Résumé des commentaires reçus du public au sujet de l'approche de gestion des risques proposée et le document de consultation sur cette approche proposée pour le 4-sec-butyl-2,6-di-tert-butylphénol (DTBSBP; N° CAS 17540-75-9), substance incluse dans le huitième lot du Défi
Les commentaires sur l'approche de gestion des risques proposée pour le DTBSBP et le document de consultation publié sur cette approche, lesquels seront abordés dans le cadre du Défi relatif au Plan de gestion des produits chimiques (PGPC), ont été présentés par New Brunswick Partners in Agriculture, l'Association canadienne du droit de l'environnement, Chemical Sensitivities Manitoba, Dow Chemical et Inuit Tapiriit Kanatami. Le tableau présente une version synthétisée de chaque commentaire et une réponse de nature non technique.
Vous trouverez ci-après un résumé des commentaires reçus et des réponses formulées sur les sujets suivants :
Approche de gestion des risques proposée pour le DTBSBP:
- Emballage alimentaire
- Gestion des risques proposée
- Suivi et surveillance
- Consultation avec les parties intéressées et mobilisation de celles-ci
- Renseignements commerciaux confidentiels
- Solutions de rechange/ produits de remplacement
- Populations vulnérables
Document de consultation sur l’approche de gestion des risques proposée pour le DTBSBP:
Commentaires du public sur l'approche de gestion des risques proposée pour le DTBSBP
Synthèse du commentaire | Synthèse de la réponse |
---|---|
Un certain nombre de commentaires ont été exprimés relativement à la gestion des risques proposée et à l'objectif de quasi-élimination :
Le gouvernement du Canada devrait fournir de plus amples renseignements sur les contrôles réglementaires qui sont envisagés pour parvenir à la quasi-élimination des rejets de DTBSBP dans l'environnement. |
Le DTBSBP satisfait aux exigences relatives à la mise en œuvre de la quasi-élimination. Tel qu'il est indiqué dans l'approche de gestion des risques proposée, le gouvernement du Canada a envisagé un règlement pour interdire ou limiter les conditions selon lesquelles le DTBSBP est importé, fabriqué ou utilisé. Depuis cette publication, d'autres études ont révélé de nouveaux renseignements sur le profil d'utilisation du DTBSBP et les rejets potentiels de cette substance.
À titre de complément aux mesures volontaires et aux mesures de contrôle existantes susmentionnées, il est proposé de mettre en application les dispositions relatives aux nouvelles activités, qui sont énoncées au paragraphe 81(3) de la LCPE (1999), afin que toute utilisation future soit soumise à une évaluation pour déterminer si des mesures supplémentaires de gestion des risques s’imposent. L'objectif en matière d'environnement fixé pour le DTBSBP demeure sa quasi-élimination et l'objectif de gestion des risques demeure la réduction au minimum des rejets de DTBSBP dans l'eau et le sol dans la mesure du possible. Toutefois, à la lumière des nouveaux renseignements et des mesures actuelles, il n'est pas justifié d'envisager un règlement d'interdiction à ce moment-ci. Le gouvernement du Canada continuera d'évaluer la situation et il pourrait prendre d'autres mesures de gestion des risques à l'avenir si les progrès sont insuffisants en vue de l'atteinte de l'objectif en matière d'environnement. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le Document de consultation sur la gestion des risques proposée pour le 4-sec-butyl-2,6-di-tert-butylphénol (DTBSBP). |
Les rejets de liquide pour freins contenant du DTBSBP ne présentent pas de risque déraisonnable pour l'environnement; les liquides pour freins sont essentiels à la société et aucun produit de remplacement n'est facilement disponible. Par conséquent, le gouvernement du Canada devrait interdire l'utilisation du DTBSBP dans toutes les applications, sauf comme antioxydant dans les liquides pour freins, où il devrait continuer d'être autorisé à des concentrations inférieures à 1 %. | À l'heure actuelle, la définition d'une nouvelle activité figurant dans les dispositions relatives aux nouvelles activités proposées pour le DTBSBP ne s'appliquerait pas aux activités liées à l'utilisation de cette substance comme antioxydant ou inhibiteur de corrosion dans les liquides pour freins à une concentration inférieure ou égale à 1 % en poids. Cela dit, le gouvernement du Canada continuera à évaluer la situation afin de déterminer s'il doit prendre des mesures supplémentaires pour atteindre l'objectif en matière d'environnement. |
Un certain nombre de commentaires ont été exprimés relativement à l'établissement d'une limite de dosage, notamment :
Il faudrait déployer des efforts pour obtenir des données sur les utilisations du DTBSBP et les niveaux de rejets dans tous les milieux dans le but d’estimer les rejets et d’établir une limite de dosage. |
Étant donné que le DTBSBP satisfait aux exigences relatives à la quasi-élimination, on envisagera de l'ajouter à la liste de quasi-élimination. Des facteurs d'ordre socioéconomique et technique seront pris en considération au cours de ce processus. Les parties intéressées auront la possibilité d’émettre des commentaires au sujet de la limite de dosage et de la proposition d'inscription de substances à la liste de quasi-élimination dans le cadre du processus de consultation. |
L'ajout du DTBSBP au Règlement sur les urgences environnementales pris en application de la LCPE (1999) est justifié, mais il faudrait prévoir de la formation supplémentaire et établir la communication avec les travailleurs et les collectivités pour s'assurer que ceux-ci comprennent les plans d'urgence en cas d'accident. Les mesures de gestion devraient comprendre la destruction des stocks éventuels de cette substance ainsi que des mesures de gestion de ces stocks. Selon un autre intervenant, le Règlement sur les urgences environnementales ne s'appliquerait probablement pas au DTBSBP parce que les volumes et les concentrations de cette substance sont faibles dans les installations au Canada. | Le DTBSBP a été évalué en fonction des critères prévus à l'article 200 de la LCPE (1999) dans l'éventualité où il pénètrerait dans l'environnement à la suite d'une urgence environnementale. On a déterminé qu'il ne satisfaisait pas à ces critères. On n’envisagera donc pas d'ajouter cette substance au Règlement sur les urgences environnementales. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web des Urgences environnementales. |
Le gouvernement du Canada devrait dévoiler publiquement comment la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation et le document du Conseil du Trésor intitulé Évaluation, choix et mise en œuvre d'instruments d'action gouvernementale ont été respectés en ce qui a trait au DTBSBP, et ce, afin d'accroître la transparence. | Les critères décrits dans la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation ont été utilisés par l'équipe de sélection constituée d'évaluateurs des risques, de gestionnaires des risques des secteurs en cause et de spécialistes internes en la matière de divers domaines, notamment des économistes et des agents d'application de la loi, pour évaluer chacun des instruments de gestion des risques potentiellement applicables. Le cadre de choix de l'instrument ayant servi pour le DTBSBP, y compris les critères pris en compte, est décrit aux annexes A et B du document du Conseil du Trésor intitulé Évaluation, choix et mise en œuvre d'instruments d'action gouvernementale. Les données considérées, l'analyse et les conclusions contiennent des renseignements commerciaux confidentiels ainsi que des conseils au Cabinet et ne peuvent donc pas être divulguées publiquement. |
Le gouvernement du Canada devrait obtenir des données et des renseignements réels sur les endroits et le moment où se produisent les rejets et les émissions, et utiliser cette information pour éclairer les mesures de gestion des risques.. | Le rapport final d'évaluation préalable résume les données disponibles sur les sources d'exposition au DTBSBP et les rejets de DTBSBP dans l'environnement. En outre, après la publication du rapport final d'évaluation préalable et de l'approche de gestion des risques proposée, le gouvernement du Canada a cherché à obtenir plus de données sur les rejets de DTBSBP dans l'environnement en consultant une étude récente et en effectuant un suivi auprès de l'industrie. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez vous référer au Document de consultation sur la gestion des risques proposée pour le 4-sec-butyl-2,6-di-tert-butylphénol (DTBSBP), ou à la réponse au commentaire à la section « gestion des risques proposée » ci-dessus. |
Synthèse du commentaire | Synthèse de la réponse |
---|---|
Le gouvernement du Canada devrait produire des renseignements sur la surveillance de l'environnement afin de déterminer les sources de risque inacceptables pour le DTBSBP, puis mettre en place des instruments de gestion des risques appropriés pour gérer ces sources de risque. Les résultats des programmes de surveillance devraient être mis à la disposition du public dans un format compréhensible. | La surveillance du DTBSBP dans l'environnement (p. ex. le long des corridors de transport) est prise en considération dans le cadre d'une stratégie de suivi et de surveillance exhaustive adoptée en vertu du PGPC. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web sur Le monitoring et de surveillance de l'environnement à l'appui du plan de gestion des produits chimiques. |
Synthèse du commentaire | Synthèse de la réponse |
---|---|
On constate un manque de transparence en ce qui a trait aux utilisations de DTBSBP qui sont considérées comme des renseignements commerciaux confidentiels. Ce problème doit être porté à l'attention du Conseil consultatif des intervenants du PGPC. | Les personnes qui soumettent des renseignements au gouvernement du Canada en vertu de la LCPE (1999) ont le droit de demander que ceux-ci soient traités de manière confidentielle. Néanmoins, le gouvernement travaille constamment avec les parties intéressées pour tenter d'établir un équilibre entre le besoin de protéger des renseignements exclusifs et le besoin de présenter les renseignements de la manière la plus transparente possible dans l'intérêt de la santé publique, de la sûreté publique et de la protection de l'environnement. Les membres du Conseil consultatif des intervenants du PGPC sont invités à présenter tout sujet de discussion. De plus amples renseignements sur le Conseil consultatif des intervenants. |
Commentaires du public concernant le document de consultation sur l’approche de gestion des risques proposée pour le DTBSBP
Détails de la page
- Date de modification :