COVID-19 : Comparution devant le Comité permanent de l’environnement et du développement durable - 4 novembre 2020
Situation liée à la COVID-19 à ECCC
Question
Quelles ont été les répercussions de la COVID-19 sur les opérations d’ECCC et qu’avez‑vous fait pour préparer le milieu de travail en vue du retour sécuritaire des employés? Combien a coûté cette préparation?
Points à retenir
- ECCC offre des services essentiels aux Canadiens et doit poursuivre ses opérations pendant la pandémie de COVID-19. Toutefois, pour veiller à ce que cela se fasse de façon sécuritaire, le Ministère a investi dans de l’équipement et des processus pour s’assurer que le milieu de travail soit sécuritaire pour les employés des services essentiels qui sont demeurés sur place.
- Les bureaux de prévisions météorologiques ont été réaménagés pour ajouter des mesures visant à respecter la distanciation physique et l’équipement de protection individuelle (EPI) nécessaire pour assurer le maintien des opérations. Ces bureaux utilisent de l’équipement spécialisé pour l’ensemble des opérations, de la surveillance des niveaux d’eau au printemps, à la surveillance des feux de forêt et du temps violent, comme les tornades et les ouragans, tout au long de l’été et de l’automne.
- Le Centre national des urgences environnementales utilise un modèle hybride qui comprend la rotation du personnel dans les bureaux afin de respecter la distanciation physique ainsi que la surveillance des urgences en tout temps et la prestation de soutien à l’aide d’outils spécialisés.
- Pour appuyer les efforts du gouvernement visant à réduire la propagation de la COVID-19 et à aplatir la courbe de la pandémie, ECCC, de concert avec Parcs Canada, a temporairement suspendu les services et l’accès aux visiteurs dans toutes les réserves nationales de faune (RNF) afin de se conformer aux lignes directrices des autorités de santé publique.
- Au début de juin 2020, le Ministère a graduellement ouvert certaines RNF en apportant des modifications visant à atténuer les risques pour la santé et la sécurité, tout en permettant aux Canadiens de profiter des bienfaits d’être à l’extérieur dans la nature.
- Les dépenses, d’un total de 1,5 million de dollars, ont été engagées entre mars et septembre.
Contexte/situation actuelle
Dans le cadre des efforts de planification du retour au travail, ECCC tient compte des possibilités d’adaptation du milieu de travail et des nouvelles stratégies visant à garantir la santé et la sécurité des employés tout au long du processus de réintégration.
Pour les employés d’ECCC qui ont déjà accès au milieu de travail, des mesures sont en place pour assurer leur santé et leur sécurité.
À mesure qu’un nombre accru d’employés prévoient réintégrer le milieu de travail, le nombre d’occupants maximal par immeuble et étage a été déterminé en fonction de critères comme la réglementation sur la SST, les exigences du Code national du bâtiment et les mesures de distanciation physique.
Seul un sous‑groupe d’employés d’ECCC devrait retourner dans le milieu de travail. Afin de garantir la santé et la sécurité des employés d’ECCC, le nombre d’occupants sera géré grâce à l’utilisation obligatoire d’une application de réservation qui est actuellement mise à l’essai et devrait être mise en production dans les prochaines semaines. La planification et la préparation d’un retour éventuel et graduel sur nos sites de travail vont bon train depuis le début de l’été.
Les diverses directions générales ont participé à la préparation et ont travaillé ensemble pour assurer une application uniforme des mesures de prévention de la COVID-19 en consultation avec les divers agents de négociation et comités de santé et de sécurité au travail (SST) de l’ensemble du Ministère.
ECCC a également installé la signalisation et les marqueurs au sol approuvés par le Secrétariat du Conseil du Trésor dans l’ensemble de nos immeubles pour aider le personnel à respecter la distanciation physique. Afin de favoriser davantage la promotion de la santé et de la sécurité, nous avons mis en œuvre des mesures conformes aux lignes directrices des autorités de santé et des organismes centraux, notamment des mesures de nettoyage renforcé, des postes de lavage des mains et de désinfection ainsi que de la formation pour les employés qui travaillent sur place.
ECCC limite le nombre d’employés sur tous les étages de chaque site de travail, pour pouvoir respecter la distanciation physique selon la capacité de l’immeuble. Pour tous les immeubles, le nombre d’occupants tient compte de facteurs propres à l’immeuble ainsi que de critères applicables en général comme la réglementation sur la SST, les exigences du Code national du bâtiment et les mesures de distanciation physique.
Un maximum de 96 % de l’effectif est opérationnel malgré les difficultés associées à la COVID‑19.
- Près de 1583 postes ont été désignés comme étant essentiels à la mission et offrant des services de soutien essentiels.
- Près de 1337 de ces employés ont continué de travailler sur place pendant la pandémie.
- Près de 80 % des employés d’ECCC travaillent à distance.
Effets de la covid-19 sur les revenus de parcs canada
Question
- Le Budget supplémentaire des dépenses (B) de Parcs Canada comprend des fonds pour combler le manque à gagner que l’Agence a subi au cours des six premiers mois de l’exercice en raison de l’effet de la pandémie sur les revenus issus des visites et de l’allègement des loyers accordé aux locataires commerciaux.
Points importants
- Parcs Canada est un organisme de service spécial et il conserve les revenus provenant des droits perçus. Ces revenus sont réinvestis dans la prestation de services et aident Parcs Canada à offrir davantage de possibilités aux visiteurs dans tout le pays.
- Pour soutenir les efforts du gouvernement visant à réduire la propagation de la COVID-19 et à aplatir la courbe de la pandémie, Parcs Canada a temporairement suspendu les services aux visiteurs et l’accès à tous les parcs nationaux et lieux historiques nationaux du 19 mars au 1er juin 2020 afin de se conformer aux directives des autorités de santé publique.
- Le 1er juin, l’Agence a commencé à rétablir progressivement les services aux visiteurs dans certains endroits en apportant des modifications visant à atténuer les risques pour la santé et la sécurité, tout en permettant aux Canadiens de profiter des bienfaits pour la santé et le bien-être que procure le fait d’être à l’extérieur dans la nature.
- Les services aux visiteurs et les expériences payantes ont été réduits durant l’été 2020 et seuls les lieux pouvant être exploités en toute sécurité ont été ouverts aux visiteurs. Cette situation, alliée à la préférence des visiteurs pour des activités de plein air plus sécuritaires et moins coûteuses (par exemple, la randonnée et les aires de fréquentation diurne) reflète les facteurs qui ont une incidence sur les revenus annuels de l’Agence en 2020-2021.
- Ce soutien financier destiné à combler partiellement le manque à gagner de Parcs Canada a permis à l’Agence de poursuivre efficacement ses activités, de gérer les risques liés à la COVID-19 pour les visiteurs et les employés, et de continuer à composer avec l’incertitude en adaptant continuellement les services aux visiteurs et les activités offertes afin que les Canadiens puissent profiter en toute sécurité des bienfaits du plein air en accédant aux parcs nationaux, aux lieux historiques et aux aires marines de conservation.
- En outre, l’Agence a demandé et reçu l’autorisation et le financement permettant de fournir un allégement des loyers aux exploitants commerciaux durement touchés dans les lieux de Parcs Canada, parallèlement au soutien fourni au titre du programme Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC). Ce soutien a été capital pour les entreprises de tourisme dans les lieux de Parcs Canada dans tout le pays.
Contexte et situation actuelle
- Parcs Canada génère des revenus annuels d’environ 177 millions de dollars, qu’il tire principalement des services aux visiteurs, des accords sur les biens immobiliers commerciaux et de la vente de permis et d’autres biens et services. Ces revenus servent à soutenir les activités de base et les activités courantes.
- Le Budget supplémentaire des dépenses (B) de Parcs Canada comprend un montant jusqu’à 74,1 millions de dollars pour combler partiellement le manque à gagner prévu au chapitre des revenus tirés des visites et des baux commerciaux ainsi que des permis d’occupation pour les six premiers mois de 2020-2021. Plus précisément, ce financement comprend les deux éléments suivants :
- Tout d’abord, jusqu’à 68,4 millions de dollars ont été retenus comme des revenus qui risquaient de ne pas être tirés des services aux visiteurs entre le 1er avril et le 30 septembre 2020. Ce montant représente un maximum qui pourrait être mis à la disposition de l’Agence. On y soustraira le montant des revenus perçus et une partie du manque à gagner que l’Agence financera à l’interne grâce aux économies réalisées.
- Ensuite, jusqu’à 5,7 millions de dollars ont été mis de côté pour la remise de loyer aux locataires commerciaux dans les parcs nationaux et les lieux historiques, parallèlement au programme d’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC).
- L’Agence est en train de terminer ses rapports financiers sur les revenus perçus et les économies réalisées, et le montant à fournir sera confirmé prochainement auprès du Secrétariat du Conseil du Trésor.
- L’Agence continue à surveiller le risque potentiel de perte de revenus pour le reste de l’exercice financier et à évaluer l’incidence financière sur les exploitants commerciaux et les mesures d’atténuation.
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