consultations a été publiée dans le rapport « Ce que nous avons entendu ».
Les intervenants nous ont partagé leurs idées afin que le régime soit plus simple, plus équitable, plus accessible, plus inclusif et plus réactif, tout en demeurant financièrement autonome.
Le développement d’un plan de longue durée concernant la modernisation de l’assurance-emploi est en vigueur grâce à la rétroaction obtenue lors de ces consultations et des leçons tirées de la pandémie.
Le gouvernement a déjà pris d’importantes mesures pour moderniser le régime en le prolongement des prestations de maladie d’assurance-emploi de 15 à 26 semaines aux termes des demandes établies en date du 18 décembre 2022. La décision permettra d’offrir d’autres semaines de soutien au revenu à quelque 169 000 Canadiens qui ont besoin de plus de temps pour se remettre d’une maladie, d’une blessure ou d’une mise en quarantaine avant de retourner au travail. Je suis consciente que vous désirez voir un aperçu de notre plan pour la modernisation de l’assurance-emploi. Le gouvernement travaille fort afin d’analyser les résultats des consultations en but de prendre en considération les idées de tous les intervenants, ainsi de présenter un plan qui apportera des réformes durables et significatives au programme.
Cependant, comme les consultations ont démontré, le régime d’assurance-emploi est complexe. Sa modernisation est une entreprise sérieuse qui nécessite des considérations importantes, et le gouvernement travaille fort afin d’y arriver.
L’assurance-emploi est un régime complexe qui répond chaque année aux besoins de millions de Canadiens. Sa modernisation est donc une importante activité. Par conséquent, il serait prématuré de conclure quoi que ce soit pour l’instant quant à la modernisation du régime et au contenu des activités.
2.b. Demandes d’assurance-emploi
Objet
Quelles sont les normes de service actuelles pour les demandes d’assurance-emploi?
Contexte
- Emploi et Développement social Canada (EDSC) est le plus grand organisme fédéral de prestation de services au Canada, offrant des prestations et des services afin de soutenir les Canadiens à toutes les étapes de leur vie. Depuis le début de la pandémie, EDSC travaille sans relâche pour gérer efficacement le traitement des demandes d’assurance-emploi et le volume d’appels, et a versé plus de 36,4 milliards de dollars en prestations d’assurance-emploi durant l’exercice 2021 à 2022.
- Le principal indicateur de rendement du service à la clientèle de Service Canada pour le traitement des demandes d’assurance-emploi est la rapidité de paiement (RP). La cible fixée est de verser un paiement ou d’émettre un avis de non-paiement dans les 28 jours suivant la date à laquelle une demande de prestations a été présentée, dans 80 % des cas.
- Pour l’exercice 2022 à 2023 (en date du 14 janvier 2023), Service Canada a reçu un total de 2,45 millions de nouvelles demandes d’assurance-emploi. Ce volume se situe à 1,1 % près de la prévision (3,05 millions) pour 2022 à 2023. À l’heure actuelle, Service Canada compte 206 951 nouvelles demandes en attente. De ce nombre, 65 604 demandes (31,7 %) datent de 29 jours ou plus.
- Pour l’exercice 2022 à 2023 (en date du 13 janvier 2023), le centre d’appels de l’assurance-emploi a répondu à plus de 4,8 millions d’appels. Service Canada prévoit que le nombre d’appels auxquels les agents du centre d’appels de l’assurance-emploi répondront d’ici la fin de 2022 à 2023 devrait être de 6 à 6,5 millions.
Faits saillants
- Service Canada n’épargne aucun effort pour respecter les normes de service de l’assurance-emploi qui prévoient l’envoi d’un paiement ou d’un avis de non-paiement dans les 28 jours suivant le dépôt d’une nouvelle demande, dans 80 % des cas. Toutefois, certaines situations empêchent le Ministère d’atteindre cet objectif, notamment pendant les périodes de pointe annuelles d’été et d’hiver, ou en raison de documents manquants ou de renseignements erronés.
- Au cours de l’exercice 2021 à 2022, Service Canada a envoyé 85,4 % des paiements d’assurance-emploi ou des avis de non-paiement dans un délai de 28 jours. Il s’agit du deuxième résultat le plus élevé des 15 dernières années.
- Jusqu’à présent, au cours de l’exercice 2022 à 2023, en date du 31 décembre 2022, 76,7 % des paiements d’assurance-emploi ou des avis de non-paiement ont été envoyés dans un délai de 28 jours. Le nombre moyen de jours qu'il a fallu à un client pour recevoir son premier paiement de prestations d'AE était de 24 jours. Pour la même période, 1,81 million de demandes initiales et de renouvellement de l'AE ont été traitées, dont 1,47 million (81,4 %) dans un délai de 35 jours.
- En 2021 à 2022, les agents du centre d’appels de l’assurance-emploi ont répondu à 7,2 millions d’appels, comparativement à 5,6 millions en 2020 à 2021. Le temps d’attente moyen était de 20 minutes, soit un temps d’attente beaucoup moins long comparativement à celui de l’exercice précédent qui était de plus d’une heure en moyenne.
- En 2022 à 2023, le résultat cumulatif en date du 13 janvier 2023 pour les appels auxquels on a répondu dans un délai de 10 minutes est de 39 %, et le temps d’attente moyen est de 19 minutes. Le centre d’appel de l’assurance-emploi a amélioré son accessibilité qui se situe à près de 100 % pour les appelants accédant à la file d’attente pour parler à un agent, contre 50 % en 2020 à 2021.
- Le 3 novembre 2022, dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement a annoncé un financement de 1,02 milliard de dollars pour aider Service Canada à traiter plus rapidement les demandes d’assurance-emploi et de la Sécurité de la vieillesse, tout en réduisant l’arriéré des demandes d’assurance-emploi. De plus, il a annoncé un financement de 574 millions de dollars visant à réduire le temps d’attente dans les centres d’appels de l’assurance-emploi et des pensions.
Messages clés
- Le régime d’assurance-emploi, y compris ses centres d’appels, demeure au premier plan des services offerts par le gouvernement du Canada à la population canadienne.
- Alors que le Canada sort de la pandémie, les périodes de pointe annuelles continueront d’avoir une incidence pour certains Canadiens qui devront attendre plus longtemps avant que leur demande soit traitée ou avant qu’un agent réponde à leur appel.
- Service Canada continue de mettre en place des mesures qui permettent de s’assurer que les Canadiens ont accès rapidement aux prestations d’assurance-emploi quand ils en ont le plus besoin.
Si l’on insiste
- Le régime d’assurance-emploi est l’un des piliers du filet de sécurité sociale du Canada, et il joue un rôle déterminant dans la vie des Canadiens en leur offrant un soutien du revenu essentiel lorsqu’ils en ont le plus besoin.
En 2021 à 2022, Service Canada a versé 36,4 milliards de dollars en prestations directes d’assurance-emploi pour assurer le bien-être économique et social des Canadiens.
Bien que je ne puisse pas discuter de cas individuels, tous les clients qui attendent une décision concernant leur admissibilité aux prestations d’assurance-emploi et qui se trouvent dans une situation d’urgence ou de grand besoin devraient communiquer avec le centre d’appels de l’assurance-emploi pour obtenir de l’aide.
2.c. Prestations de maladie
Enjeu
Le gouvernement accordera-t-il la recommandation royale au projet de loi C-215 (M. Jacques Gourde, PCC), lequel propose la modification de la Loi sur l’assurance-emploi (maladie, blessure ou mise en quarantaine) pour faire passer à 52 le nombre des semaines de prestations de maladie du régime ?
Contexte
Le 25 novembre 2022, la ministre Qualtrough a annoncé la prolongation permanente du nombre des semaines de prestations de maladie d’assurance-emploi pour le faire passer de 15 à 26, conformément à l’engagement pris dans le budget de 2021, et accorder aux travailleurs le temps et la souplesse nécessaires pour se rétablir avant de retourner au travail. L’offre des semaines supplémentaires se fait aux termes des demandes d’assurance-emploi établies à compter du 18 décembre 2022.
Les prestations de maladie d’assurance-emploi permettent d’offrir aux travailleurs (y compris aux travailleurs indépendants qui cotisent à l’assurance-emploi) du soutien du revenu temporaire lorsqu’ils sont incapables de travailler en raison d’une maladie, d’une blessure ou d’une mise en quarantaine. Les prestations de maladie visent à permettre d’alléger le fardeau financier des prestataires alors qu’ils recouvrent la santé pour retourner au travail.
Le 22 novembre 2021, M. Jacques Gourde (PCC) a présenté le projet de loi C-215, lequel propose la prolongation de la période du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi pour la faire passer à 52 semaines. Et le 15 juin 2022, le projet de loi a franchi l’étape de la seconde lecture à la Chambre des communes et renvoyé au Comité HUMA pour examen. Des fonctionnaires du Ministère ont témoigné devant le comité, et cela, le 19 octobre 2022. Lors de la réunion, le PCC, le NPD et le BQ ont appuyé le projet de loi, signalant l’insuffisance des 26 semaines de prestations de maladie offertes aux personnes atteintes d’un cancer ou de certaines autres maladies graves.
Le 12 décembre 2022, le projet de loi a franchi l’étape de la troisième lecture à la Chambre des communes, où son examen « se poursuit ». Le président a rappelé aux députés la nécessité du projet de loi C-215 d’avoir la recommandation royale pour passer à l’étape de la troisième lecture à la Chambre des communes, vu que celui-ci affecte une partie des fonds publics.
Étant donné que le gouvernement a annoncé l’application, le 18 décembre 2022, de la mesure de prolonger la période du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi pour la faire passer de 15 à 26 semaines.
À l’heure actuelle, aucune date n’a été fixée pour l’entrée en vigueur du projet de loi. Donc, si le Parlement l’adopte, il entrerait en vigueur le jour de la sanction royale, ce qui aurait des incidences systémiques et toucherait le séquençage et la mise en œuvre d’autres mesures de modernisation de l’assurance-emploi.
Faits clés
Comme remplacement du revenu à court terme, les prestations de maladie d’assurance-emploi, versées pendant 26 semaines, cadrent avec l’intention de la politique d’offrir du soutien du revenu à court terme et d’appuyer la participation au marché du travail des prestataires admissibles qui sont incapables de travailler temporairement en raison d’une maladie ou d’une blessure.
La prolongation du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi pour le faire passer de 15 à 26 semaines permettra d’offrir des semaines supplémentaires de soutien au revenu à quelque 169 000 Canadiens qui ont besoin de plus de temps pour se remettre d’une maladie, d’une blessure ou d’une mise en quarantaine avant de retourner au travail. En 2020 à 2021, on comptait 450 350 demandes de prestations de maladie, pour un total de 2 milliards de dollars en prestations.
En 2020 à 2021, les prestataires d’assurance-emploi ont touché en moyenne 9,1 semaines de prestations de maladie, le tiers (33,3 %) des demandeurs ayant épuisé le nombre maximal des 15 semaines.
Toujours en 2020 à 2021, le montant versé en prestations de maladie d’assurance-emploi aux femmes a été légèrement supérieur à celui versé aux hommes, soit 55,5 % et 44,5 %, respectivement. Par rapport aux hommes (30,0 %), les femmes (36,2 %) étaient généralement plus susceptibles d’épuiser le nombre maximal des semaines de prestations de maladie dans le cadre des demandes faites en 2021. Et la tendance se poursuivrait aux termes du prolongement de la période des prestations de maladie pour la faire passer de 15 à 26 semaines.
Selon le Rapport d’évaluation des prestations de maladie d’assurance-emploi de 2020, les prestataires sont beaucoup moins susceptibles de retourner au travail après un congé de maladie de plus de 26 semaines, avec près de 50 % d’entre eux qui ne retournent pas au travail. La plupart de ceux qui y retournent le font dans les 10 semaines suivant l’épuisement du versement des prestations de maladie.
En 2018, le gouvernement a prolongé l’application des règlements relatifs au travail en période de prestations de maladie d’assurance-emploi, ce qui permet d’offrir une plus grande souplesse aux travailleurs malades pour qu’ils conservent une plus grande partie des prestations d’assurance-emploi dans le cas d’un retour graduel au travail.
Le directeur parlementaire du budget a publié des notes relatives au coût de la mesure législative du prolongement de la période des prestations de maladie d’assurance-emploi, y compris en ce qui a trait à la prolongation à 26 semaines, dont il a été question dans le budget de 2021, la proposition du projet de loi C-265 de prolonger la période des prestations de maladie d’assurance-emploi à 50 semaines, et la proposition du projet de loi C-215 de prolonger cette période à 52 semaines.
Nombre de semaines de prestations de maladie d’assurance-emploi | Estimation des coûts par le DPB | Détails de l’estimation des coûts |
---|---|---|
26 semaines | 622 millions de dollars en 2022 à 2023 et 1,033 milliard en 2025 à 2026 | Publication en mai 2021, à la suite de l’annonce du budget de 2021 visant la prolongation du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi. Les coûts concordent relativement. |
50 semaines | 1,4 milliard de dollars en 2022 à 2023 et 2,3 milliards en 2025 à 2026 | Publication en mai 2021 en ce qui a trait au projet de loi C-265 proposant la prolongation à 50 semaines |
52 semaines | 1,092 milliard de dollars en 2022 à 2023 et 1,9 milliard en 2026 à 2027 | Publication en mars 2022 en ce qui concerne la proposition du projet de loi C-215 visant la prolongation à 52 semaines |
Selon les estimations du directeur parlementaire du budget en date 29 mars 2022, le coût estimatif de la prolongation des prestations de maladie d’assurance-emploi à 52 semaines atteindrait 1,9 milliard de dollars l’an par la suite, soit à peu près le double du coût de 1 milliard de dollars du gouvernement dans le cas de la prolongation à 26 semaines, tel qu’il a été annoncé dans le budget de 2021.
Messages clés
La prolongation du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi pour le faire passer de 15 à 26 semaines permettra d’offrir des semaines supplémentaires de soutien du revenu à quelque 169 000 Canadiens qui ont besoin de plus de temps pour se remettre d’une maladie, d’une blessure ou d’une mise en quarantaine et retourner au travail.
Les prestations de maladie complètent toute une gamme d’autres mesures de soutien offertes aux travailleurs atteints d’une maladie chronique ou d’une incapacité, y compris les prestations offertes par l’entremise des régimes d’assurance collective auxquels contribuent les employeurs, des régimes privés, les prestations d’invalidité de longue durée offertes en vertu du Régime de pensions du Canada ainsi que des programmes provinciaux et territoriaux.
Depuis des années, les intervenants représentant les malades atteints d’un cancer et les personnes handicapées, dont celles atteintes de sclérose en plaques, réclament la prolongation du versement des prestations de maladie d’assurance-emploi, et ils ont été favorables à la prolongation à 26 semaines.
Les semaines supplémentaires sont offertes aux termes des demandes d’assurance-emploi établies à compter du 18 décembre 2022.
2.d. Assurance- emploi – cotisations
Enjeu
Que fait le gouvernement pour s’assurer que les taux de cotisation à l’assurance- emploi (a.- e.) demeurent stables et prévisibles pour les travailleurs et les employeurs et le gouvernement créditera-t -il le Compte des opérations de l’a.- e. pour les coûts des mesures temporaires introduits pendant la pandémie ?
Contexte
Fixation du taux de cotisation à l’a.- e.
Les cotisations des employés qui occupent un emploi assurable au Canada et leurs employeurs financent le régime d’a.- e. Les employeurs paient 1,4 fois ce taux et les résidents du Québec reçoivent une réduction de la cotisation afin de tenir compte du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) qui remplace les prestations de maternité et parentales .
La Commission de l’assurance- emploi du Canada (la Commission), un organisme tripartite qui représente les groupes d’entreprises et syndicaux ainsi que le gouvernement du Canada, exécute le processus de fixation du taux de cotisation à l’a. e.
Depuis 2017, la Commission a fixé le taux de cotisation à l’a. e. selon un taux d’équilibre prévu sur 7 ans, déterminé par l’actuaire principal de l’a.- e. Cette procédure fait en sorte que les cotisations à l’a. e. perçues demeurent égales aux montants totaux imputés à ce compte à la fin d’une période de 7 ans.
Le mécanisme de financement de l’a. e. limite de plus les variations annuelles au taux de cotisation à l’a. e. à 5 cents. Cette mesure, combinée au taux d’équilibre prévu sur 7 ans, assure l’abordabilité pour les cotisants, tout en offrant une prévisibilité et une stabilité continues.
En raison de l’impact économique engendré par la pandémie de COVID 19, le gouvernement a utilisé son pouvoir en vertu de la Loi sur l’assurance- emploi pour geler le taux de cotisation à l’a. e. pour 2021 et 2022 au niveau de 2020.
Le 14 septembre 2022, la Commission a fixé le taux de cotisation à l’a. e. de 2023 à 1,63 $ par 100 $ de rémunération assurable. Ce montant représente l’augmentation maximale de 5 cents au taux de cotisation permis en vertu de la Loi (de 1,58 $ en 2022 à 1,63 $ en 2023). Mettant ce faisant fin au gel de 2 ans qui visaient les augmentations du taux de cotisation.
Dans le Rapport actuariel 2023 sur le taux de cotisation a l’assurance- emploi, publié en août 2022, l’actuaire principal l’a.- e. a un taux d’équilibre prévu sur 7 ans de 1,74 $ par 100 $ de rémunération assurable.
Les taux de cotisation devraient continuer d’augmenter en 2024 afin d’atteindre un taux d’équilibre qui permettra de rembourser progressivement les coûts du déficit cumulatif actuel dans le Compte des opérations de l’a.- e.
Les coûts qui découlent des mesures temporaires liées à la COVID- 19 totalisent environ 23,2 milliards de dollars, avec des coûts projetés jusqu’en 2023 et 2024.
L’Énoncé économique de l’automne (EEA) 2022, émis par le ministère des Finances en novembre 2022, a révisé le taux d’équilibre du taux de cotisation prévu pour 2024 à 1,66 $.
Le rapport de l’IRPP
Dans le cadre des consultations sur la deuxième phase de la modernisation du régime de l’a.- e., l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) a dirigé un atelier sur le financement de l’a.- e. le 29 et 30 juin 2022. L’atelier a rassemblé différents groupes d’intervenants qui représentent des travailleurs et des employeurs, ainsi que des universitaires afin de discuter de la façon dont le régime d’a. e. peut demeurer soutenable sur le plan financier dans des ralentissements économiques tout en augmentant la générosité du régime.
Le 7 décembre 2022, l’IRPP a publié le rapport intitulé Financing Employment Insurance Reform: Finding the Right Balance et le commentaire Building a Package of Compromise Solutions for EI Reform.
Le rapport met en évidence plusieurs enjeux de longue date du régime et note qu’aucune solution parfaite n’existe pour atteindre les 3 objectifs suivants :
- une générosité et un champ d’application élargis,
- un taux de cotisation faible, stable et prévisible, et
- que le régime atteigne le seuil de rentabilité sans contribution gouvernementale
Au sujet du financement de l’a.- e., il recommande de réaliser ce qui suit :
- modifier la période du taux d’équilibre pour la faire passer de 7 à 10 ans,
- restreindre la diminution du taux de cotisation lorsque le Compte des opérations de l’a.- e. se retrouve déficitaire,
- créditer le Compte des opérations de l’a.- e. du Trésor pour les coûts des mesures temporaires liées à COVID 19,
- accroître le seuil du maximum de la rémunération assurable, et
- déterminer un déclencheur pour les cotisations gouvernementales futures au régime de l’a.- e
Faits clés
Le taux de cotisation à l’assurance- emploi de 1,63 $ en 2023 sagit d’un creux historique . Il est de 10 cents plus bas que le taux entre 2008 et 2010 et de 25 cents plus bas que le taux de cotisation à l’a. e. de 2015 fixé à 1,88 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable, ayant frappé ses niveaux les plus bas (1,58 $) en 2020, 2021 et 2022.
Avec l’augmentation de 5 cents en 2023, les travailleurs qui gagnent le maximum de rémunération annuelle assurable ou plus paient 49,71 $ de plus en cotisations qu’en 2022, tandis que les employeurs paient 69,59 $ de plus pour chacun de leurs employés.
Bien que le Rapport actuariel de l’a.- e. dont la publication aura lieu en août 2023 déterminera le taux de cotisation pour 2024, les données publiques les plus récentes de l’EEA de 2022 prévoyaient que le taux d’équilibre des cotisations d’a. e. pour 2024 serait de 1,66 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable. Si les cotisations étaient maintenues à ce taux, le Compte des opérations de l’assurance- emploi atteindrait presque le solde cumulatif d’ici 2030. Ce sont 8 cents de moins que le taux d’équilibre prévu de 1,74 $ par 100 $ de rémunération assurable calculé par l’actuaire principal de l’a. e. dans le Rapport actuariel 2023 sur le taux de cotisation d’assurance- emploi.
Ces chiffres révisés sont attribuables à plusieurs projections mises à jour de l’économie et du marché du travail présentées dans l’EEA 2022. Par exemple, les recettes tirées des cotisations devraient augmenter de 11,7 % en 2022/ 2023. Cela est en raison de la vigueur continue du marché du travail, le taux de chômage devant être proche des taux prépandémiques. Les recettes tirées des cotisations de 2023/ 2024 à 2027/ 2028 devraient également augmenter en moyenne de 4,2 %, en raison de la croissance des revenus et des augmentations futures prévues du taux de cotisation à l’a. e.
L’EEA 2022 a également projeté un déficit cumulatif de 26,7 milliards de dollars dans le Compte des opérations de l’assurance- emploi d’ici la fin de 2022, ce qui retrouve de 0,6 million de dollars de moins que ce que l’actuaire principal de l’a. e. avait prévu.
Toutefois, aucune des projections des cotisations à l’a.- e. et du déficit cumulatif du Compte des opérations de l’assurance- emploi ne comptabilise les coûts (dépenses et recettes) de toute mesure future qui pourrait être mise en œuvre dans le cadre de la modernisation de l’a.- e., ou de ralentissements économiques futurs.
La mise en œuvre de la modernisation de l’a.- e. nécessitera des augmentations supplémentaires du taux de cotisations à un moment où de nombreux économistes prédisent une récession. D’autres mesures pour soutenir la viabilité financière du Compte des opérations de l’assurance- emploi pourraient les atténuer.
Messages clés
La Commission fixe le taux de cotisation à l’a.- e. en fonction d’un taux d’équilibre prévu sur 7 ans, déterminé par l’actuaire principal de l’a.‑e. Les rajustements annuels du taux sont limités à 5 cents. Ce mécanisme assure l’abordabilité pour les cotisants, tout en offrant une prévisibilité et une stabilité continues.
Le 14 septembre 2022, la Commission a fixé le taux de cotisation à l’a.- e. de 2023 à 1,63 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable. Cela représente l’augmentation maximale de 5 cents au taux de cotisation permis en vertu de la Loi (de 1,58 $ en 2022 à 1,63 $ en 2023).
Ce taux demeure à son plus bas niveau historique et est fondé sur des prévisions et des estimations préparées par l’actuaire principal de l’a.‑e.
Pendant les consultations sur la modernisation de l’a.- e., les intervenants et les experts ont soulevé l’importance de s’assurer que le régime demeure abordable et ils ont identifié diverses approches pour moderniser le financement de l’a.- e. Le maintien de la viabilité financière de l’a.‑e. demeure l’un des objectifs de la modernisation de l’a.‑e.
Le gouvernement établit actuellement un plan de modernisation de l’a.- e. orienté par des commentaires recueillis pendant les consultations sur l’a.‑e., y compris le financement de l’a.‑e.
Le gouvernement demeure engagé à faire en sorte que le régime d’a.‑e. est accessible, adéquat et abordable pour les employés et les employeurs, tout en demeurant soutenable à long terme sur le plan financier.
Si une question est soulevée au sujet des différences entre les projections du rapport de l’actuaire en chef et l’Énoncé économique de l’automne:
- le Rapport actuariel de 2023 sur le taux de cotisation à l’assurance-emploi, publié en août 2022, a prévu un taux d’équilibre à 1,74 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable,
- L’EEA 2022, communiqué le mois de novembre suivant, a révisé le taux d’équilibre prévisionnel à 1,66 $. Cette projection mise à jour était fondée sur les renseignements connus les plus récents à ce moment concernant les projets économiques et du marché du travail, et
- le taux de 2024 sera fixé en fonction de l’information disponible à l’été 2023 et l’actuaire principal de l’a.‑e. diffusera ces projections en août 2023
Si l’on soulève des questions au sujet du rapport de l’IRPP sur le financement de l’a.‑e. :
- le 7 décembre 2022, l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) a publié un rapport intitulé “Comment résoudre la question du financement du régime d’assurance-emploi.” Cerapport offre le résumé d’un atelier tenu en juin 2022 avec des experts et des intervenants afin de discuter des moyens visant à moderniser le financement de l’a.- e. dans le cadre des consultations d’EDSC sur la modernisation de l’a.‑e,
- dans le rapport, l’on examine diverses propositions en vue de réformer les mécanismes de financement de l’a.- e. afin d’aborder les préoccupations au sujet du déficit dans le compte, de se préparer pour des récessions et de soutenir la modernisation. Les conclusions du rapport de l’IRPP sont conformes aux messages clés entendus pendant des consultations au sujet de la fourniture d’un meilleur accès à l’a.‑e. et des soutiens adéquats aux travailleurs, tout en demeurant viables sur le plan financier, et
- des données probantes et des perspectives de chercheurs et d’experts universitaires aident à orienter le travail de conception de politique en cours qui porte sur la modernisation du programme, combiné aux résultats des consultations auprès de Canadiens et d’intervenants
2.e. Une seule zone de l’assurance-emploi pour l’Île-du-Prince-Édouard
Enjeu
L’Île-du-Prince-Édouard (Î.‑P.‑É.) devrait-elle être composée d’une seule région économique aux fins du régime d’assurance-emploi (a.‑e.)?
Contexte
En 2014, l’Î.‑P.‑É. a été divisée en 2 régions économiques de l’a.-e. : une région composée de la capitale (Charlottetown) et une région composée du reste de la province, afin de mieux refléter les conditions relatives au marché du travail des 2 régions. Depuis, plusieurs intervenants ont formulé des commentaires à propos du changement, et certains ont demandé un renversement de la situation.
Le projet de loi S-236, Loi modifiant la Loi sur l’assurance-emploi (Île-du-Prince-Édouard), a été présenté au Sénat le 21 février 2022 par l’ex-sénatrice Diane F. Griffin (indépendante) pour modifier la Loi sur l’a.-e. et le Règlement sur l’a.-e. et faire en sorte que l’Î.‑P.‑É. redevienne une seule région aux fins du régime d’a. e.
Les représentants d’EDSC ont comparu à 2 reprises devant le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts, responsable de l’étude du projet de loi:
- le 16 juin 2022, les représentants d’EDSC ont répondu à des questions générales au sujet des régions économiques de l’a.‑e. et des changements apportés à l’Î.‑P.‑É. en 2014. Aucune question n’a été posée au sujet des répercussions financières liées à la fusion des 2 régions de l’Î.‑P.‑É.
- le Sénat a renvoyé le projet de loi en commission après que le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB) ait publié sa note d'évaluation des coûts du projet de loi en août 2022, évaluant une réduction des prestations d’a.‑e. versées à l’Î.‑P.‑É. d’environ 15 millions de dollars par année si les 2 régions de la province étaient fusionnées en une seule région.
- le 17 novembre 2022, les représentants d’EDSC ont comparu une deuxième fois devant le comité afin de répondre à des questions sur les répercussions estimées de la fusion des 2 régions de l’Î.‑P.‑É.
La Commission de l’assurance-emploi du Canada (la Commission) doit amorcer un examen des frontières des régions de l’a.-e. tous les 5 ans afin de déterminer s’il est approprié d’y apporter des modifications. Cette tâche nécessite une analyse exhaustive du marché du travail et des données géographiques. EDSC appuie la Commission dans ce rôle.
Les frontières des régions de l’a.-e. se fondent sur les régions géographiques du recensement de Statistique Canada. Les grandes régions métropolitaines sont généralement séparées des régions rurales, et les régions rurales sont regroupées en fonction des similitudes des conditions du marché du travail afin de faire en sorte que les règles régissant l’a.-e. soient comparables pour les personnes qui habitent dans des marchés du travail semblables.
Le dernier examen des frontières s’est amorcé en 2018 et a pris fin en 2021. L’analyse effectuée dans le cadre de l’examen a été faite par le Ministère pour le compte de la Commission, qui a adopté une résolution en 2021 déclarant que l’analyse avait été complétée.
En juillet 2021, la ministre a fourni une copie du rapport comprenant des conclusions provenant des 2 étapes de cet examen des frontières. En décembre 2022, le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts a reçu des copies de ce rapport, à la suite de leur demande à la ministre concernant le projet de loi S-236.
Faits clés
Pour la période du 8 janvier au 11 février 2023, le taux de chômage qui sera utilisé aux fins du régime d’a.-e. pour Charlottetown est 4,5 %, alors que le taux de chômage pour le reste de l’Î.‑P.‑É. se situe à 8,2 %, ce qui représente une différence de 3,7 points de pourcentage entre les 2 régions. Si les régions étaient combinées, le taux de chômage pour la province entière aurait été de 6,3 % pour cette période, ce qui aurait des répercussions sur l’admissibilité des prestataires, le taux de prestations et le calcul de la durée des prestations.
En raison des différences dans les marchés du travail de Charlottetown et du reste de l’Î.‑P.‑É., la fusion des 2 régions économiques de l’a.‑e. entraînerait une baisse des prestations d’a.-e. versées aux prestataires qui vivent à l’extérieur de Charlottetown, alors que des gains minimaux seraient réalisés du côté des prestataires qui vivent à Charlottetown.
Selon l’analyse effectuée par EDSC, on estime que si les 2 régions de l’Î.‑P.‑É. avaient été fusionnées en 2022, une perte nette de 12,6 millions de dollars en prestations d’a.-e. versées à la province au cours de cette année aurait été enregistrée. Ce résultat est généralement conforme à l’analyse du Bureau du DPB.
Le projet de loi actuellement débattu au Sénat contournerait le processus réglementaire existant qui permet à la Commission, avec l'approbation du gouverneur en conseil (GC), d'apporter des changements aux régions en tenant compte des impacts sur toutes les régions.
Le dernier examen des frontières des régions de l’a.-e. a pris fin en juin 2021. Les résultats de l'évaluation permettront de renseigner le gouvernement sur la possibilité de modifier les régions afin de mieux refléter les caractéristiques du marché du travail régional. Le prochain examen devrait commencer en 2023.
Messages clés
La raison d’être des régions économiques de l’a.-e. est d’assurer que les personnes qui habitent dans des régions ayant des conditions semblables relatives au marché du travail soient traitées de la même façon pour ce qui est de l’admissibilité, des taux de prestations et de la durée de la période donnant droit aux prestations.
La Commission est responsable de l’établissement des frontières des régions de l’a.-e. et, en vertu du Règlement de l’a.-e., ces frontières doivent être révisées au moins tous les 5 ans afin de garantir qu’elles continuent de refléter les caractéristiques régionales du marché du travail.
Emploi et Développement social Canada aide la Commission avec l’examen des frontières grâce aux données de Statistique Canada et d’autres renseignements sur le marché du travail. Les analyses permettent d’évaluer si les régions économiques actuelles de l’a.-e. continuent de refléter les caractéristiques régionales du marché du travail.
La Commission pourrait formuler des recommandations relatives à des changements au ministre responsable de l’a.‑e.
Fusionner les zones économiques de l’a.-e. de l’Î.‑P.‑É. en une seule, comme le propose le projet de loi S-236, remplacerait les 2 taux de chômage régionaux par un seul taux pour l’ensemble de la province. Cette autre configuration des frontières de l’a.-e. à l’Î.‑P.‑É. a été analysée dans le cadre du dernier examen des frontières de l’a.-e. par la Commission, et le rapport de 2021 indique qu’une telle configuration se traduirait par une diminution de l’homogénéité du marché du travail dans la région par rapport aux 2 régions actuelles. Pour certains prestataires de la région de Charlottetown, une seule région de l’a.-e. à l’Î.‑P.‑É. se traduirait par une diminution du nombre d’heures de travail nécessaires pour être admissibles au régime et par une augmentation des taux et de la durée des prestations, alors qu’on assisterait à une situation contraire chez les prestataires qui vivent en milieu rural en raison d’un taux de chômage plus faible si les 2 régions étaient combinées.
Le ministère continuera de surveiller et d’analyser les tendances relatives au marché du travail dans l’ensemble du pays au fur et à mesure qu’elles évoluent. Le prochain examen des frontières devrait commencer en 2023.
En cas de pressions, les représentants d’EDSC ont-ils induit délibérément en erreur les sénateurs lors des discussions au sujet du projet de loi S-236?
Je tiens à remercier les représentants de mon ministère qui ont comparu devant le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts afin de discuter du projet de loi S-236.
Je ne doute pas que ces représentants ont fait de leur mieux pour répondre aux questions des sénateurs, avec l’information dont ils disposaient à ce moment.
2.f. Questions et réponses
Régions économiques de l’assurance-emploi
- Q1: Que sont les régions économiques de l’assurance-emploi (a.-e.)?
- Q2: Quel est l’objectif des régions économiques de l’a.-e.?
- Q3: Comment les limites des régions économiques de l’a.-e. sont-elles déterminées?
- Q4: En vertu des règles normales de l’a.‑e., comment l’admissibilité, le droit aux prestations ainsi que le taux de prestations d’une personne varient-ils en fonction de la région économique de l’a.‑e.?
Examen des limites des régions économiques de l’a.-e.
- Q5: En quoi consiste l’examen des limites des régions de l’a.‑e.?
- Q6: À quand remonte le dernier examen des limites?
- Q7: De quelle façon l’examen des limites tient-il compte des travailleurs saisonniers?
- Q8: Quelle approche et quelles sources de données sont utilisées pour analyser les limites et déterminer si des changements doivent être apportés?
- Q9: Pourquoi les limites de l’Île-du-Prince-Édouard ont-elles été modifiées en 2014?
- Q10: Pourquoi des changements ont-ils été apportés aux limites en 2014 sans qu’il y ait eu d’examen officiel de celles-ci?
Répercussions de la fusion de l’Île-du-Prince-Édouard
- Q11: Quelles ont été les répercussions sur les coûts publiées dans le Résumé de l’étude d’impact de la réglementation (REIR) en 2014 pour la création des 2 régions économiques de l’a. e. à l’Î.‑P.‑É.?
- Q12: Quelle est l’analyse actuelle du Ministère concernant les répercussions sur les coûts de la fusion de l’Î.‑P.‑É. en une seule région de l’a.-e.?
- Q13: Qu’est-ce qui explique la différence entre l’estimation du REIR de 2014 et les estimations de 2022?
- Q14: Comment l’estimation initiale d’EDSC pour 2022 se compare-t-elle à l’analyse fiscale du projet de loi effectuée par le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB)?
- Q15: Comment la fusion des 2 régions entraînerait-elle des changements dans les prestations d’a.-e. versées aux prestataires?
- Q16: Comment EDSC estime-t-il le coût des mesures de l’a.-e.?
- Q17: Quels ont été les résultats de l’examen des limites 2018-2021 pour l’Î.‑P.‑É.?
- Q18: Comment le taux de chômage est-il calculé aux fins de l’a.-e.?
Autres
- Q19: Combien de prestataires d’a.-e. y avait-il à l’Î.‑P.‑É. avant la pandémie?
- Q20: Qu’est-ce que la Commission de l’assurance-emploi du Canada?
Régions économiques de l’assurance-emploi
Q1 : Que sont les régions économiques de l’assurance-emploi (a.-e.)?
En vertu du régime d’a.-e., le Canada est actuellement divisé en 62 régions économiques. Le taux de chômage de chaque région détermine l’admissibilité à l’a.-e., le taux de prestations ainsi que la durée de la période donnant droit aux prestations.
Toutefois, dans le cadre de la mesure temporaire d’un an qui est entrée en vigueur le 26 septembre 2021, une norme d’admissibilité commune de 420 heures a été instaurée pour les prestations d’a.-e., et ce, pour l’ensemble des régions économiques de l’a.-e. Cette mesure a pris fin le 24 septembre 2022.
Q2 : Quel est l’objectif des régions économiques de l’a.-e.?
L’objectif des régions économiques de l’a.-e. est de faire en sorte que les personnes habitant dans des régions où les conditions du marché du travail sont semblables soient traitées de la même façon en vertu du régime d’a.-e. en ce qui a trait à l’admissibilité, au taux de prestations ainsi qu’à la durée de la période donnant droit aux prestations.
Q3 : Comment les limites des régions économiques de l’a.-e. sont-elles déterminées?
En vertu de la Loi sur l’a.-e., les limites régionales de l’a.-e. sont fondées sur la géographie du recensement de Statistique Canada. Ces limites séparent généralement les grandes régions métropolitaines des régions rurales et regroupent les régions rurales dont les conditions du marché du travail sont semblables, de sorte que les personnes résidant dans des marchés du travail équivalents soient soumises à des règles d’a.-e. comparables.
Q4 : En vertu des règles normales de l’a.-e., comment l’admissibilité, le droit aux prestations ainsi que le taux de prestations d’une personne varient-ils en fonction de la région économique de l’a.-e.?
Selon le taux de chômage de leur région, les personnes assurées ont besoin de 420 à 700 heures d’emploi assurable au cours des 52 semaines précédant leur demande ou depuis leur dernière période de prestations, la période la plus courte étant retenue, pour être admissibles aux prestations régulières de l’a.-e. Les personnes admissibles ont droit à entre 14 et 45 semaines de prestations régulières de l’a.-e., selon le taux de chômage en vigueur dans la région économique de l’a.-e. et le nombre d’heures travaillées au cours de la période de référence.
Lorsque le taux de chômage d’une région augmente, la norme d’admissibilité est réduite et la durée des prestations augmente. Par conséquent, le montant de l’aide fournie augmente et le soutien s’adapte à l’évolution des besoins des régions et des communautés.
Le calcul des taux de prestations hebdomadaires pour les prestations régulières et spéciales de l’a.-e., qui est basé sur le taux de chômage régional, tient également compte des différences dans les conditions du marché du travail à l’échelle régionale. Plus précisément, les prestations d’a. e. sont calculées en fonction des meilleures semaines (les plus élevées) de rémunération pendant la période de référence (généralement 52 semaines). Le nombre de semaines utilisées varie de 14 à 22, selon le taux de chômage d’une région économique particulière de l’a.-e.
Examen des limites des régions de l’a. e.
Q5 : En quoi consiste l’examen des limites des régions de l’a. e.?
Le Règlement sur l’a.-e. exige que les limites des régions économiques de l’a.-e. soient examinées au moins une fois tous les 5 ans pour s’assurer qu’elles continuent de refléter les caractéristiques des marchés du travail régionaux.
Le gouvernement fournit son analyse à la Commission de l’assurance-emploi du Canada (CAEC), qui est chargée d’examiner les limites des régions de l’a.-e. afin de déterminer si des changements sont nécessaires.
La Commission passe en revue les limites des régions économiques de l’a.-e. tous les 5 ans afin de déterminer si des changements s’imposent. Elle peut formuler des recommandations au ministre responsable de l’a.-e. concernant les changements qui pourraient être apportés.
L’examen des limites des régions de l’a.-e. fait appel à diverses méthodes pour examiner et comparer les marchés du travail à l’intérieur de ces limites. Les données de Statistique Canada et d’autres renseignements sur le marché du travail sont analysés et comparés aux conditions du marché du travail dans l’ensemble du pays. L’analyse permet de déterminer si les régions économiques actuelles de l’a.-e. continuent ou non de refléter les caractéristiques des marchés du travail régionaux.
Q6 : À quand remonte le dernier examen des limites?
Le plus récent examen a été amorcé à l’automne 2018 et s’est terminé en juin 2021. Le prochain examen débutera en 2023.
Q7 : De quelle façon l’examen des limites tient-il compte des travailleurs saisonniers?
L’objectif des régions économiques de l’a.-e. est de s’assurer que les personnes résidant dans des marchés du travail semblables sont traitées de façon équivalente en vertu du régime d’a.-e.
Le dernier examen des limites a tenu compte de nombreux facteurs, notamment le taux de chômage, la composition de l’industrie ainsi que le caractère saisonnier.
Q8 : Quelle approche et quelles sources de données sont utilisées pour analyser les limites et déterminer si des changements doivent être apportés?
Les régions économiques de l’a.-e. doivent être fondées sur les unités géographiques de Statistique Canada. Les grandes régions urbaines, actuellement définies comme étant des régions métropolitaines de recensement, sont désignées comme leur propre région de l’a.-e. Quant aux autres régions, elles sont regroupées en zones contiguës relativement homogènes, lesquelles présentent des conditions économiques semblables en fonction de variables économiques telles que les taux de chômage et d’emploi, les salaires moyens, les semaines de travail moyennes, la prévalence du faible revenu et le caractère saisonnier.
Les données relatives à ces variables proviennent de l’Enquête sur la population active, du Recensement de la population et des déclarations de revenus et de prestations.
Q9 : Pourquoi les limites de l’Île-du-Prince-Édouard ont-elles été modifiées en 2014?
Lorsque le changement aux régions de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.‑P.‑É.) a été effectué en 2014, la différence du taux de chômage entre la nouvelle région économique de Charlottetown (8,0 %) et celle de l’Î.‑P.‑É. (11,7 %) était de 3,7 points de pourcentage. Par conséquent, un prestataire d’a.-e. dans une situation semblable dans la nouvelle région de l’Î.‑P.‑É. avait droit à plus d’a.-e. qu’un prestataire de la nouvelle région de Charlottetown.
En comparaison, le taux pour l’ancienne région (globale) de l’Î.‑P.‑É. au cours du mois précédant le changement était de 9,8 % et s’appliquait à tous les prestataires de l’Î.‑P.‑É. à ce moment-là.
En date du 8 janvier 2023, le taux de chômage dans la région économique de l’a.-e. de Charlottetown était inférieur de 3,7 points de pourcentage à celui de la région de l’a.-e. constituée du reste de l’Î.‑P.‑É.
Lien vers le Résumé de l’étude d’impact de la réglementation (REIR) de 2014
Q10 : Pourquoi des changements ont-ils été apportés aux limites en 2014 sans qu’il y ait eu d’examen officiel de celles-ci?
La modification aux régions économiques de l’a.-e. a été apportée en 2014, et ce, en dehors d’un examen des limites.
L’amélioration de la disponibilité des données a permis de mettre en place une nouvelle méthodologie de calcul du taux de chômage dans les territoires afin de mieux tenir compte des conditions du marché du travail. Auparavant, le taux de chômage dans chacun des territoires était administrativement fixé à 25 % aux fins du régime d’a.-e.
À la suite de l’analyse effectuée à partir des nouvelles données disponibles, les territoires ont chacun été divisés, à compter du 12 octobre 2014, en régions de la capitale et en régions autres que la capitale.
Compte tenu des différences entre les régions de la capitale et les autres régions (excluant la capitale) dans les territoires, Charlottetown aurait été la seule capitale provinciale ou territoriale à ne pas avoir le statut de région économique de l’a.-e. Cependant, l’Î.‑P.‑É. a également fait l’objet d’un examen.
Étant donné que Charlottetown avait à l’époque un taux de chômage nettement inférieur à celui du reste de la province, l’Î.‑P.‑É. a également été divisée, le 12 octobre 2014, en 2 régions, soit la région de la capitale et une autre région (excluant la capitale).
Répercussions de la fusion de l’Île-du-Prince-Édouard
Q11 : Quelles ont été les répercussions sur les coûts publiées dans le Résumé de l’étude d’impact de la réglementation (REIR) en 2014 pour la création des 2 régions économiques de l’a.-e. à l’Î.‑P.‑É.?
L’analyse effectuée dans le cadre du REIR de 2014 a permis d’estimer que, si les 2 régions avaient été en vigueur en 2014, le changement aurait entraîné une augmentation des prestations pour 9 150 prestataires d’a.-e. dans la région autre que la capitale de l’Î.‑P.‑É. (+15 millions de dollars), et une diminution des prestations pour 5 450 prestataires d’a.-e. à Charlottetown (-14 millions de dollars), soit une différence nette d’environ 1 million de dollars.
Q12 : Quelle est l’analyse actuelle du Ministère concernant les répercussions sur les coûts de la fusion de l’Î.‑P.‑É. en une seule région de l’a.-e.?
Selon une analyse initiale récente effectuée par EDSC, si les 2 régions de l’Î.‑P.‑É. avaient été fusionnées en 2022, le montant des prestations d’a.-e. aurait diminué pour 9 085 prestataires résidant dans la région rurale (excluant la capitale) de l’Î.‑P.‑É. (-15,3 millions de dollars), tandis qu’il aurait augmenté pour 2 635 prestataires résidant à Charlottetown (2,7 millions de dollars), ce qui représente une perte nette d’environ 12,6 millions de dollars.
Q13 : Qu’est-ce qui explique la différence entre l’estimation du REIR de 2014 et les estimations de 2022?
Trois facteurs expliquent la différence entre les estimations :
- le nombre relatif de prestataires dans chacune des 2 régions. La fusion des régions entraînerait une augmentation des prestations versées à Charlottetown et une diminution des prestations versées dans la région rurale de l’Î.‑P.‑É. Le pourcentage de prestataires d’a.-e. qui vivent dans la région rurale de l’Î.‑P.‑É. a augmenté depuis 2014. L’analyse effectuée dans le cadre du REIR de 2014 avait estimé que 69,7 % des prestataires d’a.-e. de la province vivraient dans la région rurale. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 77,7 % des prestataires d’a.-e. de la province vivaient dans la région rurale.
- l’écart moyen des taux de chômage dans les 2 régions de l’a.-e. a fluctué de façon importante depuis 2014, les écarts mensuels variant entre 0,1 point de pourcentage et 8,6 points de pourcentage. Un écart de chômage plus important entre les 2 régions augmente l’ampleur des augmentations et des diminutions des prestations découlant de la fusion des régions.
- le maximum de la rémunération assurable de l’a.-e. a augmenté de 24 % depuis 2014, passant de 48 600 $ (taux de prestations hebdomadaires maximal de 514 $) à 60 300 $ (taux de prestations hebdomadaires maximal de 638 $). L’augmentation du maximum de la rémunération assurable fait grimper le taux moyen de prestations hebdomadaires que les prestataires peuvent recevoir, ce qui a pour effet d’augmenter la valeur monétaire de toute modification de l’admissibilité aux prestations ou de leur durée.
Considérés dans leur ensemble, ces 3 changements augmenteraient le pourcentage de prestataires qui devraient subir une réduction de leurs prestations d’a.-e. advenant la fusion des 2 régions de l’Î.‑P.‑É. en une seule région. Ils auraient également pour effet d’accroître l’ampleur de ces réductions en ce qui concerne l’admissibilité aux prestations et le nombre de semaines de prestations, de même que la valeur monétaire moyenne de ces semaines de prestations perdues.
Q14 : Comment l’estimation initiale d’EDSC pour 2022 se compare-t-elle à l’analyse fiscale du projet de loi effectuée par le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB)?
Dans sa note sur l’évaluation du coût d’une mesure législative, le Bureau du DPB a estimé que le projet de loi permettrait au gouvernement fédéral de réaliser des économies d’environ 76,6 millions de dollars entre 2021 à 2022 et 2025 à 2026. Cela représente, en moyenne, environ 15 millions de dollars par année au cours de cette période.
Cela correspond généralement à l’analyse effectuée par EDSC en 2022, selon laquelle, en cas de fusion des 2 régions en 2022, 9 085 prestataires (-15,3 millions de dollars) auraient vu leurs prestations diminuer et 2 635 prestataires (2,7 millions de dollars) auraient vu leurs prestations augmenter, ce qui représente une perte nette d’environ 12,6 millions de dollars en prestations d’a.‑e. versées à la province de l’Î.‑P.‑É.
EDSC et le Bureau du DPB se servent de modèles et d’hypothèses différents. Le calcul des coûts effectué par EDSC a été fait en comparant 2 scénarios à l’aide d’un modèle de microsimulation. L’échantillon sous-jacent utilisé pour le modèle est basé sur l’année civile 2018. Les résultats sont projetés pour 2022 en utilisant les variables de prévision du ministère des Finances en matière de chômage et de rémunération hebdomadaire.
Q15 : Comment la fusion des 2 régions entraînerait-elle des changements dans les prestations d’a.-e. versées aux prestataires?
Le régime d’a.-e. utilise le taux de chômage d’une région économique de l’a. e. pour déterminer les normes d’admissibilité, la durée des prestations et, grâce à la disposition sur les meilleures semaines variables, le calcul du taux de prestations hebdomadaires.
Les régions de l’a.-e. dont le taux de chômage est plus élevé ont des normes d’admissibilité moins élevées et offrent des prestations de plus longue durée.
La fusion des 2 régions de l’a.-e. de l’Î.‑P.‑É. remplacerait les 2 taux de chômage régionaux actuels de l’Î.‑P.‑É. par 1 seul taux à l’échelle de la province.
- pour les prestataires de la région rurale actuelle de l’Î.‑P.‑É., ce nouveau taux de chômage serait inférieur à leur taux régional actuel de 10 % (en vigueur depuis le 6 novembre 2022), ce qui entraînerait une norme d’admissibilité plus élevée en ce qui a trait aux heures assurables pour ces prestataires. En outre, cela pourrait signifier que certains prestataires résidant dans cette région rurale de l’Î.‑P.‑É. pourraient ne pas avoir suffisamment d’heures pour être admissibles aux prestations dans une région fusionnée. Les prestataires admissibles auraient également moins de semaines de prestations d’a.-e. et, pour certains d’entre eux, leur taux de prestations hebdomadaires serait réduit:
- par exemple, un prestataire qui vit dans la région rurale actuelle de l’Î.‑P.‑É. et qui présente une demande de prestations régulières d’a.-e. entre le 8 janvier et le 11 février 2023 aurait besoin d’un minimum de 595 heures d’emploi assurable pour être admissible. Si les 2 régions de l’Î.‑P.‑É. étaient fusionnées, conformément au taux de chômage révisé de l’a.-e. de 6,3 % pour la nouvelle région unique, ce prestataire aurait besoin d’au moins 665 heures pour être admissible et aurait droit à 4 semaines de prestations de moins que celles qu’il aurait reçues dans les régions actuelles de l’a.-e. Ses prestations seraient calculées en fonction de ses 19 meilleures semaines de rémunération, alors que si les régions étaient fusionnées, conformément au nouveau taux, ses prestations seraient calculées en fonction de ses 21 meilleures semaines, ce qui pourrait se traduire par un taux de prestations hebdomadaires inférieur selon son régime de travail.
- pour les prestataires de la région actuelle de Charlottetown, le nouveau taux de chômage serait plus élevé que le taux régional actuel de 4,5 % (en vigueur depuis le 8 janvier 2023), ce qui entraînerait une réduction de la norme d’admissibilité des heures assurables pour ces prestataires. Cela pourrait signifier que certains prestataires résidant à Charlottetown qui n’auraient peut-être pas été admissibles dans les régions actuelles pourraient avoir suffisamment d’heures pour avoir droit à des prestations dans une région fusionnée. Les prestataires admissibles auraient également plus de semaines de prestations d’a.-e. et, pour certains d’entre eux, leur taux de prestations hebdomadaires augmenterait.
- voir le graphique en annexe pour les taux historiques des 2 régions de l’a.-e. à l’Î.‑P.‑É. et le taux fusionné pour la province, ainsi que pour obtenir de plus amples renseignements.
Q16 : Comment EDSC estime-t-il le coût des mesures de l’a.-e.?
EDSC a mis au point un modèle de microsimulation de l’a.-e. pour évaluer les options stratégiques et leur incidence sur le régime d’a.-e. actuel. Ce modèle permet au Ministère d’analyser les effets des interactions complexes entre les changements apportés à un ou plusieurs paramètres de politiques ainsi que d’estimer les coûts du régime.
Le modèle soutient un large éventail de travaux stratégiques. Presque tous les aspects des prestations de la partie I de l’a.-e. peuvent être analysés à l’aide de cet outil. De manière générale, les paramètres du régime suivants pourraient faire l’objet de travaux:
- les limites des régions économiques de l’a.-e.;
- la norme d’admissibilité, la période de référence et la période préalable à l’admissibilité;
- les prestations reçues par les prestataires admissibles;
- le calcul du taux de prestations hebdomadaires;
- le traitement des prestations hebdomadaires (y compris la rémunération admissible et le travail pendant une période de prestations);
- les suppléments de prestations;
- les dispositions relatives au remboursement des prestations;
- les pénalités pour les employés.
Q17 : Quels ont été les résultats de l’examen des limites 2018-2021 pour l’Î. P. É.?
Dans le cadre du plus récent examen des limites de l’a.-e., une analyse de l’homogénéité des taux de chômage et des conditions du marché du travail dans l’ensemble des régions de l’a.-e. a été effectuée. Ces homogénéités ont été déterminées en comparant les taux de chômage et les conditions du marché du travail dans les unités géographiques de recensement de Statistique Canada qui composent chaque région de l’a.-e.
Les résultats de cette analyse ont été utilisés pour évaluer les effets de la fusion des 2 régions sur les homogénéités des taux de chômage et des conditions du marché du travail. Les résultats ont révélé qu’une fusion des 2 régions entraînerait une réduction importante du taux de chômage et de l’homogénéité des conditions du marché du travail par rapport aux limites actuelles.
Q18 : Comment le taux de chômage est-il calculé aux fins de l’a.-e.?
Les taux de chômage régionaux utilisés en vertu du régime d’a.-e. sont produits par Statistique Canada à partir des données de son enquête mensuelle sur la population active.
Les taux de chômage régionaux mensuels aux fins de l’a.-e. (sauf pour les territoires) sont des moyennes mobiles désaisonnalisées de 3 mois.
Les taux de chômage régionaux mensuels dans les territoires, utilisés aux fins de l’a.-e., sont assujettis à la moyenne mobile désaisonnalisée de 3 mois ou à la moyenne mobile de 12 mois, selon la plus élevée des deux.
Autres
Q19 : Combien de prestataires d’a.-e. y avait-il à l’Î.‑P.‑É. avant la pandémie?
Pour l’exercice 2019 à 2020, l’Î.‑P.‑É. représentait 1,2 % du total des demandes d’a.-e. (21 770).
Les prestations hebdomadaires moyennes (toutes les prestations de la partie I de l’a.-e. combinées) de l’Î.‑P.‑É. se chiffraient à 455 $, comparativement à 480 $ pour le Canada. Quant aux prestataires de la province, ils ont reçu 226 millions de dollars en prestations, ce qui représente 1,3 % du total des prestations de revenu de l’a.-e.
Les bénéficiaires de prestations régulières de l’a.-e. de l’Î.‑P.‑É. ont reçu en moyenne 446 $ par semaine, alors que la moyenne des prestations régulières pour l’ensemble des Canadiens était de 483 $ en 2019 à 2020.
Q20 : Qu’est-ce que la Commission de l’assurance-emploi du Canada?
La Commission de l’assurance-emploi du Canada (CAEC) est un organisme tripartite composé de représentants du patronat, des syndicats et du gouvernement du Canada. La CEIC joue un rôle de premier plan, de concert avec EDSC, dans la supervision du régime d’a.-e.
Annexe : Historique des taux de chômage (MM3M) et de la population active

Figure 1 - Version texte
Année-mois | Charlottetown | Île-du-Prince-Edward | IPE (tout) |
---|---|---|---|
2014/11 | 8,1 % | 11,9 % | 10,0 % |
2014/12 | 8,4 % | 12,7 % | 10,5 % |
2015/01 | 8,5 % | 12,9 % | 10,7 % |
2015/02 | 8,5 % | 12,3 % | 10,4 % |
2015/03 | 8,3 % | 12,5 % | 10,4 % |
2015/04 | 8,0 % | 12,8 % | 10,5 % |
2015/05 | 8,1 % | 13,3 % | 10,8 % |
2015/06 | 8,4 % | 12,9 % | 10,8 % |
2015/07 | 9,2 % | 12,8 % | 11,1 % |
2015/08 | 9,6 % | 12,9 % | 11,3 % |
2015/09 | 9,0 % | 12,5 % | 10,8 % |
2015/10 | 8,1 % | 12,5 % | 10,4 % |
2015/11 | 7,4 % | 12,6 % | 10,1 % |
2015/12 | 7,3 % | 13,0 % | 10,2 % |
2016/01 | 6,9 % | 12,9 % | 10,0 % |
2016/02 | 6,9 % | 13,4 % | 10,2 % |
2016/03 | 7,2 % | 13,8 % | 10,5 % |
2016/04 | 7,5 % | 14,4 % | 11,0 % |
2016/05 | 7,0 % | 14,3 % | 10,7 % |
2016/06 | 7,5 % | 14,0 % | 10,8 % |
2016/07 | 7,8 % | 13,4 % | 10,6 % |
2016/08 | 8,9 % | 13,4 % | 11,2 % |
2016/09 | 8,4 % | 13,8 % | 11,1 % |
2016/10 | 8,2 % | 14,8 % | 11,5 % |
2016/11 | 7,7 % | 14,4 % | 11,1 % |
2016/12 | 7,9 % | 14,2 % | 11,0 % |
2017/01 | 7,5 % | 13,3 % | 10,4 % |
2017/02 | 7,1 % | 13,1 % | 10,1 % |
2017/03 | 6,9 % | 12,8 % | 9,9 % |
2017/04 | 6,7 % | 12,8 % | 9,8 % |
2017/05 | 6,6 % | 12,9 % | 9,7 % |
2017/06 | 6,0 % | 13,6 % | 9,8 % |
2017/07 | 6,2 % | 14,1 % | 10,1 % |
2017/08 | 5,7 % | 14,3 % | 10,0 % |
2017/09 | 6,2 % | 13,9 % | 10,0 % |
2017/10 | 6,4 % | 13,7 % | 10,1 % |
2017/11 | 6,9 % | 13,1 % | 10,0 % |
2017/12 | 6,6 % | 13,0 % | 9,9 % |
2018/01 | 6,6 % | 12,9 % | 9,8 % |
2018/02 | 6,6 % | 13,6 % | 10,2 % |
2018/03 | 6,8 % | 13,8 % | 10,3 % |
2018/04 | 6,8 % | 14,4 % | 10,7 % |
2018/05 | 6,9 % | 13,9 % | 10,4 % |
2018/06 | 7,0 % | 13,2 % | 10,1 % |
2018/07 | 7,1 % | 11,8 % | 9,4 % |
2018/08 | 7,2 % | 11,5 % | 9,3 % |
2018/09 | 6,8 % | 11,6 % | 9,2 % |
2018/10 | 6,1 % | 11,2 % | 8,7 % |
2018/11 | 5,9 % | 11,0 % | 8,5 % |
2018/12 | 6,1 % | 11,3 % | 8,8 % |
2019/01 | 6,7 % | 11,8 % | 9,3 % |
2019/02 | 7,2 % | 12,6 % | 9,9 % |
2019/03 | 7,2 % | 12,1 % | 9,7 % |
2019/04 | 6,9 % | 12.,2 % | 9,5 % |
2019/05 | 6,8 % | 11,2 % | 9,0 % |
2019/06 | 7,1 % | 11,1 % | 9,1 % |
2019/07 | 6,9 % | 11,0 % | 8,9 % |
2019/08 | 6,7 % | 11,2 % | 8,9 % |
2019/09 | 6,5 % | 11,2 % | 8,8 % |
2019/10 | 6,5 % | 11,1 % | 8,8 % |
2019/11 | 6,0 % | 10,7 % | 8,3 % |
2019/12 | 5,5 % | 10,6 % | 8,0 % |
2020/01 | 5,2 % | 10,2 % | 7,6 % |
2020/02 | 5,3 % | 10,2 % | 7,7 % |
2020/03 | 6,0 % | 9,9 % | 7,9 % |
2020/04 | 7,7 % | 10,3 % | 9,0 % |
2020/05 | 9,1 % | 12,3 % | 10,7 % |
2020/06 | 10,2 % | 14,3 % | 12,3 % |
2020/07 | 10,3 % | 14,7 % | 12,5 % |
2020/08 | 10,1 % | 13,3 % | 11,7 % |
2020/09 | 9,3 % | 12,2 % | 10,7 % |
2020/10 | 8,9 % | 12,0 % | 10,4 % |
2020/11 | 8,5 % | 12,2 % | 10,3 % |
2020/12 | 9,0 % | 11,9 % | 10,4 % |
2021/01 | 8,4 % | 10,7 % | 9,5 % |
2021/02 | 8,1 % | 10,0 % | 9,0 % |
2021/03 | 7,0 % | 9,3 % | 8,1 % |
2021/04 | 6,8 % | 9,6 % | 8,2 % |
2021/05 | 6,6 % | 10,2 % | 8,4 % |
2021/06 | 7,2 % | 12,1 % | 9,6 % |
2021/07 | 8,0 % | 12,6 % | 10,2 % |
2021/08 | 8,2 % | 12,7 % | 10,4 % |
2021/09 | 8,0 % | 12,3 % | 10,1 % |
2021/10 | 7,1 % | 13,0 % | 9,9 % |
2021/11 | 6,6 % | 12,5 % | 9,4 % |
2021/12 | 6,3 % | 11,1 % | 8,6 % |
2022/01 | 6,9 % | 10,4 % | 8,6 % |
2022/02 | 7,7 % | 9,8 % | 8,7 % |
2022/03 | 8,1 % | 9,3 % | 8,7 % |
2022/04 | 8,2 % | 8,3 % | 8,2 % |
2022/05 | 7,3 % | 8,7 % | 8,0 % |
2022/06 | 5,9 % | 9,0 % | 7,4 % |
2022/07 | 4,8 % | 9,1 % | 6,8 % |
2022/08 | 4,4 % | 9,1 % | 6,6 % |
2022/09 | 5,5 % | 9,6 % | 7,4 % |
2022/10 | 5,0 % | 10,0 % | 7,4 % |
2022/11 | 5,3 % | 9,4 % | 7,3 % |

Figure 2 - Version texte
Année-mois | Charlottetown | Île-du-Prince-Edward |
---|---|---|
2014/09 | 42,5 | 40,0 |
2014/10 | 42,5 | 40,7 |
2014/11 | 42,8 | 41,2 |
2014/12 | 43,2 | 40,2 |
2015/01 | 40,6 | 42,1 |
2015/02 | 40,9 | 41,7 |
2015/03 | 40,6 | 42,4 |
2015/04 | 39,6 | 42,6 |
2015/05 | 39,0 | 42,5 |
2015/06 | 39,5 | 43,2 |
2015/07 | 39,4 | 42,9 |
2015/08 | 39,4 | 42,2 |
2015/09 | 40,7 | 41,4 |
2015/10 | 40,9 | 42,2 |
2015/11 | 40,8 | 41,4 |
2015/12 | 40,3 | 40,6 |
2016/01 | 39,7 | 40,8 |
2016/02 | 40,0 | 40,9 |
2016/03 | 39,9 | 40,2 |
2016/04 | 40,0 | 40,8 |
2016/05 | 39,4 | 40,7 |
2016/06 | 39,8 | 40,8 |
2016/07 | 39,7 | 40,5 |
2016/08 | 40,4 | 40,2 |
2016/09 | 41,0 | 39,8 |
2016/10 | 40,4 | 40,3 |
2016/11 | 39,3 | 41,1 |
2016/12 | 39,9 | 40,8 |
2017/01 | 39,8 | 41,0 |
2017/02 | 40,6 | 40,4 |
2017/03 | 40,6 | 40,5 |
2017/04 | 41,0 | 40,9 |
2017/05 | 41,9 | 41,4 |
2017/06 | 41,9 | 41,1 |
2017/07 | 41,9 | 40,8 |
2017/08 | 40,4 | 41,2 |
2017/09 | 41,0 | 40,7 |
2017/10 | 40,5 | 40,7 |
2017/11 | 40,1 | 41,0 |
2017/12 | 40,1 | 42,9 |
2018/01 | 41,6 | 42,2 |
2018/02 | 41,2 | 42,8 |
2018/03 | 41,3 | 42,6 |
2018/04 | 41,8 | 42,6 |
2018/05 | 42,1 | 41,8 |
2018/06 | 42,2 | 42,0 |
2018/07 | 42,0 | 42,7 |
2018/08 | 41,7 | 42,5 |
2018/09 | 41,3 | 42,6 |
2018/10 | 40,5 | 43,3 |
2018/11 | 40,8 | 43,2 |
2018/12 | 40,9 | 42,7 |
2019/01 | 41,5 | 42,1 |
2019/02 | 41,7 | 42,2 |
2019/03 | 41,8 | 42,5 |
2019/04 | 42.7 | 42,9 |
2019/05 | 43,1 | 41,7 |
2019/06 | 43,2 | 42,3 |
2019/07 | 43,7 | 42,6 |
2019/08 | 44,1 | 42,5 |
2019/09 | 43,9 | 43,1 |
2019/10 | 44,2 | 42,7 |
2019/11 | 44,3 | 41,6 |
2019/12 | 45,0 | 42,1 |
2020/01 | 44,1 | 42,7 |
2020/02 | 44,3 | 43,3 |
2020/03 | 44,1 | 41,3 |
2020/04 | 38,7 | 39,3 |
2020/05 | 41,1 | 41,8 |
2020/06 | 43,3 | 42,2 |
2020/07 | 43,4 | 41,1 |
2020/08 | 43,3 | 42,3 |
2020/09 | 42,5 | 42,0 |
2020/10 | 44,4 | 41,2 |
2020/11 | 44,3 | 42,1 |
2020/12 | 43,0 | 42,3 |
2021/01 | 43,0 | 42,3 |
2021/02 | 43,6 | 42,1 |
2021/03 | 43,9 | 41,7 |
2021/04 | 43,8 | 41,9 |
2021/05 | 44,3 | 43,3 |
2021/06 | 45,0 | 43,3 |
2021/07 | 46,0 | 41,6 |
2021/08 | 45,1 | 42,6 |
2021/09 | 46,7 | 42,3 |
2021/10 | 46,9 | 41,4 |
2021/11 | 47,2 | 43,2 |
2021/12 | 46,7 | 43,1 |
2022/01 | 46,2 | 43,0 |
2022/02 | 48,1 | 43,9 |
2022/03 | 48,4 | 43,8 |
2022/04 | 48,0 | 43,8 |
2022/05 | 49,1 | 45,2 |
2022/06 | 48,7 | 45,3 |
2022/07 | 49,0 | 42,2 |
2022/08 | 50,3 | 43,2 |
2022/09 | 47,2 | 42,4 |
2022/10 | 47,1 | 44,3 |
2022/11 | 47,8 | 42,7 |
2022/12 | 46,5 | 43,2 |
Répercussions estimées d’une fusion des régions économiques de l’a.-e. de l’Î.-P.-É. – Accès et droit aux prestation régulières de l’a.-e. et durée de celles-ci
Caractéristiques | Fourchette entre octobre 2014 et janvier 2023 | Taux actuels (du 8 janvier 2023 au 11 février 2023) |
---|---|---|
Taux de chômageNote de bas de page 2 | 4,4 % à 10,4 % | 4,5 % |
Nombre d'heures assurables nécessaires pour bénéficier des prestations régulières | 525 à 700 | 700 |
Nombre minimum de semaines pour les prestations régulières | 14 à 21 | 14 |
Nombre maximal de semaines pour les prestations régulières | 36 à 45 | 36 |
Caractéristiques | Fourchette entre octobre 2014 et janvier 2023 | Taux actuels (du 8 janvier 2023 au 11 février 2023) |
---|---|---|
Taux de chômage Note de bas de page 2 | 8,2 % à 14,8 % | 8,2 % |
Nombre d'heures assurables nécessaires pour bénéficier des prestations régulières | 420 à 595 | 595 |
Nombre minimum de semaines pour les prestations régulières | 18 à 28 | 18 |
Nombre maximal de semaines pour les prestations régulières | 42 à 45 | 42 |
Caractéristiques | Fourchette entre octobre 2014 et janvier 2023 | Taux actuels (du 8 janvier 2023 au 11 février 2023) |
---|---|---|
Taux de chômageNote de bas de page 2 | 6,3 % à 12,5 % | 6,3 % |
Nombre d'heures assurables nécessaires pour bénéficier des prestations régulières | 455 à 665 | 665 |
Nombre minimum de semaines pour les prestations régulières | 15 à 24 | 15 |
Nombre maximal de semaines pour les prestations régulières | 38 à 45 | 38 |
Au moment de la modification des limites en 2014, la différence de taux de chômage entre la nouvelle région économique de l’a.‑e. de Charlottetown (8,0 %) et celle de l’Î.‑P.‑É. (11,7 %) était de 3,7 points de pourcentage. À l’heure actuelle (du 8 janvier 2023 au 11 février 2023), la différence entre les taux de chômage des 2 régions est la même, soit 3,7 points de pourcentage.
D’octobre 2014 à janvier 2023, le taux de chômage mensuel utilisé aux fins de l’a.‑e. a toujours été plus élevé dans la région rurale de l’Î.‑P.‑É. qu’à Charlottetown.
- La plus petite différence observée entre les taux de chômage des 2 régions était de 0,1 point de pourcentage, soit en mai 2022 (8,1 % à Charlottetown comparativement à 8,2 % à l’Î.‑lP.‑É.).
- La plus grande différence observée entre les taux de chômage des 2 régions était de 8,6 points de pourcentage, soit en septembre 2017 (5,7 % à Charlottetown par rapport à 14,3 % à l’Î.‑P.‑É.).
- En 2021, la différence moyenne entre les taux de chômage des 2 régions était de 3,8 points de pourcentage, tandis que la moyenne était de 3,2 points de pourcentage en 2022.
2.g. Objet
Objet
La Loi modifiant la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social et apportant des modifications corrélatives à d’autres lois (Conseil d’appel en assurance-emploi) pour permettre la création du Conseil d’appel (CA) de l’assurance-emploi (AE) a été déposée par la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap le 14 décembre 2022.
Contexte
En août 2019, le gouvernement a annoncé d’importants changements concernant les processus de recours pour l’assurance-emploi et la sécurité du revenu. Ces changements comprenaient des améliorations axées sur le client au sein du Tribunal de la sécurité sociale (TSS) et un retour à un modèle décisionnel tripartite à l’échelle locale pour les appels de premier niveau en matière d’assurance-emploi (CAAE) à l’extérieur du TSS.
Comme la principale priorité du gouvernement était de soutenir les Canadiens pendant la pandémie de COVID-19, la mise en place du conseil d’appel en assurance-emploi et d’autres modifications législatives associées au processus de recours de l’AE a été retardée par rapport à la date de mise en œuvre prévue d’avril 2021.
Dans le cadre de la Loi no 1 d’exécution du budget de 2022, des modifications législatives ont été proposées à la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social (LMEDS) et des modifications corrélatives ont été proposées à la législation connexe.
Après avoir entendu les préoccupations de plusieurs intervenants sur la législation proposée, les dispositions relatives au Conseil d’appel en assurance-emploi (CAAE) de la législation proposée ont été retirées de la Loi d’exécution du budget de 2022 devant le Comité permanent des finances (FINA) le 31 mai 2022.
À ce moment, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap s’est engagée à entreprendre d’autres consultations et à présenter un nouveau projet de loi à l’automne 2022.
Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire en sorte que les réformes du processus d’appel de l’assurance-emploi soient guidées par les commentaires des Canadiens et des groupes d’intervenants. Le gouvernement a entrepris plusieurs séries de consultations avec les intervenants depuis 2017.
À l’été 2022, le gouvernement a entrepris une autre série de consultations auprès des Canadiens et des groupes d’intervenants de partout au Canada. Les participants ont fait part de leurs points de vue sur la conception d’un nouveau processus d’appel d’une décision relative aux prestations d’assurance-emploi et sur le déroulement d’une audience d’appel de l’assurance-emploi.
Ces consultations auprès des intervenants ont permis d’examiner 5 questions principales soulevées par les intervenants, d’étudier des solutions possibles et de cerner les préoccupations restantes concernant la législation proposée. Parallèlement, des consultations sous la forme d’un sondage en ligne ouvert au public ont été lancées pour examiner les aspects du processus d’appel de l’AE. Le résultat de ces consultations a servi de base à la rédaction de la législation proposée.
Faits saillants
Les ressources ministérielles, les rédacteurs du ministère de la Justice et le Bureau du Conseil privé ont finalisé la rédaction de la législation sur le Conseil d’appel en assurance-emploi et ont reçu l’approbation ministérielle le 12 décembre 2022.
La première lecture a eu lieu le 14 décembre 2022. Le projet de loi pourrait être débattu en deuxième lecture aussi tôt que le 30 janvier 2023.
Messages clés
Le projet de loi intitulé « Loi modifiant la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social et apportant des modifications corrélatives à d’autres lois (Conseil d’appel en assurance-emploi) » a été déposé le mercredi 14 décembre 2022.
Ce projet de loi propose que le Conseil d’appel en assurance-emploi devienne responsable de l’instruction des appels de premier niveau de l’assurance-emploi, qui sont actuellement entendus par la division générale (AE) du Tribunal de la sécurité sociale.
Le CAAE fonctionnera comme un tribunal décisionnel tripartite composé de représentants du gouvernement, des travailleurs et des employeurs, ce qui permettra de remettre les décisions relatives aux appels de premier niveau de l’assurance-emploi entre les mains de ceux qui cotisent au régime d’assurance-emploi.
Jusqu’à ce que le CAAE soit opérationnel, le TSS continuera d’entendre les appels de premier niveau en matière d’AE. Pour assurer le bon déroulement des opérations après le lancement du CAAE, il y aura une période de transition au cours de laquelle le nouveau CAAE et le TSS fonctionneront en parallèle.
3. Pénuries de main-d’œuvre
3.a. Pénuries de main-d’œuvre et formation axée sur les compétences
Enjeu
Le marché du travail canadien doit à la fois composer avec des manques de main-d’œuvre qualifiée dans certains secteurs et certaines régions, et avec des pénuries de compétences dans d’autres.
Contexte
La reprise économique a exacerbé les pénuries de main-d’œuvre et de compétences, mais les facteurs sous jacents existaient avant la pandémie. Le vieillissement rapide de la population, le passage mondial vers des économies numériques plus vertes et l’évolution des exigences en matière de compétences du Canada sont des tendances à long terme qui transforment son marché du travail, exercent des pressions baissières sur la croissance de sa population active et entraînent des déficits et une inadéquation des compétences.
Afin de renforcer et de soutenir la population active, le Canada mise sur une approche axée sur le capital humain qui vise à maximiser 4 sources de main-d’œuvre en :
- soutenant la transition des nouveaux arrivants vers le marché du travail, principalement les jeunes;
- accueillant les talents en provenance du monde entier, surtout des immigrants, des étudiants étrangers et des travailleurs étrangers temporaires;
- augmentant la participation des groupes sous représentés sur le marché de travail (c’est à dire, les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones, les jeunes, les Canadiens racisés, etc.);
- aidant les personnes qui travaillent déjà et qui ont besoin de perfectionner et de recycler leurs compétences pour s’adapter et demeurer sur le marché du travail plus longtemps.
Emploi et Développement social Canada (EDSC), afin d’aider à pallier les pénuries de main-d’œuvre et les déficits en matière de compétences, et de s’assurer que le Canada soit doté d’une population active inclusive et souple pouvant prospérer dans un marché du travail évoluant rapidement, possède une série de programmes et de partenariats robustes, dont les suivants :
- la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ), le Programme de stages pratiques pour étudiants et Emplois d’été Canada qui aident les jeunes Canadiens à acquérir des compétences professionnelles utiles et à établir des liens avec les employeurs. Ces investissements ont bénéficié à des centaines de milliers de jeunes, en particulier ceux issus de groupes sous-représentés;
- le Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones qui finance un réseau de plus de 110 organismes autochtones de prestation de services dans plus de 650 points de service afin d’offrir aux Autochtones la formation et les mesures de soutien dont ils ont besoin pour améliorer leurs compétences et trouver un emploi;
- le Programme pilote de préparation des femmes à l’emploi qui finance des organismes pour qu’ils offrent un soutien préalable à l’emploi et des mesures de soutien favorisant le perfectionnement des compétences aux femmes de 4 groupes, soit : celles racisées ou autochtones, en situation de handicap, membres de la communauté LGBTQ2, et qui ne sont plus sur le marché du travail depuis longtemps;
- le Programme d’appui aux solutions sectorielles pour la main‑d’œuvre qui finance des projets qui aideront des milliers d’employeurs et permettront aux Canadiens d’obtenir la formation dont ils ont besoin pour trouver un emploi dans les secteurs qui recherchent des travailleurs spécialisés;
- le Programme de développement de la main-d’œuvre des communautés qui a également été mis en œuvre pour mettre à l’essai des approches communautaires jumelant les employeurs et les fournisseurs de formation dans le cadre des efforts de développement économique visant à permettre aux chercheurs d’emploi de perfectionner et recycler leurs compétences afin de pourvoir les emplois recherchés dans les collectivités locales.
Ensemble, ces programmes et les derniers investissements prévus au budget de 2021 renforcent le taux d’activité des groupes sous-représentés et aident les jeunes Canadiens à acquérir des compétences professionnelles utiles et à établir des liens avec les employeurs.
Faits saillants
Au Canada, la formation est une responsabilité partagée entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux. L’investissement le plus important du gouvernement fédéral en matière de formation se fait dans le cadre des ententes de transfert relatives au marché du travail bilatérales conclues avec les provinces et territoires. Chaque année, plus de 3 milliards de dollars sont versés pour aider plus de 1 million de personnes et d’employeurs au moyen de formation et de mesures de soutien à l’emploi.
En novembre 2022, 823 485 postes étaient vacants à l’échelle du pays, les pénuries les plus importantes frappaient l’Ontario (308 490), le Québec (196 095) et la Colombie-Britannique (134 070). Les secteurs les plus touchés étaient ceux de la santé et de l’assistance sociale (134 040), de l’hébergement et de la restauration (107 535), du commerce de détail (101 465), de la construction (73 980) et de la fabrication (68 905).
Afin de pallier les pénuries de main-d’œuvre actuelles et futures et de s’attaquer aux déficits en matière de compétences et à l’inadéquation, EDSC s’appuie sur des outils existants remaniés, cible de nouveaux investissements et collaborent avec tous ses partenaires, dont les employeurs, les syndicats, les collectivités autochtones et les provinces et territoires en :
- modernisant le levier le plus puissant du gouvernement fédéral, soit les ententes de transfert relatives au marché du travail, pour permettre aux travailleurs d’améliorer et de recycler leurs compétences et ainsi soutenir une croissance économique inclusive;
- créant un régime d’assurance-emploi plus facile d’accès qui répond mieux aux besoins de l’économie du 21e siècle afin de fournir un filet de sécurité sociale aux Canadiens changeant de carrière en périodes de croissance et de ralentissement économiques;
- procédant à la refonte et à la mise en place de l’Allocation canadienne pour la formation afin de favoriser une culture d’apprentissage continu et de faciliter le perfectionnement des compétences chez les Canadiens.
Récemment, le gouvernement, en s’appuyant sur ces changements, a annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2022 des investissements qui aideront également les chercheurs d’emploi et les travailleurs à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans une économie en évolution, entre autres :
- 250 millions de dollars sur 5 ans à compter de 2023 à 2024 pour un Centre de formation pour les emplois durables, un nouveau volet d’emplois durables dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, et un Secrétariat des emplois durables afin d’aider les Canadiens à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans une économie carboneutre;
- 802,1 millions de dollars sur 3 ans à compter de 2022 à 2023 à investir dans les emplois pour les jeunes Canadiens dans le cadre de la SECJ. Ce montant permettra aux jeunes Canadiens d’acquérir les compétences et une expérience professionnelle précieuses, les préparant ainsi à réussir sur le marché du travail.
Plus de renseignements concernant ces mesures seront fournis au cours de la première moitié de 2023.
Messages clés
Les pressions exercées sur le marché du travail touchent pratiquement tous les secteurs de l’économie et la plupart des régions à l’échelle du pays.
- En novembre, le Canada comptait un peu plus de 820 000 emplois vacants, et l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique connaissaient les pénuries les plus importantes. Les secteurs comptant le plus de postes vacants comprenaient les soins de santé et l’assistance sociale, l’hébergement et la restauration, le commerce de détail, la construction et la fabrication.
Alors que l’économie évoluera, il sera essentiel de pallier les déficits de compétences, de réduire les inadéquations et de mieux utiliser les bassins de talents afin d’être en mesure de répondre aux besoins en matière d’emploi.
Bien qu’à court terme les forces du marché peuvent réduire certaines pressions sur le marché du travail, le gouvernement fédéral a un rôle à jouer pour aider les partenaires à remédier aux pénuries, à bâtir notre économie et à préparer la main-d’œuvre en fonction du marché du travail de demain.
À cette fin, EDSC peut compter sur un ensemble d’outils et de partenariats pour appuyer le marché du travail canadien au fil de son évolution en période de croissance ou de ralentissement économique et en fonction de la diversité des contextes qui existent à l’échelle du pays. Le Ministère continue aussi de procéder à des investissements qui soutiendront les travailleurs et les entreprises, et qui contribueront à bâtir une main-d’œuvre agile et plus inclusive.
3.b. Pénuries de main-d’œuvre – Programme des travailleurs étrangers temporaires
Enjeu
Les employeurs canadiens recourent de plus en plus à des travailleurs étrangers temporaires (TET) pour pourvoir remplir des postes en raison d’une pénurie persistante de main-d’œuvre.
Contexte
Le Programme des TET permet aux employeurs de pallier temporairement les pénuries de main-d’œuvre et de compétences en cas d’indisponibilité des Canadiens et des résidents permanents, tout en protégeant les travailleurs étrangers durant leur présence au pays.
Il comprend une évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) et, de ce fait, est conçu pour s’adapter à son évolution.
Il est particulièrement important pour le travail saisonnier et représente une source clé de main-d’œuvre pour l’industrie agricole canadienne. Parmi les autres industries qui comptent sur le Programme figurent notamment la transformation de la viande et du poisson, le tourisme, le camionnage, la construction, les médias numériques et les entreprises technologiques.
Faits importants
Depuis 2020, nombre de mesures ont été prises pour accroître la flexibilité du Programme et alléger le fardeau administratif des employeurs, notamment l’annonce du Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre en avril 2022, qui constitue la réforme la plus profonde du Programme depuis 2014 et présente les 5 changements stratégiques suivants :
- suppression de la politique de refus de traiter de 6 % pour les professions à bas salaires dans les industries des services d’hébergement et de restauration et du commerce de détail;
- augmentation de la période de validité des EIMT de 6 à 18 mois;
- prolongation de la durée maximale d’emploi pour les travailleurs à hauts salaires et ceux du volet des talents mondiaux de 2 à 3 ans;
- autorisation temporaire pour les employeurs de 7 industries en pénurie avérée de main-d’œuvre d’embaucher jusqu’à 30 % de leur main-d’œuvre au moyen du Programme des TET pour des postes à bas salaire; autorisation pour les employeurs d’autres industries cherchant à pourvoir des postes à bas salaire d’embaucher jusqu’à 20 % de leur main-d’œuvre dans le cadre du Programme;
- augmentation permanente de la durée maximale d’emploi de 180 à 270 jours par an pour les postes saisonniers déjà exemptés de limites concernant le nombre de TET au sein d’un même effectif.
Ayant conscience des pénuries de main-d’œuvre actuelles au Canada, le gouvernement a annoncé, dans son budget de 2022, l’ajout de mesures additionnelles pour renforcer la protection des travailleurs, alléger les charges administratives pesant sur les employeurs de confiance qui participent régulièrement au Programme, et veiller à ce que les employeurs puissent rapidement faire venir des travailleurs pour combler les lacunes à court terme du marché du travail. Il s’agit notamment de financer :
- la mise en œuvre d’un modèle d’employeur de confiance réduisant les formalités administratives pour les employeurs qui ont fréquemment recours au Programme et qui respectent les normes les plus strictes en matière de conditions de travail et de vie, de protections et de salaires dans les domaines où la demande est élevée;
- la mise en œuvre d’un nouveau programme de main-d’œuvre étrangère pour l’agriculture et la transformation du poisson. Celui-ci s’efforcera de remédier au déséquilibre du pouvoir entre les employeurs et les TET dans ces industries, notamment en établissant des règles plus cohérentes pour ces premiers dans l’ensemble des volets;
- l’accroissement de la capacité de traitement des demandes des employeurs dans le respect des normes de service établies;
- l’amélioration de la qualité des inspections des employeurs et tenir ces derniers responsables du traitement des travailleurs.
Messages clés
Le gouvernement du Canada reconnaît les défis auxquels sont actuellement confrontés les employeurs canadiens, ainsi que le rôle essentiel que jouent les TET dans des secteurs clés de notre économie, notamment dans la chaîne d’approvisionnement du pays.
Le Programme des TET est conçu pour s’adapter à l’évolution du marché du travail et permet aux employeurs de combler temporairement les pénuries de main-d’œuvre et de compétences lorsque des Canadiens et des résidents permanents ne sont pas disponibles.
Depuis 2020, un certain nombre de mesures ont été prises pour améliorer la flexibilité du Programme et réduire la charge administrative pesant sur les employeurs. Parmi celles-ci figurait l’annonce, en avril 2022, du Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre du Programme des TET, lequel comprend des mesures visant à aider les employeurs à pourvoir les postes vacants dans de nombreuses industries.
Ayant conscience des pénuries de main-d’œuvre actuelles au Canada, le gouvernement a annoncé, dans son budget de 2022, l’ajout de mesures additionnelles pour renforcer la protection des travailleurs, alléger les charges administratives pesant sur les employeurs qui participent régulièrement au Programme, et veiller à ce que les employeurs puissent rapidement faire venir des travailleurs pour combler les lacunes à court terme du marché du travail.
Les politiques relatives au Programme sont constamment révisées de sorte à refléter les dernières conjonctures économiques. Le gouvernement du Canada collabore étroitement avec les provinces et les territoires afin de comprendre leurs besoins en main-d’œuvre et de les aider à y répondre, tout en assurant les droits et la protection des travailleurs.
3.c. Inspections effectuées dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires
Question
Que fait le gouvernement pour accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections menées dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) ainsi que pour améliorer la qualité de celles-ci?
Contexte
Depuis 2011, Emploi et Développement social Canada (EDSC) s’efforce d’adapter le régime de conformité en fonction des besoins en constante évolution. En effet, celui-ci est passé de la réalisation d’examens sur papier à la vérification de la conformité des employeurs à 3 règlements du programme afin de garantir qu’ils conservent une étude d’impact sur le marché du travail favorable. À l’heure actuelle, les employeurs doivent prouver qu’ils respectent jusqu’à 28 conditions conçues pour mieux protéger les TET contre les abus et l’exploitation. Le non-respect de ces conditions entraîne des sanctions administratives pécuniaires et, dans certains cas, l’interdiction de participer au programme.
De nombreux efforts visant à améliorer le régime de conformité étaient déjà déployés avant la pandémie de COVID-19. Cependant, les réalités de cette dernière ont soulevé une série de nouvelles questions et de nouveaux défis pour le Ministère. Les conséquences de cette situation ont été mises en évidence dans le rapport de la vérificatrice générale sur les nouvelles inspections de quarantaine et des éclosions menées par le Ministère lors de la pandémie.
Les conclusions du rapport ont révélé des problèmes liés à la rapidité d’exécution des inspections, à la qualité de celles-ci de même qu’à l’existence d’une documentation appropriée, en plus de mettre l’accent sur les répercussions sur la santé et la sécurité des TET dans le secteur agricole.
En réponse, le Ministère a immédiatement commencé à améliorer la qualité, la rapidité et la portée des inspections, alors que des efforts sont actuellement déployés pour reconstruire le régime de conformité.
Faits clés
Dans son budget de 2022, le gouvernement a annoncé l’octroi de 17,6 millions de dollars pour améliorer la qualité des inspections et entamer la refonte du régime de conformité des employeurs.
En vue d’améliorer la qualité des inspections, le Ministère se servira des fonds octroyés dans le cadre du budget de 2022 pour investir dans des mesures telles que le contrôle de la qualité et les fonctions d’examen, afin de mieux détecter et corriger les erreurs substantielles dans le cadre du processus d’inspection. Cela permettra d’apporter des améliorations en temps réel, et ce, à un stade plus précoce du processus d’inspection. Entre le 1er avril 2022 et le 15 janvier 2023, 97 % des inspections évaluées ne comportaient aucune erreur substantielle.
Outre la fonction de contrôle de la qualité, le financement sera utilisé également pour :
- modifier les outils informatiques afin de permettre une meilleure documentation des preuves;
- mettre sur pied une formation améliorée pour le personnel chargé des inspections;
- mettre en œuvre une approche fondée sur la charge de travail afin de cibler les domaines à haut risque et de réduire les arriérés d’inspection;
- renforcer les capacités en matière de données afin de mieux cerner les domaines à haut risque, de sorte que les ressources puissent être maximisées et axées sur les cas présentant un risque plus élevé de non conformité;
- organiser des séances de sensibilisation et de mobilisation afin de mieux faire connaître les droits des TET et les obligations des employeurs;
- améliorer les outils de signalement en place;
- renforcer les efforts de collaboration et le partage de renseignements avec les partenaires afin de faciliter la réalisation d’interventions plus rapides.
Les initiatives de contrôle de la qualité susmentionnées permettront d’accroître la portée des inspections, c’est-à-dire de tirer parti du régime de conformité du Ministère pour maximiser les effets sur la protection de la santé et de la sécurité des TET.
Principaux messages
Les ressources découlant des décisions de financement prises dans le cadre des budgets de 2021 et 2022 permettront à EDSC de poursuivre et d’intensifier les efforts visant à améliorer la qualité, la rapidité et la portée des inspections, ainsi que d’entamer des travaux préliminaires en vue d’appuyer la refonte du régime de conformité des employeurs.
Le Ministère a constaté une amélioration continue de la qualité de ses inspections depuis les conclusions de la vérificatrice générale en 2021. Il a d’ailleurs introduit des fonctions de contrôle de la qualité qui permettent de suivre les dossiers tout au long du processus d’inspection, et non plus à la fin de ce dernier, ce qui a eu une incidence considérable sur la capacité du programme à mieux repérer les erreurs administratives dès le début du processus. Il est ainsi possible de rectifier le tir plus tôt, le cas échéant.
Outre les améliorations apportées à la qualité des inspections, notre objectif est d’accroître leur portée, c’est-à-dire de tirer parti de l’ensemble des activités du régime de conformité pour maximiser les effets positifs et mieux garantir la santé et la sécurité des TET. Nous investissons dans des séances de sensibilisation aux droits des TET et aux obligations des employeurs, en plus d’améliorer les outils afin de mettre en place des mécanismes solides et conviviaux pour signaler toute mauvaise utilisation du programme, et de renforcer la collaboration avec les partenaires dans le but de permettre aux autorités compétentes d’intervenir et de prendre des mesures plus rapidement, et ce, grâce à un meilleur partage de l’information.
La refonte du régime de conformité tient compte des recommandations de la vérificatrice générale ainsi que des leçons tirées de la pandémie de COVID-19, et s’appuie sur les domaines d’amélioration recensés avant la pandémie comme devant être renforcés, le tout dans le but de mieux protéger les TET et de tenir équitablement les employeurs responsables du traitement des travailleurs.
Le gouvernement du Canada prend très au sérieux sa responsabilité de protéger la santé et la sécurité des TET. Il doit notamment veiller à ce qu’ils bénéficient de conditions de vie et de travail sûres.
Un régime de conformité complet a été mis en place dans le cadre du programme pour protéger les TET, notamment en vérifiant que les employeurs respectent les obligations qui leur incombent dans le cadre du programme.
Annexe : Inspections effectuées dans le cadre du Programme des TET – Autres statistiques
Statistiques sur les cas d’inspection
Du 1er avril 2022 au 15 janvier 2023 :
Cas créés et complétés : Au total, 3 249 cas d’inspection ont été créés et 1 461 inspections ont été réalisées.
Employeurs mis en conformité : 46 % des employeurs ont été mis en conformité après avoir été sensibilisés à leurs responsabilités et à la manière de fournir des justifications acceptables dans le cadre du programme.
Employeurs jugés non conformes : Sur les 31 (31 sur 1 461 = 2,12 %) employeurs jugés non conformes, 8 ont reçu un avertissement (8 sur 1 461 = 0,55 %) et 23 (23 sur 1 461 = 1,57 %) se sont vu imposer une pénalité ou une interdiction de participer au programme.
- deux employeurs ont été jugés non conformes aux conditions liées à la COVID 19.
- trente employeurs jugés non conformes ne respectaient pas les conditions fixées avant la COVID-19.
- d’autres inspections en cours pourraient augmenter le nombre d’employeurs jugés non conformes.
Contrôle de la qualité
Du 1er avril 2022 au 15 janvier 2023 :
Au total, 355 inspections ont fait l’objet d’un contrôle de qualité, lequel a permis de conclure que 346 (97 %) ne comportaient pas d’erreurs substantielles.
Activités de sensibilisation et de mobilisation
En 2021 à 2022:
Au total, 7 séances ont été organisées pour mieux faire connaître le programme.
- Parmi celles-ci, 3 séances axées sur les employeurs ont été offertes aux employeurs et aux associations représentant 90 % des employeurs agricoles de la Nouvelle-Écosse, de même qu’aux agriculteurs réalisant 96 % des ventes à la ferme en Colombie-Britannique et à plus de 240 groupes juridictionnels spécialisés et syndicats locaux.
- Quatre séances de sensibilisation aux droits des TET ont également été organisées.
Jusqu’à présent, en 2022 à 2023 :
Au total, seize séances ont été organisées.
- Douze séances axées sur les employeurs ont permis de rejoindre plus de 71 organisations agricoles partenaires et 120 collaborateurs, notamment des universités, des associations agricoles et des partenaires provinciaux.
- Quatre séances sur les droits des TET et le processus d’intégrité, auxquelles ont participé 16 consulats étrangers, de même que sur l’Agence des services frontaliers du Canada, ont également été offertes.
- Une séance a été planifiée et 4 autres devraient avoir lieu avant la fin de l’exercice.
3.d. Traitement de l’évaluation de l’impact sur le marché du travail — Programme des travailleurs étrangers temporaires
Enjeu
Au fur et à mesure de la reprise de l’économie canadienne après les fermetures imposées par la COVID-19, le Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) a été soumis à une pression accrue pour exécuter son mandat. Cette situation s’explique par une augmentation soutenue de la demande des employeurs attribuable à un taux de chômage historiquement bas et aux récentes mesures stratégiques visant à résoudre les pénuries de main-d’œuvre.
Contexte
Le Programme des TET permet aux employeurs d’avoir temporairement accès à des travailleurs étrangers lorsque des Canadiens ou des résidents permanents ne sont pas disponibles.
Il assure également la protection des travailleurs étrangers temporaires pendant leur séjour au Canada. Il tente d’établir un équilibre entre préserver l’économie canadienne, informer les employeurs de leurs obligations et protéger les travailleurs dès leur arrivée aux pays. Le Programme des TET est exécuté conjointement par Emploi et Développement social Canada (EDSC) et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et, au Québec, il est géré de concert avec le ministère de l’Immigration, Francisation et Intégration (MIFI).
Il est conçu pour s’adapter aux besoins du marché du travail du pays en veillant à ce que les employeurs accordent la priorité aux Canadiens et aux résidents permanents pour pourvoir les emplois vacants.
Le processus de l’Évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) représente le test clé relatif à celui-ci qui permet au gouvernement de s’assurer que l’embauche de travailleurs étrangers temporaires n’aura pas d’impact négatif sur le marché du travail canadien.
L’EIMT fixe également les conditions du Programme qui définissent les normes visant à assurer la santé, la sécurité et la protection des TET.
Dans le budget de 2022, le gouvernement a annoncé un accès à une somme de 64,6 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, afin d’améliorer la prestation des services du Programme de TET en se penchant l’augmentation du nombre d’EIMT.
Faits saillants
Le Programme des TET subit une pression accrue pour exécuter son mandat en raison d’une hausse soutenue du nombre de demandes soumises par les employeurs. Cette croissance s’explique par la reprise après la pandémie, le taux de chômage historiquement bas et les récentes mesures stratégiques visant à résoudre les pénuries de main-d’œuvre.
Le 4 avril 2022, EDSC a mis en place des mesures cherchant à trouver une solution aux pénuries de main-d’œuvre au moyen du Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre. Parmi ces mesures, mentionnons notamment de rendre permanente l’exemption de plafond saisonnière; de prolonger la période de validité des EIMT qui passera de 9 mois à 18 mois; et d’accroître la durée maximale de l’emploi pour les travailleurs embauchés dans le cadre des volets des postes à haut salaire et des Talents mondiaux, qui passera de 2 à 3 ans.
D’autres changements sont entrés en vigueur le 30 avril 2022, y compris le rehaussement de limite pour les postes de TET à bas salaire en tant que pourcentage des effectifs de l’employeur, qui est passée de 10 % à 20 % pour l’ensemble des métiers, et à 30 % pour les secteurs aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. De plus, le Programme a supprimé une politique qui refusait automatiquement le traitement des demandes d’EIMT pour les postes à bas salaire dans les industries des services d’hébergement et de restaurants ainsi que du commerce de détail, lorsque le taux de chômage se situe à 6 % ou plus.
Ces mesures stratégiques ont permis à un plus grand nombre d’employeurs d’être admissibles au Programme et d’augmenter le nombre de TET qu’ils peuvent embaucher.
En date du 15 janvier 2023, le Programme des TET a reçu 48 % plus de demandes d’EIMT qu’à la même période de l’exercice précédent, qui fut également une année record en ce qui a trait au volume de demandes.
Le Québec a été particulièrement touché, enregistrant une hausse de 71 % du volume de demandes d’une année à l’autre.
Puisqu’au Québec, le Programme est géré de concert avec le MIFI, le traitement des demandes soumises par les employeurs de cette région prend plus de temps.
Pour répondre au nombre sans précédent de demandes, le Programme a augmenté sa productivité et établi de nouveaux records de traitement.
Les agents du Programme ont déjà traité 24,6 % de dossiers de plus qu’au cours de l’année financière précédente, et l’exercice en cours n’est pas encore terminé.
Depuis le début de l’exercice, le Programme a amélioré de 10,8 jours ouvrables son délai moyen de traitement.
À l’heure actuelle, selon la moyenne hebdomadaire du 15 janvier 2023, les employeurs attendent 23,5 jours ouvrables avant de recevoir une décision relative à leur demande d’EIMT, comparativement à 40 jours au début de l’exercice.
Messages clés
Le processus d’EIMT est essentiel pour garantir que l’embauche de TET n’aura pas de répercussions négatives sur le marché du travail canadien.
L’EIMT fixe également les conditions du Programme qui définissent les normes visant à assurer la protection des TET et à empêcher les personnes malveillantes d’y avoir accès.
Le processus d’EIMT tient compte de tout risque de suppression de salaire et de déplacement de travailleurs canadiens. Il est également indispensable pour renforcer les exigences du Programme relatives aux salaires, aux conditions de travail, aux normes d’emploi et aux obligations de l’employeur en matière de santé, de sécurité et de protection des travailleurs migrants.
Le Programme vise à trouver un équilibre entre préserver le marché du travail canadien, informer les employeurs de leurs obligations et protéger les travailleurs dès leur arrivée au pays.
Le Programme des TET a reçu un nombre record de demandes d’EIMT au cours du présent exercice, en raison d’un marché du travail serré et d’une demande accrue de la part des employeurs.
Grâce à l’obtention et l’affectation de fonds supplémentaires, ainsi qu’à la modernisation, la rationalisation et la gestion de la charge de travail, le Programme a été capable de renforcer sa capacité de traitement et ses niveaux de service au cours de cet exercice, en traitant un nombre record de 87 685 demandes d’EIMT depuis le début de celui-ci (soit plus que le total de n’importe quelle année précédente).
Grâce à des mesures de rationalisation, de modernisation et de gestion de la charge de travail, ainsi qu’à l’allocation de fonds supplémentaires, le Programme a considérablement amélioré sa productivité et les délais de traitement des EIMT.
3.e. Budget supplémentaire (B) : Questions prévues selon l’environnement parlementaire – trousse d’information du sous-ministre
Q1. Qu’en est-il des autres mesures annoncées dans le budget de 2022 ?
Réponse :
Dans le budget de 2022, le gouvernement a proposé des mesures visant à accroître la protection des travailleurs, à réduire le fardeau administratif des employeurs qui participent régulièrement au Programme des TET et qui sont dignes de confiance ainsi qu’à veiller à ce que les employeurs puissent rapidement embaucher des travailleurs et répondre aux besoins à court terme du marché du travail.
En voici les mesures dont il est question :
- le financement de 29,3 millions de dollars sur 3 ans pour mettre en place le Modèle d’employeur de confiance permettant de réduire les formalités administratives des employeurs qui participent régulièrement au Programme et qui respectent les normes les plus rigoureuses en ce qui concerne les conditions de vie et de travail, la protection des travailleurs et les salaires offerts dans les domaines à forte demande.
- le financement de 48,2 millions de dollars sur 3 ans pour mettre en œuvre le nouveau programme de main-d’œuvre étrangère pour l’agriculture et la transformation du poisson. Ce programme permettra de corriger le déséquilibre des pouvoirs entre les employeurs et les TET de ces industries, y compris d’adopter des règles plus cohérentes visant les employeurs de TET aux termes de l’ensemble des volets.
- le financement de 64,6 millions de dollars sur 3 ans pour accroître la capacité de traiter les demandes des employeurs dans le respect des normes de service établies.
- le financement de 14,6 millions de dollars en 2022 à 2023 pour renforcer la qualité des activités d’inspection chez les employeurs et responsabiliser ces derniers du traitement de leurs travailleurs.
Le gouvernement procède aux activités d’élaboration du modèle d’employeur de confiance et du nouveau volet de l’agriculture et de la transformation du poisson, la communication de mises à jour devant se faire à mesure que d’autres renseignements seront disponibles.
Q2. Le gouvernement facilitera-t-il l’arrivée des TET pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre ?
Réponse :
Depuis 2020, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour renforcer la souplesse du Programme des TET et réduire le fardeau administratif des employeurs. Il s’agit de l’annonce, faite en avril 2022, de l’adoption du Plan d’action pour les employeurs et la main-d’œuvre du Programme des TET, soit la plus importante réforme du Programme entreprise depuis 2014. Ce plan d’action fait état de 5 principales modifications stratégiques :
- supprimer la politique de refus de traitement en cas de taux de chômage de 6 % ou plus du côté des professions à faible salaire des domaines de l’hébergement, de la restauration et de la vente au détail ;
- prolonger la période de validité des demandes d’EIMT pour la faire passer de 6 à 18 mois ;
- prolonger la durée maximale de l’emploi des travailleurs à salaire élevé et des travailleurs aux termes du volet des talents mondiaux pour la faire passer de 2 à 3 ans ;
- permettre temporairement aux employeurs de 7 secteurs aux prises avec de la pénurie de main-d’œuvre d’embaucher jusqu’à 30 % de leur effectif pour pouvoir des postes à faible salaire et aux employeurs d’autres secteurs à faible salaire d’embaucher jusqu’à 20 % de leur effectif aux termes du Programme des TET ;
- prolonger de façon permanente la durée maximale des emplois pour la faire passer de 180 à 270 jours, par année, du côté des activités saisonnières qui sont exemptées du plafonnement du nombre des TET comptant dans l’effectif.
Compte tenu des pénuries actuelles de main-d’œuvre au pays, le budget de 2022 a annoncé l’adoption de plusieurs mesures pour accroître la protection des travailleurs, réduire le fardeau administratif des employeurs qui participent régulièrement au Programme et qui sont dignes de confiance et veiller à ce que les employeurs puissent rapidement embaucher des travailleurs pour répondre aux besoins à court terme du marché du travail. En voici les mesures dont il est question :
- mettre en place le modèle d’employeur de confiance permettant de réduire le fardeau administratif des employeurs qui participent régulièrement au Programme et qui respectent les normes les plus rigoureuses en ce qui concerne les conditions de vie et de travail, la protection des travailleurs et les salaires offerts dans les domaines à forte demande.
- lancer le nouveau programme de main-d’œuvre étrangère pour l’agriculture et la transformation du poisson. Ce programme permettra de corriger le déséquilibre des pouvoirs entre les employeurs et les TET de ces industries, y compris d’adopter des règles plus cohérentes visant les employeurs aux termes de l’ensemble des volets ;
- accroître la capacité de traitement des demandes des employeurs conformément aux normes de service établies ;
- renforcer la qualité des activités d’inspection chez les employeurs et responsabiliser ces derniers du traitement des travailleurs.
Le gouvernement ne cesse d’examiner les politiques du Programme pour veiller à ce qu’elles traduisent les dernières conditions économiques. Il collabore activement avec les provinces et les territoires pour cerner leurs besoins en matière de main-d’œuvre et les aider à y répondre, tout en assurant le respect des droits et la protection des travailleurs.
Q3. Le gouvernement réduira-t-il le fardeau administratif et les délais de traitement des demandes des employeurs qui sont dignes de confiance et qui se servent régulièrement du Programme en raison d’importantes pénuries de main-d’œuvre dans leur industrie et leur région ? Modèle d’employeur de confiance?
Réponse :
À l’heure actuelle, selon la moyenne hebdomadaire en date du 15 janvier 2023, les employeurs doivent attendre 23,5 jours ouvrables avant de faire l’objet d’une décision relative à leurs demandes d’EIMT, par rapport aux 40 jours dont il était question au début de l’exercice en cours.
Compte tenu des pénuries actuelles de main-d’œuvre au pays, le budget de 2022 a annoncé l’adoption de mesures pour accroître la protection des travailleurs, réduire le fardeau administratif des employeurs qui participent régulièrement au Programme et qui sont dignes de confiance et veiller à ce que ces employeurs puissent rapidement recruter des travailleurs pour répondre à court terme aux besoins du marché du travail.
Cela comprend le financement de 29,3 millions de dollars sur 3 ans pour mettre en place le modèle d’employeur de confiance permettant de réduire les formalités administratives des employeurs qui participent régulièrement au Programme et qui respectent les normes les plus rigoureuses en ce qui concerne les conditions de vie et de travail, la protection des travailleurs et les salaires offerts dans les domaines à forte demande.
Le gouvernement fédéral annoncera d’autres détails sur ce programme au cours de la prochaine année.
Q4. Que fait le gouvernement pour veiller à ce que les TET soient au fait de leurs droits ? Et que fait-il pour assurer leur sécurité ?
Réponse :
Le gouvernement du Canada prend au sérieux la question de la protection des TET, et il a adopté plusieurs mesures visant à les protéger et à prévenir les abus aux termes du Programme.
En vertu des normes d’emploi et des conventions collectives applicables, pendant leur séjour au Canada, les TET ont les mêmes droits que les Canadiens relativement à la protection en milieu de travail.
Les employeurs doivent respecter certaines conditions et connaitre leurs responsabilités et obligations. Ils doivent régulièrement examiner les activités liées à l’emploi des TET aux termes du respect des exigences et des conditions du Programme. Les employeurs doivent agir pour régler tous les problèmes d’erreur et/ou de non-conformité dès qu’ils en prennent connaissance et en aviser Service Canada. Dans le cas de problèmes de non-conformité non réglés ou jugés graves, l’employeur concerné ferait l’objet d’une sanction administrative pécuniaire et/ou de l’interdiction de recourir au Programme.
Pour sensibiliser les employeurs à leurs responsabilités et les TET à leurs droits, le Ministère organise des séances de sensibilisation.
- en 2021 à 2022, il a organisé 7 séances pour accroître la sensibilisation aux termes du Programme. Des 7 séances, 3 visaient les employeurs, permettant ainsi de rejoindre les employeurs et les associations qui représentent 90 % des employeurs du secteur agricole de la Nouvelle-Écosse, les agriculteurs qui interviennent pour 96 % des ventes à la ferme en Colombie-Britannique et plus de 240 syndicats locaux et groupes provinciaux spécialisés, les 4 autres ayant porté sur la sensibilisation aux droits des TET.
- jusqu’à présent en 2022 à 2023, le gouvernement a organisé seize séances. De celles-ci, douze visaient les employeurs, permettant ainsi de rejoindre plus de 71 organismes partenaires du secteur agricole et 120 collaborateurs, y compris des partenaires d’universités, des partenaires d’associations agricoles et des partenaires provinciaux, les 4 autres ayant porté sur les droits des TET et la question de l’intégrité, permettant ainsi de rejoindre 16 consulats étrangers et l’ASFC. L’organisation d’une autre séance a été planifiée, 4 autres devant s’organiser avant la fin de l’exercice.
Également, le Ministère travaille étroitement avec ses partenaires provinciaux en ce qui a trait au partage d’information pour favoriser la collaboration dans les activités d’inspection et assurer le respect des conditions du Programme des TET.
Aux termes de l’engagement général à protéger les TET contre les mauvais traitements et les abus, dans le budget de 2021, le gouvernement a consacré 49,5 M$ sur 3 ans à la mise en œuvre d’un nouveau programme de soutien aux travailleurs migrants pour mieux aider les TET et résoudre le problème de déséquilibre de pouvoir entre les employeurs et les travailleurs.
Cet engagement s’ajoute à celui de la somme de 19,3 millions de dollars, engagée par le biais d’organismes sans but lucratif depuis 2019 pour appuyer les TET partout au pays et aider les organismes communautaires dans l’offre de programmes et de services permettant de répondre aux besoins des travailleurs migrants, comme des services d’orientation à l’arrivée, l’offre de renseignement sur les droits et les responsabilités et du soutien en cas d’urgence et de situations à risque.
Le 26 septembre 2022, le gouvernement a apporté de nouvelles modifications au Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés. Celles-ci permettent de mieux protéger les TET et de prévenir les cas de mauvais traitements et d’abus de ces travailleurs pendant leur séjour au Canada :
- en obligeant des employeurs qu’ils fournissent aux TET des renseignements sur leurs droits pendant leur séjour au pays ;
- en interdisant les représailles d’employeurs à l’endroit des travailleurs, notamment ceux qui portent plainte ;
- en interdisant aux employeurs d’imposer des frais de recrutement aux travailleurs et en les responsabilisant des activités des recruteurs à cet égard ;
- en obligeant des employeurs qu’ils offrent aux TET un accès raisonnable aux services de santé. Dans le cadre du Programme des TET, les employeurs doivent aussi offrir un régime privé d’assurance-maladie, le cas échéant.
Ces règlements dissuadent davantage les mauvais employeurs de recourir au Programme et renforcent les capacités de mener des activités d’inspection et d’imposer des sanctions dans les cas de non-respect des règles.
Au Canada, les travailleurs doivent être en sécurité au milieu de travail, et le gouvernement examine constamment les activités menées aux termes du Programme des TET pour veiller au respect des droits et à la protection des travailleurs.
Q5 : Que fait le gouvernement pour accroître l’impact des activités d’inspection du PTET dans la mesure du possible et renforcer la qualité de celles-ci ?
Réponse :
Depuis la publication des constatations du vérificateur général en 2021, la qualité des activités d’inspection s’améliore constamment. Le gouvernement a adopté des mesures de contrôle permettant le suivi des activités tout au long du processus d’inspection plutôt qu’à la fin de celui-ci, ce qui a eu une grande incidence sur la capacité du Programme de mieux repérer les erreurs administratives en amont et de corriger le tir, le cas échéant.
En plus de renforcer la qualité des activités d’inspection, le gouvernement vise à accroître leur portée — pour tirer parti de l’ensemble des activités du régime de conformité, optimiser les effets positifs et mieux assurer la santé et la sécurité des TET.
Le budget de 2022 a annoncé 17,6 millions de dollars pour permettre de renforcer la qualité des activités d’inspection et de lancer la refonte du régime de conformité des employeurs.
Pour permettre de renforcer la qualité des activités d’inspection, le Ministère utilisera des fonds du budget de 2022 pour prendre des mesures de contrôle de la qualité et d’examen et mieux repérer et corriger les erreurs éventuelles importantesNote de bas de page 3 du processus d’inspection. Cela permettra d’apporter des améliorations en temps réel en amont dans le processus. Pendant la période du 1er avril 2022 au 15 janvier 2023, dans 97 % des activités d’inspection, aucune erreur matérielle n’a été relevée.
En plus du lancement d’initiatives visant à renforcer la qualité des inspections, des activités sont en cours pour permettre d’améliorer leur portée, ce qui veut dire tirer parti du régime de conformité du Ministère pour optimiser les effets sur la protection de la santé et de la sécurité des TET.
Pour faciliter ces activités, le financement permet le lancement des initiatives suivantes, soit des mesures favorisant le renforcement de la qualité et la portée des inspections :
- modifier les outils informatiques pour permettre de mieux documenter les données probantes ;
- renforcer la formation du personnel des activités d’inspection ;
- adopter une approche axée sur la charge de travail permettant de cibler les secteurs à risque élevé et de réduire les arriérés dans les activités d’inspection ;
- renforcer les capacités en matière de données pour mieux cerner les secteurs à risque élevé, optimiser les ressources et mettre l’accent sur les cas présentant un risque plus élevé de non-conformité ;
- organiser des activités de sensibilisation et de mobilisation pour promouvoir le respect des droits des TET et des obligations des employeurs ;
- renforcer les outils actuels de production de rapports ;
- assurer le renforcement des activités de collaboration et de partage d’information avec les partenaires pour promouvoir des interventions plus rapides.
Q6: En ce qui concerne la pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement va-t-il accélérer et rationaliser l’arrivée des TET pour aider les petites et moyennes entreprises au Canada ?
Réponse :
Le Programme des TET vise à permettre de répondre aux besoins du marché du travail canadien, tout en veillant à ce que les Canadiens et les résidents permanents aient un accès prioritaire aux emplois vacants. Dans le traitement des demandes d’EIMT, le Programme vise à équilibrer la protection du marché du travail canadien, la protection des travailleurs à leur arrivée au pays et l’offre de renseignements aux employeurs quant à leurs obligations.
Le Programme des TET convient que les employeurs doivent avoir un accès rapide et prévisible aux travailleurs, et il examine régulièrement les processus administratifs et les exigences en vue de rehausser l’efficience et la prestation des services. Grâce à l’adoption de mesures de rationalisation, à des activités de modernisation, à la gestion de la charge de travail et à l’affectation de fonds supplémentaires, le Programme a augmenté considérablement la productivité et amélioré les délais de traitement des demandes d’EIMT.
De plus, le Ministère a accordé la priorité au traitement des demandes d’EIMT visant des codes de la Classification nationale des professions dans le cas des professions jugées essentielles au pays, y compris celles des domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des services de santé.
Présentement, selon la moyenne hebdomadaire en date du 15 janvier 2023, les employeurs doivent attendre 23,5 jours ouvrables avant de faire l’objet d’une décision relative à leurs demandes d’EIMT, par rapport aux 40 jours dont il était question au début de l’exercice en cours. Il faut noter le fait que les efforts de rationalisation déployés n’ont aucune incidence sur les activités de vérification rigoureuse menées tout au long du processus pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger le marché du travail.
Il est fortement recommandé aux employeurs de présenter leurs demandes d’EIMT via le portail de demande d’EIMT en ligne. Le portait présente bien des avantages aux demandeurs, dont la possibilité de sauvegarder et de récupérer des demandes antérieures, soit un outil fiable permettant de télécharger des documents d’appui, de consultation des mises à jour automatiques de l’état des demandes d’EIMT dès leur soumise au Ministère.
Q7 : Pourquoi le gouvernement demande-t-il encore aux entreprises de faire des demandes d’EIMT alors que le Québec en fait déjà ?
Réponse :
L’EIMT est la seule évaluation du marché du travail portant sur une offre d’emploi particulière pour permettre de veiller au respect du cadre réglementaire complet en vertu du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Les analyses sectorielles du marché du travail dont il est question au Québec, notamment celles de la Commission des partenaires du marché du travail ou des Comités sectoriels sur la main-d’œuvre, permettent d’analyser le marché du travail de toute une industrie, sans porter sur un emploi particulier offert par un employeur donné pour veiller au respect des normes canadiennes.
Même si une analyse complète et globale permettrait d’avoir des perspectives et des données statistiques touchant les professions au Canada, elle ne permettrait pas de veiller à ce que les Canadiens aient toujours la priorité d’occuper les postes vacants avant qu’ils soient offerts aux travailleurs étrangers.
L’EIMT permet de veiller à ce que les employeurs respectent leurs engagements avant de leur permettre de recourir aux TET. La mesure permet d’assurer le respect de la protection des travailleurs et la prévention d’abus en accordant au Programme des TET les pouvoirs de veiller au respect des obligations patronales aux termes du régime de conformité.
Dans le cadre du modèle de cogestion, même si les activités d’analyse menées au Québec interviennent dans la délivrance d’une EIMT, elles ne suffirent pas dans l’ensemble, vu qu’elles ne portent que sur la question des salaires des TET et de l’existence d’un éventuel conflit de travail.
À elles seules, les activités d’analyse du Québec ne permettent pas de veiller au respect du cadre réglementaire établi aux termes du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés.
De plus, les activités relatives aux demandes d’EIMT que mène EDSC permettent une meilleure coordination des choses avec le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada pour assurer le suivi du processus complet menant à l’arrivée d’un étranger au Canada.
Q8 : Le Programme des TET fonctionne-t-il comme un régime de recouvrement des coûts ? Dans l’affirmative, quelle est la part recouvrée ?
Réponse :
Les employeurs recourant au Programme des TET doivent payer les frais de traitement de chacune de leurs demandes/// d’EIMT, et ce, pour aider à couvrir les frais de gestion du Programme. Toutefois, des exemptions sont prévues dans le cas de certaines demandes, comme celles présentées aux termes du volet de l’agriculture primaire.
Les postes à pourvoir aux termes de ce volet sont exemptés en raison des défis de longue date s’agissant de l’offre de main-d’œuvre au Canada et des incidences éventuelles, en aval, sur la sécurité alimentaire du pays. Par conséquent, le Programme des TET, exempté des dispositions de la Loi sur les frais de service, fonctionne aux termes d’un régime de recouvrement partiel des coûts.
En ce qui concerne l’exercice 2021 à 2022, dans le cadre du Programme, les coûts ont atteint 131 237 758 $, et les recettes 80 596 000 $. Pour 2022 à 2023, les chiffres ne seront disponibles qu’à la fin de l’exercice, le montant exact devant être publié chaque année, habituellement à l’automne. Les informations sont consultables dans le Rapport sur les frais.
4. L’Inclusion des personnes en situation de handicap – Points sensibles
4.a. Projet de loi C-22, Loi sur la prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap
Enjeu
Aperçu du projet de loi C-22, Loi sur la prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap.
Contexte
Dans le discours du Trône de septembre 2020 et dans la lettre de mandat de 2021 de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, le gouvernement s’est engagé à améliorer la sécurité financière des personnes en situation de handicap en instaurant une nouvelle prestation d’invalidité.
Le gouvernement du Canada a présenté à nouveau une loi-cadre pour la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap (projet de loi C-22) à la Chambre des communes le 2 juin 2022. La prestation proposée vise à réduire la pauvreté et à soutenir la sécurité financière des personnes en situation de handicap en âge de travailler. Le projet de loi C-22 est une loi-cadre; ainsi, bon nombre des modalités de la prestation proposée, comme l’admissibilité et le montant de la prestation, seront expliquées plus en détail dans les règlements futurs une fois le projet de loi adopté.
Cette approche permettra au gouvernement, dans l’esprit du principe « Rien sans nous », de continuer à mobiliser les Canadiens en situation de handicap ainsi que les provinces et les territoires en ce qui concerne certains aspects de la conception de la prestation. Les activités de mobilisation ont commencé l’été dernier, avec des tables rondes ministérielles et un sondage public en ligne. De plus, des consultations auprès des membres de la collectivité des personnes en situation de handicap et d’autres intervenants ont eu lieu à l’hiver et au printemps 2022, et des consultations communautaires se poursuivront au cours des prochains mois. Les provinces et les territoires, qui sont également mobilisés, jouent un rôle de premier plan dans la prestation de mesures de soutien et de services aux personnes en situation de handicap.
Depuis sa présentation, le projet de loi a reçu l’appui unanime de tous les partis en seconde lecture a été redéposé devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA) le 18 octobre 2022. HUMA a fait rapport à la Chambre des communes le 14 décembre 2022 en proposant 9 modifications au projet de loi. Ces modifications prévoient ce qui suit :
- le terme « handicap » s’entend au sens de la Loi canadienne sur l’accessibilité;
- le ministre doit rendre publique toute entente conclue avec un ministère ou un organisme du gouvernement du Canada ou d’une province;
- des règlements peuvent être pris pour exiger que la prestation soit indexée au coût de la vie accru et pour prévoir un processus de demande exempt d’obstacles, comme le défini la Loi canadienne sur l’accessibilité;
- le gouverneur en conseil doit prendre en considération le seuil officiel de pauvreté lorsqu’il établit des règlements concernant le montant de la prestation;
- les personnes en situation de handicap doivent avoir accès à des occasions significatives et exemptes d’obstacles de collaborer à l’élaboration de règlements, et le ministre doit déposer un rapport à la Chambre des communes dans les 6 mois suivant l’entrée en vigueur de la loi sur la façon dont cette obligation a été mise en œuvre;
- dans un délai d’un an à compter de l’entrée en vigueur de la loi, le ministre doit déposer devant les 2 chambres du Parlement un rapport sur les progrès réalisés dans le processus de réglementation;
- la loi doit faire l’objet d’un examen parlementaire dès que possible suivant le premier anniversaire de son entrée en vigueur, ainsi qu’au troisième anniversaire de ce jour et chaque cinquième anniversaire subséquent;
la loi doit entrer en vigueur au plus tard en date du premier anniversaire de la date de sa sanction royale. Le projet de loi est en attente de l’étape du rapport et de la troisième lecture à la Chambre des communes, puis passera au Sénat.
Faits saillants
Plus de 6,2 millions de personnes, dont un peu plus de 4 millions de personnes en âge de travailler (18 à 64 ans), se déclarent en situation de handicap au Canada.
Selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017, 917 000 Canadiens en situation de handicap en âge de travailler vivent dans la pauvreté, soit 2 fois plus que les Canadiens en âge de travailler qui ne sont pas en situation de handicap (23 % contre 12 % selon le seuil officiel de pauvreté du Canada, la mesure fondée sur un panier de consommation). Le taux augmente avec la gravité du handicap : 28 % des personnes ayant une incapacité grave et 34 % des personnes ayant une incapacité très grave vivent dans la pauvreté.
Les personnes en situation de handicap qui sont des femmes, des Autochtones, des personnes 2ELGBTQI+, des minorités visibles, des personnes vivant seules et des parents seuls courent également un risque particulier de vivre dans la pauvreté.
L’emploi peut être un important facteur d’inclusion sociale et économique, mais il ne suffit pas à sortir de la pauvreté de nombreuses personnes en situation de handicap. De nombreuses personnes en situation de handicap sont sans emploi sur le marché du travail canadien; 59 % des personnes en situation de handicap âgées de 25 à 64 ans ont un emploi comparativement à 80 % des personnes qui ne sont pas en situation de handicap. Même avec un emploi, de nombreuses personnes en situation de handicap continuent de vivre dans la pauvreté. En effet 13 % des personnes en situation de handicap qui ont un emploi vivent dans la pauvreté, comparativement à 9 % des personnes occupées qui ne sont pas en situation de handicap.
Les mesures de soutien fédérales existantes pour les personnes en situation de handicap sont principalement axées sur les enfants (par l’entremise de l’Allocation canadienne pour enfants et de la Prestation pour enfants handicapés), les personnes qui occupaient un emploi, mais qui ne peuvent plus travailler en raison d’une invalidité grave et prolongée (par l’entremise de la prestation d’invalidité du Régime de pensions du Canada) et les aînés à faible revenu (par l’entremise du Supplément de revenu garanti, qui complète la Sécurité de la vieillesse).
Messages clés
Le gouvernement est bien conscient que de nombreux Canadiens en situation de handicap ont désespérément besoin du soutien financier supplémentaire que la PCPSH leur procurera. L’objectif est donc d’aller de l’avant le plus rapidement possible tout en prenant le temps de bien faire les choses et en veillant à ce que les Canadiens en situation de handicap participent au processus.
Dans le cadre de nos consultations sur la prestation, nous avons appris que de nombreux Canadiens en situation de handicap font quotidiennement des choix inimaginables, par exemple, entre l’achat des médicaments dont ils ont besoin pour soulager leur douleur et l’achat de nourriture pour eux-mêmes et leur famille. Cette situation n’a fait qu’empirer avec l’inflation. La Prestation canadienne pour personnes en situation de handicap proposée aidera à faire en sorte qu’ils n’aient plus à faire ces choix. Il est certain qu’elle offrira une sécurité économique accrue, mais elle fournira de surcroît un sentiment de stabilité et de tranquillité d’esprit.
Dans l’esprit du principe « Rien sans nous », le gouvernement continuera de collaborer avec les Canadiens en situation de handicap et d’autres intervenants pour orienter la conception de la prestation et de futurs règlements d’application. De plus, le gouvernement prévoit de collaborer avec les provinces et les territoires pour conclure des ententes claires sur la façon dont la PCPSH proposée et les prestations provinciales et territoriales pourraient être harmonisées afin de travailler ensemble pour maximiser l’aide aux personnes en situation de handicap et l’effet de cette aide dans la lutte contre la pauvreté.
Certains intervenants ont demandé une prestation provisoire pour combler cette lacune en attendant que la Loi sur la PCPSH soit adoptée au Parlement et pendant l’élaboration des règlements pris en vertu de cette Loi. Toutefois, pour que le gouvernement verse une prestation provisoire ou des paiements de soutien aux personnes en situation de handicap semblables à ceux versés en 2020, d’autres processus et procédures devraient être mis en place. Cela distrairait et ralentirait l’élaboration et la mise en œuvre de la PCPSH. Le gouvernement met plutôt l’accent sur la mise en place de la PCPSH le plus rapidement possible.
4.b. Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
Enjeu
Faire le point sur le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Contexte
Le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap a été publié le 7 octobre 2022 afin de respecter les engagements pris dans le discours du Trône de 2020 et la lettre de mandat de 2021 de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap.
Dans l’esprit du principe « Rien sans nous », le Plan a été élaboré au terme de vastes consultations auprès de la collectivité des personnes en situation de handicap et reflète ses priorités.
Le Plan est un plan directeur pangouvernemental complet pour le changement dont les objectifs seront atteints grâce à des mesures prises dans 4 piliers : la sécurité financière, l’emploi, des collectivités inclusives et accessibles et l’adoption d’une approche moderne à l’égard des personnes en situation de handicap dans les programmes et services gouvernementaux.
Il vise à promouvoir la participation des personnes en situation de handicap à tous les aspects de la société et il est essentiel à la réalisation de l’objectif du gouvernement de faire du Canada un pays exempt d’obstacles d’ici 2040.
Le Plan s’appuie sur les nouveaux investissements fédéraux annoncés dans les budgets de 2021 et de 2022 pour rendre le Canada plus inclusif pour les personnes en situation de handicap.
Les investissements prévus dans le budget de 2021 comprennent les suivants :
- Un investissement de 11,9 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, pour appuyer les consultations visant à réformer le processus d’admissibilité aux programmes et prestations d’invalidité fédéraux et à appuyer la conception d’une nouvelle prestation d’invalidité.
- Un investissement de 129,2 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2021 à 2022, dans le Fonds pour l’accessibilité afin d’améliorer l’accessibilité dans les collectivités et les milieux de travail partout au Canada.
- Un investissement de 65 millions de dollars en 2021 à 2022 dans le Fonds d’intégration et d’autres fonds de soutien à l’emploi.
- Un investissement en soutien supplémentaire de 376 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2021 à 2022, pour apporter des changements au crédit d’impôt pour personnes handicapées.
Les investissements prévus dans le budget de 2022 comprennent les suivants :
- Un investissement de 272,6 millions de dollars sur 5 ans pour appuyer la mise en œuvre d’une stratégie d’emploi pour les personnes en situation de handicap par l’entremise du Fonds d’intégration afin de remédier aux pénuries de main-d’œuvre en augmentant la participation des personnes en situation de handicap et en rendant les milieux de travail plus inclusifs et accessibles;
- Un investissement de 20 millions de dollars pour aider les Canadiens autistes et les personnes ayant une déficience intellectuelle à trouver un emploi.
- Un investissement de 25 millions de dollars sur 5 ans pour appuyer la production de documents de lecture en médias substituts pour les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés.
Faits saillants
Le Canada compte 6,2 millions de personnes en situation de handicap. Cela représente environ 22 % de la population canadienne. Les personnes en situation de handicap reflètent la diversité et la composition de la population du Canada, selon les groupes d’âge, l’origine ethnique, la race et le sexe. Elles sont confrontées à de nombreuses inégalités sociales et économiques de longue date.
Selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017, 917 000 Canadiens en situation de handicap en âge de travailler vivent dans la pauvreté, soit 2 fois plus que les Canadiens en âge de travailler qui ne sont pas en situation de handicap (23 % contre 12 % selon le seuil officiel de pauvreté du Canada, la mesure fondée sur un panier de consommation). Le taux augmente avec la gravité du handicap : 28 % des personnes ayant une incapacité grave et 34 % des personnes ayant une incapacité très grave vivent dans la pauvreté.
Les Canadiens âgés de 25 à 64 ans en situation de handicap affichent également des taux d’emploi plus faibles (59 %) que les Canadiens qui ne sont pas en situation de handicap (80 %). Chez les personnes ayant une incapacité grave, les taux d’emploi sont encore plus faibles. En effet, ils diminuent à mesure que la gravité de l’incapacité augmente – de 76 % chez les personnes ayant une incapacité légère à 31 % chez celles ayant une incapacité très grave.
Les personnes en situation de handicap apportent une contribution essentielle à l’économie et à la culture canadiennes, mais elles font face à des obstacles à l’inclusion en milieu de travail et dans les collectivités, ainsi qu’à des obstacles comportementaux. Le projet pilote de recherche sur l’opinion publique portant sur l’accessibilité, réalisé par le gouvernement du Canada en 2019, révèle que 50 % des Canadiens en situation de handicap doivent composer avec des obstacles qui limitent leur capacité de se déplacer dans les bâtiments et les espaces publics. Ils sont aussi confrontés à d’autres obstacles comme ceux dans les secteurs du transport et des communications, et lorsqu’ils désirent accéder à des programmes et à des services.
Messages clés
Lorsque les Canadiens en situation de handicap sont en mesure de participer pleinement à leur collectivité, de recevoir la même qualité de service de la part de leur gouvernement, d’avoir des chances égales de travailler et de jouir de la même qualité de vie que tous les autres Canadiens, c’est tout le Canada qui en profite. En publiant son tout premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap en octobre 2022, le gouvernement du Canada prend des mesures concrètes pour améliorer la vie des Canadiens en situation de handicap et favoriser leur pleine participation à la société et au marché du travail.
Le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap a été élaboré au terme d’une vaste mobilisation de la collectivité des personnes en situation de handicap et reflète ses priorités.
Les mesures prises dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap aideront les Canadiens en situation de handicap à trouver des emplois de qualité, à mener une vie exempte d’obstacles et à jouir d’un accès amélioré aux programmes et aux prestations d’invalidité fédéraux. Il aidera également à sortir de la pauvreté de nombreux Canadiens en situation de handicap en âge de travailler.
Le gouvernement travaillera en étroite collaboration avec la collectivité des personnes en situation de handicap pour surveiller les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action et l’atteinte de ses objectifs et en informer le public.
4.c. Aide médicale à mourir
Enjeu
La collectivité des personnes en situation de handicap craint toujours que l’élargissement de l’admissibilité à l’aide médicale à mourir (AMM) pourrait permettre aux personnes en situation de handicap d’obtenir l’AMM parce qu’elles vivent dans la pauvreté ou qu’elles n’obtiennent pas les mesures de soutien demandées pour vivre dans la dignité.
Contexte
En septembre 2019, la Cour supérieure du Québec, dans le cadre de sa décision Truchon, a déclaré que le critère de « mort naturelle raisonnablement prévisible » dans la Loi fédérale sur l’aide médicale à mourir contrevient à la Charte.
En janvier et en février 2020, la ministre Qualtrough, de concert avec le ministre de la Justice et procureur général et la ministre de la Santé, a participé à des réunions de consultation partout au Canada pour discuter de la réponse du gouvernement à la décision Truchon, y compris les mesures de protection appropriées. Des représentants de la collectivité des personnes en situation de handicap ont participé à ces discussions.
En mars 2021, le gouvernement a adopté une loi pour faire écarterle critère de « mort naturelle raisonnablement prévisible ». Cette loi contient également une disposition excluant l’AMM pour les personnes dont le seul problème sous-jacent est la maladie mentale, qui expirera le 17 mars 2023. La ministre Qualtrough a respecté un engagement clé énoncé dans sa lettre de mandat de 2019 en aidant la ministre de la Santé et le ministre de la Justice à répondre à la décision Truchon.
Il y a eu des reportages fréquents au Canada et à l'étranger soulevant des inquiétudes que les changements apportés en mars 2021 pour faire écarter le critère de « mort naturelle raisonnablement prévisible » et l'ajout potentiel des personnes dont le seul problème sous-jacent est la maladie mentale pourraient favoriser la stigmatisation et que les personnes en situation de handicap pourraient demander l’AMM parce qu’elles n’obtiennent pas le soutien dont elles ont besoin. Ces commentaires font écho aux préoccupations qui ont été constamment soulevées par la collectivité des personnes en situation de handicap. À la lumière de l’expiration prochaine de la disposition légale excluant l’AMM pour les personnes dont le seul problème sous-jacent est une maladie mentale, beaucoup craignent également que l’AMM soit choisie comme solution de rechange au manque de services de soutien en santé mentale.
Le gouvernement du Canada prend des mesures pour améliorer la sécurité financière des personnes en situation de handicap au moyen de la Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap proposée ainsi que d’autres mesures pour améliorer la vie des personnes en situation de handicap dans le cadre du tout premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap du Canada (le Plan d’action), publié en octobre 2022.
Faits saillants
Depuis mars 2022, le Comité parlementaire mixte spécial sur l’AMM étudie divers sujets liés à l’aide médicale à mourir, y compris les mesures de protection pour les personnes en situation de handicap. Le rapport final du comité devrait être déposé le 17 février 2023.
Certains représentants de la collectivité des personnes en situation de handicapont comparu devant le Comité parlementaire à titre de témoins. Ces derniers se sont dit préoccupés par les changements apportés en mars 2021, qui favorisent la stigmatisation des personnes en situation de handicap, n’offrent pas des mesures de protection adéquates en matière d’AMM, ne préconisent pas la consultation suffisante de la collectivité des personnes en situation de handicap et fassent en sorte que l’AMM devienne une solution de rechange à des mesures de soutien adéquates pour les personnes en situation de handicap.
Comme l’exigent les amendements apportés à la loi sur l’AMM en mars 2021, Santé Canada a modifié le règlement sur la surveillance de l’AMM afin d’améliorer la collecte de données sur les populations vulnérables, dont les personnes en situation de handicap. Le règlement est entré en vigueur le 1er janvier 2023. Les données recueillies en vertu du nouveau règlement seront publiées dans le rapport annuel de 2024 sur l’aide médicale à mourir, préparé par Santé Canada.
En 2023, Santé Canada prévoit également mener des recherches axées sur les politiques, avec les contributions d’EDSC, afin de combler les lacunes dans les données, d’évaluer les pratiques exemplaires et d’améliorer la compréhension des aspects socioculturels de l’aide médicale à mourir en ce qui concerne le handicap.
Le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux partagent des responsabilités en ce qui concerne l’AMM et la prestation de mesures de soutien aux personnes en situation de handicap. Bien que la loi fédérale sur l’AMM énonce le cadre de la prestation légale de l’AMM au Canada, les provinces et les territoires sont responsables de la surveillance, de la prestation des services de soins de santé et de la réglementation des professionnels de la santé.
Le gouvernement continue de faire progresser les initiatives du Plan d’action. Par exemple, une loi-cadre pour une nouvelle prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap (projet de loi C-22) est actuellement étudiée à la Chambre des communes. La prestation proposée vise à réduire la pauvreté et à soutenir la sécurité financière des personnes en situation de handicap en âge de travailler.
Le 2 février 2023, le gouvernement a présenté un projet de loi visant à prolonger jusqu’au 17 mars 2024 l’exclusion temporaire de l’admissibilité à l’AMM aux personnes souffrant de troubles de santé mentale. Cette prolongation offrirait plus de temps pour assurer l’évaluation et la prestation sécuritaires et cohérentes de l’AMM ainsi que de mener l’examen du rapport final sur l’AMM que le Comité mixte spécial sur l’AMM qui doit présenter en février 2023.
Messages clés
Bien que le ministère de la Santé et le ministère de la Justice soient principalement responsables des lois et règlements fédéraux sur l’AMM, Emploi et Développement social Canada continue d’offrir du soutien pour veiller à ce que les points de vue des personnes en situation de handicap soient pris en compte dans le dialogue et les décisions stratégiques sur l’AMM. Le gouvernement a entendu les préoccupations soulevées par la collectivité des personnes en situation de handicap et reconnaît que d’autres mesures doivent être prises au-delà de l’amélioration des mesures de protection et du système de surveillance relatifs à l’AMM afin de favoriser l’inclusion et l’égalité.
Le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux partagent des responsabilités en ce qui concerne l’AMM et la prestation de mesures de soutien aux personnes en situation de handicap. Le gouvernement du Canada appuie des initiatives visant à éliminer les obstacles auxquels sont confrontés les Canadiens en situation de handicap, y compris des lois et politiques, des soutiens sociaux et économiques et des transferts aux provinces et aux territoires.
Le gouvernement prend également des mesures concrètes pour soutenir l’inclusion sociale et économique des personnes en situation de handicap, grâce à son tout premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (le Plan d’action), publié en octobre 2022.
Le Plan d’action du gouvernement, élaboré en consultation avec la collectivité des personnes en situation de handicap, aidera les Canadiens en situation de handicap à trouver des emplois de qualité, à mener une vie exempte d’obstacles et à améliorer leur accès aux programmes et aux prestations d’invalidité fédéraux. Il aidera également à sortir de la pauvreté de nombreux Canadiens en situation de handicap en âge de travailler.
5. Étudiants – Points sensibles
5.a. Notes sur les sujets d’actualité : élimination de l’intérêt sur les prêts d’études
Objet
Soutenir les apprenants et améliorer l’abordabilité de l’éducation postsecondaire en éliminant les intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis.
Contexte
Contrairement aux prêteurs privés, le gouvernement couvre les intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis pour les étudiants à temps plein. Avant la pandémie de COVID-19, le gouvernement couvrait les intérêts pendant les 6 premiers mois suivant la fin des études, après laquelle les emprunteurs pouvaient choisir un taux d’intérêt fixe ou variable.
En novembre 2019, l’intérêt imputé sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis a été réduit d’un taux préférentiel majoré de 2,5 % à un taux préférentiel (variable) et d’un taux préférentiel majoré de 5 % à un taux préférentiel majoré de 2 % (fixe).
Afin de réduire l’incidence économique de la COVID-19 sur les nouveaux diplômés, les paiements et l’accumulation des intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis ont été suspendus pendant 6 mois (du 30 mars au 30 septembre 2020).
Un moratoire supplémentaire d’un an sur l’accumulation des intérêts sur ces prêts a été introduit pour l’année financière de 2021 à 2022 et puis a été prolongé jusqu’au 31 mars 2023. Cette mesure a été rendue permanente par le biais de l’Énoncé économique de l’automne de 2022, afin de garantir que le remboursement des prêts d’études et des prêts aux apprentis reste gérable pendant cette période de pressions financières croissantes.
Le 15 décembre 2022, le projet de loi C-32, qui inclut une mesure éliminant définitivement l’accumulation des intérêts sur les prêts d’études et les prêts aux apprentis à partir du 1er avril 2023, a reçu la sanction royale, réalisant le mandat de la ministre Qualtrough « d’éliminer de façon permanente l’intérêt fédéral sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis ».
Principaux faits
L’élimination temporaire des intérêts pendant la pandémie de COVID-19 était une réponse aux pressions financières aiguës auxquelles les emprunteurs des prêts d’études canadiens et des prêts canadiens aux apprentis faisaient face. Cependant, en sortant de la pandémie, alors que les pressions inflationnistes augmentent, les frais d’études croissantes et les coûts de la vie plus élevés rendront le remboursement des prêts d’études et des prêts aux apprentis plus difficile.
Par le biais d’un investissement de 2,7 milliards de dollars sur 5 ans et de 556,3 millions de dollars par la suite, cette mesure propose d’éliminer l’accumulation des intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis, à compter du 1er avril 2023. Cette mesure aidera environ 1,2 million d’emprunteurs à économiser en moyenne 410 $ par année et à mieux gérer leur remboursement.
Principaux messages
Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance de rendre l’éducation postsecondaire abordable et accessible pour tous les Canadiens et il est déterminé à faire en sorte que le remboursement des prêts d’études et des prêts aux apprentis demeure gérable.
Pendant que les étudiants postsecondaires et les nouveaux diplômés continuent à faire face à des pressions économiques, dont des augmentations importantes du coût de la vie, le gouvernement fédéral s’engage à alléger le fardeau imposé aux emprunteurs en éliminant l’accumulation des intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis.
Le 15 décembre 2022, le gouvernement fédéral a modifié la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants, la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants et la Loi sur les prêts aux apprentis, afin d’éliminer les intérêts de façon permanente. Ces mesures ont reçu la sanction royale dans le cadre de la Loi d’exécution de l’énoncé économique de l’automne 2022 (Projet de loi C-32).
Combien coûtera au gouvernement l’élimination des intérêts sur les prêts d’études ?
Par le biais d’un investissement de 2,7 milliards de dollars sur 5 ans et de 556,3 millions de dollars par la suite, le gouvernement éliminera l’accumulation des intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis, à compter du 1er avril 2023. Cette mesure aidera environ 1,2 million d’emprunteurs par année.
Quel sera l’impact de cette nouvelle politique sur les étudiants qui remboursent actuellement leur prêt d’études ? La politique sera-t-elle rétroactive ?
Les prêts sans intérêt permettront aux emprunteurs de prêts d’études d’économiser en moyenne 410 $ par année. Cette mesure s’appliquera aux prêts qui sont actuellement en état de remboursement, ainsi qu’aux prêts qui seront remboursés dans l’avenir. Tous les intérêts impayés accumulés sur les prêts d’études canadiens ou sur les prêts canadiens aux apprentis avant le 1er avril 2023 ne seront pas supprimés rétroactivement.
Les gouvernements provinciaux élimineront-ils les intérêts sur leur portion des prêts d’études ?
Le gouvernement du Canada ne contrôle pas les politiques provinciales sur les aides financières aux étudiants. Cela dit, 6 des 10 provinces participantes (C.-B., MB, N.-B., N.-É., Î.-P.-É., T.-N.-L.) n’imposent pas d’intérêts sur leurs prêts.
Les étudiants du Québec, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ne bénéficieront pas directement de cette mesure, car leurs administrations ne participent pas au Programme canadien d’aide financière aux étudiants. Cependant, la législation permet à ces 3 gouvernements non participants de recevoir une compensation s’ils mettent en place une mesure qui a « essentiellement le même effet que celle du gouvernement fédéral ».
5.b. Notes sur les sujets d’actualité : bourse d’études canadienne / étudiants vivant dans la pauvreté
Objet
Soutenir les étudiants vivant dans la pauvreté et améliorer l’abordabilité de l’éducation postsecondaire par le biais des bourses d’études canadiennes.
Contexte
Le Programme canadien d’aide financière aux étudiants est basé sur les besoins et vise à rendre l’éducation postsecondaire plus abordable pour les étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen en offrant des bourses non remboursables, des prêts remboursables et une aide au remboursement.
Les bourses d’études canadiennes visent les étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen, les étudiants ayant des personnes à charge et les étudiants ayant une invalidité. Ces bourses visent les étudiants qui rencontrent les plus grandes difficultés financières d’accéder à l’éducation postsecondaire, dont les étudiants vivant dans la pauvreté, sans augmenter le fardeau de leur dette.
En 2016 à 2017, le gouvernement fédéral a augmenté de 50 % la valeur des bourses d’études canadiennes pour les étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen et pour les étudiants à temps partiel (jusqu’à 3 000 $ dans une année typique pour les étudiants à temps plein et 1 800 $ pour les étudiants à temps partiel) et a élargi leur admissibilité afin que plus d’étudiants puissent en bénéficier.
En avril 2020, les bourses d’études canadiennes ont été doublées temporairement pour répondre à la pandémie de COVID-19. Cette mesure a été prolongée jusqu’au 31 juillet 2023 afin de continuer de soutenir les étudiants face à une reprise économique lente.
Principaux faits
La bourse d’études canadienne contribue directement à atténuer les pressions financières subies par les étudiants postsecondaires. Un étudiant à temps plein d’une famille de 4 personnes pourrait obtenir une bourse d’une valeur maximale de 6 000 $ tant que leur revenu familial serait inférieur à 66 360 $ ; s’il y est supérieur, le montant de la bourse diminuerait graduellement jusqu’à un revenu familial de 119 117 $, ce qui rendrait l’étudiant inadmissible.
En 2020 à 2021, 472 000 étudiants à revenu faible ou moyen ont reçu la bourse d’études canadienne à temps plein ; 53 000 étudiants en situation de handicap ont reçu la bourse d’études canadienne pour étudiants ayant une invalidité ; et 81 000 étudiants ayant une personne à charge ont reçu la bourse d’études canadienne à temps plein ayant des personnes à charge.
Principaux messages
Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance de rendre l’éducation postsecondaire abordable et accessible pour tous les Canadiens.
Les bourses d’études canadiennes sont essentielles pour garantir l’abordabilité de l’éducation postsecondaire, car elles sont non remboursables. Elles aident les étudiants, particulièrement ceux issus de familles à faible revenu, ceux qui vivent dans la pauvreté et ceux qui ne veulent pas s’endetter, à accéder à l’éducation postsecondaire et à garder leurs niveaux d’endettement gérables.
Étant donné l’inflation et le coût du logement, la bourse d’études canadienne et les programmes gouvernementaux fournissent-ils suffisamment de soutien pour maintenir et encourager l’éducation postsecondaire ?
Le gouvernement a augmenté la bourse d’études canadienne 2 fois au cours des 6 dernières années pour que le soutien financier suive les coûts.
Le gouvernement fédéral, en s’appuyant sur la remise des intérêts temporaire déjà en place depuis avril 2021, éliminera en permanence l’intérêt sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis à compter du 1er avril 2023. Donc, l’emprunteur moyen des prêts d’études sera capable d’économiser à peu près 410 $ chaque année.
Le programme a récemment étendu l’admissibilité à son programme d’aide au remboursement en augmentant le seuil de revenu de 25 000 $ à 40 000 $. Ce changement permet aux étudiants de suspendre le remboursement de leurs prêts d’études jusqu’à ce qu’ils gagnent au moins 40 000 $ par année et réduit les paiements pour les étudiants qui gagnent un peu plus que le seuil.
5.c. Métiers spécialisés
Question
Quelles mesures sont prises pour encourager un apprentissage dans les métiers spécialisés comme option d’études postsecondaires?
Contexte
La Stratégie canadienne de formation en apprentissage est un cadre global pour les initiatives d’apprentissage d’Emploi et Développement social Canada qui appuient une main-d’œuvre spécialisée, qualifiée, inclusive, certifiée et productive. Elle vise à :
- promouvoir les métiers spécialisés comme une bonne option de carrière;
- élaborer des initiatives qui aident les Canadiens à explorer l’apprentissage, à s’y préparer, à y participer et à y réussir;
- faciliter la participation des employeurs et des syndicats à l’apprentissage, et
- encourager les approches et les outils novateurs pour mieux préparer les préapprentis, les apprentis et les compagnons aux emplois de demain.
Un certain nombre de mesures de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage visent à attirer les jeunes vers l’apprentissage et les métiers spécialisés.
- Le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés alloue 10 millions de dollars par année pour encourager les Canadiens, y compris les groupes qui se heurtent à des obstacles (p. ex., les femmes, les Autochtones, les nouveaux arrivants au Canada, les personnes en situation de handicap et les jeunes), à explorer les carrières dans les métiers spécialisés et à s’y préparer.
- Compétences Canada est un organisme national qui travaille avec les employeurs, les éducateurs, les groupes syndicaux et les gouvernements pour promouvoir les métiers spécialisés et les carrières en technologie auprès des jeunes Canadiens. Il reçoit environ 9 millions de dollars par année d’Emploi et Développement social Canada et compte des organisations membres dans chaque province et territoire.
- Les subventions aux apprentis visent à aider les apprentis à progresser et à terminer leur formation dans les métiers désignés Sceau rouge. 3 types de subventions sont offertes : la Subvention incitative aux apprentis, la Subvention incitative aux apprentis pour les femmes et la Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti.
Pour compléter ces mesures, le gouvernement a investi plus de 10 millions de dollars pour créer une campagne nationale à l’intention des jeunes, de leurs parents et des proches aidants, pour promouvoir les métiers spécialisés en tant que carrière de premier choix et pour changer la perception à l’égard des carrières dans les métiers. Dans le cadre de cette campagne, le site Web Canada.ca/metiers-specialises a été lancé et comprend des ressources et des outils qui aideront les Canadiens à se renseigner sur les métiers spécialisés.
- La lettre de mandat de 2021 du ministre énonce un engagement à continuer de soutenir le travail de la campagne nationale pour promouvoir les métiers spécialisés comme carrières de premier choix pour les jeunes et les populations diverses. Le Ministère continuera de promouvoir les métiers spécialisés auprès des jeunes Canadiens au cours des prochaines années au moyen d’initiatives comme la campagne nationale.
Faits saillants
Le Canada fait face à d’importantes pénuries de main-d’œuvre partout au pays, mais les jeunes continuent de percevoir les métiers spécialisés comme une carrière de « deuxième choix ». Moins d’un étudiant de 15 ans sur 10 et seulement 2 % des étudiantes de 15 ans prévoient certainement faire carrière dans un métier (Enquête sur les attitudes des jeunes à l’égard des métiers, 2018).
L’apprentissage est une méthode de formation reconnue par l’industrie, combinant une formation technique en milieu de travail (environ 85 %) et en classe (environ 15 %) qui mène à l’obtention d’un permis d’exercice dans un métier spécialisé.
L’apprentissage relève de la compétence provinciale et territoriale. Le gouvernement fédéral joue un rôle clé en procédant à des investissements importants par l’entremise de diverses initiatives visant à soutenir l’apprentissage et les métiers spécialisés.
La Stratégie canadienne de formation en apprentissage comprend également des mesures visant à améliorer les résultats en matière d’apprentissage et à faire participer les syndicats et les employeurs à l’apprentissage comme le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, le Service d’apprentissage et l’Initiative pour les Femmes dans les métiers spécialisés.
Les premiers résultats (janvier à mars 2022) de la campagne nationale de promotion des métiers spécialisés montrent que la page Web Canada.ca/metiers-specialises a reçu près d’un demi-million de visites et des commentaires positifs de la part des professionnels de l’industrie. Pendant cette période, la campagne a également généré près de 200 millions d'impressions, près de 50 millions de visionnements de vidéos et plus de 850 000 clics.
Dans le cadre de ses compétitions nationales, provinciales et territoriales, Compétences Canada réunit plus de 3 000 étudiants ou apprentis chaque année pour compétitionner dans plus de 40 métiers spécialisés et domaines technologiques.
Messages clés
Notre gouvernement est un ardent défenseur de l’apprentissage et des métiers spécialisés qui offrent aux Canadiens des carrières bien rémunérées et enrichissantes.
C’est pourquoi notre gouvernement investit près d’un milliard de dollars par année dans une vaste gamme de mesures de soutien aux apprentis au moyen de subventions, de prêts, de crédits d’impôt, de déductions, de prestations d’assurance-emploi pour les apprentis admissibles qui suivent une formation technique à temps plein, et au moyen d’initiatives de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage.
Ces investissements encourageront un plus grand nombre de jeunes à envisager une nouvelle carrière passionnante dans les métiers spécialisés, amélioreront la qualité de la formation dans les métiers spécialisés et aideront les apprentis à trouver des possibilités d’emploi dans les métiers spécialisés.
De plus, dans l’Énoncé économique de l’automne 2022, nous avons annoncé des investissements dans les compétences pour une économie carboneutre, y compris 250 millions de dollars sur 5 ans pour veiller à ce que les travailleurs canadiens possèdent les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans une économie mondiale en évolution. Cela comprendra un nouveau volet d’emplois durables dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical afin d’aider les syndicats à diriger l'élaboration de la formation axée sur les compétences vertes pour les gens de métiers. On s’attend à ce que 20 000 apprentis et compagnons bénéficient de cet investissement.
6. Rapport du BVG sur les prestations particulières liées à la COVID-19 – Points sensibles
6.a. Note sur les faits saillants – Rapport du BVG sur l’audit de rendement de prestations particulières liées à la COVID-19
Enjeu
Le 6 décembre 2022, la vérificatrice générale du Canada a déposé à la Chambre des communes son rapport sur l’audit de rendement de prestations particulières liées à la COVID 19.
Contexte
Le 17 décembre 2021, la Loi visant à fournir un soutien supplémentaire en réponse à la COVID 19, aussi appelée projet de loi C 2, a reçu la sanction royale. Cette loi vise à prolonger ou à créer des prestations et des programmes particuliers liés à la COVID 19.
La Loi exige également que le vérificateur général du Canada effectue un audit de rendement de certains programmes et prestations liés à la COVID 19. Les prestations et les programmes visés par cet audit sont les suivants :
- la prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (« PCTCC »)
- la prestation canadienne de la relance économique (« PCRE »)
- la prestation canadienne de maladie pour la relance économique (« PCMRE »)
- la prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (« PCREPA »)
- la prestation canadienne d’urgence (« PCU »)
- la prestation d’assurance-emploi d’urgence (« PAEU »)
- le programme de subvention salariale d’urgence du Canada (« SSUC »)
La VG a maintenant terminé cet audit visant à déterminer si Emploi et Développement social Canada (EDSC) et l’Agence du revenu du Canada (ARC) ont effectué des paiements de prestations et de subventions liés à la COVID 19 qui étaient à la fois efficients et efficaces et, le 6 décembre 2022, elle a publié son rapport.
Les contrôles de vérification et de validation ont été étudiés dans le cadre de cet audit de rendement, de même que la capacité de l’ARC de recouvrer les paiements non admissibles.
Nombre total de prestataires de la PCU : 8,5 millions de prestataires uniques, y compris 3,7 millions de prestataires uniques de la PAEU Sur les 74 G$ versés au total aux prestataires, 36 G$ ont été versés aux prestataires de la PAEU (à confirmer par la DGDPF/DGPSI)
Programme de prestations lié à la COVID 19 | Total des paiements à la fin du programme (en millions) |
---|---|
Subvention salariale d’urgence du Canada | 100 738 $ |
Prestation canadienne d’urgence et prestation d’assurance-emploi d’urgence | 74 815 $ |
Prestation canadienne de la relance économique | 28 390 $ |
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants | 4 370 $ |
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement | 1 500 $ |
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement | 914 $ |
Total | 210 727 $ |
Remarque : Les programmes ont pris fin à différentes dates, et les demandes pouvaient être présentées pour une période précise une fois qu’un programme de prestations a pris fin. Cette pièce fait état de tous les paiements effectués au titre de la subvention salariale d’urgence du Canada jusqu’en mai 2022 et de chaque programme de prestations pour les particuliers jusqu’en juillet 2022.
Source : Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada
Faits saillants
Les conclusions suivantes ont été tirées dans le rapport de la VG du 6 décembre 2022 :
- EDSC et l’ARC ont exécuté efficacement les programmes d’urgence liés à la COVID 19 afin d’offrir de l’aide aux personnes et aux employeurs touchés par la pandémie, de prévenir une augmentation de la pauvreté, d’atténuer les inégalités de revenu et d’aider l’économie à redémarrer.
- Des paiements totalisant 4,6 milliards de dollars ont été faits en trop à des prestataires non admissibles et l’on estime qu’il faudrait examiner de plus près des paiements effectués en faveur de particuliers et d’employeurs, totalisant au moins 27,4 milliards de dollars.
- Les plans de vérification après paiement de l’ARC et d’EDSC ne comprenaient pas la vérification de tous les paiements effectués en faveur des prestataires identifiés comme étant à risque d’être inadmissibles aux programmes de prestations liées à la COVID 19.
- Les efforts pour recouvrer les montants dus ont été limités jusqu’à maintenant et environ 2,3 milliards de dollars en trop payés ont été recouvrés.
Dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne de 2020, le gouvernement a annoncé l’octroi de 260,4 millions de dollars sur 4 ans à EDSC et à l’ARC afin d’accroître leurs capacités respectives de détection, d’enquête et de traitement des cas d’erreur, de fausse déclaration, d’abus et de fraude liés à la PCU.
De cette somme, EDSC a reçu 114,3 millions de dollars pour renforcer les mesures d’intégrité afin de continuer à détecter et à régler les cas présentant un risque élevé d’erreur, de fausse déclaration, d’abus et de fraude liés à la PAEU et à enquêter sur ces cas, et s’est engagé à achever 157 000 vérifications après paiement sur une période de 4 ans.
Les efforts et les activités de recouvrement d’EDSC à ce jour comprennent :
- Au printemps de 2020, EDSC a entrepris des activités de vérification, en mettant l’accent sur les secteurs qui présentent un risque élevé, où la fraude et le vol d’identité étaient plus susceptibles de se produire. À l’automne de 2020, les paiements ont cessé pour plus de 30 000 demandes potentiellement frauduleuses. Cela représentait environ 42 millions de dollars en paiements. De plus, 12 507 dossiers de fraude soupçonnée ont été renvoyés à la GRC pour une enquête approfondie.
- Afin que l’aide financière soit fournie le plus rapidement possible aux Canadiens, les personnes qui ont présenté une demande relative à la PAEU au début de la pandémie par l’entremise de Service Canada ont reçu un paiement anticipé de la prestation. En novembre 2021, Service Canada a commencé à communiquer directement avec les personnes qui ont cessé de toucher la PAEU avant le rapprochement de ce paiement.
- En vertu de la Loi sur l’assurance emploi, le délai pour réexaminer une demande de PAEU est de 36 mois après que la prestation a été versée ou la date à laquelle elle aurait été payable. Cette période est prolongée à 72 mois en cas de déclaration fausse ou trompeuse.
- Les paiements de la PAEU ont été effectués de mars à octobre 2020. Par conséquent, le délai de 36 mois sera atteint pour plusieurs demandes pendant la période de mars à octobre 2023. En ce qui concerne les cas de fausses déclarations, le délai de 72 mois sera atteint en 2026.
- Les 4,6 milliards payés en trop sont divisés selon 2 catégories. Environ 1,8 million de personnes ont reçu des avis de dette relatifs à des trop-payés découlant de paiements anticipés non rapprochés, ce qui correspond à un montant de 3,1 milliards de dollars; 1,68 milliard de dollars avaient été remboursés au 6 janvier 2022.
- Les 1,5 milliard de dollars restants sont associés à environ 711 000 prestataires qui auraient reçu plus d’une prestation au cours d’une période donnée; l’ARC est chargée de recouvrer ce montant.
- Près de la moitié des 27,4 milliards de dollars de paiements sont liés à la subvention salariale d’urgence du Canada (15,5 G$), qui était administrée par l’ARC. Les 12 milliards de dollars restants en paiements potentiellement inadmissibles à enquêter se rapportent à des programmes de prestations aux particuliers comme la prestation canadienne d’urgence (à laquelle la PAEU est incluse), la prestation canadienne de la relance économique et la prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement.
- La PCU et la PAEU sont présentées globalement dans l’audit et représentent 9 milliards de dollars de trop payés potentiels ou paiements effectués en faveur de prestataires qui n’étaient pas admissibles ou qui devraient faire l’objet d’une enquête approfondie (environ 2 millions de prestataires). Sur ce montant, environ 1,6 milliard de dollars peuvent être attribués à la PAEU administrée par EDSC.
- Dans le cadre de ses activités de vérification après paiement, EDSC a envoyé plus de 55 000 lettres de recherche de faits demandant une preuve d’admissibilité à des prestataires potentiellement non admissibles. Les travaux se poursuivront tout au long de 2023 à 2024 et 2024 à 2025.
- Au 18 janvier 2023, 32 609 débiteurs de la PAEU avaient entièrement remboursé leur dette, pour un total de 68,2 M$. Cela comprend les paiements volontaires, le recouvrement de l’assurance emploi si le débiteur touche encore des prestations, les activités de recouvrement par l’ARC, y compris la négociation d’une entente de paiement et les compensations de l’ARC.
Messages clés
- Le gouvernement du Canada remercie le Bureau du vérificateur général du Canada pour son travail.
- La vérificatrice générale a conclu que les programmes de prestations du gouvernement liés à la COVID 19 ont atteint leurs objectifs en matière d’atténuation de la pauvreté et de l’inégalité des revenus ainsi que d’aide à la reprise économique.
- Le processus de demande fondé sur une attestation qui a été approuvé par le Parlement était le seul moyen efficace d’acheminer rapidement l’argent aux Canadiens.
- Le gouvernement était pleinement conscient des risques associés à cette approche.
- L’utilisation d’un processus de demande fondé sur une attestation est une pratique exemplaire reconnue par l’International Public Sector Fraud Forum (IPSFF) quand il s’agit de fournir rapidement du soutien.
- Le processus de demande fondé sur une attestation a été équilibré par un cadre d’intégrité fondé sur le risque en arrière plan axé sur les vérifications après paiement.
- EDSC a offert la prestation d’assurance emploi d’urgence et a utilisé l’analyse des données pour évaluer 100 % des demandes de PAEU afin de détecter les fausses déclarations potentielles. Le Ministère s’est engagé à effectuer 157 000 vérifications après paiement sur une période de 4 ans.
- Le gouvernement dispose d’un solide plan de vérification après paiement qu’il continuera de faire progresser méthodiquement.
- Bien que le pire de la pandémie puisse sembler derrière nous, les Canadiens et les entreprises continuent de devoir faire face à d’importants défis, notamment l’augmentation du coût de la vie, combinée à un niveau d’endettement élevé.
- Les demandeurs jugés inadmissibles devront rembourser le montant dû; toutefois, le gouvernement s’est engagé à continuer de faire preuve d’empathie et d’accorder priorité aux personnes dans ses efforts pour recouvrir les paiements inadmissibles, et de collaborer avec les Canadiens pour s’assurer qu’ils ne subiront pas de difficultés financières en remboursant les prestations d’urgence qu’ils ont reçues.
Annexe - Renseignements supplémentaires sur les prestations liées à la COVID-19 - Vérifications après l’examen de la conformité
6,1 millions de dollars à des prestataires incarcérés (prestataires incarcérés pour l’ARC et EDSC) : Pour Service Canada, environ 159 prestataires de la PAEU étaient incarcérés pendant une partie ou la totalide leur période de PAEU (environ 1 million de dollars en paiements). Ces dossiers sont ou seront examinés pour déterminer l’admissibilité. Dans le cas des personnes incarcérées sous responsabilité fédérale, l’ARC et EDSC ont conclu des ententes d’échange de renseignements avec le Service correctionnel du Canada, ce qui a empêché le paiement dans des dossiers ou permis le recouvrement de tout paiement versé à des personnes non admissibles. Dans le cas des personnes incarcérées sous responsabilité provinciale, EDSC devra effectuer des vérifications après paiement pour déterminer l’admissibilité.
Exigence du programme risquant de ne pas être respectée | Nombre de prestataires uniques | Estimation du BGV (PCU + PAEU) Montant total (en millions) |
Nombre de prestataires uniques | Estimation de Service Canada (PAEU seulement) Montant total (en millions) |
---|---|---|---|---|
Les prestataires ont quitté leur emploi | 190 254 | $1 601 | 376 167 | $2 700 |
Les prestataires étaient incarcérés pendant toute la période de prestations | 1 522 | 6,10 $ | 159 | 1,00 $ |
Les prestataires ne résidaient pas au Canada | 704 | 3,30 $ | 467 | 3,60 $ |
Les prestataires avaient moins de 15 ans au moment de la demande | 434 | 2,20 $ | 400 | 2,60 $ |
Les prestataires étaient décédés | 391 | 1,20 $ | 10 | 0,07 $ |
1,2 million de dollars à des personnes décédées : Dans le cadre du contrôle de l’admission en place pour le versement de la PAEU, une vérification de l’identité de la personne au moyen du Registre d’assurance sociale (RAS) a été effectuée. Les demandes n’ont pas été traitées dans les situations où le décès du demandeur était enregistré dans le RAS. Service Canada a effectué une validation approfondie et les demandes n’ont pas été traitées avant que la restriction puisse être levée. De plus, des vérifications du statut de personne décédée ont été effectuées au moyen d’un échange de données de l’ARC et l’analyse des données a été utilisée pour déterminer si le décès a par la suite été enregistré dans le RAS. Malgré ces mesures, 10 personnes sont décédées après avoir présenté une demande et reçu une PAEU, ce qui représente environ 70 000 $.
1,6 milliard de dollars à des personnes qui semblent avoir quitté leur emploi (et non l’avoir perdu en raison de la COVID 19) : En raison de la nature subjective des critères, de la difficulté de prouver l’admissibilité après coup et du fardeau excessif qu’une enquête créerait, Service Canada appliquera à ces cas une approche fondée sur la gestion des risques.
Prestataires qui ne résidaient pas au Canada : Ces cas seront examinés dans le cadre de notre plan de vérification après paiement afin de confirmer si les critères d’admissibilité relatifs à la résidence* ont été respectés. Une approche fondée sur les risques sera appliquée.
*Résidence : L’objectif est de faire en sorte que la personne qui établit son domicile au Canada et qui vit habituellement ici, même si c’est pour une période limitée, ait accès à la PAEU. Par conséquent, contrairement aux prestations régulières d’assurance emploi, la PAEU peut être versée à un prestataire qui se trouve temporairement à l’extérieur du Canada, s’il établit son domicile au Canada et y vit habituellement.
7. Dépôt du budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023
7.a. Sujet : Vue d’ensemble – Dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (B)
Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il des autorisations additionnelles dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
Le Budget supplémentaire des dépenses demande l’autorisation du Parlement d’ajuster les plans de dépenses ministériels pour l’exercice financier en cours.
EDSC demande un total de 414,4 millions de dollars en autorisations additionnelles dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses B.
- 164,5 millions de dollars au Crédit 1 Dépenses de fonctionnement;
- 225,7 millions de dollars au Crédit 5 Subventions et contributions; et
- 21,2 millions de dollars en ajustement législatifs.
Réponse
EDSC demande l’approbation pour:
A. Crédits votés (en dollars) | Fonctionnement Crédit 1 | Subventions et contributions Crédit 5 | Total |
---|---|---|---|
1 - Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs | 430 172 | 199 476 227 | 199 906 399 |
2 - Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse | 46 420 245 | 0 | 46 420 245 |
3 - Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) | 18 742 308 | 0 | 18 742 308 |
4 - Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes | 16 251 407 | 0 | 16 251 407 |
5 - Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) | 13 810 143 | 0 | 13 810 143 |
6 - Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) | 6 033 995 | 7 576 525 | 13 610 520 |
7 - Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations | 13 531 250 | 0 | 13 531 250 |
8 - Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence | 13 449 235 | 0 | 13 449 235 |
9 - Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) | 13 300 680 | 0 | 13 300 680 |
10 - Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) | 3 628 628 | 9 633 486 | 13 262 114 |
11 - Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) | 0 | 10 000 000 | 10 000 000 |
12 - Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) | 6 000 000 | 0 | 6 000 000 |
13 - Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) | 5 941 433 | 0 | 5 941 433 |
14 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants | 0 | 4 422 857 | 4 422 857 |
15 - Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement | 0 | 4 356 106 | 4 356 106 |
16 - Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé | 3 104 112 | 0 | 3 104 112 |
17 - Fonds destinés à la rémunération rétroactive | 2 155 118 | 0 | 2 155 118 |
18 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | 1 885 963 | 1 885 963 |
19 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) | 1 722 859 | 0 | 1 722 859 |
20 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi | 0 | 800 000 | 800 000 |
21 - Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) | 169 135 | 0 | 169 135 |
Total des crédits votés | 164 690 720 | 238 151 164 | 402 841 884 |
Text description: Employment and Social Development is requesting additional authorities in the Supplementary Estimates (B) in Operating Vote 1 and Grants and Contributions Vote 5.
B. Transferts (en dollars) | Fonctionnement Crédit 1 | Subventions et contribution Crédit 5 | Total |
---|---|---|---|
22 - Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | 14 587 931 | 14 587 931 |
23 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada | 0 | 0 | 0 |
24 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage | 0 | 0 | 0 |
25 - Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités | -30 000 | 0 | -30 000 |
26 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres | -125 000 | 0 | -125 000 |
27 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones | 0 | -27 087 752 | -27 087 752 |
Total des transferts | -155 000 | -12 499 821 | -12 654 821 |
Text description: Employment and Social Development is requesting transfers in the Supplementary Estimates (B) in Operating Vote 1 and Grants and Contributions Vote 5.
C. Postes législatifs budgétaires (en dollars) | Total |
---|---|
28 - Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 21 202 344 |
Total des postes législatifs budgétaires | 21 202 344 |
Text description: Employment and Social Development is requesting adjustments to forecasted budgetary statutory authorities in the Supplementary Estimates (B).
Contexte
A. Crédits votés
1. Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs – 199,9 millions de dollars
Le budget de 2021 a annoncé un investissement de 200 millions de dollars pour créer un nouveau Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs.
Dirigé par des Canadiens noirs pour des Canadiens noirs, le Fonds de dotation créera une source de financement durable pour les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs, qui luttent contre le racisme anti-noir et améliorent les résultats sociaux et économiques des communautés noires.
Le gouvernement du Canada fournira 199,5 millions de dollars (en contributions pluriannuelles initiales) à une seule organisation nationale bénéficiaire dirigée par des Noirs et au service des Noirs, soutenue par une ou plusieurs sociétés de gestion de placements ainsi qu'une fondation publique établie qui lui fourniront un soutien et des conseils pour une période de 3 ans ou plus.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 430 172 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts des régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 81 523 de dollars) et 199 476 227 de dollars au Crédit 5 (Contributions) destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
2. Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse – 46,4 millions de dollars
Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est l'un des plus importants programmes du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60,8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions de bénéficiaires.
Dans le cadre d'une décision reportée du budget de 2022, EDSC demande un financement de 46,4 millions de dollars pour 2022 à 2023 afin de faire face à l'augmentation de la charge de travail de la SV en raison de la démographie, pour ralentir la croissance des niveaux d'inventaire et d'augmenter la capacité du Centre d'appels des pensions afin de mieux répondre aux demandes des clients et à minimiser les impacts du temps d'attente.
En l'absence de ces fonds, le centre d’appel des pensions a prévu que les temps d'attente pourraient augmenter jusqu'à une moyenne estimée de 60 minutes et les niveaux d’inventaire à près de 3 millions d'éléments de travail d'ici la fin de 2023 à 2024.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 46 420 245 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 7 882 045 de dollars) pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
3. Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) – 18,7 millions de dollars
Le budget de 2022 a annoncé l'accès à 64,6 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, pour améliorer la prestation de services du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) en traitant des volumes accrus d'études d'impact sur le marché du travail (EIMT).
Ce financement permettra à Service Canada d'allouer des ressources pour faire face aux pressions continues découlant de la charge de travail et aux pressions accrues sur le volume de l'EIMT qui devraient se poursuivre dans les années à venir. Cela aidera également à atténuer le risque d'un inventaire croissant de demandes d'EIMT en attente et garantira que les employeurs reçoivent des décisions en temps opportun.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 18 742 308 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 3 792 404 de dollars) destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
4. Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes – 16,3 millions de dollars
EDSC est la plus grande organisation fédérale de prestation de services au Canada. Cependant, des décennies de sous-investissement chronique dans la technologie de l'information (TI) ont placé EDSC dans une situation sans précédent où les systèmes pourraient tomber en panne et nuire à la prestation continue de programmes et de services essentiels aux Canadiens.
Reconnaissant la nécessité de stabiliser et d'assainir les systèmes de TI d'EDSC, le gouvernement du Canada a approuvé en mai 2020 une demande de financement hors cycle de 469 millions de dollars sur 6 ans (2020 à 2021 à 2025 à 2026) pour mettre en œuvre l'Initiative d'assainissement de la dette technique d'EDSC.
Pour 2022 à 2023, le financement opérationnel requis est de 64,9 millions de dollars pour poursuivre les activités visant à résoudre les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les systèmes de TI vieillissants d'EDSC, comme l'amélioration des performances du réseau, la stabilisation des TI vieillissantes et la mise en place de solutions de reprise après sinistre pour améliorer la capacité de répondre à la reprise des activités d'EDSC. Cela comprend 58,9 millions de dollars de nouveau financement provenant de la décision approuvée de financement hors cycle de 2020 et un report de 6,0 millions de dollars des fonds inutilisés de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022.
Les 16,3 millions de dollars représentent la portion du Trésor du financement requis pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023. De plus, 40,2 millions de dollars sont financés par le Compte des opérations de l'assurance-emploi (AE) et 8,4 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada (RPC), qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 16 251 407 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 824 299 de dollars) destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
5. Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) – 13,8 millions de dollars
Le budget de 2021 a annoncé 54,9 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à EDSC (52,7 millions de dollars) et à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) (2,2 millions de dollars) pour augmenter le nombre d'inspections des employeurs dans le cadre du régime de conformité des employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et de s'assurer que les travailleurs étrangers temporaires ont des conditions de travail et des salaires appropriés.
En janvier 2022, EDSC et IRCC ont collectivement demandé le financement et les ressources nécessaires pour soutenir un nombre accru d'inspections. EDSC et IRCC n'ont reçu l'approbation de financement que pour une année (2021 à 2022) sur les 3 demandées. La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 autorise l'utilisation du financement restant du budget de 2021 à compter de 2022 à 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible.
Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs. (Voir également le point 9 ci-dessous – Financement pour améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et commencer à reconstruire le régime de conformité des employeurs (Budget 2022)).
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 810 143 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 949 556 de dollars) destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
6. Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) – 13,6 millions de dollars
Le budget de 2022 propose d’octroyer 272,6 millions de dollars sur 5 ans (2022 à 2023 à 2026 à 2027) à EDSC pour soutenir la mise en œuvre d'une stratégie d'emploi pour les personnes handicapées par l'intermédiaire du Fonds d'intégration. Cela aidera à remédier aux pénuries de main-d'œuvre grâce à une participation accrue des personnes en situation de handicap et à rendre les lieux de travail plus inclusifs et accessibles.
Le budget de 2022 propose également de fournir 38 millions de dollars sur 7 ans (2022 à 2023 à 2028 à 2029) pour soutenir la production et la distribution de documents de lecture en médias substituts par le Centres d’accès équitable aux bibliothèques et le réseau national de services équitables de bibliothèque, afin de mener des recherches grâce à une enquête pour mieux comprendre les lacunes dans la disponibilité de matériel de lecture accessible, et de lancer un nouveau programme d'accès équitable à la lecture pour stimuler la production de matériel de lecture en format accessible grâce à des partenariats innovants.
Sur les 13,6 millions de dollars demandés dans le cadre du présent Budget des dépenses, 11,4 millions de dollars sont destinés au Fonds d'intégration (5,8 millions de dollars au Crédit 1 et 5,6 millions de dollars au Crédit 5) et 2,2 millions de dollars sont destinés au matériel de lecture en média substitut (0,2 million de dollars au Crédit 1 et 2,0 millions de dollars au Crédit 5).
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 033 995 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 1 065 026 de dollars) et 7 576 525 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
7. Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations – 13,5 millions de dollars
Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer le remplacement de la solution de la SV afin de minimiser le risque que ce système vieux de 60 ans tombe en panne et ait une incidence sur les prestations des aînés.
Le programme de modernisation du versement des prestations (MVP) met en œuvre une plate-forme commune du versement des prestations (PCVP), qui a été choisie comme nouvelle technologie moderne pour fournir la SV et éventuellement d'autres prestations. En remplaçant l'ancien système, la plate-forme CVP atténuera le risque de défaillance informatique et maintiendra la capacité du ministère à émettre des paiements de prestations aux personnes âgées.
EDSC a demandé 2 reports du financement de 2021 à 2022 à 2022 à 2023 pour la MVP, pour un total de 64,5 millions de dollars. Le premier concerne l'intégration de la SV dans la MVP pour un total de 11,5 millions de dollars de financement du Trésor. Le second concerne la mise en œuvre de la tranche 1 : phase de fondation pour un total de 52,9 millions de dollars, dont 2,0 millions de dollars sont financés par le Trésor. Les portions restantes de 47,7 millions de dollars financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,2 millions de dollars par le RPC, ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 531 250 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à la Modernisation du versement des prestations dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
8. Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence – 13,5 millions de dollars
EDSC a reçu 328,9 millions de dollars en fonds de fonctionnement sur 4 ans dans l'Énoncé économique de l'automne 2020 pour s'assurer que l'Agence du revenu du Canada (ARC) ait la capacité continue de faire progresser les activités d'observation, de vérification et de recouvrement des trop-payés en ce qui concerne la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE). En raison de retards dans la capacité de l'ARC à terminer ces activités, 44,8 millions de dollars de surplus de l'exercice financier se terminant le 31 mars 2022 sont reportés aux exercices futurs, en fonction des dépenses prévues mises à jour de l'ARC. Les activités de l'ARC dans les années à venir comprennent également la perception des trop-payés de prestations canadienne d'urgence de l'assurance-emploi (PCUAE), au nom d'EDSC.
Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC demande d'utiliser 13,5 millions de dollars de la PCU et de la PCUE inutilisées de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 pour financer les activités d'intégrité et de recouvrement de la PCU (1,8 million de dollars) et la PCUAE (11,7 millions de dollars) que l'ARC effectuera au nom du ministère.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 449 235 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
9. Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars
La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 accorde le pouvoir d'utiliser le financement restant du budget de 2021 à compter de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible. (Voir également le point 5 ci-dessus – Financement pour accroître la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans la mesure du possible).
Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 300 680 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 522 787 de dollars) destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
10. Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars
Les 13,3 millions de dollars demandés font partie des 115 millions de dollars sur 5 ans annoncés dans le budget de 2022, dont 30 millions de dollars en financement continu pour le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTFC) et 84,2 millions de dollars sur 4 ans (2022 à 2023 à 2025 à 2026) pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS).
Le Canada fait face à d'importantes pénuries de main-d'œuvre partout au pays. Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, 4,6 millions de dollars (1,8 million de dollars au Crédit 1 et 2,8 millions de dollars au Crédit 5) du financement demandé dans le cadre du présent Budget des dépenses pour le PRTFC aideront à soutenir l'intégration au marché du travail des nouveaux arrivants qualifiés, en mettant initialement l'accent sur les professionnels de la santé formés à l'étranger.
Également pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, le financement de 8,7 millions de dollars (1,9 million de dollars au Crédit 1 et 6,8 millions de dollars au Crédit 5) pour le PFIMS sera utilisé pour aider les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones et les Canadiens racisés à démarrer une carrière dans les métiers désignés Sceau rouge y compris par le mentorat, les services d'orientation professionnelle et l'appariement des emplois.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 628 628 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 701 535 de dollars) et 9 633 486 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
11. Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) – 10,0 millions de dollars
Le budget de 2022 a annoncé 20 millions de dollars sur 2 ans, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour un programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés afin de soutenir davantage de projets qui améliorent la qualité de vie des aînés et les aident à continuer de participer pleinement à leurs collectivités.
Le financement supplémentaire appuiera des projets qui amélioreront le bien-être des aînés et aideront les collectivités à tirer parti de la participation et de la contribution accrues des aînés à la vie communautaire.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 10 000 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions) destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
12. Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 6,0 millions de dollars
Conformément au budget de 2022, certains des objectifs du gouvernement du Canada consistent à :
- mettre en place des mesures pour éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap pour trouver un emploi intéressant et bien rémunéré;
- veiller à ce que les aînés canadiens aient une retraite sûre et digne et à ce que des programmes et des services soient élaborés pour répondre au vieillissement de la population canadienne; et
- que le gouvernement se concentre sur l'établissement de liens entre les travailleurs et de bons emplois dans les secteurs en croissance, en créant de nouvelles possibilités et en augmentant la diversité dans les métiers, et en aidant les Canadiens à acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour réussir dans l'économie d'aujourd'hui.
Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC a demandé 6,0 millions de dollars pour des campagnes publicitaires, répartis comme suit :
- 0,5 million de dollars pour la campagne « Milieux de travail inclusifs » visant à promouvoir l'embauche de personnes en situation de handicap.
- 2,5 millions de dollars pour la campagne « Services pour les aînés » visant à promouvoir les programmes et services liés aux aînés.
- 3,0 millions de dollars pour la campagne « Campagne nationale sur les métiers spécialisés » visant à promouvoir les métiers spécialisés comme premier choix de carrière.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 000 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux programmes de publicité du gouvernement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
13. Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) – 5,9 millions de dollars
EDSC a reçu un financement de 29,8 millions de dollars dans le budget de 2022, dont 5,9 millions de dollars proviennent du Trésor. La portion restante de 20,3 millions de dollars est financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,6 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses. Ce financement est utilisé pour se conformer aux exigences de la santé publique, soit en maintenant les services de commissionnaire/agent de sécurité pour appliquer les mesures de santé et de sécurité, et est nécessaire pour maintenir l'accès aux services en personne, en particulier pour les groupes à risque qui dépendent davantage du réseau en personnes.
Ce financement répond aux exigences de santé publique nécessaires pour fournir des services en personne au public, en particulier les exigences de santé et de sécurité au travail pertinentes aux obligations du Ministère en tant qu'employeur.
Bien que le dépistage et le suivi actifs des employés et des visiteurs sur place ne soient plus requis, toutes les personnes entrant dans les Centres Service Canada (CSC) doivent porter un masque médical ou un respirateur. Les différences entre les exigences provinciales et fédérales pour le port du masque créent des points de friction avec le public. Conjuguée au retour à la pleine occupation et à des volumes de clientèle particulièrement élevés, la situation nécessite une présence continue des commissionnaires dans les CSC.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 5 941 433 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
14. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants – 4,4 millions de dollars
Le budget de 2017 a annoncé 100 millions de dollars sur 10 ans pour le Programme d'innovation pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) et l'Énoncé économique de l'automne 2020 a rendu ce financement permanent avec 15 millions de dollars par année à compter de 2028 à 2029.
EDSC demande de reporter à l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023, 4,4 millions de dollars des subventions et contributions non utilisées lors de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 dans le cadre de l'AGJE. Le financement à reporter se compose de 0,2 million de dollars pour soutenir les données et la recherche des AGJE, et de 4,2 millions de dollars pour les projets d'innovation des AGJE.
Le report du financement des subventions pour le programme de données et de recherche de l'AGJE est demandé en raison de retards dans la collaboration avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour lancer des appels de propositions pour des projets de données et de recherche, et de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l'année. Les fonds reportés soutiendront la communauté d'experts dans son ensemble dans le développement de nouveaux projets pour combler les lacunes en matière de données et de recherche sur l'AGJE.
L'appel de propositions du programme d'innovation AGJE 2020 s'est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a abouti à un nombre de candidatures nettement plus élevé que prévu, ce qui a prolongé la période d'évaluation. Bien que les projets aient finalement été approuvés à la fin de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2021, le financement n'a été versé aux bénéficiaires qu'en 2022 à 2023. Les reports de fonds soutiendront des projets pluriannuels commençant en 2022 à 2023, garantissant ainsi l'impact positif continu du programme d'innovation de l'AGJE.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 422 857 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
15. Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement – 4,4 millions de dollars;
Le budget de 2021 a annoncé 50 millions de dollars sur 2 ans (25 millions de dollars par exercice) pour le Programme de préparation à l'investissement renouvelé à compter de 2021 à 2022.
Sur les 23 millions de dollars de subventions et de contributions disponibles en 2021 à 2022, 15 millions de dollars ont été engagés dans des ententes, ce qui a donné lieu à des fonds non engagés d'environ 8 millions de dollars. EDSC demande de reporter ces fonds non engagés sur 2 exercices (4,4 millions de dollars en 2022 à 2023 et 3,3 millions de dollars en 2023 à 2024).
Le report de ces fonds sur 2 exercices financiers aidera à atténuer l'impact causé par les retards et donnera aux bénéficiaires du financement le temps dont ils ont besoin pour mener à bien leurs activités de projet. Le report de profil garantira également que le programme atteigne les résultats et les réalisations auxquels il s'est engagé.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 356 106 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés au Programme de préparation à l’investissement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
16. Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé – 3,1 millions de dollars
Grâce à une décision reportée du budget de 2022, EDSC a reçu 9,3 millions de dollars sur 3 ans à compter de 2022 à 2023 pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé pour les employés sous réglementation fédérale.
Les fonds serviront à préparer des modifications réglementaires, à élaborer du matériel pédagogique, à mettre à jour les systèmes d'information, à informer les inspecteurs des changements, à répondre aux plaintes et à appliquer les nouvelles exigences législatives pour assurer la conformité des employeurs.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 104 112 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 608 593 de dollars) destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
17. Fonds destinés à la rémunération rétroactive – 2,2 millions de dollars
En 2019, EDSC a travaillé en collaboration avec les gestionnaires, les employés et le syndicat pour résoudre un grief de longue date concernant la description de poste des commis à la prestation du soutien aux programmes.
Le budget de 2019 a engagé des fonds pour la résolution de la reclassification. Par la suite, EDSC a obtenu un financement pour les exercices 2019 à 2020 et 2020 à 2021 afin de couvrir les paiements rétroactifs et les rajustements salariaux pour le travail effectué depuis 2006.
En 2022, EDSC a reçu un financement permanent pour compenser les coûts à partir de 2022 à 2023. Ce financement comprend 2,2 millions de dollars provenant du Trésor et 1,4 million de dollars provenant du Compte des opérations de l'assurance-emploi (qui n'est pas inclus dans le Budget des dépenses) pour soutenir les coûts supplémentaires permanents.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 2 155 118 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 591 882 de dollars) destinés à la rémunération rétroactive dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
18. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones – 1,9 millions de dollars
En 2022 à 2023, un certain nombre de gouvernements autochtones en partenariat avec le gouvernement du Canada pour la mise en œuvre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) ont demandé des ajustements à leurs allocations de financement pluriannuelles prévues. Des ajustements ont été demandés afin de répondre à l'impact de la pandémie sur leurs communautés et de donner aux partenaires plus de temps pour positionner, planifier et dépenser les investissements supplémentaires de l'AGJEA.
Pour répondre à ces demandes des gouvernements autochtones, EDSC reporte un financement de 11,9 millions de dollars de 2021 à 2022 aux années à venir, dont 1,9 million de dollars en 2022 à 2023. Le financement reporté provient à l'origine de l'annonce faite dans le budget 2017, l'Énoncé économique de l'automne 2020 et dans le budget 2021 pour l'AGJEA.
Le report de fonds donnera aux communautés autochtones touchées par la pandémie plus de temps pour dépenser le financement qui était prévu pour 2021 à 2022, faire avancer les engagements décrits dans le cadre d'AGJEA élaboré conjointement et soutenir les stratégies et les plans de travail élaborés par les Premières Nations, les Inuits et les communautés Métis.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 885 967 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
19. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) – 1,7 million de dollars
Comme annoncé dans le budget de 2022, le financement de 1,7 million de dollars soutiendra l'achèvement de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, qui est mené par un groupe de travail indépendant.
Ce montant comprend le financement de fonctionnement pour permettre à EDSC d'obtenir les compétences et les ressources nécessaires pour soutenir le groupe de travail dans la gestion et la planification des consultations, la recherche, l'analyse des politiques et les communications. Ce montant tient compte de la portée élargie de l'examen et des délais accélérés pour son achèvement.
Après avoir terminé son examen de la Loi, le groupe de travail fera des recommandations au ministre du Travail sur la meilleure façon d'adapter la Loi aux nouvelles réalités sociodémographiques, économiques et politiques de la société canadienne et de son marché du travail. Un rapport final devrait être publié le 31 décembre 2022. Le Programme du travail devrait proposer des modifications législatives, réglementaires, politiques et/ou au programme même découlant de l'examen.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 722 859 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 154 284 de dollars) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
20. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (Report de fonds) – 0,8 million de dollars
Sur le financement accordé dans l'Énoncé économique de l'automne 2020, EDSC a demandé le report de financement de 0,8 million de dollars de fonds inutilisés dans le cadre de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, liés à des engagements communautaires améliorés qui ciblent davantage les organisations locales d’autochtones et de personnes handicapées.
Ce report de fonds aidera les organisations représentant les communautés méritant l'équité à cibler davantage les communautés autochtones et de personnes handicapées, par conséquent, permettra de recueillir et de partager un éventail encore plus large de points de vue avec le groupe de travail.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 800 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
21. Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) – 0,2 million de dollars
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) demande un financement égal à l'augmentation progressive des admissions de résidents permanents en plus de ce qui a déjà été approuvé dans le Plan des niveaux d'immigration 2021 à 2023. Ce plan comprend l'augmentation de l'engagement du Canada en matière de réinstallation allant jusqu'à 50 000 réfugiés afghans.
Avec une augmentation des niveaux d'immigration due à l'initiative de réinstallation des Afghans, le programme de numéro d'assurance sociale (NAS) prévoit une augmentation correspondante du nombre de personnes ayant accès au programme, y compris les demandes nécessitant une assistance de niveau II (cas complexes).
EDSC demande 0,2 million de dollars pour couvrir les coûts supplémentaires des opérations de niveau II du numéro d'assurance sociale/registre d'assurance sociale (NAS/RAS). Ce montant permettra au SIN/SIR de soutenir le fonctionnement des cliniques des agents des services aux citoyens (niveau I), y compris les services du NAS pour les réfugiés afghans réinstallés au Canada.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 169 135 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 38 410 de dollars) destinés à la réinstallation des réfugiés afghans dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
B. Transferts
22. Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de l’Emploi et du Développement social pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones – 14,6 millions de dollars
Ce financement est transféré à EDSC pour l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) sur la base d'une récente décision prise par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador de faire passer le financement par EDSC, qui était auparavant acheminé par le biais d'ententes sur la santé des Premières Nations et des Inuits, et a donc été affecté au Budget principal des dépenses 2022 à 2023 de Services aux Autochtones Canada. Le protocole d'entente actuel, qui définit les modalités du transfert de fonds pour l’AGJEA, a été modifié et signé pour un financement supplémentaire de 14,6 millions de dollars pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 14 587 931 de dollars au Crédit 5 (Contributions) du ministère des Services aux Autochtones pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
23. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada
Le Conseil d'information sur le marché du travail (CIMT) est un organisme sans but lucratif qui travaille à promouvoir la coopération entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (P/T) et d'autres intervenants sur les priorités pancanadiennes et régionales en matière d'information sur le marché du travail.
L'enveloppe de financement du CIMT est partagée entre le gouvernement du Canada (1,1 million de dollars provenant des Subventions aux apprentis de EDSC) et les provinces et territoires (1,1 million de dollars, provenant des P/T sur une base par habitant). Les contributions de EDSC et des gouvernements P/T sont gérées au moyen d'ententes distinctes, la partie P/T passant par le Secrétariat du Forum des ministres du marché du travail (FMMT) et EDSC par le biais des subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.
Le paiement de 2022 à 2023 au CIMT a augmenté de 0,1 million de dollars, ce qui a nécessité un transfert des Subventions aux apprentis vers les subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.
EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).
24. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage
Le budget de 2019 a annoncé l'élaboration d'une nouvelle Stratégie canadienne d'apprentissage pour accroître l'impact de la gamme actuelle des mesures de soutien à l'apprentissage du gouvernement et aider à relever les défis continus dans les systèmes d'apprentissage.
Mise en œuvre en 2022, la Stratégie canadienne sur l'apprentissage fournit un cadre pour les initiatives fédérales d'apprentissage qui soutiennent une main-d'œuvre de métiers qualifiée, inclusive, certifiée et productive. Il s'appuie sur le succès des mesures d'apprentissage telles que le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions aux apprentis et le Service d'apprentissage, et aide les pré-apprentis, les apprentis, les employeurs, les syndicats et les gens de métier à explorer les métiers spécialisés et participer à l'apprentissage.
À l'avenir, les Subventions aux apprentis et la subvention pour le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical seront reportées sous le titre du programme mixte des subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage.
EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l'innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).
25. Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités – 30 000 dollars
Ce financement contribue aux services et aux initiatives de la communauté de vérification interne fournis par le Bureau du contrôleur général qui visent à renforcer le rôle de la fonction de vérification interne en tant que fournisseur d'assurance crédible et opportun qui conseille la direction à la lumière de la stratégie, des objectifs et de la tolérance au risque des organisations pour l'ensemble du gouvernement du Canada.
EDC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 30 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
26. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres – 125 000 dollars
Ce transfert de 0,1 million de dollars d'EDSC à Ressources naturelles Canada vise à appuyer la plantation de 25 000 arbres au Canada. Cela comprend la préparation appropriée du site, la plantation et les activités de surveillance pour soutenir un taux de survie élevé des arbres. Ces arbres doivent être au-delà de ce que le programme 2 milliards d'arbres serait autrement en mesure de soutenir et à l'appui de la séquestration du carbone lié aux efforts d'approvisionnement d'EDSC.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 125 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
27. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones – 27,1 millions de dollars
Dans le cadre de l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement soit avancée dans le cadre d'ententes de financement existantes avec une sélection de ministères fédéraux qui offrent des programmes AGJEA, à savoir EDSC, Services aux Autochtones Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.
Cette approche appuie les engagements énoncés et co-développés dans le cadre de l'AGJEA, concernant la flexibilité et la prestation de services pour les partenaires autochtones.
En 2022, un certain nombre de partenaires autochtones ont demandé que leur financement AGJEA soit avancé dans le cadre d'ententes avec le ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, pour un total de 27,1 millions de dollars. Ces partenaires autochtones sont : l’Administration régionale Kativik au Québec, le gouvernement du Nunatsiavut à Terre-Neuve-et-Labrador et une sélection de partenaires de la Nation métisse - le Ralliement national des Métis, la Nation métisse de l'Alberta, la Nation métisse de la Saskatchewan et la Fédération des Métis du Manitoba.
EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 27 087 752 de dollars au Crédit 5 (Contributions) au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.
C. Postes législatifs budgétaires
28. Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés – Augmentation de 21,2 millions de dollars
Les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l’assurance-emploi.
L'augmentation prévue de 21 202 344 de dollars est directement liée au crédit 1 – Dépenses de fonctionnement demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour les crédits votés présentés à la section A (postes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 16, 17, 19 et 21) ci-dessus.
Citations
S.O.
- Préparé clé : Martine Rioux, Directrice principale, Planification et gestion des dépenses, DGDPF
- Contact clé : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 31 octobre, 2022
7.b. Outil de suivi du Budget supplémentaire des dépenses (B) à l’intention de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough
Comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 - Chambre des communes - 7 février 2023
Numéro | Poste budgétaire | Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 (en million de dollars) |
Autorisations proposées à ce jour pour 2022 à 2023 (en million de dollars) |
---|---|---|---|
1 | Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement | 164,5 | 1 376,4 |
2 | Crédit 5 – Subventions et contributions | 225,7 | 10 670,0 |
3 | Postes législatifs budgétaires | 21,2 | 75 682,5 |
4 | Total des dépenses budgétaires | 411,4 | 87 728,9 |
5 | Postes législatifs non budgétaires | 0 | -205,6 |
Remarque : Le Budget des dépenses ne comprend pas les charges imputées au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au compte d’assurance-emploi (AE) au titre des prestations de programme, soit 57,2 milliards de dollars et 24,8 milliards de dollars respectivement, ni les dépenses de fonctionnement liées à l’administration du RPC ou des programmes d’AE, soit 489,6 millions de dollars et 2,1 milliards de dollars respectivement.
7.c. Questions et réponses à l’intention de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough
Comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 - Chambre des communes - 7 février 2023
Question 1. Pourquoi EDSC demande-t-il 164,5 millions de dollars en autorisations du crédit 1 (dépenses de fonctionnement) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023?
Réponse 1. L'augmentation nette de 164,5 millions de dollars du crédit 1 concerne les éléments suivants:
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement | en million de dollars |
---|---|
Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs | 0,4 |
Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse | 46,4 |
Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) | 18,7 |
Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes | 16,3 |
Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) | 13,8 |
Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) | 6,0 |
Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations | 13,5 |
Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence | 13,5 |
Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) | 13,3 |
Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) | 3,6 |
Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) | 6,0 |
Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) | 5,9 |
Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé | 3,1 |
Fonds destinés à la rémunération rétroactive | 2,2 |
Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) | 1,7 |
Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) | 0,2 |
Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités | -0,03 |
Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres | -0,1 |
Crédit 1 total | 164,5 |
Question 2. Pourquoi EDSC demande-t-il 225,7 millions de dollars en autorisations du crédit 5 (subventions et contributions) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023?
Réponse 2. L'augmentation nette de 225,7 millions de dollars du crédit 5 concerne les éléments suivants:
Crédit 5 – Subventions et contributions | en million de dollars |
---|---|
Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs | 199.5 |
Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) | 7.6 |
Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) | 9,6 |
Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) | 10,0 |
Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants (report de fonds) | 4,4 |
Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement (report de fonds) | 4,4 |
Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones (report de fonds) | 1,9 |
Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (report de fonds) | 0,8 |
Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de l’Emploi et du Développement social pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones | 14,6 |
Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones | -27,1 |
Crédit 5 total | 225,7 |
Text description: Employment and Social Development is requesting $225.7 million in additional authorities for Grants and contributions (Vote 5) in the Supplementary Estimates (B).
Question 3. Pourquoi EDSC demande-t-il 21,2 millions de dollars en autorisations législatives dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023?
Réponse 3. L'augmentation nette de 21,2 millions de dollars des prévisions budgétaires législatives concerne les éléments suivants:
Prévisions des postes législatifs budgétaires | en million de dollars |
---|---|
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 21,2 |
Autorisations législatives budgétaires totales | 21,2 |
Question 4. Pourquoi EDSC demande-t-il d'augmenter ses dépenses budgétaires totales de 411,4 millions de dollars dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023?
Réponse 4. L'augmentation nette de 411,4 millions de dollars du total des autorisations budgétaires prévues concerne les éléments suivants (cela comprend le crédit 1, le crédit 5 et les postes législatifs):
Autorisations budgétaires totales | en million de dollars |
---|---|
Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs | 199,9 |
Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse | 46,4 |
Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) | 18,7 |
Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes | 16,3 |
Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) | 13,8 |
Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) | 13,6 |
Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations | 13,5 |
Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence | 13,5 |
Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) | 13,3 |
Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) | 13,3 |
Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) | 10,0 |
Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) | 6,0 |
Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) | 5,9 |
Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants | 4,4 |
Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement | 4,4 |
Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé | 3,1 |
Fonds destinés à la rémunération rétroactive | 2,2 |
Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones | 1,9 |
Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) | 1,7 |
Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi | 0,8 |
Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) | 0,2 |
Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de l’Emploi et du Développement social pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones | 14,6 |
Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada | 0 |
Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage | 0 |
Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités | (0,03) |
Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres | (0,1) |
Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones | (27,1) |
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 21,2 |
Autorisations budgétaires totales | 411,4 |
Question 5. Pourquoi les autorisations proposées à ce jour pour les dépenses législatives non budgétaires de 2022 à 2023 sont-elles de -205,6 millions de dollars?
Réponse 5. Les prévisions législatives non budgétaires nettes de -205,6 millions de dollars sont attribuables aux éléments suivants:
- Prêts canadiens aux étudiants
Le décaissement net attendu est négatif car les décaissements de prêts ont diminué (revenant lentement aux niveaux d'avant la pandémie) tandis que les remboursements de prêts ont repris (et devraient être supérieurs au décaissement total).
Notez que les décaissements nets négatifs sont atypiques et devraient être temporaires.
- Prêts canadiens aux apprentis
Comme ci-dessus, on s'attend à une diminution des décaissements de nouveaux prêts et à une augmentation des remboursements anticipés.
Question 6. Pourquoi les dépenses prévues de l'assurance-emploi (AE) et du Régime de pensions du Canada (RPC) sont-elles exclues du Budget des dépenses d'EDSC?
Réponse 6. Les dépenses prévues de l'AE et du RPC sont exclues du Budget des dépenses d'EDSC parce qu'elles ne sont pas votées par le Parlement.
Voici un rapprochement entre les autorisations proposées à ce jour dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) et les dépenses totales prévues du Ministère:
Budget des dépenses à ce jour et Dépenses totales prévues en 2022 à 2023 | en million de dollars |
---|---|
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement | 1 376,4 |
Crédit 5 – Subventions et contributions | 10 670,0 |
Postes législatifs | 75 682,5 |
Total des dépenses budgétaires du Budget supplémentaires des dépenses (B) 2022 à 2023 (dépenses nettes prévues) | 87 728,9 |
Coûts administratifs du RPC | 2 063,3 |
Coûts administratifs du RPC | 489,6 |
Autres recouvrements | 0,9 |
Dépenses brutes prévues 2022 à 2023 | 90 282,7 |
Prestations d’assurance emploi | 24 768,4 |
Prestations du RPC | 57 244,6 |
Autres coûts et montants recouvrés au titre de l’assurance emploi et du RPC | 2 531,7 |
Autre | 13,8 |
Dépenses totales prévues 2022 à 2023 d’EDSC | 174 841,2 |
7.d. Fiches sur les lignes distinctes – Objet : Budget supplémentaire des dépenses (B) - d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023
A3 - Enjeu
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 18,7 millions de dollars pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) pour le remaniement du traitement des évaluations de l'impact sur le marché du travail (EIMT) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2023 ?
Faits saillants
La proposition vise à accéder à 64 568 578 $ sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, afin d'améliorer la prestation de services du PTET en traitant les volumes accrus d'évaluations de l'impact sur le marché du travail (EIMTs) à venir.
Le financement pour le remaniement du traitement des évaluations de l'impact sur le marché du travail pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) a été approuvé dans le budget 2022.
Réponse
L'approbation de cette proposition permettra à Service Canada d'allouer des ressources pour faire face aux pressions continues de la charge de travail et à l'augmentation du volume des EIMT qui devrait se poursuivre dans les années à venir.
Sans ce financement, d'autant plus que la demande d'EIMT de la part des employeurs continue d'augmenter, le Programme ne serait pas en mesure de fournir des décisions opportunes aux employeurs en 2022 à 2023 et au-delà.
Le coût total de cette initiative est de 64 568 578 $ sur 3 ans : un financement supplémentaire de 23 096 550 $ en 2022 à 2023 et de 20 736 014 $ en 2023 à 2024, et 2024 à 2025, ce qui comprend les coûts du régime d'avantages sociaux des employés, des locaux et de Services partagés Canada.
Contexte
Financement ( $) et ETP | Financement existant (DP 2022 à 2023) | Budget supplémentaire des dépenses B* (Portée et qualité des inspections/reconstruction du régime de conformité des employeurs) | Budget supplémentaire des dépenses B* (Évaluation de l'impact sur le marché du travail) | Total funding |
---|---|---|---|---|
ETP | 783 | 268 | 211 | 1 262 |
Salaire | 45 303 971 | 20 267 937 | 14 045 938 | 79 617 846 |
O et M | 2 172 645 | 6 842 886 | 4 696 370 | 13 711 901 |
Total du fonctionnement (Vote 1) | 47 476 616 | 27 110 823 | 18 742 308 | 93 329 747 |
S et C (Vote 5) | 18 578 332 | 0 | 0 | 18 578 332 |
Sous-total | 66 054 948 | 27 110 823 | 18 742 308 | 111 908 079 |
LMEDS | 11 585 748 | 0 | 0 | 11 585 748 |
EBP | 6 795 596 | 5 472 343 | 3 792 404 | 16 060 343 |
Total | 84 436 292 | 32 583 166 | 22 534 712 | 139 554 170 |
*inclut les ressources des services internes
En juin 2019, EDSC a obtenu du financement hors cycle pour améliorer la prestation des services du programme (utilisé pour des ressources en personnel supplémentaires) en réduisant les inventaires existants et en traitant les volumes accrus d'EIMT jusqu'à la fin de 2021 à 2022.
Comme la demande d'EIMT continue d'augmenter, le financement du programme ne sera pas suffisant pour aider le programme à fournir des décisions opportunes aux employeurs en 2022 à 2023 et au-delà.
Citation clés
S.O.
- Préparé par : Steve Pageau, Directeur, Direction du programme des travailleurs étrangers temporaires [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Contact clé : Jacinthe David, Directrice Générale, Direction du programme des travailleurs étrangers temporaires [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Michael MacPhee, Sous-Ministre Adjoint, Direction du programme des travailleurs étrangers temporaires [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 13 octobre 2022
A5 and A9 - Enjeu
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 13,8 millions de dollars pour accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (budget 2021) et 13,3 millions de dollars pour améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget 2022) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2023 ?
Faits clés
Le budget 2021 a annoncé l'octroi de 54,9 millions de dollars sur 3 ans, à partir de 2021 à 2022, à EDSC (52,7 millions de dollars) et à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) (2,2 millions de dollars) afin d'augmenter le nombre d'inspections d'employeurs dans le cadre du régime de conformité des employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET), et de veiller à ce que les TET aient des conditions de travail et des salaires appropriés.
En janvier 2022, EDSC et IRCC ont collectivement demandé le financement et les ressources nécessaires pour soutenir un nombre accru d'inspections.
Les ministères d'ESD et d'IRC ont reçu des fonds pour la première des 3 années financières (2021 à 2022) aux montants de 18,3 millions de dollars et 0,8 million de dollars respectivement.
Le budget de 2021 demandait à EDSC d'utiliser le financement pour mettre en œuvre un nombre accru d'inspections dans le cadre du régime de conformité des employeurs du programme des TET. La nouvelle orientation politique fournie dans le budget 2022 accorde le pouvoir d'utiliser le financement restant du budget 2021 (35,9 millions de dollars sur 2 ans) à partir de 2022 à 2023 et (34,4 million de dollars pour EDSC et 1,5 million de dollars pour IRCC) pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible.
Réponse
Les travailleurs étrangers temporaires (TET) contribuent à la réussite et à la croissance continue de l'économie canadienne.
Bien que les travailleurs étrangers bénéficient des mêmes protections et droits en milieu de travail que les Canadiens et les résidents permanents en vertu des lois fédérales, provinciales et territoriales applicables, leur statut temporaire peut les rendre plus vulnérables à l'exploitation et aux abus.
En 2021 à 2022, EDSC a augmenté le nombre d'inspections réalisées pour s'assurer que les employeurs respectent les règles de santé et de sécurité pour les travailleurs étrangers temporaires.
La pandémie de la COVID-19 a conduit le Ministère à recentrer ses efforts sur l'amélioration et l'exploitation de la portée et de la qualité des inspections pour renforcer la protection de la santé et de la sécurité des TET.
Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget 2021 et du budget 2022 permettront au ministère de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.
Historique
Les travailleurs étrangers temporaires (TET) travaillant dans le secteur agricole, en particulier dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, sont vulnérables à l'exploitation, étant donné qu'ils dépendent des employeurs pour leurs conditions de vie et pour leur capacité à respecter les exigences de santé publique.
De nombreux efforts visant à améliorer le régime de conformité étaient déjà en cours avant la pandémie; toutefois, les réalités de la pandémie de la COVID-19 ont introduit une série de nouveaux problèmes et défis auxquels le ministère a dû faire face. Par exemple, l'introduction de nouvelles lois fédérales pendant la pandémie de la COVID-19 (c.-à-d. la Loi sur les mesures d’urgence, la Loi sur la mise en quarantaine) a entraîné des changements correspondants dans les règlements du programme afin de mieux soutenir les mesures de santé publique. Plus précisément, les changements apportés au Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés (RIPR) ont accordé à EDSC le pouvoir d'inspecter de nouvelles conditions liées à la COVID-19, et ont exigé du ministère qu'il introduise rapidement de nouvelles inspections de quarantaine, menées d'une nouvelle manière virtuelle, afin de s'assurer que les employeurs respectent les restrictions de santé publique. En outre, la crise de la santé publique a mis en lumière la nécessité de déployer un ensemble plus large d'efforts à tous les niveaux de gouvernement et de juridiction, afin d'assurer la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs sur le lieu de travail.
Pendant que des changements étaient apportés au programme pour mieux soutenir la protection des TET dans le contexte d'une pandémie, le Bureau du vérificateur général (BVG) effectuait un audit des inspections de quarantaine (pour la période allant de janvier 2020 à juin 2021). Les conclusions préliminaires du BVG - ainsi que les pressions exercées sur le programme pendant et avant la pandémie - ont conduit à une autre série de changements opérationnels dans l'ensemble du régime de conformité.
Le rapport du BVG a fait état de préoccupations concernant la qualité et la rapidité des inspections. Plus précisément, les préoccupations portaient sur la rapidité avec laquelle le ministère était en mesure d'effectuer les inspections et sur le temps pendant lequel les inspections restaient ouvertes.
Grâce à des améliorations récentes, EDSC a commencé à améliorer la qualité et la rapidité des inspections, à offrir une formation supplémentaire, à gérer la charge de travail et les inventaires d'inspections, à mettre en place un processus d'escalade pour la santé et la sécurité des TET à risque et à améliorer la collaboration avec les principaux intervenants, les autorités et les juridictions.
Financement ( $) et ETP | Financement existant (DP 2022 à 2023) B2021 | Augmenter la portée des inspections B2022 | Améliorer la qualité des inspections / reconstruire le régime de conformité des employeurs | Budget supplémen-taire B*. (Inspections B2021 et B2022 / reconstruc-tion du régime de conformité des employeurs) | Budget supplémen-taire B* (Évaluation de l'impact sur le marché du travail) | Finance-ment total |
---|---|---|---|---|---|---|
FTE | 783 | 159 | 109 | 268 | 211 | 1 262 |
Salary | 45 303 971 | 10 924 281 | 9 343 656 | 20 267 937 | 14 045 938 | 79 617 846 |
F et E | 2 172 645 | 2 885 862 | 3 957 024 | 6 842 886 | 4 696 370 | 13 711 901 |
Total Operating (Vote 1) | 47 476 616 | 13 810 143 | 13 300 680 | 27 110 823 | 18 742 308 | 93 329 747 |
S et C (Vote 5) | 18 578 332 | 0 | 0 | 0 | 0 | 18 578 332 |
Sub- Total | 66 054 948 | 13 810 143 | 13 300 680 | 27 110 823 | 18 742 308 | 111 908 079 |
DESDA | 11 585 748 | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 585 748 |
EBP | 6 795 596 | 2 949 556 | 2 522 787 | 5 472 343 | 3 792 404 | 16 060 343 |
Total | 84 436 292 | 16 759 699 | 15 823 467 | 32 583 166 | 22 534 712 | 139 554 170 |
*Inclus les ressources des services internes
Citations clés
Déclaration concernant la vérification du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) par le Bureau du vérificateur général (BVG) :
Tous les efforts ont été guidés en ayant à l'esprit la santé et la sécurité des Canadiens et des travailleurs étrangers temporaires. Le rapport de la vérificatrice générale souligne clairement que, malgré ces efforts, il faut faire davantage en prévision de la prochaine saison. En même temps, la pandémie a mis en évidence les défis systémiques et les inégalités inhérentes qui existent au sein du programme des TET et auxquels il faut s'attaquer - et ce travail est en cours.
EDSC est en train de reconstruire le régime de conformité des TET, et les recommandations de la vérificatrice générale, que nous acceptons, guideront ce travail. Nous avons déjà pris des mesures pour améliorer la qualité et la rapidité de nos inspections, réduire les arriérés et augmenter les ressources, et nous sommes maintenant mieux en mesure de soutenir notre personnel d'inspection. Bien que ces améliorations soient importantes, nous savons que des efforts supplémentaires sont nécessaires
À cette fin, j'ai demandé que mon sous-ministre s'engage à ce qui suit :
- S'assurer que tout le personnel chargé des inspections ait reçu une formation complémentaire au plus tard en mars 2022;
- Mettre en œuvre des directives renouvelées pour s'assurer que si jamais la santé et la sécurité d'un travailleur sont en danger, les mesures nécessaires sont prises dans les 24 heures et au plus tard dans les 48 heures, y compris la notification des parties prenantes, des autorités et des juridictions appropriées;
- Élaborer un plan pour cibler les secteurs à haut risque afin de réduire les arriérés et de s'assurer que les inspections sont effectuées en temps opportun; et
- Atteindre un taux de 80 % de dossiers d'inspection sans erreur substantielle d'ici mars 2022, et atteindre 90 % au plus tard en septembre 2022.
- Préparé par : Jasmyne Bois, Directrice exécutive [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Contact Clé : Caroline Harès, Directrice Générale [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Mike MacPhee, Sous-ministre adjoint [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 12 octobre 2022
A6 - Objet
Les 13,6 millions de dollars constituent la première année d'un investissement de 278,1 millions de dollars proposé dans le budget fédéral de 2022, destiné à mettre en œuvre les premières initiatives du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Ce montant comprend :
- 272,6 millions de dollars sur 5 ans (2022 à 2023 à 2026 à 2027) pour appuyer la mise en œuvre de la Stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap par l’entremise du programme de Fonds d'intégration (FI). Cela inclut 20 millions de dollars destinés au projet Prêts, disponibles et capables (PDC) et;
- 5,5 millions de dollars sur 2 ans (2022 à 2023 et 2023 à 2024) pour des services de soutien continus aux personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés. Entre-temps, le nouveau Programme d’accès équitable à la lecture est en cours d’élaboration et sera mis en œuvre.
Ces fonds appuient des mesures qui cherchent à atténuer les obstacles systémiques qui discriminent et excluent les personnes en situation de handicap de la pleine participation sociale et économique au Canada.
De nouveaux financements aideront également le gouvernement du Canada à poursuivre les efforts pour atteindre l’objectif de la Loi canadienne sur l’accessibilité visant à atteindre un Canada sans obstacle d’ici 2040.
Réponse
Le gouvernement du Canada soutient que l’un de leurs meilleurs investissements est de faire appel à une main-d’œuvre forte et qualifiée qui donne la possibilité de travailler à tous ceux qui peuvent et veulent le faire.
C’est pourquoi le gouvernement investit plus de 270 millions de dollars sur 5 ans dans le Fonds d'intégration pour les personnes handicapées. Ce nouveau financement appuiera la mise en œuvre de la Stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap.
Le gouvernement du Canada investit également plus de 5,5 millions de dollars pour appuyer le développement de matériel de format alternatif. Cela fournira des services de soutien continus aux personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés pendant que nous travaillons à la conception et à la mise en œuvre d’un nouveau programme d’accès équitable à la lecture.
Le montant de 13,6 millions de dollars représente la demande totale de financement pour ces 2 investissements en 2022 à 2023.
Contexte
Les Canadiens en situation de handicap sont considérablement désavantagés sur le marché du travail. Ils sont moins susceptibles d’avoir un emploi – 59 % comparativement à 80 % pour les Canadiens sans handicap. Ceux qui ont un emploi sont plus susceptibles d’occuper des emplois à bas salaire et de vivre en pauvreté.
Afin de s'attaquer aux obstacles de longue date à la participation au marché du travail auxquels font face les personnes en situation de handicap, le budget de 2022 a investi 272,6 millions de dollars sur 5 ans pour mettre en œuvre la Stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap par l’entremise du programme du Fonds d'intégration pour les personnes handicapées (FI). Cela s’ajoute au budget annuel de 40 millions de dollars du Fonds d’intégration.
Le FI est un véhicule clé de la Stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap du gouvernement du Canada. L’objectif du programme est d’aider les personnes en situation de handicap à accroître leur participation économique et leur autonomie en se préparant, en trouvant et en conservant de bons emplois, en devenant des travailleurs autonomes ou en progressant dans leur carrière. Le programme offre également du soutien aux employeurs pour les aider à rendre leurs milieux de travail plus inclusifs et accessibles.
Un appel à propositions a été lancé en mai 2022 et fermé le 22 juillet 2022, sollicitant des propositions pour les organismes communautaires afin d’offrir des programmes régionaux et nationaux. L'appel permettra la mise en œuvre de projets alignés sur les 3 objectifs de la Stratégie d’emploi. Ceux-ci s’agissent d’aider:
- Un plus grand nombre de personnes en situation de handicap à trouver et à conserver des emplois de bonne qualité, à progresser dans leur carrière ou à devenir des entrepreneurs;
- Les employeurs à rendre les milieux de travail plus inclusifs et accessibles et;
- À accroître la capacité des personnes et des organisations qui travaillent à soutenir l’inclusion des personnes en situation de handicap et l’accessibilité à l’emploi.
Près d’une personne sur 5 (19 %) ayant des difficultés de lecture des textes imprimés a déclaré qu’il était très difficile ou assez difficile de trouver des livres accessibles et 38 % ont indiqué que ce n’était ni facile ni difficile. Étant donné qu’environ 2,4 millions de personnes en situation de handicap peuvent présenter des difficultés de lecture des textes imprimés et, tel que mentionné, bon nombre d’entre elles font face à des obstacles persistants pour obtenir du matériel de lecture accessible, plus de mesures sont nécessaires afin d'accroître l’accès équitable aux formats alternatifs. Les initiatives pour l'accès équitable à la lecture, annoncées dans le budget de 2022, s'agissent d'actions précoces sous le pilier « Communautés accessibles et inclusives » du Plan d'action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Celles-ci aideront le gouvernement du Canada à poursuivre les efforts pour atteindre l’objectif de la Loi canadienne sur l’accessibilité visant à atteindre un Canada sans obstacle d’ici 2040.
Le budget de 2022 offre un financement de 38 millions de dollars sur 7 ans afin d'assurer un soutien stable pour le matériel de lecture en format alternatif alors que le gouvernement du Canada fait la transition vers un nouveau Programme d’accès équitable à la lecture en 2024 à 2025. Le budget de 2022 offre ainsi un montant de 5 millions de dollars sur 2 ans (2022 à 2023 et 2023 à 2024) pour continuer à soutenir la production de matériel de format alternatif par le Centre d'accès équitable à la bibliothèque (CAÉB) et le Réseau national de services équitables de bibliothèque (RNSEB), ainsi que 500 000 $ sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, pour une enquête auprès des personnes ayant des difficultés de lecture afin de mieux comprendre les lacunes dans la disponibilité de matériel de lecture accessible. L'autorité de politique pour créer ce nouveau programme a été conféré par le budget de 2022.
De ces 38 millions de dollars, le Ministère a demandé l’accès à 5,5 millions de dollars provenant du budget de 2022 pour les 2 composantes suivantes:
- 5 millions de dollars pour soutenir la production et la distribution de matériel de format alternatif par le CAÉB et le RNSEB et;
- 500 000 $ pour appuyer la recherche au moyen d’une enquête auprès des personnes en situation de handicap sur une période de 2 ans (2022 à 2023 et 2023 à 2024). Les résultats de cette recherche éclaireront la création d’un nouveau Programme d’accès équitable à la lecture.
Financement ( $) et ETP | Fonds existants (PM 2022 à 2023) | Budget supplémentaire des dépenses B* | Financement total |
---|---|---|---|
ETP | 49 | 47 | 96 |
Salaire | 3 789 603 | 3 944 539 | 7 734 142 |
F et E | 146 911 | 1 839 456 | 1 986 367 |
Total fonctionnement (crédit 1) | 3 936 514 | 5 783 995 | 9 720 509 |
S et C (crédit 5) | 66 965 043 | 5 576 525 | 72 541 568 |
Total partiel | 70 901 557 | 11 360 520 | 82 262 077 |
RASE | 568 440 | 1 065 026 | 1 633 466 |
Total FIPH | 71 469 997 | 12 425 546 | 83 895 543 |
*Inclut le financement des services corporatifs
Financement ( $) et ETP | Fonds existants (PM 2022 à 2023) | Budget supplémentaire des dépenses B | Financement total |
---|---|---|---|
ETP | 140 | 0 | 140 |
Salaire | 12 749 529 | 0 | 12 749 529 |
F et e | 4 095 803 | 250 000 | 4 345 803 |
Total fonctionnement (crédit 1) | 16 845 332 | 250 000 | 17 095 332 |
S et C (crédit 5) | 420 624 333 | 2 000 000 | 422 624 333 |
Total partiel | 437 469 665 | 2 250 000 | 439 719 665 |
RASE | 1 912 429 | 0 | 1 912 429 |
Total PPDS | 439 382 094 | 2 250 000 | 441 632 094 |
Financement total demandé pour le FIPH & le PPDS dans le Budget supplémentaire des dépenses B (excl. RASE) : 13 610 520 $.
Notes clés
Afin de créer un Canada sans obstacle et inclusif, nous devons nous engager et prendre des mesures concrètes. Le Plan pour l’inclusion des personnes en situation de handicap fait partie du plan du gouvernement pour rebâtir en mieux, d’une manière qui ne laisse personne pour compte. Je suis très heureuse de lancer ce processus de mobilisation publique au cours de la Semaine nationale de l’accessibilité et j’ai hâte de voir les idées créatives et les réflexions novatrices des Canadiens sur la meilleure manière de façonner le futur de l’inclusion du handicap.
- Préparé par : Eppo Maertens, Directeur, IAMT [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Expert-conseil : Saajida Dean, Directrice Général, Élaboration et conception de politiques de programmes [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Andrew Brown, Sous-ministre adjoint [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 17 octobre 2022
A8 - Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il un report de fonds de 13,4 millions de dollars pour les mesures d'intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
Pour aider les Canadiens à faire face à la pandémie, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a versé la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ainsi que la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE), au nom du ministère de l'Emploi et du Développement social Canada (EDSC). EDSC était responsable de l’administration de la Prestation d’assurance-emploi d’urgence (PAEU).
Tel qu’annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, EDSC a reçu 443,2 millions de dollars en nouveau financement pour s’assurer que EDSC et l’ARC aient la capacité de faire progresser les activités de conformité et de vérification en ce qui concerne la PCU et la PCUE. Ces fonds seront aussi utilisés pour des activités de recouvrement de la PCU, de la PCUE et de la PAEU.
En raison de l’écart dans le calendrier des activités d'intégrité et des recouvrements, 44,8 millions de dollars ont été inutilisés au cours de l'exercice 2021 à 2022.
EDSC demande à reporter le financement inutilisé de 2021 à 2022 aux années futures, y compris 13,4 millions de dollars en 2022 à 2023 pour que l'ARC exécute les activités d'intégrité et de recouvrement de la PCU et de la PCUE au nom d'EDSC. Ce financement sera aussi utilisé afin que l'ARC effectue des activités de recouvrement de la PAEU au nom d'EDSC.
Réponse
Le gouvernement du Canada s'engage à assurer la gérance financière des prestations de programmes sociaux.
Nous savons que le risque de fraude est accru en temps de crise et nous avons l'intention de continuer à mener des examens et des enquêtes pour identifier et traiter les cas d'erreurs, de fausses déclarations, d'abus et de fraude de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) et de la Prestation d’assurance-emploi d’urgence (PAEU).
L'Énoncé économique de l'automne de 2020 a fourni 443,2 millions de dollars sur 4 ans à EDSC et à l’ARC pour continuer à appuyer l'administration et l'intégrité de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) et la Prestation d’assurance-emploi d’urgence (PAEU).
Le montant de 13,4 millions de dollars de fonds inutilisés durant l’exercice 2021 à 2022 sera reporté à l’exercice 2022 à 2023 et servira à continuer d’appuyer les activités l'administration et l'intégrité.
Contexte
Financement ( $) et ETP | Fonds existants | Budget supplémentaire des dépenses B | Financement total |
---|---|---|---|
ETP | 0 | 0 | 0 |
Salaire | 0 | 0 | 0 |
F et E | 76 196 577 | 13 449 235 | 89 645 812 |
Dépenses totales d’exploitation (crédit 1) | 76 196 577 | 13 449 235 | 89 645 812 |
S et C (crédit 5) | 0 | 0 | 0 |
Sous-total | 76 196 577 | 13 449 235 | 89 645 812 |
RASE | 0 | 0 | 0 |
Total PFIMS | 76 196 577 | 13 449 235 | 89 645 812 |
En mars 2020, le gouvernement du Canada a adopté des prestations d’urgence pour aider à protéger les Canadiens et l’économie contre les retombées de la pandémie de COVID-19. L’objectif principal était de fournir aux Canadiens le soutien du revenu dont ils avaient besoin par la mise en place rapide de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) et la Prestation d’assurance-emploi d’urgence (PAEU).
Pour réduire les délais de traitement et de paiement, un modèle axé sur l’attestation a été retenu, ce qui a simplifié les contrôles initiaux et mis l’accent sur un rigoureux régime d’assurance après paiements. Les contrôles standards initiaux d’intégrité et de validation ont été simplifiés, ce qui a causé des vulnérabilités dans le cycle de traitement des demandes de prestations, et a permis aux individus mal intentionnés de commettre de la fraude. Ceci a également engendré des cas d’erreur non intentionnels de la part de certains demandeurs qui ne comprenaient pas pleinement les critères d’éligibilité.
L'Énoncé économique de l'automne de 2020 a fourni 443,2 millions de dollars sur 4 ans à EDSC et à l’ARC pour continuer à appuyer l'administration et l'intégrité de la PCU, la PCUE et la PAEU.
EDSC demande un report de fonds inutilisés durant l’exercice 2021 à 2022 aux années futures qui servira à continuer d’appuyer les activités l'administration et l'intégrité, incluant 13,4 millions de dollars dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023.
Citations
Aucune
- Préparé par : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Expert-conseil : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 31 octobre 2022
A-10 - Enjeu
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande t il 13,3 millions de dollars pour répondre à la demande de main d’œuvre et former les travailleurs de demain dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023?
Faits principaux
Le Canada demeure aux prises avec d’importantes pénuries de main d’œuvre à l’échelle du pays. Les défis de la main d’œuvre structurelle qui entravaient la croissance économique et la stabilité bien avant la pandémie, comme les perturbations numériques, l’automatisation et le vieillissement de la population, restent toujours présents et continueront d’accélérer dans les années à venir.
Il est essentiel d’investir dans la main d’œuvre canadienne pour améliorer l’intégration au marché du travail des nouveaux arrivants qualifiés et des groupes méritant l’équité, comme les femmes, les Autochtones, les personnes en situation de handicap, et les personnes issues de communautés racialisées, afin d’aborder les pénuries de main d’œuvre et de renforcer l’économie du Canada.
EDSC demande 13,3 millions de dollars en 2022 à 2023 au moyen du Budget supplémentaire des dépenses (B) afin de mettre en œuvre des mesures pour soutenir des secteurs clés de l’économie en vue de répondre aux pénuries de compétences et de main d’œuvre, ainsi que d’accroître les possibilités pour les groupes méritant l’équité.
Les 13,3 millions de dollars demandés font partie des 115 millions sur 5 ans (2022 à 2023, à 2026 à 2027), avec 30 millions par année par la suite pour le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) annoncé dans le budget de 2022, et 84,2 millions sur 4 ans (2022 à 2023, à 2025 à 2026) pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS).
Pour l’exercice 2022 à 2023, le financement dérivé du Budget supplémentaire des dépenses (B) comprend 4 536 268 $ pour le PRTCE et 8 725 846 $ pour le PFIMS totalisant 13 262 114 $.
Ce financement aidera à faire ce qui suit :
- Élargir le PRTCE en se concernant d’abord sur le soutien à l’intégration au marché du travail canadien des professionnels de la santé formés à l’étranger. En plus des investissements existants dans ce programme, les fonds supplémentaires prévus dans le budget de 2022 aideront jusqu’à 11 000 nouveaux arrivants qualifiés par année à faire reconnaître leurs titres de compétences et à travailler dans leur domaine
- Aider les apprentis de groupes sous représentés à commencer et à réussir des emplois dans les métiers spécialisés au moyen de mentorat, de services de carrière et de jumelage d’emploi grâce au PFIMS.
Résponse
Le Canada se retrouve aux prises avec d’importantes pénuries de main d’œuvre dans l’ensemble du pays.
Les fonds demandés permettront de soutenir l'intégration sur le marché du travail de nouveaux arrivants qualifiés, en mettant l'accent initial sur les professionnels de la santé formés à l'étranger.
Ce financement sera également utilisé pour aider les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones et les Canadiens racialisés à entamer une carrière dans les métiers sous le programme Sceau rouge, notamment par le biais du mentorat, des services de carrière et du jumelage d'emplois.
Ces investissements aideront les Canadiens à obtenir les compétences dont ils ont besoin pour réussir sur le marché du travail, et de jumeler les travailleurs à des employeurs dans les secteurs en demande.
Contexte
Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers
Le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) est un programme de contributions qui appuie l’intégration au marché du travail de nouveaux arrivants qualifiés au moyen de ce qui suit :
- Amélioration des processus de RTCE (p. ex., financer des projets afin de normaliser les examens nationaux, centraliser les portails d’information et présenter des processus d’évaluation de rechange).
- Octroi de prêts (p. ex., pour les dépenses liées à la formation, aux examens d’accréditation) et des services de soutien (p. ex., orientation sur les processus de RTCE, autres carrières, gestion financière) afin d’aider à naviguer les processus de RTCE.
- Offre de mesures de soutien à l’emploi (p. ex., formation, placements professionnels, subventions salariales, mentorat et coaching) pour épauler les nouveaux arrivants qualifiés dans l’acquisition d’une expérience professionnelle au pays dans leur domaine d’étude et s’assurer qu’ils utilisent pleinement leurs talents.
Depuis 2009, le budget annuel du PRTCE est demeuré à 27,1 millions de dollars, tandis que le coût de la prestation de ces services et le nombre de nouveaux arrivants au Canada ont augmenté. Dans son Énoncé économique de l’automne 2020, le gouvernement a annoncé un financement supplémentaire de 15 millions pour 2021 à 2022.
Le budget de 2022 a prévu 115 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, et 30 millions annuellement par la suite, pour élargir le PRTCE en se concentrant d’abord sur le secteur de la santé.
Aider les nouveaux arrivants est une responsabilité partagée par les ministères fédéraux. Alors qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada est principalement responsable de l'intégration générale de tous les nouveaux arrivants, EDSC joue un rôle crucial dans l'intégration des nouveaux arrivants qualifiés au marché du travail, par l'intermédiaire du PRTCE.
La reconnaissance et la certification des titres de compétences étrangers est un processus complexe alors que les provinces et des territoires sont responsables de la plupart des professions réglementées, et que, dans la plupart des cas, ceux ci délégueront davantage cette autorité législative aux organismes de réglementation. Plus de 600 organismes de réglementation au Canada encadrent plus de 150 professions réglementées.
Depuis 2015, le Programme a investi près de 125 millions de dollars dans 90 projets soutenant les nouveaux arrivants qualifiés.
Programme de reconnaissance des titres de compétence étrangers (PRTCE) | |||
---|---|---|---|
Financement (en dollars) et équivalents temps plein (ETP) | Financement existant (PM 2022 à 2023) | Budget supplémentaire des dépenses (B)* | Financement total |
ETP | 47 | 17 | 64 |
Salaire | 4 178 251 | 1 421 709 | 5 599 960 |
Fonctionnement et entretien (F et E) | 531 041 | 314 559 | 845 600 |
Dépenses totales d’exploitation (crédit 1) | 4 709 292 | 1 736 268 | 6 445 560 |
Subventions et contributions (S et C) (crédit 5) | 21 420 000 | 2 800 000 | 24 220 000 |
Sous total | 26 129 292 | 4 536 268 | 30 665 560 |
Régime d’avantages sociaux des employés (RASE) | 626 738 | 383 861 | 1 010 599 |
Total du PRTCE | 26 756 030 | 4 920 129 | 31 676 159 |
*Inclus les ressources des services internes
Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS)
Dans le budget de 2022, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser une somme de 84,2 millions $ sur 4 ans pour doubler le financement du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS). Ce financement pourrait aider chaque année 3 500 apprentis issus de groupes dignes d’équité à entreprendre et à réussir une carrière dans les métiers spécialisés grâce à des services de mentorat, d’orientation professionnelle et de jumelage d’employeurs et d’employés.
Le programme accorde actuellement 25 millions $ chaque année pour favoriser la formation des apprentis en milieu syndical, l’innovation et le renforcement des partenariats dans les métiers Sceau rouge grâce à 2 volets de financement :
- Le volet 1 (Investissements dans l’équipement pour la formation) offre aux syndicats un financement couvrant un maximum de 50 % des coûts liés à l’achat d’équipement et de matériel neufs et à jour qui respectent les normes l’industrie ou les investissements dans les technologies dans les métiers Sceau rouge;
- Le volet 2 (Innovation dans l’apprentissage) offre du financement pour les approches novatrices et pour renforcer les partenariats afin d’éliminer les barrières de longue date qui limitent les résultats en matière d’apprentissage.
Dans les 2 volets, la priorité peut être accordée aux projets qui visent la participation et la réussite des groupes dignes d’équité (c.-à-d. les femmes, les Autochtones, les communautés racialisées, les personnes en situation de handicap et les nouveaux arrivants) et qui favorisent les partenariats avec des employeurs, des groupes communautaires et les organisation sans but lucratif, des fournisseurs de formation, les provinces et les territoires, des communautés autochtones et des collèges.
Les syndicats sont d’importants agents de prestation de formation en apprentissage et offrent un accès à de l’équipement et à des centres de formation qui permettent aux apprentis de profiter d’occasions d’apprentissage pratique pour exercer leurs compétences avant d’entrer sur le marché du travail. Environ un travailleur sur 3 (33 %) exerçant un métier Sceau rouge est syndiqué.
Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS) | |||
---|---|---|---|
Financement (en dollars) et ETP | Financement existant (PM 2022 à 2023) | Budget supplémentaire des dépenses (B)* | Financement total |
ETP | 16 | 14 | 30 |
Salaire | 1 283 147 | 1 176 570 | 2 459 717 |
F et E | 164 256 | 715 790 | 880 046 |
Dépenses totales d’exploitation (crédit 1) | 1 447 403 | 1 892 360 | 3 339 763 |
S et C (crédit 5) | 23 000 000 | 6 833 486 | 29 833 486 |
Sous total | 24 447 403 | 8 725 846 | 33 173 249 |
RASE | 192 472 | 317 674 | 510 146 |
Total UTIP | 24 639 875 | 9 043 520 | 33 683 395 |
*Le financement inclut les services internes
Financement total demandé pour le PRTCE et le PFIMS dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) (excluant le RASE) : 13 262 114 $
Citations clés
S.O
- Préparé par : Lindsay McGraw, Analyste principale des politiques, Division des partenariats et de l’intégration à l’emploi des nouveaux arrivants qualifiés, Marie-Eve Chagnon, Analyste principale des politiques Apprentissage et métiers spécialisés
- Principale personne ressource : Erin Connell, Directrice, Division des partenariats et de l’intégration à l’emploi des nouveaux arrivants qualifiés [le numéro de téléphone a été caviardé], Cara Scales, Directrice exécutive intérimaire, Apprentissage et métiers spécialisés [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Chris Bates, Directeur général, Direction de l’apprentissage et des initiatives sectorielles [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 17 octobre 2022
A12 - Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il la somme de 6,0 millions de dollars pour des fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
Conformément au budget de 2022, l’un des objectifs du gouvernement du Canada est de mettre en place des mesures pour éliminer les obstacles auxquels font face les personnes en situation de handicap afin de trouver un emploi valorisant et bien rémunéré.
Le budget de 2022 vise à faire en sorte que les aînés du Canada bénéficient d’une retraite sûre et digne et que des programmes et des services soient élaborés pour réagir au vieillissement de la population canadienne.
Dans le budget de 2022, le gouvernement a indiqué qu’il met l’accent sur mieux diriger les travailleurs vers de bons emplois dans les secteurs en croissance, en créant de nouvelles possibilités, en favorisant la diversité dans les métiers et en aidant les Canadiens à acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui.
Le gouvernement communique avec le public dans les deux langues officielles pour informer les Canadiens au sujet des politiques, des programmes, des services et des initiatives, ainsi que de leurs droits et responsabilités en vertu de la loi.
Réponse
Pour le Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023, le Ministère a demandé 6 millions de dollars pour des campagnes publicitaires.
Un budget de 0.5 million de dollars sera alloué à la campagne « Milieux de travail inclusifs ». Cette campagne favorise l’embauche de personnes en situation de handicap.
Un budget de 2,5 millions de dollars sera alloué à la campagne « Services pour les aînés ». Cette campagne fait la promotion des programmes et des services destinés aux aînés.
Un budget de 3 millions de dollars sera alloué à la Campagne nationale sur les métiers spécialisés. Cette campagne fait la promotion des métiers spécialisés comme premier choix de carrière.
Contexte
Financement ( $) | Fonds existants | Budget supplémentaire des dépenses B | Financement total |
---|---|---|---|
F et E | 1 500 000 | 6 000 000 | 7 500 000 |
Total fonctionnement (crédit 1) | 1 500 000 | 6 000 000 | 7 500 000 |
Objectifs du programme
Objectifs de la campagne publicitaire de 2022 à 2023 :
- Milieux de travail inclusifs : Augmenter les taux d’emploi des personnes en situation de handicap en réduisant les obstacles culturels à l’emploi et en créant des milieux de travail plus accessibles et inclusifs.
- Services pour les aînés : Faire connaître les programmes et les services du gouvernement du Canada qui profitent directement ou indirectement aux aînés et les diriger vers la page de la campagne Canada.ca/aines et le 1 800 O-Canada pour leur permettre d’obtenir de plus amples renseignements.
- Campagne nationale sur les métiers spécialisés : Encourager les jeunes à considérer les métiers spécialisés comme leur premier choix de carrière. La campagne mettra également l’accent sur les parents et les proches aidants afin de les encourager à discuter des métiers spécialisés comme option de carrière avec les jeunes dans leur vie.
Affectation des fonds
EDSC, en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada, conclura des ententes avec des agences de publicité dans le cadre du processus d’offre à commandes en matière de publicité. La passation de marchés est gérée par Services publics et Approvisionnement Canada. Des fonds sont affectés pour couvrir les coûts de planification, de production, d’achat d’espace et d’évaluation des campagnes publicitaires.
Résultats prévus
Milieux de travail inclusifs :
- Atteindre ou dépasser 10 000 visites sur le Web
- Atteindre ou dépasser les taux de clics de la campagne de 2021 à 2022
Services pour les aînés :
- Atteindre ou dépasser 657 384 visites sur le Web
- Atteindre ou dépasser les taux de clics de la campagne de 2021 à 2022
Campagne nationale sur les métiers spécialisés :
- Atteindre ou dépasser 489 468 visites sur le Web, sur la page d’accueil principale de la campagne
- Atteindre ou dépasser les taux de clics de la campagne de 2021 à 2022
Surveillance et mesure
Les campagnes publicitaires seront évaluées comme suit :
- Résultats de l’outil d’évaluation de campagnes publicitaires – taux de rappel assisté ou spontané, à l’échelle nationale, pour la campagne Services pour les aînés et la Campagne nationale sur les métiers spécialisés
- Rapports d’évaluation de l’agence de coordination et analyses des annonces payantes sur les médias sociaux
- Trafic Web sur les pages Web des campagnes
À titre d’information seulement
En 2021 à 2022, la campagne Emplois et compétences d’EDSC a reçu 1,5 million de dollars pour la phase II de la campagne qui a débuté le 1er septembre et se terminera le 14 novembre 2022. Cette phase vise à informer les jeunes et les adultes canadiens au sujet des divers programmes offerts pour les aider à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour se préparer à s’intégrer au marché du travail d’aujourd’hui et les diriger vers la page de la nouvelle campagne Perfectionnez vos compétences, où ils obtiendront de plus amples renseignements sur des initiatives précises.
Citations
S.O.
- Préparé par : Meagan Campbell, Conseillère principale en communications, Marketing et publicité, DGAPRI
- Expert-conseil : Stéphanie Leroux, Directrice, Marketing et publicité, DGAPRI [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Timothy Weil, Directeur Général Direction des communications - Emploi et opérations [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 7 octobre 2022
B23 - Enjeu
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un transfert interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) vers l’information sur le marché du travail au Canada dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice prenant fin le 31 mars 2023?
Faits saillants
Le Conseil de l’information sur le marché du travail (CIMT) est un organisme sans but lucratif qui vise à promouvoir la collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que d’autres intervenants au sujet de priorités pancanadiennes et régionales en matière d’information sur le marché du travail.
L’enveloppe de financement du CIMT est partagée entre le gouvernement du Canada (EDSC : 1,1 million de dollars, provenant des Subventions aux apprentis) et les provinces et territoires (1,1 million de dollars, fournis par ces derniers selon un montant égal par habitant). Les contributions d’EDSC et des provinces et territoires sont gérées par des ententes distinctes, la partie de ces derniers étant versée par le Secrétariat du Forum des ministres du marché du travail (FMMT).
En 2021, EDSC a conclu un accord de subvention triennal avec le CIMT, procurant à l’organisation la stabilité nécessaire pour concrétiser son plan stratégique (2021-2025).
L’ajustement au titre du coût de la vie suivant a été fourni au CIMT pendant les 2 dernières années de l’accord : 1,1 million de dollars pour l’exercice 2021 à 2022; 1,215 million de dollars pour l’exercice 2022 à 2023; et 1,265 million de dollars pour l’exercice 2023 à 2024.
Le Budget principal des dépenses reflète la subvention existante de 1,1 million de dollars de EDSC remis au CIMT. Le transfert de 115 000 $ par EDSC dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) permettra de verser l’ajustement au titre du coût de la vie pour l’exercice 2022 à 2023 totalisant 1,215 million de dollars.
Réponse
Le Conseil de l’information sur le marché du travail a été créé relativement récemment et constitue un petit organisme sans but lucratif comptant environ 10 employés. Son objectif est de rendre l’information sur le marché du travail au Canada plus opportune, plus fiable et plus facilement accessible. En 2021, Emploi et Développement social Canada a conclu un accord de subvention de 3 ans avec le Conseil, offrant ainsi à l’organisation la stabilité requise pour faire progresser son plan stratégique (2021-2025) L’ajustement au titre du coût de la vie suivant a été présenté pour les 2 dernières années de l’accord, soit 1,1 million de dollars pour l’exercice 2021 à 2022; 1,215 million de dollars pour l’exercice 2022 à 2023; et 1,265 million de dollars pour l’exercice 2023 à 2024. Le Budget principal des dépenses reflète la subvention existante de 1,1 M $ du Ministère remis au Conseil de l’information sur le marché du travail. Le transfert de 115 000 $ par Emploi et Développement social Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) permettra de verser l’ajustement au titre du coût de la vie pour l’exercice 2022 à 2023. En cas de questions supplémentaires sur la provenance des fonds :
- Pendant les 3 premières années d’existence du Conseil de l’information sur le marché du travail, le soutien financement fédéral lui était versé annuellement afin de lui permettre de s’implanter.
- Jusqu’à ce qu’une approche à long terme soit mise en place, les fonds proviennent d’un financement disponible versé au moyen d’un programme de contribution existant.
- Le Ministère procédera à un nouvel examen de ses dispositions en matière de financement lorsque l’accord actuel prendra fin en 2023 à 2024.
Historique
Le Forum des ministres du marché du travail (FMMT) a approuvé la création du Conseil de l’information sur le marché du travail (CIMT) en tant qu’organisme sans but lucratif en 2017, afin de favoriser la collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et d’autres intervenants, en ce qui concerne les priorités pancanadiennes et régionales en matière d’information sur le marché du travail.
Afin de faire passer les activités liées à l’information sur le marché du travail (IMT) fédérales-provinciales-territoriales d’un sous-groupe de travail du FMMT à un modèle sans but lucratif, une approche prudente a été adoptée. Ainsi, les provinces et les territoires, par l’entremise du Secrétariat du FMMT, et EDSC financent leur part respective du budget de l’organisme d’une année à l’autre. Depuis lors, le Ministère a puisé le montant de sa contribution annuelle de 1,1 million de dollars dans un programme de subvention existant (c.-à-d. les Subventions aux apprentis), car il n’était pas simple de trouver une source de financement directe.
Au cours du dernier exercice, le conseil d’administration du CIMT (composé de hauts fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux) a approuvé son plan stratégique 2021-2025. Dans ce contexte, EDSC a signé un accord triennal avec le Conseil qui sera en vigueur l’exercice 2023 à 2024. En raison de cette perspective à plus long terme, le Ministère examinera la meilleure façon de financer l’organisme à l’avenir.
Le CIMT publie des recherches et des aperçus sur les défis et les possibilités liés au marché du travail du Canada. Il est appelé à faire des présentations sur l’état du marché du travail lors de réunions ministérielles fédérales, provinciales et territoriales, et a témoigné devant des comités du Sénat et de la Chambre des communes. De plus, le Conseil a fait l’objet de 562 reportages dans les médias en 2020 à 2021, comme l’indique son rapport annuel pour 2020 à 2021 (lmic-cimt.ca).
L’enveloppe de financement du CIMT est partagée entre le gouvernement du Canada (EDSC : 1,1 million de dollars, provenant des Subventions aux apprentis) et les provinces et territoires (1,1 million de dollars, fournis par ces derniers selon un montant égal par habitant). Les contributions d’EDSC et des provinces et territoires sont gérées par des ententes distinctes, la partie provinciale et territoriale étant versée par le Secrétariat du FMMT.
En 2021, EDSC a conclu un accord de subvention triennal avec le CIMT, procurant à l’organisation la stabilité nécessaire pour concrétiser son plan stratégique (2021-2025). L’ajustement au titre du coût de la vie suivant a été fourni au CIMT pour les 2 dernières années de l’accord : 1,1 million de dollars pour l’exercice 2021 à 2022; 1,215 million de dollars pour l’exercice 2022 à 2023; et 1,265 million de dollars pour l’exercice 2023 à 2024.
Le tableau ci-dessous présente la subvention existante de 1,1 million de dollars du Ministère versée au CIMT ainsi que le transfert de 115 000 dollars du Ministère dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), afin de refléter l’ajustement au titre du coût de la vie pour l’exercice 2022 à 2023, totalisant 1 215 000 dollars.
Financement ( $) (crédit 5) Subventions | Financement existant | Transfert des SA vers l’IMT | Transfert des SA et du PFIMS vers la SCA | Budget supplémentaire des dépenses (B) | Total du financement |
---|---|---|---|---|---|
Subventions aux apprentis (SA) | 112 204 322 | -115 000 | -42 204 322 | -42 319 322 | 69 885 000 |
Subventions du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS) | 2 300 000 | 0 | -1 300 000 | -1 300 000 | 1 000 000 |
Subvention relative à l’information sur le marché du travail au Canada (IMT) | 1 100 000 | 115 000 | 0 | 115 000 | 1 215 000 |
Subvention relative à la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage (SCA) | 0 | 0 | 43 504 322 | 43 504 322 | 43 504 322 |
Total | 115, 604 322 | 0 | 0 | 0 | 115, 604 322 |
Citations clés
S.O.
- Préparé par : Jean-François LaRue, Directeur exécutif, Données, méthodes et analyses du marché du travail
- Personne-ressource : Philippe Massé, Directeur général Direction de l’information sur le marché du travail [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Catherine Demers, SMAD Direction générale des compétences et de l’emploi [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 17 octobre 2022
B24 - Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il la réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 de dollars) et de la Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 de dollars) aux subventions de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
Dans le budget de 2019, le gouvernement a annoncé l’élaboration d’une nouvelle Stratégie canadienne de formation en apprentissage afin d’accroître l’incidence de la série actuelle de mesures de soutien à l’apprentissage du gouvernement et d’aider à relever les défis actuels dans l’ensemble des systèmes d’apprentissage.
Mise en œuvre en 2022, la Stratégie canadienne de formation en apprentissage fournit un cadre pour les initiatives fédérales en matière d’apprentissage qui soutiennent une main-d’œuvre dans les métiers spécialisés qui est compétente, inclusive, certifiée et productive. Elle s’appuie sur la réussite des mesures liées à l’apprentissage comme le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions aux apprentis et le Service d’apprentissage, et soutient les pré-apprentis, les apprentis, les employeurs, les syndicats et les gens de métier afin qu’ils étudient les métiers spécialisés et participent à l’apprentissage.
À l’avenir, les Subventions aux apprentis et les subventions du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical seront présentées sous le titre de programme dans le Budget principal des dépenses du ministère, « Stratégie canadienne d’apprentissage - Subventions ».
Réponse
Dans le budget de 2019, le gouvernement a annoncé l’élaboration d’une nouvelle Stratégie canadienne de formation en apprentissage afin d’accroître l’incidence de la série actuelle de mesures de soutien à l’apprentissage du gouvernement et d’aider à relever les défis actuels dans l’ensemble des systèmes d’apprentissage.
Mise en œuvre en 2022, la Stratégie canadienne de formation en apprentissage fournit un cadre pour les initiatives fédérales en matière d’apprentissage qui soutiennent une main-d’œuvre dans les métiers spécialisés qui est compétente, inclusive, certifiée et productive. Elle s’appuie sur la réussite des mesures liées à l’apprentissage comme le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions aux apprentis et le Service d’apprentissage, et soutient les pré-apprentis, les apprentis, les employeurs, les syndicats et les gens de métier afin qu’ils étudient les métiers spécialisés et participent à l’apprentissage.
À l’avenir, les Subventions aux apprentis et les subventions du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical seront présentées sous le titre de programme dans le Budget principal des dépenses du ministère, « Stratégie canadienne d’apprentissage - Subventions ».
Contexte
Financement ( $) (Vote 5) Subventions | Fonds existants | Transfert de SA à IMT | Transfert de SA et FIMS à SCFA | Budget supplémentaire des dépenses B | Financement total |
---|---|---|---|---|---|
Subventions aux apprentis (SA) | 112 204 322 | -115 000 | -42 204 322 | -42 319 322 | 69 885 000 |
Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (FIMS) | 2 300 000 | 0 | -1 300 000 | -1 300 000 | 1 000 000 |
Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada (IMT)Grants | 1 100 000 | 115 000 | 0 | 115 000 | 1 215 000 |
Stratégie canadienne de formation en apprentissage (SCFA) | 0 | 0 | 43 504 322 | 43 504 322 | 43 504 322 |
Total | 115 604 322 | 0 | 0 | 0 | 115 604 322 |
Le budget 2019 a annoncé l’engagement du gouvernement du Canada à élaborer une nouvelle Stratégie canadienne de formation en apprentissage afin d’accroître l’incidence de la série actuelle de mesures de soutien à l’apprentissage du gouvernement et d’aider à relever les défis actuels dans l’ensemble des systèmes d’apprentissage.
La Stratégie canadienne de formation en apprentissage a été mise en œuvre en 2022. Elle constitue un nouveau cadre global pour les initiatives d’apprentissage du ministère de l’Emploi et du Développement social (EDD).
Les modifications apportées à l’inventaire des programmes ministériels créeront la Stratégie canadienne de formation en apprentissage en tant que nouveau programme d’apprentissage et supprimeront les programmes suivants qui sont maintenant harmonisés dans le cadre de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage : le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, le Service d’apprentissage et les Subventions aux apprentis.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) représente la première occasion disponible depuis la création de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage de réaffecter le financement précédemment approuvé pour les Subventions aux apprentis et les subventions du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical au cours de l’exercice 2022 à 2023 aux subventions de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage.
Citations
S.O.
- Préparé par : Dan Totten, Analyste des politiques, Division des métiers et de l’apprentissage
- Expert-conseil : Caroline Lamirande, Gestionnaire, Division des métiers et de l’apprentissage [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Cara Scales, Directrice exécutive intérimaire, Division des métiers et de l’apprentissage [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 17 octobre 2022
B25 - Question
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 30 000 $ pour un transfert au Secrétariat du Conseil du Trésor à l’appui du projet d’accélérateur de capacité dans le cadre du budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
La Direction générale des services de vérification interne joue un rôle clé au sein d’EDSC en fournissant au ministère des services consultatifs et d’assurance indépendants et objectifs pour évaluer et améliorer le caractère adéquat et l’efficacité du processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance.
Le contrôleur général du Canada assure un leadership et une orientation fonctionnels concernant la fonction de vérification aux dirigeants principaux de la vérification et aux administrateurs généraux à l’échelle du gouvernement.
Compte tenu de l’ampleur des initiatives de vérification interne et du rythme rapide de leur mise en œuvre, le Bureau du contrôleur général (BCG) demande des fonds pour jouer un rôle actif et pertinent au sein de la collectivité de la vérification.
Réponse
Le Bureau du contrôleur général (BCG) met en œuvre une vision renouvelée de la vérification interne, qui vise à renforcer le rôle de la fonction de vérification interne pour fournir une assurance crédible et opportune pour le gouvernement du Canada.
Bien que des progrès aient été réalisés grâce à la réaffectation de ressources au sein du BCG, une capacité supplémentaire est nécessaire pour répondre à la demande accrue de services, et c’est pourquoi EDSC contribue financièrement (30 000 $ en 2022 à 2023) aux services et initiatives de la collectivité de la vérification interne du BCG.
Avec le soutien d’EDSC et d’autres ministères, le BCG renforcera la fonction de vérification interne à l’échelle du gouvernement en fournissant des conseils et un soutien continu dans les domaines de l’apprentissage, du recrutement et du maintien de l’effectif, supervisera l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action portant sur la diversité et l’inclusion dans la collectivité et dirigera la mise en œuvre d’une stratégie relative aux données.
Contexte
Dans le cadre de ses responsabilités, le Bureau du contrôleur général (BCG) met en œuvre une vision renouvelée de la vérification interne, qui vise à renforcer le rôle de la fonction de vérification interne pour fournir une assurance crédible et opportune et conseiller la direction compte tenu de la stratégie, des objectifs et de la tolérance au risque de l’organisation pour l’ensemble du gouvernement du Canada.
Un protocole d’entente a été conclu entre EDSC et le BCG pour établir les modalités selon lesquelles le ministère doit contribuer financièrement aux services et aux initiatives de la collectivité de la vérification interne.
Compte tenu de l’ampleur des initiatives de la collectivité de la vérification interne et du rythme rapide de leur mise en œuvre, le BCG demande des fonds pour compenser les coûts salariaux et les coûts des biens et services pour la période de juillet 2021 à mars 2024. La contribution d’Emploi et Développement social Canada a été fixée à 30 000 $ pour 2021 à 2022, 30 000 $ pour 2022 à 2023 et 30 000 $ pour 2023 à 2024.
Citations clés
S.O.
- Préparé par : Audrey Jacques, Chef de cabinet par interim [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Expert-conseil : Sheri Ostridge, Dirigeante principale de la vérification [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Sheri Ostridge, Dirigeante principale de la vérification [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : Le 20 octobre 2022
B26 - Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un transfert de 125 000 dollars au ministère des Ressources naturelles Canada (RNCan) en soutien aux activités du programme 2 milliards d'arbres dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
RNCan et l’EDSC ont conclu le présent protocole d’entente (PE) dans les buts de de soutenir le projet afin de compenser la production de carbone liées aux activités d’approvisionnement du gouvernement.
RNCan cherche à appuyer les engagements ambitieux du Canada à l’action climatique tout en offrant les co-bénéfices de la biodiversité et du bien-être humain tels que la restauration des écosystèmes et la création d’emplois respectueux de l’environnement.
RNCan appuiera une augmentation de la plantation d’arbres et la restauration, l'amélioration de la gestion, et la conservation des écosystèmes naturels et gérés.
EDSC cherche à s’aligner avec la Stratégie Fédérale de Développement Durable et cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les projets des biens immobiliers d’EDSC par la séquestration du carbone en soutenant les initiatives de plantation d’arbres. EDSC soutiendra le financement du Plan nationale d’aménagement des Locaux (PNL).
Réponse
L’objectif de ce protocole d’entente est de soutenir la plantation de 25 000 arbres au Canada.
Cela comprend la préparation appropriée du site, la plantation, et la surveillance des activités pour soutenir un taux de survie élevé des arbres.
Ces arbres doivent être au-delà de ce que le programme de 2 milliards d’arbres serait autrement en mesure de soutenir et en soutien de la séquestration du carbone liés aux efforts d’approvisionnement de EDSC.
Contexte
Financement ( $) | Fonds existants | Budget supplémentaire des dépenses B | Financement Total |
---|---|---|---|
Fonctionnement (crédit 1) | 0 | -125 000 | -125 000 |
Total | 0 | -125 000 | -125 000 |
Citations clés
S.O.
- Préparé par : Denny Ly, Agent subaltern Sachin Ahuja, Gestionnaire de projet
- Expert-conseil : Benson Gorber, Directeur général [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : Le 31 octobre 2022
C28 - Objet
Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il la somme de 21,2 million de dollars pour le poste législatif « Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés » dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année financière se terminant le 31 mars 2023?
Faits saillants
Les modifications aux postes législatifs sont présentées dans les Budgets supplémentaires des dépenses seulement à titre indicatif puisque l'objet de ces dépenses et les dispositions en vertu desquelles elles peuvent être engagées ont déjà été approuvés par le Parlement à la suite de l'adoption d'une loi autre qu'une loi de crédit.
Les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l’assurance-emploi.
Réponse
L’ajustement de 21 202 344 $ au coût des RASE touche douze items demandés dans cet exercice du Budget supplémentaire des dépenses.
Ces douze postes sont les suivants :
- Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse (7 882 045 $)
- Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) (3 792 404 $)
- Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) (2 949 556 $)
- Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à établir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) (2 522 787 $)
- Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) (1 065 026 $)
- Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes (824 299 $)
- Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) (701 535 $)
- Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé (608 593 $)
- Fonds destinés à la rémunération rétroactive (591 882 $)
- Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) (154 284 $)
- Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique par des Noirs (81 523 $)
- Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (38 410 $)
- Préparé par : Martine Rioux, Directrice principale, Planification et gestion des dépenses, DGDPF
- Expert-conseil : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances [le numéro de téléphone a été caviardé]
- Date : 31 octobre 2022
7.e. Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 d’EDSC
Figure 3 : Version texte de Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 d’EDSC
Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022-2023 d’EDSC
EDSC demande un total de 411,4 millions de dollars d’autorisations supplémentaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), ce qui porterait le total des dépenses prévues à 174,8 milliards de dollars.
Le total des dépenses prévues d’EDSC est 174,8 milliards de $
- Les dépenses prévues de prestations d’Assurance-emploi (A E) sont 24,8 milliards de $ ou 14,2% du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues de prestations du Régime de pension du Canada (RPC) sont 57,2 milliards de $ ou 32,7% du total des dépenses prévues
- Les autres dépenses prévues de recouvrements de l’A-E et RPC et Indemnisation des accidentés du travail sont 2,5 milliards de $ ou 1,4% du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues des dépenses de fonctionnement de l’A E et RPC sont 2,6 milliards de $ ou 1,5% du total des dépenses prévues
- Le Budget des dépenses à ce jour (le Budget principal des dépenses plus les Budgets supplémentaires des dépenses A et B) représente 87,7 milliards de $ ou 50,2% du total des dépenses prévues
Le Budget des dépenses à ce jour d’EDSC est 87,7 milliards de $
- Les dépenses prévues des postes législatifs sont 75,7 milliards de $ ou 86% du total du Budget des dépenses à ce jour
- Les dépenses prévues du Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement sont 1,4 milliards ou 2% du total du Budget des dépenses à ce jour
- Les dépenses prévues du Crédit 5 – Subventions et contributions sont 10,6 milliards ou 12% du total du Budget des dépenses à ce jour
Des dépenses prévues de 174,8 milliards de $, 87,7 milliards de $ est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 86,3 milliards de $ sont des paiements de transfert législatifs et votés. Les programmes votés et législatifs suivants sont inclus dans les dépenses prévues d’EDSC :
- Programme canadien de prêts aux étudiants et Prêts canadiens aux apprentis (législatif) = 4 628,9 millions de $
- Subvention canadienne pour l’épargne-études (législatif) = 1 050,0 millions de $
- Ententes sur le développement de la main d’œuvre (voté) = 922,0 millions de $
- Programme canadien pour l’épargne-invalidité (législatif) = 691,1 millions de $
- Stratégie canadienne en matière d’apprentissage (voté) = 373,7 millions de $
- Prestations canadiennes pour la relance économique de maladie et pour proches aidants (législatif) = 360,2 millions de $
- Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle (voté) = 348,4 millions de $
- Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (voté) = 235,9 millions de $
- Bons d’études canadiens (législatif) = 181,0 millions de $
- Compétences pour réussir (voté) = 159,0 millions de $
- Prestation canadienne d’urgence (incluant pour les étudiants) (voté) = 136,3 millions de $
Du 411,4 millions de $ demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), les items suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap:
- Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des Études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) = 18,7 millions de $
- Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires = 13,8 millions de $
- Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) = 13,3 millions de $
- Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) = 13,6 millions de $
- Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence = 13,4 millions de $
- Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) = 13,3 millions de $
- Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (3,5 millions de $ du 6,0 millions de $ est pour les campagnes sur les milieux de travail inclusifs et les métiers spécialisés nationaux) = 6,0 millions de $
- Transfert au SCT pour financer le Projet d’accélération des capacités = (0,03 million de $)
- Transfert à Ressources naturelles Canada pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres = (0,1 million de $)
- Réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada (0.1 million de $) = S.O.
- Réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage = S.O.
Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service
- EDSC a 338 Centres Service Canada (y compris les bureaux de Passeport desquels 15 sont intégrés et 21 isolés)
- EDSC fournit des services dans 247 sites de services mobiles (146 ont été réactivés à partir du 21 novembre 2022)
- EDSC a accès à 15 sites des partenaires de prestation de services
Figure 4 : Version texte Total des dépenses prévues et du Budget des dépenses à ce jour d’EDSC :
Figure de gauche: Le total des dépenses prévues d’EDSC est 174,8 milliards de $
- Les dépenses prévues de prestations d’Assurance-emploi (A E) sont 24,8 milliards de $ ou 14,2% du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues de prestations du Régime de pension du Canada (RPC) sont 57,2 milliards de $ ou 32,7% du total des dépenses prévues
- Les autres dépenses prévues de recouvrements de l’A-E et RPC et Indemnisation des accidentés du travail sont 2,5 milliards de $ ou 1,4% du total des dépenses prévues
- Les dépenses prévues des dépenses de fonctionnement de l’A E et RPC sont 2,6 milliards de $ ou 1,5% du total des dépenses prévues
- Le Budget des dépenses à ce jour (le Budget principal des dépenses plus les Budgets supplémentaires des dépenses A et B) représente 87,7 milliards de $ ou 50,2% du total des dépenses prévues
Figure de droite: Le Budget des dépenses à ce jour d’EDSC est 87,7 milliards de $
- Les dépenses prévues des postes législatifs sont 75,7 milliards de $ ou 86% du total du Budget des dépenses à ce jour
- Les dépenses prévues du Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement sont 1,4 milliards ou 2% du total du Budget des dépenses à ce jour
- Les dépenses prévues du Crédit 5 – Subventions et contributions sont 10,6 milliards ou 12% du total du Budget des dépenses à ce jour
Des dépenses prévues de 174,8 milliards de $, 87,7 milliards de $ est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 86,3 milliards de $ sont des paiements de transfert législatifs et votés. Les programmes votés et législatifs suivants sont inclus dans les dépenses prévues d’EDSC :
- Programme canadien de prêts aux étudiants et Prêts canadiens aux apprentis (législatif) = 4 628,9 millions de li>
- Subvention canadienne pour l’épargne-études (législatif) = 1 050,0 millions de $
- Ententes sur le développement de la main d’œuvre (voté) = 922,0 millions de $
- Programme canadien pour l’épargne-invalidité (législatif) = 691,1 millions de $
- Stratégie canadienne en matière d’apprentissage (voté) = 373,7 millions de $
- Prestations canadiennes pour la relance économique de maladie et pour proches aidants (législatif) = 360,2 millions de $
- Programme de solutions pour la main d’œuvre sectorielle (voté) = 348,4 millions de $
- Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (voté) = 235,9 millions de $
- Bons d’études canadiens (législatif) = 181,0 millions de $
- Compétences pour réussir (voté) = 159,0 millions de li>
- Prestation canadienne d’urgence (incluant pour les étudiants) (voté) = 136,3 millions de $
Du 411,4 millions de $ demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), les items suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap:
- Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des Études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) = 18,7 millions de $
- Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires = 13,8 millions de $
- Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) = 13,3 millions de $
- Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) = 13,6 millions de $
- Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence = 13,4 millions de $
- Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) = 13,3 millions de $
- Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (3,5 millions de $ du 6,0 millions de $ est pour les campagnes sur les milieux de travail inclusifs et les métiers spécialisés nationaux) = 6,0 millions de $
- Transfert au SCT pour financer le Projet d’accélération des capacités = (0,03 million de $)
- Transfert à Ressources naturelles Canada pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres = (0,1 million de $)
- Réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada (0.1 million de $) = S.O.
- Réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage = S.O .
Information additionnelle (texte non compris dans le document original)
Figure 5 : Version texte de Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service :
- EDSC a 338 Centres Service Canada (y compris les bureaux de Passeport desquels 15 sont intégrés et 21 isolés)
- EDSC fournit des services dans 247 sites de services mobiles (146 ont été réactivés à partir du 21 novembre 2022)
- EDSC a accès à 15 sites des partenaires de prestation de services
L’espace occupé par EDSC compte au total 405 sites, qui comprend les Centres Services Canada susmentionnés, des espaces de bureaux généraux, des sites d’impression de passeports et des sites de traitement et centre d’appels.
Au 1er janvier 2023, le nombre total d’ETP d’EDSC (y compris les employés de Passeport) est 37,234.
8. Engagements de la lettre de mandat de la ministre Qualtrough
Principaux points à retenir
- Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement
- Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement – 2 Prochaines étapes
- 50 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne
- Nouveaux préposés aux services de soutien à la personne – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Nouveaux préposés aux services de soutien à la personne – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement :
- Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées
- Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées – 2 Prochaines étapes
- Si l’on insiste sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées
- Si l’on vous interroge sur la possibilité que les provinces et territoires voient leurs transferts réduits :
- Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle
- Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur les travailleurs sur plateforme numérique :
- Prolonger les prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 26 semaines
- Prestations de maladie – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Prestations pour les travailleurs autonomes
- Prestations pour les travailleurs autonomes – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Prestations pour les travailleurs autonomes – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur la mise en œuvre des prestations pour les travailleurs autonomes
- Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs
- Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur la date d’entrée en vigueur :
- Si l’on vous interroge sur l’accès à la prestation par les familles qui accueillent un enfant de leur parenté ou qui prodiguent des soins conformes aux traditions :
- Prestation d’assurance-carrière de l’assurance-emploi
- Prestation d’assurance-carrière de l’assurance-emploi – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Prestation d’assurance-carrière de l’assurance-emploi – 2 Prochaines étapes
- Artistes et travailleurs culturels
- Artistes et travailleurs culturels – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Artistes et travailleurs culturels – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur les artistes et les travailleurs du secteur culturel
- Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
- Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
- Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap
- Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
- Si l’on insiste sur la Stratégie d’emploi
- Accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap
- Accès aux programmes fédéraux pour les personnes handicapées – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
- Si l’on insiste sur l’accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap
- Si l’on insiste sur la santé mentale des personnes en situation de handicap
- Capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap
- Capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
- Accès pour les Canadiennes et les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés
- Accès pour les Canadiennes et les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Si l’on insiste sur les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés
- Loi canadienne sur l’accessibilité et normes en matière d’accessibilité
- Loi canadienne sur l’accessibilité et normes en matière d’accessibilité – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Normes d’accessibilité – 2 Progrès réalisés à ce jour
- Loi canadienne sur l’accessibilité – 2 Prochaines étapes
- Normes d’accessibilité – 2 Prochaines étapes
- Intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis
- Intérêts sur les prêts d’études canadiens, prêts canadiens aux apprentis – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Intérêts sur les prêts d’études canadiens, prêts canadiens aux apprentis – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
- Seuil d’aide au remboursement pour les emprunteurs de prêt d’études canadien
- Seuil de l’aide au remboursement – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Seuil de l’aide au remboursement – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
- Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux
- Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
- Effacement maximal de la dette des médecins, des infirmières praticiennes ou des infirmières travaillant en régions rurales ou éloignées
- Effacement de la dette – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Effacement de la dette – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
- Transition vers une économie à faible émission de carbone
- Économie à faibles émissions de carbone – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Économie à faibles émissions de carbone – 2 Prochaines étapes
- Centre de formation pour les emplois durables
- Centre de formation pour les emplois durables – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Centre de formation pour les emplois durables – 2 Prochaines étapes
- Allocation canadienne pour la formation
- Allocation canadienne pour la formation – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Allocation canadienne pour la formation – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur la nécessité de la refonte
- Débouchés durables offerts par l’industrie des batteries
- Débouchés durable offerts par l’industrie des batteries – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Débouchés durable offerts par l’industrie des batteries – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle
- Doubler le financement du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical
- Doubler le financement accordé au Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Volet emplois du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur la mobilisation des syndicats
- Service aux apprentis
- Service d’apprentissage – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Si l’on insiste sur l’accès aux incitatifs financiers et aux autres mesures de soutien
- Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés
- Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Si l’on vous interroge sur la Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés
- Système d’employeurs de confiance maintenant connu sous le nom de projet pilote sur les employeurs reconnus
- (1) Projet pilote sur les employeurs reconnus à ce jour – 1 Progrès réalisés à ce jour
- (1) Projet pilote sur les employeurs reconnus – 2 Prochaines étapes
- (1) Si l’on insiste sur le projet pilote sur les employeurs reconnus
- 2) Renouvellement des permis, délais de traitement de 2 semaines et ligne d’assistance pour les employeurs – 1 Progrès réalisés à ce jour
- 2) Renouvellement des permis, délais de traitement de 2 semaines et ligne d’assistance pour les employeurs – 2 Prochaines étapes
- Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers
- Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers – 2 Prochaines étapes
- Permis de travail sectoriels et inspections
- Permis de travail sectoriels et inspections – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Permis de travail sectoriels et inspections – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur les inspections
- Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole
- Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole – 1 Progrès réalisés à ce jour
- Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole – 2 Prochaines étapes
- Si l’on vous interroge sur le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle
- Si l’on vous interroge sur la pénurie de main-d’œuvre
- Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, mesures globales de soutien
- Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, mesures globales de soutien – 1 Progrès réalisés à ce jour
- ACS Plus
- ACS Plus – 1 Progrès réalisés à ce jour
- ACS Plus – 2 Prochaines étapes
- Si l’on insiste sur l’ACS Plus
1. Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement
Engagement : Travailler à l’adoption et à la mise en œuvre d’une nouvelle Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement pour soutenir les travailleurs touchés par une interruption de travail découlant des mesures de santé publique.
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement – 1 Progrès réalisés à ce jour
La Loi sur la prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement a reçu la sanction royale le 17 décembre 2021. Cette prestation était rétroactive au 24 octobre 2021 et avait pour but de soutenir les travailleurs dans les régions où les mesures de santé publique ont entraîné des interruptions de travail. Cet engagement est déjà terminé puisque la prestation a pris fin le 7 mai 2022. La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement a été mise en œuvre et les Canadiens ont eu la possibilité de la demander et de la recevoir rétroactivement jusqu’au 19 mai 2022.
La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement a permis de verser un peu plus de 914 millions de dollars pour soutenir près de 456 000 Canadiens admissibles.
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement – 2 Prochaines étapes
S. O. – La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement est maintenant terminée.
2. 50 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne
Engagement : Travailler avec le ministre de la Santé, les provinces et les territoires afin de faire former jusqu’à 50 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne.
Nouveaux préposés aux services de soutien à la personne – 1 Progrès réalisés à ce jour
Mon ministère adopte une approche globale pour respecter cet engagement au moyen de divers programmes et initiatives.
Comme annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, mon ministère finance actuellement un projet pilote de 38,5 millions de dollars pour aider à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée et des soins à domicile.
Ce projet pilote met à l’essai un nouveau modèle de recrutement et de formation afin de former jusqu’à 2 600 préposés aux services de soutien à la personne au moyen d’une microaccréditation. Parmi ceux-ci, 1 300 devraient obtenir une accréditation complète de préposés aux services de soutien à la personne.
De plus, nous estimons qu’environ 2 500 préposés aux services de soutien à la personne bénéficient chaque année des ententes de transfert relatives au marché du travail à des fins de formation. Ainsi, jusqu’à 8 750 préposés aux services de soutien à la personne pourraient être formés dans le cadre de ces ententes d’ici le 20 octobre 2025.
Nous continuons d’étudier comment d’autres programmes d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) pourraient contribuer au respect de cet engagement. Par exemple, en mars 2022, EDSC a conclu 2 appels de propositions dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle afin de lancer de nouveaux projets de formation destinés à répondre aux besoins de l’économie propre, du secteur de la santé et d’autres secteurs qui sont essentiels à la croissance économique post-pandémique.
Les recommandations sont rendues à l’étape de l’approbation pour l’appel de propositions ouvert sur les projets du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, qui était axé sur les projets ciblant les préposés aux services de soutien à la personne.
En plus des possibilités de formation, une norme professionnelle pour les préposés aux services de soutien à la personne a été élaborée. Cette norme constitue un ensemble de lignes directrices volontaires visant à combler les lacunes en matière de compétences au sein de la profession et les incohérences entre les provinces et territoires. Elle servira à créer des normes en milieu de travail et des attentes en matière de rendement, et agira comme fondement à l’élaboration de programmes de formation.
Nouveaux préposés aux services de soutien à la personne – 2 Prochaines étapes
Nous continuons d’étudier comment d’autres programmes d’EDSC pourraient contribuer au respect de cet engagement.
Nous poursuivrons également notre collaboration avec Santé Canada afin de voir les programmes du portefeuille de la santé susceptibles de nous aider à respecter cet engagement et de trouver des possibilités de collaboration avec les provinces et les territoires.
Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement :
En date du 19 janvier 2023, plus de 1 617 places étaient réservées pour le projet pilote sur les soins de longue durée et les soins à domicile. Au total, 1 642 étudiants suivaient une formation en ligne, 680 étudiants faisaient un stage, 318 étudiants avaient obtenu leur diplôme d’auxiliaire en soins de soutien et 62 étudiants poursuivaient leur certification de préposé aux services de soutien à la personne.
3. Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées
Engagement : Élaborer et mettre en œuvre une Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées, ainsi qu’une Prestation canadienne pour les personnes handicapées à faible revenu qui sont en âge de travailler.
Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le 2 juin 2022, la Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées, le projet de loi C-22, a été présentée à la Chambre des communes.
- Après avoir été étudié et amendé par le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées à l’automne 2022, le projet de loi a été renvoyé à la Chambre des communes, où il a passé la troisième lecture et a été adopté à l’unanimité le 2 février 2023.
- Le projet de loi C-22 va maintenant être examiné par le Sénat, où il sera parrainé par le sénateur Brent Cotter.
Avant le dépôt du projet de loi C-22, et dans l’esprit de « Rien sans nous », le gouvernement avait lancé un processus de consultation afin de recueillir les commentaires du milieu des personnes en situation de handicap, des chercheurs, des organisations autochtones et d’autres intervenants sur la prestation proposée et le plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Au total, plus de 8 500 Canadiennes et Canadiens ont participé à une enquête en ligne, des tables rondes ont été organisées et des ententes de financement ont été conclues pour aider les organismes œuvrant pour les personnes en situation de handicap et les organisations autochtones nationales à mobiliser leurs membres.
- Par exemple, Vie autonome Canada reçoit des sommes pour travailler avec les intervenants auprès de personnes en situation de handicap dans tout le pays, afin de solliciter le point de vue et les idées d’une communauté pour l’élaboration et la mise en œuvre d’initiatives clés dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, y compris la prestation proposée. Des fonds sont également accordés à 5 organisations autochtones nationales pour accomplir ce travail.
Je l’ai fait de façon multilatérale grâce au Forum des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables des services sociaux, au sujet de la conception et de la mise en œuvre de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées proposée. J’ai aussi eu des rencontres bilatérales cet automne afin de discuter plus en détail de l’harmonisation des prestations provinciales et territoriales avec la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes handicapées.
Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées et Prestation canadienne pour les personnes handicapées – 2 Prochaines étapes
Le gouvernement poursuivra sa collaboration avec le milieu des personnes en situation de handicap et d’autres intervenants afin d’orienter la conception de la prestation et, si le projet de loi C-22 est adopté par le Parlement, des règlements sur les détails de la prestation.
Les gouvernements provinciaux et territoriaux sont des partenaires essentiels dans l’élaboration du projet de Prestation canadienne pour les personnes handicapées.
De plus, mes fonctionnaires participent actuellement à un plan de travail fédéral-provincial-territorial afin de mieux comprendre les interactions possibles entre la nouvelle prestation et les prestations provinciales et territoriales.
Avec ce partenariat, nous aurons de meilleures chances de maximiser la portée de cette nouvelle mesure, de veiller à ce que tous en tirent profit et d’éviter les conséquences involontaires.
Si l’on insiste sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées
Nous sommes très conscients que de nombreux Canadiens en situation de handicap ont désespérément besoin du soutien financier supplémentaire que le projet de Prestation canadienne pour les personnes handicapées leur procurerait. Nous tâchons donc de travailler aussi vite que possible.
Si l’on vous interroge sur la possibilité que les provinces et territoires voient leurs transferts réduits :
Je travaille avec mes homologues provinciaux et territoriaux pour m’assurer que la nouvelle prestation se fonde sur l’aide sociale et les autres mesures d’aide provinciales et qu’elle ne les remplace pas.
4. Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle
Engagement : Tenir compte des commentaires reçus dans le cadre des consultations sur l’avenir du programme d’assurance-emploi, présenter et commencer à mettre en œuvre d’ici l’été 2022 un plan de modernisation du programme d’assurance-emploi adapté au 21e siècle, établir un système plus robuste et plus inclusif dont tous les travailleurs peuvent bénéficier, y compris les travailleurs saisonniers et les travailleurs à l’emploi des plateformes numériques, s’assurer que le système est plus simple et qu’il répond mieux aux besoins des travailleurs et des employeurs.
Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle – 1 Progrès réalisés à ce jour
Durant la pandémie, le gagne-pain de millions de Canadiens a été touché par les confinements, la maladie ou la nécessité de prendre soin de proches. Par conséquent, le gouvernement a introduit des mesures temporaires d’assurance-emploi pour soutenir les travailleurs.
Les mesures temporaires annoncées dans le budget de 2021 ont facilité l’accès à l’assurance-emploi pendant le rétablissement de l’économie. Il y a eu notamment :
- une norme d’admissibilité nationale commune de 420 heures pour améliorer l’accès des travailleurs aux prestations d’assurance-emploi;
- des mesures visant à simplifier les règles du régime d’assurance-emploi et à en faciliter la compréhension et l’administration;
- l’amélioration de l’admissibilité des employeurs, la prolongation de la durée des prestations et la simplification du processus de demande pour le programme de Travail partagé de l’assurance-emploi.
Ces mesures temporaires sont maintenant terminées.
Alors que l’économie canadienne se remet de la pandémie et que les mesures d’urgence ont cessé peu à peu, il est temps de bâtir un programme d’assurance-emploi mieux adapté aux besoins actuels et futurs des travailleurs et des employeurs.
Nous avons entrepris des consultations exhaustives auprès des Canadiens, de groupes de travailleurs, d’employeurs, d’autres intervenants clés ainsi que de spécialistes du milieu universitaire pour orienter la modernisation de l’assurance-emploi, conformément à l’engagement pris dans le budget de 2021 de mener des consultations sur une période de 2 ans.
La première phase de consultation des travailleurs, des employeurs, des universitaires et d’autres experts, qui a commencé en août 2021, a pris fin en février 2022. Elle a permis de recueillir de précieuses idées dans le cadre de multiples rencontres sur une série de questions ciblées dans le budget de 2021, notamment : l’accès à l’assurance-emploi et sa simplification, les événements de la vie, les travailleurs dans les industries saisonnières, les travailleurs autonomes et à la demande et le Programme de réduction du taux de cotisation.
La deuxième phase des consultations a commencé en avril 2022 a pris fin en juillet 2022.
La phase II a porté sur d’autres questions clés guidant les objectifs de la modernisation de l’assurance-emploi, notamment le caractère adéquat des prestations et le financement de l’assurance-emploi. Elle a également permis d’examiner plus en détail certaines questions soulevées lors de la phase I, comme les mesures de soutien aux travailleurs autonomes et aux travailleurs à la demande, les travailleurs des industries saisonnières et le Programme de réduction du taux de cotisation.
Le Ministère a publié les rapports Ce que nous avons entendu sur les résultats des consultations des phases I et II.
Régime d’assurance-emploi adapté au 21e siècle – 2 Prochaines étapes
Les leçons tirées de la pandémie et des mesures temporaires qui ont maintenant pris fin seront utilisées pour respecter l’engagement de moderniser le régime d’assurance-emploi et d’élaborer un plan complet à long terme pour rendre l’assurance-emploi accessible à tous les types de travailleurs et faire en sorte que le régime soit adéquat, équitable, simple, axé sur le client, abordable et adapté aux besoins du marché du travail.
Le gouvernement publiera son plan de modernisation de l’assurance-emploi une fois ce travail terminé.
Si l’on vous interroge sur les travailleurs sur plateforme numérique :
Notre gouvernement s’est engagé à apporter des modifications qui permettent aux travailleurs sur plateforme numérique d’avoir droit aux mesures de protection de l’emploi prévues dans le Code canadien du travail. J’épaulerai le ministre du Travail sur cette question afin de garantir à ces travailleurs de meilleures prestations et mesures de soutien.
5. Prolonger les prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 26 semaines
Engagement : Prévoir le prolongement des prestations de maladie (de 15 à 26 semaines).
Prestations de maladie – 1 Progrès réalisés à ce jour
Les prestations de maladie de l’assurance-emploi constituent un soutien important pour les Canadiennes et les Canadiens qui doivent s’absenter du travail pour cause de maladie, de blessure ou de quarantaine. Elles complètent les autres mesures de soutien dont disposent les travailleurs en cas de maladie ou d’invalidité de longue durée.
Les modifications à la Loi sur l’assurance-emploi nécessaires pour faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 26 semaines ont été incluses dans la Loi d’exécution du budget de 2021, qui a reçu la sanction royale le 29 juin 2021.
Ces modifications ont pris effet le 18 décembre 2022.
6. Prestations pour les travailleurs autonomes
Engagement : Une nouvelle prestation d’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes canadiens, qui fournirait un soutien en cas de chômage comparable à celui qu’offre l’assurance-emploi pouvant s’étendre sur 26 semaines.
Prestations pour les travailleurs autonomes – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le gouvernement a annoncé dans le budget de 2021 l’octroi de 5 millions de dollars sur 2 ans pour qu’Emploi et Développement social Canada mène des consultations ciblées sur la conception du régime d’assurance-emploi de demain, qui comprendrait notamment un soutien du revenu pour les travailleurs autonomes et à la demande.
En août 2021, mon ministère a lancé des consultations exhaustives sur l’assurance-emploi en utilisant une approche progressive qui s’est déroulée sur 2 ans. La première phase s’est terminée au mois de février 2022.
La deuxième phase des consultations sur la modernisation de l’assurance-emploi a commencé en avril 2022 et s’est terminée en juillet 2022.
Les rapports Ce que nous avons entendu des première et deuxième phases des consultations ont été publiés.
Prestations pour les travailleurs autonomes – 2 Prochaines étapes
Maintenant que les consultations sont terminées, nous procédons à l’élaboration de politiques sur un plan complet de modernisation de l’assurance-emploi, y compris des mesures de soutien qui serviront à appuyer les travailleurs autonomes et les travailleurs à la demande, ce qui comprend les artistes et les travailleurs du secteur culturel.
Si l’on vous interroge sur la mise en œuvre des prestations pour les travailleurs autonomes
Des travaux sont en cours pour déterminer la première date possible de mise en œuvre de la prestation, et un certain nombre de mécanismes de versement sont à l’étude. Le calendrier de mise en œuvre dépendra de l’ordre de succession des autres engagements en matière d’assurance-emploi.
7. Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs
Engagement : Une nouvelle prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs
Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le budget de 2021 a prévu 5 millions de dollars sur 2 ans pour qu’Emploi et Développement social Canada mène des consultations ciblées sur la conception du régime d’assurance-emploi de demain.
En août 2021, mon ministère a lancé des consultations exhaustives sur l’assurance-emploi en utilisant une approche progressive qui s’est déroulée sur 2 ans. La première phase s’est terminée au mois de février 2022.
La deuxième phase des consultations sur la modernisation de l’assurance-emploi a commencé en avril 2022 et s’est terminée en juillet 2022.
Les rapports Ce que nous avons entendu des premières et deuxièmes phases des consultations ont été publiés.
Dans le cadre des consultations sur la modernisation du régime d’assurance-emploi, j’ai animé 2 tables rondes en décembre 2021 sur la meilleure façon de soutenir les Canadiennes et Canadiens à traverser les événements de la vie. On m’a parlé des besoins des parents adoptifs et de la nécessité de rendre les prestations de maternité et les prestations parentales de l’assurance-emploi plus inclusives des diverses structures familiales.
Prestation de 15 semaines pour les parents adoptifs – 2 Prochaines étapes
Dans le cadre des consultations sur l’assurance-emploi menées au cours de la dernière année, mon ministère a tenu d’autres discussions ciblées avec divers intervenants et organismes, y compris des groupes de défense de l’adoption.
Maintenant que les consultations sont terminées, l’élaboration des politiques relatives au plan global de modernisation de l’assurance-emploi est en cours.
Le gouvernement publiera son plan de modernisation de l’assurance-emploi une fois ce travail terminé, au cours des prochains mois.
Si l’on vous interroge sur la date d’entrée en vigueur :
Le calendrier de mise en œuvre dépendra de l’ordre de succession des autres engagements en matière d’assurance-emploi.
Si l’on vous interroge sur l’accès à la prestation par les familles qui accueillent un enfant de leur parenté ou qui prodiguent des soins conformes aux traditions :
Une consultation continue avec les intervenants en matière d’adoption sera déterminante pour la conception de cette nouvelle prestation et pour qu’elle réponde aux besoins des parents adoptifs et qu’elle soit aussi inclusive que possible pour les différentes formes d’adoption et structures familiales.
8. Artistes et travailleurs culturels
Engagement : La prise en compte des réalités des artistes et des travailleurs du secteur de la culture.
Artistes et travailleurs culturels – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le gouvernement a annoncé dans le budget de 2021 l’octroi de 5 millions de dollars sur 2 ans pour qu’Emploi et Développement social Canada mène des consultations ciblées sur la conception du régime d’assurance-emploi de demain, qui comprendrait notamment un soutien du revenu pour les travailleurs autonomes et à la demande.
En août 2021, mon ministère a lancé des consultations exhaustives sur l’assurance-emploi en utilisant une approche progressive qui s’est déroulée sur 2 ans. La première phase s’est terminée au mois de février 2022.
La deuxième phase des consultations sur la modernisation de l’assurance-emploi a commencé en avril 2022 et s’est terminée en juillet 2022.
Parmi les participants des 2 phases de consultations, il y avait des organisations représentant les artistes et les travailleurs du secteur culturel.
Les rapports Ce que nous avons entendu des premières et deuxièmes phases des consultations ont été publiés.
Artistes et travailleurs culturels – 2 Prochaines étapes
Mon ministère poursuivra ses efforts de consultation sur la meilleure façon de soutenir les artistes et les travailleurs du secteur culturel, qui sont souvent des travailleurs autonomes.
Si l’on vous interroge sur les artistes et les travailleurs du secteur culturel
Maintenant que les consultations sont terminées, l’élaboration des politiques relatives au plan global de modernisation de l’assurance-emploi est en cours.
Les commentaires recueillis lors des consultations serviront de base aux travaux en cours visant à rendre le régime d’assurance-emploi plus accessible et à mieux soutenir les travailleurs autonomes, ce qui devrait profiter aux artistes et aux travailleurs du secteur culturel.
9. Artistes et travailleurs culturels
Engagement : La prise en compte des réalités des artistes et des travailleurs du secteur de la culture.
Artistes et travailleurs culturels – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le gouvernement a annoncé dans le budget de 2021 l’octroi de 5 millions de dollars sur 2 ans pour qu’Emploi et Développement social Canada mène des consultations ciblées sur la conception du régime d’assurance-emploi de demain, qui comprendrait notamment un soutien du revenu pour les travailleurs autonomes et à la demande.
En août 2021, mon ministère a lancé des consultations exhaustives sur l’assurance-emploi en utilisant une approche progressive qui s’est déroulée sur 2 ans. La première phase s’est terminée au mois de février 2022.
La deuxième phase des consultations sur la modernisation de l’assurance-emploi a commencé en avril 2022 et s’est terminée en juillet 2022.
Parmi les participants des 2 phases de consultations, il y avait des organisations représentant les artistes et les travailleurs du secteur culturel.
Les rapports Ce que nous avons entendu des premières et deuxièmes phases des consultations ont été publiés.
Artistes et travailleurs culturels – 2 Prochaines étapes
Mon ministère poursuivra ses efforts de consultation sur la meilleure façon de soutenir les artistes et les travailleurs du secteur culturel, qui sont souvent des travailleurs autonomes.
Si l’on vous interroge sur les artistes et les travailleurs du secteur culturel
Maintenant que les consultations sont terminées, l’élaboration des politiques relatives au plan global de modernisation de l’assurance-emploi est en cours.
Les commentaires recueillis lors des consultations serviront de base aux travaux en cours visant à rendre le régime d’assurance-emploi plus accessible et à mieux soutenir les travailleurs autonomes, ce qui devrait profiter aux artistes et aux travailleurs du secteur culturel.
10. Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
Engagement : Finaliser et rendre public le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, en consultation avec la communauté des personnes en situation de handicap. Ce Plan d’action comprend des mesures immédiates dans des secteurs importants comme la sécurité financière et l’emploi, et prévoit la création d’espaces inclusifs pour les personnes en situation de handicap et l’adoption d’une approche moderne et d’une définition commune à l’égard de la situation de handicap dans l’ensemble du gouvernement du Canada.
Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
J’ai publié le tout premier Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap du Canada le 7 octobre 2022.
En tant que plan directeur pour le changement, notre plan veille à ce que 4 grands piliers soient abordés :
- la sécurité financière;
- l’emploi;
- les communautés accessibles et inclusives;
- l’adoption d’une approche moderne quant aux situations de handicap dans les programmes et les services gouvernementaux.
La publication du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap s’appuie sur les premiers investissements déjà faits pour rendre le Canada plus inclusif pour les personnes en situation de handicap, notamment :
- 11,9 millions de dollars sur 3 ans pour aider à l’élaboration de recommandations sur la modernisation des processus d’admissibilité aux prestations et aux programmes fédéraux à l’intention des personnes en situation de handicap, lesquelles contribueront également à l’élaboration de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées;
- 129,2 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2021 à 2022, destinés au Fonds pour l’accessibilité, qui a jusqu’à présent financé plus de 800 projets visant à améliorer l’accessibilité dans les collectivités et les lieux de travail au Canada, dont plus de 200 dans des centres d’apprentissage et de garde des jeunes enfants;
- 65 millions de dollars en 2 021 à 2022 pour le Fonds d’intégration et d’autres programmes de financement pour les mesures de soutien à l’emploi;
- des mesures pour améliorer la sécurité financière des étudiants en situation de handicap;
- le 1er août 2022, le gouvernement du Canada a élargi l’admissibilité à l’aide financière aux étudiants ayant une incapacité persistante ou prolongée. Ainsi, beaucoup plus d’étudiants handicapés peuvent accéder à des subventions destinées aux personnes en situation de handicap, à des assouplissements en cours d’études et à des mesures d’aide au remboursement plus généreuses. Les études postsecondaires seront alors plus abordables et cette aide contribuera à alléger les pressions financières pour un plus grand nombre d’étudiants handicapés au Canada chaque année, et ce, à compter de 2021 à 2 022;
- 376 millions de dollars de mesures de soutien supplémentaire sur 5 ans à compter de 2021 à 2022 pour les changements apportés au crédit d’impôt pour personnes handicapées;
- la mise à jour de la liste des fonctions mentales utilisées pour l’évaluation du crédit d’impôt pour personnes handicapées. Cette mesure facilitera l’évaluation des demandeurs, réduira les délais et améliorera l’accès aux prestations;
- la reconnaissance d’un plus grand nombre d’activités dans la détermination du temps consacré aux soins thérapeutiques essentiels et la réduction de la fréquence minimale requise de soins thérapeutiques pour être admissible au crédit d’impôt. Le gouvernement a l’intention d’entreprendre une révision de ces changements en 2023 pour s’assurer qu’ils permettent aux demandeurs de bénéficier d’une évaluation juste et appropriée de leur admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées;
- grâce à ces changements, on s’attend à ce que chaque année, environ 45 000 nouvelles personnes deviennent admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées, ainsi qu’aux programmes de prestations connexes liés à leur admissibilité à ce crédit.
Dans le budget de 2022, nous nous sommes aussi engagés à agir dans des domaines clés, notamment :
- une somme de 272,6 millions de dollars sur 5 ans a été prévue pour appuyer la mise en œuvre de la Stratégie d’emploi au moyen du Fonds d’intégration. Cela aidera à pallier les pénuries de main-d’œuvre grâce à la participation accrue des personnes en situation de handicap sur le marché du travail et rendra les lieux de travail plus inclusifs et plus accessibles;
- de ce financement, 20 millions seront attribués au programme « Prêts, désireux et capables » pour aider les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme ou ayant des déficiences intellectuelles à trouver un emploi;
- 25 millions de dollars sur 5 ans pour promouvoir l’inclusion sociale et économique de personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés et pour aider à créer un Canada exempt d’obstacles au moyen des mesures suivantes :
- la production de documents de formats adaptés par le Centre d’accès équitable aux bibliothèques et le réseau national de services équitables de bibliothèque;
- de la recherche pour mieux comprendre les disparités dans la disponibilité de documents de lecture accessibles;
- la création d’un nouveau programme d’accès équitable à la lecture pour améliorer la production de documents de lecture dans un format accessible au moyen de partenariats innovateurs.
Durant l’été 2021, conformément à l’engagement du gouvernement à l’égard du principe « Rien sans nous », nous avons entrepris un dialogue avec les personnes en situation de handicap dans le cadre de tables rondes, de discussions bilatérales et d’un sondage en ligne d’opinion publique auquel près de 8 600 personnes ont répondu.
- une très grande majorité de répondants a souligné l’importance de mesures visant à améliorer la sécurité financière des personnes en situation de handicap afin qu’elles puissent participer pleinement à toutes les sphères de notre société au même titre que toute autre personne.
J’ai rencontré virtuellement les ministres provinciaux et territoriaux responsables des services sociaux pour les informer du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap et de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées proposée. Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux se sont engagés à travailler ensemble pour améliorer le bien-être des personnes en situation de handicap partout au Canada.
En décembre 2021, par l’intermédiaire du volet de financement « Personnes handicapées » du Programme de partenariats pour le développement social, Vie autonome Canada a été choisie pour recevoir 650 000 $ en vue de diriger une consultation pancanadienne auprès de la communauté des personnes en situation de handicap au sujet de la conception et de la mise en œuvre d’initiatives clés dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Une coalition d’organismes consacrés aux personnes handicapées dirigée par Vie autonome Canada s’efforce de solliciter le point de vue des personnes en situation de handicap au sujet de la conception et de la mise en œuvre d’initiatives clés dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Un rapport intitulé Ce que nous avons entendu a été soumis par Vie autonome Canada au début du mois de novembre. Il est en cours d’étude.
Une consultation fondée sur les distinctions auprès des Premières Nations, des Inuits et des Métis est en cours. Dans le cadre de ce plan d’action, des fonds sont mis à la disposition de 5 organisations autochtones nationales pour qu’elles présentent le point de vue de la communauté sur le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap et sur la Stratégie nationale pour le trouble du spectre de l’autisme, dirigée par l’Agence de la santé publique du Canada. Le financement (jusqu’à 400 000 $ d’Emploi et Développement social Canada et 400 000 $ de l’Agence de la santé publique du Canada) sera remis dans le cadre des ententes sur le protocole de mobilisation.
Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
Le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap est un plan évolutif.
Nous poursuivons la mise en œuvre du plan d’action et établirons de nouvelles structures de gouvernance pour intégrer la participation des personnes en situation de handicap dans les systèmes et processus gouvernementaux. Cette démarche comprend la création de nouveaux conseils consultatifs pour les personnes handicapées et les Autochtones handicapés, ainsi que d’un groupe de direction ministériel et d’un groupe de hauts fonctionnaires sur les questions touchant les personnes en situation de handicap.
Parmi les autres mesures à mettre en œuvre, il y a entre autres l’élaboration d’indicateurs de rendement et d’une stratégie d’amélioration des données qui comprendra des objectifs pour mesurer les répercussions du plan d’action.
11. Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap
Engagement : Mettre en œuvre une stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap.
Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
Des consultations continues ont contribué à orienter l’élaboration de la Stratégie d’emploi. Tout récemment, ces consultations comprenaient :
- les résultats d’un sondage mené à l’été 2021 dans le cadre du plan d’action en matière de diversité et d’inclusion;
- une série de tables rondes sur l’inclusion des personnes en situation de handicap en 2021;
- des discussions bilatérales en cours avec les intervenants;
- des discussions avec le Groupe consultatif sur la COVID-19 concernant les personnes en situation de handicap en 2021.
Les premiers produits livrables dans le cadre de la Stratégie d’emploi sont en cours de réalisation. Ces produits livrables visent à favoriser une relance inclusive pour les personnes en situation de handicap grâce aux mesures qui suivent :
- offrir plus de formation axée sur les compétences et de mesures de soutien à l’emploi aux personnes en situation de handicap;
- aider les employeurs à créer des milieux de travail inclusifs, accessibles et accueillants;
- améliorer les compétences et les capacités des organisations et des personnes qui aident les personnes en situation de handicap à occuper un emploi.
Dans le budget de 2022, le gouvernement a annoncé un financement de 272,6 millions de dollars sur 5 ans pour appuyer la mise en œuvre d’une stratégie d’emploi pour les Canadiens en situation de handicap par l’intermédiaire du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées.
Un appel de propositions a été lancé le 30 mai 2022, et les nouveaux projets devraient commencer avant le 31 mars 2023. Cela aidera à pallier les pénuries de main-d’œuvre grâce à la participation accrue des personnes en situation de handicap sur le marché du travail en rendant les lieux de travail plus inclusifs et accessibles.
Ces investissements s’ajoutent aux améliorations déjà apportées au Fonds d’intégration, notamment 65 millions de dollars prévus dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et 15 millions de dollars en fonds d’urgence en juin 2020 pour un Fonds national pour l’accessibilité en milieu de travail. Ces investissements ont contribué à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 et à stimuler la relance économique de 2020 à 2021 et 2022 à 2023.
La Stratégie d’emploi constituera également un élément important du Plan pour l’inclusion des personnes en situation de handicap du gouvernement du Canada, qui visera à améliorer l’inclusion sociale et économique des personnes en situation de handicap et à tirer parti du financement de plus de 1,1 milliard de dollars que le gouvernement fédéral a engagé depuis 2015 pour faire progresser l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Stratégie d’emploi pour les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
Au cours des prochaines années, la Stratégie d’emploi orientera les efforts fédéraux visant à transformer le marché du travail canadien pour le rendre entièrement inclusif et accessible. Elle intégrera l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les programmes fédéraux de formation professionnelle et d’emploi et permettra de mieux coordonner les nombreux programmes, politiques et initiatives du gouvernement fédéral qui visent à aider les personnes en situation de handicap à trouver et à conserver de bons emplois.
Afin d’atteindre cet objectif et de veiller à ce que la Stratégie d’emploi réponde aux divers besoins des personnes de ce milieu, la mobilisation des Canadiens en situation de handicap, des employeurs, des experts en matière de handicap et d’autres intervenants se poursuivra au cours des prochains mois.
Si l’on insiste sur la Stratégie d’emploi
Lors de la mise en place des mesures de soutien indispensables, l’accent sera mis sur la création d’une stratégie d’emploi qui :
- comprend un ensemble évolutif de politiques et de programmes tournés vers l’avenir – les activités de mobilisation en cours orienteront les programmes à venir;
- intègre l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les programmes fédéraux, de sorte que ces dernières soient servies de manière égale par les programmes d’emploi axés sur des compétences générales et des compétences ciblées;
- crée une approche pangouvernementale qui coordonne les efforts fédéraux et soutient les efforts des provinces et des territoires;
- adopte une approche holistique pour éliminer les obstacles à l’entrée sur le marché du travail (p. ex. environnement bâti, transport, mesures de soutien, logement accessible) et pour veiller à ce qu’elles y restent;
- établit des indicateurs clés et mesure les progrès par rapport aux objectifs.
Avant le budget de 2022, les 40 millions de dollars par année du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées soutenaient 85 projets nationaux et régionaux à l’intention d’environ 4 500 clients par année. La dernière évaluation du programme, réalisée en 2020, a révélé que les gains annuels moyens des participants ont augmenté de près de 40 % au cours des 5 années qui ont suivi leur participation. Elle a également révélé qu’un investissement de 1 $ dans le programme rapportait 1,70 $ sur 10 ans.
12. Accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap
Engagement : Entreprendre un examen complet de l’accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap, notamment pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale.
Accès aux programmes fédéraux pour les personnes handicapées – 1 Progrès réalisés à ce jour
Pour évaluer avec précision l’accès aux prestations et aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap, nous avons consulté des partenaires fédéraux et nous avons examiné les données et éléments probants provenant d’un ensemble de prestations et de programmes fédéraux à l’intention des personnes en situation de handicap.
Accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
Mon ministère continuera de travailler avec d’autres ministères fédéraux responsables des programmes et des prestations pour personnes en situation de handicap afin de confirmer la portée et les objectifs de l’examen complet de l’accès aux programmes fédéraux destinés à ces personnes, y compris à celles qui ont des problèmes de santé mentale.
Conformément à l’engagement du gouvernement à l’égard du principe « Rien sans nous », mon ministère est déterminé à instaurer un dialogue avec des intervenants externes, comme des dirigeants communautaires, des chefs de file en matière de politiques et des personnes en situation de handicap, au sujet de leur expérience liée à l’accès aux prestations et aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap et des priorités en matière de réforme.
Si l’on insiste sur l’accès aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap
Mon ministère étudie plusieurs initiatives, y compris la façon d’améliorer l’accès aux prestations et programmes fédéraux, de renforcer la cohérence des évaluations de l’ensemble des programmes fédéraux et d’entreprendre des recherches pour soutenir l’élaboration d’une approche moderne, fondée sur les droits de la personne, en vue de déterminer l’admissibilité.
Si l’on insiste sur la santé mentale des personnes en situation de handicap
Mon ministère veillera à ce que cet examen complet, dont les activités de consultation et la formulation de recommandations, porte sur la façon d’améliorer l’accès aux prestations et aux programmes fédéraux pour les personnes en situation de handicap pour les personnes ayant une incapacité liée à la santé mentale.
13. apacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap
Engagement : Soutenir les organisations nationales de personnes en situation de handicap afin de renforcer leurs capacités et contribuer aux efforts visant à éliminer les obstacles systémiques.
Capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le programme canadien de subventions et de contributions sur l’accessibilité a financé des projets visant à accroître la capacité et à améliorer le leadership des intervenants du milieu des personnes en situation de handicap pour qu’ils soient mieux à même de faire connaître la Loi canadienne sur l’accessibilité, de changer les attitudes et les comportements et de mobiliser les connaissances pour promouvoir l’accessibilité et favoriser une véritable inclusion.
Par l’entremise du Programme de partenariats pour le développement social (volet « Personnes handicapées »), Emploi et Développement social Canada fournit des fonds pour soutenir la capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap et de l’établissement de partenariats au sein de la communauté des personnes en situation de handicap et avec d’autres secteurs.
- En décembre 2021, par l’intermédiaire du volet de financement « Personnes handicapées » du Programme de partenariats pour le développement social, Vie autonome Canada a été choisie pour recevoir 650 000 $ en vue de diriger une consultation pancanadienne auprès de la communauté des personnes en situation de handicap sur la conception et la mise en œuvre d’initiatives clés dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Cet engagement est fondé sur une approche intersectionnelle et mettra en lumière les perspectives des populations sous-représentées et plus difficiles à joindre au sein de la communauté des personnes en situation de handicap.
- En plus de ce projet, des fonds sont mis à la disposition de 8 organisations autochtones nationales pour qu’elles présentent le point de vue de la communauté sur le Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap et la Stratégie nationale pour le trouble du spectre de l’autisme, qui est dirigée par l’Agence de la santé publique. Le financement (jusqu’à 400 000 $ d’Emploi et Développement social Canada et 400 000 $ de l’Agence de la santé publique du Canada) sera remis dans le cadre des ententes sur le protocole de mobilisation.
- Par l’intermédiaire de ce programme, nous nous associons à LIFT Philanthropy Partners pour travailler avec un groupe d’organismes œuvrant pour les personnes en situation de handicap afin d’accroître leur capacité à remplir leur mandat en matière d’inclusion sociale et d’emploi des personnes en situation de handicap.
- Au printemps 2022, un appel de propositions concurrentiel ouvert a été lancé pour soutenir le renforcement des capacités des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap. Les ententes pour ce travail devraient commencer au cours de l’exercice 2023 à 2024.
- J’ai également demandé l’avis de mon Groupe consultatif sur la COVID-19 en matière de personnes en situation de handicap en ce qui concerne cette priorité. Les membres de ce groupe sont des experts dans le milieu des personnes handicapées et leur rôle consiste notamment à me donner des conseils sur l’intégration des personnes en situation de handicap et la mise en œuvre de mon mandat.
Capacité des organismes nationaux œuvrant pour les personnes en situation de handicap – 2 Prochaines étapes
Dans l’esprit de notre engagement au principe « Rien sans nous », nous continuerons, en vertu de la Loi canadienne sur l’accessibilité et de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, à solliciter la participation des personnes en situation de handicap et des organismes œuvrant pour celles-ci à l’élaboration du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
La mobilisation des intervenants du milieu des personnes en situation de handicap et la mobilisation des Premières Nations, des Métis et des Innus par l’intermédiaire d’organisations autochtones nationales se poursuivent dans le cadre du processus itératif visant à inclure des personnes en situation de handicap dans la mise en œuvre du Plan d’action pour l’intégration des personnes en situation de handicap.
14. Accès pour les Canadiennes et les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés
Engagement : Mener à bien notre engagement à financer de façon permanente les services de soutien assurant un accès équitable à la lecture et à d’autres œuvres publiées pour les Canadiennes et les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés.
Accès pour les Canadiennes et les Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés – 1 Progrès réalisés à ce jour
L’accès à des documents en format substitut est essentiel pour que les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés puissent participer pleinement à la société canadienne. C’est pourquoi notre gouvernement élabore un plan à long terme pour des services qui permettront aux Canadiennes et Canadiens ayant une déficience de lecture des imprimés d’accéder aux œuvres publiées.
Dans le budget de 2022, le gouvernement annonçait 25 millions de dollars sur 5 ans pour promouvoir l’inclusion sociale et économique de personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés et pour aider à créer un Canada exempt d’obstacles au moyen des mesures suivantes :
- la production de documents de formats adaptés par le Centre d’accès équitable aux bibliothèques et le réseau national de services équitables de bibliothèque;
- de la recherche et une enquête sur les personnes ayant des difficultés de lecture des textes imprimés;
- la création d’un nouveau programme d’accès équitable à la lecture pour améliorer la production de documents de lecture dans un format accessible au moyen de partenariats innovateurs.
Cet investissement fournira un financement stable et à long terme dans le cadre d’un programme exclusif et transparent consacré à l’amélioration de la disponibilité de documents imprimés accessibles pour les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés. Cette façon de faire marque un changement par rapport à la nature ponctuelle du financement qui était fourni au Centre d’accès équitable aux bibliothèques et au réseau national de services équitables de bibliothèques depuis 2015.
Ces mesures s’ajoutent à des investissements antérieurs dans ce domaine, notamment 10 millions de dollars annoncés dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 pour le secteur sans but lucratif afin de soutenir la production de documents en format substitut, alors que l’industrie canadienne de l’édition a fait des progrès pour s’adapter à la publication de livres accessibles dès le départ. Cette aide s’ajoute à un investissement supplémentaire d’un million de dollars fait en 2021 par le Ministère pour tenir compte des répercussions aggravées de la pandémie sur la production et du besoin important pour les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés d’avoir accès à des documents imprimés sur support de substitution, car les personnes étaient davantage isolées.
Ces investissements s’ajoutent aux 22,8 millions de dollars sur 5 ans prévus dans le budget de 2019 pour le Fonds du livre du Canada de Patrimoine canadien. Le Fonds aide les éditeurs canadiens à améliorer l’accessibilité aux livres numériques.
Si l’on insiste sur les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés
Grâce au financement du budget de 2022, des accords ont été conclus avec nos fournisseurs de services actuels, le Centre d’accès équitable aux bibliothèques et le Réseau national de services équitables de bibliothèque.
Des mesures sont prises pour lancer une enquête sur les documents imprimés accessibles en 2023. Un questionnaire pour l’enquête a été rédigé en collaboration avec Statistique Canada. De plus, des consultations seront menées auprès de la communauté des personnes en situation de handicap et des intervenants afin d’éclairer la conception et la mise en œuvre du nouveau programme. Cela favorisera un accès équitable aux documents de lecture en format de substitution pour les personnes ayant une déficience de lecture des imprimés.
Nous souhaitons lancer et mettre en œuvre le nouveau programme d’ici 2024 à 2025.
15. Loi canadienne sur l’accessibilité et normes en matière d’accessibilité
Engagement : Mettre en œuvre la Loi canadienne sur l’accessibilité et harmoniser les normes en matière d’accessibilité au Canada.
Loi canadienne sur l’accessibilité et normes en matière d’accessibilité – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le Règlement canadien sur l’accessibilité est entré en vigueur le 13 décembre 2021 et constitue une étape importante pour faire du Canada un pays exempt d’obstacle et créer des collectivités, des lieux de travail et des services qui permettent à tous de participer pleinement à la société.
Ce règlement exige de la part des organisations assujetties à la réglementation fédérale qu’elles fassent rapport à la population de leurs politiques et de leurs pratiques afin de repérer, d’éliminer et de prévenir les obstacles à l’accessibilité. En vertu du Règlement, les entités du secteur public devaient publier leur plan initial sur l’accessibilité au plus tard le 31 décembre 2022, et les grandes entités du secteur privé devront le faire au plus tard le 1er juin 2023. La responsabilité de la conformité au Règlement et de son application incombe à la Commission canadienne des droits de la personne.
Mon ministère a entrepris des démarches préliminaires sur la prochaine série de règlements à adopter en vertu de la Loi canadienne sur l’accessibilité, lesquels porteront sur l’élimination des obstacles dans le domaine des technologies de l’information et des communications. Depuis 2021, mon ministère a publié des directives sur les plans d’accessibilité et les exigences en matière de rapports afin d’aider les organismes réglementés à respecter et à dépasser les exigences réglementaires.
De plus, la première dirigeante principale de l’accessibilité au Canada, Stéphanie Cadieux, a été nommée et a commencé son mandat de 4 ans le 2 mai 2022.
Dans le même ordre d’idées, le premier commissaire à l’accessibilité du Canada, Michael Gottheil, a été nommé pour une période de 5 ans à compter du 9 mai 2022.
Le commissaire à l’accessibilité est responsable du respect et de l’application de la Loi canadienne sur l’accessibilité, y compris du Règlement canadien sur l’accessibilité.
Voici d’autres progrès qui permettront d’éliminer les obstacles à l’accessibilité au Canada :
- Depuis 2019, mon ministère dirige les célébrations nationales organisées à l’occasion de la Semaine nationale de l’accessibilité, une étape importante pour reconnaître et célébrer les contributions substantielles des Canadiennes et Canadiens en situation de handicap à nos collectivités et à nos milieux de travail.
- Le programme canadien de subventions et de contributions sur l’accessibilité a financé des projets visant à accroître la capacité et à améliorer le leadership des intervenants en matière de handicap pour qu’ils soient mieux à même de faire connaître la Loi canadienne sur l’accessibilité, de changer les attitudes et les comportements et de mobiliser les connaissances pour promouvoir l’accessibilité et favoriser une véritable inclusion.
- Pour faciliter la mise à profit de données liées à l’accessibilité, les Canadiens et les organisations assujetties à la réglementation peuvent se tourner vers un Carrefour de données sur l’accessibilité, établi en collaboration avec Statistique Canada en juin 2021 à titre de dépôt permanent de données sur l’accessibilité.
- La Stratégie fédérale de mesure et de données sur l’accessibilité 2022 à 2 027 a été publiée le 1er juin 2022 pour aider à mesurer les progrès réalisés visant à cibler, à éliminer et à prévenir les obstacles pour les personnes en situation de handicap.
- Les 26 et 27 mai 2022, mon ministère a accueilli le premier Congrès canadien sur l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Normes d’accessibilité – 2 Progrès réalisés à ce jour
Fondée en 2019, Normes d’accessibilité Canada a le mandat de concevoir des normes nationales et de faciliter l’harmonisation des normes d’accessibilité partout au Canada.
À ce jour, 8 comités techniques ont été mis sur pied et travaillent sur les normes associées au langage simple, aux évacuations d’urgence, aux mesures d’urgence, aux espaces extérieurs, à l’orientation et à la signalisation, à l’emploi, à l’environnement bâti, ainsi qu’aux technologies de l’information et des communications.
Normes d’accessibilité Canada travaille de concert avec l’Association canadienne de normalisation à l’élaboration d’une norme modèle pour l’accessibilité de l’environnement bâti, pour le logement accessible et pour la conception d’appareils interactifs accessibles et de terminaux électroniques de paiement.
Loi canadienne sur l’accessibilité – 2 Prochaines étapes
Mon ministère poursuivra l’élaboration de règlements fondés sur des normes en vertu de la Loi canadienne sur l’accessibilité qui visent à cerner et à éliminer les obstacles dans les domaines prioritaires comme les technologies de l’information et des télécommunications. Nous publierons également des directives supplémentaires pour soutenir les organisations assujetties à la réglementation.
À la suite d’un appel de propositions lancé en 2022, mon ministère a mis la dernière main à la prochaine série de projets qui recevront des subventions et des contributions dans le cadre de l’initiative Vers un Canada accessible, dont l’annonce est prévue d’ici l’hiver 2023.
Ces projets sont conçus pour promouvoir l’accessibilité et l’inclusion dans les collectivités et les lieux de travail partout au Canada. Elles viseront également à accroître la participation d’un éventail diversifié d’organisations de personnes en situation de handicap et à promouvoir les partenariats entre la collectivité des personnes en situation de handicap et d’autres secteurs dans la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’accessibilité et de son règlement d’application.
Normes d’accessibilité – 2 Prochaines étapes
Normes d’accessibilité Canada poursuivra l’élaboration de normes, continuera à financer la recherche pour éclairer ses normes, à dialoguer avec ses homologues provinciaux dans le but de promouvoir l’adoption des normes nationales à mesure qu’elles sont conçues.
16. Intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis
Engagement : Éliminer définitivement les intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis.
Intérêts sur les prêts d’études canadiens, prêts canadiens aux apprentis – 1 Progrès réalisés à ce jour
Afin d’aider à atténuer l’impact économique de la COVID-19 sur les personnes ayant contracté un prêt d’études canadien ou un prêt canadien aux apprentis, un moratoire temporaire sur les paiements et l’accumulation des intérêts a été initialement mis en œuvre pour 6 mois (du 31 mars au 30 septembre 2020). Une période supplémentaire de 2 ans pendant laquelle le gouvernement fédéral renonçait aux frais d’intérêts a commencé le 1er avril 2021.
Dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement du Canada a annoncé un plan pour alléger le fardeau des emprunteurs en éliminant de façon permanente l’accumulation d’intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis.
Grâce à un investissement de 2,7 milliards de dollars sur 5 ans et de 556,3 millions de dollars par année par la suite, comme annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, nous avons éliminé de façon permanente les intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis à compter du 1er avril 2023.
Cette mesure aidera environ 1,2 million d’emprunteurs à mieux gérer le remboursement de leurs prêts chaque année et contribuera également à rendre les études postsecondaires plus abordables à long terme.
Intérêts sur les prêts d’études canadiens, prêts canadiens aux apprentis – 2 Prochaines étapes
Les modifications législatives devant être apportées au Règlement fédéral sur l’aide financière aux étudiants, au Règlement fédéral sur les prêts aux étudiants et au Règlement sur les prêts aux apprentis seront proposées à l’hiver 2023.
L’exécution de dispositions de la Loi le 1er avril 2023 fera en sorte que la renonciation aux frais d’intérêts se poursuivra après la période de 2 ans se terminant le 31 mars 2023.
Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance de rendre les études postsecondaires abordables et accessibles à tous les Canadiens.
Nous sommes engagés à garantir une éducation postsecondaire abordable et une dette étudiante raisonnable.
Cette mesure contribuera à faire en sorte que les paiements des prêts d’études et des prêts aux apprentis restent gérables, alors que les Canadiens sont confrontés à l’augmentation du coût de la vie et à des pressions financières croissantes.
L’élimination permanente des intérêts s’ajoute à la dispense d’intérêts de 2 ans qui doit prendre fin le 31 mars 2023, et complète l’aide au remboursement plus généreuse annoncée dans le budget de 2021 et mise en œuvre le 1er novembre 2022.
Les étudiants du Québec, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ne bénéficieront pas directement de cette mesure puisque cette province et ces territoires ne participent pas au Programme canadien d’aide financière aux étudiants. Toutefois, comme le prévoit la Loi, les 3 administrations qui ne participent pas au programme recevront une compensation pour la mesure en question une fois qu’elle aura été mise en œuvre, si leurs programmes ont essentiellement le même effet que cette mesure.
17. Seuil d’aide au remboursement pour les emprunteurs de prêt d’études canadien
Engagement : Faire passer à 50 000 $ le seuil du Programme d’aide au remboursement pour les étudiants emprunteurs qui sont célibataires et apporter les modifications appropriées aux seuils pour les familles de diverses tailles.
Seuil de l’aide au remboursement – 1 Progrès réalisés à ce jour
Comme il l’a annoncé dans le budget de 2021, le gouvernement s’est engagé à faire passer, à partir du 1er novembre 2022, le seuil d’aide au remboursement de 25 000 $ à 40 000 $ pour les emprunteurs célibataires (et plus pour les ménages plus nombreux), à indexer les seuils à l’inflation et à abaisser le plafond des paiements de prêts à 10 % du revenu familial de l’emprunteur.On procède en ce moment à l’analyse de l’engagement de porter le seuil de l’aide au remboursement à 50 000 $ pour les emprunteurs de prêts d’études canadiens qui sont célibataires, et de modifier les seuils pour les familles d’autres tailles en conséquence.
On s’efforce de réaliser cet engagement d’une manière qui complète les autres changements apportés au programme, notamment en tenant compte du calendrier et de l’ordre de mise en œuvre.
Seuil de l’aide au remboursement – 2 Prochaines étapes
Dans le cadre de ces travaux, il faudra consulter davantage les provinces, les territoires et les partenaires de prestation de services, car la décision de reproduire cette mesure de remboursement pour les prêts provinciaux appartient aux provinces.
Les modifications de l’aide au remboursement nécessiteront des modifications réglementaires.
Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
Le gouvernement s’engage à faire en sorte que l’éducation postsecondaire soit abordable et que la dette étudiante soit gérable pour un plus grand nombre d’emprunteurs, particulièrement les personnes qui sont en début de carrière et qui gagnent moins que les autres travailleurs, ainsi que ceux qui fondent une famille, ce qui ajoute à leurs obligations financières.
Des travaux d’analyse et des consultations avec les provinces, les territoires et les partenaires de prestation de services seront nécessaires pour donner suite à cet engagement de manière à ce que les répercussions sur l’exécution et l’établissement des coûts soient comprises par tous les intervenants.
18. Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux
Engagement : Permettre aux nouveaux parents de suspendre le remboursement de leurs prêts étudiants jusqu’à ce que leur plus jeune enfant ait 5 ans.
Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que l’éducation postsecondaire soit abordable et que l’endettement des étudiants soit gérable, y compris pour les parents de jeunes enfants.
Le 1er octobre 2020, le gouvernement du Canada a instauré un congé sans intérêt et sans paiement offert pour un maximum de 18 mois aux emprunteurs du prêt d’études canadien qui prennent un congé temporaire de leurs études pour des raisons parentales ou médicales, y compris pour des raisons de santé mentale.
De plus, dans le budget de 2021, le gouvernement s’est engagé à faire passer le seuil d’aide au remboursement de 25 000 $ à 40 000 $ pour les emprunteurs célibataires (et plus pour les ménages plus nombreux), à indexer les seuils à l’inflation et à abaisser le plafond des paiements de prêts à 10 % du revenu familial de l’emprunteur. Ces modifications sont entrées en vigueur le 1er novembre 2022.
Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement s’est engagé à éliminer de façon permanente l’intérêt sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis à compter du 1er avril 2023. Cela procurera un allégement permanent aux emprunteurs qui remboursent leur prêt, y compris ceux qui ont des enfants.
Des travaux sont en cours afin de réaliser cet engagement selon une stratégie qui vient compléter d’autres changements apportés au Programme et qui veillera à ce que les nouveaux parents ayant des prêts étudiants non remboursés reçoivent le soutien dont ils ont besoin.
Nouveaux parents, remboursement des prêts d’études fédéraux – 2 Prochaines étapes
Un important travail d’analyse et de consultation avec les provinces, les territoires et les partenaires de la prestation de services sera nécessaire pour faire progresser cet engagement, en particulier à la lumière des changements qui sont actuellement apportés à l’aide au remboursement.
Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
Le gouvernement a annoncé l’élimination permanente des intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis en plus des changements au plan d’aide au remboursement afin de rendre le remboursement des prêts plus abordable. Ces mesures sont entrées en vigueur le 1er novembre 2022.
19. Effacement maximal de la dette des médecins, des infirmières praticiennes ou des infirmières travaillant en régions rurales ou éloignées
Engagement : Faire passer à 50 % l’effacement maximal de la dette auquel les médecins de famille, les résidents en médecine familiale, les infirmiers praticiens ou les infirmiers travaillant en régions rurales ou éloignées sont admissibles en vertu du Programme canadien de dispense de remboursement des prêts d’études. Élargir la liste actuelle des professionnels. Et entreprendre un examen pour s’assurer que les collectivités rurales sont pleinement admissibles au programme afin d’améliorer l’accès aux soins de santé et aux services sociaux dans ces collectivités.
Effacement de la dette – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le budget de 2022 prévoyait des fonds pour mettre en œuvre l’augmentation de 50 % à partir de l’exercice 2023 à 2 024. Des travaux sont en cours pour mettre en œuvre cet engagement, qui nécessitera des modifications réglementaires et des changements dans les systèmes.
Dans le budget de 2022, le gouvernement s’est également engagé à élargir la liste actuelle des professionnels admissibles à la prestation, dont les détails seront annoncés au cours de l’année à venir, et à réviser la définition du terme « rural » pour s’assurer que la mesure n’exclut pas certaines communautés dans le besoin. Ces modifications devraient être apportées à l’exercice 2024 à 2025.
Un vaste processus de consultation prévoyant un dialogue avec un large éventail d’intervenants pour comprendre les professions en pénurie dans les zones rurales et éloignées a eu lieu au printemps 2022, notamment avec :
- les autorités provinciales et territoriales responsables des soins de santé et de l’aide financière aux étudiants;
- les municipalités rurales et éloignées, les organismes de défense des droits, les organisations professionnelles et les étudiants postsecondaires.
Le Programme canadien d’aide financière aux étudiants consulte également son prestataire de services tiers afin de déterminer l’impact des changements proposés sur les systèmes et les processus existants, et de trouver des solutions pour administrer une prestation élargie. Une analyse des propositions concernant la révision de la définition du terme « rural » et l’élargissement des professions admissibles est en cours.
Effacement de la dette – 2 Prochaines étapes
Nous étudions les données recueillies dans le cadre du processus de consultation afin de guider la réalisation de cet engagement.
Si l’on vous interroge sur cette mesure et sur les initiatives du gouvernement
Le gouvernement du Canada est déterminé à améliorer l’accès aux soins de santé et aux services sociaux dans les collectivités rurales.
Actuellement, le gouvernement offre une exonération du remboursement de leur prêt d’études canadien aux médecins de famille, aux résidents en médecine familiale, aux infirmières praticiennes et aux infirmières qui pratiquent dans des collectivités rurales et éloignées ayant peu d’accès aux services. En 2020 et 2021, 19,7 millions de dollars de prêts d’études canadiens ont été annulés. Près de 4 400 personnes ont bénéficié de cette initiative.
20. Transition vers une économie à faible émission de carbone
Engagement : Pour soutenir l’avenir et la qualité de vie des travailleurs et de leurs communautés dans le cadre de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone : aider le ministre des Ressources naturelles et le ministre du Travail à favoriser l’adoption d’un projet de loi et de mesures exhaustives pour assurer une transition équitable. Ce travail s’appuiera sur les consultations menées auprès de travailleurs, de syndicats, de peuples autochtones, d’employeurs, de communautés, de provinces et de territoires.
Économie à faibles émissions de carbone – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le ministre des Ressources naturelles et le ministre du Travail dirigent les efforts du gouvernement du Canada pour assurer une transition juste et équitable vers un avenir à faibles émissions de carbone pour les travailleurs et leurs collectivités.
Le Ministère a contribué aux consultations sur les principes, la loi et l’organisme consultatif proposés pour la transition équitable. Ces séances se sont déroulées avec des organisations syndicales, l’industrie, le milieu universitaire, des organisations non gouvernementales, des jeunes, ainsi que des experts en compétences, en formation et en inclusion de la diversité.
Par la suite, au cours de l’été 2022, il y a eu des consultations avec les provinces, les territoires et les organisations autochtones. Un rapport intitulé Ce que nous avons entendu devrait être publié dans les prochains mois.
L’Énoncé économique de l’automne de 2022 prévoyait un financement de 250 millions de dollars pour un certain nombre d’investissements dans les compétences pour une économie à zéro émission nette, y compris le financement du Secrétariat des emplois durables et du Centre de formation pour les emplois durables. Le centre réunira des travailleurs, des syndicats, des employeurs et des établissements de formation de tout le pays afin de se pencher sur les compétences de la main-d’œuvre actuelle, de prévoir les besoins futurs en matière de compétences et d’aider 15 000 travailleurs à se perfectionner ou à acquérir de nouvelles compétences pour occuper des emplois dans une économie à faibles émissions de carbone.
Économie à faibles émissions de carbone – 2 Prochaines étapes
- Mon ministère continuera de travailler avec Ressources naturelles Canada pour faire avancer les initiatives liées à la transition équitable, ainsi que pour faire progresser la loi et les mesures globales visant à réaliser une telle transition. Cela comprend les annonces récentes sur les emplois durables dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022.
21. Centre de formation pour les emplois durables
Engagement : Lancer un Centre de formation pour les emplois propres afin d’aider les travailleurs de tous les secteurs à mettre à niveau leurs compétences ou à en acquérir de nouvelles pour être à la fine pointe de l’industrie carboneutre.
Centre de formation pour les emplois durables – 1 Progrès réalisés à ce jour
L’Énoncé économique de l’automne de 2022 proposait de fournir 250 millions de dollars pour financer plusieurs mesures axées sur les compétences pour une économie à zéro émission nette, y compris le financement du Secrétariat des emplois durables et du Centre de formation pour les emplois durables. Le centre réunira des travailleurs, des syndicats, des employeurs et des établissements de formation de tout le pays afin de se pencher sur les compétences de la main-d’œuvre actuelle, de prévoir les besoins futurs en matière de compétences et d’aider 15 000 travailleurs à se perfectionner ou à acquérir de nouvelles compétences pour occuper des emplois dans une économie à faibles émissions de carbone.
Le Ministère a tiré parti des consultations Transition équitable de Ressources naturelles Canada, qui se sont terminées en mai 2022, pour recueillir les points de vue d’un groupe diversifié d’intervenants représentant les principaux acteurs de l’écosystème des compétences et de la formation au Canada, et ce, afin d’éclairer la conception d’un Centre de formation sur les emplois durables (anciennement le Centre de formation pour les emplois propres).
Le Centre de formation sur les emplois durables se concentrerait sur des domaines précis en forte demande, à commencer par l’industrie des batteries durables et les bâtiments et rénovations à faibles émissions de carbone.
L’Énoncé économique de l’automne de 2022 propose également d’établir un nouveau volet sur les emplois durables dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical afin d’aider les syndicats à diriger l’élaboration d’une formation sur les nouvelles compétences pour les travailleurs des métiers.
Centre de formation pour les emplois durables – 2 Prochaines étapes
Les travaux sont en cours afin de déterminer la meilleure approche à adopter pour réaliser cet engagement et mettre en place un Centre de formation pour les emplois durables.
22. Allocation canadienne pour la formation
Engagement : Restructurer et mettre en œuvre l’Allocation canadienne pour la formation.
Allocation canadienne pour la formation – 1 Progrès réalisés à ce jour
Mon ministère travaille à l’élaboration d’une approche pour la refonte et la mise en œuvre de l’Allocation canadienne pour la formation.
Le Ministère a terminé son engagement auprès des principaux intervenants en août et septembre 2022, en s’appuyant sur les commentaires recueillis lors des consultations de 2019 sur l’Allocation canadienne pour la formation.
Les intervenants clés comprenaient des employeurs et des entreprises, des groupes de travailleurs et des syndicats, des fournisseurs d’éducation et de formation, et des organismes sans but lucratif.
L’engagement bilatéral avec les provinces et les territoires lancé à l’automne 2022 est terminé.
Allocation canadienne pour la formation – 2 Prochaines étapes
Les données recueillies dans le cadre du processus de consultation permettront de formuler des conseils sur l’approche de refonte et de mise en œuvre.
Si l’on vous interroge sur la nécessité de la refonte
Après que l’Allocation canadienne pour la formation a été annoncée dans le budget de 2019, mon ministère a lancé des consultations avec les provinces, les territoires et les intervenants.
Les consultations ont révélé un large soutien à la compensation des coûts de formation et une reconnaissance générale du fait que la formation est sous-financée par les gouvernements et les employeurs.
Cependant, des participants ont soulevé divers problèmes quant au projet initial, comme le fait que de nombreux adultes qui travaillent et qui ont des besoins de formation ne seraient probablement pas admissibles à l’assurance-emploi (p. ex. les travailleurs à temps partiel, les travailleurs à la demande). En outre, compte tenu des répercussions de la pandémie de COVID-19, il est important de réévaluer l’approche proposée pour répondre aux besoins changeants.
23. Débouchés durables offerts par l’industrie des batteries
Engagement : Combler les lacunes en matière de formation et de perfectionnement afin que tous les travailleurs canadiens puissent profiter des débouchés durables offerts par l’industrie des batteries.
Débouchés durable offerts par l’industrie des batteries – 1 Progrès réalisés à ce jour
EDSC collabore avec d’autres ministères, comme Innovation, Sciences et Développement économique Canada et Ressources naturelles Canada, pour soutenir la dimension des compétences de l’industrie des batteries durables.
En mars 2022, EDSC a conclu 2 appels de propositions dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle afin de lancer de nouveaux projets de formation pour répondre aux besoins de l’économie propre, du secteur de la santé et d’autres secteurs qui sont essentiels à la croissance économique post-pandémique.
Une première série de projets du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle a commencé à l’automne 2022.
En outre, l’Énoncé économique de l’automne de 2022 proposait de lancer un centre de formation sur les emplois durables pour aider les travailleurs à se perfectionner ou à acquérir de nouvelles compétences pour occuper des emplois dans une économie à faibles émissions de carbone. Ce centre se concentrera sur des domaines précis en forte demande, à commencer par l’industrie des batteries durables et les bâtiments et rénovations à faibles émissions de carbone.
Débouchés durable offerts par l’industrie des batteries – 2 Prochaines étapes
La deuxième série de projets du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, issus de l’appel de propositions ouvert, devrait commencer au début de 2023. EDSC continuera simultanément à soutenir les responsables de projets dans le lancement de leurs projets et à suivre les progrès accomplis.
EDSC continuera de soutenir les efforts du gouvernement pour développer l’industrie canadienne des batteries du point de vue des compétences et fera avancer les travaux visant à lancer un centre de formation sur les emplois durables.
Si l’on vous interroge sur le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle
Une première série de projets du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, avec un financement combiné de 98 millions de dollars, a commencé à l’automne 2022. Les composantes de 5 projets ont la possibilité de soutenir divers éléments de la chaîne d’approvisionnement des batteries.
24. Doubler le financement du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical
Engagement : Doubler le financement du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical pour financer davantage de possibilités de formation en apprentissage et davantage de partenariats concernant les métiers du Sceau rouge partout au Canada, et pour accroître la participation de populations plus diverses, notamment des femmes, des Autochtones, des nouveaux arrivants, des personnes en situation de handicap, des Noirs et des Canadiens racisés.
Doubler le financement accordé au Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical – 1 Progrès réalisés à ce jour
Dans le budget de 2022, le gouvernement propose d’accorder 84,2 millions de dollars sur 4 ans pour doubler le financement du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical.
Chaque année, le nouveau financement aidera 3 500 apprentis issus de groupes en quête d’équité à entreprendre et à réussir une carrière dans les métiers spécialisés grâce au mentorat, à des services d’orientation professionnelle et au jumelage emploi-travailleur.
D’août à octobre 2022, un nouvel appel de propositions pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical était ouvert afin de trouver des projets visant à soutenir les investissements des syndicats dans l’équipement et le matériel de formation. Les projets pourraient commencer dès mars 2023.
Un deuxième appel de propositions a été lancé en octobre 2022 et s’est terminé en décembre 2022 pour trouver des projets visant à soutenir des approches innovantes en vue de remédier aux difficultés qui limitent les résultats de la formation d’apprenti.
Au Québec, la mise en œuvre se fait dans le cadre d’une entente distincte avec le gouvernement provincial, et les négociations ont été amorcées à l’automne 2022.
L’Énoncé économique de l’automne de 2022 a annoncé un nouveau volet sur les emplois durables dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical. L’objectif est d’aider les syndicats à diriger l’élaboration d’une formation sur de nouvelles compétences pour les travailleurs des métiers. Mon ministère élabore actuellement des options pour la mise en œuvre de ce nouvel engagement.
Volet emplois du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical – 2 Prochaines étapes
De plus amples détails sur le volet emplois seront fournis au cours du premier semestre de 2023.
Si l’on vous interroge sur la mobilisation des syndicats
Notre gouvernement reconnaît le rôle important que jouent les syndicats en offrant une formation de qualité aux apprentis dans les métiers désignés Sceau rouge.
Emploi et Développement social Canada a mené de vastes consultations auprès des intervenants, y compris les syndicats, pour soutenir la mise en œuvre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical. Dans le cadre des travaux en cours relatifs au Programme, les fonctionnaires du Ministère continueront de dialoguer avec les intervenants en apprentissage.
25. Service aux apprentis
Engagement : Continuer à faire la promotion du Service canadien d’apprentissage en partenariat avec les provinces, les territoires, les employeurs et les syndicats pour que les apprentis du Sceau rouge aient suffisamment d’occasions d’acquérir de l’expérience professionnelle, notamment auprès de petits et moyens employeurs, pour terminer leur formation à temps et trouver des emplois bien rémunérés.
Service d’apprentissage – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le gouvernement investit plus de 393 millions de dollars dans 19 projets pour aider les petits et moyens employeurs à embaucher plus de 42 000 nouveaux apprentis d’ici le 31 mars 2024.
Les projets financés offrent aux petits et moyens employeurs un incitatif financier de 5 000 $ pour chaque apprenti de première année admissible embauché. Cet incitatif est doublé à 10 000 $ lorsque l’apprenti embauché fait partie d’un groupe visé par l’équité, notamment les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones, les membres de la communauté 2ELGBTQI+, les communautés racisées et les nouveaux arrivants.
En outre, les projets financés offrent aux employeurs admissibles d’autres mesures de soutien pour faciliter l’embauche d’apprentis de première année par les petites et moyennes entreprises, comme une formation d’accueil en milieu de travail.
Si l’on insiste sur l’accès aux incitatifs financiers et aux autres mesures de soutien
Les employeurs peuvent trouver des renseignements sur la façon de demander les incitatifs financiers et d’autres mesures de soutien sur le site Web du Service d’apprentissage du gouvernement du Canada.
26. Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés
Engagement : Continuer à soutenir le travail de la campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés comme des carrières de premier choix pour les jeunes et les populations diverses.
Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés – 1 Progrès réalisés à ce jour
La campagne nationale pour promouvoir les métiers spécialisés a été lancée en janvier 2022 et s’est terminée à la fin mars 2022. Elle comprenait des produits de marketing, ainsi qu’une campagne publicitaire.
Compte tenu du succès de la première phase et de la demande soutenue de métiers spécialisés, nous avons renouvelé la campagne.
La deuxième phase de la campagne a été lancée à l’automne 2022. Elle est axée sur les jeunes qui choisissent leur cheminement de carrière postsecondaire, sur les jeunes adultes qui cherchent à changer de carrière, et sur les parents et les tuteurs de jeunes, pour les encourager à discuter des métiers spécialisés avec les jeunes de leur entourage.
Si l’on vous interroge sur la Campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés
Notre gouvernement est un fervent défenseur de l’apprentissage et des métiers spécialisés qui permettent aux Canadiens d’occuper des emplois bien rémunérés et valorisants.
C’est pourquoi notre gouvernement investit près d’un milliard de dollars annuellement dans une vaste gamme d’initiatives de soutien à l’apprentissage et de perfectionnement des compétences.
Cet investissement encouragera un plus grand nombre de jeunes à se lancer dans une nouvelle carrière emballante en pratiquant un métier spécialisé.
27. Système d’employeurs de confiance maintenant connu sous le nom de projet pilote sur les employeurs reconnus
Engagement : Avec le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, (1) établir un système d’employeur de confiance pour les entreprises canadiennes embauchant des travailleurs étrangers temporaires et, (2) dans le cadre de l’amélioration du Volet des talents mondiaux du Programme des travailleurs étrangers temporaires, simplifier le renouvellement des permis, faire respecter le délai de traitement de 2 semaines et créer une ligne d’assistance pour les employeurs.
(1) Projet pilote sur les employeurs reconnus à ce jour – 1 Progrès réalisés à ce jour
Dans son budget de 2022, le gouvernement a annoncé un financement de 29,3 millions de dollars sur 3 ans pour mettre en place un projet pilote sur les employeurs reconnus qui réduit les formalités administratives des employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires dont les employés reviennent d’une année à l’autre et qui respectent les normes les plus élevées en matière de conditions de travail, de protection et de rémunération dans les domaines à forte demande.
Mon ministère examine attentivement les politiques du programme pour s’assurer qu’elles reflètent les dernières conditions économiques, et travaille activement avec les provinces et les territoires pour comprendre leurs besoins en matière de main-d’œuvre et aider à y répondre, tout en assurant les droits et les protections des travailleurs.
(1) Projet pilote sur les employeurs reconnus – 2 Prochaines étapes
Mon ministère travaille activement avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour concevoir et mettre en œuvre le projet pilote sur les employeurs reconnus.
Les consultations avec les provinces et les territoires devraient commencer dans les mois à venir, notamment avec le Québec pour une mise en œuvre conformément à l’accord entre le Canada et le Québec.
Nous organiserons des activités à l’intention des employeurs pour faire connaître le projet pilote sur les employeurs reconnus au cours de l’été 2023.
(1) Si l’on insiste sur le projet pilote sur les employeurs reconnus
Les travailleurs étrangers temporaires (TET) qui viennent au Canada contribuent à l’économie en comblant des pénuries en matière de compétences et de main-d’œuvre dans une variété de secteurs, notamment l’agriculture, la pêche et la transformation alimentaire.
Le projet pilote sur les employeurs reconnus simplifiera le processus de demande d’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) pour les employeurs détenant un bon bilan en matière d’emploi de TET pour pourvoir des postes ne pouvant être occupés par des travailleurs canadiens.
2) Renouvellement des permis, délais de traitement de 2 semaines et ligne d’assistance pour les employeurs – 1 Progrès réalisés à ce jour
Je partage cet engagement prévu dans la lettre de mandat avec le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, puisque les renouvellements de permis sont de son ressort.
En avril 2022, la durée maximale du travail pour l’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) dans le cadre du Volet des talents mondiaux a été portée à 3 ans; ainsi, moins de renouvellements de permis de travail seront nécessaires au fil du temps et les travailleurs étrangers désireux d’obtenir la résidence permanente auront plus de temps pour le faire.
Mon ministère respecte ou dépasse de façon constante la norme de service de 10 jours ouvrables pour le traitement des études d’impact sur le marché du travail dans le cadre du Volet des talents mondiaux ou prend moins de temps que prévu pour le faire.
Une ligne d’appel sur le Volet des talents mondiaux a déjà été mise en place pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires. Une équipe spécialisée fournit à tous les employeurs du Volet des talents mondiaux une aide personnalisée de qualité tout au long du processus d’étude d’impact sur le marché du travail.
Les fonctionnaires d’EDSC soutiennent les efforts continus d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) en vue de respecter les normes de service de leur ministère pour le traitement des permis de travail dans le cadre du Volet des talents mondiaux (dans un délai de 2 semaines, dans 80 % des cas).
2) Renouvellement des permis, délais de traitement de 2 semaines et ligne d’assistance pour les employeurs – 2 Prochaines étapes
Mon ministère soutiendra les efforts continus d’IRCC pour réduire les délais de traitement des demandes de permis de travail dans le cadre du Volet des talents mondiaux, et pour améliorer l’expérience client des travailleurs étrangers temporaires en ce qui concerne le renouvellement des permis de travail.
28. Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers
Engagement : Continuer de travailler avec les provinces, les territoires et les organismes de réglementation pour améliorer la reconnaissance des titres de compétences étrangers.
Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le budget de 2022 a prévu un montant supplémentaire de 115 millions de dollars sur 5 ans, et de 30 millions de dollars par année par la suite pour élargir le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, en mettant l’accent sur l’aide aux professionnels de la santé formés à l’étranger qui intègrent le marché du travail canadien.
En plus du financement existant, ce nouvel investissement permettra à 11 000 nouveaux arrivants qualifiés par année de faire reconnaître leurs titres de compétences et de trouver du travail dans leur domaine.
Au moyen du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous finançons des partenaires de partout au pays qui aident les nouveaux arrivants à s’y retrouver dans les systèmes d’évaluation des titres de compétences du Canada.
Le programme est en cours avec les provinces, les territoires et les organismes de réglementation afin d’améliorer la reconnaissance des titres de compétences étrangers.
Par exemple, le Programme fournit des fonds à un projet avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour mettre à l’essai des moyens novateurs de recruter, de former et d’employer des infirmières formées à l’étranger et de les aider à obtenir leur permis d’exercer au Nouveau-Brunswick.
Ce programme investit actuellement plus de 22 millions de dollars dans 20 projets axés sur l’intégration au marché du travail des professionnels de la santé formés à l’étranger. Par ailleurs, en date de juin 2022, plus de 16 millions de dollars ont été versés sous forme de prêts pour la reconnaissance des titres de compétence étrangers, dont les 2 tiers étaient dans le secteur de la santé.
Le 5 décembre 2022, nous avons lancé un appel de propositions ouvert pour inviter les organisations admissibles à soumettre des propositions de projets qui favorisent l’intégration sur le marché du travail de nouveaux arrivants qualifiés dans le secteur de la santé et qui soutiennent les professionnels de la santé formés à l’étranger.
Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers – 2 Prochaines étapes
Dans le cadre du programme, des négociations sont en cours pour établir de nouvelles ententes de prêt pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers avec 7 organismes au Canada.
29. Permis de travail sectoriels et inspections
Engagement : Avec le soutien de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, mettre en œuvre des permis de travail sectoriels et renforcer le régime d’inspection pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs étrangers temporaires.
Permis de travail sectoriels et inspections – 1 Progrès réalisés à ce jour
Dans le budget de 2022, le gouvernement a fait l’annonce d’un financement de 14,6 millions de dollars pour 2 022 à 2023 et de 3 millions de dollars en amortissement restant pour améliorer la qualité des inspections des employeurs et tenir ces derniers responsables du traitement des travailleurs.
Mon ministère travaille avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour évaluer la meilleure façon de soutenir la conception et la mise en œuvre d’éventuelles mesures de programme, dont la création d’un nouveau permis de travail sectoriel.
Nous avons déjà pris des mesures pour améliorer la qualité et la rapidité de nos inspections, réduire les arriérés et augmenter les ressources pour renforcer les processus et les activités d’inspection.
Permis de travail sectoriels et inspections – 2 Prochaines étapes
Des travaux visant à renforcer le régime d’inspection sont en cours, en coordination avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
Mon ministère a l’intention de consulter les intervenants concernant la conception et la mise en œuvre de mesures, dont la création d’un nouveau permis de travail sectoriel.
Si l’on vous interroge sur les inspections
La santé et la sécurité des travailleurs étrangers temporaires sont de la plus haute importance pour moi, mes collègues et le gouvernement du Canada. Comme tous les travailleurs au Canada, ils méritent d’être en sécurité dans le milieu de travail.
Nous nous engageons à sensibiliser les employeurs aux conditions du Programme afin de mieux protéger les travailleurs étrangers temporaires, tout en continuant d’améliorer la qualité et les délais de nos inspections chez les employeurs, et ce, afin d’appuyer la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs étrangers temporaires.
30. Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole
Engagement : Aider la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire à élaborer une stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole pour combler les pénuries de main-d’œuvre chroniques et persistantes dans les secteurs de l’agriculture et de la transformation des aliments à court et long terme.
Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole – 1 Progrès réalisés à ce jour
Mon ministère a travaillé avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour trouver une solution aux pénuries chroniques de main-d’œuvre dans le secteur agricole.
Nous avons également transmis de l’information sur le marché du travail, y compris des initiatives visant à améliorer la mesure des compétences, l’analyse des tendances et les prévisions, ainsi que de l’information sur l’ensemble des programmes de compétences disponibles pour soutenir et alléger les pressions sur le secteur agricole et agroalimentaire.
Ces initiatives et programmes comprennent, entre autres, le Programme des travailleurs étrangers temporaires, le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, le Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones, le Fonds pour les compétences et les partenariats, le programme Sceau rouge, le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, ainsi que la Stratégie d’emploi pour les Canadiens handicapés dans le cadre du tout premier Plan d’action pour l’intégration des personnes en situation de handicap du Canada.Notez qu’en mars 2022, EDSC a conclu 2 appels de propositions dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle afin de lancer de nouveaux projets de formation pour répondre aux besoins de l’économie propre, du secteur de la santé et d’autres secteurs qui sont essentiels à la croissance économique post-pandémique, comme l’agriculture et l’agroalimentaire.
Les consultations publiques sur la stratégie ont commencé le 27 juin 2022 et se sont terminées le 28 septembre 2022. Les commentaires envoyés dans le cadre du questionnaire en ligne contribueront à l’élaboration de la Stratégie.
Agriculture et Agroalimentaire Canada est également en train de mener des consultations directes et ciblées auprès des provinces et des territoires, des employeurs, des syndicats, des travailleurs et d’autres intervenants, notamment en ce qui concerne la relance de l’équipe spéciale FPT sur la main-d’œuvre agricole.
Stratégie en matière de main-d’œuvre dans le secteur agricole – 2 Prochaines étapes
Nous continuerons de travailler avec Agriculture et Agroalimentaire Canada pour faire avancer ce travail important, et nous attendons avec impatience les résultats de ses consultations publiques maintenant terminées sur la Stratégie nationale de la main-d’œuvre agricole, ainsi que la publication de son rapport Ce que nous avons entendu plus tard cette année.
Si l’on vous interroge sur le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle
Dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, nous avons lancé des projets dans des secteurs clés à partir de l’automne 2022 et nous prévoyons lancer d’autres projets au début de 2023, ce qui pourrait inclure des projets visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre dans le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
Si l’on vous interroge sur la pénurie de main-d’œuvre
Le recrutement et la fidélisation des travailleurs dans le secteur agricole et agroalimentaire grâce à des mesures incitatives sont des facteurs importants qu’il faut prendre en compte. EDSC a mis en place de nombreuses initiatives et de nombreux programmes pour encourager les Canadiens, y compris les membres des groupes visés par l’équité en matière d’emploi, à s’intéresser aux divers emplois, à s’y préparer, à les occuper et à connaître le succès.
Le secteur agricole est un secteur crucial de notre économie, et les travailleurs étrangers temporaires y jouent un rôle essentiel. Nous nous engageons à travailler en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada sur une approche pangouvernementale pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences, de façon à soutenir la création d’une main-d’œuvre inclusive qui peut prospérer dans un marché du travail en évolution rapide.
31. Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, mesures globales de soutien
Engagement : Faciliter l’accès des femmes et des membres de groupes vulnérables à la formation en exigeant des entreprises bénéficiant du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle qu’elles prévoient des mesures de soutien globales.
Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, mesures globales de soutien – 1 Progrès réalisés à ce jour
Le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle est bien placé pour financer des projets de formation qui comprendront des mesures globales de soutien pour les personnes confrontées à des obstacles à la participation, par exemple les frais de logement, de transport et de garde d’enfants et les dépenses liées à des services, des aménagements ou de l’équipement spécialisés.
En mars 2022, EDSC a conclu 2 appels de propositions dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle afin de lancer de nouveaux projets de formation pour répondre aux besoins de l’économie propre, du secteur de la santé et d’autres secteurs qui sont essentiels à la croissance économique post-pandémique.
Le Programme a lancé des appels de propositions qui exigeaient entre autres que les candidats fournissent des mesures globales de soutien, le cas échéant, aux personnes qui se heurtent à des obstacles à la participation aux initiatives de formation, en particulier pour les femmes et les groupes en quête d’équité.
Aux fins du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle, les groupes en quête d’équité incluent les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones, les Canadiens racisés ou membres de minorités visibles, les nouveaux arrivants et les membres de la communauté 2ELGBTQI+.
Nous avons lancé la première série de projets du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle à l’automne 2022, et le lancement de la deuxième série est prévu pour le début de 2023.
32. ACS Plus
Engagement : Appuyer la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse dans le processus d’évaluation de l’ACS Plus afin d’améliorer le cadre et les paramètres de cet outil d’analyse, en portant une attention particulière à l’analyse intersectionnelle de diverses caractéristiques, parmi lesquelles l’ethnicité, l’identité autochtone, la ruralité, les handicaps et l’identité sexuelle.
ACS Plus – 1 Progrès réalisés à ce jour
Femmes et Égalité des genres Canada a mis sur pied un comité directeur qui servira d’organe de gouvernance pour cet engagement.
Afin d’améliorer les résultats liés aux genres et à la diversité dans le cadre de programmes axés sur les compétences (une mesure du budget de 2019), mon ministère a élaboré et mis en œuvre une stratégie sur l’ACS Plus.
La stratégie favorise l’intégration d’une analyse intersectionnelle au moyen de diverses activités de renforcement des capacités pour que le personnel ministériel ait la capacité d’analyse nécessaire pour intégrer l’ACS plus à toutes les étapes de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’amélioration continue des programmes axés sur les compétences.
Le Ministère a également créé une stratégie de mobilisation pour les partenaires et les intervenants relativement aux programmes axés sur les compétences.
L’ACS Plus a fait l’objet d’un audit de gestion du Bureau du vérificateur général du Canada, qui a été déposé le 31 mai 2022 à la Chambre des communes. Cet audit conclut que le gouvernement n’en a pas fait assez pour améliorer les résultats en matière d’égalité entre les genres pour divers groupes de personnes.
Principales conclusions de l’audit :
- L’audit a révélé que des lacunes persistent en ce qui a trait à la capacité des ministères et des organismes à exécuter l’ACS Plus, notamment la disponibilité et l’utilisation de données désagrégées pour analyser les questions de genre et de diversité, éclairer la conception et l’exécution des programmes, et obtenir des résultats qui profitent à tous les Canadiens.
- L’audit a révélé des faiblesses dans le suivi et le compte rendu de la mise en œuvre et des répercussions de l’ACS Plus dans l’ensemble du gouvernement.
ACS Plus – 2 Prochaines étapes
Mon ministère collaborera avec Femmes et Égalité des genres Canada pour mettre en œuvre une nouvelle série d’outils se rapportant à l’ACS Plus et soutiendra l’intégration de l’analyse intersectionnelle dans les politiques et les programmes d’Emploi et Développement social Canada en offrant de la formation, en collaborant sur des projets et en échangeant les connaissances.
Si l’on insiste sur l’ACS Plus
EDSC s’est engagé depuis longtemps à promouvoir l’égalité entre les sexes, et ce, depuis 1954, année où le Bureau de la main-d’œuvre féminine a été créé au sein de l’ancien ministère du Travail, jusqu’à aujourd’hui, où le Bureau s’est transformé en Centre d’expertise de l’ACS Plus et a élargi la portée de son mandat initial pour s’attaquer aux obstacles auxquels sont confrontés divers groupes de Canadiennes et de Canadiens.
EDSC reconnaît l’importance de comprendre les expériences des diverses populations et la nécessité d’examiner les répercussions de nos programmes, politiques et services sur ces différents groupes de Canadiens.
L’application d’une optique d’ACS Plus permet à EDSC de se pencher sur l’intersectionnalité des identités (comme le genre et la race) au sein de divers groupes et entre eux, ce qui nous permet de mieux comprendre les expériences et les défis uniques auxquels ils sont confrontés.
Mon ministère s’engage à améliorer l’ACS Plus et à travailler avec Femmes et Égalité des genres Canada pour améliorer les programmes gouvernementaux pour l’ensemble de la population canadienne.
9. Survol de l'environnement parlementaire (titre inclus pour l'accessibilité)
9.a. Note de scénario
1. Aperçu
Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) vous a invité à comparaître dans le contexte de son étude du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023.
2. Délibérations du Comité
Votre comparution doit avoir lieu le mardi 7 février 2023, de 16 h 30 à 17 h 30.
Vous serez accompagné des personnes suivantes :
- Jean-François Tremblay, sous-ministre de l’Emploi et du Développement social (présent en personne)
- Karen Robertson, dirigeante principale des finances (présente en personne)
- Andrew Brown, sous ministre adjoint principal, Direction générale des compétences et de l’emploi (présent en personne)
- Elisha Ram, sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social (présent en personne)
- Tammy Belanger, sous-ministre adjointe principale, Direction générale des prestations et des services intégrés
- Atiq Rahman, sous-ministre adjoint, Direction générale de l’apprentissage (présent en personne)
- Mike MacPhee, sous-ministre adjoint, Programme des travailleurs étrangers temporaires
Le ministre O’Regan a comparu le 3 février concernant le même sujet. La ministre Khera doit comparaître le 10 février, et les ministres Gould et Hussen, le 14 février.
Vous disposerez d’au plus 5 minutes pour faire des observations préliminaires.
Il n’y a pas de réponses écrites à présenter au Comité à des fins de suivi. La dernière réponse écrite requise à la suite de votre comparution précédente, le 31 octobre 2022, au sujet du projet de loi C 22, Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées, a été soumise le 6 décembre 2022.
Le Comité a convenu de répartir de la manière suivante le temps alloué pour interroger les témoins :
Au premier tour, chaque parti disposera de 6 minutes, et l’ordre des interventions sera le suivant :
- Parti conservateur;
- Parti libéral;
- Bloc Québécois;
- Nouveau Parti démocratique.
Lors des tours subséquents, l’ordre des interventions et le temps alloué seront les suivants :
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes;
- Bloc Québécois, 2 minutes et demie;
- Nouveau Parti démocratique, 2 minutes et demie;
- Parti conservateur, 5 minutes;
- Parti libéral, 5 minutes.
3. Questions anticipées
Sujet : Inclusion des personnes en situation de handicap
- Projet de loi C 22, Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées.
- Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.
- Rapports concernant des personnes en situation de handicap qui demandent l’aide médicale à mourir parce qu’elles vivent dans la pauvreté ou ne reçoivent pas le soutien qu’elles demandent afin de pouvoir vivre dans la dignité.
Questions anticipées
- Pourquoi ne pas accorder une prestation provisoire ou des prestations d’invalidité semblables à celles versées en 2020?
- Comment les responsables du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (PAIPH) mesureront ils les progrès et les résultats, particulièrement en ce qui concerne l’emploi des personnes en situation de handicap?
- Que fait-on à l’heure actuelle pour éviter que des personnes en situation de handicap demandent l’aide médicale à mourir parce qu’elles n’obtiennent pas le soutien nécessaire pour pouvoir vivre dans la dignité?
Sujet : Assurance emploi
- Modernisation de l’assurance emploi
- Demandes de prestations d’assurance emploi
- Prestations de maladie
- Cotisations d’assurance emploi
- L’ensemble de l’Île du Prince Édouard constituant une seule et même région dans le contexte du régime d’assurance emploi
Questions anticipées
- Quand va-t-on présenter la réforme de l’assurance emploi?
- Pourquoi cela prend il autant de temps?
- Le régime d’assurance emploi est il suffisamment souple pour permettre d’offrir un soutien aux Canadiens en cas de récession?
- Les Canadiens vont ils être laissés pour compte?
- Pourquoi a-t-on mis fin aux mesures temporaires, alors que la modernisation promise, non seulement n’est pas encore réalisée, mais n’a même pas encore fait l’objet d’une annonce?
- Pourquoi y a-t-il des retards dans le traitement des demandes de prestations d’assurance emploi?
- Le gouvernement va t il appuyer la mesure consistant à verser 52 semaines de prestations de maladie, et accordera-t-il une recommandation royale à l’égard du projet de loi C 215 (Jacques Gourde, PCC)?
- Le gouvernement va t il mettre fin à la hausse des cotisations d’assurance emploi?
- Êtes-vous en faveur de la mesure consistant à faire de l’ensemble de l’Île-du-Prince-Édouard une région pour l’application de certaines dispositions de la Loi sur l’assurance emploi, comme le prévoit le projet de loi S-236, qui fait l’objet d’un débat au Sénat?
- Les fonctionnaires d’EDSC ont-ils délibérément induit les sénateurs en erreur lors des discussions entourant le projet de loi S 236?
Sujet : Pénurie de main-d’œuvre
- Pénurie de main-d’œuvre
- Formation axée sur les compétences
- Programme des travailleurs étrangers temporaires
Questions anticipées
- Quelle est l’ampleur de la pénurie de main-d’œuvre au Canada? Quels sont les secteurs touchés?
- Que fait le gouvernement pour régler le problème engendré par la pénurie de main d’œuvre au Canada?
- Que fait-on pour corriger le déséquilibre des compétences entre les employeurs et les travailleurs?
- Que fait-on pour améliorer la formation axée sur les compétences des travailleurs canadiens?
- Le gouvernement va-t-il faciliter le recrutement de TET pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre?
- Le gouvernement allégera-t-il le fardeau administratif et corrigera t il les retards de traitement pour les employeurs qui sont dignes de confiance et qui utilisent constamment le Programme des travailleurs étrangers temporaires en raison des importantes pénuries de main-d’œuvre dans leur industrie et dans leur région? Qu’en est-il du modèle des employeurs de confiance?
- Il y a d’importantes difficultés entourant la situation générale et les délais de traitement à l’égard des TET, et pourtant, EDSC demande 18,7 millions de dollars pour donner suite aux pressions accrues associées au volume d’EIMT à traiter. Ne serait-il pas plus efficace de supprimer l’obligation relative aux EIMT?
- Que fait-on pour s’assurer que les TET sont informés de leurs droits? Que fait-on pour garantir leur sécurité?
- Que fait le gouvernement pour étendre le plus possible la portée des inspections dans le cadre du PTET et pour en hausser la qualité?
- En ce qui concerne la pénurie de main-d’œuvre, est ce que le gouvernement va accélérer et rationaliser le processus d’arrivée des travailleurs étrangers temporaires, dans l’intérêt de nos PME?
- Bloc québécois : Pourquoi le gouvernement continue-t-il d’exiger que les entreprises procèdent à des évaluations de l’impact sur le marché du travail, alors que cette tâche a déjà été effectuée par le Québec?
Sujet : Étudiants
- Élimination des intérêts sur les prêts d’études
- Bourse d’études canadienne/étudiants vivant dans la pauvreté
- Métiers spécialisés
Questions anticipées
- Quel sera le coût associé à l’élimination des intérêts sur les prêts d’études pour le gouvernement? Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour que cette mesure devienne permanente?
- Quelle sera l’incidence de cette nouvelle politique sur les étudiants qui remboursent leurs prêts d’études à l’heure actuelle? L’application de cette mesure sera t elle rétroactive?
- Les gouvernements provinciaux vont ils emboîter le pas et éliminer les intérêts sur leur portion des prêts d’études?
- Compte tenu de l’inflation et du coût des logements, les bourses d’études canadiennes et les autres programmes gouvernementaux offrent ils une aide suffisante pour appuyer et favoriser les études postsecondaires?
- Que fait-on pour promouvoir les métiers spécialisés à titre d’option dans la perspective des études postsecondaires?
9.b. Profil du Comité
Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA) - Profil du Comité - (Octobre 2022)
- Membres du Comité HUMA
- Parti libéral du Canada
- Chad Collins, Ontario
- Michael Coteau, Ontario
- Wayne Long, Nouveau Brunswick
- Soraya Martinez Ferrada, Québec, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement)
- Robert (Bobby) J. Morrissey, Île-du-Prince-Édouard
- Tony Van Bynen, Ontario
- Parti conservateur du Canada
- Rosemarie Falk, Saskatchewan
- Michelle Ferreri, Ontario
- Tracy Gray, (vice-présidente), Colombie Britannique
- Scott Aitchison, Ontario
- Nouveau Parti démocratique du Canada
- Bonita Zarrillo, Colombie Britannique, Porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap
- Bloc Québécois
- Louise Chabot, Québec, Porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main d’œuvre et de Travail
Courtes biographies des membres du Comité (titre inclus pour l'accessibilité)
Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est—Stoney Creek – Ontario
Courte biographie
Chad Collins a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek le 20 septembre 2021. Chad, qui a vécu toute sa vie dans la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek, habite dans la région de Davis Creek avec sa femme Mary et leurs 2 enfants, Chase et Reese. Il a fréquenté l’école secondaire Glendale, l’Université Western Ontario et l’Université McMaster. Chad a été élu pour la première fois au conseil municipal en 1995, à l’âge de 24 ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes élus de l’histoire de la ville.
Chad se passionne pour la mobilisation des résidents de sa circonscription et des intervenants communautaires, et investit beaucoup d’efforts dans la revitalisation des infrastructures, la création de logements sociaux et la simplification des programmes municipaux.
En tant que président de l’organisme City Housing Hamilton, Chad s’est employé à remédier au vieillissement du parc de logements abordables de la ville en faisant pression sur tous les ordres de gouvernement pour qu’ils investissent dans la réparation grandement nécessaire de plus de 7000 logements publics. Il poursuit son travail sur près d’une douzaine de nouveaux projets qui sont menés aux 4 coins de la ville et de la circonscription et qui permettront d’offrir de nouveaux logements abordables aux personnes dans le besoin.
Qu’il s’agisse de la création et de l’aménagement de nouveaux parcs et sentiers communautaires, ou de l’ouverture d’une nouvelle banque alimentaire, Chad sait que la consultation communautaire joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens de Hamilton Est–Stoney Creek.
À souligner :
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- logement abordable
Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est – Ontario
Courte biographie
Michael Coteau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Don Valley Est le 20 septembre 2021. Auparavant, il était le député provincial de Don Valley Est depuis 2011. Pendant son mandat au gouvernement de l’Ontario, il a occupé les postes ministériels suivants : ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse; ministre délégué à l’Action contre le racisme; ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport; ministre responsable des Jeux panaméricains et para-panaméricains de 2015; et ministre des Affaires civiques et de l’Immigration.
Avant de faire son entrée au gouvernement provincial, Michael a été élu membre du Conseil scolaire du district de Toronto en 2003, 2006 et 2010. En tant que membre du Conseil scolaire, Michael a plaidé en faveur de la nutrition des élèves, de l’utilisation des divers bâtiments par la collectivité et de l’utilisation de la technologie éducative. Il a présenté la motion portant sur l’utilisation des écoles par la collectivité qui a permis de réduire de façon considérable les frais d’utilisation et a rendu les écoles plus accessibles aux groupes qui offrent des programmes pour enfants. Il a contribué à instaurer des changements nutritionnels dans les écoles afin d’appuyer les programmes d’alimentation saine et de mieux faire connaître le problème de la faim chez les élèves.
Avant de devenir organisateur communautaire pour un organisme Centraide à Scarborough, Michael a été professeur d’anglais langue seconde et concepteur de programmes d’études. De plus, il a été directeur du marketing pour l’organisme Alpha pour la vie Canada, où il était responsable de l’organisation de la Journée de l’alphabétisation familiale pour l’ensemble du Canada, et directeur général d’Alpha Plus, un organisme national d’alphabétisation mandaté de soutenir l’éducation des adultes au moyen de la technologie.
Michael a grandi à Don Valley-Est et a fréquenté l’école intermédiaire Don Mills et l’institut collégial Victoria Park. Il est titulaire d’un diplôme en sciences politiques et en histoire canadienne de l’Université Carleton. Sa femme Lori et lui vivent à Toronto avec leurs 2 filles, Maren et Myla.
À souligner :
- il a passé 10 ans à l’Assemblée législative de l’Ontario
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- familles à faible revenu
Wayne Long, Parti libéral, Saint John–Rothesay — Nouveau-Brunswick
Courte biographie
Wayne Long a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Saint John–Rothesay en 2015, et a été réélu en 2019 et en 2021. Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au Canada, l’équipe ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, qui est remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.
Avant son travail auprès des Sea Dogs, Wayne a été président de la Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès à titre de gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restauration et des chaînes de détail d’envergure nationale. Il a remporté 2 fois le prix d’excellence en ventes et en marketing de l’Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et de Salmon Marketing.
Wayne est né dans la circonscription et il y habite avec son épouse, Denise, et leurs 2 enfants, Khristian et Konnor.
À souligner :
- Wayne est membre du Comité HUMA depuis le début de la 42e législature (2015)
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- pauvreté
- santé mentale
- il appuie sans réserve le projet d’oléoduc Énergie Est
- il a déjà dérogé de la ligne de parti (Énergie Est, politique fiscale, SNC-Lavalin ), ce qui a donné lieu à son expulsion des comités de la Chambre en guise de punition
- il fait de fréquentes analogies avec le sport (hockey)
- il appuie les programmes et les mesures de soutien du gouvernement qui profitent à ses électeurs
Soraya Martinez, Parti libéral, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Hochelaga – Québec
Courte biographie
Soraya Martinez Ferrada a été élue pour la première fois à la Chambre des communes pour la circonscription d’Hochelaga en 2019, et a été réélue en 2021. Elle a été nommée secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté en 2019 et est devenue secrétaire parlementaire du ministre des Transports en 2021. Elle a également siégé au Comité permanent des langues officielles pendant la dernière législature.
Elle est une fière résidente de l’est de Montréal. D’origine chilienne, sa famille s’y est installée depuis les années 1980. Elle y est profondément enracinée et y vit maintenant avec son fils et sa fille.
Avant d’être élue, Soraya a œuvré pendant plus de 20 ans dans le milieu communautaire où elle s’est spécialisée en communication et a créé de multiples projets culturels et politiques. Elle a, notamment, mis sur pied le premier programme culturel d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un exemple unique dans le domaine du développement durable à Montréal.
En 2005, elle est élue conseillère municipale et nommée par le maire au poste de conseillère associée à la culture au sein du comité exécutif de la ville. En 2009, elle devient chef de cabinet de la Chef de l’opposition officielle de Montréal. En 2015, elle fait le saut au gouvernement fédéral en occupant le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien.
Elle a créé les capsules vidéo Vedette d’Hochelaga où elle souligne l’engagement de citoyens, d’organismes communautaires ou encore d’entrepreneurs dans la circonscription d’Hochelaga. Elle a également mis sur pied des tables rondes virtuelles et des bulletins périodiques qui présentent des programmes fédéraux destinés directement aux gens de sa circonscription.
À souligner :
Secrétaire parlementaire – Logement et Diversité et Inclusion (Logement)
- Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- pauvreté
- Province de Québec
- multiculturalisme
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard
Courte biographie
En 2015, Bobby a été élu à la Chambre des communes; il a été réélu en 2019 et en 2021. Il a été membre du Comité permanent des pêches et des océans ainsi que du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.
Bobby a été élu à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en 1982. Il a consacré toute sa carrière et son travail de bénévole aux résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.
Ayant exercé les fonctions de député pendant près de 20 ans, Bobby a une compréhension approfondie des besoins de ses communautés. Il a occupé plusieurs postes de premier plan au sein de l’Assemblée, comme ministre des Transports et des Travaux publics, ministre du Développement économique et du Tourisme et leader parlementaire de l’opposition. Il était également responsable du réaménagement de la base des Forces canadiennes Summerside et de la communauté environnante après sa fermeture par le gouvernement fédéral en 1989. Bobby a quitté la politique en 2000 pour se joindre au secteur privé en tant que consultant spécialisé dans les relations gouvernementales, les pêches et le marché du travail. Bobby a été membre du conseil d’administration de la Fondation des maladies du cœur de l’Île-du-Prince-Édouard. Il était aussi le membre fondateur et ancien président de la Tignish Seniors Home Care Coop, et vice-président de Tignish Special Needs Housing.
À souligner :
- Président du Comité HUMA
- Bobby a été membre du Comité HUMA en 2019 (brièvement, avant les élections générales)
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket–Aurora – Ontario
Courte biographie
Tony Van Bynen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes dans la circonscription de Newmarket–Aurora en 2019; et a été réélu en 2021. Résidents de Newmarket depuis plus de 40 ans, Tony et sa femme Roxanne y ont élevé leurs 2 filles.
Le service communautaire, le bénévolat et l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin sont les enjeux qui motivent Tony au quotidien. Roxanne et lui font du bénévolat à l’hôpital Southlake et auprès de l’organisme Inn from the Cold depuis plus de 10 ans. Ils livrent aussi de la nourriture pour la banque alimentaire de Newmarket, et Tony a joué un rôle déterminant dans la création de l’organisme Belinda’s Place, un établissement polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.
Il a aussi eu le privilège d’occuper le poste de maire de Newmarket pendant 12 ans. Durant cette période, le goût du développement communautaire a guidé Tony, qui s’est donné pour mission de revitaliser la rue Main, de rénover l’ancien hôtel de ville historique et d’aménager le site Riverwalk Commons pour que familles et amis puissent profiter de merveilleux lieux publics.
Grâce à ses fonctions de président de la Chambre de commerce et à ses 30 années de carrière dans le secteur bancaire, Tony comprend ce dont les entreprises locales ont besoin pour prospérer et croître. Il a proposé des solutions novatrices pour aider les propriétaires d’entreprises locales à réussir, notamment en créant le réseau à large bande Envi, grâce auquel les entreprises de la communauté disposent d’une connectivité à très haute vitesse, ce qui a été particulièrement utile pendant la pandémie.
Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- études ciblées pour aider les Canadiens, particulièrement à passer à travers la pandémie
Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail – Battlefords-Lloydminster, Saskatchewan
Courte biographie
Rosemarie Falk, du Parti conservateur, est la députée de la circonscription de Battlefords-Lloydminster. Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle y réside encore avec son époux, Adam, et leurs enfants. Elle a toujours été très active au sein de sa communauté. Au cours de sa carrière à titre de travailleuse sociale ainsi que dans le cadre de ses activités de bénévolat, elle a travaillé auprès de certains des membres les plus vulnérables de la collectivité.
Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle tenue le 11 décembre 2017. Auparavant, elle a été travailleuse sociale agréée en Saskatchewan. Elle détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Elle a également acquis de l’expérience professionnelle à titre d’assistante juridique spécialisée en droit de la famille et d’adjointe législative en matière de politique fédérale.
En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre associée responsable du Travail et de porte-parole associée en matière de travail.
Points à souligner :
- Elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration et du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.
- Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales.
- Elle est porte-parole associée en matière de travail au sein du cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough-Kawartha, Ontario
Courte biographie
Michelle est la députée fédérale de Peterborough-Kawartha. Elle a été élue lors des élections de 2021. Elle a été nommée au cabinet fantôme du Parti conservateur à titre de ministre responsable du Tourisme lors de la 44e législature. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Avant d’être élue députée, Michelle s’est fait connaître à titre d’intervenante communautaire, d’entrepreneure primée, de bénévole engagée, de conférencière prisée et de spécialiste du marketing sur les médias sociaux.
Elle possède plus de 20 ans d’expérience en tant que conférencière et de spécialiste des médias ainsi que du marketing. L’une des expériences les plus mémorables de Michelle au cours de sa carrière de journaliste a été sa visite de la Station des Forces canadiennes Alert, de même que le vol pour se rendre à la station à bord d’un C17 Globemaster.
Michelle est diplômée de l’Université Trent (biologie/anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont notamment amenée à œuvrer avec ardeur à la promotion de la santé physique et mentale.
Elle est la fière maman de 3 enfants dont l’âge va de 12 à 17 ans, et elle partage sa vie avec son conjoint Ryan et les 3 filles de ce dernier.
Points à souligner :
Elle est membre du Comité permanent de la condition féminine depuis le 9 décembre 2021.
Elle porte beaucoup d’intérêt à des domaines comme la santé physique et mentale, le logement, l’économie et la sécurité alimentaire.
Elle est porte-parole pour la famille, les enfants et le développement social dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna – Lake Country-Colombie-Britannique
Courte biographie
Tracy a été élue députée de la circonscription de Kelowna-Lake Country en octobre 2019. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées. Toujours à titre de membre du cabinet fantôme, elle a été auparavant ministre responsable du Commerce interprovincial et ministre responsable de la Promotion des exportations et du Commerce international.
Tracy possède une vaste expérience dans le domaine du commerce, ayant mené la majeure partie de sa carrière dans l’industrie des boissons en Colombie-Britannique. Elle a été fondatrice et propriétaire des magasins de vin Discover Wines VQA; d’ailleurs, l’un de ses magasins s’est classé en tête des ventes de vin dans la province pendant 13 ans. Elle a aussi travaillé auprès de petites entreprises de différents secteurs, dont les services financiers, les importations, les services pétroliers et gaziers, sans oublier sa participation au lancement d’une entreprise technologique.
Fille d’un pompier et d’une enseignante des écoles catholiques, Tracy a grandi dans un milieu où servir l’intérêt public et observer une bonne éthique de travail étaient des valeurs importantes. Elle est mariée depuis 27 ans et a un fils.
Tracy a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix canadien d’entrepreneuriat féminin RBC et le prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce de Kelowna, et elle figurait parmi les « 100 nouvelles pionnières » (« 100 New Woman Pioneers ») de la Colombie Britannique.
Elle a travaillé auprès de nombreux organismes au fil des ans. Le cabinet de la Colombie-Britannique l’a notamment nommée à la Passenger Transportation Board, et elle a été élue au conseil de la Prospera Credit Union, où elle a siégé pendant 10 ans. Elle a aussi siégé à l’Okanagan Film Commission, à la Clubhouse Childcare Society, au conseil d’administration de la bibliothèque régionale de l’Okanagan et à l’Okanagan Basin Water Board, dont elle a été présidente.
Elle parle couramment l’anglais, le français et l’espagnol. Elle aime voyager et passer du temps en compagnie de son mari, James, et de leur fils Edward.
Points à souligner :
Porte-parole – Emploi, Développement de la future main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Marraine du projet de loi C-283, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers), et du projet de loi M46, Mois national de sensibilisation à l’adoption (qui ne fait pas partie de l’ordre de priorité)
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound–Muskoka, Ontario
Courte biographie
Scott Aitchison was born and raised in Huntsville, Ontario. After leaving home at 15, Scott was raised by the character of his hometown. In October 2022, under the new Conservative Party leader, he was named to the new Official Opposition's Shadow Cabinet as the Shadow Minister for Housing and Diversity and Inclusion.
Scott was first elected at the age of 21 to Huntsville Town Council. After serving as Town Councillor, District Councillor and Deputy Mayor, he was elected as Mayor of Huntsville in 2014 on a promise of fiscal discipline, responsible governance and excellent customer service. As Mayor, he built a reputation as a consensus-builder relentlessly focused on breaking down barriers and finding solutions.
Point à souligner :
- Porte-parole en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody–Coquitlam, Colombie Britannique
Courte biographie
Bonita Zarrillo a été élue pour la première fois députée de la circonscription de Port Moody–Coquitlam en 2021. Elle est reconnue comme étant une défenseure de l’égalité et des changements systémiques qui donnent la priorité aux gens. Elle a fait son entrée en politique pour défendre les travailleurs et soutenir les besoins des plus vulnérables de la collectivité. Elle a fait la promotion de l’achat local en tant qu’outil permettant aux petites entreprises de prospérer et d’embaucher des personnes de la localité, a mis les entreprises d’oléoducs au défi de payer leur juste part, et a mis en place une stratégie pour le logement abordable qui a généré le plus grand nombre de mises en chantier de logements locatifs dans sa région.
Au sein du conseil municipal de Coquitlam, Bonita a été membre des organismes suivants : conseil consultatif des administrations municipales de l’organisme Fraser Health, comité consultatif sur le multiculturalisme, comité des relations avec les Autochtones du Grand Vancouver, comité consultatif sur l’accessibilité universelle et conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. Elle a siégé au conseil d’administration de 2 organismes sans but lucratif locaux qui défendent l’égalité entre les sexes et prend régulièrement la parole devant la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
Avant d’être élue au niveau municipal, Bonita a travaillé dans le secteur des produits de consommation à titre d’analyste d’affaires pour des entreprises d’Amérique du Nord et d’Europe. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Université du Manitoba, d’un certificat en gestion des ressources humaines de l’Université de Calgary et d’un diplôme en informatique du Collège CDI à Montréal.
À souligner :
- Porte-parole – l’inclusion des personnes handicapées
- Elle s’est engagée à aider les Canadiens par le travail de collaboration du Comité
- ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
- santé mentale et prévention du suicide
- enjeux touchant les femmes et égalité entre les sexes
- conditions de travail
- Économie des soins
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d'œuvre et de Travail, Thérèse De Blainville – Québec
Courte biographie
Louise Chabot a été élue députée pour la première fois en 2019 et a été réélue en 2021. Née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse, au Québec, elle est une syndicaliste et une femme politique québécoise. Elle a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Au départ, l’organisme représentait près de 200 000 membres; 130 000 d’entre eux appartenaient au secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui a mené au regroupement de plus de 15 000 gestionnaires de garderies en milieu familial, une première dans le monde syndical au Canada.
À souligner :
- Porte-parole – Emploi, Développement de la main d’œuvre et Travail
- Louise a parrainé les travaux du comité chargé de l’Examen du régime d’assurance emploi en 2021, est critique du régime d’assurance emploi en général et a fortement dénoncé le « trou noir » dans lequel se retrouvent les travailleurs saisonniers, ainsi que les congés de maladie inadéquats
- elle s’intéresse à la sécurité financière des aînés et à leur pouvoir d’achat
- elle souhaite faire adopter une loi fédérale anti-briseurs de grève
- elle appuie les organisations syndicales et a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
- elle est membre du comité consultatif de la Commission de l’équité salariale du Québec
- elle milite en faveur d’une augmentation des transferts en santé
- respect des compétences provinciales
- pénuries de main-d'œuvre
- elle est infirmière de profession
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