Le ministre Guilbeault rencontre une communauté noire historiquement touchée par la pollution avant l’adoption du projet de loi sur la justice environnementale et le racisme environnemental

Communiqué de presse

Le 14 mars 2024 – Shelburne (Nouvelle-Écosse)

Tout le monde devrait avoir le droit à un environnement sain, propre et durable.

Aujourd’hui, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Steven Guilbeault, a tenu une table ronde à Shelburne, en Nouvelle-Écosse, avec une communauté noire qui est touchée par la pollution environnementale depuis les années 1940. À l’ancien site d’enfouissement de Shelburne, des déchets ont été incinérés pendant 75 ans, libérant des vapeurs toxiques dans la communauté, et bien que le site ait été fermé en 2016, celle-ci est constamment confrontée à des problèmes de contamination de l’eau.

Des représentants du projet ENRICH étaient également présents à la table ronde. Ce projet est en fait une organisation communautaire qui s’intéresse aux effets sociaux, politiques et sanitaires du racisme environnemental et des changements climatiques sur les communautés noires et autochtones, et d’autres communautés racisées au Canada.

Au cours de la table ronde, le ministre a écouté l’histoire du racisme environnemental vécu par cette communauté noire et il a discuté des progrès réalisés vers l’adoption du projet de loi C-226, au titre duquel le ministre de l’Environnement et du Changement climatique serait tenu d’élaborer une stratégie nationale visant à évaluer et à prévenir le racisme environnemental ainsi qu’à s’y attaquer et à faire progresser la justice environnementale. Aux termes du projet de loi, la stratégie nationale devrait être élaborée en consultation avec les parties et les communautés intéressées dans un délai de deux ans suivant l’entrée en vigueur du projet de loi.

Le gouvernement mobilise la population canadienne à l’égard de la justice environnementale et du racisme environnemental, afin de tenir compte du fait que certaines communautés ont été touchées de manière disproportionnée par les risques environnementaux, tels que la pollution, les déchets toxiques, les sites d’enfouissement et les dépotoirs. Cette mobilisation offre aux communautés touchées la possibilité de participer considérablement, entre autres, à la recherche de solutions pour réparer les dommages causés par le racisme environnemental et faire progresser la justice environnementale.

Citations

« La protection de l’environnement est essentielle pour tout le monde, peu importe qui vous êtes ou l’endroit où vous vivez. Nous devons protéger la santé de toutes les communautés. Le processus décisionnel doit garantir l’égalité des chances pour tous et prévenir activement la discrimination des groupes sous-représentés. Cette consultation nationale nous aidera à réfléchir sérieusement et collectivement à la justice environnementale et au racisme environnemental. Je suis heureux de progresser avec vous tous vers un environnement sain, propre et durable, pour le bien-être de la population canadienne et des générations futures. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« En tant que chercheuse et militante communautaire qui lutte contre le racisme environnemental depuis 2012, j’ai pu constater de mes propres yeux à quel point l’implantation disproportionnée d’industries et de projets dangereux a eu un impact sur le mieux-être social et la santé des communautés racisées et d’autres communautés marginalisées au Canada. Bien que la recherche, l’éducation, la défense des droits et l’activisme aient joué un rôle important dans l’avancement de la justice environnementale au fil des années, les politiques et la réglementation sont ce qui a toujours fait défaut. En soutenant le projet de loi C-226, qui exige l’élaboration d’une stratégie nationale de justice environnementale, nous serons à même de constater les retombées positives qu’aura cette stratégie sur les communautés les plus touchées par le racisme environnemental. »
– Ingrid Waldron, Ph. D., cofondatrice et codirectrice générale de la Canadian Coalition for Environmental and Climate Justice

« À titre de militante et d’activiste pour la communauté noire de Shelburne qui s’efforce de lutter contre le racisme environnemental dans ce village, je considère que l’éventuelle adoption du projet de loi C-226 sera un moment historique. Pendant 241 ans, notre communauté a grandement souffert du racisme et de la discrimination, forcée d’endurer les injustices environnementales, les inégalités en matière de santé et la perte de sa culture. Il est plus que temps de réparer les torts. Avec ce projet de loi, nous faisons un pas en avant dans la lutte contre l’héritage du racisme environnemental. Il est impératif d’assainir des sites comme la décharge du chemin Morvan et d’indemniser les communautés noires pour les préjudices qu’elles ont subis. »
– Louise Delisle, Shelburne, réidente de la Nouvelle-Écosse et leader communautaire

« Le temps est venu d’agir. L’héritage du racisme environnemental a touché de façon disproportionnée les communautés micmaques et afro-américaines de la Nouvelle-Écosse pendant des décennies. Nous saluons et remercions le ministre Guilbeault d’avoir écouté les histoires et les expériences vécues par notre communauté. À mesure que nous progressons, l’adoption d’une loi visant à remédier au racisme environnemental dans l’ensemble des provinces et des territoires sera primordiale. »
– Vanessa Hartley, Shelburne, résidente de la Nouvelle-Écosse et leader communautaire

Faits en bref

  • Le 8 mars 2022, le gouvernement du Canada a réitéré sa détermination à faire avancer la justice environnementale en appuyant le projet de loi C-226 émanant d’un député : Loi concernant l’élaboration d’une stratégie nationale visant à évaluer et prévenir le racisme environnemental ainsi qu’à s’y attaquer et à faire progresser la justice environnementale.

  • Le projet de loi S-5, Loi sur le renforcement de la protection de l’environnement pour un Canada en santé, a reçu la sanction royale le 13 juin 2023 :

    • Il s’agit de la première série de modifications exhaustives apportées en plus de 20 ans à la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999), une des principales lois environnementales du Canada.
    • Ces modifications renforcent la manière dont les produits chimiques et d’autres substances sont évalués et gérés pour ainsi faire en sorte que nous disposions des meilleurs outils possibles pour protéger la santé des Canadiens et leur environnement.
  • Le gouvernement du Canada mobilisera les personnes intéressées, les peuples autochtones, les partenaires et les intervenants durant l’hiver et le printemps 2024, en vue de publier la version préliminaire du cadre de mise en œuvre à l’automne 2024.

  • La Loi canadienne sur la protection de l’environnement a également été mise à jour pour réitérer l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

  • La plateforme en ligne Promouvoir l’équité environnementale permettra au gouvernement du Canada de mieux comprendre le racisme environnemental à l’échelle nationale et de recueillir les points de vue de personnes provenant de partout au pays et d’en savoir plus sur leurs expériences vécues de la question.

  • Le projet Environmental Noxiousness, Racial Inequities & Community Health (ENRICH) est un projet communautaire collaboratif de recherche et de mobilisation sur le racisme environnemental dans les communautés micmaques et afro-américaines de la Nouvelle-Écosse.

Personnes-ressources

Kaitlin Power
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l’Environnement et du Changement climatique
819-230-1557
Kaitlin.Power@ec.gc.ca

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