Centre canadien de prévisions des ouragans : personnel

Responsabilités et qualifications des prévisionnistes

Le Canada est plus souvent touché par les effets des cyclones tropicaux qu’on ne le pense. Les cyclones tropicaux qui se déplacent à des latitudes moyennes (c.-à-d. sur le territoire canadien) commencent habituellement à changer, à mesure qu’ils perdent leur caractère tropical et acquièrent les caractéristiques plus communes des tempêtes de latitudes moyennes. Ce processus est complexe et les prévisionnistes doivent suivre une formation spéciale pour être en mesure de prévoir les cyclones tropicaux « typiquement canadiens ».

Un prévisionniste subalterne du Centre canadien de prévisions des ouragan (CCPO) est un météorologue d’Environnement Canada qui a suivi l’atelier ponctuel de perfectionnement des connaissances et des compétences du CCPO, a travaillé le nombre minimal requis de quarts opérationnels au CCPO en compagnie d’un prévisionniste principal, a reçu une formation de base en relations avec les médias et a fait réattester sa certification annuellement. Une fois qu’il a obtenu sa certification, le prévisionniste subalterne peut travailler au bureau opérationnel du CCPO quand un cyclone tropical est à plus de 36 heures de la terre ferme, effectuer des entrevues limitées avec les médias sans être supervisé par un prévisionniste principal et émettre des veilles et des avertissements après avoir consulté un prévisionniste ou un prévisionniste principal.

Un prévisionniste du CCPO est un prévisionniste subalterne du CCPO qui a obtenu sa certification, a suivi l’atelier ponctuel duNational Hurricane Center et de l’Organisation météorologique mondiale sur les prévisions et les avertissements d’ouraganseta travaillé au CCPO durant au moins huit quarts opérationnels ou quatre différents cyclones tropicaux dans les quatre dernières années. Une fois qu’il a obtenu sa certification, le prévisionniste peut travailler pendant tous les quarts opérationnels du CCPO, émettre des veilles et des avertissements, effectuer des entrevues limitées avec les médias sans la présence d’un prévisionniste principal et participer à la rédaction de rapports sur les tempêtes, à la fin de la saison des ouragans.

Un prévisionniste principal du CCPO est un prévisionniste du CCPO qui a obtenu sa certification, a suivi une formation poussée sur les relations avec les médias eta travaillé au CCPO durant au moins seize quarts opérationnels ou huit différents cyclones tropicaux dans les quatre dernières années. Une fois qu’il a obtenu sa certification, le prévisionniste principal peut assumer les responsabilités d’un prévisionniste et effectuer des entrevues avec les médias, offrir de la formation en cours d'emploi au CCPO et décider si le CCPO doit commencer ou cesser d’émettre des bulletins sur une tempête donnée.

Peter Bowyer, prévisionniste du Centre canadien de prévision des ouragans, analyse une carte météorologique. Photo : Environnement Canada

Peter Bowyer, prévisionniste du Centre canadien de prévision des ouragans, analyse une carte météorologique.
Photo : Environnement Canada

Quand et comment effectuons-nous notre travail?

Le superviseur de programme du CCPO ou son remplaçant surveille les systèmes atmosphériques tropicaux toute l’année. Durant la saison officielle des ouragans (du 1er juin au 30 novembre dans l’Atlantique), le superviseur de programme examine aussi quotidiennement les tendances tropicales à plus grande échelle et la modélisation dynamique globale des ouragans afin de déterminer la possibilité de formation de cyclones tropicaux.

Quand on prévoit l’entrée d’un cyclone tropical dans les eaux canadiennes dans les prochaines 72 heures, le bureau de prévision opérationnel du CCPO est mobilisé et doté de personnel (24 heures sur 24). Les prévisionnistes du domaine des cyclones tropicaux préparent et émettent des bulletins d’information et des cartes de trajectoire au moins toutes les six heures. Quand les effets de la tempête atteignent la zone de responsabilité canadienne ou si l’intérêt des médias est élevé, du personnel supplémentaire peut être assigné au suivi du cyclone tropical et de ses répercussions. En 2003, alors que l’ouragan Isabel s’approchait de la Caroline du Nord et de la Caroline du Sud et, en bout de ligne, menaçait l’Ontario, trois ou quatre prévisionnistes supplémentaires ont été déployés pour répondre à l’intense demande d’information des médias.

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