Le gouvernement du Canada conserve l’habitat d’espèces en péril dans la biosphère de la baie Georgienne Mnidoo Gamii en Ontario
Communiqué de presse

Citations
« La conservation de l’habitat des espèces sauvages est importante pour assurer la survie de nos espèces canadiennes emblématiques en péril. Ce travail sur le terrain, mené par la biosphère de la baie Georgienne et les codemandeurs, dont la Première Nation Shawanaga, la Première Nation de Magnetawan et la fiducie foncière de la baie Georgienne, montre ce qui peut être réalisé pour la biodiversité du Canada grâce à la collaboration. En collaborant avec les collectivités locales de tout le pays, nous travaillons à la réalisation de l’objectif du Canada de protéger un quart des terres et un quart des océans au pays d’ici 2025. »
– L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
« Ce travail combine l’expertise de chaque partenaire afin de créer une base de connaissances solide et commune pour bien définir l’habitat des espèces prioritaires. Nous élaborons actuellement les outils et les stratégies nécessaires pour protéger et gérer la riche biodiversité des Trente Mille Îles de la baie Georgienne. Notre succès dépendra de l’entretien de relations de collaboration à long terme, et le financement de ce projet nous donne la capacité de faire plus, de faire mieux et d’avoir un impact durable sur la façon dont nous gouvernons ensemble ce paysage de la biosphère de l’UNESCO. »
– Greg Mason, directeur général, biosphère de la baie Georgienne Mnidoo Gamii
« Depuis des temps immémoriaux, les Anishinaabe de cette région gèrent les terres et les ressources en tenant compte de l’air et de l’eau. Grâce à ce lien à la terre, nous apprenons que les principes scientifiques doivent être fondés sur les connaissances traditionnelles des Autochtones pour faire progresser un partenariat cohésif entre tous ceux qui foulent cette terre. Ce partenariat nous permettra de vivre de façon durable et de protéger toutes les espèces, qu’elles soient en péril ou non. À mesure que l’empreinte humaine s’étend à toutes les régions de la Terre, nous devons être conscients de la présence de ces espèces et de leur habitat. Grâce à ce financement, nous progressons vers un plan de gestion concret qui intègre à la fois la science et la loi de la nature. »
– Sherrill Judge, responsable de Maawaanji’iwe (qui rassemble les gens), biosphère de la baie Georgienne Mnidoo Gamii
Faits en bref
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La biosphère de la baie Georgienne est le plus important archipel d’eau douce au monde et a été désignée réserve de biosphère par l’UNESCO en 2004 en raison de sa biodiversité et de son importance écologique.
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Plus de 1 110 œufs de tortue ont été recueillis par l’équipe de la biosphère et des organisations partenaires en prévision des travaux de remplacement de ponceaux en 2020. Une fois leurs œufs éclos, les tortues ont été relâchées en toute sécurité dans leur milieu humide d’origine. Les connaissances traditionnelles autochtones ont été intégrées tant au projet dans son ensemble qu’aux tâches quotidiennes.
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Sept nouvelles tours ont été ajoutées le long de la côte est de la baie Georgienne pour surveiller la taille, les déplacements et les voies migratoires de petites espèces volantes munies d’un émetteur au moyen du Système de surveillance faunique Motus – un réseau de recherche collaborative dans l’hémisphère occidental.
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Dans le cadre du projet des Lieux prioritaires désignés par les collectivités, beaucoup de temps et de ressources sont consacrés à des projets axés sur les routes, comme le relevé des « points névralgiques » sur les routes visant à déterminer les endroits où traversent les tortues serpentines, les tortues peintes et les serpents ainsi qu’à étudier des techniques pour garder leurs populations en santé et en sécurité lorsque les routes les exposent à un danger.
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Dans le cadre du budget de 2018, le gouvernement a annoncé l’octroi de 1,35 milliard de dollars à l’initiative sur le patrimoine naturel, ce qui représente le plus important investissement dans la conservation de la nature de l’histoire du Canada.
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L’initiative des Lieux prioritaires désignés par les collectivités pour les espèces en péril du Fonds de la nature du Canada, qui est dotée d’un financement de 15,6 millions de dollars sur quatre ans et est administrée par Environnement et Changement climatique Canada, appuie des projets dirigés par les collectivités visant la protection et la conservation des espèces en péril.
Liens connexes
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