Le Canada investit 11,3 millions de dollars pour accroître la conservation de la biodiversité dans les réserves de biosphère de l’UNESCO

Communiqué de presse

Le 10 juin 2022 – Toronto (Ontario)

Tous les Canadiens dépendent de la nature pour pouvoir boire de l’eau potable, respirer de l’air pur, s’alimenter et profiter du plein air dans des espaces de qualité. Le déclin rapide de la biodiversité menace les fondements de l’économie canadienne, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie. Enrayer la perte de biodiversité est capital en soi, mais revêt également une grande importante pour protéger les espèces en péril, lutter contre les changements climatiques et reconstruire une économie forte et durable.

Aujourd’hui, Julie Dabrusin, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé, au nom de l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, que le gouvernement du Canada investira 11,3 millions de dollars sur trois ans, dans le cadre du Patrimoine naturel bonifié du Canada, pour accroître les efforts de conservation de la biodiversité dans 19 réserves de biosphère de l’UNESCO au Canada. Ces réserves de biosphère vont de la baie Clayoquot en Colombie-Britannique au parc du Mont-Riding au Manitoba, en passant par l’escarpement du Niagara en Ontario, la réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka dans la région de Baie-Comeau au Québec et la réserve de biosphère de Fundy au Nouveau-Brunswick.

Au cours des trois prochaines années, les partenaires travailleront ensemble à restaurer, à maintenir et à améliorer la conservation de la biodiversité dans les zones tampons, qui sont les zones entourant la zone centrale protégée, de chaque réserve de biosphère. Cet investissement aidera les réserves de biosphère à poursuivre leur travail de conservation, qui pourrait inclure de la recherche sur la biodiversité, des activités de documentation et des pratiques de gestion des terres, ainsi qu’une mobilisation des intervenants pour accroître la sensibilisation aux autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) et aux objectifs de conservation du Canada. Idéalement, les réserves de biosphère obtiendront des résultats positifs pour la biodiversité équivalents à ceux d’une zone protégée, et si elles parviennent à être reconnues comme AMCEZ, elles pourront être prises en compte dans les objectifs de conservation du Canada.

Comme prochaines étapes, le gouvernement du Canada continuera de travailler avec les partenaires de la conservation afin de trouver d’autres occasions de soutenir la conservation de la biodiversité. Investir dans les réserves de biosphère est un moyen d’amener les personnes et les collectivités à s’attaquer ensemble à la crise de la biodiversité, à soutenir le développement économique durable et à favoriser des relations saines avec la nature.

Citations

« Les réserves de biosphère sont un modèle pour les communautés qui désirent se rapprocher de la nature de manière plus saine et plus durable. Elles inspirent les Canadiens et leur donnent les moyens de travailler ensemble pour s’attaquer à des problèmes mondiaux, comme la perte de biodiversité et les changements climatiques. En investissant dans les réserves de biosphère canadiennes, nous faisons progresser un important travail de conservation dans des régions riches en diversité culturelle et biologique. »

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« L’annonce d’aujourd’hui est un exemple des grandes choses que peut accomplir la collectivité lorsqu’elle se mobilise pour soutenir l’environnement. Les réserves de biosphère traduisent un engagement fort à l’égard du développement durable et de la conservation de la nature, et elles constituent un modèle à suivre pour que les gens et la nature puissent s’épanouir ensemble. »

– Julie Dabrusin, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« Ce financement offert par Environnement et Changement climatique Canada marque un tournant dans l’histoire du réseau et de l’Association canadienne des réserves de biosphère. C’est l’occasion de renouveler les partenariats, de renforcer la capacité au sein de l’organisation et de créer davantage de résultats pour la biodiversité dans les 19 biosphères de l’UNESCO au Canada, ce qui rejoint l’essence même des réserves de biosphère. »

– Kate Potter, directrice générale, Association canadienne des réserves de biosphère

Faits en bref

  • La biodiversité englobe l’interconnexion entre tous les êtres vivants, y compris les êtres humains, et leurs relations mutuelles.

  • Les réserves de biosphère sont des zones désignées à l’échelle internationale qui rapprochent l’homme de la nature d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. Elles soutiennent la conservation de la biodiversité et encouragent les gens à s’informer et à prendre des mesures d’intendance pour soutenir le développement durable. 

  • Les réserves de biosphère du Canada sont reconnues par le Programme sur l’Homme et la biosphère de l’UNESCO.

  • Chacune des réserves de biosphère du Canada dispose de diverses sources de financement, notamment des subventions des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des municipalités, ainsi que des dons de fondations privées et de particuliers. 

  • Il existe actuellement 727 réserves de biosphère réparties dans 131 pays qui font partie du Réseau mondial des réserves de biosphère. Environ 257 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère dans le monde. Au Canada, plus de 2,5 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère.

  • Les zones tampons sont les zones entourant ou jouxtant les zones centrales, qui favorisent la conduite d’activités compatibles avec des pratiques écologiques saines, susceptibles de renforcer la recherche scientifique, la surveillance, la formation et l’éducation.

  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 25 p. 100 des terres et des eaux intérieures au Canada d’ici 2025, et vise à en conserver 30 p. 100 d’ici 2030. Le Canada s’est également engagé à s’efforcer de mettre fin au déclin de la nature et de renverser la vapeur d’ici 2030 [au Canada] et de parvenir à un rétablissement complet des milieux naturels d’ici 2050. 

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