10. Indicateurs canadiens pour la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) des Nations Unies – article 28 : niveau de vie adéquat et protection sociale
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- 10.1 Avoir les transferts gouvernementaux comme principale source de revenus
- 10.2 Vivre sous le seuil de pauvreté officiel du Canada
- 10.3 Avoir des besoins insatisfaits en matière d'aides et d'appareils fonctionnels en raison de leur coût
- 10.4 Insécurité alimentaire des ménages
- 10.5 Régime foncier des ménages
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10.1 Avoir les transferts gouvernementaux comme principale source de revenus

Description textuelle du graphique 10.1
Sexe | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
Hommes | 34 % | 13 % |
Femmes | 45 % | 27 % |
- Notes: Les répondants se sont fait demander quelle était leur principale source de revenus pendant la période de référence. Les catégories sont les suivantes : « Aucun revenu », « Traitements et salaires », « Revenu de travail autonome », « Transferts gouvernementaux », « Revenu d'investissements », « Pensions de retraite privées » et « Autres revenus ».
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur le revenu, 2020 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les hommes âgés de 25 à 64 ans ayant une incapacité étaient 2,5 fois plus susceptibles d'avoir pour principale source de revenus les transferts gouvernementaux, comparativement aux hommes sans incapacité du même groupe d'âge (34 % contre 13 %).
Parmi les femmes âgées de 25 à 64 ans ayant une incapacité étaient au moins 1,5 fois plus susceptibles de déclarer les transferts gouvernementaux comme principale source de revenus, comparativement aux femmes sans incapacité du même groupe d'âge (45 % contre 27 %).
Parmi les personnes âgées de 25 à 64 ans, les femmes ayant une incapacité étaient plus susceptibles que les hommes ayant une incapacité de déclarer les transferts gouvernementaux comme principale source de revenus (45 % contre 34 %).
10.2 Vivre sous le seuil de pauvreté officiel du Canada

Description textuelle du graphique 10.2
Groupe d'âge | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
De 15 à 24 ans | 24 % | 17 % |
De 25 à 64 ans | 20 % | 10 % |
65 ans et plus | 9 % | 6 % |
- Notes: On détermine si un répondant vit sous le seuil de pauvreté officiel du Canada à l'aide de la mesure du panier de consommation (MPC) et, en l'occurrence, des données financières de 2015. La MPC désigne la mesure de la situation de faible revenu et est fondée sur le coût d'un panier de biens et de services correspondant à un niveau de vie modeste et de base. Si une personne ou une famille n'a pas les moyens d'assumer ce coût, on considère qu'elle vit sous le seuil de la pauvreté et qu'elle est en situation de faible revenu.
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada. Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les personnes âgées de 15 à 24 ans, les personnes ayant une incapacité étaient plus susceptibles que les personnes sans incapacité de vivre sous le seuil de pauvreté officiel du Canada (24 % contre 17 %).
Parmi les personnes âgées de 25 à 64 ans, les personnes ayant une incapacité étaient 2 fois plus susceptibles que les personnes sans incapacité de vivre sous le seuil de pauvreté officiel du Canada (20 % contre 10 %).
Parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes ayant une incapacité étaient plus susceptibles que les personnes sans incapacité de vivre sous le seuil de pauvreté officiel du Canada (9 % contre 6 %).
10.3 Avoir des besoins insatisfaits en matière d'aides et d'appareils fonctionnels en raison de leur coût

Description textuelle du graphique 10.3
Groupe d'âge | Incapacités plus légères | Incapacités plus sévères |
---|---|---|
De 15 à 64 ans | 9 % | 28 % |
65 ans et plus | 8 % | 23 % |
- Notes: Par « aides et appareils fonctionnels », on entend les outils et appareils conçus pour aider une personne ayant une incapacité à accomplir une tâche ou une activité donnée.
- Les données font état de la proportion des personnes ayant une incapacité qui ne peuvent pas se procurer les aides et appareils fonctionnels dont ils ont besoin en raison de leur coût.
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada. Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans, les personnes ayant une incapacité plus sévère étaient environ 3 fois plus susceptibles que les personnes ayant une incapacité plus légère de ne pas pouvoir se procurer les aides et les appareils fonctionnels dont elles ont besoin en raison de leur coût (28 % contre 9 %).
Parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, 23 % des personnes ayant une incapacité plus sévère n'étaient pas en mesure de se procurer les aides et les appareils fonctionnels dont elles ont besoin en raison de leur coût, comparativement à 8 % chez les personnes ayant une incapacité plus légère.
10.4 Insécurité alimentaire des ménages

Description textuelle du graphique 10.4
Groupe d'âge | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
De 16 à 24 ans | 27 % | 14 % |
De 25 à 64 ans | 29 % | 11 % |
65 ans et plus | 13 % | 4 % |
- Notes: Par « sécurité alimentaire », on entend la situation d'un ménage qui a les moyens financiers de bien s'alimenter.
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur le revenu, 2020 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Parmi les personnes âgées de 16 à 24 ans, les personnes ayant une incapacité étaient près de 2 fois plus susceptibles que les personnes sans incapacité de faire partie d'un ménage vivant de l'insécurité alimentaire (27 % contre 14 %).
Parmi les personnes âgées de 25 à 64 ans, les personnes ayant une incapacité étaient près de 3 fois plus susceptibles que les personnes sans incapacité de faire partie d'un ménage vivant de l'insécurité alimentaire (29 % contre 11 %).
Parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes ayant une incapacité étaient au moins 3 fois plus susceptibles que les personnes sans incapacité de faire partie d'un ménage vivant de l'insécurité alimentaire (13 % contre 4 %).
10.5 Régime foncier des ménages
Régime foncier | Personnes ayant une incapacité | Personnes sans incapacité |
---|---|---|
Propriétaire | 67 % | 75 % |
Propriétaire ayant une hypothèque | 38 % | 49 % |
Propriétaire sans hypothèque | 29 % | 26 % |
Locataire | 33 % | 25 % |
Locataire d'un logement subventionné | 6 % | 2 % |
Locataire d'un logement non subventionné | 27 % | 23 % |
- Notes: Par « régime foncier », on entend la situation du ménage en tant que propriétaire ou locataire du logement privé où il habite.
- Les statistiques concernent les personnes (avec ou sans incapacité) qui habitent dans un logement privé. Les gens qui vivent dans des logements collectifs, comme les hôpitaux et les résidences pour personnes âgées, ne sont pas inclus.
- Le tableau ci-dessus fait état des personnes qui sont propriétaires ou locataires du logement où elles habitent. Si le répondant n'est pas propriétaire, mais que son logement appartient à un autre membre du ménage (même s'il n'est pas entièrement payé), il fait tout de même partie de la catégorie « Propriétaire ».
- Les différences décrites ci-dessous sont statistiquement significatives (p<0,05).
- Source : Statistique Canada. Enquête canadienne sur l'incapacité, 2017 (calculs de la Division de la recherche sociale).
Les personnes ayant une incapacité étaient moins susceptibles que les personnes sans incapacité d'habiter dans un logement privé dont elles sont propriétaires ou qui appartient à un membre de leur ménage (67 % contre 75 %). Elles étaient également moins susceptibles de vivre dans un logement financé au moyen d'un prêt hypothécaire (38 % contre 49 %).
Les personnes ayant une incapacité étaient plus susceptibles que les personnes sans incapacité d'habiter dans un logement loué (33 % contre 25 %). Elles étaient également plus susceptibles que les personnes sans incapacité de louer un logement subventionné (6 % contre 2 %).
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