Marsouin commun (population de l'Atlantique Nord-Ouest)
État actuel : Fermée
Cette consultation a eu lieu du 27 septembre au 22 décembre 2023.
La Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada assure la protection juridique des espèces sauvages en péril afin de conserver la diversité biologique. En outre, elle reconnaît que tous les Canadiens ont un rôle à jouer dans la conservation des espèces sauvages.
Ouvert le 27 septembre 2023 et fermera aux nouvelles entrées le 22 décembre 2023.
La Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada assure la protection juridique des espèces sauvages en péril afin de conserver la diversité biologique. En outre, elle reconnaît que tous les Canadiens ont un rôle à jouer dans la conservation des espèces sauvages.
Avant de prendre une décision concernant l’inscription ou non du marsouin commun (Phocoena phocoena) (population de l'Atlantique Nord-Ouest) sur la Liste des espèces en péril, en tant qu’espèce préoccupante, nous aimerions avoir votre opinion, vos commentaires et vos suggestions au sujet des effets écologiques, culturels et économiques qui pourraient découler de l’inscription ou non de cette espèce en vertu de la LEP.
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Le gouvernement du Canada s'engage avec les Canadiens afin de savoir si le marsouin commun (Phocoena phocoena), population de l'Atlantique Nord-Ouest devrait être ajouté à la liste des espèces en péril.
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Questions clés aux fins de discussion
Inscription d’une espèce dans la Liste des espèces en péril
La première étape du processus visant à déterminer si une espèce devrait être inscrite en vertu de la LEP est une évaluation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Il s’agit d’un comité indépendant d’experts qui évalue la situation d’une espèce en fonction des meilleures données scientifiques accessibles, de l’information écologique locale et du savoir autochtone. Le COSEPAC attribue ensuite une désignation à l’espèce selon son risque de disparition du Canada (p. ex., en voie de disparition, menacée, préoccupante).
Une fois que l’espèce a été évaluée, le gouvernement du Canada décide de l’ajouter ou non sur la Liste des espèces en péril. Les consultations sont une étape importante du processus pour recueillir les avis sur les répercussions possibles de la protection d’une espèce en vertu de la LEP.
Faits intéressants sur e marsouin commun
Le marsouin commun figure parmi les plus petits cétacés, le groupe d’animaux qui inclut les baleines, les dauphins et les marsouins. Les femelles sont de plus grande taille que les mâles. Dans l’est du Canada, peu d’individus dépassent 1,7 mètre de longueur totale. Sa tête arrondie est dépourvue de bec externe (comme on le voit chez le dauphin). Son corps est compact et trapu avec une petite nageoire dorsale triangulaire arrondie située au milieu du dos.
Les surfaces dorsales et latérales de son corps sont recouvertes d’une « cape » noire qui varie d’intensité selon l’individu et sa population (figure 1). Les flancs sont tachetés d’un blanc grisâtre qui pâlit pour devenir presque blanc sur la surface ventrale du corps. Les individus peuvent présenter des taches foncées sur les yeux, le menton et les lèvres. Une ou plusieurs rayures foncées peuvent s’étendre de l’angle du bec jusqu’aux nageoires.
Le marsouin commun est très mobile et se nourrit d’une variété de calmars et de petits poissons, y compris le capelan, le hareng, le merlu et la morue juvénile, avec quelques variations du régime alimentaire dans l’ensemble de son aire de répartition.
Les femelles atteignent la maturité sexuelle à l’âge de 4 ou 5 ans et peuvent porter un petit chaque année. La durée de vie de l’espèce est courte comparativement à celle d’autres baleines, dauphins et marsouins, et peu d’individus vivent plus de 20 ans.
Dans l’est du Canada, le marsouin commun est présent depuis la baie de Fundy vers le nord jusqu’à Niaqonaujang (cap Aston), situé au sud de la communauté de Clyde River, dans le nord de l’île de Baffin, à environ 70° de latitude nord; des relevés aériens le détectent le plus souvent le long de la côte sud de Terre-Neuve et dans le nord du golfe du Saint-Laurent. Le marsouin commun forme de petits groupes comptant jusqu’à 3 individus, mais on l’observe parfois dans des groupes allant jusqu’à 10 individus et, plus rarement, dans de grands regroupements (plus de 100) lorsque les proies sont abondantes.
Description longue
Distribution du Marsouin commun dans l’Atlantique Nord-Ouest ; la ligne pointillée marque la limite des eaux canadiennes. L’aire de répartition comprend la baie de Fundy au nord jusqu’au cap Aston, situé au sud de la communauté de Clyde River, dans le nord de l’île de Baffin, à environ 70° de latitude nord.
Comme le dit son nom anglais (« Harbour Porpoise » signifie littéralement « marsouin des ports »), l’espèce est parfois présente dans les baies et les ports, en particulier pendant l’été. Cependant, dans son aire de répartition, il est présent également dans les eaux profondes au large, et est connu pour plonger à des profondeurs de plus de 400 m. Il est bien adapté à l’eau froide en raison de sa couche de graisse relativement épaisse. Il est doté de capacités acoustiques remarquables et produit des clics à très haute fréquence pour l’écholocalisation (capture de proies) et l’orientation.
Qui a attribué le statut d’espèce préoccupante au marsouin commun?
Lors de la plus récente évaluation du COSEPAC en mai 2022, la population de marsouin commun de l’Atlantique Nord-Ouest a été désignée comme étant une espèce préoccupante. Selon la LEP, une espèce préoccupante est une espèce qui peut devenir menacée ou en voie de disparition par l’effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces signalées à son égard.
Pourquoi la marsouin commun (population de l'Atlantique Nord-Ouest) est-elle en péril?
Les prises accessoires dans les pêches commerciales sont identifiées comme étant une menace importante pour le marsouin commun. Il peut, malheureusement, être capturé de façon accidentelle dans les engins de pêche, dont les filets maillants de fond, les filets emmêlants et les filets maillants dérivants. Bien que les niveaux actuels de prises accessoires soient inconnus, on croit que cette menace aurait diminué avec l’épuisement des stocks de poissons de fond et les réductions de la pêche qui en découlent.
Parmi les autres menaces possibles, mentionnons la dégradation de l’habitat par les perturbations sonores (p. ex., les pratiques aquacoles, les développements industriels comme l’exploitation extracôtière de l’énergie du vent, des marées et des vagues, ainsi que les projets d’exploitation pétrolière et gazière), les pêches (épuisement des proies), la chasse, la pollution chimique, les maladies, les proliférations d’algues nuisibles et les changements climatiques.
Si une espèce est inscrite en vertu de la LEP
Si le marsouin commun était inscrit comme espèce préoccupante, il ne ferait pas l’objet des interdictions prévues par la LEP (c’est-à-dire tuer, harceler, capturer, posséder, acheter, vendre ou échanger l’espèce, ou lui nuire). Toutefois, le gouvernement du Canada serait tenu d’élaborer un plan de gestion qui décrirait les mesures contribuant à la conservation du marsouin commun dans les eaux canadiennes. Le plan de gestion serait préparé en collaboration avec les organisations autochtones et les intervenants concernés. Il pourrait également y avoir un accès accru au financement pour les activités liées à la recherche scientifique et à l’intendance.
Renseignements connexes
Pour nous joindre
Programme des espèces en péril, Pêches et Océans Canada
C.P. 5667, St. John’s (T.-N.-L.) A1C 5X1
DFO.SARANL-LEPTNL.MPO@dfo-mpo.gc.ca
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