Rapport d’étape sur l’Initiative du bassin du lac Winnipeg de 2012 à 2013 et de 2013 à 2014 : chapitre 2


Aperçu de l’Initiative du bassin du lac Winnipeg

L’Initiative du bassin du lac Winnipeg (IBLW) a été mise en place par le gouvernement du Canada pour régler le problème de la qualité de l’eau du lac Winnipeg. L’IBLW vise à mobiliser les citoyens, les scientifiques et les partenaires, à l’échelle nationale et internationale, dans le cadre d’actions axées sur la restauration de l’équilibre écologique du lac Winnipeg, la réduction de son niveau de pollution et l’amélioration de la qualité de l’eau. Dans le cadre du Plan d’action pour l’assainissement de l’eau, le budget 2007 allouait 18 millions de dollars de financement pour traiter les problèmes d’excédent en nutriments dans le lac Winnipeg. Alors que l’IBLW a atteint avec succès ses objectifs initiaux, la qualité de l’eau des nombreuses sources transfrontalières continue d’être mauvaise, ce qui exerce une pression sur la santé de l’écosystème du lac et nuit considérablement aux industries commerciales et touristiques qui dépendent du lac.

Photographie d’herbes des marais dans le lac Winnipeg à proximité de l’île d’Hecla

Les herbes des marais extraient les nutriments de l’eau, réduisant les apports au lac Winnipeg. (Île d’Hecla dans le lac Winnipeg)

La phase II de l’IBLW (18 millions de dollars, 2012-2017) a été annoncée dans le cadre du Plan d’action économique dans le budget 2012. S’appuyant sur les travaux de la phase I, la phase II met davantage l’accent sur les mesures d’intendance prises par les parties intéressées qui réduisent considérablement la charge en nutriments et améliorent la qualité de l’eau du lac Winnipeg. Les travaux scientifiques, dans le cadre de la phase II, sont axés sur la recherche et la surveillance du bassin versant et du lac afin d’aider à déterminer et à évaluer quelles sont les mesures à prendre en ce qui concerne les terres ainsi qu’à améliorer la qualité de l’eau du lac. Une approche misant sur une amélioration des milieux aquatiques transfrontaliers, dans le cadre de la phase II, stimule d’autres administrations à tenir compte de la qualité de l’eau dans le lac Winnipeg lorsqu’elles prennent des décisions de gestion concernant les bassins versants locaux dont ils sont responsables.

De plus, dans le cadre de la phase II, l’accent est davantage mis sur l’établissement d’une compréhension scientifique du lac et de ses problèmes d’éclosion d’algues bleues, afin que l’on puisse prendre des mesures plus directes pour gérer l’excès de nutriments qui cause la prolifération de ces algues. Les travaux réalisés dans le cadre de la phase II de l’IBLWs’inscrivent dans les éléments de programme présentés ci-après.

Sciences

Photographie d’un bassin de traitement des eaux usées à Niverville au Manitoba

Élimination biologique planifiée des nutriments sur place, dans un ancien bassin de traitement des eaux usées à Niverville, au Manitoba.

 

Photographie d’une moissonneuse-batteuse récoltant des massettes

Récolte de massettes dans une zone riche en nutriments afin de réduire l’apport de phosphore dans le bassin du lac Winnipeg.

Mesure d’intendance

Partenariats transfrontaliers

Carte du bassin du lac Winnipeg et des territoires ciblés par les conseils de la Commission mixte internationale qui sont responsables du lac des Bois, de la rivière à la Pluie, de la rivière Rouge et de la rivière Souris.

La Commission mixte internationale et la Commission des eaux des provinces des Prairies s’occupent des questions nationales et internationales relatives à la qualité et à la quantité des eaux transfrontalières.

Mentionnons certains des premiers résultats escomptés dans le cadre de la phase II de l’IBLW :

Les résultats à long terme ciblent les points suivants :

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