Installations de préservation du bois, azole de cuivre : chapitre H-10
10. Surveillance de l’environnement et du milieu de travail
10.1 Évaluation environnementale de référence
Le cuivre est naturellement présent dans l’environnement. Les concentrations de fond types du cuivre d’origine naturelle sont énumérées dans le tableau 24. Comme c’est le cas pour tous les métaux, les concentrations naturelles de cuivre varient beaucoup dans les sols, et il est recommandé de déterminer les concentrations de référence avant de commencer à exploiter une installation qui utilise l’azole cuivre afin que les évaluations ultérieures relatives au contrôle de la pollution à cet endroit soient pertinentes. Il est possible que les usines plus anciennes ne disposent pas de ces renseignements. Un site similaire situé sur une propriété voisine peut servir de référence. L’installation peut utiliser le modèle fourni dans le tableau 24 du chapitre A.
L’éthanolamine et le tébuconazole ne sont pas présents à l’état naturel dans l’environnement. Il s’agit de produits synthétiques et, par conséquent, toute l’éthanolamine (MEA) et tout le tébuconazole trouvés dans l’environnement devraient être d’origine anthropique.
10.2 Surveillance de l’environnement
Les programmes de surveillance environnementale exigés pour une installation de traitement au CA-B doivent normalement être élaborés pour le sol, les eaux souterraines et les eaux de surface. Les installations de CA-B ont le potentiel de contaminer les eaux souterraines dans le voisinage immédiat des installations à des niveaux qui peuvent poser un risque pour les organismes aquatiques. Le ruissellement des eaux pluviales peut contenir au moins l'un des éléments cuivre, ou de tebuconazole à des niveaux dépassant les limites de qualité de l'eau existantes. Des études de surveillance supplémentaires (tels que les rejets d'eaux de surface, les eaux souterraines et les sols contaminés) sont recommandés pour évaluer correctement le degré de tels rejets.
10.3 Surveillance de l’exposition en milieu de travail
Un programme de surveillance doit être conçu de façon à s’assurer qu’il y a suffisamment de sites de surveillance adéquats et que la fréquence de la surveillance et les limites de détection des composants de l’agent de préservation sont définis. Les programmes de surveillance de la santé des travailleurs devraient être élaborés avec les organismes de réglementation provinciaux ou locaux en consultation avec une commission de la santé et de la sécurité au travail provinciale, un ministère du Travail, un spécialiste en médecine du travail ou un hygiéniste industriel.
Les composantes appropriées d’un programme de surveillance de l’exposition de l’environnement et des travailleurs sont présentées au tableau 25, « Recommandations en matière de surveillance courante de l'environnement », et au tableau 26, « Recommandations en matière de surveillance courante du milieu de travail », de la section 10.2 du chapitre A, « Recommandations générales pour tous les agents de préservation du bois », de la Partie I.
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