Le Canada et la Nouvelle-Écosse s’engagent à prendre des mesures communes pour protéger davantage la nature et freiner la perte de biodiversité

Communiqué de presse

Le 18 août 2022 – Halifax (Nouvelle-Écosse)

La conservation et la restauration de la nature sont essentielles pour lutter contre les changements climatiques, protéger la biodiversité et les espèces en péril, et maintenir une économie forte et durable. La population canadienne, y compris les peuples autochtones, est tributaire de la nature pour subvenir à ses besoins en nourriture, en eau propre, en air respirable et vivre dans un climat convenable.

Aujourd’hui, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, l’honorable Steven Guilbeault, ainsi que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Nouvelle-Écosse, l’honorable Timothy Halman, et le ministre des Ressources naturelles et des Énergies renouvelables de la Nouvelle-Écosse, l’honorable Tory Rushton, ont souligné l’engagement commun du Canada et de la Nouvelle-Écosse en faveur de la conservation de la nature lors d’un événement au Maskwa Aquatic Club, à proximité de la réserve naturelle des lacs Blue Mountain et Birch Cove, l’emplacement du premier parc urbain national proposé en Nouvelle-Écosse.

Au cours de l’événement d’aujourd’hui, les deux gouvernements ont convenu de travailler ensemble pour réaliser ce qui suit :

  • faire avancer les négociations relatives à un accord sur la nature financé, qui mettra l’accent sur un certain nombre de possibilités liées à la nature, y compris la protection d’un plus grand nombre d’espaces naturels en Nouvelle-Écosse et l’accroissement de la protection des habitats pour les espèces en péril et les oiseaux migrateurs, et qui sera achevé d’ici 2023;
  • terminer l’évaluation de préfaisabilité et travailler à la désignation du parc urbain national proposé des lacs Blue Mountain et Birch Cove, en collaboration avec d’autres partenaires clés, dont la municipalité régionale d’Halifax, le Nova Scotia Nature Trust et les Micmacs de la Nouvelle-Écosse. Le gouvernement du Canada s’engage à effectuer un investissement de base, comme l’acquisition de terrains ou l’infrastructure, d’ici la fin de 2023. Ce lieu présente un grand potentiel pour faire avancer les objectifs communs de protection de la nature, d’amélioration de l’accès à la nature pour les Néo-Écossais et tous les Canadiens, et de promotion de la réconciliation;
  • chercher de nouvelles possibilités de relier des zones clés de terres protégées et conservées, notamment en réalisant un projet pilote en Nouvelle-Écosse dans le cadre du Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada, d’ici 2025, en collaboration avec des partenaires. Dans la réalisation de ce projet pilote, les deux gouvernements s’engagent à mobiliser les collectivités autochtones afin d’atteindre les objectifs communs qui consistent à relier les zones importantes des points de vue culturel et naturel. Le projet pilote sera le premier projet réalisé au Canada atlantique dans le cadre du Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada;
  • élaborer un accord de financement pour conserver les forêts anciennes et lutter contre le puceron lanigère de la pruche. Dans le cadre du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature, Environnement et Changement climatique Canada s’est engagé à verser jusqu’à 10 millions de dollars, ce qui contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter la séquestration du carbone, tout en procurant des avantages pour la biodiversité et le bien-être humain.

L’objectif de la Nouvelle-Écosse, soit conserver au moins 20 p. 100 de la masse terrestre et aquatique de la province d’ici 2030, appuie l’objectif du Canada consistant à protéger 25 p. 100 des terres et des eaux intérieures du pays d’ici 2025, pour viser ensuite 30 p. 100 d’ici 2030. L’engagement à négocier un accord sur la nature fait ressortir les priorités communes du Canada et de la Nouvelle-Écosse au regard de la conservation de la nature.

Les efforts déployés par le Canada pour protéger davantage la nature surviennent au moment où nous nous préparons à accueillir le monde à la 15Convention sur la diversité biologique des Nations Unies à Montréal, au Québec, du 7 au 19 décembre. Cette conférence historique est l’occasion pour le Canada de montrer son leadership continu et de travailler avec ses partenaires internationaux et les peuples autochtones à la prise de mesures pour conserver la nature et freiner la perte de biodiversité partout dans le monde.

En travaillant ensemble à l’établissement d’un accord sur la nature, les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse œuvrent afin de faire avancer les objectifs de conservation pour ainsi contribuer à la lutte contre les changements climatiques et freiner la perte de biodiversité. Notre avenir dépend de l’intervention de chacun dès maintenant.

Citations

« Les engagements d’aujourd’hui représentent un grand pas en avant pour la protection de la nature en Nouvelle-Écosse. Grâce aux engagements concernant un parc urbain, aux nouveaux corridors écologiques et à d’autres aires protégées dans la province, les Néo-Écossais seront heureux de voir la solide assise de l’établissement d’un accord fédéral-provincial sur la nature d’ici 2023. Le leadership de la Nouvelle-Écosse à l’appui des objectifs de conservation du Canada est quelque chose que nous aimerions constater de la part de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada, d’autant plus que nous sommes sur le point d’accueillir, en décembre prochain, la grande conférence sur la biodiversité, la COP15, et de défendre le renforcement des efforts de conservation déployés à l’échelle internationale. »

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada

« Les habitants d’Halifax-Ouest et de toute la Nouvelle-Écosse comprennent toute l’importance de la préservation de nos espaces naturels vierges. La conservation d’une plus grande partie de la nature nous aide non seulement à lutter contre les changements climatiques et à protéger notre biodiversité, mais elle permet aussi aux Canadiens d’adopter plus facilement un mode de vie sain et actif en se rapprochant de la nature. Notre gouvernement et tous nos partenaires comprennent que nous sommes privilégiés de pouvoir profiter d’espaces naturels comme la réserve naturelle des lacs Blue Mountain et Birch Cove, et son potentiel de parc urbain national me réjouit. Continuons à travailler en collaboration avec les différentes administrations pour faire de la conservation de la nature une priorité pour le bien des Canadiens d’aujourd’hui et de demain. »

– Lena Metlege Diab, députée d’Halifax-Ouest

Les aires protégées de la Nouvelle-Écosse sont essentielles à notre croissance économique, à la santé de notre environnement et à notre qualité de vie. Elles nous aident à nous adapter aux changements climatiques tout en fournissant des écosystèmes sains à de nombreuses espèces. Nous nous sommes engagés à protéger 20 p. 100 de nos terres et de nos eaux d’ici 2030, ce qui contribuera à l’objectif national de protection de 30 p. 100 de la masse terrestre et aquatique du Canada d’ici 2030. Globalement, cela contribuera à assurer un avenir durable, plus propre et plus sain. »

– L’honorable Timothy Halman, ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Nouvelle-Écosse

« La conservation des forêts anciennes est un élément important de nos efforts de conservation, de notre approche pour une exploitation forestière écologique et de notre lutte contre les changements climatiques. Nous avons actualisé notre politique sur les forêts anciennes pour renforcer la protection qu’elle offre. Ce travail, allié au soutien de nos partenaires fédéraux pour traiter les importants peuplements forestiers contre le puceron lanigère de la pruche, signifie que nous pourrons soutenir la biodiversité et accroître les possibilités de stockage du carbone en Nouvelle-Écosse. »

– L’honorable Tory Rushton, ministre des Ressources naturelles et des Énergies renouvelables de la Nouvelle-Écosse

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a investi 15,8 millions de dollars pour la conservation de la nature en Nouvelle-Écosse, ce qui a permis de conserver plus de 36 600 hectares de terres dans la province. C’est une superficie légèrement plus petite que le parc national et lieu historique national Kejimkujik.

  • Il existe actuellement 56 réserves nationales de faune au Canada, qui renferment des habitats d’importance nationale pour les animaux ou les plantes, et les espèces en péril. La Nouvelle-Écosse compte sept réserves nationales de faune, y compris la réserve nationale de faune du Lac-Big Glace Bay, récemment désignée, dans le comté de Cap-Breton.

  • Environnement et Changement climatique Canada a entamé des consultations préalables auprès de la Nouvelle-Écosse et d’autres partenaires, intervenants et collectivités autochtones au sujet de la réserve nationale de faune de l’archipel de l’Atlantique proposée, en vue de son établissement à l’automne 2024. Cette proposition unique de réserve nationale de faune comprendra des dizaines de propriétés côtières et insulaires, notamment des terres fédérales à l’île au Phoque, l’île de Guyon et Owls Head.

  • La province de la Nouvelle-Écosse a récemment protégé des terres provinciales à Owls Head à titre de parc provincial, lequel est adjacent à une partie de la réserve nationale de faune de l’archipel de l’Atlantique proposée.

  • Environnement et Changement climatique Canada a également lancé des consultations préalables sur la création de trois autres réserves nationales de faune en Nouvelle-Écosse, sur l’île Country, l’île Haute et l’île Saint-Paul, en vue de leur établissement à l’automne 2023.

  • Le Programme des parcs urbains nationaux représente la prochaine étape pour Parcs Canada dont l’histoire, au fil de 110 ans, a procuré aux Canadiens un réseau de parcs nationaux, de lieux historiques nationaux, d’aires marines nationales de conservation, et le parc urbain national de la Rouge créé en 2015. Il englobe des trésors de la Nouvelle-Écosse tels que le parc national et lieu historique national Kejimkujik, le lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg et la réserve de parc national de l’Île-de-Sable.

  • Parcs Canada protège un vaste réseau de lieux du patrimoine culturel et naturel qui comprend 171 lieux historiques nationaux, 47 parcs nationaux, cinq aires marines nationales de conservation et un parc urbain national.

  • La Nouvelle-Écosse abrite deux réserves de la biosphère désignées par l’UNESCO, à savoir la réserve de la biosphère du lac Bras d’Or, au Cap-Breton, et la réserve de la biosphère du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, sur la côte sud. Les réserves de la biosphère sont des zones désignées à l’échelle internationale qui rapprochent l’homme de la nature d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. Elles soutiennent la conservation de la biodiversité et encouragent les gens à s’informer et à prendre des mesures d’intendance pour soutenir le développement durable.

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