Truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) : description de la résidence

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Renseignements supplémentaires :

Pour de plus amples renseignements sur la Loi sur les espèces en péril (LEP) ou sur les espèces en péril, consultez le Registre public des espèces en péril.

Citation recommandée :

Pêches et Océans Canada. 2022. Description de la résidence pour la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) de l’Athabasca au Canada. Loi sur les espèces en péril série de description de la résidence. Pêches et Océans Canada, Ottawa. 2 pp.

1 Introduction

La LEP stipule ce qui suit :

« Il est interdit d’endommager ou de détruire la résidence d’un ou de plusieurs individus soit d’une espèce sauvage inscrite comme espèce en voie de disparition ou menacée, soit d’une espèce sauvage inscrite comme espèce disparue du pays dont un programme de rétablissement a recommandé la réinsertion à l’état sauvage au Canada. » [article 33]

De plus, la LEP définit une « résidence » comme un

« Gîte – terrier, nid ou autre aire ou lieu semblable occupé ou habituellement occupé par un ou plusieurs individus pendant tout ou partie de leur vie, notamment pendant la reproduction, l’élevage, les haltes migratoires, l’hivernage, l’alimentation ou l’hibernation » [paragraphe 2(1)]

Les sections 2 et 3 ci-dessous fournissent une description de la résidence pour la truite arc-en-ciel de l’Athabasca. L’information contenue dans ces sections a été adaptée du « Programme de rétablissement pour la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) au Canada (populations de la rivière Athabasca) » (MPO 2020). La répartition géographique de la truite arc-en-ciel de l’Athabasca est décrite dans le programme de rétablissement pour cette espèce (MPO 2020).

2 Structure, forme et investissement

Les nids sont créés par les femelles truites arc-en-ciel de l’Athabasca (Oncorhynchus mykiss) pour le frai et le développement initial des œufs et des alevins. Les nids de frai des truites arc-en-ciel de l’Athabasca répondent à la définition d’une résidence de la LEP. L’emplacement des résidences est temporaire puisque le gravier de frai se déplace d’une année à l’autre. La femelle choisit les frayères dans des zones où l’eau s’écoule sous le gravier. Avant de frayer, elle creuse un trou dans le gravier en se retournant sur le côté et en donnant de solides coups de nageoire caudale. Quelques gros cailloux sont habituellement conservés pour créer une barrière qui retiendra les œufs. Puis, la femelle se déplace immédiatement en amont et creuse un autre nid pour recouvrir les œufs fécondés dans le premier nid. Elle peut creuser trois à quatre nids consécutifs, formant un nid de frai. Les œufs, et plus tard, les alevins demeurent dans le nid jusqu’à ce qu’ils émergent de sous le gravier (Équipe de rétablissement de la truite arc-en-ciel de la rivière Athabasca en Alberta 2014; MPO 2018).

Les nids que la truite arc-en-ciel de l’Athabasca creuse et utilise pour le frai montrent que ce poisson investit beaucoup dans la création et, dans une certaine mesure, la protection de la résidence (remplissage avec du gravier). Par conséquent, le nid de frai est considéré comme étant la résidence du poisson. La résidence est limitée au nid proprement dit et à la période de frai et d’incubation pendant laquelle les œufs et les alevins se trouvent dans le nid de frai.

3 Occupation et fonction du cycle biologique

L’habitat de frai de la truite arc-en-ciel de l’Athabasca se distingue par ses lits de gravier propre, petit à moyen, se trouvant généralement en amont des crêtes de rapides dans des cours d’eau permanents de petite à moyenne taille. Les alevins émergent du nid situé dans les eaux vives et établissent leurs territoires dans les eaux peu profondes le long des berges de cours d’eau (COSEPAC 2014).

4 Références

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2022-10-06