Résumé saisonnier Grands Lacs Hiver 2023-2024 par le Service des glaces de l’Amérique du Nord

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Ce document présente un aperçu de la saison des glaces de lac 2023-2024 sur les Grands Lacs. La couverture glacielle pour la saison y est décrite et comparée aux récentes saisons et aux valeurs historiques. Étant donné que la température est le principal facteur de formation de la glace de lac, les anomalies de température qui ont été observées sur les Grands Lacs cette saison sont également mentionnées.
Les Grands Lacs dans leur ensemble
La saison des glaces 2023-2024 sur les Grands Lacs a été marquée par la plus faible couverture glacielle enregistrée pour les Grands Lacs dans leur ensemble depuis 1973, année où les données ont commencé à être consignées. Une faible couverture glacielle record pour la saison a également été enregistrée sur les lacs Supérieur, Huron et Michigan, individuellement.

Description longue
La couverture glacielle sur les Grands Lacs cette année, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année dans la figure 1 est nettement inférieure à la ligne rouge qui représente la médiane de la couverture glacielle moyenne des années passées pour presque toute la saison, ce qui montre à quel point la couverture glacielle sur les Grands Lacs cette année a été inférieure à celle d’une année normale. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année est plate, avec une valeur de zéro, pendant environ un mois au début et un mois à la fin de la période correspondant à la saison normale des glaces. La couverture glacielle normale, ou moyenne, représentée par la courbe rouge, affiche des valeurs positives pendant ces périodes, ce qui montre qu’une couverture glacielle est habituellement présente à ces moments. Cette représentation graphique montre à quel point cette saison des glaces a été courte par rapport à la saison des glaces moyenne.
Les températures ont été supérieures à la normale pour chacun des mois de cette saison des glaces. Les températures supérieures à la normale ont été particulièrement marquées au début de la saison, en décembre, ce qui a entraîné un début tardif de la saison des glaces. De petites quantités de glace se sont formées le long des rives dans les baies du nord-ouest du lac Supérieur à la fin du mois de novembre, seulement une semaine plus tard que la normale, après quoi de la glace s’est formée à la mi-décembre dans diverses zones protégées le long des rives du nord du lac Michigan, du nord-est de la baie Georgienne et du chenal North. Cependant, en raison des températures constamment supérieures à la normale, aucune glace ne s’est formée hors de ces zones isolées avant le premier épisode de froid de la saison, à la mi-janvier, soit près d’un mois plus tard que la normale pour la première formation notable de glace sur les Grands Lacs.
Les températures de l’air sur les Grands Lacs ont été constamment supérieures à la normale pendant presque toute la saison, sauf lors de deux courts épisodes de températures inférieures à la normale.

Description longue
Les anomalies de température sur six mois pour les Grands Lacs, du début du mois de novembre 2023 jusqu’à la fin du mois de mars 2024. La couleur orange indique que les anomalies moyennes de température ont été de l’ordre de 2 à 2,5 °C au-dessus de la normale sur le sud-est des Grands Lacs, et la couleur rouge montre que les anomalies moyennes de température ont été de l’ordre de 3 à 4 °C au-dessus de la normale sur le nord-ouest des Grands Lacs entre novembre 2023 et la fin du mois de mars 2024.
Les températures de l’air sur les Grands Lacs ont été exceptionnellement élevées de décembre 2023 à février 2024. Historiquement, les mois de janvier et de février sont les mois les plus froids sur les Grands Lacs. Il s’agit habituellement des mois pendant lesquels la majeure partie de la glace se forme. Ils donnent ainsi le ton du type de saison des glaces auquel on peut s’attendre sur les Grands Lacs.

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Les anomalies de température sur les Grands Lacs de décembre 2023 à février 2024. Dans cette figure, les températures exceptionnellement plus élevées que la normale sont représentées par la couleur rouge, qui indique des températures plus élevées que la normale sur les lacs Érié et Ontario, et par la couleur bourgogne pour le reste des Grands Lacs, qui indique un écart de température de plus de 4 °C au-dessus de la normale.

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La quantité de glace sur les Grands Lacs après le mois de décembre 2023, qui a été très chaud. Le 1er janvier 2024, les zones peu profondes et abritées comme les baies dans le nord-ouest du lac Supérieur, la baie Saginaw, le bassin ouest du lac Érié, le lac Sainte-Claire et le sud de la baie Green, où l’on observe habituellement de la glace, étaient toutes libre de glace, comme le montre la couleur rouge sur ces zones dans la figure 4.
La saison des glaces dans les Grands Lacs n’a donc commencé qu’à la mi-janvier. Cela représente un retard de plus d’un mois par rapport à la normale, étant donné que la saison des glaces commence habituellement à la fin du mois de novembre ou au début du mois de décembre sur les Grands Lacs.
Le premier épisode de températures de l’air inférieures à la normale sur les Grands Lacs est survenu entre le 16 janvier 2024 et le 22 janvier 2024, principalement sur le sud-ouest du lac Supérieur, la moitié sud du lac Michigan ainsi que les lacs Érié et Ontario, où l’on a observé des températures de 3 à 6 degrés Celsius en dessous de la normale pendant cette période.

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Les premières anomalies de températures inférieures à la normale sur les Grands Lacs cette saison. En mauve, on peut voir que les températures ont été de 5 à 6 °C en dessous de la normale sur le sud-ouest du lac Supérieur, le sud du lac Michigan et le lac Érié. La figure 5 montre également, en bleu, que les températures sur le reste des Grands Lacs ont été de 2 à 4 °C en dessous de la normale pendant cet épisode de froid.
Sous l’effet de cette vague de froid, de la glace a commencé à se former dans les zones peu profondes et le long des rives dans les secteurs sud. De la glace s’est formée pour la première fois de la saison sur les rives sud du lac Supérieur ainsi que les rives sud et ouest du lac Michigan. Pendant cette période, de la glace s’est également formée pour la première fois de la saison sur les rives sud-ouest du lac Huron, sur les rives du lac Érié (y compris une grande partie du bassin ouest) ainsi que le long des rives sud du lac Ontario. La glace qui s’est formée à la fin de cette période et dans les zones décrites ci-dessus est représentée par des zones bleues dans la figure 6 ci-dessous.

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La figure 6 ci-dessous montre, en bleu, les zones où la couverture glacielle était supérieure à la normale pour un 22 janvier, soit après le premier épisode de froid de la saison. Les zones en bleu dans la figure 6 se trouvent le long de la rive sud du lac Supérieur, le long des rives sud et ouest du lac Michigan, le long de la rive du lac Huron et dans la baie Saginaw ainsi que le long des rives du lac Érié et du sud du lac Ontario.
Comme la partie ouest du lac Érié, le lac Sainte-Claire et la baie Saginaw sont très peu profonds, de la glace se forme très rapidement sur ces lacs dès que les températures de l’air tombent en dessous du point de congélation et que la température de l’eau est près du point de congélation. De la glace nouvelle et mince s’est formée à ce moment-là dans ces secteurs ainsi que sur les rives du lac Michigan et dans la baie Green, de sorte qu’il y avait plus de glace que la normale à ce stade de la saison lors de la troisième semaine de janvier. Cette période constituerait le seul moment de la saison où la couverture de glace a atteint la moyenne historique sur quelques lacs.
Les seules autres zones où la couverture de glace était alors importante étaient les baies du nord-ouest du lac Supérieur ainsi que les rives nord du lac Huron et le chenal North. La couverture glacielle dans le chenal North lui-même est demeurée inférieure à la normale pour cette période de l’année, comme le montrent les zones rouges à l’intérieur du chenal North à la figure 6 ci-dessus. Pendant cette période, le 22 janvier, la couverture de glace maximale de 16 % a été atteinte sur les Grands Lacs.
La glace nouvellement formée n’a pas eu l’occasion de s’épaissir et la majeure partie de la couverture de glace qui se trouvait sur les lacs loin des rives et en dehors des baies protégées a fondu rapidement quand le temps est vite redevenu chaud au cours de la seconde moitié de janvier. À la fin janvier, la couverture glacielle ne recouvrait plus que 12 % des Grands Lacs. La couverture glacielle normale sur les Grands Lacs pour la fin du mois de janvier frôle 32 %.
Le contraste entre la figure 6 ci-dessus et la figure 7 ci-dessous met en évidence la courte durée de la glace qui s’est formée pendant l’épisode de froid, car la majeure partie de cette glace a fondu rapidement au retour de températures plus élevées que la normale.

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La figure 7 ci-dessous montre l’écart par rapport à la normale de la couverture de glace de lac sur les Grands Lacs. La figure indique en rouge les zones des Grands Lacs où il y aurait normalement de la glace à la fin du mois de janvier, mais où il n’y en avait pas cette année. Il y a des zones en rouge à la figure 7 pour tous les Grands Lacs, tandis qu’il n’y a aucune zone en bleu sur les Grands Lacs qui indiquerait plus de glace que la normale à la fin du mois de janvier. Les zones en rouge sur le lac Supérieur se trouvent le long de la rive sud et dans la baie Whitefish. Sur le lac Michigan, on peut voir des zones rouges qui indiquent une quantité de glace inférieure à la normale le long de l’extrême rive sud et dans la baie Green ainsi que dans tout le coin nord-est du lac. Les rives du lac Huron s’affichent en rouge, ce qui indique qu’il y avait moins de glace que d’habitude, de même que dans le nord-est de la baie Georgienne et le chenal North. Presque tout le lac Érié est en rouge pour montrer qu’il n’y avait pas de glace alors qu’habituellement, dans ces zones, il y a de la glace à la fin du mois de janvier; le coin nord-est du lac Ontario est également en rouge à la figure 7, car il n’y avait pas de couverture de glace même s’il y en a habituellement dans cette partie du lac.
Même si le premier épisode de froid et la formation de glace sont survenus à la mi-janvier, le mois s’est avéré plus chaud que la normale en janvier, de sorte qu’à la fin du mois, il y avait moins de glace que d’habitude sur les Grands Lacs.
La fin du mois de janvier a été marquée par des températures de l’air nettement supérieures à la normale sur les Grands Lacs.

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Les anomalies de température sur les Grands Lacs le 26 janvier. La figure 8 ci-dessous montre en orange que l’anomalie de température de l’air était de 6 à 8 °C au-dessus de la normale pour la partie sud des Grands Lacs et en rouge que l’anomalie était de 12 à 14 °C au-dessus de la normale pour la partie nord des Grands Lacs.

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Les anomalies de températures de l’air sur les Grands Lacs pour l’ensemble du mois de janvier. Elle illustre que même si le premier épisode de froid donnant lieu à la formation de glace est survenu vers le milieu du mois de janvier, une température mensuelle moyenne de l’air supérieure à la normale de 4 à 6 °C a été observée sur les Grands Lacs, ainsi qu’une température moyenne de 6 à 8 °C au-dessus de la normale sur le lac Supérieur.
Les températures sont demeurées plus élevées que la normale sur les Grands Lacs jusqu’au deuxième et dernier épisode de froid ayant entraîné la formation de glace du 17 au 20 février. À l’instar de celui de janvier, l’épisode de froid de février a été de courte durée et s’est ensuivi un retour rapide à des températures plus élevées que la normale. Le mois de février s’est clos avec une température moyenne mensuelle supérieure à la normale. Il y a eu une légère augmentation de la couverture de glace sur les Grands Lacs au cours du deuxième épisode de froid, de sorte que les Grands Lacs ont atteint une couverture glacielle de 12 % le 19 février. Ce point culminant de la couverture de glace est nettement inférieur à la couverture de glace normale de 33 % pour cette courte période du 17 au 20 février. Le fait que deux records hebdomadaires de couverture de glace minimale ont été battus pour les Grands Lacs en février met en évidence la brièveté de l’épisode de froid. Le premier des deux records hebdomadaires de couverture de glace minimale a été enregistré dans la semaine du 12 février, juste avant l’épisode de froid, et le second, dans la semaine du 26 février, juste après celui-ci.

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La température moyenne enregistrée au cours du mois de février a été supérieure à la normale. L’anomalie de température élevée sur les Grands Lacs en février est illustrée à la figure 10 ci-dessous par des températures de 4 à 6 °C au-dessus de la normale, mais de plus de 7 °C au-dessus de la normale dans la région de Thunder Bay.

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L’écart par rapport à la normale de la couverture de glace de lac sur les Grands Lacs le 26 février. La figure montre en rouge les parties des Grands Lacs où il y aurait normalement de la glace à la fin du mois de février et où il n’y en a pas cette année. Les zones indiquées en rouge dans la figure 11 se trouvent dans l’ensemble des Grands Lacs et il n’y a aucune zone en bleu dans aucun des Grands Lacs qui présente plus de glace que la normale pour la fin du mois de février. Les zones couvertes en rouge couvrent l’ensemble du lac Érié, la partie nord-est du lac Ontario, l’ensemble de la baie Georgienne, le sud du lac Huron, la baie Green, le nord-est du lac Michigan et la majeure partie des rives du lac Supérieur, y compris la baie Whitefish.

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La figure 12 ci-dessous montre à quel point les températures de l’air ont été supérieures à la normale au cours du mois de mars. Sur la majeure partie des Grands Lacs, les températures ont été supérieures de 3 à 5 °C par rapport à la normale du mois. Les températures ont été un peu plus près de la normale sur la partie nord-ouest du lac Supérieur, où elles n’ont été en moyenne que de 1 à 2 °C plus élevées que la normale pour le mois.
Une dernière anomalie de température basse s’est produite cette saison au cours de la troisième semaine de mars.

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L’anomalie d’air froid le 21 mars à son apogée, où les températures de l’air étaient inférieures de 6 à 8 °C par rapport à la normale pour la période en question sur la plupart des Grands Lacs et atteignaient même de 10 à 12 °C en dessous de la normale sur la partie nord-ouest du lac Supérieur.
Cette dernière vague de froid de la saison 2023-2024 n’a pas donné lieu à la formation de nouvelle glace en raison de l’arrivée tardive de la saison et des températures plus élevées qui ont été observées au cours du printemps. Bien qu’il y ait eu une importante anomalie de température basse au cours de la troisième semaine de mars, les températures réelles n’ont été que près du point de congélation, alors qu’elles ont dépassé le point de congélation dans de nombreuses régions au cours de cette vague de froid.
La température moyenne pour l’ensemble du mois de mars, en raison des anomalies de températures élevées au début du mois et à nouveau à la fin du mois, a été supérieure à la normale, comme le montre la figure 14 ci-dessous.

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Les anomalies de températures élevées au cours du mois de mars qui se sont produites sur les Grands Lacs. La figure 14 montre que la zone située le long de la rive nord-ouest du lac Supérieur a été en moyenne 2 °C plus chaude que la normale pour le mois de mars, tandis que le reste des Grands Lacs a été encore plus chaud que la normale, soit en moyenne de 4 ou 5 °C plus chaud que la normale pour le mois.
Les Grands Lacs ont commencé le mois de mars avec une couverture glacielle de près de 4 % seulement par rapport à la couverture glacielle normale de 32 % au début du mois de mars et ont terminé le mois avec une couverture glacielle de 1 % seulement ou pratiquement exempts de glace par rapport à la couverture glacielle normale de 20 % à la fin du mois de mars.

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La température moyenne sur les Grands Lacs pour le mois de mars. Elle montre que la température moyenne était de 3 ou 4 °C sur les lacs Érié et Ontario, ainsi que sur le sud du lac Huron et le sud du lac Michigan en mars. Elle a atteint près de 0 °C sur la baie Georgienne et le chenal North et a chuté entre 1 et 4 °C en dessous du point de congélation sur le lac Supérieur.

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L’écart par rapport à la normale de la couverture de glace de lac sur les Grands Lacs le 18 mars. La figure indique en rouge les zones des Grands Lacs où il y aurait normalement de la glace à la fin du mois de février et où il n’y a pas de glace cette année. La figure 16 montre que ces zones se situent le long des rives du lac Supérieur, dans l’ensemble de la région de la baie Green et dans la partie nord-est du lac Michigan, ainsi que dans l’ensemble de la baie Georgienne et le chenal North, dans l’ensemble de la baie Saginaw et dans la partie sud-est du lac Érié. Aucune zone indiquée en bleu dans aucun des Grands Lacs ne présente une quantité de glace supérieure à la normale pour la mi-mars.
La couverture glacielle sur les Grands Lacs en mars a commencé à près de 4 % par rapport à la couverture normale de 31 % au début du mois de mars, a diminué à 2 % à la mi-mars, alors que la couverture glacielle est habituellement de 20 %, puis les Grands Lacs sont lentement devenus libres de glace le 20 avril, ce qui a mis fin à la saison des glaces 2023-2024 deux à trois semaines plus tôt que la date normale de début des conditions libres de glace, qui se situe entre le 30 avril et le 6 mai.

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À l’aide d’une ligne verte, la couverture médiane de 1990 à 2020 sur les Grands Lacs et, à l’aide de barres verticales bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle et de la saison dernière. Les deux saisons montrent une couverture glacielle beaucoup plus faible que la normale, les lignes verticales bleues hebdomadaires se situant toutes bien en dessous de la courbe verte qui indique la médiane historique de la concentration de glace.
Contrairement à la saison des glaces de l’année dernière qui, malgré une faible couverture glacielle, a eu une durée relativement normale, la saison des glaces de cette année a été nettement plus courte que la normale, soit de près de deux mois, comme le montre la figure 17 ci-dessus ou la figure 18 ci-dessous, dont les barres bleues, presque inexistantes, indiquent des concentrations de glace nulles ou très faibles au début et à la fin de la saison des glaces.

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À l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle climatologique médiane sur les Grands Lacs et, à l’aide de barres bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison. La seule valeur de couverture glacielle hebdomadaire qui a atteint la concentration glacielle médiane historique s’est produite au cours de la semaine du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. Toutes les autres semaines, les valeurs de couverture glacielle sont nettement inférieures à la valeur moyenne historique.

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La figure 19 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur les Grands Lacs depuis le début des relevés en 1973.
La couverture totale des glaces accumulées (TAC) sur les Grands Lacs pendant la saison des glaces 2023-2024 a permis d’établir un record pour la couverture totale des glaces accumulées la plus faible, soit 2,5 %, depuis le début des relevés en 1972-1973.

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La couverture glacielle maximale annuelle sur les Grands Lacs depuis le début des relevés au cours de la saison 1972-1973.
La couverture glacielle maximale sur l’ensemble des Grands Lacs s’est produite lors de la toute première vague de froid, le 22 janvier de cette saison, lorsque la couverture glacielle a atteint 16 %. Ce fut la seule fois au cours de la saison des glaces où la couverture glacielle sur les Grands Lacs a atteint des niveaux normaux.
La couverture glacielle maximale saisonnière de cette saison a été le quatrième maximum annuel le plus bas jamais enregistré.

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La carte régionale des Grands Lacs du 22 janvier 2024 au maximum de la couverture de glace de lac. La glace tapisse la partie majeure du littoral et remplit la plupart des baies de chaque lac. Le lac Sainte-Claire et le bassin ouest du lac Érié sont également remplis de glace. La couverture maximale s'est produite 4 semaines plus tôt que la normale et était bien en dessous du maximum climatologique.
Lac Supérieur
La baie Black, la baie Nipigon et la baie Thunder ont souvent de la glace de lac tout au long du mois d’avril, même pendant les hivers particulièrement doux comme ce fut le cas l’année dernière. Cependant, cette année, il ne restait plus de glace sur le lac Supérieur à la fin de la troisième semaine d’avril, lorsque les dernières glaces ont fondu sur la baie Nipigon et la baie Black. Cette année, la saison des glaces a donc été plus courte de près d’un mois qu’à l’habitude sur le lac Supérieur, en plus de constituer une saison record en matière de faible couverture glacielle.

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La figure 22 ci-dessus illustre la couverture glacielle sur le lac Supérieur cette année, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année dans la figure 22 est nettement inférieure à la ligne rouge qui représente la médiane de la couverture glacielle moyenne de l’année, ce qui montre à quel point la couverture glacielle sur les Grands Lacs cette année a été inférieure à la normale. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année devient plate à une valeur de zéro environ un mois plus tôt à la fin de la saison et reste très près de zéro pendant environ un mois au début de la saison, tandis que la courbe rouge qui représente l’année moyenne de couverture glacielle montre que la couverture glacielle est normalement présente à ces moments-là. Cela indique à quel point cette saison des glaces a été plus courte par rapport à la durée moyenne.

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La figure 23 ci-dessus montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane de 1990 à 2020 sur le lac Supérieur et, par des barres verticales bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle et de la saison dernière. Les deux saisons présentent une couverture glacielle nettement inférieure à la normale, les lignes verticales bleues hebdomadaires se situant toutes bien en dessous de la courbe verte qui représente la médiane historique de la concentration de glace. Cette année, la couverture glacielle était environ la moitié de celle des années précédentes, les barres bleues mensuelles étant deux fois moins hautes que celles des années précédentes dans la figure 23 ci-dessus

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La figure 24 ci-dessus montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane historique sur le lac Supérieur et, à l’aide de barres bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison. La seule valeur de couverture glacielle hebdomadaire à atteindre une valeur avoisinant la concentration glacielle médiane historique s’est produite au cours de la semaine du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. Toutes les autres semaines, les valeurs de couverture glacielle sont nettement inférieures à la valeur moyenne historique. La couverture glacielle maximale sur le lac Supérieur a eu lieu le 19 février, puisqu’il s’agit de la semaine de la figure 24 où la barre verticale bleue est la plus haute. La couverture glacielle maximale sur le lac Supérieur survient environ un mois plus tôt que la normale, comme le montre le pic de la ligne verte qui indique la couverture glacielle historique se produisant le 19 mars sur le lac.

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La figure 25 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur le lac Supérieur depuis le début des relevés en 1973.
Cette année, la couverture totale accumulée de 2,6 % pour le lac Supérieur a été la couverture totale des glaces accumulées la plus faible ou la couverture glacielle moyenne la plus faible jamais enregistrée depuis le début des relevés en 1973.

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La figure 26 ci-dessus montre la couverture glacielle maximale annuelle sur le lac Supérieur depuis le début des relevés lors de la saison 1972-1973.
Le lac Supérieur a atteint une couverture glacielle maximale de 12 % le 19 février. Il s’agit du quatrième maximum le plus bas jamais enregistré depuis 1973. Le lac Supérieur aurait probablement établi un record de la plus faible couverture glacielle maximale, soit de près de 3 %, cette année, si ce n’était d’une vague de froid qui a augmenté la couverture glacielle de près de 10 % pendant une courte période sur le lac Supérieur le 19 février.
Lac Michigan

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La figure 27 ci-dessus illustre la couverture glacielle sur le lac Michigan cette année, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année dans la figure 27 est nettement inférieure à la ligne rouge qui représente la médiane de la couverture glacielle moyenne des années passées, ce qui montre à quel point la couverture glacielle sur le lac Michigan cette année a été inférieure à la normale. Ce n’est qu’une seule fois, à la fin du mois de janvier, que la ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année touche la ligne rouge qui représente la médiane ou la moyenne de la couverture glacielle. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année est plate à une valeur de zéro pendant environ un mois au début et un mois à la fin de la saison, tandis que la courbe rouge qui représente l’année moyenne de couverture glacielle montre que la couverture glacielle est normalement présente à ces moments, ce qui indique que cette saison des glaces a été plus courte de près de deux mois que la saison moyenne.

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La figure 28 ci-dessus montre par une ligne verte la couverture médiane de 1990 à 2020 sur le lac Michigan et par des barres verticales bleues la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle et de la saison dernière. Les deux saisons présentent une couverture glacielle nettement inférieure à la normale, les lignes verticales bleues hebdomadaires se situant presque toutes bien en dessous de la courbe verte qui représente la concentration glacielle médiane historique. Cette année, la couverture glacielle hebdomadaire du lac Michigan n’a atteint la valeur moyenne historique qu’une seule fois, le 22 janvier, lors de la première vague de froid de la saison, lorsque la couverture glacielle du lac Michigan a dépassé la valeur moyenne historique. Il s’agit de la seule fois cette année où la couverture glacielle sur le lac Michigan s’est approchée de la couverture glacielle moyenne historique, comme l’indique la figure 28 en précisant qu’aucune autre barre bleue montrant les couvertures glacielles hebdomadaires ne s’approche de la ligne verte de la concentration glacielle médiane.

Description longue
La figure 29 ci-dessous montre la couverture glacielle hebdomadaire sur le lac Michigan. La ligne verte représente la couverture glacielle médiane climatologique sur le lac Michigan et la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison est représentée par des barres verticales bleues. La seule valeur de couverture glacielle hebdomadaire à atteindre une valeur avoisinant la concentration glacielle médiane historique s’est produite au cours de la semaine du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. Toutes les autres semaines, les valeurs de couverture glacielle sont nettement inférieures à la valeur moyenne historique. La figure 31 montre également à quel point la saison des glaces de cette année a été plus courte que la normale. Ceci est illustré par le fait que les barres verticales bleues qui indiquent la couverture glacielle sur le lac Michigan chaque semaine sont essentiellement à zéro pendant cinq semaines après le début normal de la saison, comme le montre la ligne verte, et à nouveau à zéro cinq semaines avant la fin normale de la saison des glaces.

Description longue
La figure 30 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur le lac Michigan depuis le début des relevés en 1973.
Cette saison, la couverture totale des glaces accumulées sur le lac Michigan était de 2,5 %, ce qui a permis d’établir une nouvelle saison record de faible couverture des glaces accumulées sur le lac Michigan.

Description longue
La figure 31 ci-dessus montre la couverture glacielle maximale annuelle sur le lac Michigan depuis le début des relevés au cours de la saison 1972-1973.
La couverture glacielle maximale sur le lac Michigan s’est produite au cours de la semaine du 22 janvier, où la couverture glacielle était de 18,3 %, ce qui permet de classer cette saison au septième rang des couvertures glacielles maximales les plus faibles jamais observées.
Lac Huron et baie Georgienne

Description longue
La figure 32 ci-dessus illustre la couverture glacielle de cette année sur le lac Huron, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année à la figure 32 est loin en dessous de la ligne rouge représentant la couverture glacielle médiane de l’année moyenne, ce qui montre à quel point il y avait beaucoup moins de glace qu’à la normale sur le lac Huron cette année. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année est plate à une valeur nulle pendant un mois environ au début et à la fin de la saison tandis que la courbe rouge représentant la couverture glacielle moyenne lors d’une année normale montre que de la glace est normalement présente à tous ces moments, montrant que la saison des glaces de cette année était plus courte d’environ 6 semaines que la saison moyenne.

Description longue
La figure 33 ci-dessous montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane climatologique sur le lac Huron et la baie Georgienne et, par des barres verticales bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle et de la saison dernière. La faible couverture glacielle de cette année et de l’année dernière, présentée par les barres verticales bleues, montre que la couverture glacielle hebdomadaire sur le lac Huron a été constamment bien inférieure à la couverture glacielle historique, représentée par une ligne verte.
Il n’y avait plus de couverture glacielle sur le lac Huron après le 8 avril, lorsque la glace restante a fondu dans le chenal North. De plus, il n’y avait presque plus de glace sur le lac Huron et la baie Georgienne depuis déjà un mois; en effet, au 18 mars, toute la glace hors des baies abritées le long du chenal North avait fondu.
La glace ne disparaît habituellement pas du lac Huron et de la baie Georgienne avant le 23 mai, comme l’indique la ligne verte qui montre que la valeur historique de la couverture glacielle sur le lac Huron n’atteint pas une valeur nulle avant cette date.

Description longue
La figure 34 ci-dessus montre la couverture glacielle hebdomadaire sur le lac Huron. La ligne verte représente la couverture glacielle climatologique médiane sur le lac Huron tandis que des barres verticales bleues indiquent la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle. La seule semaine à approcher une couverture glacielle hebdomadaire près de la concentration de glace moyenne historique était celle du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. La couverture glacielle de toutes les autres semaines est nettement inférieure à la moyenne historique. La figure 34 montre également à quel point la saison des glaces de cette année a été plus courte que la normale. En effet, les barres bleues verticales indiquant la couverture glacielle sur le lac Huron chaque semaine sont essentiellement à zéro pendant quatre semaines après le début normal de la saison, indiquée par la ligne verte, et de nouveau à zéro cinq semaines avant la fin normale de la saison des glaces.

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La figure 35 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur le lac Huron depuis le début des relevés en 1973.
La couverture totale des glaces accumulées sur le lac Huron cette saison, de 4,8 %, marque un nouveau record de faible couverture totale des glaces accumulées sur le lac Huron et la baie Georgienne depuis le début des relevés en 1972-1973.

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La figure 36 ci-dessus montre la couverture glacielle maximale annuelle sur le lac Huron depuis le début des relevés à la saison 1972-1973.
Le lac Huron a enregistré un record de faible couverture glacielle maximale sur le lac Huron et la baie Georgienne de 22,7 % lors de la semaine du 22 janvier. Cette saison, le lac Huron a également établi un record pour sa couverture totale des glaces accumulées la plus faible. (On peut considérer la couverture totale des glaces accumulées comme la couverture glacielle moyenne sur le lac pour la saison des glaces. Pour en savoir plus, consultez les notes à la fin de ce document.)
Lac Érié et lac Sainte-Claire

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La figure 37 ci-dessus illustre la couverture glacielle sur le lac Érié cette année, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année dans la figure 37 est nettement inférieure à la ligne rouge qui représente la médiane de la couverture glacielle moyenne des années passées, ce qui montre à quel point la couverture glacielle sur le lac Érié cette année a été inférieure à celle d’une année normale. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année est plate, avec une valeur de zéro, pendant environ un mois au début et un mois à la fin de la saison, tandis que la courbe rouge qui représente une année de couverture glacielle moyenne montre qu’une couverture glacielle est habituellement présente à ces moments, ce qui indique que la saison des glaces cette année a été environ dix semaines plus courte que la saison moyenne.
La saison des glaces sur les lacs Érié et Sainte-Claire a commencé lorsque de la glace s’est formée sur le lac Sainte-Claire et le bassin ouest du lac Érié à la suite du premier épisode de températures inférieures à la moyenne de la saison, au début du mois de janvier. La couverture glacielle maximale pour le lac a été atteinte le 22 janvier, au cours de cette première vague de froid.
Ces lacs sont les moins profonds des Grands Lacs; la glace s’y forme donc rapidement à l’arrivée du temps froid. Ce phénomène est particulièrement marqué sur le bassin ouest du lac Érié et l’ensemble du lac Sainte-Claire.
L’épisode de températures basses a été très bref; la glace n’a donc jamais épaissi. Le retour du temps doux au début du mois de février a fait en sorte qu’il ne restait plus que de petites quantités de glace sur le bassin ouest et le lac Sainte-Claire. À la fin de la troisième semaine du mois de février, le lac Érié et le lac Sainte-Claire étaient libres de glace, soit six semaines plus tôt que la normale, étant donné que ces lacs présentent habituellement une certaine couverture glacielle jusqu’à la première semaine du mois d’avril.

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La figure 38 ci-dessus montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane historique sur le lac Érié pour cette année et l’année dernière. Les barres verticales bleues montrent la couverture glacielle hebdomadaire de la saison actuelle et de la saison dernière. Les deux saisons présentent une couverture glacielle nettement inférieure à la normale, les barres verticales bleues hebdomadaires se situant toutes bien en dessous de la courbe verte qui représente la concentration glacielle médiane historique.

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La figure 39 ci-dessus montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane historique sur le lac Érié et, à l’aide de barres bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison. La seule valeur de couverture glacielle hebdomadaire à atteindre une valeur avoisinant la concentration glacielle médiane historique a été enregistrée au cours de la semaine du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. Les valeurs de couverture glacielle de toutes les autres semaines sont nettement en dessous de la médiane historique. La figure 39 ci-dessus montre également que la saison a commencé trois semaines plus tard que la normale et qu’elle a pris fin six semaines plus tôt que la normale.

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La figure 40 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur le lac Érié depuis le début des relevés en 1973.
La couverture totale accumulée n’était que de 3,5 % pour le lac Érié, ce qui correspond à moins d’un sixième de la couverture totale accumulée médiane à long terme, qui est d’environ 27 %. Cette saison des glaces se classe au cinquième rang des couvertures totales des glaces accumulées les plus faibles des 50 dernières années, soit depuis la saison des glaces 1972-1973. L’année 2020 se classe au premier rang de la couverture totale accumulée la plus faible sur le lac Érié; celle-ci était alors de près de 2,1 %.

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La figure 41 ci-dessus montre la couverture glacielle maximale annuelle sur le lac Érié depuis le début des relevés à la saison 1972-1973.
La couverture glacielle maximale sur le lac Érié, soit 35,7 %, a été atteinte le 22 janvier. Elle se classe au huitième rang des couvertures glacielles maximales les plus faibles enregistrées depuis 1973. Le lac Érié est le moins profond des Grands Lacs; il présente donc souvent un pourcentage de couverture glacielle plus élevé que les autres lacs.
Lac Ontario

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La figure 42 ci-dessus illustre la couverture glacielle sur le lac Ontario cette année, représentée par une ligne noire. Les saisons passées sont représentées par des lignes bleu pâle, et la moyenne historique, par une ligne rouge. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année dans la figure 42 est nettement inférieure à la ligne rouge représentant la médiane de la couverture glacielle moyenne des années passées, ce qui montre à quel point la couverture glacielle sur le lac Ontario cette année a été inférieure à celle d’une année normale. La ligne noire qui représente la couverture glacielle de cette année est plate, avec une valeur de zéro, pendant environ un mois au début et un mois à la fin de la saison, tandis que la courbe rouge représentant une année de couverture glacielle moyenne montre qu’une couverture glacielle est habituellement présente à ces moments, ce qui indique que la saison des glaces cette année a été environ six semaines plus courte que la saison moyenne.
Cette année, la couverture glacielle a été très faible sur le lac Ontario. Elle se classe au troisième rang des couvertures glacielles moyennes les plus faibles pour une saison donnée. La saison des glaces a également été courte : elle a commencé trois semaines plus tard que la normale et a pris fin cinq semaines plus tôt que la normale. Les dernières glaces ont fondu après la première semaine du mois de mars, tandis que l’on observe habituellement de la glace jusqu’à la première semaine du mois d’avril. La seule zone du lac sur laquelle on a observé de la glace cette saison est le coin nord-est du lac, et ce, seulement près des rives dans les zones abritées.

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La figure 43 ci-dessus montre la couverture glacielle médiane historique sur le lac Ontario pour cette année et l’année passée au moyen d’une ligne verte, et la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison et de la saison passée au moyen de barres verticales bleues. Les deux saisons présentent une couverture glacielle nettement inférieure à la normale, les barres verticales bleues hebdomadaires se situant toutes bien en dessous de la courbe verte qui représente la concentration glacielle médiane historique. La figure 43 montre également que, même si la quantité de glace était faible la saison dernière tout comme cette saison sur le lac Ontario, la saison des glaces a également pris fin abruptement cinq semaines plus tôt que la normale cette année. On peut voir que la couverture glacielle hebdomadaire tombe à zéro le 12 mars, tandis que la ligne verte représentant la couverture glacielle historique s’approche de zéro le 5 avril, soit la date habituelle de fin de la saison.

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La figure 44 ci-dessus montre, à l’aide d’une ligne verte, la couverture glacielle médiane historique sur le lac Ontario et, à l’aide de barres bleues, la couverture glacielle hebdomadaire de cette saison. La seule couverture glacielle hebdomadaire qui correspond à la concentration glacielle médiane historique a été observée au cours de la semaine du 22 janvier, pendant la couverture glacielle maximale sur les Grands Lacs. Les valeurs de couverture glacielle de toutes les autres semaines sont nettement en dessous de la médiane historique. La figure 44 ci-dessus montre également que la saison des glaces a commencé deux semaines plus tard que la normale et qu’elle a pris fin cinq semaines plus tôt que la normale.

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La figure 45 ci-dessus montre la couverture totale accumulée (TAC) annuelle sur le lac Ontario depuis le début des relevés en 1973.
La couverture totale accumulée n’était que de 0,7 % pour le lac Ontario, ce qui correspond à environ un quart de la couverture totale accumulée médiane à long terme, qui est de 4,5 %. Cette année se classe au deuxième rang des couvertures totales accumulées les plus faibles depuis le début des relevés en 1973, à égalité avec la saison 2011-2012. La saison 2001-2002 se classe au premier rang des couvertures totales accumulées les plus faibles sur le lac Ontario; celle-ci était alors de près de 0,5 %. Elle est suivie des saisons 2011-2012 et 2023-2024, lors desquelles on a enregistré une couverture totale accumulée de 0,7 %.

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La figure 46 ci-dessus montre la couverture glacielle maximale annuelle sur le lac Ontario depuis le début des relevés à la saison 1972-1973.
La couverture glacielle maximale sur le lac Ontario, soit 5,3 %, a été atteinte le 22 janvier. Elle se classe au troisième rang des couvertures glacielles maximales les plus faibles enregistrées depuis 1973.
Remarques :
La « couverture totale des glaces accumulées » (TAC) correspond à la quantité moyenne de glace (couverture glacielle) sur une zone géographique pendant une période donnée. Elle est exprimée sous la forme d’une fraction ou du pourcentage de la région; les valeurs vont de 0 (aucune glace) à 100 % (superficie [et non le volume] entièrement couverte de glace pendant toute la période). La couverture totale accumulée est une bonne mesure des conditions glacielles moyennes pendant l’hiver. Elle est utile pour effectuer une comparaison d’une année à l’autre.
Les graphiques de réanalyse proviennent du Physical Sciences Laboratory (PSL) de la NOAA.
Les graphiques de la NOAA ont été fournis par le GREAT LAKES ENVIRONMENTAL RESEARCH LABORATORY de la NOAA
Tous les autres graphiques et données ont été préparés par le Service canadien des glaces au moyen de données fournies par le Service canadien des glaces et le National Ice Center.
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