L’emploi, les compétences et l’apprentissage chez les jeunes infographie – 2021
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Figure 1 : Version textuelle
L’emploi, les compétences et l’apprentissage chez les jeunes
1. Les jeunes Canadiens constituent la génération la plus instruite et la plus diversifiée qui soit.
Tableau 1: Les jeunes en brefJeunes âgés de 15 à 29 ans (août 2021) | En millions | Pourcentage de Canadiens |
---|---|---|
Population | 6,99 | 22,3 |
Population active | 5,46 | 26,2 |
Chômeurs | 0,56 | 33,8 |
Le Canada se classe au deuxième rang des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en ce qui concerne le niveau d’études postsecondaires (EPS) des jeunes adultes (âgés de 25 à 34 ans). En 2020, 64 % des jeunes adultes canadiens étaient titulaires d’un diplôme d’EPS, contre une moyenne de 45 % pour les pays de l’OCDE.
Diagramme 1 texte : Taux d’inscription aux EPS au Canada, de 2010 à 2021
Pourcentage de Canadiens (15 à 24 ans) inscrits aux EPS au Canada, de 2010 à 2021Année | Collège | Université | Total de l’EPS |
---|---|---|---|
2010 | 12 | 19 | 30 |
2011 | 12 | 19 | 31 |
2012 | 12 | 20 | 32 |
2013 | 12 | 20 | 32 |
2014 | 12 | 20 | 32 |
2015 | 12 | 20 | 32 |
2016 | 12 | 21 | 33 |
2017 | 12 | 22 | 33 |
2018 | 12 | 22 | 33 |
2019 | 12 | 22 | 33 |
2020 | 11 | 23 | 34 |
2021 | 10 | 23 | 33 |
Chiffres en gras dans le graphique :
- En 2010, 12 % des Canadiens (15 à 24 ans) étaient inscrits dans un collège au Canada. Ce chiffre est passé à 10 % en 2021.
- En 2010, 19 % des Canadiens (15 à 24 ans) étaient inscrits dans une université au Canada. Ce chiffre est passé à 23 % en 2021.
- En 2010, 30 % des Canadiens (15 à 24 ans) étaient inscrits à des études postsecondaires au total. Ce chiffre est passé à 33 % en 2021.
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active
2. Bien que le coût des EPS augmente, l'aide financière aux étudiants minimise l'impact financier sur les jeunes
Diagramme 2 texte : L'endettement moyen relatif aux prêts canadiens aux étudiants (PCE) à la fin des études a diminué en dollars réels depuis 2009
L’endettement moyen relatif aux prêts canadiens aux étudiants (PCE) à la fin des études (2009 à 2010 et 2019 à 2020).Année | Dette moyenne relative aux PCE au moment de quitter l’école — dollars historiques | Dette moyenne relative aux PCE au moment de quitter l’école — dollars indexés (2009) |
---|---|---|
2009 à 2010 | $12 857 | $12 857 |
2010 à 2011 | $12 281 | $12 060 |
2011 à 2012 | $12 155 | $11 597 |
2012 à 2013 | $12 314 | $11 575 |
2013 à 2014 | $12 480 | $11 626 |
2014 à 2015 | $12 783 | $11 680 |
2015 à 2016 | $13 306 | $12 024 |
2016 à 2017 | $13 456 | $11 989 |
2017 à 2018 | $13 416 | $11 770 |
2018 à 2019 | $13 367 | $11 463 |
2019 à 2020 | $13 549 | $11 397 |
Les chiffres en gras dans le tableau :
- De 2009 à 2010, l’endettement moyen relatif aux PCE à la fin des études en dollars historiques était de 12 857 $.
- De 2009 à 2010, l’endettement moyen relatif aux PCE à la fin des études en dollars réels (2009) était de 12 857 $.
- De 2019 à 2020, l’endettement moyen relatif aux PCE à la fin des études en dollars historiques était de 13 549 $.
- De 2019 à 2020, l’endettement moyen relatif aux PCE à la fin des études en dollars réels (2009) était de 11 397 $.
Source : Programme canadien d’aide financière aux étudiants.
Diagramme 3 texte : Les versements des bourses canadiennes d’études (BCE) ont augmenté plus rapidement que ceux des PCE
Versements actuels et projetés des bourses canadiennes d’études (BCE) et des prêts canadiens aux étudiants (PCE) (2015 à 2016 et 2023 à 2024).Année | Versements des bourses canadiennes d’études (millions) | Versements des prêts canadiens aux étudiants (millions) |
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2014 à 2015 | 717,7 $ | 2 723,1 $ |
2015 à 2016 | 719,5 $ | 2 722,3 $ |
2016 à 2017 | 1 014,6 $ | 2 627,2 $ |
2017 à 2018 | 1 364,9 $ | 3 352,1 $ |
2018 à 2019 | 1 614,1 $ | 3 575,4 $ |
2019 à 2020 | 1 634,8 $ | 3 449,1 $ |
2020 à 2021 | 3 159,6 $ | 3 968,8 $ |
2021 à 2022 (projection)* | 3 207,0 $ | 3 006,0 $ |
2022 à 2023 (projection)* | 3 219,0 $ | 3 096,0 $ |
2023 à 2023 (projection)* | 1 596,0 $ | 3 956,0 $ |
La baisse des versements projetés reflète un retour aux niveaux d'avant la pandémie des montants maximaux de PCE (en 2021 à 2022) et de BCE (en 2023 à 2024).
Source : Programme canadien d’aide financière aux étudiants
3. Bien que ceux qui ont fait des études postsecondaires réussissent mieux, beaucoup de jeunes font face à des défis pour réussir la transition de l'école au travail
Diagramme 4 texte : Taux d’emploi par groupe d’âge, 15 à 24 ans
Le Canada se classe au 5e rang des pays de l’OCDE en termes de taux d’emploi par groupe d’âge en 2019 (de 15 à 24 ans, pourcentage pour le même groupe d’âge)- Islande : 71,7 %
- Pays-Bas : 65,3 %
- Suisse : 61,1 %
- Australie : 60,1 %
- Canada : 57,8 %
- Total de l’OCDE : 39,92 %
Source : Données de l’OCDE : Taux d’emploi par groupe d’âge
Diagramme 5 texte : Résultats sur le marché du travail selon le plus haut niveau de scolarité, 25 à 34 ans – Version textuelle
Résultats sur le marché du travail selon le plus haut niveau de scolarité, 25 à 34 ansNiveau d’éducation | Taux d’emploi – pourcentage | Revenus d’emploi médian – en dollars |
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Aucun certificat, diplôme ou grade | 55 | 23 868 $ |
Diplôme d’études secondaires | 73 | 29 772 $ |
Diplôme d’études collégiales | 84 | 35 351 $ |
Certificat d’apprenti ou certificat d’une école de métiers | 84 | 38 337 $ |
Baccalauréat | 85 | 43 102 $ |
Maîtrise / Doctorat | 82 | 44 136 $ |
Source : Recensement, 2016
Trop de jeunes peinent à obtenir des emplois correspondant à leurs qualifications (en situation de sous-emploi) :
- Parmi les diplômés universitaires, 18 % occupaient des emplois n’exigeant pas de diplôme d’études secondaires, et 40 % avaient des emplois demandant tout au plus des études collégiales.
Source : Statistique Canada, 2014, La surqualification des nouveaux diplômés universitaires au Canada
Les employeurs affirment que les compétences de base sont les plus importantes pour les postes de niveau d’entrée : Compétences numériques / Travail d’équipe / Communication / Résolution de problèmes / Intelligence / Entrepreneuriat
Source : Conseil canadien des affaires (2016) Sondage auprès de 90 grands employeurs canadiens du secteur privé
4. Certains jeunes se heurtent à des obstacles systémiques et des défis particuliers
Diagramme 6 texte : Certains groupes de jeunes ont des taux d'obtention d'EPS plus faibles que les autres
Le taux d'obtention d'EPS pour la population totale au Canada est de 71 %. En comparaison, le taux d'obtention d'EPS pour les immigrants récents (moins de 10 ans) est de 81 %. Le taux de réussite au niveau postsecondaire pour les personnes handicapées est de 56 %, de 57 % pour les Autochtones vivant hors réserve et de 69 % pour les groupes racisés.Sources : Statistique Canada, Enquête canadienne sur le revenu, 2019; Recensement, 2016 ; Enquête canadienne sur l’incapacité, 2017
Certaines populations de jeunes ont des taux de chômage plus élevés que les autres (15 à 24 ans) (Enquête sur la population active 2020*).
Diagramme 7 texte : Différence au sein des taux de chômage des jeunes faisant face à des obstacles
Différence au sein des taux de chômage des jeunes faisant face à des obstaclesJeunes handicapés | Taux de chômage plus élevés par 8,8 points de pourcentage |
Autochtones vivant en milieu urbain | Taux de chômage plus élevés par 3,7 points de pourcentage |
*Source : Selon une étude participative sur les personnes handicapées menée par Statistique Canada.
5. La pandémie a mis en évidence que les jeunes sont particulièrement vulnérables lors d’incertitude économique.
Diagramme 8 texte : Indice de l’emploi par groupe d’âge
Indice de l’emploi par groupe d’âgeÂge | Févr.-20 | Avr.-20 | Juin-20 | Sept.-20 | Janv.-21 | Avr.-21 | Juin-21 |
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Jeunes (15 à 24 ans) | 100 | 65,7 | 77,6 | 90,4 | 85,5 | 89,9 | 95,2 |
15 à 19 ans | 100 | 59,5 | 81,2 | 94,8 | 82,4 | 89,7 | 100,0 |
20 à 24 ans | 100 | 68,9 | 75,7 | 88,2 | 87,1 | 90,0 | 92,7 |
25 ans et plus | 100 | 87,3 | 93,0 | 97,0 | 97,1 | 98,5 | 98,7 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active
6. L’apprentissage intégré au travail améliore les résultats en matière d’emploi des étudiants.
- Les employeurs sont plus susceptibles d’embaucher des étudiants ayant une expérience de travail : 61 % des employeurs ont choisi des diplômés qui avaient participé à une forme d’apprentissage intégré au travail dans le cadre de leurs programmes d’études postsecondaires. (Source : Sattler et Peters, 2012.)
- Les diplômés d’EPS (2012 à 2016) qui occupaient un emploi lié à leur domaine d’études pendant leurs études postsecondaires étaient plus susceptibles (par 14,1 points de pourcentage) de trouver un emploi à temps plein après l’obtention de leur diplôme que ceux qui occupaient un emploi non lié à leurs études. (Source : Martin et Rouleau, Statistique Canada, 2020, Étude longitudinale et internationale sur les adultes 2014 et 2016.)
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