Méthode d’essai biologique servant à mesurer l’inhibition de la croissance de la plante macroscopique dulcicole : annexes


Annexes

  1. Membres du Groupe intergouvernemental sur la toxicité de l’environnement (en décembre 2006)
  2. Administration centrale et bureaux régionaux du Service de la protection de l’environnement d’Environnement Canada
  3. Variantes des méthodes de culture de Lemna spp. et des essais de mesure de l’inhibition de sa croissance, décrites dans les méthodes canadiennes, états-uniennes et européennes
  4. Milieux de culture et d’essai utilisés dans les essais d’inhibition de la croissance de Lemna spp., selon les méthodes canadiennes, étatsuniennes et européennes
  5. Description générale de Lemna minor
  6. Techniques de culture axénique des Lemna (Acreman, 2006)
  7. Séries logarithmiques de concentrations convenant aux essais toxicologiques
  8. Méthodes d’essai biologique et documents d’orientation publiés par la Section de l’élaboration et de l’application des méthodes d’Environnement Canada

Annexe A : Membres du Groupe intergouvernemental sur la toxicité de l’environnement (en décembre 2006)

Gouvernement fédéral, Environnement Canada

W. Antoniolli
Service de la protection de l’environnement
Edmonton (Alberta)

C. Blaise
Centre Saint-Laurent
Montréal (Québec)

U. Borgmann
Institut national de recherche sur les eaux
Burlington (Ontario)

J. Bruno
Centre des sciences de l’environnement, région du Pacifique
North Vancouver (Colombie-Britannique )

C. Buday
Centre des sciences de l’environnement, région du Pacifique
North Vancouver (Colombie-Britannique )

K. Doe
Centre des sciences de l’environnement, région de l’Atlantique
Moncton (Nouveau-Brunswick)

G. Elliott
Service de la protection de l’environnement
Edmonton (Alberta)

F. Gagné
Centre St-Laurent
Montréal (Québec)

M. Harwood
Service de la protection de l’environnement
Montréal (Québec)

S. Hendry
Centre de technologie environnementale
Ottawa (Ontario)

D. Hughes
Centre des sciences de l’environnement, région de l’Atlantique
Moncton (Nouveau-Brunswick)

P. Jackman
Centre des sciences de l’environnement, région de l’Atlantique
Moncton (Nouveau-Brunswick)

N. Kruper
Service de la protection de l’environnement
Edmonton (Alberta)

M. Linssen
Centre des sciences de l’environnement, région du Pacifique
North Vancouver (Colombie-Britannique )

L. Porebski
Direction du milieu marin
Gatineau (Québec)

J. Princz
Centre de technologie environnementale
Ottawa (Ontario)

G. Schroeder
Centre des sciences de l’environnement, région du Pacifique
North Vancouver (Colombie-Britannique)

R. Scroggins
Centre de technologie environnementale
Ottawa (Ontario)

T. Steeves
Centre des sciences de l’environnement, région de l’Atlantique
Moncton (Nouveau-Brunswick)

D. Taillefer
Direction du milieu marin
Gatineau (Québec)

L. Taylor
Centre de technologie environnementale
Ottawa (Ontario)

S. Trottier
Centre St-Laurent
Montréal (Québec)

G. van Aggelen
Centre des sciences de l’environnement, région du Pacifique
North Vancouver (Colombie-Britannique)

L. Van der Vliet
Centre de technologie environnementale
Ottawa (Ontario)

B. Walker
Centre St-Laurent
Montréal (Québec)

P. Wells
Service de la conservation de l’environnement
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)

Gouvernement fédéral, Pêches et Océans Canada

R. Roy
Institut Maurice-Lamontagne
Mont-Joli (Québec)

Gouvernement fédéral, Ressources naturelles Canada

M. Schwartz
Laboratoire des sciences minérales, Centre canadien de la technologie des minéraux et de l'énergie (CANMET) Ottawa (Ontario)

B. Vigneault
Laboratoire des sciences minérales, CANMET Ottawa (Ontario)

Gouvernements provinciaux

C. Bastien
Ministère de l’Environnement du Québec
Ste-Foy (Québec)

B. Bayer
Ministère de l’Environnement du Manitoba
Winnipeg (Man.)

K. Hunter
Ministère de l’Environnement de l’Ontario
Rexdale (Ontario)

D. Poirier
Ministère de l’Environnement de l’Ontario
Rexdale (Ontario)

J. Schroeder (président)
Ministère de l’Environnement de l’Ontario
Toronto (Ontario)

T. Watson-Leung
Ministère de l’Environnement de l’Ontario
Rexdale (Ontario)

Annexe B : Administration centrale et bureaux régionaux du Service de la protection de l’environnement d’Environnement Canada

Administration centrale
351, boul. Saint-Joseph
Place Vincent-Massey
Gatineau (Québec)
K1A 0H3

Région de l’Atlantique
Queen Square, 15e étage
45, Alderney Drive
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
B2Y 2N6

Région du Québec
105, rue McGill, 8e étage
Montréal (Québec)
H2Y 2E7

Région de l’Ontario
4905, rue Dufferin, 2e étage
Downsview (Ontario)
M3H 5T4

Région de l’Ouest et du Nord
Twin Atria no 2, bureau 210
4999, 98e Avenue
Edmonton (Alberta)
T6B 2X3

Région du Pacifique et du Yukon
401, rue Burrard
Vancouver (Colombie-Britannique)
V6C 3S5

Annexe C : Variantes des méthodes de culture de Lemna spp. et des essais de mesure de l’inhibition  de sa croissance, décrites dans les méthodes canadiennes, étatsuniennes et européennes

Les documents de base sont énumérés dans l’ordre chronologique, selon le sigle de l’organisme dont ils émanent, dans l’ordre suivant : (1) grands comités et organismes de l’État; (2) principaux auteurs.

ITM (1990) - publication de l’Institut de recherche environnementale appliquée (Institutet för tillämpad miljöforskning (ITM)), qui énonce les modes opératoires de la culture de Lemna minor et des essais toxicologiques avec cette espèce, compilés et utilisés par le Conseil suédois de protection de l’environnement, en collaboration avec le Bureau national d’inspection des produits chimiques (de l’Institut susmentionné), à Solna (Suède).

ASTM (1991) - norme publiée par l’American Society for Testing and Materials (ASTM), pour la réalisation d’essais toxicologiques sans renouvellement des solutions, avec Lemna gibba G3.

APHA (1992) - publication de l’American Public Health Association (APHA), de l’American Water Works Association et de la Water Environment Federation (parue dans Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater, 18e éd.), qui expose les méthodes de culture de L. minor et d’essai avec cette espèce, désignées comme moyen de surveillance dans le cadre des Études de suivi des effets sur l’environnement, conformément au Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers, promulgué par le gouvernement fédéral du Canada. Ce document a été révisé en 1996.

USEPA (1992) - norme publiée par l’Office of Pollution Prevention and Toxics (OPPT), de l’United States Environmental Protection Act (USEPA), pour la réalisation d’essais toxicologiques avec L. gibba G3, afin d’obtenir des données sur la phytotoxicité de produits chimiques [sous le régime de la Toxic Substances Control Act (TSCA)]. Elle a été publiée dans le titre 40, chapitre I, sous-chapitre R du Code of Federal Regulations (CFR). Ce document a été révisé, harmonisé avec d’autres publications et publié de nouveau (sous forme de version provisoire) en 1996 (v. la référence suivante).

USEPA (1996) - version provisoire (avril 1996) de la norme OPPTS 850.4400 élaborée par l’OPPT, de l’USEPA, pour la réalisation d’essais toxicologiques avec L. gibba G3 et L. minor, afin d’obtenir des données sur la phytotoxicité de produits chimiques [sous le régime de la TSCA et de la Federal Insecticide, Fungicide, and Rodenticide Act (FIFRA)]. Cette norme amalgame : les conseils et exigences sur les essais en vigueur à l’OPPT, publiés dans le titre 40, chapitre I, sous-chapitre R du CFR; ceux de l’Office of Pesticide Programs (OPP), parus dans les publications du National Technical Information Service (NTIS); les lignes directrices publiées par l’OCDE. Elle résulte de l’harmonisation de deux documents : Lemna Acute Toxicity Test (40 CFR 797.1160); Growth and Reproduction of Aquatic Plants (Tier I) (OPP 122-2) et Growth and Reproduction of Aquatic Plants (Tier 2) (OPP 123-2) (Pesticide Assessment Guidelines, Subdivision J--Hazard Evaluation; Nontarget Plants), rapport EPA 540/09-82-020, 1982.

AFNOR (1996) - norme publiée par l’Association française de normalisation (AFNOR) (méthode d’essai XP T 90-337, 1996). Ce document expose les modes opératoires de la culture de L. minor et des essais toxicologiques avec cette espèce.

OCDE (1998) - version provisoire (juin 1998) de la norme publiée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle vise à évaluer la toxicité de substances à l’égard de L. gibba et de L. minor et se fonde sur des lignes directrices et des normes en vigueur publiées par l’ASTM (1991), l’USEPA (1996), l’AFNOR (1996) et le SIS (1995) de Suède.

SRC (1997) - mode opératoire normalisé (inédit) élaboré en 1997 par h. Peterson et M. Moody, du Saskatchewan Research Council (SRC) (Laboratoire de la section de la qualité de l’eau), pour la culture de L. minor et son emploi dans des essais. Il se fonde sur la recherche effectuée par Peterson et Moody (1994-1997) et constitue une modification de la méthode d’essai toxicologique (proposée) avec des Lemna, n° 1995-8211 de l’APHA.

MPO (1979) - voir la référence Lockhart et Blouw, 1979. Cette méthode, publiée dans un document intitulé Toxicity Tests for Freshwater Organisms, E. Scherer (réd.), décrit les modes opératoires utilisés pour les essais sur des herbicides et des sédiments avec L. minor.

B & P (1981) - voir la référence Bishop et Perry, 1981. Cette publication décrit un essai normalisé d’inhibition de la croissance de L. minor faisant appel à un renouvellement continu des solutions. Elle compare aussi la sensibilité relative des Lemna à celle de poissons et d’invertébrés à l’égard de diverses matières d’essai.

C & M (1989) - voir la référence Cowgill et Milazzo, 1989. Cette publication expose les conditions de culture et la composition d’un milieu de culture à long terme pour le maintien de L. gibba G3 ainsi que de plusieurs clones de L. minor. Les auteurs y examinent et y comparent un certain nombre de paramètres et y étudient la sensibilité relative des deux espèces de Lemna et de divers clones à différentes matières.

T & N-K (1990) - voir la référence Taraldsen et Norberg-King, 1990. Cette publication décrit une méthode de culture de L. minor ainsi qu’une méthode d’essai avec cette espèce, principalement pour les effluents. Les auteurs y analysent également la sensibilité relative de la lentille d’eau, de Ceriodaphnia dubia et de la tête-de-boule (Pimephales promelas) à différents produits chimiques et effluents.

1. Substance et type d’essai
DocumentNote de la table a Substance d’essai Type d’essai Durée (jours)
ITM (1990) substances individuelles, eaux usées sans renouvellement, à renouvellement intermittentNote de la table b 7
ASTM (1991) substances chimiques, produits du commerce, mélanges connusNote de la table c sans renouvellement 7
APHA (1992) métaux, composés organiques, effluents industriels, lixiviats, eaux réceptrices sans renouvellement, à renouvellement intermittent, à renouvellement continuNote de la table b 4
USEPA (1992) produits chimiques (en vertu de la TSCA) à renouvellement intermittent 7
USEPA (1996) produits chimiques (en vertu de la TSCA et de la FIFRA) à renouvellement intermittent 7
AFNOR (1996) substances chimiques, échantillons de surface ou d’eau, effluents industriels ou urbains, eaux souterraines sans renouvellement, à renouvellement intermittentNote de la table b 4
OCDE (1998) substances sans renouvellement, à renouvellement intermittentNote de la table b 7
SRC (1997) effluents, élutriats, lixiviats, eaux réceptrices, substances chimiquesNote de la table d sans renouvellement 7
MPO (1979) herbicides, sédiments n.i.Note de la table e 14
B & P (1981) métaux lourds, surfactifs, herbicides à renouvellement continu 7
C & M (1989) séléniate de sodium (Na2SeO4)
nitrate de cobalt [(CoNO3)2 · 6H2O]
chlorure stannique (SnCI4)
sulfate de vanadyle [(VOSO4) · 2H2O]
n.i. 7
T & N-K (1990) effluents, toxiques (un seul à la fois) à renouvellement intermittent 4
2. Espèces d’essai
Document Espèce Souche ou clone Stade évolutif Taxinomie confirmée?
ITM (1990) L. minor n.i.Note de la table a.1 étape de croissance la plus intense (couleur pâle et radicelle courte) n.i.
ASTM (1991) L. gibba G3 n.i. oui
APHA (1992) L. minor n.i. n.i. oui
USEPA (1992) L. gibba G3 culture de moins de 2 semaines; pour un essai donné, on devrait utiliser des sujets cultivés à partir d’un seul thalle isolé oui
USEPA (1996) L. gibba
L. minor
G3
n.i.
culture de moins de 2 semaines; pour un essai donné, on devrait utiliser des sujets cultivés à partir d’un seul thalle isolé oui
AFNOR (1996) L. minor n.i. culture d’environ 2 semaines n.i.
OCDE (1998) L. gibba
L. minor
identifié (si connu) jeune colonie en croissance rapide, sans lésions visiblesNote de la table b.1 oui
SRC (1997) L. minor C4 ≤7-10 jours n.i.
MPO (1979) L. minor n.i. <1 mois n.i.
B & P (1981) L. minor no 6 n.i. oui
C & M (1989) L. gibba
L. minor
G3
6591 (CA)Note de la table c.1
7102(=LMS) (KS)
7101(LMY) (CT)
7136(46) (IL)
n.i. oui
T & N-K (1990) L. minor n.i. n.i. n.i.
3. Entretien des cultures mères
Document Milieu Repiquage Récipient Profondeur ou volume Axénie?
ITM (1990) milieu de culture mère mensuel, 10 jeunes plantes vertes fioles Erlenmeyer de 300 mL 5-6 cm oui
ASTM (1991) milieu E+, milieu H.M. ou 20X-AAPNote de la table a.2 hebdomadaire n.i.Note de la table b.2 n.i. oui
APHA (1992) milieu nutritif pour Lemna mensuel; ajout hebdomadaire de nutriments aquarium de 15 L ou bassin en acier inoxydable ≥40 mm non
USEPA (1992) milieu Hoagland au besoin aquarium n.i. oui
USEPA (1996) milieu h.M. au besoin aquarium n.i. oui
AFNOR (1996) milieu de culture tous les 14 jours, 10 plantes à deux thalles n.i. 150 mL oui
OCDE (1998) L.g. : 20X-AAPNote de la table a.2,Note de la table c.2
L.m. : SISNote de la table d.1,Note de la table e.1
mensuelNote de la table f verre n.i. oui
SRC (1997) milieu E+ hebdomadaire 25 tubes à essai de 150 mm à capsule Kimcaps® 25 mL oui
MPO (1979) milieu M Hillman n.i. fioles Erlenmeyer de 250 mL 100 mL oui
B & P (1981) milieu
Hutner × 0,01
n.i. n.i. n.i. n.i.
C & M (1989) milieu h.M. L.g. : 5 plantes (15 thalles) toutes les semainesNote de la table c.2
L.m. : 10 plantes (30 thalles) toutes les semainesNote de la table d.1
fioles Erlenmeyer en verre de 250 mL enceinte Shimadzu 100 mL oui
T & N-K (1990) eau enrichie de nutriments n.i. aquarium de 10 L 4 L n.i.
4. Type de milieu de culture
Document Milieu Modification(s) chimique(s) du milieu Type d’eau Préparation
ITM (1990) milieu de culture mère les milieux de culture et d’inoculation (acclimatation) sont plus riches en azote (N) et en phosphore (P) pour prévenir les carences vers la fin de la croissance le MOPS est recommandé comme tampon désionisée ou l’équivalent mélanger 6 des 8 solutions mères avec de l’eau; rajuster le pH à 6,5; porter le volume à 1 L; stériliser à l’autoclave ou par filtration; ajouter les solutions 7 et 8
ASTM (1991) milieu E+Note de la table a.3 aucune désionisée ou distillée 9 solutions mères; porter le volume à 1 L; rajuster le pH à 4,6; autoclaver
ASTM (1991) ou milieu H.M. identique au milieu E+ Hoagland, mais sans sucrose, EDTA, bactotryptone ou levure désionisée ou distillée 2 solutions mères; porter le volume à 1 L; autoclaver; rajuster le pH à 4,9-5,1
ASTM (1991) ou 20X-AAP mêmes nutriments que dans le milieu AAP (pour les essais avec des algues microscopiques), mais à 20 fois la concentration; pH 7,5 désionisée ou distillée 7 solutions mères; porter le volume à 1 L; rajuster le pH à 7,4-7,6; stériliser par passage sur filtre à pores de 0,22 µm
APHA (1992) solution nutritive pour Lemna omettre l’EDTA si les échantillons d’essai renferment des métaux toxiques (acidifier à pH 2 pour empêcher la précipitation si l’on omet l’EDTA) désionisée 3 solutions mères; rajuster le pH à 7,5-8,0
USEPA (1992) milieu nutritif Hoagland pas d’EDTA, ni autres chélateurs ni métabolites organiques tels que le sucrose désionisée ou distillée rajuster le pH à 4,8-5,2
USEPA (1996) milieu nutritif H.M. pas d’EDTA ni métabolites organiques tels que le sucrose de grande qualité (p. ex. distillée, désionisée ou ASTM de type I) rajuster le pH à 4,8-5,2
USEPA (1996) ou 20X-AAP l’EDTA assure la biodisponibilité des nutriments traces pour les thalles; pas de métabolites organiques tels que le sucrose de grande qualité rajuster le pH à 7,4-7,6
AFNOR (1996) milieu concentré milieu de culture constitué à 10 % de milieu concentré et à 90 % d’eau distillée ou l’équivalent 7 solutions mères; porter le volume à 1 L; rajuster le pH à 5,0-6,0; stériliser par passage sur filtre à pores de 0,22 µm
OCDE (1998) L.g. : 20X-AAPNote de la table b.3,Note de la table c.3 aucune distillée rajuster le pH à 7,4-7,6
OCDE (1998) L.m. : milieu SISNote de la table c.3,Note de la table d.2 FeCl2 · 6H2O (0,84 mg/L)
plutôt que le citrate d’ammonium et de fer (III); pas d’acide citriqueNote de la table e.2
distillée rajuster le pH à 6,3-6,7
SRC (1997) milieu E+ aucune n.i.Note de la table f.1 n.i.
MPO (1979) milieu M Hillman aucune distillée mélanger 10 des 11 solutions mères; porter le volume à 1 L; autoclaver; ajouter la solution mère de FeCl3 (autoclavée séparément)
B & P (1981) milieu Hutner × 0,01 aucune filtréeNote de la table g dilueur à circulation continue
C & M (1989) milieu E+ aucune distillée 9 solutions mères; porter le volume à 1 L; rajuster le pH à 4,6; autoclaver
T & N-K (1990) eau enrichie de nutriments eau reconstituée (APHA, 1985) et sol du commerce; pas d’EDTA n.i. filtrer (ouvertures de 1,2 µm)
5. Conditions  de culture
Document Température (°C) Photopériode Type d’éclairage Intensité lumineuseNote de la table a.4
ITM (1990) 8-10 constante fluorescent (blanc chaud) 2 × 10 W
ASTM (1991) 25 ± 2 constante fluorescent (blanc chaud) 6 200-6 700 lux
APHA (1992) 25 ± 2 constante fluorescent (blanc froid) 4 300 ou 2 150 lux
USEPA (1992) n.i.Note de la table b.4 n.i. n.i. n.i.
USEPA (1996) n.i. n.i. n.i. n.i.
AFNOR (1996) 25 ± 1 16 h de clarté, 8 h d’obscurité n.i. 3 500 ± 500 lux
OCDE (1998) 24 ± 2
(4-10, facultatif)
continue fluorescent (blanc chaud ou blanc froid) 6 500-10 000 luxNote de la table c.4
SRC (1997) 25 ± 2 continue fluorescent (en spectre continu) 4 000-4 500 lux
MPO (1979) 25 16 h de clarté,
8 h d’obscurité
Sylvanic Gro-Lux (usage botanique) 60 µE/m2 · s-1
B & P (1981) n.i. n.i. n.i. n.i.
C & M (1989) 25 ± 2 n.i. n.i. L.g. : 6 461 ± 323Note de la table d.3
L.m. : 5 385 ± 323Note de la table e.3
T & N-K (1990) 25 n.i. n.i. n.i.
6. Acclimatation et sélection des organismes d’essai
Document Milieu Conditions d’acclimatation Période d’acclimatation
ITM (1990) milieu d’inoculationNote de la table a.5 démarrage avec 10 à 12 plantes; mêmes conditions d’éclairage et de température que dans l’essai; pas de remplacement du milieu durant l’acclimatation 10-14 jours ou lorsqu’il y a 100-200 thalles dans chaque fiole
ASTM (1991) milieu E+, milieu Hoagland ou 20X-AAP mêmes conditions d’éclairage et de température que dans l’essai 8 semaines
APHA (1992) solution nutritive pour Lemna mêmes conditions que dans l’essai 2 semaines
USEPA (1992) milieu Hoagland n.i.Note de la table b.5 <2 semaines
USEPA (1996) milieu h.M. ou 20X-AAP n.i. <2 semaines
AFNOR (1996) milieu de culture choisir des plantes à deux thalles dans une culture de 14 jours et repiquer dans les conditions de culture pour emploi dans l’essai 5-18 heures
OCDE (1998) L.g. : 20X-AAPNote de la table c.5
L.m. : milieu SISNote de la table d.4
on repique une quantité suffisante de colonies dans un milieu stérile frais et on les cultive dans les conditions de l’essai 7-10 joursNote de la table e.4
SRC (1997) milieu APHA modifié 150 boîtes de Petri de 25 mm; dans les conditions de l’essaiNote de la table f.2 18-24 heures
MPO (1979) milieu M Hillman les organismes d’essai sont choisis dans la culture mère <1 mois
B & P (1981) n.i. n.i. n.i.
C & M (1989) milieu E+ les organismes d’essai sont choisis dans la culture mère 8 semaines
T & N-K (1990) n.i. n.i. n.i.
7. Type de milieu d’essai
Document Milieu Modification(s) chimique(s) du milieu Type d’eau Préparation
ITM (1990) milieu de base même composition que le milieu de culture mère (v. l’annexe C, tableau 4), mais contenant moins de N et de P désionisée ou l’équivalent 8 solutions mères ajoutées à l’eau; rajuster le pH; porter le volume à 1 L; pas d’autoclavage
ASTM (1991) Note de la table *      
APHA (1992) *      
USEPA (1992) *      
USEPA (1996) *Note de la table a.6      
AFNOR (1996) *      
OCDE (1998) Note de la table **      
SRC (1997) milieu APHA (modifié)Note de la table b.6 ajout de KCl; omission de l’EDTA Milli-Q 3 solutions mères; porter le volume à 1 L; aérer 1-2 h; rajuster le pH à 8,3; pas d’autoclavage
MPO (1979) *      
B & P (1981) *      
C & M (1989) *      
T & N-K (1990) eau enrichie de nutriments *    
T & N-K (1990) ou milieu APHA modifié (1985) pas d’EDTA; MgCl2 = 12,16 mg/L n.i.Note de la table c.6 n.i.
8. Système d’essai Note de la table a.7
Document Récipient d’essai Concentrations d’essai Plan d’expérience
ITM (1990) fioles Erlenmeyer de 300 mL ou d’une taille suffisante pour que les thalles ne se recouvrent pas; bouchonnées au moyen de tampons de cellulose non hermétiques série géométrique; coefficient de dilution de 0,83-0,5Note de la table b.7,Note de la table c.7 répartition aléatoire et déplacement quotidien des récipients
ASTM (1991) verre : béchers de 250 mL, tubes à essai de 200 mL à fond plat, bocaux à conserve de 250 mL ou fioles Erlenmeyer de 250 ou de 500 mL; remplis aux 2/5 avec la solution d’essai; on peut utiliser des récipients en plastique si les Lemna n’adhèrent pas aux parois et si le matériau ne se prête pas à la sorption; couvrirNote de la table e.5 ≥5 + témoin(s); série géométrique; coefficient de dilution ≥0,6Note de la table c.7 répartition aléatoire des récipients (DABNote de la table d.5)
APHA (1992) 60 boîtes de Petri en verre de 15 mm; on peut utiliser des récipients en plastique si les Lemna n’y adhèrent pas; couvrir ≥6 + témoin(s); coefficient de dilution de 0,5 n.i.Note de la table f.3
USEPA (1992) béchers ou fioles Erlenmeyer en verre d’une taille suffisante pour permettre la croissance des thalles sans encombrement (contenance recommandée : 250 mL)Note de la table e.5 ≥5 + témoin(s)Note de la table c.7 DBACNote de la table g.1 ou répartition aléatoire dans les enceintes
USEPA (1996) béchers ou fioles Erlenmeyer en verre d’une taille suffisante pour permettre la croissance des thalles sans encombrement (contenance recommandée : 250 mL); remplis aux 2/5 avec la solution d’essaiNote de la table e.5 ≥5 + témoin(s); série géométrique; coefficient de dilution de 0,67-0,5Note de la table c.7 DBAC ou répartition aléatoire dans les enceintes
AFNOR (1996) fioles Erlenmeyer de 250 mL, cristallisoirs ou autres,≥4 cm de hauteur et ≥35 cm2 de superficie; bouchons perméables à l’air 3-4 dans la plage d’inhibition de 10-90 % de la croissance; série géométrique; coefficient de dilution de 0,1 pour les substances et de 0,5 pour les échantillons d’eau n.i.
OCDE (1998) fioles Erlenmeyer, cristallisoirs ou boîtes de Petri en verre, ≥20 mm de profondeur, ≥100 mL de contenance, d’une taille suffisante pour permettre la croissance des thalles sans chevauchement; couvrir ≥5 + témoin(s); série géométrique; coefficient de dilution ≥0,3 répartition aléatoire des récipients; plan d’expérience figé ou repositionnement des récipients après les observations
SRC (1997) gobelets en polystyrène de 1 oz (30 mL); couvrir d’un couvercle en polystyrène pour boîte de Petri 10 + témoin(s); série géométriqueNote de la table h,Note de la table i n.i.
MPO (1979) fioles Erlenmeyer de 125 mL n.i. n.i.
B & P (1981) récipients en verre de 7,5 cm × 10,8 cm × 6,8 cm 5 + témoin(s) n.i.
C & M (1989) fioles Erlenmeyer en verre de 250 mL; enceinte Shimadzu 6 + témoin(s); coefficient de dilution de 0,1 n.i.
T & N-K (1990) gobelets en plastique polystyrène de 30 mL séries de dilution selon les coefficients de 0,5, 0,3 et 0,25 DAB; rotation quotidienne des tables d’essai
9. Conditions d’essai
Document Volume du milieu d’essai Nombre de plantes par récipientNote de la table a.8 Nombre de thalles par plante Nombre de thalles inoculés Nombre de récipients de répétition Renouvellement des solutions d’essai
ITM (1990) 250 mL 3 3 9 5 jours 2 et 4Note de la table b.8
ASTM (1991) 2/5 de la contenance 3-5Note de la table c.8 3-4Note de la table c.8 12-16Note de la table c.8 ≥3 aucun
APHA (1992) 15 mL ≥6Note de la table d.6 2 ≥12 4 tous les jours si l’on évalue la toxicité de l’effluent dans le milieu récepteur
USEPA (1992) 150 mL 3 4 12 7 jours 3 et 6 ou plus fréquemmentNote de la table e.6
USEPA (1996) 150 mL 3-5Note de la table c.8 3-4Note de la table c.8 12-16Note de la table c.8 3 jours 3 et 5 ou plus fréquemmentNote de la table e.6
AFNOR (1996) 4 cm de profondeur 8 2 16 3 tous les jours
OCDE (1998) n.i.Note de la table f.4 n.i 2-4Note de la table c.8 9-12Note de la table c.8 ≥3 ≥2 fois (p. ex. jours 3 et 5)Note de la table g.2,Note de la table h.1
SRC (1997) 25 mL 1 3 3 8 aucun
MPO (1979) 50 mL n.i. n.i. 10 5 n.i.
B & P (1981) 400 mL 7 (moins les radicelles)Note de la table i.1 2 14 4 à renouvellement continu;14 renouvellements par jour
C & M (1989) n.i. n.i. n.i. n.i. n.i. n.i.
T & N-K (1990) 15 mL 6 (moins les radicelles) 2 12 4 tous les jours
10. Éclairage, température et pH au cours de l’essai
Document Photopériode Intensité lumineuse Type d’éclairageNote de la table a.9 Température
(°C)
Gamme
de pH
ITM (1990) 24 h 4 000-6 000 luxNote de la table b.9 fluorescent (blanc chaud) 25 ± 1 5,5-7,5
ASTM (1991) 24 h 6 200-6 700 luxNote de la table b.9,Note de la table c.9 fluorescent (blanc chaud) 25 ± 2 n.i.Note de la table d.7
APHA (1992) 24 h 4 300 ou 2 150 lux fluorescent (blanc froid) 25 ± 2 7,5-9,0
USEPA (1992) 24 h 350-450 µE/m2 · s-1Note de la table c.9 n.i. 25 ± 2 4,8-5,2Note de la table e.7
USEPA (1996) 24 h 4 200 et 6 700 luxNote de la table b.9,Note de la table c.9 fluorescent (blanc chaud) 25 ± 2 4,8-5,2 ou 7,4-7,6Note de la table e.7,Note de la table f.5
AFNOR (1996) 24 h 3 000-4 000 luxNote de la table g.3 fluorescent (universel blanc; naturel) 25 ± 1 6,5-8,5Note de la table e.7
OCDE (1998) 24 h 6 500-10 000 luxNote de la table b.9,Note de la table c.9 fluorescent (blanc chaud ou froid) 24 ± 2 6,0-8,0Note de la table h.2
SRC (1997) 24 h 4 000-4 500 luxNote de la table b.9 fluorescent (en spectre continu) 25 ± 2 8,3-9,0
MPO (1979) 16 h d’éclairage,
8 h d’obscurité
60 µE/m2 · s-1 Sylvanic Gro-Lux (usage botanique) 25 n.i.
B & P (1981) 24 h 3 875 lux fluorescent (Gro & Sho et blanc froid) 22 ± 1 n.i.
C & M (1989) n.i. L.g. : 6 461 ± 323 luxNote de la table i.2
L.m. : 5 385 ± 323 luxNote de la table j
n.i. 25 ±2 4,8-5,2
T & N-K (1990) 24 h 1 505-1 725 luxNote de la table k fluorescent (blanc chaud) 25 n.i.
11. Surveillance de la qualité de l’eau au cours de l’essai
Document VariableNote de la table a.10 Fréquence (jours)
ITM (1990) cond., pH
  • au début de l’essai, avant et après chaque renouvellement des solutions, à la fin de l’essai
ITM (1990) conc.
  • avant le renouvellement des solutions, à la fin de l’essai
ITM (1990) T
  • régulièrement
ASTM (1991) pH, conc.
  • au début et à la fin de l’essai; chez les témoins et aux concentrations élevée, médiane et faible
ASTM (1991) T
  • maximum et minimum horaires ou quotidiens
APHA (1992) pH, OD, cond., T
  • au début et à la fin de l’essai; à toutes les concentrations et chez tous les témoins
USEPA (1992) pH, conc.
  • avant et après le renouvellement des solutions, aux jours 3, 6 et 7
USEPA (1996) pH, conc.
  • avant et après le renouvellement des solutions, aux jours 3, 5 et 7
AFNOR (1996) n.i.Note de la table b.10 n.i.
OCDE (1998) pH
  • au début et à la fin de l’essai ainsi qu’en au moins deux autres occasions, dans le cas de l’essai sans renouvellement; avant et après chaque renouvellement des solutions dans le cas de l’essai à renouvellement intermittent
OCDE (1998) intensité lumineuse
  • une fois au cours de l’essai
OCDE (1998) T
  • au moins tous les jours
OCDE (1998) conc.
SRC (1997) pH
  • à la fin de l’essai; chez les témoins ainsi qu’aux concentrations élevée et faible
SRC (1997) T
  • en continu ou maximum et minimum quotidiens
MPO (1979) n.i. n.i.
B & P (1981) n.i. n.i.
C & M (1989) n.i. n.i.
T & N-K (1990) pH, T
  • au début de l’essai (avant l’ajout des thalles) et après chaque renouvellement des solutions
T & N-K (1990) cond.
  • au début de l’essai (avant l’ajout des thalles)
12. Observations biologiques au cours de l’essai et paramètres biologiques
Document Variable Fréquence (jours) Équipement spécial Paramètre(s)biologique(s) Autres observations
ITM (1990) nombre de thallesNote de la table a.11 jours 2, 4, 7Note de la table b.11 loupe croissance n.i.Note de la table c.11
ITM (1990) masse sèche (105 °C; 24 h) jour 7   croissance  
ASTM (1991) nombre de thallesNote de la table a.11,Note de la table d.8 ou nombre de plantes n.i. n.i. croissance changement de couleur, fragmentation de la colonie, destruction des radicelles
ASTM (1991) masse sèche (constante à 60 °C)Note de la table e.8     croissance  
APHA (1992) nombre de thallesNote de la table a.11,Note de la table e.8 tous les jours microscope au moins 2 × croissance chlorose, nécrose, fragmentation de la colonie, destruction des radicelles, perte de flottabilité, gibbosité
USEPA (1992) nombre de thallesNote de la table a.11,Note de la table f.6 au début, aux jours 3 et 6 et à la fin de l’essai loupe simple ou microscope à dissection croissance, mortalité nécrose, chlorose (teneur en chlorophylle), perte de flottabilité
USEPA (1996) nombre de thallesNote de la table a.11,Note de la table e.8,Note de la table f.6 au début, aux jours 3 et 5 et à la fin de l’essai loupe simple ou microscope à dissection croissance, mortalité nécrose, chlorose, taille des thalles, perte de flottabilité
AFNOR (1996) nombre de thallesNote de la table a.11 à la fin de l’essai; facultativement : tous les jours n.i. croissance couleur, chlorose, taille des thalles, nécrose, dissociation des thalles, perte de la flottabilité, perte des radicelles
OCDE (1998) nombre de thalles au début et tous les 3 jours n.i. croissance taille des thalles, aspect, nécrose ou mortalité, longueur des radicelles
OCDE (1998) masse sèche (constante à 60 °C); poids frais; ou superficie totale des thalles au débutNote de la table g.4 et à la fin de l’essai   croissance  
SRC (1997) nombre de thallesNote de la table a.11,Note de la table h.3 à la fin de l’essai n.i. croissance chlorose, nécrose, couleur, taille des thalles, gibbosité, fragmentation des colonies
MPO (1979) nombre de thalles tous les jours n.i. croissance n.i.
MPO (1979) % de chlorose tous les jours   chlorose  
B & P (1981) nombre de thallesNote de la table a.11 tous les jours n.i. croissance n.i.
B & P (1981) masse sèche (103 °C; 3 h) à la fin de l’essai      
B & P (1981) longueur des radicelles à la fin de l’essai      
C & M (1989) nombre de thalles, nombre de plantes longueur des radicelles masse sèche (constante à 60 °C) n.i. microscope à dissection croissance n.i.
C & M (1989) chlorophylles a et b; azote de Kjeldahl   chromatographe liquide à haute performance (HPLC)    
T & N-K (1990) nombre de thallesNote de la table a.11 tous les jours   croissance n.i.
T & N-K (1990) chlorophylles a, b et c phéophytine a à la fin de l’essai spectrophotomètre teneur en chlorophylle  
13. Paramètres statistiques
Document Paramètre(s) Mode de détermination ou de calcul
ITM (1990) CE50, CE10 graphique; programme statistique
ITM (1990) CSEO, CMEO ANOVA (analyse de la variance) ou test de Dunnett
ASTM (1991) CI50 graphique; interpolation statistique
ASTM (1991) CSEO test d’hypothèse, test d’hétérogénéité et comparaison par paires; test de la table de contingence; ANOVA; comparaisons multiples
APHA (1992) CI10, CI50, CI90 graphique; méthodes statistiques
USEPA (1992) CE10, CE50, CE90 graphique; méthodes statistiques (test de conformité) pour les courbes concentration-réponse
USEPA (1996) CE5, CE50, CE90, CSEO, CMEO graphique; méthodes statistiques (test de conformité) pour les courbes concentration-réponse
AFNOR (1996) CI50 graphique; méthodes statistiques
OCDE (1998) CE50 graphique; régression non linéaire employant la fonction appropriée [courbe logistique, modèle normal cumulatif ou interpolation linéaire avec la méthode bootstrap (CIp)]; interpolation statistique
OCDE (1998) CSEO, CMEO ANOVA, méthode de comparaisons multiples (p. ex. test de Dunnett ou de Williams) et analyse non paramétrique (test de sommation des rangs de Wilcoxon), si les conditions de normalité (test de Shapiro-Wilk) et d’homogénéité (p. ex. tests de Bartlett ou de Levene) sont gravement enfreintes
SRC (1997) valeurs CIx (p. ex. CI25 et CI50) modèle de régression non linéaire
MPO (1979) n.i.Note de la table a.12 n.i.
B & P (1981) CE50 modèle de régression non linéaire
C & M (1989) comparaison des moyennes χ2, coefficients de corrélation linéaire
T & N-K (1990) données numériques ANOVA
T & N-K (1990) CMEO, CSEO test de Dunnett
T & N-K (1990) valeur chronique moyenne géométrique de la CSEO et de la CMEO
14. Validité de l’essai
Document Croissance acceptable chez le témoin TNote de la table a.13 (°C) pHNote de la table b.12 Autres conditions (« Essai invalide si… »)
ITM (1990) temps de doublement du nombre de thalles : ≤50 h n.i.Note de la table c.12 1,0 l’inoculum ne provient pas d’une monoculture; la concentration de la substance d’essai est inférieure à 70 % de la valeur nominale (condition ne s’appliquant pas aux eaux usées)
  masse sèche moyenne : ≥8 mg/répétition      
  masse moyenne des thalles : 0,1-0,2 mg      
ASTM (1991) nombre de thalles : ≥5 fois plus élevé n.i. 4 les récipients d’essai et les couvercles ne sont pas identiques; la répartition des traitements ou des plantes n’est pas aléatoire; on a omis les témoins des solvants du milieu de croissance; l’acclimatation n’est pas conforme au mode opératoire; l’essai dure moins de 7 jours; la température n’est pas mesurée; l’intensité lumineuse s’écarte de plus de 15 % de la valeur choisie; le nombre de plantes et de thalles n’est pas identique dans tous les récipients, au début de l’essai
APHA (1992) nombre de thalles : ≥2 fois plus élevé en 4 jours n.i. n.i. chez les témoins, le taux de mortalité, de morbidité ou de stress excède 10 %
USEPA (1992) n.i. n.i. n.i. n.i.
USEPA (1996) n.i. n.i. n.i. n.i.
AFNOR (1996) coefficient quotidien de croissance (µ)Note de la table d.9 = 0,25-0,35/d n.i. n.i. la CI50du dichromate de potassium (toxique de référence) est inférieure à 10 mg/L ou supérieure à 30 mg/L
OCDE (1998) temps de doublement du nombre de thalles : <2,5 jours (60 h) 24 ± 2 6,0-8,0 n.i.
  biomasse : ≅8 fois plus élevée en 7 jours      
SRC (1997) nombre de thalles : ≥8 fois plus élevé en 7 jours 25 ± 2 n.i. il y a croissance manifeste d’algues; les Lemna n’ont pas été maintenues en conditions axéniques de croissance rapide dans le milieu E+ Hoagland par repiquage hebdomadaire; l’éclairage et la température n’ont pas été constants durant l’essai; l’essai sur l’effluent n’a pas été entrepris dans les 72 h suivant le prélèvement; chez les témoins, la vitesse moyenne de croissance et le taux moyen d’inhibition de l’augmentation de la biomasse par le toxique de référence se situent hors des limites de confiance cumulatives à 95 % d’au moins 5 essais
MPO (1979) n.i. n.i. n.i. n.i.
B & P (1981) n.i. n.i. n.i. n.i.
C & M (1989) nombre de plantes et nombre de thalles : 3 fois plus élevé en 7 jours n.i. n.i. n.i.
T & N-K (1990) n.i. n.i. n.i. n.i.
15. Toxique de référence
Document Produit chimique Concentration (mg/L) Fréquence
ITM (1990) n.i.Note de la table a.14 n.i. n.i.
ASTM (1991) n.i. n.i. n.i.
APHA (1992) chromate de potassium 20 ou 35 (en tant que Cr) à tous les essais comme témoin positif
USEPA (1992) n.i. n.i. n.i.
USEPA (1996) chlorure de zinc (ZnCl2) n.i. périodiquement
AFNOR (1996) dichromate de potassium (K2Cr2O7) 10 à 30Note de la table b.13 (en tant que Cr) selon la fréquence des essais
OCDE (1998) à déterminer à déterminer à déterminer
SRC (1997) chromate de potassium 1 (en tant que Cr) chaque fois que l’on effectue un essai
MPO (1979) n.i. n.i. n.i.
B & P (1981) n.i. n.i. n.i.
C & M (1989) n.i. n.i. n.i.
T & N-K (1990) chlorure de sodium (NaCl) 15 000, 4 000 6 essais

Annexe D : Milieux de culture et d’essai utilisés dans les essais d’inhibition de la croissance de Lemna spp., selon les méthodes canadiennes, étatsuniennes et européennes

Les documents de base sont énumérés dans l’ordre chronologique, selon le sigle de l’organisme dont ils émanent.

ITM (1990) - publication de l’Institut de recherche environnementale appliquée (Institutet för tillämpad miljöforskning), qui énonce les modes opératoires de la culture de Lemna minor et des essais toxicologiques avec cette espèce, compilés et utilisés par le Conseil suédois de protection de l’environnement, en collaboration avec le Bureau national d’inspection des produits chimiques (de l’Institut susmentionné), à Solna (Suède).

ASTM (1991) - norme publiée par l’American Society for Testing and Materials, pour la réalisation d’essais toxicologiques sans renouvellement des solutions, avec Lemna gibba G3.

APHA (1992) - publication de l’American Public Health Association, de l’American Water Works Association et de la Water Environment Federation (parue dans Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater, 18e éd.), qui expose les méthodes de culture de L. minor et d’essai avec cette espèce, désignées comme moyen de surveillance dans le cadre des Études de suivi des effets sur l’environnement, conformément au Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers, promulgué par le gouvernement fédéral du Canada. Ce document a été révisé en 1996.

USEPA (1992) - norme publiée par l’Office of Pollution Prevention and Toxics (OPPT), de l’USEPA, pour la réalisation d’essais toxicologiques avec L. gibba G3, afin d’obtenir des données sur la phytotoxicité de produits chimiques [sous le régime de la Toxic Substances Control Act (TSCA)]. Elle a été publiée dans le titre 40, chapitre I, sous-chapitre R du Code of Federal Regulations (CFR). Ce document a été révisé, harmonisé avec d’autres publications et publié de nouveau (sous forme de version provisoire) en 1996 (v. la référence suivante).

USEPA (1996) - version provisoire (avril 1996) de la norme OPPTS 850.4400 élaborée par l’OPPT, de l’USEPA, pour la réalisation d’essais toxicologiques avec L. gibba G3 et L. minor, afin d’obtenir des données sur la phytotoxicité de produits chimiques [sous le régime de la TSCA et de la Federal Insecticide, Fungicide, and Rodenticide Act (FIFRA)]. Cette norme amalgame : les conseils et exigences sur les essais en vigueur à l’OPPT, publiés dans le titre 40, chapitre I, sous-chapitre R du CFR; ceux de l’Office of Pesticide Programs (OPP), parus dans les publications du National Technical Information Service (NTIS); les lignes directrices publiées par l’OCDE. Elle résulte de l’harmonisation de deux documents : Lemna Acute Toxicity Test (40 CFR 797.1160); Growth and Reproduction of Aquatic Plants (Tier I) (OPP 122-2) et Growth and Reproduction of Aquatic Plants (Tier 2) (OPP 123-2) (Pesticide Assessment Guidelines, Subdivision J--Hazard Evaluation; Nontarget Plants), rapport EPA 540/09-82-020, 1982.

AFNOR (1996) - norme publiée par l’Association française de normalisation (méthode d’essai XP T 90-337, 1996). Ce document expose les modes opératoires de la culture de L. minor et des essais toxicologiques avec cette espèce.

OCDE (1998) - version provisoire (juin 1998) de la norme publiée par l’OCDE. Elle vise à évaluer la toxicité de substances à l’égard de L. gibba et de L. minor et se fonde sur des lignes directrices et des normes en vigueur publiées par l’ASTM (1991), l’USEPA (1996), l’AFNOR (1996) et le SIS (1995) de Suède.

SRC (1997) - mode opératoire normalisé (inédit) élaboré en 1997 par h. Peterson et M. Moody, du Saskatchewan Research Council (Laboratoire de la section de la qualité de l’eau), pour la culture de L. minor et son emploi dans des essais. Il se fonde sur la recherche effectuée par Peterson et Moody (1994-1997) et constitue une modification de la méthode d’essai toxicologique (proposée) avec des Lemna, n° 1995-8211 de l’APHA.

SRC (2003) - rapport (inédit) préparé par M. Moody du Saskatchewan Research Council (Laboratoire de la section de la qualité de l’eau), décrivant la mise au point d’un milieu E+ Hoagland modifié pour la culture de L. minor, à l’issue de recherches effectuées par l’auteure. Ce milieu constitue une modification du milieu E+ Hoagland décrit dans la première édition de la méthode d’essai d’Environnement Canada avec L. minor.

ISO (2005) - version provisoire d’une méthode d’essai normalisée internationale servant à mesurer les effets de composantes de l’eau et d’eau usée sur la croissance de L. minor, publiée par l’Organisation internationale de normalisation, Genève, Suisse.

MPO (1979) - voir la référence Lockhart et Blouw, 1979. Cette méthode, publiée dans un document intitulé Toxicity Tests for Freshwater Organisms, E. Scherer (réd.), décrit les modes opératoires utilisés pour les essais sur des herbicides et des sédiments avec L. minor.

1. ITM (1990) - Milieux de culture et d’essai pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mère
(g/L)
Concentration
MilieuNote de la table a.15
(mg/L)
de baseNote de la table b.14
Concentration
MilieuNote de la table a.15
(mg/L)
de cultureNote de la table c.13,Note de la table d.10
Concentration
MilieuNote de la table a.15
(mg/L)
d'inoculationNote de la table d.10,Note de la table e.9
Élément Solution mère
MgSO4 · H2O 15 75 75 75 n.i.Note de la table f.7 I
NaNO3 8,5 42,5 425 85 n.i. II
CaCl2 · 2H2O 7,2 36 36 36 n.i. III
Na2CO3 4,0 20 20 20 n.i. IV
K2HPO4 1,34 6,7 67 13,4 n.i. V
H3BO3 1,0 1,0 1,0 1,0 n.i. VI
MnCl2 · 4H2O 0,2 0,2 0,2 0,2 n.i. VI
Na2MoO4 · 2H2O 0,010 0,010 0,010 0,010 n.i. VI
ZnSO4 · 7H2O 0,050 0,050 0,050 0,050 n.i. VI
CuSO4 · 5H2O 0,005 0,005 0,005 0,005 n.i. VI
Co(NO3)2 · 6H2O 0,010 0,010 0,010 0,010 n.i. VI
Na2EDTA 0,28 1,4 1,4 1,4 n.i. VIINote de la table g.5
Acide citrique 0,12 0,6 0,6 0,6 n.i. VIINote de la table g.5
Citrate d’ammonium et de fer (III) 0,12 0,6 0,6 0,6 n.i. VIINote de la table g.5
MOPS (tampon)Note de la table h.4 488Note de la table i.3 488 488 488 n.i. VIIINote de la table g.5

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 6,5 au moyen de NaOH ou de HCl.

Stérilisation : On stérilise les solutions mères par filtration stérilisante (pores de 0,2 µm) ou par autoclavage.

2. ASTM (1991) - Milieu de culture et d’essai E+ Hoagland  pour Lemna gibba G3
SubstanceNote de la table a.16 Concentration
Solution mère (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.15 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 50,00 500,0 n.i.Note de la table c.14 E
KNO3 75,76 1 515,2 n.i. ANote de la table d.11
Ca(NO3)2 · 4H2O 59,00 1 180,0 n.i. A
KH2PO4 34,00 680,0 n.i. A
H3BO3 2,86 2,86 n.i. F
MnCl2 · 4H2O 3,62 3,62 n.i. F
Na2MoO4 · 2H2O 0,12 0,12 n.i. F
ZnSO4 · 7H2O 0,22 0,22 n.i. F
CuSO4 · 5H2O 0,08 0,08 n.i. F
EDTA 9,00 9,00 n.i. DNote de la table e.10
Sucrose ---- 1 × 104 n.i. G
FeCl3 · 6H2O 5,40 5,40 n.i. C
Extrait de levure ---- 100 n.i. H
Bactotryptone ---- 600 n.i. I
Acide tartrique 3,00 3,00 n.i. B

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 4,60 au moyen de KOH ou de HCl.

Stérilisation : Autoclaver 20 min à 121 °C et sous pression de 1,1 kg/cm2.

3. ASTM (1991) - Milieu de culture et d’essai Hoagland  modifié Note de la table a.17 (pas de sucrose ni d’EDTA) pour Lemna gibba G3
Substance Concentration
Solution mère (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.16 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O n.i.Note de la table c.15 492 n.i. ANote de la table d.12
KNO3 n.i. 1 515 n.i. A
Ca(NO3)2 · 4H2O n.i. 1 180 n.i. A
KH2PO4 n.i. 680 n.i. A
H3BO3 n.i. 2,86 n.i. BNote de la table e.11
MnCl2 · 4H2O n.i. 3,62 n.i. B
Na2MoO4 · 2H2O n.i. 0,12 n.i. B
ZnSO4 · 7H2O n.i. 0,22 n.i. B
CuSO4 · 5H2O n.i. 0,08 n.i. B
FeCl3 · 6H2O n.i. 5,40 n.i. A
Acide tartrique n.i. 3,00 n.i. A

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 5,0 ± 0,1 au moyen de KOH ou de HCl N 0,1.

Stérilisation : Autoclaver 20 min à 121 °C et sous pression de 1,1 kg/cm2.

4. ASTM (1991) - Milieu de culture et d’essai 20X-AAP Note de la table a.18 pour Lemna gibba
Substance Concentration
Solution mèreNote de la table b.17 (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table c.16 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 14,70 38,22 S D
NaNO3 25,50 84,00 N A
CaCl2 · 2H2O 4,410 24,04 Ca F
NaHCO3 15,00 220,02 Na B
NaHCO3 ---- 42,86 C B
K2HPO4 1,044 9,38 K C
K2HPO4 ---- 3,72 P C
H3BO3 0,185 52 0,649 20 B G
MnCl2 · 4H2O 0,415 61 2,307 48 Mn G
MgCl2 · 6H2O 12,164 58,08 Mg E
Na2MoO4 · 2H2O 0,007 26 0,057 56 Mo G
ZnCl2 0,003 27 0,031 4 Zn G
CuCl2 · 2H2O 1,2 × 10-5 8 × 10-5 Cu G
CoCl2 · 6H2O 0,001 43 0,007 08 Co G
Na2EDTA · 2H2O 0,300 ---- ---- G
FeCl3 · 6H2O 0,160 0,66102 Fe G

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 7,5 ± 0,1 au moyen de NaOH ou de HCl 0,1 N.

Stérilisation : Passer le milieu sur un filtre à membrane à pores de 0,22 µm et recueillir dans un récipient stérile.

5. APHA (1992) - Solution nutritive de culture et d’essai pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mèreNote de la table a.19 (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.18 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 14,7 19,1 S C
NaNO3 25,5 42,0 N A
NaNO3 ---- 110,0 Na A
CaCl2 · 2H2O 4,41 12,0 Ca B
NaHCO3 15,0 21,4 C A
K2HPO4 1,04 4,69 K A
K2HPO4 ---- 1,86 P A
H3BO3 0,186 0,325 B C
MnCl2 0,264 1,15 Mn B
MgCl2 5,7 29,0 Mg B
Na2MoO4 · 2H2O 0,007 26 0,028 8 Mo C
ZnCl2 0,003 27 0,015 7 Zn C
CuCl2 9 × 10-6 4 × 10-5 Cu C
CoCl2 0,000 78 0,003 54 Co C
Na2EDTA · 2H2ONote de la table c.17 0,3 ---- ---- B
FeCl3 0,096 0,33 Fe B

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 7,5-8,0.

Stérilisation : Aucune.

6. USEPA (1992 et 1996) Note de la table a.20 - Milieu de culture et d’essai Hoagland  modifié Note de la table b.19 (sans sucrose ni EDTA) pour Lemna gibba
Substance Concentration
Solution mère (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table c.18 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O n.i.Note de la table d.13 492 n.i. ANote de la table e.12
KNO3 n.i. 1 515 n.i. A
Ca(NO3)2 · 4H2O n.i. 1 180 n.i. A
KH2PO4 n.i. 680 n.i. A
H3BO3 n.i. 2,86 n.i. BNote de la table f.8
MnCl2 · 4H2O n.i. 3,62 n.i. B
Na2MoO4 · 2H2O n.i. 0,12 n.i. B
ZnSO4 · 7H2O n.i. 0,22 n.i. B
CuSO4 · 5H2O n.i. 0,08 n.i. B
FeCl3 · 6H2O n.i. 5,40 n.i. A
Acide tartrique n.i. 3,00 n.i. A

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 5,0 ± 0,2 au moyen de NaOH 0,1 NNote de la table g.6.

Stérilisation : Autoclave.

7. AFNOR (1996) - Milieu de culture et d’essai pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mère
(g/L)
Concentration
MilieuNote de la table a.21
(mg/L)
de baseNote de la table b.20
Concentration
MilieuNote de la table a.21
(mg/L)
de culture et d'inoculationNote de la table c.19
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 123,3 4 932 493,2 n.i.Note de la table d.14 3
KNO3 101,1 5 055 505,5 n.i. 2
Ca(NO3) · 4H2O 118 11 800 1 180,0 n.i. 1
KH2PO4 68 680 68,0 n.i. 4
EDTA ferrique 3,46 34,6 3,46 n.i. 5
H3BO3 28,6 28,6 2,86 n.i. 6
MnSO4 · 7H2O 15,5 15,5 1,55 n.i. 6
ZnSO4 · 7H2O 2,2 2,2 0,22 n.i. 6
CuSO4 · 5H2O 0,79 0,79 0,079 n.i. 6
(NH4)6Mo7O24 · 4H2O 1,28 1,28 0,128 n.i. 7
NH4VO3 2,296 2,296 0,229 6 n.i. 7
CrK(SO4)2 · 12H2O 0,96 0,96 0,096 n.i. 7
NiSO4 · 7H2O 0,478 5 0,478 5 0,047 9 n.i. 7
Co(NO3)2 · 6H2O 0,493 0,493 0,049 3 n.i. 7
Na2MoO4 · 2H2O 0,179 4 0,179 4 0,017 94 n.i. 7
TiOSO4 · 4H2O 0,241 6 0,241 6 0,024 16 n.i. 7

Rajustement du pH : Rajuster le pH des milieux de culture et d’essai à 5,5 ± 0,5 au moyen de NaOH ou de HClNote de la table e.13.

Stérilisation : Passer sur un filtre à ouvertures de 0,22 µm.

8. OCDE (1998) - Milieux de culture et d’essai pour Lemna minor (milieu de croissance SIS)
Substance Concentration
Solution mère (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table a.22 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 15 75 n.i.Note de la table b.21 II
NaNO3 8,5 85 n.i. I
CaCl2 · 2H2O 7,2 36 n.i. III
Na2CO3 4,0 20 n.i. IV
KH2PO4 1,34 13,4 n.i. I
H3BO3 1,0 1,0 n.i. V
MnCl2 · 4H2O 0,2 0,2 n.i. V
Na2MoO4 · 2H2O 0,010 0,010 n.i. V
ZnSO4 · 7H2O 0,050 0,050 n.i. V
CuSO4 · 5H2O 0,005 0,005 n.i. V
Co(NO3)2 · 6H2O 0,010 0,010 n.i. V
Na2EDTA 0,28 1,4 n.i. VINote de la table c.20
FeCl3 · 6H2O 0,168 0,84 n.i. VINote de la table c.20
MOPS (tampon)Note de la table d.15 488 488 n.i. VIINote de la table c.20

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 6,5 ± 0,2 au moyen de NaOH ou de HCl.

Stérilisation : On stérilise les solutions mères I à V par autoclavage (120 °C, pendant 15 min) ou par filtration sur membrane (à pores de 0,2 µm); on stérilise les solutions mères VI (et, facultativement, VII) uniquement par filtration sur membrane (en d’autres termes, ces solutions ne devraient pas être autoclavées).

9. SRC (1997) - Milieu APHA modifié pour les essais avec Lemna minor
Substance Concentration
Solution mèreNote de la table a.23 (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.22,Note de la table c.21 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 14,7 147 n.i.Note de la table d.16 C
NaNO3 25,5 255 n.i. A
CaCl2 · 2H2O 4,41 44,1 n.i. BNote de la table e.14
KClNote de la table f.9 1,01 10,1 n.i. A
NaHCO3 15,0 150 n.i. A
K2HPO4 1,04 10,4 n.i. A
H3BO3 0,186 1,86 n.i. C
MnCl2 · 4H2O 0,414 9 4,149 n.i. B
MgCl2 · 6H2O 12,17 121,7 n.i. B
Na2MoO4 · 2H2O 0,007 26 0,072 6 n.i. C
ZnCl2 0,003 27 0,032 7 n.i. C
CuCl2 9,0 × 10-6 9,0 × 10-5 n.i. C
CoCl2 0,000 78 0,007 8 n.i. C
FeCl3 · 6H2O 0,16 1,6 n.i. B

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 8,30 ± 0,05 immédiatement avant l’essai.

Stérilisation : Aucune.

10. SRC (2003) - Milieu de culture E+ Hoagland  modifié pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mèreNote de la table a.24 (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.23 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 50,00 500,0 n.i.Note de la table c.22 D
KNO3 75,76 1 515,2 n.i. ANote de la table d.17
Ca(NO3)2 · 4H2O 59,00 1 180,0 n.i. A
KH2PO4 34,00 680,0 n.i. A
H3BO3 2,86 2,86 n.i. E
MnCl2 · 4H2O 3,62 3,62 n.i. E
Na2MoO4 · 2H2O 0,12 0,12 n.i. E
ZnSO4 · 7H2O 0,22 0,22 n.i. E
CuSO4 · 5H2O 0,08 0,08 n.i. E
Na2EDTA · 2H2ONote de la table e.15 3,35 67,00 n.i. CNote de la table f.10
Sucrose ---- 1 × 104 n.i. -
FeCl3 · 6H2O 1,21 24,20 n.i. C
Extrait de levure ---- 100 n.i. -
Bactotryptone ---- 600 n.i. -
Acide tartrique 3,00 3,00 n.i. B

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 4,6 ± 0,2 au moyen de NaOH ou de HCl.

Stérilisation : Autoclaver 20 min à 121 °C et sous pression de 124,2 kPa (1,1 kg/cm2).

11. ISO (2005) - Milieu de culture et d’essai Steinberg modifié pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mèreNote de la table a.25 (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table b.24 (mg/L)
Élément Solution mèreNote de la table c.23
MgSO4 · 7H2O 5,00 100,0 n.i.Note de la table d.18 2
KNO3 17,5 350,0 n.i. 1
Ca(NO3)2 · 4H2O 14,75 295,0 n.i. 3
KH2PO4 4,50 90,0 n.i. 1
K2HPO4 0,63 12,6 n.i. 1
H3BO3 0,12 120,00 n.i. 4
MnCl2 · 4H2O 0,18 180,00 n.i. 7
Na2MoO4 · 2H2O 0,044 44,00 n.i. 6
ZnSO4 · 7H2O 0,18 180,00 n.i. 5
Na2EDTA · 2H2O 1,50 1 500,00 n.i. 8
FeCl3 · 6H2O 0,76 760,00 n.i. 8

Rajustement du pH : Rajuster le pH à 5,5 ± 0,2 au moyen de NaOH ou de HCl, au besoin.

Stérilisation : Autoclaver 20 min à 121 °C ou filtrer (pores de 0,2 µm) pour assurer une plus longue durée de conservation.

12. MPO (1979) - Milieu de culture et d’essai M Hillman pour Lemna minor
Substance Concentration
Solution mère (g/L)
Concentration
MilieuNote de la table a.26,Note de la table b.25 (mg/L)
Élément Solution mère
MgSO4 · 7H2O 0,492 4,92 × 10-4 n.i.Note de la table c.24 A
KNO3 0,100 1,52 n.i. B
Ca(NO3)2 · 4H2O 1,180 1,18 n.i. C
KH2PO4 0,170 0,680 n.i. D
H3BO3 0,028 6 2,86 × 10-3 n.i. E
MnCl2 · 4H2O 0,036 2 3,62 × 10-3 n.i. F
Na2MoO4 · 2H2O 0,012 1,2 × 10-4 n.i. G
ZnSO4 · 7H2O 0,022 2,2 × 10-4 n.i. H
Cu(SO4) · 5H2O 0,008 8,0 × 10-5 n.i. I
FeCl3 · 6H2O 0,054 5,40 × 10-3 n.i. JNote de la table d.19
Acide tartrique 0,003 3,00 × 10-3 n.i. K

Rajustement du pH : n.i.

Stérilisation : n.i.

Annexe E : Description générale de Lemna minor

Taxinomie et rapports phylogénétiques

Lemna minor Linné (Arales : Lemnaceae) est une petite plante macroscopique (macrophyte) vasculaire aquatique, appartenant à la famille des lemnacées. Les membres de cette famille sont les plantes à fleurs les plus petites et à la structure la plus simple du monde entier, aboutissement probable de la réduction d’ancêtres plus complexes (Godfrey et Wooten, 1979). La plupart des chercheurs placent les lemnacées dans l’ordre des spadiciflores (Arales), ce qui les relie aux aracées par la laitue d’eau du genre Pistia (Hillman, 1961).

On reconnaît généralement quatre genres de lemnacées : Spirodela, Lemna, Wolffiella et Wolffia (Hillman, 1961). Les thalles (ou frondes) de Spirodela et de Lemna sont plats, de contour plus ou moins ovale, à l’aspect foliacé. Spirodela porte au moins deux radicelles filiformes sur chaque thalle, tandis que Lemna n’en porte qu’une. Les deux genres ont été groupés dans une tribu (Lemneae) (Hegelmaier - 1895) ou une sous-famille (Lemnoideae) (Lawalrée - 1945) (Hillman, 1961). On a aussi considéré Spirodela comme un sous-genre de Lemna (Hutchison, 1934, dans Hillman, 1961). Wolffiella et Wolffia ne possèdent pas de radicelle et ces deux genres ont été groupés dans une tribu (Wolffieae, Hegelmaier) ou une sous-famille (Wolffioideae, Lawalrée) (Hillman, 1961). Wolffia prend la forme d’organismes quasi microscopiques qui ressemblent à de la farine, et Wolffiella, d’organismes en forme de rubans, simples ou rayonnant à partir d’un point (Fassett, 1957).

La taxinomie des Lemna (appelées aussi lentilles d’eau ou lenticules) est compliquée par l’existence d’une large gamme de phénotypes (OCDE, 1998). En 1957, Landolt a signalé l’existence d’au moins deux souches distinctes de L. minor aux États-Unis, qui différaient par leur taille et par leur capacité de fleurir en culture (Hillman, 1961). On pourrait facilement confondre L. perpusilla et les formes aux feuilles lisses de L. gibba avec L. minor (v. Mason, 1957, dans Hillman, 1961). L. gibba diffère de L. minor par ses thalles largement elliptiques à ronds, leur face supérieure souvent parsemée de taches rouges et leur face inférieure généralement bosselée (gibbeuse). L. perpusilla peut se distinguer de L. minor par ses appendices aliformes à la base de la gaine des radicelles et, parfois, par ses papilles apicales et centrales proéminentes, qui manquent chez L. minor (Hillman, 1961; Godfrey et Wooten, 1979). L’absence de turions (plantes filles vert foncé ou brunâtres) hivernants, de papules dorsales proéminentes et de tachetures d’anthocyanine rougeâtre sur la face ventrale sépare L. minor d’une autre espèce très apparentée, L. turionifera Landolt. On peut trouver des descriptions taxinomiques et des photographies de nombreuses espèces de lemnacées sur le site Internet consacré à la clé des lemnacées de l’ouest de l’Amérique du Nord (en anglais seulement), de Wayne P. Armstrong (collège Palomar, Université d’État de l’Oregon).

Description de l’espèce

L. minor est une petite plante coloniale possédant un seul thalle plat, arrondi à elliptique-obové, à l’aspect de feuille (tige discoïde). Chaque plante mesure de 2 à 4 mm de longueur et comprend un seul thalle ou, dans le cas d’une colonie, plusieurs thalles (3 à 5) (Hillman, 1961; ITM, 1990). Le thalle est une structure complexe représentant à la fois la feuille et la tige (Hillman, 1961), son extrémité distale étant foliaire et son extrémité proximale étant axiale (Arber, 1963). Le thalle est constitué en grande partie de cellules chlorenchymateuses, séparées par d’importantes lacunes, remplies d’air ou d’autres gaz, qui le font flotter (Hillman, 1961).

Les thalles de L. minor sont obscurément trinervés, et leur face dorsale lisse est convexe ou quelque peu aplatie. La face dorsale possède une petite papille centrale, qui n’est cependant pas proéminente (Hillman, 1961; Britton et Brown, 1970). Habituellement, elle est traversée par une ligne médiane de papilles plus petites, jusque près de la pointe (Godfrey et Wooten, 1979). La face inférieure du thalle est convexe (rarement concave, comme lorsque la lumière ou les nutriments sont insuffisants pendant la croissance) (Godfrey et Wooten, 1979). Quand les thalles sont frais, ils sont lustrés et verts à vert lime (Godfrey et Wooten, 1979).

La plante possède une seule racine ou radicelle qui prend naissance dans une gaine profonde située au centre de la face inférieure de chaque thalle (Hillman, 1961). La radicelle prend naissance au nœud qui se trouve juste sous l’épiderme inférieur; d’un diamètre habituellement inférieur à 0,5 mm, elle est dépourvue de tissus vasculaires et dotée d’une coiffe obtuse ou subtronquée (Hillman, 1961; Britton et Brown, 1970). Comme toute la face inférieure des thalles peut absorber les nutriments du milieu et que les plantes peuvent croître sans entrave dans des conditions qui empêchent totalement l’allongement des radicelles, on connaît mal l’importance fonctionnelle de ces dernières (Hillman, 1961). Des auteurs (v. Arber, 1920, dans Hillman, 1966) ont avancé qu’elles servent principalement d’organe d’ancrage pour empêcher les thalles de chavirer et pour former les enchevêtrements qui favorisent la dispersion et la protection contre les mouvements de l’eau (Hillman, 1961).

Répartition et écologie

Cosmopolite, L. minor est présente presque partout dans le monde (Godfrey et Wooten, 1979). Elle est largement répandue dans toute l’Amérique du Nord, sauf dans l’extrême nord et dans les Bahamas. On la trouve aussi en Europe, en Asie, en Afrique et en Australie (Britton et Brown, 1970). En Amérique du Nord, on la trouve de Terre-Neuve à l’Alaska et au sud jusqu’en Californie, au Texas et en Floride (Newmaster et coll., 1997). Au Canada, sa répartition vers le nord atteint le Grand lac des Esclaves, dans les Territoires du Nord-Ouest; le lac Athabasca, en Alberta et en Saskatchewan; Churchill, au Manitoba; la baie James, en Ontario; la Côte-Nord et l’île d’Anticosti, au Québec; Terre-Neuve, le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse (Scoggan, 1978).

La lenticule mineure croît dans les milieux stagnants des zones tropicale à tempérée, des eaux douces aux estuaires saumâtres et dans une large gamme de conditions trophiques (Hillman et Culley, 1978). On peut la trouver dans l’eau calme ou faiblement courante des étangs d’eau douce, des marais, des lacs et des cours d’eau tranquilles. On peut observer sa floraison dans les marais, les tourbières oligotrophes, les petits étangs et les fossés aux eaux stagnantes, riches en nutriments et en matière organique. On la trouve souvent près des sorties d’égout (ITM, 1990).

Les lenticules forment un élément essentiel de l’écosystème des eaux stagnantes et peu profondes. Elles font partie intégrante de la chaîne alimentaire, fournissant de la nourriture à la sauvagine et aux oiseaux des marais tels que les foulques, les canards noirs, les canards colverts, les sarcelles, les canards branchus, les petits garrots et les râles. Les petits mammifères, notamment le rat musqué et le castor, s’en nourrissent parfois. Ces plantes fournissent aussi de la nourriture, un abri, de l’ombrage et un substrat aux poissons et aux invertébrés aquatiques (Jenner et Janssen-Mommen, 1989; Taraldsen et Norberg-King, 1990; APHA et coll., 1992; Newmaster et coll., 1997). Dans les conditions favorables à la croissance, elles peuvent se multiplier rapidement et former un tapis dense, constitué de divers genres et espèces (Riemer, 1993), dominé par une seule espèce (Wang, 1987; ASTM, 1991).

Biologie de la reproduction

Les Lemna sont des organismes à croissance rapide, qui se reproduisent rapidement aussi, comparativement aux autres plantes vasculaires à fleurs (Hillman, 1961; APHA et coll., 1992). La reproduction de L. minor est habituellement végétative (c.-à-d. asexuée). Les nouveaux thalles, ou thalles « filles », se forment à partir de deux poches situées de chaque côté de l’extrémité la plus étroite d’un thalle préexistant, le thalle « mère », très près du point où prend naissance la radicelle (Hillman, 1961). Cette extrémité du thalle est habituellement dite « basale » ou « proximale », car chez le thalle fille fixé au thalle mère, elle constitue le point le plus rapproché du thalle mère. L’extrémité large du thalle est dite « distale » (Hillman, 1961). Chaque thalle fille engendre à son tour un thalle, habituellement quand il est encore fixé au thalle mère. Les groupes de thalles fixés les uns aux autres forment des colonies (Hillman, 1961). Chez les Lemna, les thalles filles se forment à tour de rôle de chaque côté du thalle mère, leur développement se faisant plus rapidement dans une poche que dans l’autre. Les clones de la même espèce diffèrent par le côté où se formera le premier thalle fille, ce côté restant normalement constant dans le clone (Hillman, 1961).

Chez L. minor, la floraison (c.-à-d. la reproduction sexuée) est rare et ne survient que lorsque les conditions du milieu changent. On l’a associée à la photopériode et à des températures élevées (Landolt, 1957, dans Hillman, 1961). D’après les connaissances actuelles, le thalle ne produit qu’une seule fleur durant son existence. La fleur prend naissance dans la partie du méristème, ou à proximité, qui donne naissance aux thalles filles (Hillman, 1961). Chaque fleur consiste en un seul pistil ampoulé (qui mûrit le premier) et d’une ou deux étamines (qui mûrissent successivement) (Hillman, 1961; Newmaster et coll., 1997). Au cours de leur développement, ces organes sont entourés d’une spathe membraneuse, ouverte à son sommet, comme un sac (Hillman, 1961).

Le fruit est symétrique, ovoïde ou ellipsoïde, dépourvu d’ailes, et la graine est dotée de 12 à 15 nervures profondes et inégales, ainsi que d’un hile proéminent (Britton et Brown, 1970; Godfrey et Wooten, 1979).

Annexe F : Techniques de culture axénique des Lemna (Acreman, 2006)

Diverses espèces de Lemna (lenticules) -- des macrophytes vasculaires aquatiques de la famille des Lemnaceae -- peuvent être cultivées dans des conditions axéniques en milieu liquide ou sur gélose nutritive à l’aide de méthodes semblables à celles utilisées pour la culture de tissus végétaux. Les cultures axéniques sont exemptes de contaminants et, littéralement, d’« espèces vivantes étrangères ». Deux éléments sont essentiels à la culture axénique des Lemna : de bonnes techniques stériles et l’utilisation d’une hotte à flux laminaire. Il est aussi indispensable de surveiller les cultures de près et de vérifier régulièrement si elles sont contaminées. Une règle de base à appliquer à l’égard de toute culture axénique consiste à traiter la zone de manipulation des cultures de la même façon qu’un bloc opératoire. Une culture axénique est précieuse; si elle devient contaminée, il n’est pas toujours facile de l’assainir. Il faut toujours prévoir de nombreuses cultures filles pour s’assurer qu’au moins une culture reste stérile. Les conseils fournis ici devraient contribuer à réduire la contamination éventuelle des cultures.

Maintien de la propreté du laboratoire

On devrait nettoyer périodiquement les zones de culture, comme les tables de travail ou les tablettes où se trouvent les cultures stériles, à l’aide d’une solution d’hypochlorite de sodium (agent de blanchiment) à 1 % afin de réduire la quantité d’acariens détriticoles, de bactéries et de spores fongiques. Il faut nettoyer la zone à l’aspirateur avant d’employer cette solution afin d’éliminer les contaminants organiques présents, car ceux-ci atténueront l’efficacité du traitement. On devrait toujours utiliser une solution fraîchement préparée et la laisser agir pendant au moins 20-30 min sur les surfaces traitées. Une fois le contenant ouvert, la solution de blanchiment concentrée se conserve de 4 à 6 mois, selon qu’elle est exposée ou non à la lumière et à des températures élevées. Comme solution de rechange, on peut mélanger de l’hypochlorite de calcium granulaire dans de l’eau, à raison d’environ 10 g/L, ce qui donnera une solution possédant une teneur en chlore disponible de 70 %. La poudre sèche a pour avantage supplémentaire de se conserver longtemps : si elle est gardée au sec et au frais dans un contenant hermétique, on peut l’entreposer jusqu’à 10 ans, sans qu’elle subisse de dégradation importante. V. l’annexe 1 qui suit pour plus de détails sur la préparation de ces solutions.

Hotte à flux laminaire : fonctionnement et entretien

Il est très important d’utiliser une hotte à flux laminaire pour le maintien des cultures axéniques, et de bonnes procédures d’entretien sont essentielles au rendement de la hotte. Si l’on manipule les cultures axéniques en l’absence d’une hotte à flux laminaire, on expose celles-ci à une contamination à long terme. On peut se procurer des hottes peu coûteuses, dont le prix varie entre 1 000 $ et 3 000 $, auprès de Envirco Corporation, 1185 Mt. Aetna Road, Hagerstown, MD 21740, États-Unis (tél. : 1-800-645-1610).

Le filtre à particules à haute efficacité (HEPA) constitue l’élément le plus important d’une hotte à flux laminaire. L’air de la pièce est aspiré dans l’unité et passe à travers un préfiltre qui retient les contaminants grossiers (charpie, poussière, etc.). L’air est ensuite comprimé et entraîné derrière le filtre HEPA puis à travers celui-ci en un écoulement laminaire. L’air purifié ressort au-dessus de l’ensemble de la surface de travail sous forme de lignes parallèles, et ce, à une vitesse uniforme. Le filtre HEPA supprime environ 99 % des bactéries et des spores fongiques de plus de 22 µm de diamètre présents dans l’air. Pour que son rendement soit maximal, il devrait être remplacé approximativement tous les 7 ans. Il convient de vérifier régulièrement le filtre pour détecter toute fissure ou tout dommage attribuable à des instruments coupants. Un professionnel d’une entreprise spécialisée dans les filtres (p. ex. H.E.P.A. Filter Services Inc.; tél. : 1-800-669-0037) devrait vérifier chaque année la vitesse d’écoulement laminaire afin de repérer toute zone obstruée ou endommagée.

S’il n’existe pas de service d’évaluation ou si votre budget ne vous permet pas d’assumer les coûts d’un tel service, vous pouvez vérifier l’efficacité de la hotte à l’aide de plaques à la gélose pour essais de stérilité (v. la rubrique « Essai de stérilité des Lemna » ci-dessous). Il est indiqué de vérifier périodiquement l’efficacité de la hotte au moyen de cette méthode entre les visites du spécialiste des filtres. Répartir les plaques au centre de la table de travail et les laisser ouvertes pendant au moins 24 h, avec la hotte en marche. Noter l’emplacement de chaque plaque numérotée. Fermer les plaques, les sceller à l’aide de deux feuilles de Parafilm et les laisser dans un endroit chaud et sombre pendant au moins 5 jours afin de surveiller la croissance bactérienne ou fongique. Si ce test montre que certaines parties du filtre HEPA sont défectueuses, il est possible de réparer le filtre en injectant un produit d’étanchéité à base de silicone, à la condition que les zones endommagées soient peu étendues. Les réparations étendues entraîneront une certaine turbulence de l’air dans la zone de travail. Idéalement, on devrait confier les réparations à une entreprise spécialisée dans l’équipement doté de filtres HEPA.

En théorie, les hottes à flux laminaire devraient être laissées en marche en permanence. Si cela n’est pas possible, il convient d’installer une lampe ultraviolette germicide afin de stériliser toutes les surfaces. Le ventilateur soufflant de la hotte devrait être mis en marche au moins 30 min avant l’utilisation afin de s’assurer que l’air présent dans la hotte est stérile.

Il est recommandé de laisser une lampe ultraviolette allumée lorsque la hotte n’est pas utilisée. Si cela n’est pas faisable, on devrait la laisser allumée au moins pendant la nuit et l’éteindre juste avant d’utiliser la hotte. Si elle est mal employée, une lampe ultraviolette peut occasionner des brûlures de la peau et des yeux. L’observation des recommandations suivantes assurera une utilisation sûre et fiable des lampes germicides :

Il faudrait nettoyer la zone de travail sous la hotte, y compris le dessus et les côtés de la table de travail, au moyen d’un agent nettoyant comme Bio-Clean, Cidex, Sporocidin (VWR) ou Viralex (Canadawide). L’éthanol est un bon désinfectant microbien, mais il n’est pas recommandé comme agent de stérilisation, car il ne constitue pas un fongicide ou un virucide efficace et il ne détruira pas les spores bactériennes. L’alcool (p. ex. l’éthanol) à des concentrations inférieures à 90 % est plus efficace du fait que l’eau servant à le diluer permet une meilleure pénétration des parois cellulaires bactériennes. La gamme optimale de concentrations se situe entre 70 % et 80 %; le temps de contact ne devrait pas être inférieur à 10 min. On vaporise les agents de nettoyage sur la surface à traiter, puis on les laisse agir pendant le laps de temps approprié avant de les essuyer avec des essuie-tout ou des chiffons non pelucheux. Il faut nettoyer la surface de travail avant et après chaque utilisation.

La hotte doit être dégagée. Il faut maintenir une voie directe et non obstruée entre le filtre HEPA et la zone de manipulation des cultures à l’intérieur de la hotte. Les particules qui se détachent des objets non stériles (contenants de solutions, mains, etc.) contaminent l’air en aval de ceux-ci. Éviter de conserver de grands contenants dans la hotte.

Il faudrait vérifier qu’il n’y a aucune accumulation de poussière dans les préfiltres; ceux-ci devraient être lavés tous les 2-3 mois, selon le degré d’empoussièrement de la zone de travail. On devrait les assécher entièrement avant de les remettre en place. Les préfiltres non lavables devraient être jetés lorsqu’ils sont poussiéreux.

Stérilisation des anses et autres instruments

Les becs Bunsen et autres brûleurs à gaz à flamme continue sont efficaces, mais ils peuvent créer de la turbulence et perturber ainsi l’écoulement d’air protecteur de l’enceinte à flux laminaire; en outre, la chaleur produite par la flamme continue peut endommager le filtre HEPA. S’il faut utiliser un brûleur à gaz, on devrait en choisir un doté d’une veilleuse; au moins 20 cm devraient séparer le brûleur du filtre HEPA. On pourrait aussi envisager l’utilisation d’un stérilisateur électrique. On peut également employer des anses et des aiguilles en plastique jetables pour les travaux de culture si l’on ne dispose pas d’un incinérateur électrique ou d’une flamme au gaz.

Nettoyage des mains

Avant de procéder à une manipulation ou à un repiquage, enlevez vos bagues et lavez vos mains à fond avec un savon antibactérien, puis avec un nettoyant (p. ex. One-Step, Endure ou éthanol dilué à 70 %). Portez une attention particulière aux parties de vos mains qui peuvent entrer en contact avec les récipients de culture ou les anses de transfert. Des gants d’examen (p. ex. Nitrile) peuvent être utilisés; dans ce cas, il faut les vaporiser d’éthanol avant de manipuler les cultures.

Préparation et stérilisation des milieux d’essai

L’autoclavage constitue la technique de stérilisation des milieux de culture la plus répandue et la garantie ultime de stérilité (y compris pour détruire les virus). Les autoclaves commerciaux sont le plus indiqués, mais les autocuiseurs de différentes capacités conviennent également. La stérilisation exige le maintien d’une pression de 15 psi et d’une température de 121 °C pendant 15 min dans la totalité du liquide (il faut prévoir des périodes plus longues pour des volumes plus élevés, soit environ 25 min pour 100-200 mL, 30 min pour 200-1 000 mL, 45 min pour 1-2 L et 60 min pour >2 L). Il est préférable d’autoclaver le milieu en petits lots afin de réduire la durée de l’autoclavage efficace et de prévenir tout changement chimique du milieu en raison d’une longue exposition à des températures élevées. On devrait éviter de mettre des charges trop élevées dans l’autoclave, car il faudra plus de temps pour qu’elles atteignent la température de stérilisation, sans compter le risque que le milieu ne soit pas stérilisé adéquatement.

Pour savoir si la température voulue a été atteinte, on devrait apposer, sur l’extérieur des récipients contenant le milieu d’essai et sur les emballages du matériel à stériliser, une bandelette indicatrice thermosensible qui change de couleur. De telles bandelettes NE SONT PAS une garantie de stérilité - elles indiquent seulement qu’une procédure de stérilisation a été appliquée. Il est impératif de vérifier que les volumes importants de milieu d’essai ou que les charges élevées placés dans l’autoclave ont atteint la température de stérilisation voulue. On peut se servir de bioindicateurs vendus sur le marché dans des ampoules scellées (p. ex. Raven Biological Laboratories), ou encore d’intégrateurs chimiques à bande de couleur (p. ex. STEAMPlus Steam Sterilization Integrator, de SPS Medical). Il existe une autre méthode de rechange simple : on place un petit morceau de ruban à autoclave dans une pipette Pasteur, on scelle la pointe de celle-ci à la chaleur et on bouche l’autre extrémité à l’aide d’un tampon ouaté. Après avoir attaché une ficelle à la pipette, on abaisse celle-ci dans le milieu, en maintenant l’extrémité dotée du tampon ouaté à 10-15 cm au-dessus de la surface du liquide. On fixe au moyen d’une bande adhésive l’autre extrémité de la ficelle sur l’extérieur du flacon, ce qui permet de retirer facilement l’indicateur. On récupère l’indicateur une fois l’opération terminée et l’on confirme que sa couleur a changé également. Cette dernière méthode n’est pas aussi fiable que celle faisant appel à des bioindicateurs ou à des intégrateurs chimiques à bande de couleur.

Il faudrait vérifier régulièrement l’efficacité de l’autoclave au moyen d’essais avec des bioindicateurs renfermant des spores bactériennes. Il existe sur le marché des trousses d’indicateur d’essai (p. ex. VWR, no de cat. 55710-014) qui utilisent des spores de Bacillus stearothermophilus rendues non viables à 121 °C (250 °F). Pour l’essai, on autoclave des bandelettes ou des ampoules de spores de B. stearothermophilus, on les met à incuber pendant 48 h dans un bouillon de soja trypsique, puis on observe tout indice de croissance, ce qui indiquerait que l’autoclave ne fonctionne pas adéquatement.

On ne devrait pas remplir à plus des deux tiers de leur capacité les bouteilles et les tubes renfermant le milieu d’essai, et ce, pour éviter tout débordement causé par l’ébullition. Si l’on utilise des bouteilles munies d’un bouchon à vis, il faut laisser celui-ci légèrement dévissé. Les flacons peuvent être bouchés de manière lâche à l’aide d’une bonde faite de ouate non absorbante recouverte d’étamine et d’une « jupe » carrée faite de Bio-Shield Wrap (VWR 59100-234) ou d’une feuille d’aluminium. Après autoclavage, la soupape de sûreté de l’autoclave ne devrait pas être ouverte tant que la température n’a pas baissé à moins de 80 °C. Du fait que le pH du milieu s’élève pendant l’autoclavage, attendre au moins une journée avant d’utiliser le milieu pour que le pH se stabilise à la valeur établie avant la stérilisation.

Le procédé d’autoclavage peut avoir des effets néfastes sur le milieu, étant donné que des composants de ce dernier peuvent se désagréger après une exposition prolongée à la chaleur. À l’occasion, il peut y avoir précipitation du phosphate (blanc) et du fer (jaune). Pour contourner ce problème, on peut stériliser séparément les solutions de fer et de phosphate, puis les ajouter en asepsie après l’autoclavage. On peut aussi avoir recours à la stérilisation sur filtre (pores de 0,22 µm ou moins).

Les plaques à la gélose sont utiles pour le maintien à long terme des cultures de Lemna. On les prépare habituellement au moins deux jours avant leur utilisation, puis on les laisse sécher dans la hotte à flux laminaire avant de les sceller avec deux feuilles de Parafilm (VWR) ou de Duraseal (VWR ou Sigma). Si les plaques à la gélose ne sont pas utilisées une semaine, environ, après leur préparation, il faudrait les envelopper dans une pellicule plastique, les retourner, puis les entreposer à la température ambiante pendant quelques jours, ce qui permettra de surveiller toute trace de contamination avant de les mettre au réfrigérateur. Dans le cas des géloses inclinées, placer les tubes à un angle de 45° et laisser la gélose prendre; les bouchons doivent être légèrement dévissés afin de prévenir une condensation excessive. Après le séchage, bien resserrer les bouchons et réfrigérer les géloses inclinées après les avoir laissées à la température ambiante afin de surveiller toute trace de contamination. Les géloses inclinées et les plaques à la gélose peuvent être entreposées pendant plusieurs mois à 4 °C.

Techniques de transfert

Il faudrait toujours observer les procédures suivantes lors du transfert des cultures :

Essai de stérilité des Lemna

Des contaminants comme les bactéries et les champignons microscopiques sont facilement visibles lorsque les Lemna sont cultivées dans un milieu enrichi de composants organiques (p. ex. le milieu E+ Hoagland). Si les plantes ne sont pas cultivées de façon courante dans un tel milieu, on devrait vérifier périodiquement qu’elles sont stériles en prélevant quelques sujets et en les plaçant dans un milieu E+ Hoagland renfermant 1 % de sucrose, 0,6 % de bactotryptone (ou de peptone) et 0,1 % d’extrait de levure. Cet essai peut se faire dans une culture liquide ou sur des plaques à la gélose. La contamination fongique ou bactérienne apparaît habituellement en quelques jours dans les solutions ou sur les plaques à la gélose. Si les solutions deviennent troubles ou que des colonies de bactéries ou de champignons croissent sur les plaques, on peut toujours avoir recours à la technique de décontamination décrite ci-dessous ou se procurer une nouvelle culture axénique d’une source extérieure.

Décontamination des Lemna

Si les Lemna sont contaminées, on peut les stériliser de nouveau, mais il faut pour cela du temps et de la patience. Ainsi, les plantes formant des grappes clonales devraient être séparées les unes des autres. Chaque plante devrait être trempée dans une solution d’hypochlorite de sodium à 0,5 % (solution de blanchiment CloroxMC ou PurexMC à 10 %) pendant au moins 1 min. Traiter les plantes pendant un laps de temps variable afin de s’assurer que l’on dispose d’au moins une culture vivante stérile. Il faut veiller à rincer les plantes avec plusieurs nouveaux milieux stériles ou de l’eau stérile avant de les transférer dans un milieu de croissance dilué (p. ex. un milieu Hoagland modifié renfermant 1 % de sucrose). Examiner les plantes après leur rinçage avec un milieu frais. Les plantes stérilisées adéquatement présenteront une petite partie verte dans la zone de bourgeonnement, le long du centre du thalle. S’il ne reste aucun bourgeon vert, le traitement a été trop long et la plante est morte. Étant donné qu’il ne reste qu’un petit bourgeon de croissance après la stérilisation de la surface, il peut s’écouler un certain temps avant que l’on dispose de suffisamment de matériel végétal pour les expériences.

D’après Landolt (1987), environ 1-10 % des plantes survivent habituellement à ce traitement et deviennent axéniques. Les plantes qui ont survécu (et qui ne sont pas contaminées ou infectées par une moisissure fongique ou des bactéries) peuvent être transférées dans un milieu enrichi, notamment un milieu E+ Hogland sous forme liquide ou sous forme solidifiée avec de la gélose Difaco-Bacto (1,25 %) dans des boîtes de Petri ou des tubes.

Conservation à long terme des Lemna grâce à la cryoconservation

La cryoconservation est une technique permettant d’entreposer indéfiniment des cellules vivantes à des températures ultrabasses. Des souches utiles de Lemna peuvent être conservées à de telles températures dans la phase liquide ou gazeuse de l’azote liquide afin de préserver leurs caractéristiques génétiques et de maintenir des cultures à long terme sans avoir à procéder à des repiquages (Day, 1995; Kartha, 1985).

Les techniques employées doivent réduire au minimum la formation de cristaux de glace intracellulaire, qui endommagent les membranes et les parois cellulaires. Les procédures de base de la cryoconservation supposent l’élimination de l’eau libre par des agents osmotiques, puis l’ajout de cryoprotecteurs, comme le sucrose ou le glycérol. On entrepose les cultures dans des cryovials, après quoi on les refroidit lentement jusqu’à -80 °C afin de réduire au minimum la formation de cristaux de glace avant de les immerger directement dans de l’azote liquide à -196 °C. On régénère les cultures en les décongelant rapidement dans un bain d’eau à 45 °C, puis on les repique dans un milieu frais.

Pour de plus amples renseignements, prière de consulter les sites Web suivants :

Armstrong, Wayne. Treatment of the Lemnaceae (en anglais seulement). Palomar University

Cross, John. The Charms of Duckweed (en anglais seulement).

McCauley, D. Aseptic technique (en anglais seulement). GlobalRPh Inc.

Annexe 1 : Solutions pour la désinfection des surfaces de travail

Solution d’hypochlorite de sodium à 1 % (0,5 L)

  1. L’agent de blanchiment de préparation commerciale est habituellement une solution d’hypochlorite de sodium à 5 % (eau de Javel). Préparer la dilution immédiatement avant emploi.
  2. Utiliser une éprouvette graduée d’une capacité de 500 mL pour mesurer les 100 mL requis d’agent de blanchiment. Ajouter 400 mL d’eau distillée ou désionisée afin de diluer l’agent et d’obtenir 500 mL de solution.

Solution chlorée à partir d’une poudre

  1. Ajouter 10 g d’hypochlorite de calcium granulaire à 1 L d’eau distillée.
  2. Brasser vigoureusement et laisser le mélange reposer pendant 6 h ou toute la nuit. Porter des gants et un masque, car le chlore est corrosif. Si possible, préparer la solution sous une hotte.
  3. Filtrer le surnageant dans un bidon en plastique propre et bien refermer. Si la solution est entreposée dans un contenant en verre, celui-ci devrait être conservé dans un endroit obscur.

Éthanol à 70 % (utilisé pour essuyer la hotte à flux laminaire et vaporiser les gants)

  1. Utiliser une éprouvette graduée d’une capacité de 500 mL pour mesurer les 370 mL requis d’éthanol à 95 %.
  2. Ajouter suffisamment d’eau distillée pour porter le volume de liquide à 500 mL.
  3. Conserver la solution dans un contenant fermé hermétiquement.

Annexe G : Séries logarithmiques de concentrations convenant aux essais toxicologiquesNote de bas de page 77

Colonne (nombre de concentrations entre 100 et 10 ou entre 10 et 1) Note de bas de page 78
1 2 3 4 5 6 7
100 100 100 100 100 100 100
32 46 56 63 68 72 75
10 22 32 40 46 52 56
3,2 10 18 25 32 37 42
1,00 4,6 10 16 22 27 32
  2,2 5,6 10 15 19 24
  1,0 3,2 6,3 10 14 18
    1,8 4,0 6,8 10 13
    1,0 2,5 4,6 7,2 10
      1,6 3,2 5,2 7,5
      1,0 2,2 3,7 5,6
        1,5 2,7 4,2
        1,0 1,9 3,2
          1,4 2,4
          1,0 1,8
            1,3
            1,0

Annexe H : Méthodes d’essai biologique et documents d’orientation publiés par la Section de l’élaboration et de l’application  des méthodes d’Environnement CanadaNote de bas de page 79

A. Méthodes d’essai biologique universelles
Titre de la méthode d’essai ou du document d’orientation Numéro du rapport Date de publication Modifications applicables
Essai de létalité aiguë sur la truite arc-en-ciel SPE 1/RM/9 Juillet 1990 Mai 1996
Essai de létalité aiguë sur l’épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus) SPE 1/RM/10 Juillet 1990 Mars 2000
Essai de létalité aiguë sur Daphnia spp. SPE 1/RM/11 Juillet 1990 Mai 1996
Essai de reproduction et de survie du cladocère Ceriodaphnia dubia SPE 1/RM/21
2e édition
Février 2007 --
Essai de croissance et de survie sur des larves de tête-de-boule SPE 1/RM/22 Février 1992 Novembre 1997
Essai de toxicité sur la bactérie luminescente Photobacterium phosphoreum SPE 1/RM/24 Novembre 1992 --
Essai d’inhibition de la croissance d’une algue d’eau douce SPE 1/RM/25
2e édition
Mars 2007 --
Essai de toxicité aiguë de sédiments chez des amphipodes marins ou estuariens SPE 1/RM/26 Décembre 1992 Octobre 1998
Essai sur la fécondation chez les échinides (oursins verts et oursins plats) SPE 1/RM/27 Décembre 1992 Novembre 1997
Essai de toxicité sur des salmonidés aux premiers stades de leur cycle biologique (truite arc-en-ciel, saumon coho ou saumon de l’Atlantique) SPE 1/RM/28
1re édition
Décembre 1992 Janvier 1995
Essai de toxicité sur des salmonidés (truite arc-en-ciel) aux premiers stades de leur cycle biologique SPE 1/RM/28
2e édition
Juillet 1998 --
Essai de survie et de croissance des larves dulcicoles de chironomes (Chironomus tentans ou Chironomus riparius) dans les sédiments SPE 1/RM/32 Décembre 1997 --
Essai de survie et de croissance de l’amphipode dulcicole Hyalella azteca dans les sédiments SPE 1/RM/33 Décembre 1997 --
Essai de mesure de l’inhibition de la croissance de la plante macroscopique dulcicole Lemna minor SPE 1/RM/37
2e édition
Janvier 2007 --
Essai de survie et de croissance des vers polychètes spionides (Polydora cornuta) dans les sédiments SPE 1/RM/41 Décembre 2001 --
Essais pour déterminer la toxicité de sols contaminés pour les vers de terre Eisenia andrei, Eisenia fetida ou Lumbricus terrestris SPE 1/RM/43 Juin 2004 --
Essai de mesure de la levée et de la croissance de plantes terrestres exposées à des contaminants dans le sol SPE 1/RM/45 Février 2005 --
Essai de mesure de la survie et de la reproduction de collemboles exposés à des contaminants dans le sol (titre provisoire) SPE 1/RM/47 2006 --
B. Méthodes de référence Note de la table a.27
Titre de la méthode d’essai ou du document d’orientation Numéro du rapport Date de publication Modifications applicables
Méthode de référence pour la détermination de la létalité aiguë d’effluents chez la truite arc-en-ciel SPE 1/RM/13
1re édition
Juillet 1990 Mai 1996,
décembre 2000
Méthode de référence pour la détermination de la létalité aiguë d’effluents chez la truite arc-en-ciel SPE 1/RM/13
2e édition
Décembre 2000 --
Méthode de référence pour la détermination de la létalité aiguë d’effluents chez Daphnia magna SPE 1/RM/14
1re édition
Juillet 1990 Mai 1996,
décembre 2000
Méthode de référence pour la détermination de la létalité aiguë d’effluents chez Daphnia magna SPE 1/RM/14
2e édition
Décembre 2000 --
Méthode de référence pour la détermination de la létalité aiguë d’un sédiment pour des amphipodes marins ou estuariens SPE 1/RM/35 Décembre 1998 --
Méthode de référence servant à déterminer la toxicité des sédiments à l’aide d’une bactérie luminescente dans un essai en phase solide SPE 1/RM/42 Avril 2002 --
C. Documents d’orientation
Titre de la méthode d’essai ou du document d’orientation Numéro du rapport Date de publication Modifications applicables
Document d’orientation sur le prélèvement et la préparation de sédiments en vue de leur caractérisation physicochimique et d’essais biologiques SPE 1/RM/29 Décembre 1994 --
Document d’orientation sur la mesure de la précision des essais de toxicité sur sédiment de contrôle dopé avec un produit toxique de référence SPE 1/RM/30 Septembre 1995 --
Guide des essais écotoxicologiques employant une seule espèce et de l’interprétation de leurs résultats SPE 1/RM/34 Décembre 1999 --
Guide des essais de pathogénicité et de toxicité de nouvelles substances microbiennes pour les organismes aquatiques et terrestres SPE 1/RM/44 Mars 2004 --
Document d’orientation sur les méthodes statistiques applicables aux essais d’écotoxicité SPE 1/RM/46 Mars 2005 --

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