Installations de préservation du bois, arséniate de cuivre et de zinc ammoniacal : chapitre C-3


3. Effets sur l'environnement

L'ammoniac, le cuivre, le zinc et l'arsenic sont naturellement présents dans l'environnement. Les concentrations naturelles de cuivre, de zinc et d'arsenic varient considérablement dans les sols et dans l'eau (5).

3.1 Toxicité pour le milieu aquatique

Les discussions sur la toxicité de l'ACZA pour le milieu aquatique doivent tenir compte des points suivants :

L'arsenic, le cuivre et le zinc peuvent changer de valence dans l'environnement, et ces changements peuvent entraîner une réduction ou une augmentation de leur toxicité. Aucune étude n'a été signalée dans la littérature sur le changement de valence du cuivre, du zinc ou de l'arsenic dans le sol, les eaux souterraines ou les eaux de ruissellement en surface aux installations de traitement à l'ACZA ou dans leur voisinage. Néanmoins, il est bien connu que les formes réduites de cuivre sont rarement rencontrées en milieu aqueux (6). Une étude limitée pour évaluer la répartition des espèces d'arsenic présentes dans des échantillons de sol et d'eau prélevés dans le voisinage des installations de traitement du bois à l'arséniate de cuivre et de chrome (ACC) a montré qu'au moins 97 % de l'arsenic contenu dans ces échantillons se trouvaient sous la forme pentavalente originale (7). On suppose que la forme pentavalente prédominerait de la même façon aux installations de traitement à l'ACZA.

Les lignes directrices et les limites relatives au cuivre, au zinc et à l'arsenic répertoriées au tableau 3 sont fondées sur les concentrations totales. Elles reflètent les recommandations de plusieurs examens scientifiques qui indiquent que l'état des connaissances actuel ne permet pas d'établir des limites de qualité de l'eau fondées sur l'état de valence ou sur les fractions dissoutes dans l'eau (8).

Les limites canadiennes relatives à l'ammoniac, à l'arsenic, au cuivre et au zinc dans les milieux aquatiques sont présentées au tableau 3, et elles peuvent changer de temps à autre. Un examen périodique de ces limites est recommandé.

Les lignes directrices provinciales s'appliquent et devraient être consultées. Les lignes directrices provinciales peuvent différer des lignes directrices nationales ou être plus précises. Les règlements provinciaux peuvent exiger des mesures supplémentaires qui pourraient améliorer, mais non de réduire la protection.

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