Bulletin trimestriel des impacts liés au climat et aperçu saisonnier pour la région du golfe du Maine : mars 2017

Région du golfe du Maine

Mars 2017

Phénomènes importants dans le golfe du Maine - pour décembre 2016 à février 2017

La sécheresse a persisté, mais la situation s’est améliorée lentement au cours de l’hiver en Nouvelle-Angleterre et dans certains secteurs des Maritimes. Au début de janvier, la sécheresse extrême s’était atténuée dans l’est du Massachusetts et au New Hampshire. À la fin de janvier, la sécheresse grave s’était atténuée dans l’est du Massachusetts et dans le Maine, tandis que la sécheresse modérée s’était atténuée au Nouveau-Brunswick et sur une grande partie de la Nouvelle-Écosse. Les conditions ont continué à s’améliorer dans le Maine en février. Pour plus de détails, voir la section sur les impacts.

Trois blizzards ont touché la région en février. La première tempête a généré jusqu’à 61 cm (24 po) de neige et des rafales de vent jusqu’à 113 km/h (70 mi/h) du 9 au 10 février. L’est du Massachusetts et le sud du Nouveau-Brunswick ont connu des conditions de blizzard pendant plusieurs heures. En Nouvelle-Angleterre, on a signalé des taux de précipitation de 5 à 8 cm (de 2 à 3 po) de neige par heure, ainsi que de la foudre. La deuxième tempête a produit jusqu’à 102 cm (40 po) de neige et des rafales jusqu’à 146 km/h (91 mi/h) du 12 au 14 février. Il y avait au moins un endroit dans chaque comté du Maine où il était tombé au moins 61 cm (24 po) de neige. Des conditions de blizzard ont sévi en Nouvelle-Écosse et sur le sud-est du Nouveau-Brunswick pendant une période de 6 à 10 heures. La circulation sur toutes les routes publiques dans le centre et le sud du Nouveau-Brunswick était réservée exclusivement aux véhicules d’urgence. Les opérations de déneigement dans certains secteurs du Nouveau-Brunswick et du Maine ont été interrompues pendant un certain moment en raison du mauvais temps. Plus de 100 000 abonnés ont été privés d’électricité dans la région. Du 15 au 16 février, la troisième tempête a occasionné jusqu’à 60 cm (24 po) de neige et des rafales de vent jusqu’à 80 km/h (50 mi/h). Certains secteurs du Nouveau Brunswick ont connu de 6 à 9 heures de conditions de blizzard. Le 16 février, à Andover, au Maine, il y avait 201 cm (79 po) ou 2 m (6,6 pi) de neige au sol, ce qui représentait la deuxième quantité de neige en importance à avoir été enregistrée en une seule journée dans le Maine. En raison des tempêtes, la quantité totale de neige reçue en février s’élevait à plus de 1 m (3 pi) dans de nombreux secteurs des Maritimes et du Maine.

Une importante tempête de verglas a occasionné un mélange de précipitations et des rafales de vent à plus de 100 km/h (62 mi/h) du 24 au 26 janvier. De la pluie verglaçante est tombée sur le sud du Nouveau-Brunswick pendant une période de 6 à 12 heures. Le nord du Nouveau Brunswick a connu une période prolongée de pluie verglaçante; en effet, dans certains secteurs côtiers, on signalait de 24 à 30 heures de pluie verglaçante et jusqu’à 50 mm (2 po) de verglas. Pour plus de détails, voir la section sur les impacts.

Une puissante tempête a généré un mélange de précipitations et des rafales jusqu’à 158 km/h (98 mi/h) sur la région du 29 au 31 décembre. Des orages hivernaux ont été signalés dans certains secteurs de la Nouvelle-Angleterre. Le taux de précipitations s’est élevé à 15 cm (6 po) de neige par heure. C’est dans le Maine, où plus de 100 000 abonnés ont été privés d’électricité, qu’on a signalé les plus importantes quantités de neige, soit jusqu’à 69 cm (27 po). Le toit pneumatique d’un stade de sports intérieur de l’université du Maine s’est effondré sous le poids de la neige. Plus de 45 000 abonnés ont été privés de courant dans les Maritimes. De forts vents et une onde de tempête ont déposé un nombre important de homards, de crabes et de palourdes sur la plage de Val-Comeau, au Nouveau-Brunswick.

Carte des faits saillants des phénomènes importants de la région du golfe du Maine
Carte des faits saillants des phénomènes importants de la région du golfe du Maine (voir description longue ci-dessous)
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La carte de la région du golfe du Maine, qui comprend la région est du Massachusetts, le New Hampshire, le Maine, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et les régions maritimes environnantes, souligne les phénomènes importants qui sont survenus au cours de l’hiver 2016. En voici les faits saillants :

  • Une importante tempête de verglas a touché la région, particulièrement les Maritimes, à la fin de janvier.
  • En janvier, le temps doux s’est traduit par l’englacement le plus tardif de la rivière Saint-Jean jamais enregistré à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Un redoux à la fin de février a mené à de nombreux nouveaux records de températures maximales.
  • En février, une série de trois tempêtes a produit de la forte neige et du blizzard sur certains secteurs de la région.
  • La sécheresse a persisté sur la région, mais s’est atténuée lentement au cours de l’hiver.

Vue d’ensemble du climat régional - de décembre 2016 à février 2017

Températures

Écarts par rapport à la normale
Carte des écarts de température par rapport à la normale (voir description longue ci-dessous)
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Carte de la région du golfe du Maine illustrant les écarts de température par rapport à la normale calculés sous forme de moyenne pour la période allant de décembre 2016 à février 2017. Les températures ont été supérieures à la normale sur l’ensemble de la région. La majeure partie des Maritimes et de l’est du Maine a généralement connu une moyenne des températures de 1 °C à 2 °C au-dessus de la normale. Le nord du Nouveau-Brunswick et le reste de la Nouvelle-Angleterre ont généralement connu des températures de 2 °C à 3 °C au-dessus de la normale en moyenne.

Les températures pendant l’hiver (moyenne de décembre à février) ont été de 1 à 3 °C (de 2 à 5 °F) au-dessus de la normale.

En décembre, les températures ont varié de 2 °C (4 °F) en dessous de la normale à 2 °C (4 °F) au-dessus de la normale, et on observait un écart de 1 °C (2 °F) ou moins par rapport à la normale sur la plupart des secteurs.

En janvier, les températures étaient de 1 à 5 °C (de 2 à 9 °F) au-dessus de la normale. La douceur de janvier a contribué à retarder l’englacement de la rivière Saint-Jean à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, jusqu’au 2 février 2017, soit la date d’englacement la plus tardive depuis 1825. Au rang des débâcles les plus hâtives pour ce cours d’eau, celle de 2016 était deuxième, ce qui a donné lieu à la saison des eaux libres la plus longue (348 jours) depuis plus de 190 ans.

En février, les températures étaient de 1 à 3 °C (de 2 à 5 °F) au-dessus de la normale. Du 23 au 26 février, plus de 60 records de températures maximales ont été établis, et certains sites ont connu une série de trois jours consécutifs de températures records. Boston, au Massachusetts, Concord, au New Hampshire, et Greenwood, en Nouvelle-Écosse, ont connu leur température la plus élevée pour un mois de février le 24 ou le 25, lorsque le mercure a atteint près de 20 °C (68 °F).

Précipitations

Pourcentage de la normale
Carte des précipitations exprimées en pourcentage de la normale (voir description longue ci-dessous)
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Carte de la région du golfe du Maine illustrant la quantité totale de précipitations reçues comme pourcentage de la normale calculée sous forme de moyenne pour la période allant de décembre 2016 à février 2017. Des précipitations supérieures à la normale ont été observées sur une bonne partie du Maine, l’est du Nouveau-Brunswick et certains secteurs de l’Île-du-Prince-Édouard. Ailleurs dans les Maritimes, ainsi que sur le New Hampshire, la moyenne des précipitations était près de la normale. Certains secteurs du Massachusetts ont reçu moins de précipitations que la normale.

Les précipitations de l’hiver (quantités totales de décembre à février) variaient de 75 % de la normale dans certains secteurs de l’est du Massachusetts à 150 % de la normale dans certains secteurs du Maine, et la plupart des secteurs ont connu une quantité de précipitations près de la normale ou supérieure à la normale.

En décembre, les précipitations de 50 % de la normale dans le sud est du Massachusetts, le sud du Nouveau-Brunswick et le nord de la Nouvelle-Écosse, à 150 % de la normale dans la moitié ouest du Maine.

En janvier, les précipitations en janvier variaient de 50 % de la normale dans le centre et le sud du New Hampshire, à 200 % de la normale dans le centre du Maine.

En février, les précipitations variaient de 50 % de la normale à Cape Cod, au Massachusetts, et dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, à 175 % de la normale sur certains secteurs du Maine.

Normales de température et de précipitation selon la période 1981-2010.

Température à la surface de la mer

Écarts par rapport à la normale
Carte des écarts de température superficielle de la mer par rapport à la normale (voir description longue ci-dessous)
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Carte des écarts de température à la surface de la mer par rapport à la normale pour l’hiver (calculés sous forme de moyenne pour la période allant de décembre 2016 à février 2017) dans la région du golfe du Maine, y compris la baie de Fundy, le golfe du Maine et les eaux au sud de la Nouvelle-Écosse. Les températures à la surface de la mer étaient supérieures à la moyenne à long terme pour ces mois sur l’ensemble du secteur. Les renseignements détaillés sont donnés dans le texte principal.

Dans le golfe du Maine, les anomalies de température à la surface de la mer pendant l’hiver ont été plus élevées que la moyenne sur la majeure partie de la région (mais pas sur l’est du bassin Minas et certains secteurs sous l’influence du Gulf Stream à l’extérieur du golfe du Maine). En zone littorale dans l’est du Maine, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, la température a varié de 0,5 °C (1 °F) à 1,5 °C (2,7 °F) au-dessus de la normale. Au large de la côte de l’ouest du Maine, au large du Massachusetts et dans le bassin Wilkinson, les températures ont été de 2,0 °C (3,6 °F) au-dessus de la moyenne. Les températures étaient entre 0,5 °C (1 °F) et 1,5 °C (2,7 °F) au-dessus de la normale sur le bassin Jordan, dans le centre du golfe du Maine, et sur la plate-forme néo-écossaise. On observait une tendance d’anomalies positives plus élevées sur les secteurs ouest du centre du golfe du Maine. Ces anomalies positives se situent dans le prolongement d’une période de chaleur de la surface océanique qui a débuté en septembre 2015.

Anomalies de température à la surface de la mer selon la période de 1985 à 2017. Anomalies moyennes de température à la surface de la mer tirées des données du radiomètre perfectionné à très haute résolution de la NOAA. Source : School of Marine Sciences (École des sciences marines) de l’Université du Maine et NERACOOS

Impacts régionaux - de décembre 2016 à février 2017

Sécheresse

Surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord, février 2017
Surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord, février 2017 (voir description longue ci-dessous)
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Carte du Programme de surveillance de la sécheresse en Amérique du Nord en février 2017 pour la Nouvelle-Angleterre et les Maritimes. La carte illustre les conditions de sécheresse déclinées en cinq catégories d’intensité : D0 conditions anormalement sèches, D1 sécheresse modérée, D2 sécheresse grave, D3 sécheresse extrême, et D4 sécheresse exceptionnelle. La carte montre une sécheresse modérée à grave sur le Massachusetts et la moitié sud du New Hampshire. Le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse a connu des conditions variant d’anormalement sèches à sécheresse modérée. Le nord du New Hampshire, le sud et le sud-est du Maine et certains secteurs du Nouveau-Brunswick étaient anormalement secs.

Logos (voir description longue ci-dessous)
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Rangée du haut, de gauche à droite :

  • US Department of Agriculture
  • National Drought Mitigation Center
  • Comisión Nacional del Agua (Mexican National Commission of Water)

Rangée du bas, de gauche à droite :

  • Department of Commerce, USA
  • NOAA: National Oceanic and Atmospheric Administration, US Department of Commerce
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada>
  • Environnement et Changement climatiques Canada

Le débit des cours d’eau de la Nouvelle-Angleterre était près de la normale ou inférieure à la normale en décembre et près de la normale ou supérieure à la normale en janvier et en février. L’écoulement fluvial est également redevenu près de la normale ou supérieur à celle-ci dans les Maritimes. Le niveau des eaux souterraines et celui des réservoirs ont augmenté lentement au cours de l’hiver; ils sont redevenus près de la normale dans certains secteurs, mais sont demeurés sous la normale dans d’autres secteurs. Par exemple, l’état d’urgence qui avait été déclaré vers la mi-septembre pour Ipswich, au Massachusetts, en raison d’une pénurie d’eau, a été annulé le 26 janvier puisque la source d’alimentation en eau de la ville s’était remplie de nouveau. Par contre, la Massachusetts Water Resources Authority a continué d’inciter la population qu’elle desservait à économiser l’eau puisque le niveau d’eau du réservoir Quabbin oscillait juste en deçà de sa capacité normale depuis la mi-novembre.

Tempête de verglas du 24 au 26 janvier

Une importante tempête de verglas a touché la région vers la fin de janvier. Jusqu’à 50 mm (2 po) de verglas se sont accumulés au Nouveau-Brunswick, faisant tomber des arbres, des poteaux et des fils. Énergie Nouveau-Brunswick évaluait que jusqu’à 400 poteaux électriques étaient tombés et devaient être remplacés. Plus de 200 000 clients d’Énergie NB ont été privés d’électricité, soit plus qu’en 2014 lors du passage de l’ouragan Arthur, ce qui fait de cette tempête la pire crise dans l’histoire d’Énergie NB. La panne d’électricité a duré jusqu’à 12 jours pour certains clients. On a demandé aux habitants de Port Elgin et de Miramichi d’économiser l’eau jusqu’à ce que le courant soit rétabli aux pompes des municipalités, alors que les réserves d’eau et de nourriture étaient basses à Tracadie. Les stations-service qui avaient de l’électricité avaient de longues files d’attente et certaines se sont trouvées à court d’essence. Il y a eu deux décès et 45 personnes ont été hospitalisées en raison d’une intoxication au monoxyde de carbone. Plusieurs collectivités ont déclaré l’état d’urgence et les forces armées ont été appelées en renfort. Environ 12 000 clients en Nouvelle-Écosse et 1 600 clients de la Maritime Electric à l’Île-du-Prince-Édouard ont été privés de courant. En Nouvelle-Angleterre, des rafales à 100 km/h (62 mi/h) et une mer agitée ont provoqué des inondations côtières et une érosion des plages. Caribou, dans le Maine, a reçu 106,7 mm (4,2 po) de grésil. Le National Weather Service a déclaré : [traduction] « C’était probablement l’une des plus importantes tempêtes de grêle dans le nord du Maine des 75 dernières années. » Au moins 4 500 clients ont été privés d’électricité dans le Maine.

Verglas sur un poteau près de Miramichi, au Nouveau-Brunswick. Photo : Rick Fleetwood
Verglas sur un poteau près de Miramichi, au Nouveau-Brunswick. Photo : Rick Fleetwood (voir description longue ci-dessous)
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La photo de verglas sur un poteau de ligne électrique montre une épaisse couche de verglas sur le poteau ainsi que du verglas sur deux traverses.

Chute de neige saisonnière

La quantité de neige reçue en décembre variait de près de la normale à plus de 200 % de la normale, sauf dans l’est du Massachusetts, qui en a reçu moins. Dans un reportage, le National Weather Service estimait que la plupart des toitures dans le nord et le centre du Maine supportaient déjà de 60 à 90 % de leur charge maximale, et que cette situation était plus caractéristique de la fin de février. En janvier, la quantité de neige reçue variait de moins de 25 % de la normale à près de la normale, sauf à Cape Cod, qui en a reçu davantage. En février, la quantité de neige reçue variait de près de la normale à plus de 200 % de la normale, sauf sur le nord du Nouveau-Brunswick, qui a connu une quantité moindre. La neige a fait grimper le chiffre d’affaires des centres de ski du Maine. Les chutes de neige pour l’hiver dans son ensemble (reçues de décembre à février) représentaient de 75 à 200 % de la normale.

Carte des quantités de neige reçues au cours de l’hiver comme pourcentage de la normale
Carte des quantités de neige reçues au cours de l’hiver comme pourcentage de la normale (voir description longue ci-dessous)
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La carte illustre la quantité totale de neige reçue au cours de la saison (calculée sur trois mois, de décembre 2016 à février 2017) comme pourcentage de la normale pour la Nouvelle Angleterre et les Maritimes. La quantité de neige reçue au cours de la saison était supérieure à la normale sur la majeure partie de la Nouvelle-Angleterre et de la Nouvelle-Écosse et près de la normale ou en dessous de la normale sur la majeure partie du Nouveau-Brunswick et de l’Île du Prince Édouard.

Aperçu régional - printemps 2017

El Niño-oscillation australe (ENSO)

Consensus du CPC/IRI sur les prévisions probabilistes ENSO au debut de Mars
Consensus du CPC/IRI sur les prévisions probabilistes ENSO au debut de Mars (voir description longue ci-dessous)
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Graphique des prévisions probabilistes ENSO (El Niño-oscillation australe) officielles publiées au début de mars par le Climate Prediction Center (CPC) des États-Unis et l’International Research Institute for Climate and Society (IRI).

Le graphique à barres illustre la probabilité, à des intervalles de trois mois, de chacune des conditions ENSO (El Niño, neutre, et La Niña) au moyen de barres rouges, vertes et bleues. Les probabilités climatologiques pour les trois éléments sont décrites par des graphiques linéaires des trois mêmes couleurs.

Les intervalles vont de la fin de l’hiver/début du printemps (février-mars-avril 2017) à l’automne/début de l’hiver prochain (octobre-novembre-décembre 2017).

Le graphique montre que des conditions neutres représentent le scénario le plus probable (probabilité de plus de 80 %) au début de la période à la fin de l’hiver et au début du printemps. Il s’agit d’une probabilité beaucoup plus élevée que la probabilité climatologique, qui est de 50 % pour les conditions neutres. La probabilité de conditions neutres diminue de façon continue au cours de l’année pour atteindre un degré près de celui de la probabilité climatologique à la dernière période (octobre-novembre-décembre 2017).

La probabilité d’El Niño augmente au cours de l’année. Elle rejoint à peu près celle de conditions neutres à l’été (juin-juillet-août). Par la suite, un El Niño devient le scénario le plus probable. La probabilité d’El Niño est d’environ 55 % pour la plupart des mois de l’automne. La probabilité climatologique d’El Niño pendant ces mois-là est moindre, variant de 30 à 40 %.

La probabilité de La Niña est faible tout au long de l’année : elle demeure inférieure à 10 %, sauf à l’automne et au début de l’hiver, où elle est près de 10 %. Il s’agit d’un niveau beaucoup plus faible que la probabilité climatologique de La Niña, qui varie de 20 % au printemps à environ 30 % à la fin de l’automne, pendant l’hiver, et au début du printemps.

En février, les températures à la surface de la mer dans l’océan Pacifique équatorial et les conditions atmosphériques indiquaient des conditions ENSO neutres. Le Climate Prediction Center de la NOAA indique qu’il y a environ 60 % de probabilité que les conditions ENSO neutres persisteront pendant le printemps. Par la suite, la probabilité qu’El Niño se forme augmentera à environ 50 % d’ici l’automne.

Possibilité d’inondation printanière

Étant données les quantités de précipitations près de la normale ou inférieures à la normale cet hiver, le risque d’inondations printanières est faible dans le sud du New Hampshire et au Massachusetts. Sur une grande partie du Maine et du nord du New Hampshire, de faibles inondations sont possibles en raison d’un épais couvert de neige et d’une importante quantité de glace sur les cours d’eau. Une pluie très forte peut causer des inondations à n’importe quel moment de l’année, même dans les secteurs touchés par une sécheresse ou ceux où il y a peu ou pas de neige au sol.

Risques d'inondation au printemps
Risques d'inondation au printemps (voir description longue ci-dessous)
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La carte présente le risque qu’il y ait des inondations au cours du printemps. Il y a un risque de faibles inondations dans le nord-est du New Hampshire et l’ensemble du Maine, et peu de risque d’inondations ailleurs en Nouvelle-Angleterre.

Températures et précipitations

Probabilité de températures supérieures à la normale (A)
Carte d’Environnement et Changement climatique Canada générée le 28 février (voir description longue ci-dessous)
Carte d’Environnement et Changement climatique Canada générée le 28 février.
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La carte indique la probabilité que la moyenne des températures de mars à mai 2017 soit supérieure à la normale sur les Maritimes. Elle montre que la probabilité de températures supérieures à la normale est d’au moins 40 % sur l’ensemble des Maritimes. La probabilité est toutefois de 70 à 80 % sur le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Elle est de 40 à 50 % sur la moitié nord du Nouveau-Brunswick, et de 50 à 70 % sur le reste des Maritimes.

Probabilité de températures supérieures à la normale (A)
Carte du Climate Prediction Center de la NOAA générée le 16 février (voir description longue ci-dessous)
Carte du Climate Prediction Center de la NOAA générée le 16 février
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La carte indique la probabilité que la moyenne des températures de mars à mai 2017 soit supérieure à la normale sur la Nouvelle-Angleterre. Elle montre que la probabilité de températures supérieures à la normale est d’au moins 40 % sur l’ensemble du Massachusetts, du New Hampshire et du Maine.

Sécheresse

Selon l’aperçu des sécheresses aux États-Unis pour la période allant du 16 mars au 30 juin 2017, la sécheresse devrait reculer dans le Maine et l’est du Massachusetts. La sécheresse devrait perdurer, mais s’atténuer sur une bonne partie du sud du New Hampshire.

Carte d’aperçu des sécheresses aux États-Unis
Carte d’aperçu des sécheresses aux États-Unis (voir description longue ci-dessous)
Description longue

Carte de l’aperçu des sécheresses aux États-Unis pour les États de la Nouvelle-Angleterre pour la période allant du 15 mars au 30 juin 2017. Cette carte indique la probabilité de sécheresse au cours des quatre prochains mois selon quatre situations : la sécheresse persistera; la sécheresse demeurera, mais s’atténuera; la sécheresse cessera probablement; et une sécheresse débutera probablement. Elle montre qu’au cours des prochains mois, la sécheresse devrait soit demeurer, mais s’atténuer, soit cesser complètement sur la moitié sud du New Hampshire et le Massachusetts. Il n’y a pas de sécheresse prévue dans le nord du New Hampshire ni dans le Maine.

Partenaires de la région du golfe du Maine

Personnes-ressources

NOAA:
Ellen Mecray
Samantha Borisoff
Environnement et Changement climatique Canada
1-800-668-6767 (au Canada seulement)
819-997-2800 (des frais d’interurbain s’appliquent)
ec.enviroinfo.ec@canada.ca
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