8. Indicateurs canadiens pour la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) des Nations Unies – article 25 : santé
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- 8.1 Impossibilité de se procurer des médicaments d’ordonnance en raison des coûts
- 8.2 Déclaration volontaire d’un bon, très bon ou excellent état de santé
- 8.3 Déclaration volontaire d’une bonne, très bonne ou excellente santé mentale
- 8.4 Besoins insatisfaits en matière de physiothérapie, de massothérapie et de chiropractie
- 8.5 Besoins insatisfaits en matière de services de counseling
- 8.6 Recevoir du soutien ou des soins pour un problème de santé ou une incapacité de longue durée
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8.1 Impossibilité de se procurer des médicaments d’ordonnance en raison des coûts

Description textuelle du graphique 8.1
Groupe d'âge | Incapacités plus légères | Incapacités plus sévères |
---|---|---|
De 15 à 64 ans | 8 % | 19 % |
65 ans et plus | 5 % | 5 % |
- Notes: On a demandé aux répondants si, au cours des 12 derniers mois, ils ont déjà été dans l'impossibilité de se procurer les médicaments d'ordonnance dont ils avaient besoin en raison de leur coût.
- L'incapacité « plus légère » regroupe les personnes ayant une incapacité « légère » ou « modérée ». L'incapacité « plus sévère » regroupe les personnes ayant une incapacité « sévère » et celles qui ont une incapacité « très sévère ».
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans ayant une incapacité, les personnes ayant une incapacité plus sévère (19 %) étaient plus de 2 fois plus susceptibles de ne pas être en mesure de se procurer leurs médicaments d’ordonnance en raison des coûts que les personnes ayant une incapacité plus légère (8 %).
Chez les personnes ayant une incapacité plus sévère, les personnes âgées de 15 à 64 ans (19 %) étaient plus susceptibles de ne pas être en mesure de se procurer leurs médicaments d’ordonnance en raison des coûts que les personnes âgées de plus de 65 ans (5 %).
8.2 Déclaration volontaire d’un bon, très bon ou excellent état de santé

Description textuelle du graphique 8.2
Genre | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
Hommes | 78 % | 97 % |
Femmes | 77 % | 97 % |
- Notes: On a demandé aux répondants d'évaluer leur état de santé général sur une échelle décroissante de 1 à 5, 1 étant excellent et les autres catégories étant « très bon », « bon », « passable » et « mauvais ». Les pourcentages ci-dessus renvoient aux personnes qui ont décrit leur état de santé général comme étant « bon », « très bon » ou « excellent ».
- Par « genre », on entend l'identité personnelle et sociale d'une personne en tant qu'homme, femme ou personne non binaire (une personne qui n'est pas exclusivement un homme ou une femme). Afin de protéger la confidentialité des données des répondants non binaires, qui constituent un échantillon très petit, les répondants non binaires ont été redistribués dans les catégories des hommes et des femmes dans les données d'enquête utilisées dans le présent rapport.
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête sociale générale, 2020 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Les personnes ayant une incapacité étaient moins susceptibles de déclarer avoir un « bon », « très bon » ou « excellent » état de santé que les personnes sans incapacité. Dans l’ensemble, 78 % des hommes et 77 % des femmes ayant une incapacité ont déclaré avoir un état de santé général allant de bon à excellent, contre 97 % des hommes et des femmes sans incapacité.
8.3 Déclaration volontaire d’une bonne, très bonne ou excellente santé mentale

Description textuelle du graphique 8.3
Genre | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
Hommes | 76 % | 96 % |
Femmes | 76 % | 96 % |
- Notes: On a demandé aux répondants d'évaluer leur santé mentale sur une échelle décroissante de 1 à 5, 1 étant « excellente » et les autres catégories étant « très bonne », « bonne », « passable » et « mauvaise ». Les pourcentages ci-dessus renvoient aux personnes qui ont décrit leur santé mentale comme étant « bonne », « très bonne » ou « excellente ».
- Par « genre », on entend l'identité personnelle et sociale d'une personne en tant qu'homme, femme ou personne non binaire (une personne qui n'est pas exclusivement un homme ou une femme). Afin de protéger la confidentialité des données des répondants non binaires, qui constituent un échantillon très petit, les répondants non binaires ont été redistribués dans les catégories des hommes et des femmes dans les données d'enquête utilisées dans le présent rapport.
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête sociale générale, 2020 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Les personnes ayant une incapacité étaient moins susceptibles de déclarer avoir une « bonne », « très bonne » ou « excellente » santé mentale que les personnes sans incapacité. Environ 76 % des hommes et des femmes ayant une incapacité ont déclaré avoir une « bonne », « très bonne » ou « excellente » santé mentale, contre 96 % des hommes et des femmes sans incapacité.
8.4 Besoins insatisfaits en matière de physiothérapie, de massothérapie et de chiropractie

Description textuelle du graphique 8.4
Sexe | Incapacités plus légères | Incapacités plus sévères |
---|---|---|
Hommes | 68 % | 77 % |
Femmes | 69 % | 79 % |
- Notes: Les données présentées ci-dessus renvoient aux personnes ayant une incapacité qui ont eu des besoins insatisfaits en matière de physiothérapie, de massothérapie ou de chiropractie au cours des 12 derniers mois. Dans ce groupe, les personnes qui n'ont pas reçu ces soins, ou qui les ont reçus, mais à une fréquence insuffisante, sont définies comme ayant des besoins insatisfaits.
- L'incapacité « plus légère » regroupe les personnes ayant une incapacité « légère » ou « modérée ». L'incapacité « plus sévère » regroupe les personnes ayant une incapacité « sévère » et celles qui ont une incapacité « très sévère ».
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Indépendamment du sexe ou de la sévérité de l’incapacité, la majorité des personnes ayant une incapacité qui avaient besoin de traitements de physiothérapie, de massothérapie ou de chiropractie n’ont pas reçu tous les soins dont elles avaient besoin au cours des 12 derniers mois. Dans l’ensemble, 68 % des hommes et 69 % des femmes ayant des incapacités plus légères ont déclaré avoir des besoins insatisfaits en matière de physiothérapie, de massothérapie ou de chiropractie au cours des 12 derniers mois, contre 77 % chez les hommes et 79 % chez les femmes ayant des incapacités plus sévères.
8.5 Besoins insatisfaits en matière de services de counseling

Description textuelle du graphique 8.5
Sexe | Incapacités plus légères | Incapacités plus sévères |
---|---|---|
Hommes | 59 % | 74 % |
Femmes | 66 % | 74 % |
- Notes: Les données présentées ci-dessus renvoient aux personnes ayant une incapacité qui ont eu des besoins insatisfaits en matière de physiothérapie, de massothérapie ou de chiropractie au cours des 12 derniers mois. Dans ce groupe, les personnes qui n'ont pas reçu ces soins, ou qui les ont reçus, mais à une fréquence insuffisante, sont définies comme ayant des besoins insatisfaits.
- L'incapacité « plus légère » regroupe les personnes ayant une incapacité « légère » ou « modérée ». L'incapacité « plus sévère » regroupe les personnes ayant une incapacité « sévère » et celles qui ont une incapacité « très sévère ».
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les personnes qui ont des incapacités plus légères, les femmes (66 %) étaient plus susceptibles que les hommes (59 %) d’avoir des besoins insatisfaits en matière de services de counseling au cours des 12 derniers mois, comparativement à 74 % chez les hommes et les femmes ayant des incapacités plus sévères.
8.6 Recevoir du soutien ou des soins pour un problème de santé ou une incapacité de longue durée

Description textuelle du graphique 8.6
Sexe | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
Hommes | 22 % | 3 % |
Femmes | 22 % | 3 % |
- Notes: On a demandé aux répondants s’ils avaient reçu du soutien ou des soins pour un problème de santé de longue durée ou une incapacité physique ou mentale au cours des 12 derniers mois. Un problème de santé de longue durée est un problème qui devrait durer pendant 6 mois ou plus. Les données présentées dans le graphique ci-dessus renvoient seulement aux personnes qui reçoivent des soins hors établissements. La population cible de l’Enquête sociale générale de 2018 est composée de toutes les personnes de 15 ans et plus provenant des 10 provinces du Canada qui ne vivent pas dans un établissement.
- Recevoir du soutien ou des soins pour un problème de santé comprend le fait de recevoir de l’assistance pour accomplir des tâches ménagères à l’intérieur (par exemple nettoyer le domicile, laver les vêtements ou les repasser) et à l’extérieur du domicile (par exemple tondre le gazon, pelleter ou faire de la rénovation à domicile), ou pour réaliser certaines tâches hors du domicile (par exemple se faire reconduire à ses rendez-vous ou faire les courses, notamment aller magasiner, gérer les opérations bancaires ou les demandes d’aide financière, coordonner les besoins en matière de soins ou encore se faire administrer la médication).
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête sociale générale - Les soins donnés et reçus, 2018 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Les hommes et les femmes ayant une incapacité (22 %) étaient tous les deux plus de 7 fois plus susceptibles de déclarer avoir reçu du soutien ou des soins pour un problème de santé ou une incapacité de longue durée au cours des 12 derniers mois que les hommes et les femmes sans incapacité (3 %).
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