Stratégie de conservation des oiseaux pour la région 14 au N.-B. et les unités marines choisies

- Version abrégée -

Novembre 2013

Couverture de la publication

La version abrégée de la stratégie disponible ici contient un résumé des résultats, mais ne comprend pas une analyse des besoins de conservation par habitat, une discussion sur les problèmes de conservation généralisés, ou l'identification des besoins en matière de recherche et de surveillance.

Autre format de ce document disponible :

Table des matières

Liste des figures

Liste des tableaux

Préface

Environnement et Changement climatique Canada a dirigé l’élaboration de stratégies pour la conservation de tous les oiseaux dans chacune des régions de conservation des oiseaux (RCO) situées sur le territoire canadien, en ébauchant de nouvelles stratégies qui, avec les stratégies déjà existantes, ont été intégrées à un cadre global de conservation de toutes les espèces aviaires. Ces stratégies intégrées de conservation de tous les oiseaux serviront d’assise à la mise en œuvre des programmes de conservation de l’avifaune au Canada, en plus d’orienter le soutien apporté par le Canada aux mesures de conservation déployées dans les autres pays importants pour les oiseaux migrateurs du Canada. La contribution des partenaires de conservation d’Environnement et Changement climatique Canada aux stratégies est tout aussi essentielle que leur collaboration à la mise en œuvre des recommandations contenues dans les stratégies.

Pour assurer l’emploi d’une méthode uniforme dans toutes les RCO, Environnement et Changement climatique Canada a établi des normes nationales pour la conception des stratégies. Les stratégies de conservation des oiseaux serviront de toile de fond à l’établissement, pour chaque RCO, de plans de mise en œuvre qui s’appuieront sur les programmes actuellement exécutés sous l’égide des plans conjoints ou d’autres mécanismes de partenariat. Les propriétaires fonciers, y compris les Autochtones, seront consultés avant la mise en œuvre des stratégies.

Les objectifs de conservation et les mesures recommandées dans les stratégies de conservation constitueront le fondement biologique qui soutiendra la formulation des lignes directrices et des pratiques de gestion bénéfiques favorisant l’observation des règlements d’application de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

Remerciements

Le présent document s’appuie sur des modèles élaborés par Alaine Camfield, Judith Kennedy et Elsie Krebs, avec l’aide des planificateurs des régions de conservation des oiseaux dans chacune des régions du Service canadien de la faune au Canada. Un travail de cette envergure ne pourrait être accompli sans l’apport d’autres collègues qui ont fourni ou validé l’information technique, commenté les versions antérieures de la stratégie et soutenu le processus de planification. Nous tenons à remercier les personnes suivantes : Doug Bliss, Andrew Boyne, Paul Chamberland, Kevin Davidson, Michael Elliot, Carina Gjerdrum, Alan Hanson, Christie MacDonald, Bryan Martin, Keith McAloney, Bruce Pollard, Martin Raillard, Isabelle Robichaud, Dane Stuckel, Kyle Wellband, Becky Whittam, et les autres personnes qui ont révisé ce document.

Stratégie de conservation des oiseaux pour la région de conservation des oiseaux 14 et les unités biogéographiques marines 11 et 12 du Nouveau-Brunswick : forêt septentrionale de l’Atlantique, la baie de Fundy et le golfe du Saint-Laurent

Carte de la RCO 14 N.-B. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la carte de la RCO 14 N.-B.

Carte des régions de conservation des oiseaux (RCO) du Canada, avec la RCO 14 du Nouveau-Brunswick, région de l'Atlantique : Forêt septentrionale de l'Atlantique mise en évidence. L'étendue de la carte comprend le Canada; l'Alaska, le Groenland et la partie nord des États-Unis y figurent également. La carte est divisée par RCO (12 RCO canadiennes au total) avec différentes couleurs. Toutefois, leur emplacement et leur taille exacts sont indiscernables, à l'exception de celle de la RCO 14.

La RCO 14 N.-B. qui est mise en évidence englobe l'ensemble de la Nouveau-Brunswick et de ses eaux environnantes.

Légende : Régions de conservation des oiseaux du Canada. 14NB - Forêt septentrionale de l'Atlantique; logo d'Environnement et Changement climatique Canada; et logo du gouvernement du Canada.

Carte des unités marines. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la carte des unités marines

Carte des unités biogéographiques marines (UBM) de l'est du Canada. La carte englobe la côte ouest de la baie d'Hudson jusqu'aux zones extracôtières de Terre-Neuve. Les aires M10, M11 et M12 sont mises en évidence, et les frontières voisines des aires M8, M9 et M13 sont indiquées aussi. M10 couvre la plupart des eaux au large du Labrador et de Terre-Neuve; M11 couvre les eaux au large de la Nouvelle-Écosse et M12 couvre le golfe du Saint-Laurent. Le médaillon dans le coin inférieur gauche représente une carte du Canada avec la zone mise en évidence. La légende bilingue ainsi que l'échelle et la projection de la carte sont présentées ci-dessous.

Sommaire

Le paysage du Nouveau-Brunswick est typique de la Forêt septentrionale de l'Atlantique, avec des terrains montagneux, des plaines de basses-terres et une topographie côtière. La forêt septentrionale tempérée domine le Nouveau-Brunswick; les types de forêt prédominants sont les forêts d'épinettes et de sapins et, dans une moindre mesure, les forêts mixtes de conifères et d'arbres feuillus. Depuis l'arrivée des Européens, la principale utilisation de la terre est l'exploitation des ressources forestières. En 2006, seul 3 % des forêts du Nouveau-Brunswick restait préservé de toute perturbation humaine. Des quatre provinces de l'Atlantique, le Nouveau-Brunswick n'est pas celle qui a la plus grande part de terres agricoles, mais c'est quand même celle dont le secteur agricole est le plus important. Au Nouveau-Brunswick, la pêche traditionnelle est relativement peu importante et a été largement remplacée par l'aquaculture, qui a fait de la province un chef de file en matière d'élevage de poissons, de mollusques et de crustacés.

Il y a 71 espèces d'oiseaux prioritaires dans les zones terrestres et d'eau douce de la région de conservation des oiseaux 14 du Nouveau-Brunswick (RCO 14 N.-B.) et 29 espèces d'oiseaux prioritaires dans les habitats marins principalement aquatiques des unités biogéographiques marines 11 et 12 autour du Nouveau-Brunswick (UBM 11 N.-B. et UBM 12 N.-B.). Les milieux humides abritent le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux prioritaires (49 %), tandis que les forêts en abritent 44 %, et les zones cultivées et aménagées, 30 %. Une variété de menaces actuelles et potentielles affectent l'avifaune de la région. Bon nombre de ces menaces sont liées à l'utilisation des terres et notamment aux activités forestières. Elles comprennent : la perte ou la fragmentation de tous les types de forêts en raison des activités d'exploitation forestière; la perte ou la fragmentation de l'habitat en raison de la transformation des forêts en forêts conifériennes aménagées ou en terres agricoles; et la baisse de la qualité du régime alimentaire, de la santé des oiseaux ou de la disponibilité des proies liée à la contamination des sources de nourriture par les produits biocides utilisés dans les industries de la foresterie et de l'agriculture. Il existe aussi d'autres menaces liées à l'expansion des aménagements urbains ou récréatifs le long du littoral, et notamment : la perte d'habitats; la perturbation anthropique et la modification du littoral afin de protéger les infrastructures côtières (p. ex., routes et maisons).

L'objectif de conservation le plus fréquemment identifié est d’assurer que les espèces d'oiseaux prioritaires disposent d'habitats adéquats. Par conséquent, 41 % des mesures recommandées sont liées à la gestion ou à la protection des sites, ou bien à la protection et à la restauration des habitats.

Le Nouveau-Brunswick compte 5 500 km de côtes le long de deux étendues d'eau marine principales : le golfe du Saint-Laurent et la baie de Fundy. Les zones côtières des trois unités de planification hébergent 47 espèces d'oiseaux prioritaires. Parmi ces espèces, 17 utilisent la côte au-dessus de la laisse de marée haute (RCO 14 N.-B.), 32 utilisent la zone intertidale de la côte de la baie de Fundy (UBM 11 N.-B.) et 24 utilisent la zone intertidale de la côte du golfe du Saint-Laurent (UBM 12 N.-B.).

Les menaces communément observées pour les espèces d'oiseaux prioritaires dans ces trois zones côtières comprennent : les perturbations liées à la circulation de véhicules tout terrain, les chiens en liberté ainsi que les autres utilisations anthropiques des plages, et la perte de certaines caractéristiques propres à l'habitat en raison d'une modification des régimes de sédimentation découlant de la mise en place d'enrochements qui artificialisent le littoral. Les espèces d'oiseaux prioritaires dans les zones côtières sont également menacées par les déversements et les rejets d'hydrocarbures liés aux activités de navigation. Les mesures de conservation recommandées en vue de répondre à ces menaces comprennent : la gestion des activités récréatives et commerciales côtières en vue de réduire au minimum les perturbations des espèces prioritaires; la sensibilisation du public à propos des espèces d'oiseaux prioritaires, de leurs besoins en matière d'habitat et de l'incidence des perturbations dans les zones côtières; et l'élaboration de pratiques de gestion bénéfiques et de lignes directrices en matière d'évitement pour gérer les activités de navigation tout en réduisant les rejets accidentels d'hydrocarbures.

La baie de Fundy est l'une des plus grandes mers littorales semi-fermées d'Amérique du Nord qui est reconnue comme l'un des écosystèmes marins les plus riches de la planète et qui présente une grande diversité d'habitats marins et estuariens. L’UBM 11 N.-B. comprend la moitié nord de la baie de Fundy, la baie Passamaquoddy et les eaux entourant l'archipel de Grand Manan, ce qui représente une superficie totale de 8 000 km2. La baie de Fundy est connue pour ses très fortes marées et les courants que celles-ci créent; elle comporte quelques-uns des plus grands marais salés, estuaires de marais salés et vasières intertidaux d'Amérique du Nord.

Le golfe du Saint-Laurent fait partie de l'un des estuaires les plus grands et les plus productifs du Canada. Il subit fortement l'influence de l'humain, car il est situé en aval de certaines des zones urbaines, industrielles et agricoles et des sources d'émissions de contaminants industriels et agricoles les plus importantes. La partie de l’UBM 12 du Nouveau-Brunswick est notablement plus chaude et étroite que le reste du golfe du Saint-Laurent, bien qu'elle soit majoritairement recouverte de glace en hiver.

On trouve 29 espèces d'oiseaux prioritaires dans les eaux marines de l’UBM 11 N.-B. et 14 espèces d'oiseaux prioritaires dans les eaux marine de l’UBM 12 N.-B.

Diverses menaces communes affectent les assemblages d'avifaune dans ces régions marines. Les menaces actuelles comprennent la pollution par les hydrocarbures provenant du trafic maritime, la concurrence pour les ressources ou les perturbations associées aux activités du secteur de la pêche et de l'aquaculture. Une combinaison de pratiques de gestion bénéfiques, de sensibilisation du public, de modifications législatives et de programmes de nettoyage pourrait atténuer bon nombre de ces menaces.

Cette stratégie de conservation s'appuie sur les stratégies de conservation des oiseaux existantes et étaye celles créées pour les autres régions de conservation des oiseaux dans tout le Canada. De manière collective, les stratégies de conservation utilisées dans les régions serviront de cadre pour mettre en œuvre la conservation des oiseaux à l'échelle nationale, ainsi qu’à identifier les problèmes de conservation internationaux associés aux oiseaux prioritaires au Canada. Les stratégies ne se veulent pas très normatives, mais visent plutôt à guider les futurs efforts de mise en œuvre par les divers partenaires et intervenants. Plus précisément, les renseignements présentés dans le présent document se fondent sur une analyse documentaire importante et systématique qui, à son tour, a été examinée par des experts régionaux clés sur la conservation des oiseaux. La planification et la mise en œuvre des mesures de conservation des oiseaux prioritaires au Nouveau-Brunswick appellent à ce qu'un dialogue et des travaux plus approfondis soient menés en vue d'établir l'ordre de priorité des mesures recommandées avec les partenaires clés.

Introduction : Stratégies de conservation des oiseaux

Contexte

Le présent document fait partie d’une série de stratégies régionales de conservation des oiseaux qu’Environnement et Changement climatique Canada a préparées pour toutes les régions du pays. Ces stratégies répondent au besoin qu’a Environnement et Changement climatique Canada d’établir des priorités de conservation des oiseaux qui soient intégrées et clairement formulées, afin de soutenir la mise en œuvre du programme canadien sur les oiseaux migrateurs, tant au pays qu’à l’échelle internationale. Cette série de stratégies prend appui sur les plans de conservation déjà établis pour les quatre groupes d’oiseaux (sauvagineNote de bas de page 1, oiseaux aquatiquesNote de bas de page 2, oiseaux de rivageNote de bas de page 3 et oiseaux terrestresNote de bas de page 4) dans la plupart des régions du Canada, et sur des plans nationaux et continentaux, et inclut les oiseaux qui relèvent des mandats provinciaux et territoriaux. De plus, ces nouvelles stratégies uniformisent les méthodes employées partout au Canada, en plus de combler des lacunes, puisque les plans régionaux précédents ne couvrent pas toutes les régions du Canada ni tous les groupes d’oiseaux.

Ces stratégies présentent un recueil des interventions requises selon le principe général préconisant l’atteinte des niveaux de population établis à partir de données scientifiques, principe promu par les quatre principales initiatives de conservation des oiseaux. Ces niveaux de population ne correspondent pas nécessairement aux populations minimales viables ou durables, mais sont représentatifs de l’état de l’habitat ou du paysage à une époque antérieure aux chutes démographiques importantes qu’ont connues récemment de nombreuses espèces, de sources connues ou inconnues. Les menaces dégagées dans ces stratégies ont été établies à partir de l’information scientifique actuellement disponible et d’avis d’experts. Les objectifs et les mesures de conservation correspondants vont contribuer à stabiliser les populations aux niveaux souhaités.

Les stratégies s’appliquant aux RCO ne sont pas des documents hautement directifs. En général, les praticiens devront consulter des sources d’information complémentaires à l’échelle locale afin d’obtenir suffisamment de détails pour pouvoir appliquer les recommandations des stratégies. Des outils comme des pratiques de gestion bénéfiques permettront aussi d’orienter la mise en œuvre des stratégies. Les partenaires qui souhaitent contribuer à mettre en œuvre ces stratégies, comme les participants aux plans conjoints pour l’habitat établis dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS), connaissent bien le type de planification détaillée de la mise en œuvre nécessaire pour coordonner et accomplir le travail de terrain.

Structure de la stratégie

Cette stratégie concerne trois régions de planification distinctes, à savoir la partie terrestre de la région de conservation des oiseaux 14 du Nouveau-Brunswick (RCO 14 N.-B.) et les unités biogéographiques marines 11 et 12 autour du Nouveau-Brunswick (UBM 11 N.-B. et UBM 12 N.-B.). Ces trois unités possèdent chacune une liste distincte d'espèces d’oiseaux prioritaires. Les deux UBM ne renferment que deux catégories d'habitat : la catégorie couvrant les plans d'eau, la neige et la glace, et la catégorie couvrant les zones côtières. Afin de distinguer ces catégories d'habitat dans les trois unités de planification, elles ont été renommées « eaux marines » et « zones côtières (intertidales) » pour les UBM 11 et 12 du N.-B., et « plans d'eau intérieurs » et « zone côtières (au-dessus de la marée haute) » pour la RCO 14 N.-B.

La Section 1 de la stratégie, ci-dessous, contient de l’information générale sur la RCO, les UBM et la sous-région, avec un survol des six élémentsNote de bas de page 5 qui résument l’état de la conservation des oiseaux à l’échelle de la sous-région. La Section 2, qui fait partie de la version complète de la stratégie, fournit des renseignements plus détaillés sur les menaces, les objectifs et les mesures à prendre pour des regroupements d’espèces prioritaires, constitués selon chacun des grands types d’habitats de la sous-région. La Section 3, également partie de la version complète de la stratégie, présente d’autres problématiques généralisées liées à la conservation qui ne s’appliquent pas à un habitat en particulier ou qui n’ont pas été prises en compte lors de l’évaluation des menaces pour une espèce donnée, et traite des besoins en matière de recherche et de surveillance, de même que des menaces affectant les oiseaux migrateurs lorsqu’ils sont à l’extérieur du Canada. L’approche et la méthodologie sont résumées dans les annexes de la version complète de la stratégie, mais sont exposées plus en détail dans un document distinct (Kennedy et coll., 2012). Une base de données nationale contient toute l’information sous-jacente résumée dans la présente stratégie (disponible auprès d’Environnement et Changement climatique Canada).

Caractéristiques de la RCO 14 : forêt septentrionale de l’Atlantique au Nouveau-Brunswick

La RCO 14 (forêt septentrionale de l’Atlantique) englobe une superficie de plus de 35,6 millions d'hectares et comprend les provinces des Maritimes, la région de la Gaspésie et les Cantons de l'Est au Canada, et la majeure partie des États du Maine, du New Hampshire et du Vermont, ainsi que certaines parties des États de New York, du Massachusetts et du Connecticut, aux États-Unis (Dettmers, 2006). La majeure partie de cette région de conservation des oiseaux a un relief montagneux peu élevé ou un paysage vallonné ouvert parsemé de vallées et de plaines; près de 85 % de sa superficie est classée comme étant un certain type de forêt (y compris la forêt en régénération; Dettmers, 2006).

La partie de la RCO 14 située dans la province du Nouveau-Brunswick s'étend sur plus de 73 000 km2 et reflète la combinaison de terrains montagneux, de plaines de basses-terres et d'une topographie côtière que l'on trouve dans la Forêt septentrionale de l'Atlantique (également appelée Forêt acadienne, figure 1). Les cartes du présent document ont été établies à des échelles et résolutions qui diffèrent des pourcentages de couverture terrestre fournis, mais Dettmers (2006) a estimé qu'il y avait 15 types de couvertures terrestres différents dans l'ensemble de la RCO 14 et au sein de chaque province et État. Ces estimations ne sont peut-être plus d'actualité, mais elles donnent une idée relative de l'importance (au niveau de la taille) des types d'habitats particuliers de la RCO 14 N.-B.

Figure 1. Couverture terrestre de la RCO 14 du Nouveau-Brunswick : forêt septentrionale de l’Atlantique.

Figure 1. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 1

Carte de la couverture terrestre dans la RCO 14 du Nouveau-Brunswick : Forêt septentrionale de l'Atlantique. L'étendue de la carte englobe la plupart des régions du Maine, l'ensemble du Nouveau-Brunswick, l'ouest de l'Î.-P.-É., certaines régions centrales de la Nouvelle-Écosse et certaines régions du Québec le long des frontières nord du Maine et du Nouveau-Brunswick. Les RCO adjacentes sont également illustrées.

La RCO 14 N.-É. couvre la totalité de la province. Les différents types d'habitat qui existent dans la région de conservation des oiseaux sont représentés sur la carte, et sont expliquées dans la légende bilingue suivante (qui apparaît à droite de la carte) :

  • Coniferous/conifères
  • Deciduous/feuillus
  • Mixedwood/forêt mixte
  • Shrubs and early successional/arbustes et régénération
  • Herbaceous/herbacées
  • Cultivated and managed areas/zone cultivées et aménagées
  • Lichens and mosses/lichens et mousses
  • Wetlands/terres humides
  • Alpine/alpin
  • Snow and ice/neige et glace
  • Bare areas/denude
  • Urban/urbain
  • Water bodies /plans d’eau
  • Riparian/riverain
  • Coastal/côtier

Le reste du texte de la légende comprend les sources d’information pour la carte (p. ex. Couverture du sol circa 2000 (CIT, 2009)), la projection de la carte (p. ex. UTM 9 (NAD 1983)) et il y a une représentation visuelle de l'échelle de la carte.

On y trouve aussi des sources de renseignements, l'échelle et la projection de la carte. Les types d'habitat les plus courants dans la RCO 14 N.-B. sont les forêts de conifères, viennent ensuite les forêts feuillues et, dans une plus faible proportion, les milieux humides ainsi que les zones cultivées et aménagées.

La forêt septentrionale tempérée domine une vaste partie de la RCO 14 N.-B., tandis que les types de forêt les plus communs comprennent les forêts conifériennes (appelées les forêts sempervirentes dans Dettmers, 2006; 27 000 km2), les forêts mixtes (conifères et arbres feuillus; 14 000 km2) et les forêts feuillues (13 000 km2). L'un des autres principaux types d'habitat dans la RCO 14 N.-B. est l'habitat d'arbustes et de régénération, dont les forêts en régénération (5 300 km2) et les terres arbustives naturelles (650 km2). Le Nouveau-Brunswick comprend également un nombre considérable de milieux humides, dont 1 500 km de zones côtières (p. ex., nouveaux marais salés, vasières et zones d'eaux libres liées aux estuaires et aux baies), nouveaux milieux humides herbacés (2 500 km2), milieux humides forestiers d'eau douce (2 700 km2), et lacs, cours d'eau et rivières d'eau douce avec eaux libres (1 800 km2; Dettmers, 2006). Les zones agricoles et cultivées couvrent 3 000 km2 (Dettmers, 2006). Les zones urbaines comprennent les zones résidentielles (1 060 km2), les zones commerciales et industrielles (1160 km2), de même que les mines et les carrières (164 km2; Dettmers, 2006).

Au Nouveau-Brunswick, il y a de fortes différences de températures entre les saisons, avec des hivers froids et des étés chauds (et souvent humides). Contrairement aux autres provinces des Maritimes, le Nouveau-Brunswick est quelque peu protégé de l'océan Atlantique et comporte une vaste zone intérieure dans laquelle l'océan n'exerce pas ses effets modérateurs.

Depuis l'arrivée des Européens, la principale utilisation des terres a été l'exploitation des abondantes ressources forestières. Le Nouveau-Brunswick possède la troisième plus grande zone continentale de forêt du Canada atlantique, mais elle se classe au premier rang des provinces dans le secteur de la foresterie et de l'exploitation forestière, où elle représente 60 % du produit intérieur brut (PIB) dans cette région (Vasarhelyi et Kirk, 2007). Seul 3 % de la superficie de l'écozone forestière du Nouveau-Brunswick est intact et en 2006, il ne restait que quelques fragments de forêt préservés, dont aucun ne dépassait 300 km2 (Conseil de conservation du Nouveau- Brunswick, 2010).

Le Nouveau-Brunswick n'est pas la province qui possède la plus grande proportion de terres dédiées à l'agriculture, mais elle se classe en tête dans le secteur agricole, car elle représente 55 % du produit intérieur brut du Canada atlantique (Vasarhelyi et Kirk, 2007). En 1996, 35 % des terres agricoles étaient cultivées (Statistique Canada, 2008); il s'agissait principalement de pommes de terres, de cultures en serre et de cultures ornementales, de fruits et de baies, et de céréales (Nouveau-Brunswick, ministère d'Agriculture, Aquaculture et Pêches, n.d.).

Seule une part relativement faible des activités de pêche traditionnelle du Canada atlantique est réalisée au Nouveau-Brunswick. Cependant, c'est au Nouveau-Brunswick que le secteur aquacole est le plus important, à la fois pour les poissons (100 exploitations) et pour les mollusques et crustacés (500 sites; Vasarhelyi et Kirk, 2007).

Les activités récréatives constituent une autre utilisation importante des terres de cette unité de planification. En 2010, on a estimé que le Nouveau-Brunswick avait accueilli 2,96 millions de visiteurs pour une nuit ou davantage. Il s'agissait de résidents du Nouveau-Brunswick en voyage et de visiteurs d'autres parties du Canada, des États-Unis et de l'étranger (Nouveau-Brunswick , ministère de la Culture, du Tourisme et de la vie saine, 2012). Selon les estimations, l'industrie du tourisme représente 738 M$ (ou 3,5 % du produit intérieur brut provincial; Nouveau-Brunswick, ministère de la Culture, du Tourisme et de la vie saine, 2012).

Vasarhelyi et Kirk (2007) ont classé les industries selon leur impact relatif sur les oiseaux migrateurs en se fondant sur la superficie utilisée, l'importance du produit intérieur brut ou le nombre de personnes employées. Au Nouveau-Brunswick, l'industrie qui arrive en tête est la foresterie, suivie de l'agriculture, de la production d'électricité et de la pêche commerciale (Vasarhelyi et Kirk, 2007).

Il y a 15 réserves de Premières nations au Nouveau-Brunswick, recensées comme des Wolastoqiyik (peuple de la vallée de la rivière Saint-Jean, autrefois connu sous le nom de Malécites), ou comme des Micmac (Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, 2012). Si les Micmac étaient un peuple semi-nomade qui se nourrissait des espèces sauvages qu'il trouvait (produits de la mer, petits et gros mammifères, oiseaux de mer et œufs), les Wolastoqiyik étaient un peuple principalement sédentaire qui diversifiait son alimentation en chassant, en pêchant et en cueillant des fruits, des baies, des noix et des produits naturels. Bien que les traditions des Micmac et des Wolastoqiyik aient changé et évolué au fil du temps, en majeure partie en raison de la colonisation française et britannique de ce qui est maintenant le Canada (McMillan, 1995), ils reconnaissent la valeur de la faune dans son ensemble et de toute forme de vie au sein et au-delà de leur territoire (Berneshawi, 1997). Les prises de sauvagine par les Autochtones des Maritimes ont connu une forte baisse et ce n'est plus maintenant qu'une activité périphérique (Benoît, 2007).

Une variété de menaces actuelles et potentielles affectent l'avifaune de la région. Bon nombre de ces menaces sont liées à l'utilisation anthropique des terres, en particulier à l'exploitation forestière. Ces menaces comprennent notamment la perte ou la fragmentation de tous les types de forêts en raison des activités d'exploitation forestière; la baisse de la qualité du régime alimentaire, de la santé des oiseaux ou de la disponibilité des proies liée à la contamination des sources de nourriture par des produits biocides tels que les pesticides, les herbicides ou les fongicides utilisés en foresterie; et la perte et la fragmentation de types de forêt en raison de la construction et de l'entretien des routes (y compris les routes de services et d'exploitation forestière).

Trois pourcent (3 %) du biome du Nouveau-Brunswick est inclus dans des zones protégées qui sont administrées à l'échelle provinciale ou fédérale (Conseil canadien des aires écologiques, 2011; figure 2). Environnement et Changement climatique Canada gère cinq réserves nationales de la faune et trois refuges d'oiseaux migrateurs qui représentent une superficie totale de 70 km2, tandis que Parcs Canada gère deux parcs nationaux dont la superficie totale est de 445 km2. Cependant, la majorité (en nombre et en superficie) des zones protégées sont gérées par la province : 64 zones représentant 1 763 km2. La capacité des gouvernements à créer des zones protégées est limitée par le nombre et l'emplacement des terres de la Couronne. Au Nouveau-Brunswick, la moitié des terres appartient à des propriétaires privés. En plus des aires protégées, un certain nombre d'organisations non gouvernementales de l'environnement participent à la sécurisation et à la gestion des terres aux fins de conservation. Voici les principales organisations qui réalisent ces activités au Nouveau-Brunswick :

D'autre part, des désignations reconnaissant une valeur écologique unique (mais qui ne protègent pas officiellement l'habitat) ont permis de davantage sensibiliser le public et ont facilité la conservation d'habitats importants sur le plan écologique. En voici quelques-unes :

Figure 2. Carte des aires protégées et désignées dans la RCO 14 N.-B. : forêt septentrionale de l’Atlantique.

Figure 2. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 2

Carte des aires protégées et d'autres aires désignées dans la RCO 14 N.-B. : Forêt septentrionale de l'Atlantique. L'étendue de la carte englobe la plupart des régions du Maine, l'ensemble du Nouveau-Brunswick, l'ouest de l'Î.-P.-É., certaines régions centrales de la Nouvelle-Écosse et certaines régions du Québec le long des frontières nord du Maine et du Nouveau-Brunswick. Les RCO adjacentes sont également illustrées. La RCO 14 du Nouveau-Brunswick couvre la totalité de la province.

Les différents types d'aires protégées qui existent dans la région de conservation des oiseaux sont représentés sur la carte, et sont expliquées dans la légende bilingue suivante (qui apparaît à droite de la carte) :

Protected areas/Aires protégées

  • Agriculture and Agri-Food Canada/Agriculture et Agroalimentaire Canada
  • Fisheries and Oceans Canada/Pêches et Océans Canada
  • Environment and Climate Change Canada/Environnement et Changement climatique Canada
  • Parks Canada/Parcs Canada
  • Aboriginal Affairs and Northern Development Canada/Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
  • Provincial/Provincial

Other designated areas/autres aires désignées

  • Important Bird Areas/ Aires d’importance pour les oiseaux
  • Ramsar/Ramsar

Il y a également une représentation visuelle de l’échelle de la carte dans la légende, ainsi que la projection de la carte (p.ex. UTM 9 (NAD 1983)).

Le type d'aire protégée la plus couramment illustrée est l'aire provinciale. Deux parcs nationaux et une Réserve nationale de faune de plus petite taille sont également visibles. Plusieurs Zones importantes pour la conservation des oiseaux de tailles variées sont visibles de par la RCO.

Caractéristiques de l’Unité Biogéographique Marine 11 : baie de Fundy du Nouveau-Brunswick

Le golfe du Maine et l'écozone du Plateau néo-écossais (qui correspondent à l’UBM 11; figure 3) sont délimités par la ligne de démarcation de La Haye au sud-ouest (qui définit la frontière internationale avec les États-Unis) et par la rive sud du chenal Laurentien au nord-est (Pêches et Océans Canada, 2010). Cette UBM inclut certaines parties littorales de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, et s'étend au-delà de l'extrémité du plateau continental, à la limite de 200 milles marins de la zone économique exclusive du Canada (pour une superficie totale de 417 000 km2).

Figure 3. Carte des zones protégées et désignées des UBM 11 (M11) et 12 (M12).

Figure 3. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 3

Carte des unités biogéographiques marines de l'est du Canada. La carte englobe la côte ouest de la baie d'Hudson jusqu'aux zones extracôtières de Terre-Neuve. Les aires M10, M11 et M12 sont mises en évidence, ainsi que les frontières voisines des aires M8, M9 et M13. M10 couvre la plupart des eaux au large du Labrador et de Terre-Neuve; M11 couvre les eaux au large de la Nouvelle-Écosse et M12 couvre le golfe du Saint-Laurent. Le nord est indiqué par une flèche dans le coin supérieur gauche de la carte. Le médaillon dans le coin inférieur gauche représente une carte du Canada avec la zone mise en évidence.

Les différents types d'aires protégées qui existent dans la région de conservation des oiseaux sont représentés sur la carte, et sont expliquées dans la légende bilingue suivante (qui apparaît à droite de la carte) :

Protected areas/Aires protégées

  • Agriculture and Agri-Food Canada/Agriculture et Agroalimentaire Canada
  • Fisheries and Oceans Canada/Pêches et Océans Canada
  • Environment and Climate Change Canada/Environnement et Changement climatique Canada
  • Parks Canada/Parcs Canada
  • Aboriginal Affairs and Northern Development Canada/Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
  • Provincial/Provincial

Other designated areas/autres aires désignées

  • Important Bird Areas/ Aires d’importance pour les oiseaux
  • Ramsar/Ramsar

Il y a également une représentation visuelle de l’échelle de la carte dans la légende, ainsi que la projection de la carte (UTM UTM 9 (NAD 1983)).

Le type d'aires protégées/désignées qui sont visibles à cette échelle dans les UBM 11 et 12 sont des Zones importantes pour la conservation des oiseaux, que l'on retrouve assez fréquemment dans de petites parcelles le long des côtes. Il y a également une grande aire protégée de Pêches et Océans Canada à l'est des côtes de la Nouvelle-Écosse.

L'UBM 11 N.-B. englobe la baie de Fundy et une partie du golfe du Maine (qui est l'une des plus grandes mers littorales semi-fermées de l'Amérique du Nord). Cette zone est considérée comme l'un des écosystèmes marins les plus riches du monde qui possède différents habitats marins et estuariens (Gulf of Maine Council on the Marine Environment, n.d.). Que ce soit au Nouveau-Brunswick ou en Nouvelle-Écosse, les côtes comportent de grands estuaires de marais salés associés au débit sortant de réseaux hydrographiques importants.

L'UBM 11 N.-B. comprend la partie nord de la baie de Fundy, la baie Passamaquody et les eaux autour de l'archipel de Grand Manan, soit une superficie totale de 8 000 km2 (figure 3). Elle est connue pour ses très fortes marées et les courants que celles-ci créent; elle comporte quelques-uns des plus grands marais salés, estuaires de marais salés et vasières intertidaux d'Amérique du Nord.

Une variété de menaces actuelles et potentielles affectent l'avifaune de la région. Les menaces actuelles comprennent la pollution provenant de la circulation de navires commerciaux et autres, de l'exploration et de l'exploitation pétrolière et gazière, de l'exploitation minière ainsi que des activités de pêche et d'aquaculture (concurrence pour les ressources, mortalité des prises accessoires liées à la pêche, augmentation du trafic maritime, perturbation dans certaines zones importantes pour la conservation des oiseaux). Les changements climatiques devraient entraîner un réchauffement général des températures atmosphériques à ces latitudes, ce qui pourrait avoir pour conséquence de changer les températures océaniques, les courants océaniques, les régimes des glaces, la fréquence des épisodes de temps violents ainsi que l'abondance et la répartition des proies et des prédateurs. Parmi les autres facteurs encore peu compris pouvant avoir des répercussions graves sur la survie des oiseaux dans l'UBM 11 N.-B., on compte l'arrivée ou les changements dans les modes d'apparition des espèces exotiques envahissantes (comme les tuniciers et les crabes européens), des ectoparasites, des endoparasites et des maladies. Une combinaison de pratiques de gestion bénéfiques, de sensibilisation du public, de modifications législatives et de programmes de nettoyage pourrait atténuer bon nombre de ces menaces.

Actuellement, il n'y a qu'une aire marine protégée dans l'UBM 11 N.-B., l'estuaire de la Musquash, situé juste à l'ouest de Saint John (administré par Pêches et Océans Canada), qui abrite l'un des plus grands marais salés des Maritimes. La baie de Fundy est reconnue à la fois comme une réserve de la biosphère (4 300 km2) et comme une réserve d'oiseaux de rivage de l'hémisphère occidental (620 km2).

Caractéristiques de l’Unité Biogéographique Marine 12 : golfe du Saint-Laurent du Nouveau-Brunswick

L'estuaire et le golfe du Saint-Laurent (correspondant à l'UBM 12 à la figure 3) représentent l'un des écosystèmes estuariens et marins les plus importants et les plus productifs du Canada et du monde entier (superficie totale d'environ 247 000 km2; Therriault, 1991). Doté d'un bassin versant qui comprend les Grands Lacs, l'écosystème marin du Saint-Laurent bénéficie de plus de la moitié de l'apport en eau douce de la côte Atlantique de l'Amérique du Nord. Cet écosystème fait également l'objet d'une forte influence exercée par l'océan et par les variations climatiques de l’Atlantique Nord, d'origines à la fois arctique (courant du Labrador) et tropicale (Gulf Stream). Par conséquent, cette région présente d'importantes variations spatiales et temporelles en matière de conditions environnementales et de processus océanographiques (Benoît et coll., 2012). Ce cadre unique fournit des conditions favorables au développement d'une communauté biologique et d'une structure trophique très variées et très productives (Benoît et coll., 2012).

L'UBM 12 se trouve en aval de certains des plus grands centres urbains et industriels, de zones de développement importantes situées sur le continent et d'émetteurs de contaminants industriels et agricoles (Benoît et coll., 2012). Les énormes apports d'eau douce, notamment pendant les saisons humides du printemps et de l'été, entraînent la diminution des taux de salinité du golfe et de l'estuaire. L'importance accrue de la navigation commerciale, de l'écotourisme et de la navigation de plaisance est un vecteur de propagation des espèces aquatiques envahissantes (Benoît et coll., 2012). L'aménagement du littoral et les charges sédimentaires et en éléments nutritifs qui en découlent, ainsi que l'industrie de l'aquaculture des mollusques vaste et en pleine expansion ont converti d’importantes parties de la côte et les eaux estuariennes et de lagune en sites aquacoles (Benoît et coll., 2012). Benoît et coll. (2012) ont examiné des éléments de preuve qui portent à croire que des aspects importants du réseau trophique de l'UBM 12 ont changé au début des années 1990. De plus, la hausse de la température moyenne de la surface de la mer et l'hypoxie due en partie aux changements climatiques et à la détérioration des zones côtières provoquée par les pressions anthropiques (p. ex., l'eutrophisation des eaux côtières) sont susceptibles de provoquer un stress physiologique au sein des populations d'organismes marins (Benoît et coll., 2012).

L'UBM 12 N.-B. englobe une zone d'environ 14 000 km2 (figure 3). Le système est fortement influencé par l'océan et les variations climatiques. Bien que les eaux froides et à faible taux de salinité de l'Arctique (courant du Labrador) rejoignent le golfe par le nord et l'est, les vents provenant de l'ouest et du sud-ouest exerce une influence qui tempère l'influence de l'océan sur le climat. Cette influence modérée, combinée à la faible profondeur de l'eau dans le détroit de Northumberland, peut créer des températures océaniques plus chaudes dans cette zone. En hiver, cette partie du golfe est principalement recouverte de glace. L'UBM 12 N.-B. a des littoraux complexes qui sont le résultat de processus glaciaires. Les littoraux comportent de vastes plages de sable et des substrats rocheux exposés, mais présentent peu de falaises. Ces paysages sont parsemés de grands estuaires qui accueillent des marais salés et des milieux humides de différentes tailles et influences. Les variations spatiales et temporelles des conditions environnementales et des processus océanographiques ont pour conséquence la présence d'une communauté biologique et d'une structure trophique diversifiées et productives.

Une variété de menaces actuelles et potentielles affectent l'avifaune de la région. Les menaces actuelles comprennent la pollution provenant de la circulation de navires commerciaux et autres, des activités de pêche et d'aquaculture (p. ex., concurrence pour les ressources, mortalité des prises accessoires liées à la pêche, augmentation du trafic maritime, perturbation dans certaines zones importantes pour la conservation des oiseaux). L'aménagement du littoral a des répercussions sur ce dernier, en transformant l'habitat côtier pour la construction d'habitations et d'infrastructures (p. ex., remblayage des milieux humides côtiers, irrigation, lutte contre l'érosion). Les mesures visant à lutter contre l'érosion du littoral seront mises à rude épreuve par l'élévation du niveau de la mer découlant des changements climatiques. Les changements climatiques devraient entraîner un réchauffement général des températures atmosphériques à ces latitudes, ce qui pourrait avoir pour conséquence de changer les températures océaniques, les courants océaniques, les régimes des glaces, la fréquence des épisodes de temps violents ainsi que l'abondance et la répartition des proies et des prédateurs. Parmi les autres facteurs encore peu compris pouvant avoir des répercussions graves sur la survie des oiseaux, on compte l'arrivée ou les changements dans les modes d'apparition des espèces exotiques envahissantes (comme les tuniciers et les crabes européens), des ectoparasites, des endoparasites et des maladies. Une combinaison de pratiques de gestion bénéfiques, de sensibilisation du public, de modifications législatives et de programmes de nettoyage pourrait atténuer bon nombre de ces menaces.

Section 1 : Aperçu des résultats - tous les oiseaux, tous les habitats

Élément 1 : Évaluation des espèces prioritaires

Les stratégies de conservation des oiseaux établissent quelles sont les « espèces prioritaires » parmi toutes les espèces d’oiseaux régulièrement observées dans chaque sous-région de conservation des oiseaux. Les espèces qui sont vulnérables en fonction de la taille de leur population, de leur répartition, des tendances démographiques, de leur abondance et des menaces font partie des espèces prioritaires, puisque leur « conservation » est « préoccupante ». Sont incluses également quelques espèces largement réparties et abondantes, considérées comme des espèces « d’intendance ». Les espèces d’intendance sont incluses parce qu’elles illustrent parfaitement l’avifaune nationale ou régionale, ou du fait qu’une forte proportion de leur aire de distribution ou de leur population continentale se situe dans la sous-région. La conservation de plusieurs de ces espèces peut s’avérer quelque peu préoccupante, alors que d’autres peuvent n’exiger pour l’instant aucun effort particulier de conservation. Les espèces dont la « gestion » est préoccupante sont aussi incluses comme espèces prioritaires lorsqu’elles ont atteint (ou dépassé) l’objectif de population fixé, mais nécessitent une gestion continue en raison de leur importance socioéconomique comme espèces d’intérêt cynégétique ou en raison de leurs effets sur d’autres espèces ou habitats.

Cette opération de détermination des priorités a pour but de focaliser les efforts de mise en œuvre sur les enjeux les plus importants pour l’avifaune canadienne. Le tableau 1 dresse la liste complète de toutes les espèces prioritaires et indique le motif de leur inclusion. Les tableaux 2 et 3 résument le nombre d’espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., UBM 11 N.-B. ou UBM 12 N.-B. par groupe d’oiseaux et selon la justification de leur statut prioritaire.

La RCO 14 N.-B. compte 71 espèces d'oiseaux prioritaires. La liste des oiseaux prioritaires compte principalement des oiseaux terrestres (42 espèces), mais inclut également neuf espèces d'oiseaux de rivage, dix espèces d'oiseaux aquatiques et dix espèces de sauvagine (tableau 1). Bien que le nombre total d'oiseaux terrestres prioritaires soit supérieur à celui des autres groupes d'oiseaux, seuls 26 % de l'ensemble des oiseaux terrestres de la RCO 14 N.-B. sont considérés comme des espèces prioritaires (tableau 2), contre 32 % de l'ensemble des oiseaux de rivage, 34 % de l'ensemble des oiseaux aquatiques et 36 % de l'ensemble des espèces de sauvagine de la RCO 14 N.-B. (tableau 2).

L'UBM 11 N.-B. compte 44 espèces d'oiseaux prioritaires. La liste des oiseaux prioritaires compte principalement des oiseaux aquatiques (18 espèces), mais inclut également 15 espèces d'oiseaux de rivage et 11 espèces de sauvagine (tableau 1). Au sein de l'UBM 11 N.-B., la proportion d'oiseaux de rivage considérés comme des espèces prioritaires (48 %) est largement supérieure à la part qu'ils représentent dans l'ensemble des espèces d'oiseaux (27 %) (tableau 2).

L'UBM12 N.-B. compte 28 espèces d'oiseaux prioritaires. La liste compte principalement des oiseaux de rivage (12 espèces) et de sauvagine (11 espèces), et comprend également cinq espèces d'oiseaux aquatiques (tableau 1). Au sein de l'UBM 12 N.-B., la proportion d'oiseaux de rivage considérés comme des espèces prioritaires (43 %) est largement supérieure à la part qu'ils représentent dans l'ensemble des espèces d'oiseaux (27 %) (tableau 2). En revanche, les espèces d'oiseaux aquatiques représentent 11 % des espèces prioritaires de l'UBM 12 N.-B., mais 42 % de l'ensemble des espèces d'oiseaux (tableau 2).

Il y a 18 espèces en péril dans la RCO 14 N.-B., six dans l'UBM 11 N.-B. et cinq dans l'UBM 12 N.-B. qui sont protégées par la législation fédérale ou provinciale (tableau 1). Dans la RCO 14 N.-B., neuf espèces d'oiseaux terrestres, une espèce d'oiseau de rivage, deux espèces d'oiseaux aquatiques et deux espèces de sauvagine sont protégées par la législation fédérale, alors que seules deux espèces d'oiseaux terrestres, une espèce d'oiseau de rivage et une espèce de sauvagine sont protégées par la législation provinciale (tableau 3). Au sein de l'UBM 11 N.-B., deux espèces d'oiseaux de rivage, deux espèces d'oiseaux aquatiques et deux espèces de sauvagine sont protégées par la législation fédérale, alors que seules une espèce d'oiseau de rivage et une espèce de sauvagine sont protégées par la législation provinciale (tableau 3). Au sein de l'UBM 12 N.-B., deux espèces d'oiseaux de rivage, une espèce d'oiseau aquatique et deux espèces de sauvagine sont protégées par la législation fédérale, alors que seules une espèce d'oiseau de rivage et une espèce de sauvagine sont protégées par la législation provinciale (tableau 3).

Tableau 1. Espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., UBM 11 N.-B. et UBM 12 N.-B., objectifs de population et justification du statut prioritaire. Version accessible de Tableau 1.

Tableau 2. Résumé du nombre d’espèces prioritaires, par groupe d’oiseaux, dans la RCO 14 N.-B., UBM 11 N.-B., et UBM 12 N.-B. Le tableau 2 est présenté ici en trois parties.

RCO 14 N.-B.
Groupe d’oiseaux Nombre total d’espèces (pourcentage de l’avifaune) Nombre total d’espèces prioritaires Pourcentage d’espèces désignées prioritaires Pourcentage de la liste d’espèces prioritaires
RCO 14 N.-B.        
Oiseaux terrestres 164 (67%) 42 26% 59%
Oiseaux de rivage 28 (11%) 9 32% 13%
Oiseaux aquatiques 28 (11%) 10 36% 14%
Sauvagine 26 (10%) 10 38% 14%
Total pour RCO 14 N.-B. 246 71 29% 100%
UBM 11 N.-B.
Groupe d’oiseaux Nombre total d’espèces (pourcentage de l’avifaune) Nombre total d’espèces prioritaires Pourcentage d’espèces désignées prioritaires Pourcentage de la liste d’espèces prioritaires
UBM 11 N.-B.        
Oiseaux terrestres 4 (3%) 0 0% 0%
Oiseaux de rivage 31 (27%) 15 48% 34%
Oiseaux aquatiques 51 (44%) 18 35% 41%
Sauvagine 29 (25%) 11 38% 25%
Total pour l'UBM 11 N.-B. 115 44 38% 100%
MBU 12 NB
Groupe d’oiseaux Nombre total d’espèces (pourcentage de l’avifaune) Nombre total d’espèces prioritaires Pourcentage d’espèces désignées prioritaires Pourcentage de la liste d’espèces prioritaires
UBM 12 N.-B.        
Oiseaux terrestres 4 (4%) 0 0% 0%
Oiseaux de rivage 28 (27%) 12 43% 43%
Oiseaux aquatiques 44 (42%) 5 11% 18%
Sauvagine 28 (27%) 11 39% 39%
Total pour l'UBM 12 N.-B. 104 28 27% 100%

 

Tableau 3 : Nombre d'espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., UBM 11 N.-B. et UBM 12 N.-B., par motif d'inclusion. Le tableau 3 est présenté ici en trois parties.

RCO 14 N.-B.
Motif d'inclusiona Oiseaux terrestress Oiseaux de rivages Oiseaux aquatiquess Sauvagine
Total pour RCO 14 N.-B. 42 9 10 10
COSEPACb 12 1 2 2
Espèce inscrite à la LEP fédéralec 9 1 2 2
Espèce en péril provincialed 2 1   1
PNAGSe - - - 9
Espèce préoccupante nationale/continentale 9 9 7 -
Espèce préoccupante régionale/sous-régionale 18 0 5 -
Intendance nationale/continentale 8 0 0 -
Intendance régionale/sous-régionale 18 0 0 -
Préoccupation en matière de gestion 0 0 0 1
Examen par les experts 5 0 1 0
UBM 11 N.-B.
Motif d'inclusiona Oiseaux terrestress Oiseaux de rivages Oiseaux aquatiquess Sauvagine
Total pour l'UBM 11 N.-B. 0 15 18 11
COSEPACb 0 2 2 2
Espèce inscrite à la LEP fédéralec 0 2 2 2
Espèce en péril provincialed 0 1 0 1
PNAGSe - - - 10
Espèce préoccupante nationale/continentale 0 15 12 -
Espèce préoccupante régionale/sous-régionale 0 0 6 -
Intendance nationale/continentale 0 0 3 -
Intendance régionale/sous-régionale 0 0 2 -
Préoccupation en matière de gestion 0 0 0 1
Examen par les experts 0 0 1 0
UBM 12 N.-B.
Motif d'inclusiona Oiseaux terrestress Oiseaux de rivages Oiseaux aquatiquess Sauvagine
Total pour l'UBM 12 N.-B. 0 12 5 11
COSEWICb 0 2 1 2
Espèce inscrite à la LEP fédéralec 0 2 1 2
Espèce en péril provincialed 0 1   1
PNAGSe - - - 10
Espèce préoccupante nationale/continentale 0 12 3 -
Espèce préoccupante régionale/sous-régionale 0 0 3 -
Intendance nationale/continentale 0 0 0 -
Intendance régionale/sous-régionale 0 0 0 -
Préoccupation en matière de gestion 0 0 0 1
Examen par les experts 0 0 0 0

a Une même espèce peut figurer à la liste des espèces prioritaires pour plus d’un motif. Certains motifs d’inclusion ne s’appliquent pas à certains groupes d’oiseaux (indiqué par « - »).

b La mention COSEPAC désigne une espèce considérée comme en voie de disparition, menacée ou préoccupante selon l’évaluation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

c Espèce inscrite à l’Annexe 1 de la LEP comme étant en voie de disparition, menacée ou préoccupante.

d La mention Espèce en péril à l’échelle provinciale désigne une espèce inscrite comme en voie de disparition (VD) (Nouveau-Brunswick, 2004) en vertu de la Loi sur les espèces menacées d'extinction du Nouveau-Brunswick.

e La mention PNAGS désigne une « espèce clé » classée selon le plan quinquennal de mise en œuvre du PCHE N.-B. (2008) ou classée selon le PNAGS (Comité du Plan, 2004) comme présentant un besoin Élevé ou Très élevé de conservation ou de surveillance en tant qu’oiseau nicheur ou non nicheur dans la région de conservation des oiseaux.

Élément 2 : Habitats importants pours les espèces prioritaires

La détermination des besoins généraux en matière d’habitat de chaque espèce prioritaire dans la RCO et les UBM permet de regrouper les espèces qui, sur le plan de l’habitat, présentent les mêmes problèmes de conservation ou nécessitent les mêmes mesures. Si un grand nombre d’espèces prioritaires associées à la même catégorie d’habitat font face à des problèmes de conservation similaires, alors la mise en place de mesures de conservation dans cette catégorie d’habitat pourrait profiter aux populations de plusieurs espèces prioritaires. Les stratégies s’appliquant aux RCO utilisent une version modifiée des catégories de couverture terrestre standard établies par les Nations Unies (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture; FAO 2000) pour classer les habitats, et les espèces ont souvent été assignées à plus d’une catégorie d’habitats.

Les assignations d'associations pour les espèces d’oiseaux prioritaires à un habitat ont principalement été effectuées au moyen d'une analyse documentaire et de consultations d'experts. Pour chaque espèce prioritaire de la RCO 14 et des UBM 11 et 12 du N.-B., toutes les associations d’habitat connues ont été considérés, et non seulement les associations d’habitats principales. En raison de la variabilité et de la disponibilité des renseignements liés aux assignations des espèces à un habitat, il n'a pas été possible de quantifier l'importance relative de quelque habitat que ce soit. Dans ce document, les déclarations relatives à l'importance des types d'habitat pour les espèces d'oiseaux prioritaires sont liées au nombre d'oiseaux prioritaires associés à chaque habitat et peuvent ne pas refléter l'importance globale de l'habitat pour toutes les espèces d’oiseaux de l’unité de planification. Pour obtenir plus de renseignements quantitatifs et qualitatifs recueillis sur le terrain concernant les assignations à un habitat de toutes les espèces d'oiseaux nicheurs au Nouveau-Brunswick, veuillez consulter le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes (Stewart et coll., en préparation).

Dans la RCO 14 N.-B., ce sont les milieux humides qui sont utilisés par le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux prioritaires. On trouve 35 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 49 %) dans les milieux humides de la RCO 14 N.-B. (figure 4). Les habitats forestiers représentent également un type d'habitat important pour les espèces d'oiseaux prioritaires de la RCO 14 N.-B. Les trois types de forêts combinés abritent 31 espèces (44 %) et il y a plus d'espèces d'oiseaux prioritaires qui utilisent les forêts mixtes (27 espèces ou 38 %) que les forêts conifériennes (18 espèces ou 25 %) ou les forêts feuillues (17 espèces ou 24 %; figure 4). De nombreuses espèces d'oiseaux prioritaires utilisent également les zones cultivées et aménagées (21 espèces ou 30 %).

Dans l’UBM 11 N.-B., on trouve 33 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 75 %) dans les zones côtières (intertidales) et 29 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 66 %) dans les eaux marines (figure 5). Dans l’UBM 12 N.-B., on trouve 24 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 86 %) dans les zones côtières (intertidales) et 14 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 50 %) dans les eaux marines (figure 6).

Figure 4. Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans la RCO 14 N.-B.

Nota : Le total est supérieur à 100 % du fait que chaque espèce peut être assignée à plus d’un habitat

Figure 4. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 4

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque type d'habitat (axe des ordonnées : conifères, feuillus, mixte, arbustes et régénération, herbacées, zones cultivées et aménagées, urbain, milieux humides, zones riveraines, plans d'eau interieurs et zones côtières) dans la RCO 14 N.-B. de la région de l'Atlantique. Remarque : Le total est supérieur à 100 %, car chaque espèce peut être assignée à plus d'un habitat.

Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans la RCO 14 N.-B.
Catégorie d’habitat Pourcentage
Conifères 25.35
Feuillus 23.94
Mixte 38.03
Arbustes et régénération 9.86
Herbacées 11.27
Zones cultivées et aménagées 29.58
Urbain (Surfaces artificielles et dénudées) 8.45
Milieux humides 49.3
Zones riveraines 18.31
Plans d'eau interieurs 25.35
Zones côtières (au-dessus de la marée haute) 23.94

Figure 5. Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans l’UBM 11 N.-B.

Nota : Le total est supérieur à 100 % du fait que chaque espèce peut être assignée à plus d’un habitat

Figure 5. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 5

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque type d'habitat (axe des ordonnées : eaux marines et zones côtières) dans l'UBM 11 du N.-B. de la région de l'Atlantique. Remarque : Le total est supérieur à 100 %, car chaque espèce peut être assignée à plus d'un habitat.

Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans l’UBM 11 N.-B.
Catégorie d’habitat Pourcentage
Eaux marines 65.91
Zones côtières (intertidales) 75

Figure 6. Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans l’UBM 12 N.-B.

Nota : Le total est supérieur à 100 % du fait que chaque espèce peut être assignée à plus d’un habitat

Figure 6. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 6

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque type d'habitat (axe des ordonnées : eaux marines et zones côtières) dans l'UBM 12 N.-B. de la région de l'Atlantique. Remarque : Le total est supérieur à 100 %, car chaque espèce peut être assignée à plus d'un habitat.

Pourcentage d’espèces prioritaires utilisant chaque type d’habitats dans l’UBM 12 N.-B.
Catégorie d’habitat Pourcentage
Eaux marines 50
Zones côtières (intertidales) 85.71

Élément 3 : Objectifs en matière de population

Les objectifs en matière de population nous permettent de mesurer et d’évaluer les réussites des mesures de conservation. Les objectifs de cette stratégie sont assignés à des catégories et se fondent sur une évaluation quantitative ou qualitative des tendances dans les populations des espèces. Si cette tendance est inconnue pour une espèce, l’objectif choisi est « évaluer et maintenir », assorti d’un objectif de surveillance. Pour toute espèce inscrite en vertu de la LEP ou d’une loi provinciale ou territoriale sur les espèces en péril, les stratégies de conservation des oiseaux renvoient aux objectifs en matière de population établis dans les programmes de rétablissement et les plans de gestion existants. La mesure ultime du succès de la conservation résidera dans le degré d’atteinte des objectifs démographiques au cours des 40 prochaines années. Les objectifs en matière de population actuels ne tiennent pas compte du caractère réalisable de l’atteinte des objectifs, mais sont pris comme des références en regard desquelles le progrès sera mesuré.

Dans la RCO 14 N.-B., il y a 21 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 30 %) pour lesquelles on ne connaît pas la tendance démographique et pour lesquelles l'objectif de population est d'évaluer et/ou de maintenir cette population (figure 7). Cependant, il y a 32 espèces d'oiseaux prioritaires (ou 45 %) pour lesquelles l'objectif de population est d'augmenter les niveaux actuels de 100 %, de 50 % ou d'un pourcentage particulier défini d'après les documents de rétablissement de l'espèce (figure 7). Dans l’UBM 11 et 12 du N.-B., on ne connaît pas la tendance démographique de la majorité des espèces d'oiseaux prioritaires (34 et 23 espèces respectivement), et alors, l'objectif de population pour celles-ci est d'évaluer et de maintenir la population (figures 8 et 9). Il y a six espèces d'oiseaux prioritaires dans l’UBM 11 N.-B. et quatre dans l’UBM 12 N.-B. pour lesquelles l'objectif de population est d'augmenter les niveaux actuels de 100 %, de 50 % ou d'un pourcentage particulier défini d'après les documents de rétablissement de l'espèce (figures 8 et 9). La Bernache du Canada nichant dans les régions tempérées était la seule espèce prioritaire des trois unités de planification pour laquelle l'objectif de population était de diminuer la taille de la population (tableau 1). Étant donné que la Bernache du Canada nichant dans les régions tempérées est considérée comme une espèce prioritaire en raison d'un problème de gestion, il n'y a pas de menace, d'objectif de conservation ou de mesure de conservation indiqués pour cette population.

Figure 7. Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans la RCO 14 N.-B.

Figure 7. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 7

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque objectif de population (axe des ordonnées; augmenter de 100 %, augmenter de 50 %, évaluer/maintenir, maintenir, objectif de rétablissement et diminuer) dans la RCO 14 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans la RCO 14 N.-B.
Objectif de population Pourcentage
Augmenter de 100 % 26.76
Augmenter de 50 % 15.49
Évaluer / Maintenir 29.58
Maintenir 23.94
Objectif de rétablissement 2.82
Diminuer 1.41

Figure 8. Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans l’UBM 11 N.-B.

Figure 8. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 8

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque objectif de population (axe des ordonnées; augmenter de 100 %, augmenter de 50 %, évaluer/maintenir, maintenir, objectif de rétablissement et diminuer) dans l'UBM 11 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans l’UBM 11 N.-B.
Objectif de population Pourcentage
Augmenter de 100 % 2.27
Augmenter de 50 % 6.82
Évaluer / Maintenir 77.27
Maintenir 6.82
Objectif de rétablissement 4.55
Diminuer 2.27

Figure 9. Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans l’UBM 12 N.-B.

Figure 9. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 9

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage d'espèces prioritaires (axe des abscisses) qui sont associées à chaque objectif de population (axe des ordonnées; augmenter de 100 %, augmenter de 50 %, évaluer/maintenir, maintenir, objectif de rétablissement et diminuer) dans l'UBM 12 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Proportion d’espèces prioritaires par catégorie d’objectifs en matière de population dans l’UBM 12 N.-B.
Objectif de population Pourcentage
Augmenter de 100 % 0
Augmenter de 50 % 10.71
Évaluer / Maintenir 75
Maintenir 7.14
Objectif de rétablissement 3.57
Diminuer 3.57

Élément 4 : Évaluation des menaces pour les espèces prioritaires

Le processus d’évaluation des menaces définit les menaces qui, croit-on, ont un effet sur les populations de différentes espèces prioritaires. Une ampleur relative (faible, moyenne, élevée, très élevée) est assignée à ces menaces en fonction de leur portée (proportion de l’aire de répartition de l’espèce qui est touchée par la menace dans la sous-région) et de leur gravité (impact relatif de la menace sur la population de l’espèce prioritaire). Cette façon de faire nous permet de nous concentrer sur les menaces susceptibles de provoquer le plus grand impact sur des groupes d’espèces ou dans de grandes catégories d’habitats. Dans la documentation, il se peut que certains problèmes de conservation bien connus (comme la prédation par les chats domestiques ou les changements climatiques) ne soient pas recensés comme des menaces importantes pour les populations d’une espèce prioritaire donnée et ne soient donc pas pris en compte dans l’évaluation des menaces. Ces problèmes méritent malgré tout d’être abordés dans les stratégies de conservation, en raison du grand nombre d’oiseaux touchés dans plusieurs régions du Canada. Nous avons incorporé ces enjeux dans une section distincte de la version complète de la stratégie intitulée Problématiques généralisées, sans toutefois leur attribuer une cote, contrairement aux autres menaces.

Dans la RCO 14 et les UBM 11 et 12 du N.-B., une catégorie a été ajoutée pour permettre l'inclusion de données de surveillance ou de recherche insuffisantes au modèle de classification des menaces (catégorie 12 « Autres menaces directes » et sous-catégorie 12.1 « Manque d'information »). Cependant, cette catégorie de menace n'a pas été classée étant donné qu'il était impossible d'attribuer une cote à la portée ou à la gravité du manque d'information.

Certaines des menaces identifiées ne sont pas uniquement associées à un habitat particulier. Par exemple, le développement urbain concerne de nombreux types d'habitat au Nouveau-Brunswick. Il y a, par contre, certaines menaces qui sont propres à un habitat particulier, comme par exemple, la disparition de toits convenant à la nidification est une menace propre aux habitats urbains. Les menaces ont été classées par Salafsky et coll. (2008). Lorsque leurs classements sont regroupés par catégorie d'habitat (tableau 4), l'ampleur globale des menaces est plus élevée dans les forêts conifériennes de la RCO 14 N.-B. et dans les zones côtières (intertidales) de l'UBM 11 N.-B. La plupart des autres catégories d'habitat présentent une ampleur globale de menace moyenne, à l'exception des habitats d'arbustes et de régénération, et des habitats herbacés de la RCO 14 N.-B., qui présentent une ampleur de menace faible (tableau 4).

Dans la RCO 14 N.-B., les seules menaces qui ont reçu une cote très élevée étaient les menaces liées à la perte ou à la fragmentation des forêts conifériennes et des forêts feuillues en raison des activités d'exploitation forestière (5.3 « Coupe forestière et récolte du bois »). Ces menaces ont été considérées comme élevées dans les forêts mixtes, les forêts riveraines et les milieux humides forestiers (figure 10). Par exemple, la perte ou la fragmentation des marécages de cèdres en raison des activités d'exploitation forestière a été considérée comme une menace élevée pour la Paruline du Canada. Les menaces les plus fréquemment identifiées étaient la baisse de la qualité du régime alimentaire, la baisse de la santé des oiseaux et la baisse de la disponibilité des proies en raison de la contamination des sources de nourriture par des biocides comme les pesticides, les herbicides ou les fongicides utilisés par les industries forestières ou agricoles (9.3 « Effluents agricoles et de la foresterie »; figure 10). Ces menaces étaient généralisées dans toutes les catégories d'habitat (à l'exception de l'habitat urbain) dans la RCO 14 N.-B.

Dans l’UBM 11 et l’UBM 12 du N.-B., la diminution de la disponibilité des proies liée à la contamination par des produits chimiques ou des métaux lourds résultant de déversements d'hydrocarbures, ou l'hypothermie causée par les hydrocarbures sur le plumage des oiseaux (9.2 « Effluents industriels et militaires ») étaient les menaces les plus souvent identifiées et auxquelles on attribuait les cotes les plus élevées. Ces menaces étaient considérées comme élevées dans l’UBM 11 N.-B. (figure 11), et moyennes dans l'UBM 12 N.-B. (figure 12). Plus de 20 menaces différentes ont été identifiées pour les oiseaux prioritaires dans 17 sous-catégories de menace différentes dans les UBM 11 et 12 du N.-B., mais toutes ont été considérées comme faibles (figures 11 et 12). Les menaces faibles ne sont pas davantage traitées dans la présente stratégie.

Les menaces affectant les espèces prioritaires lorsqu’elles sont à l’extérieur du Canada en dehors de la saison de reproduction ont également été évaluées et sont exposées dans la section Menaces à l’extérieur du Canada de la version complète de la stratégie.

Figure 10. Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., par sous-catégorie de menaces.

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces définies dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO 14 N.-B. (par exemple, si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de la RCO 14 N.-B. et que 10 d’entre elles étaient de la catégorie 1.1 - Zones urbaines et d’habitation, la barre indiquerait 10 %). Les lettres adjacents aux barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l’ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO. Les menaces pour lesquelles aucun rang n’a été attribué faute d’un manque d’information, sont identifiées par « AR ».

Figure 10. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 10

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de menaces identifiées pour les espèces prioritaires (axe des abscisses) dans la RCO 14 N.-B. de la région de l'Atlantique par sous-catégorie de menace (axe des ordonnées; activités récréatives, sécheresses, etc.).

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces identifiées dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO 14 N.-B. (p. ex. si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de la RCO 14 N.-B. et que dix d'entre elles étaient de la catégorie 1.1 Zones urbaines et d'habitations, la barre indiquerait 10 %). Les nuances d'ombrage dans les barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l'ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO. « AR » signifie qu'aucun rang n'a été attribué à la menace en raison du manque d'information.

Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., par sous-catégorie de menaces.
Sous-catégorie de menaces F M É AR
1.1 Zones urbaines et d'habitations   6.99      
1.2 Zones commerciales et industrielles   0.55      
1.3 Zones touristiques et de loisir 0.11        
2.1 Cultures non ligneuses annuelles et pérennes   3.5      
2.2 Plantations ligneuses   1.75      
2.3 Élevage de bétail 2.18        
2.4 Aquaculture marine et en eau douce          
3.3 Énergie renouvelable 9.06        
4.1 Routes et chemins de fer 8.85        
4.2 Réseaux de services publics 10        
5.1 Chasse et récolte d'animaux terrestres 0.11        
5.2 Récolte de plantes terrestres 0.98        
5.3 Coupe forestière et récolte du bois       7.1  
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques          
6.1 Activités récréatives   3.06      
6.3 Travail et autres activités 0.66        
7.1 Incendies et extinction des incendies 0.98        
7.2 Barrages et gestion/utilisation de l'eau 1.09        
7.3 Autres modifications de l'écosystème 1.42        
8.1 Espèces étrangères/non indigènes envahissantes 0.76        
8.2 Espèces indigènes problématiques 3.28        
9.1 Eaux usées résidentielles et urbaines 0.22        
9.2 Effluents industriels et militaires 3.06        
9.3 Effluents agricoles et forestiers   12.6      
9.4 Ordures ménagères et déchets solides          
9.5 Polluants atmosphériques   1.96      
11.1 Évolution et altération de l'habitat 6.99        
11.2 Sécheresses 1.42        
11.3 Température extrêmes 0.22        
11.4 Tempêtes et innondations   3.49      
12.1 Manque d'information         7.64

Figure 11. Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans l’UBM 11 N.-B., par sous-catégorie de menaces.

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces définies dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO 14 N.-B. (par exemple, si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de la RCO 14 N.-B. et que 10 d’entre elles étaient de la catégorie 1.1 - Zones urbaines et d’habitation, la barre indiquerait 10 %). Les lettres adjacents aux barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l’ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO. Les menaces pour lesquelles aucun rang n’a été attribué faute d’un manque d’information, sont identifiées par « AR ».

Figure 11. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 11

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de menaces identifiées pour les espèces prioritaires (axe des abscisses) dans l'UBM 11 N.-B. de la région de l'Atlantique par sous-catégorie de menace (axe des ordonnées; activités récréatives, sécheresses, etc.).

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces identifiées dans chaque sous-catégorie de menaces dans l'UBM 11 N.-B. (p. ex. si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de l'UBM 11 N.-B. et que dix d'entre elles étaient de la catégorie 1.1 Zones urbaines et d'habitations, la barre indiquerait 10 %). Les nuances d'ombrage dans les barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l'ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans l'UBM. « AR » signifie qu'aucun rang n'a été attribué à la menace en raison du manque d'information.

Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans l’UBM 11 N.-B., par sous-catégorie de menaces.
Sous-catégorie de menaces F M É AR
1.2 Zones commerciales et industrielles 0.28        
1.3 Zones touristiques et de loisir          
2.1 Cultures non ligneuses annuelles et pérennes 0.56        
2.2 Plantations ligneuses          
2.3 Élevage de bétail 0.56        
2.4 Aquaculture marine et en eau douce 3.36        
3.3 Énergie renouvelable 1.96        
4.1 Routes et chemins de fer 0.28        
4.2 Réseaux de services publics 0.28        
5.1 Chasse et récolte d'animaux terrestres 0.28        
5.2 Récolte de plantes terrestres          
5.3 Coupe forestière et récolte du bois          
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 10.4        
6.1 Activités récréatives   5.32      
6.3 Travail et autres activités 3.64        
7.1 Incendies et extinction des incendies          
7.2 Barrages et gestion/utilisation de l'eau          
7.3 Autres modifications de l'écosystème   1.96      
8.1 Espèces étrangères/non indigènes envahissantes 0.28        
8.2 Espèces indigènes problématiques 2.52        
9.1 Eaux usées résidentielles et urbaines          
9.2 Effluents industriels et militaires     26.3    
9.3 Effluents agricoles et forestiers 8.12        
9.4 Ordures ménagères et déchets solides 3.92        
9.5 Polluants atmosphériques          
11.1 Évolution et altération de l'habitat 7.84        
11.2 Sécheresses          
11.3 Température extrêmes          
11.4 Tempêtes et innondations   2.52      
12.1 Manque d'information         18.5

Figure 12. Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans l’UBM 12 N.-B., par sous-catégorie de menaces.

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces définies dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO 14 N.-B. (par exemple, si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de la RCO 14 N.-B. et que 10 d’entre elles étaient de la catégorie 1.1 - Zones urbaines et d’habitation, la barre indiquerait 10 %). Les lettres adjacents aux barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l’ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans la RCO. Les menaces pour lesquelles aucun rang n’a été attribué faute d’un manque d’information, sont identifiées par « AR ».

Figure 12. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 12

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de menaces identifiées pour les espèces prioritaires (axe des abscisses) dans l'UBM 12 N.-B. de la région de l'Atlantique par sous-catégorie de menace (axe des ordonnées; activités récréatives, sécheresses, etc.).

Chaque barre représente le pourcentage du nombre total de menaces identifiées dans chaque sous-catégorie de menaces dans l'UBM 12 N.-B. (p. ex. si 100 menaces étaient recensées au total pour toutes les espèces prioritaires de l'UBM 11 N.-B. et que dix d'entre elles étaient de la catégorie 1.1 Zones urbaines et d'habitations, la barre indiquerait 10 %). Les nuances d'ombrage dans les barres (TÉ = très élevée, É = élevée, M = moyenne et F = faible) représentent l'ampleur globale de toutes les menaces dans chaque sous-catégorie de menaces dans l'UBM. « AR » signifie qu'aucun rang n'a été attribué à la menace en raison du manque d'information.

Pourcentage des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans l’UBM 12 N.-B., par sous-catégorie de menaces.
Sous-catégorie de menaces F M É AR
1.2 Zones commerciales et industrielles          
1.3 Zones touristiques et de loisir          
2.1 Cultures non ligneuses annuelles et pérennes 0.87        
2.2 Plantations ligneuses 0.87        
2.3 Élevage de bétail          
2.4 Aquaculture marine et en eau douce 4.76        
3.3 Énergie renouvelable 0.87        
4.1 Routes et chemins de fer 0.43        
4.2 Réseaux de services publics 0.43        
5.1 Chasse et récolte d'animaux terrestres 0.43        
5.2 Récolte de plantes terrestres          
5.3 Coupe forestière et récolte du bois          
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques 6.06        
6.1 Activités récréatives 6.06        
6.3 Travail et autres activités 5.19        
7.1 Incendies et extinction des incendies          
7.2 Barrages et gestion/utilisation de l'eau          
7.3 Autres modifications de l'écosystème 3.03        
8.1 Espèces étrangères/non indigènes envahissantes        
8.2 Espèces indigènes problématiques 2.6        
9.1 Eaux usées résidentielles et urbaines          
9.2 Effluents industriels et militaires   27.7      
9.3 Effluents agricoles et forestiers 12.1        
9.4 Ordures ménagères et déchets solides 1.73        
9.5 Polluants atmosphériques          
11.1 Évolution et altération de l'habitat 6.49        
11.2 Sécheresses          
11.3 Température extrêmes          
11.4 Tempêtes et innondations 1.73        
12.1 Manque d'information         16.5

Tableau 4. Ampleur relative des menaces identifiées pour les espèces prioritaires dans la RCO 14 N.-B., UBM 11 N.-B. et UBM 12 N.-B. par catégorie de menaces et par grande catégorie d’habitats. Le tableau 4 est présenté ici en trois parties.
Les cotes globales ont été générées par une méthode de synthèse décrite dans Kennedy et coll. (2012). L’ampleur des menaces est représentée par les lettres suivantes : F = faible, M = moyenne, É = élevée et TÉ = très élevée. Les cellules vides indiquent qu’aucune menace n’a été définie pour les espèces prioritaires dans la combinaison « catégorie de menaces/habitats ».

RCO 14 N.-B. (par catégories d’habitats)
Catégories de menaces Conifères Feuillus Mixte Arbustes et
régén-
ération
Herbacées Zones cultivées et aménagées Urbain Milieux humides Plans d’eau intérieurs Zones côtières
(audessus de
la marée
haute)
Zones riveraines Généralisés Classement
global
Classement global É M M F F M M M M M M M  
1. Développement résidentiel et commercial F F F F F M É M F M M F M
2. Agriculture et aquaculture F M M     É   M   F F   M
3. Production d’énergie et exploitation minière F F F   F             F F
4. Couloirs de transport et de services M F F   F     F   F F F F
5. Utilisation des ressources biologiques É         É F F É  
6. Intrusions et perturbations humaines         F   F F M M F   M
7. Modifications du système naturel F F F F   F   F F M F   F
8. Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques F F F F F F   F F M F   F
9. Pollution É M M F F M F M M M M   M
11. Changements climatiques et temps violent                       É É

 

UBM 11 N.-B. (par catégories d’habitats)
Catégories de menaces Eaux marines Zones côtières (intertidales) Généralisés Classement global
Classement global M É F  
1. Développement résidentiel et commercial F F   F
2. Agriculture et aquaculture M F   F
3. Production d’énergie et exploitation minière   F F F
4. Couloirs de transport et de services   F   F
5. Utilisation des ressources biologiques M F - F
6. Intrusions et perturbations humaines F É - M
7. Modifications du système naturel   M   F
8. Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques F M - F
9. Pollution É É - É
11. Changements climatiques et temps violent - - M M

 

UBM 12 N.-B. (par catégories d’habitats)
Catégories de menaces Eaux marines Zones côtières (intertidales) Catégories d’habitats
Généralisés
Classement global
Classement global M M F  
1. Développement résidentiel et commercial   F   F
2. Agriculture et aquaculture M F   F
3. Production d’énergie et exploitation minière   F F F
4. Couloirs de transport et de services   F   F
5. Utilisation des ressources biologiques F F   F
6. Intrusions et perturbations humaines   M   F
7. Modifications du système naturel   M   F
8. Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques F F   F
9. Pollution M É   M
11. Changements climatiques et temps violent     M M

Élément 5 : Objectifs en matière de conservation

Des objectifs de conservation ont été conçus en vue de contrer les menaces et de fournir les renseignements manquants sur les espèces prioritaires. Ces objectifs décrivent les conditions environnementales ainsi que le travail de recherche et de surveillance jugés nécessaires pour progresser vers les objectifs démographiques et comprendre les problèmes de conservation sous-jacents pour les espèces aviaires prioritaires. À mesure qu’ils seront atteints, les objectifs de conservation vont collectivement contribuer à l’atteinte des objectifs démographiques. Dans la mesure du possible, les objectifs de conservation ont été élaborés pour profiter à plusieurs espèces et/ou pour lutter contre plus d’une menace.

Dans la RCO 14 N.-B., pour les habitats terrestres, l'objectif de conservation le plus souvent identifié est d'assurer la disponibilité d'habitats adéquats pour les espèces d'oiseaux prioritaires (figure 13), tandis que dans les UBM 11 et 12 du N.-B., l'objectif de conservation le plus souvent identifié est de réduire la mortalité (figures 14 et 15). Même si la catégorie 2 des objectifs
de conservation dans les figures 13 à 15 comprend « augmenter la productivité », étant donné que la plupart des espèces d'oiseaux prioritaires ne nichent pas dans les UBM, la majorité des objectifs de conservation de la présente stratégie renvoient uniquement à une réduction de la mortalité. Étant donné notre manque de connaissances des facteurs qui affectent les espèces d'oiseaux prioritaires dans l'environnement marin, un autre objectif de conservation fréquemment identifié pour les deux UBM est de mieux comprendre ces facteurs (figures 14 et 15).

Figure 13. Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de la RCO 14 N.-B.

Nota : Les problématiques généralisées (y compris les changements climatiques) ont été exclus de ce calcul, car ils sont précisés dans la section 3 de la version complète de la stratégie.

Figure 13. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 13

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de tous les objectifs de conservation (axe des abscisses) qui sont assignés à chaque catégorie d'objectifs de conservation (axe des ordonnées; assurer des habitats adéquats, réduire les perturbations, etc.) dans la RCO 14 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de la RCO 14 N.-B.
Objectif de conservation Pourcentage
1. Assurer des habitats adéquats 58.83
2. Réduire la mortalité et accroître la productivité 16.07
3. Gérer des espèces particulières 3.72
4. Réduire les perturbations 4.12
5. Assurer un approvisionnement adéquat en nourriture 7.97
6. Gérer les changements climatiques 0.00
7. Améliorer la compréhension 9.30

Figure 14. Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de l’UBM 11 N.-B.

Nota : Les problématiques généralisées (y compris les changements climatiques) ont été exclus de ce calcul, car ils sont précisés dans la section 3 de la version complète de la stratégie.

Figure 14. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 14

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de tous les objectifs de conservation (axe des abscisses) qui sont assignés à chaque catégorie d'objectifs de conservation (axe des ordonnées; assurer des habitats adéquats, réduire les perturbations, etc.) dans l'UBM 11 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de l’UBM 11 N.-B.
Objectif de conservation Pourcentage
1. Assurer des habitats adéquats 6.94
2. Réduire la mortalité et accroître la productivité 48.26
3. Gérer des espèces particulières 1.26
4. Réduire les perturbations 10.41
5. Assurer un approvisionnement adéquat en nourriture 11.67
6. Gérer les changements climatiques 0.00
7. Améliorer la compréhension 21.45

Figure 15. Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de l’UBM 12 N.-B.

Nota : Les problématiques généralisées (y compris les changements climatiques) ont été exclus de ce calcul, car ils sont précisés dans la section 3 de la version complète de la stratégie.

Figure 15. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 15

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de tous les objectifs de conservation (axe des abscisses) qui sont assignés à chaque catégorie d'objectifs de conservation (axe des ordonnées; assurer des habitats adéquats, réduire les perturbations, etc.) dans l'UBM 12 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de tous les objectifs de conservation assignés à chaque catégorie d’objectifs de conservation de l’UBM 12 N.-B.
Objectif de conservation Pourcentage
1. Assurer des habitats adéquats 9.00
2. Réduire la mortalité et accroître la productivité 47.87
3. Gérer des espèces particulières 1.42
4. Réduire les perturbations 12.80
5. Assurer un approvisionnement adéquat en nourriture 9.95
6. Gérer les changements climatiques 0.00
7. Améliorer la compréhension 18.96

Élément 6 : Mesures recommandées

Les mesures recommandées ont trait aux activités sur le terrain qui contribueront à l’atteinte des objectifs de conservation (voir les figures 13, 14 et 15). Ces mesures sont généralement établies d’un point de vue stratégique, au lieu d’être hautement détaillées et directives. Dans la mesure du possible, les mesures recommandées ont été élaborées pour bénéficier à plusieurs espèces et/ou pour lutter contre plus d’une menace. Les mesures recommandées renvoient à celles présentées dans les documents de rétablissement des espèces en péril à l’échelle fédérale, provinciale ou territoriale (ou étayent ces mesures), mais sont habituellement plus générales que celles élaborées pour une seule espèce.

Les mesures de conservation recommandées sont classées selon le système de l'Union internationale pour la conservation de la nature - Conservation Measures Partnership, auquel on a ajouté des catégories pour la recherche et la surveillance. Dans la RCO 14 N.-B., les mesures de conservation les plus souvent recommandées concernent les sous-catégories suivantes : 2.1 « Gestion de sites ou de zones » et 5.3 « Normes et codes du secteur privé » (figure 16). Les exemples de mesures de conservation recommandées figurant dans la sous-catégorie 2.1 « Gestion de sites ou de zones » comprennent des recommandations précises visant à : conserver la taille des parcelles, leur configuration ainsi que leurs liens avec différents types de forêts; réduire la fragmentation des milieux humides pour réduire l'étendue des bordures; conserver des arbres de grande taille; et définir et fournir un nombre, une superficie et des conditions minimaux pour les résidus de chicots de branche et les arbres vivants qui abritent les espèces d'oiseaux prioritaires dans les habitats forestiers. Les exemples de mesures de conservation recommandées figurant dans la sous-catégorie 5.3 « Normes et codes du secteur privé » comprennent l'élaboration et la mise en œuvre de lignes directrices pour la protection des espèces d’oiseaux prioritaires et l'élaboration de pratiques de gestion bénéfiques pour la récolte de tourbe, le développement d'énergies renouvelables, la foresterie et l'agriculture.

Au Nouveau-Brunswick, le ministère des Ressources naturelles gère environ 50 % des terrains forestiers de la province. Le ministère des Ressources naturelles fournit des objectifs, des exigences de la planification, une description des habitats et des lignes directrices en matière de planification afin d'orienter la gestion des forêts de la Couronne. Les objectifs, qui sont fixés tous les cinq ans, sont fondés sur les besoins en matière d'habitat très particuliers des vertébrés associés à des types de forêts précis (Nouveau-Brunswick, ministère des Ressources naturelles, 2005b). Les besoins d'habitat associés à la gestion des forêts de la Couronne ont été intégrés à la présente stratégie sous la forme de mesures de conservation recommandées chaque fois que c'était possible et adapté.

Dans les UBM 11 et 12 du N.-B., les mesures de conservation les plus fréquemment recommandées se rapportent aux sous-catégories de mesures de conservation suivantes : 5.3 « Normes et codes du secteur privé » et 5.4 « Conformité et application de la loi » (figures 17 et 18). Les exemples de mesures de conservation recommandées propres aux UBM figurant dans la sous-catégorie 5.3 « Normes et codes du secteur privé » comprennent : la mise en œuvre de pratiques de gestion bénéfiques à l'intention de l'aquaculture, des pêches et d'autres industries de récolte des ressources côtières; et l'élaboration de pratiques de gestion bénéfiques et de lignes directrices en matière d'évitement visant à gérer le développement d'énergies renouvelables et à réduire au minimum la dégradation de l'habitat. Les exemples de mesures de conservation recommandées figurant dans la sous-catégorie 5.4 « Conformité et application de la loi » comprennent : la poursuite de la surveillance et du contrôle du respect des lois, des politiques et des règlements visant à réduire au minimum les captures d'oiseaux marins ainsi que de ceux relatifs au rejet de pétrole et d'autres déchets dans les eaux marines.

Les mesures de conservation liées à l'amélioration de la sensibilisation et des communications (sous-catégorie 4.3 « Sensibilisation et communications ») sont fréquemment recommandées pour les UBM 11 et 12 du N.-B. (figures 17 et 18). Les exemples de mesures de conservation recommandées à propos de la sensibilisation et des communications comprennent la sensibilisation du public à l'égard : des oiseaux de rivage et de leurs besoins en matière d'habitat; des répercussions des perturbations provoquées par les activités récréatives sur les zones côtières; des perturbations provoquées par l'humain sur les colonies d'oiseaux marins ou d'autres aires de nidification; des répercussions sur les oiseaux de rivage ou les oiseaux marins de la modification du littoral afin de protéger les infrastructures des zones côtières.

Figure 16. Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans la RCO 14 N.-B.

Les sous-catégories « Recherche » et « Surveillance » s’appliquent à des espèces données pour lesquelles on a besoin de plus d’information avant d’établir des mesures de conservation. Voir la section Besoins en matière de recherche et de surveillance des populations dans la version complète de la stratégie pour connaître les exigences en matière de recherche et de surveillance à grande échelle.

Figure 16. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 16

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de mesures recommandées (axe des abscisses) par sous-catégorie des mesures recommandées (axe des ordonnées; protection de sites ou de zones, rétablissement des espèces, etc.) dans la RCO 14 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans la RCO 14 N.-B.
Mesure recommandée Pourcentage
1.1 Protection de sites ou de zones 10.40
1.2 Protection des ressources et des habitats 6.90
2.1 Gestion de sites ou de zones 22.82
2.2 Lutte contre les espèces envahissantes ou problématiques 0.28
2.3 Restauration des habitats et des processus naturels 5.40
3.1 Gestion des espèces 0.00
3.2 Rétablissement des espèces 0.16
4.3 Sensibilisation et communications 4.68
5.2 Politiques et règlements 4.52
5.3 Normes et codes du secteur privé 21.55
5.4 Conformité et application de la loi 3.57
6.2 Substitution 4.56
6.4 Paiements liés à la conservation 5.00
7.2 Création d’alliances et de partenariats 0.32
8.1 Recherche 9.60
8.2 Surveillance 0.24

Figure 17. Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans l’UBM 11 N.-B.

Les sous-catégories « Recherche » et « Surveillance » s’appliquent à des espèces données pour lesquelles on a besoin de plus d’information avant d’établir des mesures de conservation. Voir la section Besoins en matière de recherche et de surveillance des populations dans la version complète de la stratégie pour connaître les exigences en matière de recherche et de surveillance à grande échelle.

Figure 17. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 17

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de mesures recommandées (axe des abscisses) par sous-catégorie des mesures recommandées (axe des ordonnées; protection de sites ou de zones, rétablissement des espèces, etc.) dans l'UBM 11 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans l’UBM 11 N.-B.
Mesure recommandée Pourcentage
1.1 Protection de sites ou de zones 7.08
1.2 Protection des ressources et des habitats 4.46
2.1 Gestion de sites ou de zones 0.00
2.2 Lutte contre les espèces envahissantes ou problématiques 1.38
2.3 Restauration des habitats et des processus naturels 2.31
3.1 Gestion des espèces 0.31
3.2 Rétablissement des espèces 0.15
4.3 Sensibilisation et communications 11.38
5.2 Politiques et règlements 10.31
5.3 Normes et codes du secteur privé 26.15
5.4 Conformité et application de la loi 23.38
6.2 Substitution 4.46
6.4 Paiements liés à la conservation 1.54
7.2 Création d’alliances et de partenariats 0.00
8.1 Recherche 6.92
8.2 Surveillance 0.15

Figure 18. Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans l’UBM 12 N.-B.

Les sous-catégories « Recherche » et « Surveillance » s’appliquent à des espèces données pour lesquelles on a besoin de plus d’information avant d’établir des mesures de conservation. Voir la section Besoins en matière de recherche et de surveillance des populations dans la version complète de la stratégie pour connaître les exigences en matière de recherche et de surveillance à grande échelle.

Figure 18. Voir description textuelle ci-dessous.

Description longue pour la figure 18

Un graphique à barres horizontales qui indique le pourcentage de mesures recommandées (axe des abscisses) par sous-catégorie des mesures recommandées (axe des ordonnées; protection de sites ou de zones, rétablissement des espèces, etc.) dans l'UBM 12 N.-B. de la région de l'Atlantique.

Pourcentage de mesures recommandées par sous-catégorie de mesures dans l’UBM 12 N.-B.
Mesure recommandée Pourcentage
1.1 Protection de sites ou de zones 3.37
1.2 Protection des ressources et des habitats 6.32
2.1 Gestion de sites ou de zones 0.00
2.2 Lutte contre les espèces envahissantes ou problématiques 0.42
2.3 Restauration des habitats et des processus naturels 2.74
3.1 Gestion des espèces 0.42
3.2 Rétablissement des espèces 0.00
4.3 Sensibilisation et communications 13.68
5.2 Politiques et règlements 8.63
5.3 Normes et codes du secteur privé 25.47
5.4 Conformité et application de la loi 21.68
6.2 Substitution 5.89
6.4 Paiements liés à la conservation 2.32
7.2 Création d’alliances et de partenariats 0.00
8.1 Recherche 9.05
8.2 Surveillance 0.00

Références

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