Morse de l’Atlantique (Odobenus rosmarus rosmarus) : consultation, 2019

Soumettez vos commentaires ici :

Renseignements sommaires et questionnaire pour les consultations sur l’ajout du morse de l’Atlantique à la Liste des espèces en péril, sous le statut d’espèce préoccupante – SVP fournir vos commentaires d’ici le 13 mai 2019.

Consultations : Votre opinion compte

Par le biais des présentes consultations, le gouvernement du Canada souhaiterait recueillir vos commentaires sur les répercussions potentielles d’inscrire le morse de l’Atlantique (Odobenus rosmarus rosmarus), de la population du Haut-Arctique et de la population du centre de l’Arctique et du Bas-Arctique, comme espèce préoccupante sur la Liste des espèces en péril, en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

Proposition d’inscription à la Liste des espèces en péril de la Loi sur les espèces en péril, comme espèce préoccupante

Le morse de l’Atlantique a déjà été désigné espèce préoccupante par le COSEPAC en 2006 alors que tous les morses de l’est de l’Arctique étaient considérés comme faisant partie d’une seule population. En 2017, la situation du morse a été réévaluée par le COSEPAC. Le statut d’espèce préoccupante a été confirmé, mais en considérant cette fois deux populations distinctes : celle du Haut-Arctique et celle du centre de l’Arctique et du Bas-Arctique. La catégorie d’espèce préoccupante est celle qui implique le plus faible risque de disparition; elle indique que la survie de l’espèce pourrait devenir menacée si aucune mesure de conservation n’est adoptée.

Si l’espèce est inscrite à la Liste des espèces en péril de la Loi sur les espèces en péril

Le niveau de protection accordé à une espèce inscrite en péril selon la LEP de même que les mesures adoptées pour favoriser son rétablissement dépendent du niveau de risque de disparition établi à la suite de l’évaluation du COSEPAC. Les interdictions de tuer, de harceler, de posséder, de collectionner, d’acheter, de vendre ou d’échanger un individu, ou de lui nuire, ne s’appliquent pas aux espèces désignées préoccupantes. Si le morse de l’Atlantique est inscrit à la Liste des espèces en péril de la LEP, Pêches et Océans Canada, en collaboration et en consultation avec les intervenants et les partenaires, utilisera la meilleure information disponible pour développer un plan de gestion conforme à la LEP. Un tel plan fixe des objectifs de répartition et d’abondance pour les populations; il propose également des mesures pour répondre à toutes les menaces qui pèsent sur l’espèce et son habitat.

Dessin d’un morse de l’Atlantique.
Figure 1. Dessin d’un morse de l’Atlantique (Odobenus rosmarus rosmarus), mâle adulte (artiste : Gerald Kuehl; © Pêches et Océans Canada).

Le morse de l’Atlantique

Le morse est un gros mammifère marin. Le mâle peut peser jusqu’à 1100 kg et la femelle jusqu’à 800 kg. Sa longévité dépasse 35 ans. Le morse de l’Atlantique est l’une des deux sous-espèces de morse existantes, l’autre étant le morse du Pacifique (O. r. divergens). La chasse au morse de l’Atlantique a encore une grande importance sociale et culturelle, et la viande et l’ivoire du morse ont une valeur économique notable. Sur le plan écologique, le morse est important puisqu’il s’agit de la seule espèce de son genre. Il est également un élément important du réseau alimentaire de l’Arctique, constituant un lien essentiel entre les mollusques bivalves et l’humain.

Répartition

Le morse de l’Atlantique a besoin de vastes étendues d’eaux peu profondes qui soutiennent une communauté productive de mollusques bivalves, d’eau libre de glace à la surface de ces aires d’alimentation, de même que d’une banquise ou de terre à proximité pour l’échouerie. Le morse se répartit sur un vaste territoire, mais il occupe une niche écologique relativement étroite. Il se déplace sur de grandes distances en nageant ou en se laissant porter sur des blocs de glace flottante.

Carte.
Figure 2. Répartition des deux populations de morses de l’Atlantique (selon le rapport de situation du COSEPAC)

Menaces pesant sur l’espèce

Les populations de morse de l’Atlantique pourraient être menacées par les activités de chasse, le dérangement par le bruit et les activités de développement industriel. Sa niche écologique, sa répartition saisonnière et son recours aux échoueries rendent le morse plus vulnérable aux menaces connues et aux changements environnementaux. Les perturbations humaines peuvent inciter le morse à se jeter précipitamment à la mer, nuire à son alimentation, accroître ses dépenses énergétiques, augmenter son niveau de stress et nuire à la régulation de sa température corporelle. Elles pourraient également l’inciter à abandonner son échouerie. La capacité du morse à recoloniser des zones ou à s’adapter à des perturbations humaines est inconnue.

Ajouter une espèce à la Liste des espèces en péril

Le processus pour inscrire une espèce en péril en vertu de la LEP comprend plusieurs étapes : il commence par une évaluation de la situation de l’espèce réalisée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et se termine par une décision du gouvernement du Canada d’inscrire ou non une espèce à la Liste des espèces en péril. Les consultations publiques qui sont organisées pour connaître l’opinion des Canadiens sont une étape importante du processus


Nous souhaitons recevoir vos commentaires au sujet de la possibilité d’inscrire ou non le morse de l’Atlantique sur la Liste des espèces en péril de la LEP, sous le statut d’espèce préoccupante.

Le Rapport de situation du COSEPAC de 2017 sur le morse de l’Atlantique et d’autres renseignements se trouvent dans le Registre public de la LEP.

Références

Pour obtenir de plus amples renseignements

Division de la gestion des espèces en péril
501, University Crescent
Winnipeg (Manitoba)  R3T 2N6
FWISAR@dfo-mpo.gc.ca

Vos observations sont les bienvenues.

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