Le ministre Guilbeault annonce plus de 1 million de dollars pour deux réserves de la biosphère en Nouvelle-Écosse afin de protéger la nature et de contribuer à l’atteinte des objectifs de conservation du Canada

Communiqué de presse

Le 19 août 2022 – Mahone Bay (Nouvelle-Écosse)

Les Canadiens dépendent de la nature pour obtenir de l’eau potable, de l’air pur, des aliments et des endroits de qualité afin de profiter du plein air. La conservation de la nature est essentielle pour protéger les espèces en péril, lutter contre les changements climatiques et bâtir une économie forte et durable.

Aujourd’hui, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Steven Guilbeault, a annoncé un investissement de plus d’un million de dollars sur trois ans visant à soutenir deux réserves de la biosphère : la réserve de la biosphère du lac Bras D’Or, du Cap-Breton, qui recevra 463 140 dollars, et la réserve de la biosphère Southwest Nova, située dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, qui recevra 585 362 dollars. Ce financement, tiré du programme du Patrimoine naturel bonifié du Canada, soutiendra la gestion améliorée d’aires de conservation de la biodiversité en Nouvelle-Écosse, dans le but de les reconnaître à titre d’autres mesures de conservation efficaces (AMCE), de les intégrer au réseau d’aires de conservation du Canada et d’aider le pays à atteindre son objectif visant à protéger 25 p. 100 des terres et des eaux au Canada d’ici 2025 et à prendre les moyens pour atteindre 30 p. 100 d’ici 2030.

Pendant toute la durée des projets financés, les partenaires de la conservation en Nouvelle-Écosse travailleront ensemble à restaurer, à maintenir et à améliorer la conservation de la biodiversité dans les zones tampons, soit les zones entourant les aires centrales protégées, de chaque réserve de la biosphère.

En collaboration avec les partenaires de la conservation, dont des groupes locaux des Premières Nations, le financement servira à repérer et à prioriser les zones de grande valeur pour la biodiversité afin de les protéger à titre d’AMCE, y compris les terres situées autour ou à proximité du parc national Kejimkujik et de l’aire de nature sauvage Tobeatic, tous deux situés dans la réserve de la biosphère Southwest Nova. Dans la réserve de la biosphère du lac Bras D’Or, le projet prévoit des activités de surveillance hydrologique afin d’améliorer la gestion du bassin versant, et une attention particulière sera accordée aux zones du bassin versant situées autour du territoire de la Première Nation d’Eskasoni, qui fait également l’objet d’une proposition visant à en faire une aire protégée et de conservation autochtone.

Les efforts du gouvernement du Canada pour protéger plus de nature arrivent à point nommé, alors que nous nous apprêtons à accueillir le monde entier pour la 15e Convention sur la diversité biologique des Nations Unies, à Montréal, au Québec, du 7 au 19 décembre. Cette grande conférence sera une occasion marquante pour le Canada de faire état de son leadership, conjointement avec ses partenaires internationaux, en prenant des mesures pour conserver la nature et freiner la perte de diversité biologique partout dans le monde, en partenariat avec les peuples autochtones. Les réserves de la biosphère désignées par l’UNESCO, comme les deux dont il est question aujourd’hui, contribuent de manière essentielle à ces mesures.

Citations

« Les réserves de la biosphère sont un modèle reconnu internationalement pour rassembler les communautés afin de se rapprocher de la nature et de la protéger. Ces deux réserves de la biosphère situées en Nouvelle-Écosse correspondent naturellement à des aires de conservation accrue, puisqu’elles présentent une riche diversité d’espèces sauvages et qu’elles sont importantes pour leurs collectivités locales. Les investissements octroyés à ces réserves de la biosphère en Nouvelle-Écosse nous permettent à la fois de protéger des aires naturelles qui revêtent une grande valeur pour les collectivités et de contribuer à notre objectif de conservation national visant à protéger 25 p. 100 des terres et des eaux au Canada d’ici 2025. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« Le lac Bras d’Or est un atout central du Cap-Breton, et il revêt une grande importance pour tous les Cap-Bretonnais, tout spécialement pour la Première Nation d’Eskasoni, dont le territoire traditionnel est situé le long de ses rives dans l’est de l’île du Cap-Breton. Ce financement fédéral à l’intention de la réserve de la biosphère du lac Bras d’Or sera bénéfique pour le bassin versant, et il appuie les mesures de conservation à long terme dans des habitats sensibles pour les espèces en péril. Je tiens également à applaudir les efforts de la communauté d’Eskasoni, menés par la Eskasoni Fish & Wildlife Commission, afin de faire de cet endroit une aire protégée et de conservation autochtone. »
– Jaime Battiste, député de Sydney-Victoria

« L’annonce d’aujourd’hui est un exemple des grandes choses qui peuvent se produire lorsque les communautés unissent leurs efforts pour appuyer l’environnement. Les réserves de la biosphère constituent une profonde contribution au développement durable et à la conservation de la nature, et elles établissent une norme pour la manière dont la population et la nature peuvent prospérer conjointement. »
– Lena Metlege Diab, députée de Halifax-Ouest

« Ce financement offert par Environnement et Changement climatique Canada marque un tournant dans l’histoire du réseau et de l’Association canadienne des réserves de la biosphère. C’est l’occasion de renouveler les partenariats, de renforcer la capacité au sein de l’organisation et de créer davantage de résultats pour la biodiversité dans les dix-neuf biosphères de l’UNESCO au Canada, ce qui rejoint l’essence même des réserves de la biosphère. »
– Kate Potter, directrice générale, Association canadienne des réserves de la biosphère

« L’Association de la réserve de la biosphère Southwest Nova s’efforce de faire avancer les connaissances au sujet de l’importance de la biodiversité, du patrimoine et de la culture du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ce financement crée plus d’occasions d’y parvenir. D’importantes réalisations ont déjà été faites pour accroître la protection des espèces en péril dans la biosphère grâce à ce soutien, et bien d’autres accomplissements suivront. Cette aide fournit un coup de pouce plus que nécessaire à nos efforts, à un moment critique pour notre environnement. »
– David Sollows, président, Association de la réserve de la biosphère Southwest Nova

« La mission de l’Association de la région de la biosphère du lac Bras d’Or consiste à assurer un meilleur équilibre dans la biosphère du lac Bras d’Or en favorisant le renforcement de la capacité communautaire, les efforts de conservation et le développement durable. Ce financement appuie un projet qui créera et protégera des zones de biodiversité pour contribuer à sauvegarder la source d’eau de la communauté d’Eskasoni et à protéger l’habitat d’espèces en péril. L’Association de la région de la biosphère du lac Bras d’Or travaillera avec l’Université Dalhousie et la Première Nation d’Eskasoni selon une approche à double perspective et continuera de dialoguer avec les cinq communautés micmaques d’Unama’ki (Cap-Breton), les cinq municipalités du Cap-Breton et les nombreux défenseurs et bénévoles dévoués de la biosphère du lac Bras d’Or. »
– Doug Foster, gestionnaire de programme, réserve de la biosphère du lac Bras D’Or

Faits en bref

  • La réserve de la biosphère du lac Bras d’Or englobe le rare système d’eaux de mer continentales du lac Bras d’Or, situé au milieu de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Elle soutient au moins 18 espèces en péril inscrites sur la liste de la Loi sur les espèces en péril, dont la Paruline du Canada (espèce menacée), la tortue des bois (espèce menacée) et le Quiscale rouilleux (espèce préoccupante).

  • La réserve de la biosphère Southwest Nova est située dans une région de forêt acadienne ancienne et mixte répartie dans les comtés d’Annapolis, de Digby, de Yarmouth, de Shelburne et de Queens, dans le sud de la Nouvelle-Écosse. Elle soutient plus de 40 espèces qui figurent sur la liste de la Loi sur les espèces en péril, dont la tortue mouchetée (espèce en voie de disparition), l’érioderme boréal (espèce en voie de disparition), le Goglu des prés (espèce menacée), la petite chauve-souris brune (espèce en voie de disparition) et le monarque (espèce préoccupante).

  • Il existe actuellement 738 réserves de la biosphère réparties dans 134 pays qui font partie du Réseau mondial des réserves de la biosphère. Environ 257 millions de personnes vivent dans des réserves de la biosphère dans le monde. Au Canada, plus de 2,5 millions de personnes vivent dans des réserves de la biosphère.

  • Chacune des réserves de la biosphère du Canada dispose de diverses sources de financement, notamment des subventions des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des municipalités, ainsi que des dons de fondations privées et de particuliers.

  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 25 p. 100 des terres et des eaux intérieures au Canada d’ici 2025, et vise à en conserver 30 p. 100 d’ici 2030. Le Canada s’est également engagé à s’efforcer de mettre fin au déclin de la nature et de renverser la vapeur d’ici 2030 [au Canada] et de parvenir à un rétablissement complet des milieux naturels d’ici 2050.

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