Critères de sélection des refuges d’oiseaux migrateurs

Critères de sélection

Introduction

La désignation d’un site en tant que refuge d’oiseaux migrateurs commence par l’évaluation de la zone selon des critères qui conduiront à la nomination du site au titre de candidat comme refuge d’oiseaux migrateurs. À l’opposé d’une réserve nationale de faune, un refuge d’oiseaux migrateurs peut être établi sur une terre de propriété privée,  provinciale, territoriale ou fédérale. Les refuges d’oiseaux migrateurs devraient être passés en revue tous les cinq ans pour déterminer s’ils continuent de rencontrer les critères décrits ci-dessous.

Puisque tous les refuges d‘oiseaux migrateurs figurent à l’Annexe du Règlement sur les refuges d'oiseaux migrateurs, il faut apporter une modification au Règlement pour l’établissement d’un nouveau refuge, pour tout changement aux limites d’un refuge ou l’abolition d’un refuge.

Photo du ROM de l’Île Bonaventure
Photo : JF Rail © Environnement et Changement climatique Canada
 Fous de Bassan, ROM de l’Île Bonaventure et du Rocher Percé

Critères pour une zone candidate au titre de refuge d'oiseaux migrateurs

Une zone sera considérée convenable pour l'établissement d’un refuge d’oiseaux migrateurs si elle satisfait à un ou plusieurs des critères suivants:

  1. Elle abrite des populations qui s’y concentrent, pour toute partie de l’année, pour satisfaire à un ou plusieurs de leurs besoins essentiels; dans cette mesure, ce site est important pour la gestion des populations régionales d’oiseaux migrateurs.
  2. Elle est vulnérable à des menaces particulières à cette zone. Étant donné qu’une partie importante des populations pourrait être touchée, ces menaces peuvent inclure, entre autres, la chasse intensive, l'exploration et le développement. Ces habitats essentiels peuvent comprendre les sites de nidification, de mue et d’hivernation ou de halte migratoire.
  3. Elle abrite des populations qui occupent des habitats dont l'aire géographique est restreinte et qui sont vulnérables aux perturbations causées par les humains. Les zones qui accueillent des espèces menacées, en voie de disparition ou rares en sont des exemples.
  4. Elle abrite régulièrement au moins 1 % des individus de la population d’une espèce ou d’une sous-espèce. Au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon (au nord du cercle arctique pour le Yukon), les populations nationales totales (si elles sont  connues) seront utilisées en tant que données de référence. Au sud du cercle arctique (dont le sud du Yukon), l’état de la population provinciale ou régionale d’espèces concernées sera utilisé.

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