Sommaire de l’Accord Canada-Pérou sur l’environnement

Préambule

Le préambule expose les assises communes de l’Accord Canada-Pérou sur l’environnement. Il met en lumière les convictions communes des pays en ce qui concerne l’importance de la conservation, de la protection et de l’amélioration de l’environnement et de la promotion du développement durable. On y reconnaît les liens économiques, environnementaux et sociaux de plus en plus étroits qui unissent le Canada et le Pérou ainsi que la volonté de mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et la saine gestion de l’environnement. Le préambule rappelle également l’importance de la transparence et de la participation du public dans l’élaboration des lois et des politiques environnementales.

Section I : Droits et obligations en matière d’environnement

L’Accord reconnaît le droit de chaque pays d’établir ses propres niveaux nationaux de protection de l’environnement, ses propres politiques environnementales et ses propres priorités en matière d’environnement ainsi que le droit d’adopter et de modifier ses lois environnementales. À cette fin, cette section comprend les éléments suivants :

Section II : Coopération en matière d’environnement

Cette section de l’Accord Canada-Pérou sur l’environnement précise que le Canada et le Pérou s’engagent à élaborer des programmes et des activités de coopération visant à soutenir la réalisation des obligations et des objectifs prévus dans l’Accord, si les ressources le permettent. Les pays détermineront les domaines prioritaires nécessitant des activités de coopération liée à l’environnement, lesquelles peuvent impliquer une coopération technique (p. ex. formation) ou une coopération financière.

L’article stipule également que les pays peuvent raffermir leur coopération en participant à d’autres assemblées bilatérales, régionales et multilatérales et qu’ils peuvent collaborer avec d’autres États qui ne sont pas des parties à l’Accord afin de maximiser les ressources disponibles. Les pays conviennent également de se réunir au plus tard un an après l’entrée en vigueur de l’Accord afin de discuter de la mise en œuvre et, par la suite, de se rencontrer selon le calendrier qu’ils auront déterminé.

Section III : Dispositions institutionnelles

Cette section décrit les mécanismes et les arrangements institutionnels qui soutiendront la mise en œuvre de l’Accord sur l’environnement.

Cette section précise qu’un Comité sur l’environnement, composé de représentants des gouvernements des deux pays, sera formé afin d’examiner les progrès de la mise en œuvre de l’Accord sur l’environnement.

Cette section prévoit également que le Canada et le Pérou doivent chacun désigner un agent coordonnateur national, qui servira de personne-ressource officielle pour l’Accord Canada-Pérou sur l’environnement. Dans le but d’améliorer le fonctionnement et l’efficacité de l’Accord, les pays s’engagent à envisager de procéder à une révision en profondeur de l’Accord au plus tard cinq ans après la date de son entrée en vigueur.

De plus, cette section établit le processus et la fonction du mécanisme de règlement des différends, un mécanisme qui permet aux pays de soulever tout problème découlant de l’Accord sur l’environnement jusqu’à l’échelon ministériel.

Enfin, cette section contient également une clause d’application aux provinces en vertu de laquelle le Canada s’engage à prendre tous les moyens en son pouvoir pour rendre l’Accord applicable dans le plus grand nombre possible de provinces et de territoires.

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