Baleine à bec commune, plateau néo-écossais (Hyperoodon ampullatus): description de l'habitat essentiel
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS
LOI SUR LES ESPÈCES EN PÉRIL
Description de l’habitat essentiel de la baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus), population du plateau néo-écossais, dans les eaux de la zone de protection marine du Gully
La population de baleine à bec commune du plateau néo-écossais est inscrite à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et l’habitat essentiel de cette population est décrit dans le Programme de rétablissement de la baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus), population du plateau néo-écossais, dans les eaux canadiennes de l’Atlantique (www.registrelep-sararegistry.gc.ca/document/doc1863f/ind_f.cfm). Le programme de rétablissement, préparé en vertu du paragraphe 37(1) de la LEP, a été incorporé dans le registre public le 17 mai 2010.
Considérant qu’une portion de l’habitat essentiel de la population de baleine à bec commune du plateau néo-écossais se situe dans une zone de protection marine (ZPM), un endroit cité au paragraphe 58(2) de la LEP, la ministre des Pêches et des Océans décrit dans les présentes cette portion de l’habitat essentiel qui correspond à la zone de gestion 1 de la ZPM du Gully. Le programme de rétablissement présente des renseignements supplémentaires sur les autres portions de l’habitat essentiel de cette population.
Zone de gestion 1 de la ZPM du Gully
Le Gully, le plus important canyon sous-marin de la côte est de l’Amérique du Nord, est situé dans la partie sud de la Nouvelle-Écosse (Canada). Le Programme de rétablissement de la baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus), population du plateau néo-écossais, dans les eaux canadiennes de l’Atlantique précise que l’ensemble de la zone de gestion 1 de la ZPM du Gully est un habitat essentiel.
Les coordonnées géographiques de la zone de gestion 1 de la ZPM du Gully sont présentées dans le Règlement sur la zone de protection marine du Gully, DORS/2004-112, dans laGazette du Canada, à l’adresse http://gazette.gc.ca/archives/p2/2004/2004-05-19/html/sor-dors112-fra.html.
Étant donné que la baleine à bec commune utilise toute la gamme de profondeurs dans ces zones, notamment en respirant et socialisant à la surface et en plongeant pour s’alimenter au fond des eaux ou près du lit, il serait approprié d’envisager l’incorporation de l’entière colonne d’eau et du plancher océanique dans l’habitat essentiel de cette espèce.
Le 15 août 2010
La ministre des Pêches et des Océans
GAIL SHEA
[33-1-o]
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