Le Canada investit plus de 585 000 dollars dans la réserve de la biosphère de la baie Georgienne afin d’accroître la conservation de la biodiversité en Ontario

Communiqué de presse

Le 24 août 2022 – Parry Sound (Ontario)

Les Canadiens dépendent de la nature pour pouvoir boire de l’eau potable, respirer de l’air pur, s’alimenter et profiter du plein air dans des espaces de qualité. La conservation de la nature est essentielle pour protéger les espèces en péril, lutter contre les changements climatiques et bâtir une économie forte et durable.

Aujourd’hui, la secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Julie Dabrusin, a assisté à un relâchement de tortues à la réserve de la biosphère de la baie Georgienne, au nom du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Steven Guilbeault. Elle en a profité pour annoncer l’octroi de plus de 585 000 dollars sur trois ans à la réserve de la biosphère par le truchement de l’initiative du Patrimoine naturel bonifié du Canada. Ces fonds permettront de soutenir les efforts de conservation de la biodiversité à la réserve de la biosphère et d’appuyer l’objectif du Canada visant à conserver 25 p. 100 des terres et des eaux intérieures d’ici 2025, et à s’efforcer d’atteindre 30 p. 100 d’ici 2030.

Pour la durée du projet, les partenaires travailleront ensemble à restaurer, à maintenir et à améliorer la conservation de la biodiversité dans les zones tampons (les zones entourant les aires centrales protégées) de la réserve de la biosphère, qui englobe la rive est de la baie Georgienne et qui s’étend sur environ 175 kilomètres depuis la rivière Severn jusqu’à la rivière des Français, en Ontario. Des efforts sont déployés afin qu’au cours des prochaines années, les aires gérées situées dans la zone tampon de la réserve de la biosphère soient reconnues à titre d’autres mesures de conservation efficaces (AMCE), ce qui leur permettra d’intégrer le réseau d’aires de conservation du Canada.

Les efforts du gouvernement du Canada pour protéger plus de nature arrivent à point nommé, alors que nous nous apprêtons à accueillir le monde entier pour la 15Convention sur la diversité biologique des Nations Unies, à Montréal, au Québec, du 7 au 19 décembre 2022. Cette grande conférence sera une occasion marquante pour le Canada de faire état de son leadership, conjointement avec ses partenaires internationaux, en prenant des mesures pour conserver la nature et freiner la perte de biodiversité partout dans le monde, en partenariat avec les peuples autochtones. L’accroissement des réserves de la biosphère désignées par l’UNESCO, comme la réserve de la biosphère de la baie Georgienne, est une contribution essentielle à ces objectifs.

Citations

« Les réserves de biosphère sont un modèle pour les communautés qui désirent se rapprocher de la nature de manière plus saine et plus durable. Elles inspirent les Canadiens et leur donnent les moyens de travailler ensemble pour s’attaquer à des problèmes mondiaux, comme la perte de biodiversité et les changements climatiques. En investissant dans des réserves de la biosphère canadienne comme l’emblématique réserve de la biosphère de la baie Georgienne, nous faisons progresser l’important travail de conservation dans des zones caractérisées par une grande diversité culturelle et biologique. »

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« J’ai été réellement emballée de participer aujourd’hui au relâchement de tortues à la réserve de la biosphère de la baie Georgienne, en compagnie de nombreux et enthousiastes amoureux de la nature. L’activité a illustré à merveille les grandes choses qui peuvent être accomplies lorsque la communauté unit ses efforts pour soutenir l’environnement. Les réserves de la biosphère constituent une profonde contribution au développement durable et à la conservation de la nature, et elles établissent une norme qui énonce comment la population et la nature peuvent conjointement prospérer.

– Julie Dabrusin, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« Ce financement offert par Environnement et Changement climatique Canada marque un tournant dans l’histoire du réseau et de l’Association canadienne des réserves de la biosphère. C’est l’occasion de renouveler les partenariats, de renforcer la capacité au sein de l’organisation et de créer davantage de résultats pour la biodiversité dans les dix-neuf biosphères de l’UNESCO au Canada, ce qui rejoint l’essence même des réserves de la biosphère.

– Kate Potter, directrice générale, Association canadienne des réserves de la biosphère

« Nous tenons à reconnaître l’occasion remarquable qui nous est offerte de travailler avec nos partenaires afin de continuer de tisser des relations et de mettre en place les conditions sociales qui assureront la protection de la biodiversité dans cette région, et nous apprécions grandement la contribution du gouvernement du Canada à ces efforts. »

– Greg Mason, directeur des opérations, biosphère de la baie Georgienne Mndioo Gamii

« Nous avons commencé à travailler ensemble, dans le cadre de partenariats, à renouveler nos relations et à prendre soin des terres et des eaux qui sont l’essence de la vie. Les engagements pris à l’égard de la biodiversité étendent notre travail au sein de Mndioo Gamii, la baie Georgienne, et appuient notre responsabilité envers tout ce qui a été créé. Ce travail est appelé globalement « Maamwi Anjiakiziwin », une combinaison de la signification des mots « ensemble », « territoire », « renouvellement » et « vie », dans le contexte où nous misons sur l’apprentissage interculturel et une approche à double perspective pour partager nos connaissances et être bienveillants envers tout ce qui nous entoure. En améliorant notre compréhension, notre respect et nos relations avec les autres, nous améliorons également notre compréhension du territoire et la relation que nous entretenons avec ce dernier. »

– Sherrill Judge, responsable de Midwewekamigokwe Maawaanji'iwe (qui rassemble les gens), biosphère de la baie Georgienne Mndioo Gamii

Faits en bref

  • La réserve de la biosphère de la baie Georgienne comprend la rive est de la baie Georgienne et s’étend sur environ 175 kilomètres depuis la rivière Severn jusqu’à la rivière des Français, en Ontario. Cette partie du lac Huron contient le plus grand archipel en eau douce au monde.

  • La réserve de la biosphère de la baie Georgienne soutient quelque 52 espèces en péril inscrites, dont la couleuvre fauve de l’Est (espèce en voie de disparition), la tortue ponctuée (espèce en voie de disparition) et le massasauga de l’Est (espèce menacée).

  • Il existe actuellement 738 réserves de la biosphère réparties dans 134 pays qui font partie du Réseau mondial des réserves de la biosphère. Environ 257 millions de personnes vivent dans des réserves de la biosphère dans le monde. Au Canada, plus de 2,5 millions de personnes vivent dans des réserves de la biosphère.

  • Chacune des réserves de la biosphère du Canada dispose de diverses sources de financement, notamment des subventions des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des municipalités, ainsi que des dons de fondations privées et de particuliers.

  • Le gouvernement du Canada s’est également engagé à s’efforcer de mettre fin au déclin de la nature et de renverser la vapeur d’ici 2030 au Canada et de parvenir à un rétablissement complet des milieux naturels d’ici 2050.

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