Rainette grillon de Blanchard (Acris blanchardi) : Addenda du COSEPAC 2024

Titre officiel : Addenda du COSEPAC sur la Rainette grillon de Blanchard (Acris blanchardi) au Canada 2024

Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)

Disparue du pays

2024

COSEPAC Sommaire de l’évaluation

Sommaire de l’évaluation - Mai 2024

Nom commun

Rainette grillon de Blanchard

Nom scientifique

Acris blanchardi

Statut

Disparue du pays

Justification de la désignation

Cette petite rainette est répandue dans l’est des États-Unis, aux abords des lacs, des étangs et des cours d’eau, là où la végétation aquatique est dense. Au Canada, elle n’était présente que dans deux endroits du sud de l’Ontario (la pointe Pelée et l’île Pelée); sa présence a été confirmée pour la dernière fois en 1977 sur l’île Pelée. Son chant puissant et distinctif permet de repérer facilement l’espèce dans son habitat convenable durant la période de reproduction. Cependant, malgré les recherches intensives et les programmes de science citoyenne menés dans l’habitat précédemment occupé ou apparemment convenable, aucune observation fiable n’a été signalée depuis celle de 1977. On dispose donc de suffisamment d’information pour conclure qu’il ne reste plus d’individus de cette espèce sauvage au Canada.

Répartition

Ontario

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 1990. Réexamen et confirmation du statut en mai 2001 et en mai 2011. Réexamen du statut et inscription à la catégorie « disparue du pays » en mai 2024.

COSEPAC préface

Depuis la dernière évaluation de la situation, aucune nouvelle information portant à croire qu’il resterait des populations ou des individus de la rainette grillon de Blanchard (Acris blanchardi) en Ontario n’a été obtenue. Le Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario (CDSEPO) a déclaré l’espèce disparue de la province en 2011. La dernière observation confirmée au Canada date d’il y a 47 ans, et, bien que plusieurs chercheurs aient été actifs dans l’habitat connu ou l’habitat convenable de cette rainette grillon, aucun n’a pu recueillir des éléments de preuve convaincants de la persistance de l’espèce depuis la dernière évaluation de la situation. Par conséquent, la rainette grillon de Blanchard satisfait aux lignes directrices du COSEPAC concernant les espèces disparues du pays puisque des renseignements suffisants existent pour prouver qu’il n’existe aucun individu vivant de l’espèce sauvage.

Addenda du COSEPAC

Acris blanchardi

Rainette grillon de Blanchard

Blanchard’s Cricket Frog

Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Ontario

Évaluation actuelle du COSEPAC

Catégorie de statut :

Disparue du pays

Date de la dernière évaluation :

Mai 2024

Cette petite rainette est répandue dans l’est des États-Unis, aux abords des lacs, des étangs et des cours d’eau, là où la végétation aquatique est dense. Au Canada, elle n’était présente que dans deux endroits du sud de l’Ontario (la pointe Pelée et l’île Pelée); sa présence a été confirmée pour la dernière fois en 1977 sur l’île Pelée. Son chant puissant et distinctif permet de repérer facilement l’espèce dans son habitat convenable durant la période de reproduction. Cependant, malgré les recherches intensives et les programmes de science citoyenne menés dans l’habitat précédemment occupé ou apparemment convenable, aucune observation fiable n’a été signalée depuis celle de 1977. On dispose donc de suffisamment d’information pour conclure qu’il ne reste plus d’individus de cette espèce sauvage au Canada.

Critères appliqués lors de la dernière évaluation :

Sans objet

Preuves (préciser le cas échéant)

Espèce sauvage

Changement quant à l’admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables :

Non

Explication :

Sans objet

Aire de répartition

Changement de la zone d’occurrence :

Non

Changement de l’indice de zone d’occupation (IZO) :

Non

Changement du nombre de localités actuelles connues ou inférées :

Non

Nouvelles données importantes issues de relevés :

Oui

Explication :

Sans objet

Information sur la population

Changement du nombre d’individus matures :

Non

Changement de la tendance de la population :

Non

Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population :

Non

Changement de la tendance de la superficie et/ou de la qualité de l’habitat :

Non

Nouvelles données importantes issues de relevés :

Oui

Explication :

Des relevés exhaustifs ont été menés dans des sites convenables et connus de la rainette grillon de Blanchard. L’observatoire d’oiseaux de l’île Pelée (PIBO) et le zoo de Toronto ont effectué un relevé à distance à l’aide de 12 enregistreurs de son automatisés placés autour de l’île Pelée, dans des sites considérés comme étant des habitats convenables pour la rainette grillon de Blanchard. Même si l’on a relevé des chants qui pourraient être associés à la rainette grillon de Blanchard, la provenance de ceux-ci n’a pas pu être déterminée. De plus, le rapport indique que la persistance de l’espèce dans les zones étudiées était « peu probable » en raison de l’absence d’enregistrements de chants confirmés (Henderson, 2012). Des relevés d’amphibiens (salamandres) ont été effectués de 2015 à 2021 sur l’île Pelée (sauf en 2020 à cause de la COVID). Des voyages d’une à deux semaines ont eu lieu chaque mois, de mars à août, dans divers milieux humides, dont huit où des occurrences historiques de la rainette grillon de Blanchard ont été signalées (Hossie, comm. pers., 2022). Des relevés de reptiles (en particulier de la couleuvre agile bleue [Coluber constrictor foxii]) ont amené à l’île Pelée de nombreux chercheurs ayant des connaissances sur la rainette grillon de Blanchard pendant la période de reproduction, mais il est difficile de déterminer l’effort déployé dans des habitats convenables (Hathaway, comm. pers., 2022; Wolfe, comm. pers., 2022). Les programmes de science citoyenne, comme l’Atlas des reptiles et des amphibiens de l’Ontario, n’ont également recueilli aucune observation (Choquette et Jolin, 2018). Aucune observation n’a été signalée à iNaturalist ou au Centre d’information sur le patrimoine naturel de l’Ontario. Le Musée canadien de la nature ne compte aucun spécimen récent (rien depuis le début des années 1970).

Menaces

Changement de la nature et/ou de la gravité des menaces :

Non

Explication :

Sans objet

Protection

Changement quant à la protection effective :

Non

Explication :

Sans objet

Immigration de source externe

Changement quant à l’immigration de source externe constatée :

Non

Explication :

Sans objet

Analyse quantitative

Changement quant à la probabilité de disparition du pays :

Oui

Précisions :

Sans objet

Sommaire et autres points à examiner

L’espèce demeure répandue et commune/abondante à certains endroits de son aire de répartition aux États-Unis, mais elle connaît un déclin important, en particulier dans le nord de l’aire de répartition (Gray et Brown, 2005). Son chant est distinctif et reconnaissable et, étant donné l’aire de répartition limitée au Canada, il devrait être détectable pendant la période de reproduction (du début juin à la fin juillet; COSEWIC, 2001; COSEWIC, 2011; Environment Canada, 2011).

La présence de la rainette grillon de Blanchard n’a pas été confirmée en zone continentale ontarienne depuis 1961 (COSEWIC, 2001; COSEWIC, 2011; Environment Canada, 2011). La dernière confirmation à l’île Pelée date de 1977 (Oldham et Campbell, 1990), mais des observations non confirmées ont été réalisées dans les années 1990 (Kellar et al., 1997; voir Environment Canada, 2011 et Oldham, 2011 pour une liste complète des observations). Les mentions étaient considérées comme non confirmées si elles n’étaient pas accompagnées de photographies, d’enregistrements audio de grenouilles chantant ou de spécimens de référence, et que les recherches ultérieures aux mêmes endroits n’avaient pas permis d’obtenir d’autres mentions.

Le Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario (COSSARO, 2011) a déclaré la rainette grillon de Blanchard disparue de la province en 2011 étant donné que des activités de recherche intensives n’ont permis de recueillir aucune observation.

Des relevés fauniques exhaustifs menés de 2015 à 2021 à l’île Pelée (Hathaway, comm. pers., 2022; Hossie, comm. pers., 2022; Wolfe, comm. pers., 2022) et de vastes programmes de science citoyenne (Choquette et Jolin, 2018) n’ont pas permis de produire d’observations fiables depuis la dernière évaluation de la situation. Compte tenu de la courte longévité de l’espèce (Dodd, 2013), les déclins généralisés de la population et de l’aire de répartition canadienne très fragmentée sans possibilité d’immigration à partir des États-Unis, il est extrêmement peu probable que la rainette grillon de Blanchard persiste au Canada.

Remerciements et experts contactés

Thomas Hossie
Professeur adjoint
Biology Department
Trent University
Peterborough (Ontario)

James Kamstra
Écologiste principal chez AECOM
Région de l’Ontario (Ontario)

Ryan Wolfe
Étudiant à la maîtrise ès sciences
Department of Ecology and Evolutionary Biology
University of Toronto
Hamilton (Ontario)

Jeff Hathaway
Scales Nature Park
Oro-Medonte (Ontario)

Jill Crosthwaite
Coordonnatrice, Biologie de la conservation, Sud-ouest de l’Ontario
Conservation de la nature Canada

Île Pelée Island (Ontario)
Suzanne Friemann
Directrice générale
The Pelee Island Bird Observatory
Windsor (Ontario)

Sumiko Onishi
Bagueuse principale
The Pelee Island Bird Observatory
Île Pelée (Ontario)

Sources d’information

Choquette, J.D., et E.A. Jolin. 2018. Checklist and status of the amphibians and reptiles of Essex County, Ontario: a 35 year update. Canadian Field-Naturalist 132:176-190.

COSEWIC. 2001. COSEWIC assessment and update status report on the Northern Cricket Frog Acris crepitans in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. v + 14 pp. (https://species-registry.canada.ca/index-en.html#/documents/2254). [Également disponible en français : COSEPAC. 2001. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la rainette grillon (Acris crepitans) au Canada – Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. v + 14 p. (https://registre-especes.canada.ca/index-fr.html#/documents/2254]

COSEWIC. 2011. COSEWIC status appraisal summary on the Blanchard’s Cricket Frog Acris blanchardi in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. xi pp. (https://species-registry.canada.ca/index-en.html#/documents/2282). [Également disponible en français : COSEPAC. 2011. Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC sur la rainette grillon de Blanchard (Acris blanchardi) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xii p. (https://registre-especes.canada.ca/index-fr.html#/documents/2282.]

COSSARO. 2011. Candidate Species at Risk Evaluation for Blanchard’s Cricket Frog (Acris blanchardi). Committee on the Status of Species at Risk in Ontario (COSSARO), 5 pp.

Dodd, C.K. 2013. Frogs of the United States and Canada, 2-vol. set (Vol. 1). Johns Hopkins University Press. Baltimore, Maryland.

Environment Canada. 2011. Recovery Strategy for the Blanchard’s Cricket Frog (Acris blanchardi) in Canada. Species at Risk Act Recovery Strategy Series. Environment Canada, Ottawa. v + 21 pp. [Également disponible en français : Environnement Canada. 2011. Programme de rétablissement de la rainette grillon de Blanchard (Acris blanchardi) au Canada. Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril. Environnement Canada, Ottawa. vi + 24 p.]

Gray, H.G., et L.E. Brown. 2005. Decline of Northern Cricket Frogs (Acris crepitans). Pp 47- 54. in M. Lanoo (ed.). Amphibian Declines: The Conservation Status of United States Species, University of California Press, Oakland, California.

Hathaway, J., comm. pers. 2022. Communication personnelle adressée à N. Cairns. Scales Nature Park, 7 avril 2022.

Henderson, R. 2012. Pelee Island Blanchard’s Cricket Frog Project: Data Analysis. Rapport inédit de The Pelee Island Bird Observatory (PIBO).

Hossie, T., comm. pers. 2022. Communication personnelle adressée à N. Cairns. Trent University, 7 avril 2022.

Kellar, T., G. Waldron, C. Bishop, J. Bogart, D.A. Kraus, M. McLaren, et M. Oldham. 1997. National Recovery Plan for Blanchard’s Cricket Frog. Report No. 16. Recovery of Nationally Endangered Wildlife Committee, Ottawa, Ontario. 19 pp. [Également disponible en français : Kellar, T., G. Waldron, C. Bishop, J. Bogart, D.A. Kraus, M. McLaren, et M. Oldham. 1997. Plan national de rétablissement de la rainette grillon de Blanchard. Rapport n^o 16. Comité de rétablissement des espèces canadiennes en péril, Ottawa, Ontario. 20 p.]

Oldham, M.J., et C.A. Campbell. 1990. Status Report on the Northern Cricket Frog Acris crepitans blanchardi in Canada. COSEWIC. Rapport inédit. 31 pp.

Oldham, M.J. 2011. Notes on the status of Blanchard’s Cricket Frog (Acris blanchardi) in Ontario. Manuscrit inédit, mai 2011. 5 pp.

Wolfe, R., comm. pers. 2022. Communication personnelle adressée à N. Cairns. University of Toronto, 7 avril 2022.

Rédacteur de l’addenda

Nicholas A. Cairns
Conservateur de la collection des vertébrés non aviaires
Royal Alberta Museum
Edmonton (Alberta)

Résumé technique

Acris blanchardi

Rainette grillon de Blanchard

Blanchard’s Cricket Frog

Répartition au Canada : Ontario

Données démographiques

Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population; indiquez si une méthode d’estimation de la durée d’une génération autre que celle qui est présentée dans les lignes directrices de l’UICN [2008] est utilisée)

De 1 à 2 ans

Y a-t-il un déclin continu inféré du nombre total d’individus matures?

Sans objet (aucune mention récente)

Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur deux générations.

Sans objet

Pourcentage inféré de réduction du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations.

Sans objet

Pourcentage présumé de réduction du nombre total d’individus matures au cours des trois prochaines générations.

Sans objet

Pourcentage inféré de réduction du nombre total d’individus matures au cours de toute période de trois générations commençant dans le passé et se terminant dans le futur.

Sans objet

Est-ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé?

Sans objet

Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?

Sans objet

Information sur la répartition

Superficie estimée de la zone d’occurrence

0 km²

Indice de zone d’occupation (IZO)

(Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté)

0 km²

La population totale est-elle gravement fragmentée?

Sans objet

Nombre de localités

0

Y a-t-il un déclin continu inféré de la zone d’occurrence?

Sans objet

Y a-t-il un déclin continu inféré de l’indice de zone d’occupation?

Sans objet

Y a-t-il un déclin continu inféré du nombre de populations?

Sans objet

Y a-t-il un déclin continu inféré du nombre de localités?

Sans objet

Y a-t-il un déclin continu inféré de la superficie, de l’étendue et/ou de la qualité de l’habitat?

Sans objet

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations?

Sans objet

Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes du nombre de localités?

Sans objet

Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?

Sans objet

Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?

Sans objet

Sous‑population

Nombre d’individus matures

Total

0

Analyse quantitative

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins 20 % sur 5 générations.

Sans objet

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat)

Par le passé, les menaces étaient la perte d’habitat et la pollution attribuables à de multiples sources anthropiques, les changements climatiques potentiels, la chytridiomycose, l’expansion de l’aire de répartition des poissons de grande taille, la présence du roseau commun (Phragmites australis), espèce non indigène envahissante, dans les sites de reproduction, et les changements/cascades trophiques.

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada

Ohio (S2 – en péril); Michigan (S2 – en péril); l’immigration de source externe est impossible étant donné que les sites précédemment occupés au Canada sont isolés de la population qui persiste aux États-Unis par des plans d’eau et/ou des champs agricoles.

Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible?

Non

Des individus immigrants seraient‑ils adaptés pour survivre au Canada?

Oui

Y a‑t‑il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?

Inconnu

Les conditions se détériorent‑elles au Canada?

Oui

Les conditions de la population source se détériorent‑elles?

Oui

La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?

Non

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate?

Non

Statut actuel

COSEPAC :

Disparue du pays

Année de l’évaluation :

2024

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 1990.

Réexamen et confirmation du statut en mai 2001 et en mai 2011. Réexamen du statut et inscription à la catégorie « disparue du pays » en mai 2024.

Critères

Sans objet

Justification de la désignation

Cette petite rainette est répandue dans l’est des États-Unis, aux abords des lacs, des étangs et des cours d’eau, là où la végétation aquatique est dense. Au Canada, elle n’était présente que dans deux endroits du sud de l’Ontario (la pointe Pelée et l’île Pelée); sa présence a été confirmée pour la dernière fois en 1977 sur l’île Pelée. Son chant puissant et distinctif permet de repérer facilement l’espèce dans son habitat convenable durant la période de reproduction. Cependant, malgré les recherches intensives et les programmes de science citoyenne menés dans l’habitat précédemment occupé ou apparemment convenable, aucune observation fiable n’a été signalée depuis celle de 1977. On dispose donc de suffisamment d’information pour conclure qu’il ne reste plus d’individus de cette espèce sauvage au Canada.

Applicabilité des critères

Critère A :

Sans objet. La réduction du nombre d’individus matures observée au cours des dix dernières années ne peut pas être calculée, aucun individu mature n’ayant été observé au Canada depuis 1977.

Critère B :

Sans objet. La zone d’occurrence et l’IZO ne peuvent pas être calculés, aucun individu mature n’ayant été observé au Canada depuis 1977.

Critère C :

Sans objet. Il n’y a pas de déclin continu, aucun individu mature n’ayant été observé au Canada depuis 1977.

Critère D :

Sans objet. Le nombre total d’individus matures ne peut pas être calculé, aucun individu mature n’ayant été observé au Canada depuis 1977.

Critère E :

Sans objet. Aucune analyse n’a été effectuée, aucun individu mature n’ayant été observé au Canada depuis 1977.

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2024)

Espèce sauvage

Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.

Disparue (D)

Espèce sauvage qui n’existe plus.

Disparue du pays (DP)

Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.

En voie de disparition (VD)^*

Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.

Menacée (M)

Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.

Préoccupante (P)^**

Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.

Non en péril (NEP)^***

Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.

Données insuffisantes (DI)^****

Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

^* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
^** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
^*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
^**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
^***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.