Année 2016 : Bulletin des tendances et des variations climatiques

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Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il y est d’abord question de la température moyenne nationale pour la saison ou l’année, puis des renseignements intéressants sur les températures régionales sont présentés. Les précipitations sont également examinées dans la même optique.

Températures nationales

Selon les données préliminaires, la température moyenne nationale en 2016 a été supérieure de 2,1 °C à la moyenne de référence (la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990); il s'agit de la 4e année la plus chaude depuis le début des relevés de températures à l'échelle du pays en 1948. L'année la plus chaude jamais observée est l'année 2010, durant laquelle la température moyenne nationale a dépassé de 3 °C la moyenne de référence. L'année la plus froide a été observée en 1972, alors que la température moyenne nationale était inférieure de 2 °C à la moyenne de référence. La carte des variations de température pour l'année 2016 (ci-dessous) indique que c'est dans la majeure partie du Yukon, le nord des Territoires du Nord-Ouest et le nord-ouest du Nunavut que les températures ont dépassé de plus de 3 °C la moyenne de référence. Des températures de 1 °C au-dessus de la moyenne de référence ont été observées dans le reste du pays, sauf pour une petite région dans le nord-est du Québec et au Labrador où la température était près de la moyenne.

Variations de la température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 - année 2016
Variations de la température par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 - Année 2016
Description longue

La carte des variations de température pour l'année 2016 indique que c’est dans la majeure partie du Yukon, le nord des Territoires du Nord-Ouest et le nord-ouest du Nunavut que les températures ont dépassé de plus de 3 °C la moyenne de référence. Des températures de 1 °C au-dessus de la moyenne de référence ont été observées dans le reste du pays, sauf pour une petite région dans le nord-est du Québec et au Labrador où la température était près de la moyenne.

Le graphique chronologique (ci-dessous) montre que, lorsqu’elles sont moyennées sur l’ensemble du pays, les températures annuelles fluctuent d’une année à l’autre pendant la période 1948-2016. La tendance linéaire indique que les températures annuelles moyennes à l’échelle du pays se sont élevées de 1,7 °C au cours des 69 dernières années.

Variations de la température nationale annuelle et tendance à long terme, de 1948 à 2016
Variations de la température nationale annuelle et tendance à long terme, de 1948 à 2016
Description longue

Le graphique chronologique montre que, lorsqu’elles sont moyennées sur l’ensemble du pays, les températures annuelles fluctuent d’une année à l’autre pendant la période 1948-2016. La tendance linéaire indique que les températures annuelles moyennes à l’échelle du pays se sont élevées de 1,7 °C au cours des 69 dernières années.

Températures régionales

L'examen des températures annuelles moyennes de 2016 à l'échelle régionale indique qu'elles ont été parmi les dix plus élevées jamais observées depuis 1948 pour neuf des onze régions climatiques : le Yukon et les montagnes du nord de la Colombie-Britannique (année la plus chaude à 3,1 °C au-dessus de la moyenne), la région des Prairies (2e année la plus chaude à 2,3 °C au-dessus de la moyenne), les montagnes du sud de la Colombie-Britannique (2e année la plus chaude à 1,7 °C au-dessus de la moyenne), la côte du Pacifique (2e année la plus chaude à 1,5 °C au-dessus de la moyenne), la région des montagnes de l'Arctique et des fjords (3e année la plus chaude à 2,7 °C au-dessus de la moyenne), la forêt du Nord-Ouest (3e année la plus chaude à 2,2 °C au-dessus de la moyenne), le district du Mackenzie (4e année la plus chaude à 2,8 °C au-dessus de la moyenne), la toundra arctique (4e année la plus chaude à 2,5 °C au-dessus de la moyenne), les Grands Lacs et le Saint-Laurent (7e année la plus chaude à 1,5 °C au-dessus de la moyenne). Aucune des onze régions climatiques n'a connu en 2016 de température annuelle moyenne qui fait partie des dix plus basses depuis 1948. Les onze régions climatiques affichent toutes une tendance à la hausse des températures annuelles au cours des 69 années de la période de relevé. La tendance à la hausse la plus prononcée est observée dans la région du district du Mackenzie (2,7 °C), et la tendance à la hausse la moins prononcée (0,7 °C) est observée dans la région du Canada atlantique. Il est possible d'obtenir un tableau qui présente les variations et les classements des températures régionales et nationales de 1948 à 2016 et un tableau qui résume les tendances et les extrêmes régionaux et nationaux en en faisant la demande à ec.btvc-ctvb.ec@canada.ca.

Carte des régions climatiques du Canada
Description longue

Carte des régions climatiques du Canada : Atlantique, Grands Lacs/Saint-Laurent, Forêt nord-est, Forêt nord-ouest, Prairies, Montagnes du sud de la C.-B., Pacifique, Montagnes du nord de la C.-B./Yukon, District du Mackenzie, Toundra arctique, Montagnes et fjords arctique.

Précipitations nationales

Selon les données préliminaires, la moyenne des précipitations nationales de l'année 2016 a été supérieure de 4,9 % à la moyenne de référence; il s'agit donc de la 16e année la plus humide depuis le début des relevés nationaux en 1948. L'année 2005 a été la plus humide (15,6 % au-dessus de la moyenne de référence) et l'année 1956 la plus sèche (12,2 % au-dessous de la moyenne de référence). La carte des variations des précipitations, exprimées en pourcentage, pour l'année 2016 (ci-dessous) montre que les conditions ont été plus humides que la normale dans le sud et le nord-est de la Saskatchewan et dans le nord du Manitoba. Certaines petites régions dans le nord de la Colombie-Britannique, le nord-ouest du Québec et l'île de Baffin ont connu des conditions légèrement plus sèches que la moyenne.

Variations des précipitations par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 - année 2016
Variations des précipitations par rapport à la moyenne de 1961 à 1990 - Année 2016
Description longue

La carte des variations des précipitations, exprimées en pourcentage, pour l’année 2016 montre que les conditions ont été plus humides que la normale dans le sud et le nord-est de la Saskatchewan et dans le nord du Manitoba. Certaines petites régions dans le nord de la Colombie-Britannique, le nord-ouest du Québec et l’île de Baffin ont connu des conditions légèrement plus sèches que la moyenne.

Il est à noter que la « moyenne  » des précipitations dans le nord du Canada est généralement bien inférieure à celle obtenue dans le sud du Canada; c'est pourquoi une variation en pourcentage dans le Nord représente beaucoup moins de précipitations que le même pourcentage dans le Sud. En conséquence, les classements des précipitations nationales sont souvent faussés par les variations nordiques et ne correspondent pas nécessairement au volume d'eau qui tombe sur le pays.

Le graphique ci-dessous des variations des précipitations, exprimées en pourcentage, montre que depuis le début des années 1970, lorsque l'on fait la moyenne à l'échelle du pays, les précipitations annuelles ont tendance à être plus importantes que la moyenne de 1961 à 1990.

Variations des précipitations annuelles par rapport à une moyenne mobile sur neuf ans, de 1948 à 2016
Variations des précipitations annuelles par rapport à une moyenne mobile sur neuf ans, de 1948 à 2016
Description longue

Le graphique des variations des précipitations, exprimées en pourcentage, montre que depuis le début des années 1970, lorsque l’on fait la moyenne à l’échelle du pays, les précipitations annuelles ont tendance à être plus importantes que la moyenne de 1961 à 1990.

Précipitations régionales

Sur le plan des précipitations, l'année 2016 fait partie des dix années les plus humides jamais observées depuis 1948 dans deux des onze régions climatiques : la forêt du Nord-Ouest (2e année la plus humide à 17,9 % au-dessus de la moyenne) et la région des Prairies (6e année la plus humide à 20,6 % au-dessus de la moyenne). Les précipitations annuelles enregistrées en 2016 ne font pas de cette année l'une des dix années les plus sèches observées dans les onze régions climatiques depuis 1948. Il est possible d'obtenir un tableau qui présente les variations et les classements des précipitations régionales et nationales de 1948 à 2016 et un tableau qui résume les tendances et les extrêmes régionaux et nationaux en effectuant une demande auprès de ec.btvc-ctvb.ec@canada.ca.

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