Étude de la pollution atmosphérique hivernale à Toronto

Bienvenue à notre étude scientifique de la pollution atmosphérique hivernale (ÉPAHT) – également connue sous le nom d’étude SWAPIT!

SWAPIT est en fait l’acronyme de l’appellation anglaise de l’étude : « Study of Winter Air Pollution in Toronto ». En français, c’est l’ÉPAHT. Cette étude vise à examiner le mélange de polluants atmosphériques dans des villes canadiennes comme Toronto. Même si la pollution atmosphérique a suscité beaucoup d’attention au cours des dernières décennies, certains polluants atmosphériques sont encore présents à des niveaux préoccupants pour la santé humaine ou l’environnement. Nous avons besoin de données à jour, et les stations de mesure exploitées dans le cadre de cette étude à Toronto en recueillent activement sur une période de six semaines, entre le 25 janvier et le mois de mars 2024! Voir Étude sur la pollution atmosphérique hivernale à Toronto : Plan scientifique pour le rapport complet.

Qui mène cette étude?

L’étude est dirigée par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), qui est le ministère fédéral chargé de prévenir et de gérer la pollution. L’étude mise sur de nombreux partenariats avec d’autres organismes et ministères ainsi que plusieurs universités canadiennes qui y apportent leur contribution. Plus de quatre-vingt-dix experts scientifiques et techniques participent directement à la collecte des données et à l’interprétation des résultats.

À quels endroits la pollution atmosphérique et ses polluants sont-ils mesurés à l’heure actuelle à Toronto?

Plusieurs stations de surveillance atmosphérique fixes sont exploitées à Toronto, et stations de mesure temporaires ont été ajoutées aux fins de l’étude. Ces stations temporaires nous aident à suivre la pollution atmosphérique qui traverse la ville au gré des vents dominants qui soufflent du sud-ouest. Une série de plateformes d’échantillonnage mobiles sillonneront également la ville durant les six semaines de collecte des données.

Description textuelleCarte de Toronto montrant les emplacements de :
  • 9 sites de mesures fixes au sol :
    • 6 stations du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) :
      • RNSPA Etobicoke Sud
      • RNSPA Toronto Ouest – ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario (ON MEPNP)
      • RNSPA Autoroute 401 – ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario (ON MEPNP)
      • RNSPA Toronto Nord – ECCC Downsview
      • RNSPA Toronto Est
      • RNSPA Toronto centre-ville
    • 1 station de la Division de la recherche météorologique d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC DRM) :
      • Aéroport Pearson
    • 2 stations universitaires :
      • Université York
      • Université de Toronto – St. George
  • 4 sites de mesure temporaires (EPAHT) :
    • High Park
    • Evergreen Brick Works
    • Université de Toronto – Scarborough
    • Tour CN

Pourquoi échantillonner l’air en hiver?

La plupart des études de la pollution atmosphérique portent sur le smog, qui a plutôt tendance à se former en été. Nous savons maintenant que les niveaux de certains polluants sont plus élevés en hiver. L’hiver contraste avec le reste de l’année, alors que les températures plus froides, les émissions provenant du chauffage domestique ou encore le déglaçage des routes et des aéronefs deviennent des facteurs de pollution. La compréhension de la manière dont les polluants sont émis et se transforment au cours des diverses saisons aide à concevoir des stratégies de gestion efficaces.

Qu’est-ce qui ressortira de cette étude?

Cette étude scientifique a pour but de répondre aux questions fondamentales suivantes :

  1. Quels sont les sources et les processus responsables du mélange de polluants atmosphériques urbains?
  2. Quelle est la composition du mélange de polluants atmosphériques urbains, et en quelle quantité ces polluants sont-ils présents?
  3. Comment le mélange de polluants atmosphériques urbains évolue-t-il dans l’espace et dans le temps?
  4. Le mélange de polluants atmosphériques urbains pose-t-il des risques pour la santé humaine et l’environnement?

Pourquoi les renseignements que nous recueillons sur la qualité de l’air sont-ils importants?

L’ÉPAHT est importante, car les niveaux de polluants atmosphériques n’ont pas diminué comme prévu, et dans certains cas, ils ont même augmenté. Nous prenons également conscience que certaines communautés sont touchées de manière disproportionnée par la pollution atmosphérique. Pour inverser ces tendances, il faut comprendre l’ensemble du mélange de polluants atmosphériques et la manière dont il évolue d’un quartier à l’autre dans les zones urbaines.

Les mesures des contaminants atmosphériques que nous prenons cet hiver à Toronto permettront aux scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada de fournir des données scientifiques probantes pour éclairer la prise de décisions afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre la pollution atmosphérique.

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