Bulletin des tendances et des variations climatiques – Hiver 2016-2017

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Le présent bulletin résume les données climatiques récentes et les présente dans un contexte historique. Il examine d’abord la température moyenne à l’échelle nationale pour la saison, puis donne des informations intéressantes sur les températures régionales. Les précipitations sont également examinées dans la même optique.

Températures nationales

Au cours de l’hiver 2016-2017 (de décembre 2016 à février 2017), la température moyenne nationale a été supérieure de 3,0 °C à la moyenne de référence (moyenne pour la période de référence 1961-1990) selon les données préliminaires; il s’agit de la 7e année la plus chaude depuis le début des relevés de températures à l’échelle du pays en 1948. L’hiver le plus chaud a été observé en 2009-2010, alors que la température moyenne nationale a dépassé de 4,1 °C la moyenne de référence. L’hiver le plus froid a été observé en 1971-1972, alors que la température moyenne nationale était inférieure de 3,6 °C à la moyenne de référence. La carte des variations de température (ci-dessous) indique que c’est dans la majeure partie du Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, le nord de l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le sud et l’ouest du Québec ainsi que les Maritimes que les températures ont dépassé la moyenne de référence. Les températures étaient inférieures à la moyenne de températures dans le sud de la Colombie-Britannique et près de la moyenne au Labrador.

Variations des températures par rapport à la moyenne de 1961-1990 – Hiver 2016-2017

La carte des variations de température
Description longue

La carte des variations de température indique que c’est dans la majeure partie du Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, le nord de l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le sud et l’ouest du Québec ainsi que les Maritimes que les températures ont dépassé la moyenne de référence. Les températures étaient inférieures à la moyenne de températures dans le sud de la Colombie-Britannique et près de la moyenne au Labrador.

Le graphique chronologique (ci-dessous) montre que, lorsqu’elles sont réparties sur l’ensemble du pays, les températures hivernales ont fluctué d’une année à l’autre pendant la période 1948-2017. La tendance linéaire indique que la moyenne des températures hivernales de l’ensemble du pays a augmenté de 3,4 °C au cours des 70 dernières années.

Variations des températures nationales hivernales et tendance à long terme, 1948-2017

Le graphique chronologique montre que les températures hivernales ont fluctué d’une année à l’autre
Description longue

Le graphique chronologique montre que, lorsqu’elles sont réparties sur l’ensemble du pays, les températures hivernales ont fluctué d’une année à l’autre pendant la période 1948-2017. La tendance linéaire indique que la moyenne des températures hivernales de l’ensemble du pays a augmenté de 3,4 °C au cours des 70 dernières années.

Température régionale 

L’examen des températures hivernales moyennes de 2016-2017 à l’échelle régionale indique qu’elles ont été parmi les dix plus élevées jamais observées depuis 1948 pour cinq des onze régions climatiques : les Grands Lacs/Saint-Laurent (4e hiver le plus chaud à 3,8 °C au-dessus de la moyenne), le district du Mackenzie (5e hiver le plus chaud à 5,0 °C au-dessus de la moyenne), la toundra arctique (5e hiver le plus chaud à 3,5 °C au-dessus de la moyenne), la forêt du Nord-Est (8e hiver le plus chaud à 3,0 °C au-dessus de la moyenne) et la forêt du Nord-Ouest (9e hiver le plus chaud à 3,5 °C au-dessus de la moyenne). Aucune des onze régions climatiques n’a connu en 2016-2017 de température hivernale moyenne qui fait partie des dix plus froides depuis 1948. Les onze régions climatiques affichent toutes une tendance à la hausse des températures hivernales au cours des 70 années de la période de relevé. La tendance la plus forte est observée dans la région des montagnes du nord de la Colombie-Britannique et le Yukon (+5,7 °C) et la plus faible (+0,6 °C), dans la région du Canada atlantique. Il est possible d’obtenir un tableau qui présente les anomalies et les classements des températures régionales et nationales de 1948 à 2017 et un tableau qui résume les tendances et les extrêmes régionaux et nationaux en effectuant une demande auprès de ec.btvc-ctvb.ec@canada.ca.

Carte des régions climatiques du Canada
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Carte des régions climatiques du Canada : Atlantique, Grands Lacs/Saint-Laurent, Forêt nord-est, Forêt nord-ouest, Prairies, Montagnes du sud de la C.-B., Pacifique, Montagnes du nord de la C.-B./Yukon, District du Mackenzie, Toundra arctique, Montagnes et fjords arctique.

Précipitations nationales

Selon les données préliminaires, les précipitations moyennes nationales en 2016-2017 ont été supérieures de 3,2 % à la moyenne de référence (la moyenne pour la période de référence de 1961 à 1990); il s’agit du 25e hiver le plus sec depuis le début des relevés de températures à l’échelle du pays en 1948. L’hiver le plus humide a été observé en 2010-2011 (27,2 % au-dessus de la moyenne de référence) et l’hiver le plus sec, en 1956-1957 (20,2 % au-dessous de la moyenne de référence). La carte des variations de précipitations pour l’hiver 2016-2017 (ci-dessous) indique que les conditions étaient notablement plus sèches dans la majeure partie de la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le sud du Manitoba ainsi que certaines régions du nord, tout particulièrement dans le sud du Yukon, l’ouest et l’est du Nunavut, le nord-est du Québec ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador. L’hiver 2016-2017 était plus humide que la moyenne principalement dans le sud de l’Ontario et le centre du Nunavut.

Écarts des précipitations par rapport à la moyenne de 1961-1990 — Hiver 2016-2017

La carte des variations de précipitations pour l’hiver 2016-2017
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La carte des variations de précipitations pour l’hiver 2016-2017 indique que les conditions étaient notablement plus sèches dans la majeure partie de la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le sud du Manitoba ainsi que certaines régions du nord, tout particulièrement dans le sud du Yukon, l’ouest et l’est du Nunavut, le nord-est du Québec ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador. L’hiver 2016-2017 était plus humide que la moyenne principalement dans le sud de l’Ontario et le centre du Nunavut.

Il est à noter que la « moyenne » des précipitations dans le nord du Canada est généralement bien inférieure à celle obtenue dans le sud du Canada; c’est pourquoi une anomalie en pourcentage dans le Nord représente beaucoup moins de précipitations que le même pourcentage dans le Sud. En conséquence, les classements des précipitations nationales sont souvent faussés par les variations nordiques et ne correspondent pas nécessairement au volume d’eau qui tombe sur le pays.

Le tableau des variations de précipitations (ci-dessous) indique que, lorsque l’on fait la moyenne à l’échelle du pays, les précipitations hivernales ont tendance à être supérieures à la moyenne de 1961-1990 depuis le début des années 1970 même si les précipitations ont été inférieures à la moyenne de référence au cours des trois dernières années.

Variations des précipitations hivernales par rapport à une moyenne mobile sur neuf ans, 1948-2017

Le graphique chronologique montre que les précipitations hivernales ont tendance à être supérieures à la moyenne
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Le graphique chronologique montre que, lorsque l’on fait la moyenne à l’échelle du pays, les précipitations hivernales ont tendance à être supérieures à la moyenne de 1961-1990 depuis le début des années 1970 même si les précipitations ont été inférieures à la moyenne de référence au cours des trois dernières années.

Précipitations régionales

Les précipitations hivernales pour 2016-2017 ont fait de l’hiver 2016-2017 parmi les dix plus secs jamais observés depuis 1948 pour quatre des onze régions climatiques : la côte du Pacifique (4e hiver le plus sec à 34,5 % sous la moyenne), montagnes du sud de la Colombie-Britannique (4e hiver le plus sec à 31,8 % sous la moyenne), la forêt du Nord-Ouest (6e hiver le plus sec à 22,4 % sous la moyenne) et les Prairies (7e hiver le plus sec à 32,0 % sous la moyenne). L’hiver 2016-2017 s’est classé parmi les 10 hivers les plus humides depuis 1948 dans seulement une région : les Grands Lacs/Saint-Laurent (8e hiver le plus humide à 24,1 % au-dessus de la moyenne). Il est possible d’obtenir un tableau qui présente les anomalies et les classements des précipitations régionales et nationales de 1948 à 2017 et un tableau qui résume les tendances et les extrêmes régionaux et nationaux en effectuant une demande auprès de ec.btvc-ctvb.ec@canada.ca.

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