Préserver les forêts caroliniennes de l'Ontario : préserver les espèces d'oiseaux chanteurs en péril : chapitre 7


Promouvoir et améliorer l'habitat forestier

Amélioration des peuplements

Bon nombre de forêts du sud de l'Ontario ont été détériorées à cause d'un mauvais aménagement, d'abattages excessifs ou d'autres activités. Ces forêts se caractérisent par un manque de diversité en matière de structure, l'absence d'éléments qui constituent les forêts matures, peu d'arbres solides en bon état, la fréquence des maladies fongiques et la régénération limitée de jeunes plantes de qualité. Il faut réaliser des plans de réhabilitation pour relever les défis propres aux peuplements d'arbres. Ces plans doivent être axés sur l'identification, la conservation des beaux arbres et sur l'éclaircissage ciblé afin d'améliorer la croissance et la régénération.

Par ailleurs, il faut déterminer les caractéristiques d'un habitat spécial et envisager de les protéger. Par exemple, conserver certains arbres ayant des creux et des chicots (arbres morts sur pied) permet d'offrir un habitat pour une grande variété d'oiseaux forestiers, d'espèces en péril et d'autres espèces sauvages.

Agrandir les forêts existantes et les relier

La superficie des forêts intérieures peut être augmentée, parfois de façon considérable. Il faut dans ce cas reboiser des champs et d'autres grandes clairières, rétablir les terres agricoles marginales près des lisières et relier les forêts fragmentées et isolées. Le reboisement réalisé stratégiquement peut avoir des avantages écologiques durables et importants pour les espèces qui vivent dans la forêt intérieure et qui sont sensibles à la superficie. Il y a une exception : le reboisement de terres qui sont des clairières ou qui l'ont été par le passé; c'est le cas des prairies et des marais ou des vieux champs et d'autres types de milieux ouverts qui offrent un habitat favorable pour d'autres espèces sauvages.

Protéger les vallées et les marécages

Les forêts qui bordent les ruisseaux et les ravins offrent un habitat essentiel au Moucherolle vert, à la Paruline hochequeue et aux autres oiseaux forestiers, en particulier dans des régions où il existe peu de couverts forestiers d'autre type. Il faut protéger les forêts qui bordent les ravins de l'érosion et des perturbations en laissant au moins dix mètres de zone tampon (constituée d'arbres) le long du bord des ravins. Il est possible de rétablir les pentes et les vallées dégradées grâce à la régénération naturelle ou planifiée.

Il est préférable de ne pas abattre d'arbres le long des ravins et des ruisseaux, car l'érosion qui s'ensuivrait risque d'altérer la qualité de l'eau qui s'en trouverait amoindrie.

Les marécages sont un habitat essentiel pour des espèces telles que le Moucherolle vert et la Paruline orangée et pour des espèces plus répandues comme le Canard branchu (Aix sponsa) et la Paruline des ruisseaux (Seiurus noveboracensis). Les marécages et autres terres humides protègent également la qualité et le volume des réserves d'eau. Le fait de préserver les terres humides est, du point de vue de l'environnement, avantageux pour les hommes, les oiseaux et les autres espèces sauvages.

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