Corégone (Coregonus spp.) : évaluation et rapport de situation du COSEPAC 2018
Titre officiel : Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Squanga (Coregonus lavaretus), Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Squanga (Coregonus clupeaformis), Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Little Teslin (Coregonus lavaretus), Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Little Teslin (Coregonus clupeaformis), Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Dezadeash (Coregonus lavaretus), Corégone européen - Population d’individus de grande taille du lac Dezadeash (Coregonus lavaretus), Grand corégone - Population d’individus de petite taille du lac Opeongo (Coregonus clupeaformis), Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Opeongo (Coregonus clupeaformis), Grand corégone - Population d’individus de petite taille du lac Como (Coregonus clupeaformis), Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Como (Coregonus clupeaformis) au Canada 2018.
Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC) 2018
Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Squanga - Menacée
Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Squanga - Menacée
Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Little Teslin - Menacée
Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Little Teslin - Menacée
Corégone européen - Population d’individus de petite taille du lac Dezadeash - Menacée
Corégone européen - Population d’individus de grande taille du lac Dezadeash - Menacée
Grand corégone - Population d’individus de petite taille du lac Opeongo - Menacée
Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Opeongo - Menacée
Grand corégone - Population d’individus de petite taille du lac Como - Disparue
Grand corégone - Population d’individus de grande taille du lac Como - Disparue
Matériel appartenant à des tierces parties
Suite à l'Avis pour ce site Web, certaines photos ainsi que certains dessins et éléments graphiques se trouvant dans les documents produit par le COSEPAC peuvent être assujettis à des droits d'auteur appartenant à d'autres organisations et personnes. Dans de tels cas, des restrictions concernant l’utilisation, la reproduction, la communication de telles œuvres protégées par le droit d’auteur peuvent s'appliquer, et il peut être nécessaire de demander l'autorisation aux détenteurs de ces droits, avant de reproduire, utiliser ou communiquer ces œuvres.

Information sur le document
Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :
COSEPAC. 2018. Ếvaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le corégone (Coregonus spp.), Corégone européen, population d’individus de petite taille du lac Squanga (Coregonus lavaretus), Grand corégone, population d’individus de grande taille du lac Squanga (Coregonus clupeaformis), Corégone européen, population d’individus de petite taille du lac Little Teslin (Coregonus lavaretus), Grande corégone, population d’individus de grande taille du lac Little Teslin (Coregonus clupeaformis), Corégone européen, population d’individus de petite taille du lac Dezadeash (Coregonus lavaretus), Corégone européen, population d’individus de grande taille du lac Dezadeash (Coregonus lavaretus), Grand corégone, population d’individus de petite taille du lac Opeongo (Coregonus clupeaformis), Grand corégone, population d’individus de grande taille du lac Opeongo (Coregonus clupeaformis), Grand corégone, population d’individus de petite taille du lac Como (Coregonus clupeaformis) et Grand corégone, population d’individus de grande taille du lac Como (Coregonus clupeaformis), au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, xlix + 46 p. (Registre public des espèces en péril).
Rapport précédent :
BODALY, R.A., CLAYTON,J.W. et LINDSEY, C.C. 1987. COSEWIC status report on the Squanga Whitefish, Coregonus lavaretus, in Canada, in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 1-44 pp.
Note de production :
Le COSEPAC remercie Nicholas E. Mandrak d’avoir rédigé le rapport de situation sur le corégone (Coregonus spp.) au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision et la révision du rapport ont été assurées par John Post (Ph.D.), coprésident du Sous-comité de spécialistes des poissons d’eau douce du COSEPAC.
Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :
Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3
Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site web : COSEPAC
Also available in English under the title “COSEWIC assessment and status report on the Whitefish Coregonus spp., European Whitefish - Squanga Lake small-bodied population (Coregonus lavaretus), Lake Whitefish - Squanga Lake large-bodied population (Coregonus clupeaformis), European Whitefish - Little Teslin Lake small-bodied population (Coregonus lavaretus), Lake Whitefish - Little Teslin Lake large-bodied population (Coregonus clupeaformis), European Whitefish - Dezadeash Lake small-bodied population (Coregonus lavaretus), European Whitefish - Dezadeash Lake large-bodied population (Coregonus lavaretus), Lake Whitefish - Opeongo Lake small-bodied population (Coregonus clupeaformis), Lake Whitefish - Opeongo Lake large-bodied population (Coregonus clupeaformis), Lake Whitefish - Como Lake small-bodied population (Coregonus clupeaformis) and the Lake Whitefish - Como Lake large-bodied population (Coregonus clupeaformis) in Canada”.
Illustration/photo de la couverture : Grand corégone, forme de grande taille (le spécimen du haut) et forme de petite taille (les deux spécimens du bas) du lac Opeongo, N.E. Mandrak.
COSEPAC sommaire de l’évaluation
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Squanga)
Nom commun : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Squanga
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce dérivée du grand corégone. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Squanga du corégone européen a été désignée « menacée ».
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Squanga)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Squanga
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce plus petite dérivée du corégone européen. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Little Teslin)
Nom commun : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Little Teslin
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce dérivée du grand corégone. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Little Teslin du corégone européen a été désignée « menacée ».
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Little Teslin)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Little Teslin
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce plus petite dérivée du corégone européen. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Dezadeash)
Nom commun : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Dezadeash
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le corégone européen forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Dezadeash du corégone européen a été désignée « menacée ».
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Corégone européen - population d’individus de grande taille du lac Dezadeash)
Nom commun : Corégone européen - population d’individus de grande taille du lac Dezadeash
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le corégone européen forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Répartition : Yukon
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Opeongo)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Opeongo
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du parc provincial Algonquin, en Ontario. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques distinctes nécessaires au maintien de la paire d’espèces en coévolution. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps. En fait, selon des relevés récents, cette espèce plus petite de la paire d’espèces du lac Opeongo est peut-être déjà disparue.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Opeongo)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Opeongo
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Menacée
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du parc provincial Algonquin, en Ontario. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques distinctes nécessaires au maintien de la paire d’espèces en coévolution. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps. En fait, selon des relevés récents, l’autre composante de la paire de la présente espèce est peut-être déjà disparue.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Como)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Como
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Disparue
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce particulière est connue seulement dans le lac Como, en Ontario. Les deux espèces de la paire du lac Como ont disparu, probablement à cause de l’introduction du cladocère épineux, un planctophage invertébré efficace. Cette espèce envahissante aquatique a altéré la structure du réseau trophique du lac en éliminant les processus évolutifs uniques qui assuraient la persistance de la paire d’espèces. On observe encore des corégones dans le lac, mais la paire d’espèces distinctes est devenue une population différente et plus uniforme formée de poissons de grande taille.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « disparue » en avril 2018.
Sommaire de l’évaluation – avril 2018 (Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Como)
Nom commun : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Como
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Statut : Disparue
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce particulière est connue seulement dans le lac Como, en Ontario. Les deux espèces de la paire du lac Como ont disparu, probablement à cause de l’introduction du cladocère épineux, un planctophage invertébré efficace. Cette espèce envahissante aquatique a altéré la structure du réseau trophique du lac en éliminant les processus évolutifs uniques qui assuraient la persistance de la paire d’espèces. On observe encore des corégones dans le lac, mais la paire d’espèces distinctes est devenue une population différente et plus uniforme formée de poissons de grande taille.
Répartition : Ontario
Historique du statut : Espèce désignée « disparue » en avril 2018.
COSEPAC résumé
Corégone
Coregonus spp.
Description et importance de l’espèce sauvage
Dix unités désignables (UD), correspondant à cinq paires de corégones dans cinq lacs, sont évaluées dans ce rapport. La biologie spécifique de chacune de ces dix UD est, en grande partie, inconnue; par conséquent, sauf indication contraire, c’est la biologie générale du grand corégone qui est fournie. Le grand corégone possède un corps allongé, dont la longueur atteint, en moyenne, environ 30 cm. Sa tête, courte, possède un museau arrondi se prolongeant au-delà de la bouche inférieure. Le nombre de branchicténies varie habituellement entre 19 et 33. Le grand corégone est de couleur argentée, ses nageoires variant de claires ou légèrement pigmentées à noires, selon l’emplacement géographique. Il a subi une spéciation et des adaptations locales considérables dans plusieurs lacs. Bien que cette variation rende difficile la classification taxinomique des espèces de corégones, elle en fait aussi des organismes exemplaires pour l’étude de l’évolution adaptative et de la spéciation écologique. L’évolution rapide des corégones a engendré de nombreuses populations composées de formes distinctes et importantes sur le plan de l’évolution. Étant donné que les populations sont géographiquement isolées les unes des autres, chaque paire de corégones présente dans un lac est unique. Les dix unités désignables évaluées, présentes dans les lacs Como, Opeongo, Squanga, Little Teslin et Dezadeash, existent en paires de corégones qui seraient probablement irremplaçables si elles venaient à disparaître.
Les formes présentes dans ces lacs se sont différenciées les unes des autres à divers degrés sous l’effet de différents mécanismes, mais, dans tous les cas, la divergence résulte probablement d’adaptations locales. Par conséquent, il y a de solides arguments selon lesquels chaque forme constituant une paire de corégones dans un lac représente une composante unique de la diversité des corégones; chaque UD d’une paire de corégones devrait donc être considérée comme distincte et importante.
Répartition
Les dix unités désignables (UD) du grand corégone et du corégone européen évaluées dans ce rapport se trouvent dans trois régions au Canada. Six UD du grand corégone et du corégone européen ont été observées dans trois lacs du Yukon : le lac Dezadeash, le lac Little Teslin et le lac Squanga. Deux UD du grand corégone ont été observées dans le lac Como, en Ontario, et deux autres UD du grand corégone ont été observées dans le lac Opeongo, dans le parc Algonquin, en Ontario.
Habitat
Les grands corégones adultes sont benthophages et occupent des eaux tempérées. Ils se rencontrent généralement en eaux profondes dans les lacs des régions du sud du Canada et en eaux moins profondes dans les régions nordiques.
Biologie
Les paires de corégones existent habituellement sous deux formes distinctes : une forme de petite taille et une forme de grande taille. Ces formes ont évolué pour tirer parti de ressources différentes à l’intérieur d’un écosystème lacustre et, par conséquent, chaque forme possède sa propre niche distincte. Généralement, les formes de petite taille présentent un taux de croissance plus lent, atteignent la maturité plus rapidement et ont une durée de génération plus courte que les formes de grande taille. La fraye du grand corégone se déroule à l’automne, les œufs étant fécondés dans la colonne d’eau, dans des hauts-fonds de roches et de galets. La fraye a lieu une fois par année dans les parties méridionales de l’aire de répartition, mais seulement une fois tous les deux ou trois ans dans les parties septentrionales de l’aire de répartition. Au stade larvaire et postlarvaire, les poissons se nourrissent de plancton, tandis qu’au stade adulte, ils se nourrissent de divers invertébrés benthiques et de petits poissons.
Taille et tendances de la population
On ne connaît pas la taille des populations des dix unités désignables. Les grands corégones pêchés actuellement dans le lac Como ne correspondent à la description d’aucune des deux formes constituant la paire de grand corégone qui était présente à l’origine; par conséquent, cette paire a probablement disparu.
Menaces et facteurs limitatifs
Les espèces envahissantes constituent la principale menace pour toutes les unités désignables.
Protection, statuts et classements
La forme limnétique du corégone du Squanga (Coregonus sp.) est inscrite à l’annexe 3 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral et, par conséquent, elle ne bénéficie d’aucune protection juridique à l’échelle fédérale. Aucune autre des unités désignables n’a été évaluée par le COSEPAC dans le passé, ni n’est inscrite à la LEP. Le Centre de données sur la conservation du Yukon a évalué le corégone du Squanga (Coregonus sp. 2) et lui a attribué la cote S3. Les paires de grand corégone du lac Como et du lac Opeongo ne sont pas inscrites à la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) de l’Ontario. En tant qu’espèces pouvant faire l’objet de la pêche commerciale, récréative et autochtone, les corégones sont protégés en vertu de la Loi sur les pêches fédérale. Les UD bénéficient d’une certaine protection accordée à leur habitat dans la plupart des lacs; le lac Opeongo se trouve à l’intérieur d’un parc provincial et le lac Como et les lacs au Yukon se trouvent principalement sur des terres publiques. Aucune des dix unités désignables n’a été évaluée par NatureServe ni par l’UICN.
Résumé technique - Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Squanga
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Nom français : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Squanga
Nom anglais : European Whitefish Squanga Lake small-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 4 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- On ne sait pas
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- On ne sait pas
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 17,2 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 17,2 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : On ne sait pas.
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui. Voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune population de l’extérieur. Cette population est endémique au lac Squanga.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non.
Historique du statut du COSEPAC
Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Squanga du corégone européen a été désignée « menacée ».
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce dérivée du grand corégone. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Squanga
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Nom français : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Squanga
Nom anglais : Lake Whitefish Squanga Lake large-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 7 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- On ne sait pas
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- On ne sait pas
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 17,2 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 17,2 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune population de l’extérieur. Cette population est endémique au lac Squanga.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce plus petite dérivée du corégone européen. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) :
Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Little Teslin
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Nom français : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Little Teslin
Nom anglais : European Whitefish Little Teslin Lake small-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 4 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- On ne sait pas
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- On ne sait pas
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 4,8 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 4,8 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : On ne sait pas
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune population de l’extérieur. Cette population est endémique au lac Little Teslin.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non.
Historique du statut du COSEPAC
Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Little Teslin du corégone européen a été désignée « menacée ».
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce dérivée du grand corégone. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Little Teslin
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Nom français : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Little Teslin
Nom anglais : Lake Whitefish Little Teslin Lake large-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 7 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Inconnu
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Inconnu
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 4,8 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 4,8 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune. Cette population est endémique au lac Little Teslin.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non.
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone et le corégone européen forment un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon, où elle coexiste avec une espèce plus petite dérivée du corégone européen. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Dezadeash
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Nom français : Corégone européen - population d’individus de petite taille du lac Dezadeash
Nom anglais : European Whitefish Dezadeash Lake small-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 5 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Inconnu
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Inconnu
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 112,0 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 112,0 km2
- La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune. Cette population est endémique au lac Dezadeash.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non
Historique du statut du COSEPAC
Le corégone du Squanga (Coregonus sp.) a été considéré comme une seule unité et a été désigné espèce « préoccupante » en avril 1987. En avril 2018, l’unité a été divisée en trois espèces de corégone européen (Coregonus lavaretus), et la population d’individus de petite taille du lac Dezadeash du corégone européen a été désignée « menacée ».
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le corégone européen forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce plus petite est connue dans un seul lac du sud du Yukon. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Corégone européen - population d’individus de grande taille du lac Dezadeash
Nom scientifique : Coregonus lavaretus
Nom français : Corégone européen - population d’individus de grande taille du lac Dezadeash
Nom anglais : European Whitefish Dezadeash Lake large-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Yukon
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 7 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Inconnu
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Inconnu
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 112,0 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 112,0 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune. Cette population est endémique au lac Dezadeash.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le corégone européen forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du sud du Yukon. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques de la paire d’espèces. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Opeongo
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Nom français : Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Opeongo
Nom anglais : Lake Whitefish Opeongo Lake small-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Ontario
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 3 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Inconnu
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Non
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 150,5 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 150,5 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non. Aucune sous-population
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Inconnu
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune population de l’extérieur. Cette population est endémique au lac Opeongo.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du parc provincial Algonquin, en Ontario. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques distinctes nécessaires au maintien de la paire d’espèces en coévolution. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps. En fait, selon des relevés récents, cette espèce plus petite de la paire d’espèces du lac Opeongo est peut-être déjà disparue.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Opeongo
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Nom français : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Opeongo
Nom anglais : Lake Whitefish Opeongo Lake large-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Ontario
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 8 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Inconnu
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Inconnu
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 150,5 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 150,5 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Inconnu
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : Inconnu
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans] : Inconnu
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune population de l’extérieur. Cette population est endémique au lac Opeongo.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « menacée » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Menacée
Code alphanumérique : D2
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce est connue dans un seul lac du parc provincial Algonquin, en Ontario. Sa persistance est menacée par le risque d’établissement d’espèces envahissantes qui pourraient altérer les niches écologiques distinctes nécessaires au maintien de la paire d’espèces en coévolution. L’invasion d’espèces exotiques pourrait faire disparaître ce poisson dans une courte période de temps. En fait, selon des relevés récents, l’autre composante de la paire de la présente espèce est peut-être déjà disparue.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée » D2. L’espèce est présente dans une seule localité et est sensible aux effets de l’invasion par des espèces aquatiques non indigènes, qui peuvent mener à la disparition de l’espèce dans une courte période de temps.
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Como
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Nom français : Grand corégone - population d’individus de petite taille du lac Como
Nom anglais : Lake Whitefish Como Lake small-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Ontario
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 5 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Non. Un déclin s’est produit – il ne reste plus aucun individu.
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- 0
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Non
b) Oui
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Non
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 24,5 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 24,5 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non. Aucune sous-population.
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : 0
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans] : 100%
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune. Cette population est endémique au lac Como.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « disparue » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Disparue
Code alphanumérique : Sans objet
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce particulière est connue seulement dans le lac Como, en Ontario. Les deux espèces de la paire du lac Como ont disparu, probablement à cause de l’introduction du cladocère épineux, un planctophage invertébré efficace. Cette espèce envahissante aquatique a altéré la structure du réseau trophique du lac en éliminant les processus évolutifs uniques qui assuraient la persistance de la paire d’espèces. On observe encore des corégones dans le lac, mais la paire d’espèces distinctes est devenue une population différente et plus uniforme formée de poissons de grande taille.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible
Résumé technique - Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Como
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis
Nom français : Grand corégone - population d’individus de grande taille du lac Como
Nom anglais : Lake Whitefish Como Lake large-bodied population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Ontario
Données démographiques
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population)
- 6 ans
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Non. Un déclin s’est produit – il ne reste plus aucun individu.
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
- 0
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations].
- Inconnu
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
- Inconnu
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Inconnu
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Non
b) Oui
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Non
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence:
- 24,5 km2
- Indice de zone d’occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté:
- 24,5 km2
Note : Il a été déterminé que l’IZO et la zone d’occurrence ont la même valeur. - La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
- a) Non
b) Non - Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
- 1
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
- Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
- Non. Aucune sous-population.
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
- Non
- Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
- Non. Il ne reste plus aucun individu.
*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Nombre d’individus matures : 0
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans] : 100%
Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible)
Espèces envahissantes
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, voir l’annexe.
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
- Aucune. Cette population est endémique au lac Como.
- Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
- Non
- Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
- Sans objet
- Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
- Sans objet
- Les conditions se détériorent-elles au Canada?+ :
- Sans objet
- Les conditions de la population source se détériorent-elles?+ :
- Sans objet
- La population canadienne est-elle considérée comme un puits?+ :
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non
Historique du statut du COSEPAC
Espèce désignée « disparue » en avril 2018.
Statut et justification de la désignation :
Statut recommandé : Disparue
Code alphanumérique : Sans objet
Justification de la désignation : Le grand corégone forme un complexe d’espèces qui ont coévolué dans certains lacs en tant que paires d’espèces : une espèce plus grande et une espèce plus petite. Cette espèce particulière est connue seulement dans le lac Como, en Ontario. Les deux espèces de la paire du lac Como ont disparu, probablement à cause de l’introduction du cladocère épineux, un planctophage invertébré efficace. Cette espèce envahissante aquatique a altéré la structure du réseau trophique du lac en éliminant les processus évolutifs uniques qui assuraient la persistance de la paire d’espèces. On observe encore des corégones dans le lac, mais la paire d’espèces distinctes est devenue une population différente et plus uniforme formée de poissons de grande taille.
Applicabilité des critères :
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet
Critère E (analyse quantitative) : Aucune n’est disponible.
Préface
Historique du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.
Mandat du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.
Composition du COSEPAC
Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.
Définitions (2018)
- Espèce sauvage
- Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
- Disparue (D)
- Espèce sauvage qui n’existe plus.
- Disparue du pays (DP)
- Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
- En voie de disparition (VD)
(Remarque : Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.) - Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
- Menacée (M)
- Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
- Préoccupante (P)
(Remarque : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.) - Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
- Non en péril (NEP)
(Remarque : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.) - Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
- Données insuffisantes (DI)
(Remarque :Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».) - Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.
Remarque : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.
Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.
Description et importance de l’espèce sauvage
Nom et classification
Classe : Actinopterygii – Actinoptérygiens
Ordre : Salmoniformes
Famille : Salmonidae – Salmonidés
Sous-famille : Coregoninae – Corégoninés
Genre : Coregonus
Nom scientifique : Coregonus clupeaformis (Mitchill, 1818)
Nom commun :
Français : grand corégone
Anglais : Lake Whitefish
Autres noms : corégone, poisson blanc, whitefish, common whitefish, Sault whitefish, eastern whitefish, Great Lakes whitefish, inland whitefish, gizzard fish, lake herring, Labrador whitefish, sead, humpback, buffalo back, whitebait, pi-kok-tok, jikuktok, anahik, kapihilik, pikuktuuq, kakiviatktok, kavisilik, anâdlerk, kakiviartût, keki-yuak-tuk, anadleq, qelaluqaq (Coad, 2013).
Nom scientifique : Coregonus lavaretus (Linnaeus, 1758)
Nom commun :
Français : lavaret
Anglais : European Whitefish
Autres noms : powan, pollan
Les taxons dont il est question dans ce rapport appartiennent à deux espèces reconnues. Jusqu’à tout récemment, le corégone européen (C. lavaretus) n’était pas considéré comme une espèce indigène à l’Amérique du Nord (Page et al., 2013). Bernatchez et al. (1996) ont trouvé des signes confirmant la présence de l’espèce dans une analyse de l’ADNmt du grand corégone (C. clupeaformis) au Yukon, mais ils n’ont pas pu exclure la possibilité que cela soit le résultat d’une introgression entre le grand corégone et le corégone européen dans le refuge béringien, pendant la glaciation wisconsinienne. Mee et al. (2015) ont reconnu le corégone européen comme étant une espèce indigène à l’Amérique du Nord et, en avril 2016, le comité conjoint de l’American Fisheries Society et de l’American Society of Ichthyologists and Herpetologists qui est chargé d’établir les noms d’espèces a ajouté le C. lavaretus à la liste nord-américaine officielle des noms d’espèces à titre d’espèce indigène au Canada et aux États-Unis (Mandrak, comm. pers., 2017). Le corégone européen est donc présent dans les trois lacs du Yukon qui sont mentionnés dans ce rapport, et le grand corégone, dans deux de ces trois lacs (Little Teslin et Squanga). Seul le grand corégone est présent dans les deux autres lacs (Como, Opeongo) mentionnés dans ce rapport.
Description morphologique
Dix unités désignables (UD) représentant des paires de corégones dans cinq lacs de trois régions du Canada sont évaluées dans ce rapport (voir la section Unités désignables, tableau 1). La biologie spécifique de chacune de ces dix UD est, en grande partie, inconnue; par conséquent, sauf indication contraire, c’est la biologie générale du grand corégone qui est présentée. Notons qu’elle englobe aussi le corégone européen, car ce dernier n’a pas été différencié dans la littérature nord-américaine existante et, à ce jour, aucune description de la biologie du corégone européen en Amérique du Nord n’a été publiée.
Unités désignables | Lac | Espèce | Forme | Critère 1 (espèces biologiques sympatriques) | Critère 2 (lignées phylogéographiques distinctes) | Critère 3 (adaptations locales) |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Squanga | C. lavaretus | Petite taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
2 | Squanga | C. clupeaformis | Grande taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
3 | Little Teslin | C. lavaretus | Petite taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité, le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
4 | Little Teslin | C. clupeaformis | Grande taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité, le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
5 | Dezadeash | C. lavaretus | Petite taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
6 | Dezadeash | C. lavaretus | Grande taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Béringien (ADNmt) | Différences importantes dans le nombre de branchicténies et le choix de profondeur |
13 | Opeongo | C. clupeaformis | Petite taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Mississippi (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité et le choix de profondeur |
14 | Opeongo | C. clupeaformis | Grande taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Mississippi (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité et le choix de profondeur |
17 | Como | C. clupeaformis | Petite taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Mississippi (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité |
18 | Como | C. clupeaformis | Grande taille | Analyse des alloenzymes et analyses phylogénétiques de l’ADNmt | Atlantique (ADNmt) | Différences importantes dans la taille à la maturité |
Le corps du grand corégone est allongé et atteint sa hauteur maximale devant la nageoire dorsale (Scott et Crossman, 1973). Sa longueur totale (LT) est en moyenne d’environ 30 cm (figure 1). Sa tête, courte, possède un museau arrondi se prolongeant au-delà de la bouche inférieure. Les écailles sont grandes et cycloïdes et se comptent au nombre de 70 à 97 sur la ligne latérale. Le nombre de branchicténies varie habituellement entre 19 et 33. Le grand corégone est de couleur argentée, ses nageoires variant de claires ou légèrement pigmentées à noires, selon l’emplacement géographique. Les mâles reproducteurs présentent des tubercules nuptiaux sur au moins trois rangées d’écailles au-dessus de la ligne latérale et sur six rangées au-dessous de celle-ci.
Des formes distinctes du grand corégone, sur les plans morphologique, écologique et évolutionnaire, vivent en sympatrie dans 18 lacs canadiens, notamment au lac Como, au lac Opeongo et dans trois lacs du Yukon (Mee et al., 2015). Ces formes comprennent souvent une forme de petite taille, dont la taille corporelle moyenne est plus petite et la durée de génération plus courte que chez la forme de grande taille (tableau 1) (Mee et al., 2015). Dans les lacs Como et Opeongo, les formes de petite taille présentent aussi un nombre de branchicténies et un taux de croissance moyens significativement plus bas que la forme de grande taille (Kennedy, 1943; Bodaly et al., 1992). Inversement, dans les lacs du Yukon, les formes de petite taille présentent un nombre de branchicténies moyen plus élevé que celui de la forme de grande taille et un taux de croissance semblable à celui de la forme de grande taille (Bodaly, 1979).
Au lac Como, Bodaly et al. (1992) ont constaté que le grand corégone présentait une distribution bimodale des tailles : en effet, la longueur à la fourche (LF) affiche des modes de 170-179 mm et de 280-289 mm, révélant ainsi la présence d’une forme de petite taille et d’une forme de grande taille. Chez les deux formes, le nombre modal de branchicténies était de 24, mais la forme de petite taille présentait un nombre moyen de branchicténies significativement plus faible (24,4) (test t, p = 0,025) que la forme de grande taille (25,0) (Bodaly et al., 1992). Les résultats d’après les échantillons prélevés en 2014 et en 2015 indiquent qu’une seule forme est présente avec un nombre de branchicténies significativement plus élevé (25,24; analyse de la variance [ANOVA], p < 0,001) et une longueur moyenne plus grande (LF de 252 mm) que ceux des échantillons historiques, et aucun spécimen correspondant à la description originale des deux formes n’a été capturé (Reid et al., 2017).
Au lac Opeongo, Kennedy (1943) a observé une distribution bimodale des tailles, où la longueur standard (LS) affiche des modes de 120 mm (forme de petite taille) et de 240 mm (forme de grande taille), le creux entre ces modes étant de 150 mm, ainsi qu’une différence « hautement » significative (chi carré; valeur de p non rapportée) entre la forme de petite taille et la forme de grande taille en termes de nombre de branchicténies (25,4 comparativement à 27,4). Au cours des années 1984 et 1986, 65 individus de la forme de grande taille et 42 individus de la forme de petite taille ont été identifiés au moyen des taux de croissance (Evans et Ihssen, 1993). Ces 107 individus présentaient une distribution bimodale des tailles, avec des modes à une LS de 195 mm (petite taille) et à une LS de 310 mm (grande taille). Vingt-huit caractères morphométriques et dix caractères méristiques présentaient d’importantes différences entre la forme de grande taille et la forme de petite taille, d’après une analyse discriminante corrigée pour tenir compte de la taille. Ihssen et al. (1981) n’ont pas fait de distinction entre les formes et ont rapporté un nombre moyen de branchicténies de 28,13 ±0,16 et une longueur standard moyenne de 362,33 mm ±0,85 pour 170 spécimens prélevés dans la période 1953-1977.
Au lac Dezadeash, Bodaly (1979) a observé une distribution bimodale des branchicténies, avec un mode correspondant à un faible nombre de branchicténies (23, plage de 20 à 26; n = 202) et un mode correspondant à un nombre élevé de branchicténies (33, plage de 29 à 36; n = 92). La forme présentant un nombre élevé de branchicténies était plus petite et, par conséquent, on l’a considérée comme étant une forme de petite taille (Bodaly, 1979). En se basant sur 30 spécimens de chaque forme prélevés en 1992, Bernatchez et al. (1996) ont constaté que la forme de petite taille possédait, en moyenne, 32,6 branchicténies (plage de 30 à 36), alors que la forme de grande taille en possédait, en moyenne, 23,2 (plage de 21 à 25).
Au lac Little Teslin, Bodaly (1979) a examiné 255 corégones et a observé une distribution bimodale des branchicténies, avec un mode correspondant à un faible nombre de branchicténies (27, plage de 23 à 28) et un mode correspondant à un nombre élevé de branchicténies (30, plage de 28 à 35). En se basant sur 30 spécimens de chaque forme prélevés en 1992, Bernatchez et al. (1996) ont constaté que la forme de petite taille possédait, en moyenne, 30,5 branchicténies (plage de 28 à 33), alors que la forme de grande taille en possédait, en moyenne, 25,6 (plage de 24 à 27).
Au lac Squanga, Lindsey (1963) a examiné 449 corégones et a observé une distribution bimodale des branchicténies, avec un mode correspondant à un faible nombre de branchicténies (23, maximum de 25) et un mode correspondant à un nombre élevé de branchicténies (28, maximum de 32). En se basant sur 30 spécimens de chaque forme prélevés en 1992, Bernatchez et al. (1996) ont constaté que la forme de petite taille possédait, en moyenne, 29,1 branchicténies (plage de 26 à 32), alors que la forme de grande taille en possédait, en moyenne, 23,4 (plage de 22 à 26).
Il convient de noter que, dans les études scientifiques publiées, les formes désignées de petite taille et de grande taille dans le présent rapport sont appelées tour à tour les formes naine et normale ou les formes limnétique et benthique ou les formes à branchicténies nombreuses et à branchicténies peu nombreuses (Bernachez et al., 2010; Bhat et al., 2014; Mee et al., 2015; Reid et al., 2017; Sevellec et al., 2018). Les descripteurs « forme de petite taille » et « forme de grande taille » ont été choisis dans ce rapport, car ils permettent de mieux définir les tendances évolutionnaires générales observées dans de nombreux lacs.
Structure spatiale et variabilité des populations
Le grand corégone est présent presque partout dans le nord de l’Amérique du Nord (Page et Burr, 2011). À cause de l’isolement historique dans différents refuges glaciaires, cinq groupes géographiques sont présents au Canada (Mee et al., 2015). Ces groupes phylogéographiques ont leur origine dans des refuges du Wisconsinien : Béringie, Nahanni, Mississippi, Atlantique et Acadie (Mee et al., 2015). Il semble avoir eu peu d’introgression entre les races issues du Mississippi, du Nahanni et de la Béringie (Bodaly et al., 1992). Le corégone européen n’est indigène qu’en Alaska et au Yukon dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord et est issu d’un refuge béringien (Mee et al., 2015).
Dans le cas des UD évaluées dans ce rapport, les grands corégones du lac Opeongo appartiennent au groupe du Mississippi et ceux du lac Como aux groupes de l’Atlantique et du Mississippi (Mee et al., 2015). Les corégones du Yukon sont dans le groupe phylogénétique de la Béringie (tableau 1) (Mee et al., 2015).
On a observé des paires de populations de corégones dans de nombreux lacs canadiens (Bernatchez et al., 2010; Mee et al., 2015). Ces paires, généralement constituées d’une forme de petite taille et d’une forme de grande taille, ou d’une forme limnétique et d’une forme benthique, ne se rencontrent pas dans tous les lacs où il y a des grands corégones, et elles résultent probablement d’une évolution indépendante dans chaque lac (Mee et al., 2015). Les formes de petite taille du grand corégone ne sont habituellement pas présentes lorsqu’il y a des ciscos (Coregonus spp.) (Trudel et al., 2001). Il existe des preuves génétiques directes de l’isolement reproductif entre les formes se trouvant dans le lac Como et les lacs au Yukon (Mee et al., 2015), et dans le lac Opeongo (Evans et Ihssen, 1993).
Unités désignables
Rogers (2009) et Mee et al. (2015) ont évalué la structure potentielle des unités désignables (UD) du complexe d’espèce du grand corégone (Coregonus clupeaformis) au moyen d’un ensemble de critères hiérarchiques, en harmonie avec les critères de caractère distinct et d’importance du COSEPAC, afin d’identifier les UD à l’intérieur de la répartition canadienne du complexe d’espèce du grand corégone. Ils ont identifié 36 UD en tenant compte des critères suivants : 1) l’UD comprend une entité taxinomique reconnue (espèce ou sous-espèce) ou est isolée sur le plan reproducteur en sympatrie avec d’autres UD; 2) l’UD comprend une lignée génétique dont l’histoire phylogéographique diffère de celle d’autres UD; 3) l’UD possède une caractéristique (ou une gamme de caractéristiques) découlant d’adaptations locales indépendantes; et 4) l’UD vit dans une zone biogéographique nationale d’eau douce (ZBNED) différente (voir le tableau 1 dans ce rapport et les figures 1 et 2 dans Mee et al., 2015).

Description longue
Une illustration et une photo. L’illustration montre un grand corégone. La photo montre trois spécimens du grand corégone provenant du lac Opeongo, en Ontario, plus particulièrement un spécimen de la forme de grande taille et deux spécimens de la forme de petite taille.


Description longue
Diagramme montrant le schéma décisionnel utilisé pour identifier les unités désignables du complexe d’espèce du grand corégone.
Le critère 1 permet d’identifier l’espèce ou la sous-espèce, ou les populations, qui sont sympatriques, mais isolées sur le plan reproducteur, et, par conséquent, se qualifient comme espèce biologique. En ce qui concerne le critère 2, on reconnaît le caractère distinct des lignées phylogéographiques en se basant sur des éléments prouvant la présence d’haplotypes ou d’allèles distinctifs, et l’importance de ces lignées dépend d’éléments à l’appui de leur caractère distinct (p. ex. analyse phylogénétique) et de preuves que l’origine de ces lignées est associée à différents refuges du Wisconsinien. Pour ce qui est du critère 3, les adaptations locales sont fondées sur des preuves que le caractère distinct entre les UD potentielles en ce qui concerne une caractéristique présumément adaptative est génétiquement déterminé par la sélection dans un milieu particulier. L’adaptation locale est jugée significative si les caractéristiques adaptatives sont vraisemblablement essentielles à la persistance des populations dans leurs milieux locaux. Si de multiples populations sont adaptées à un milieu semblable (ou même identique), chacune d’entre elles serait considérée comme une UD distincte si l’adaptation locale a une origine évolutionnaire indépendante (c.-à-d. qu’elles ont évolué de façon indépendante). Compte tenu du critère 4, les populations présentes dans des ZBNED différentes sont considérées comme des UD différentes. Les populations présentes dans différentes ZBNED se distinguent de façon significative, parce que l’isolement géographique reflète des histoires biogéographiques distinctes associées à des provinces biogéographiques ayant différentes propriétés écologiques.
Six des 36 UD ont été identifiées pour le corégone européen (Coregonus lavaretus), et 30 UD ont été identifiées pour le grand corégone. Compte tenu d’une analyse des alloenzymes et d’analyses phylogénétiques de l’ADNmt (Bernatchez et al., 1991; Bodaly et al., 1991b; Bodaly et al., 1994; Bernatchez et Dodson, 1994; Sajdak et Phillips, 1997), certaines populations du nord-ouest du Canada et de l’Alaska, que l’on croyait être des populations du grand corégone, sont plus étroitement liées, sur le plan phylogénétique, au corégone européen (Coregonus lavaretus). En avril 2016, le comité conjoint de l’American Fisheries Society et de l’American Society of Ichthyologists and Herpetologists qui est chargé d’établir les noms d’espèces a ajouté le C. lavaretus à la liste nord-américaine officielle des noms d’espèces à titre d’espèce indigène au Canada et aux États-Unis (Mandrak, comm. pers., 2017). Mee et al. (2015) ont renforcé la distinction entre populations du corégone européen et les ont séparées en quatre UD en se basant sur le critère 3, et en deux UD supplémentaires en se basant sur le critère 4 (voir le tableau 1 dans ce rapport et les figures 1 et 2 dans Mee et al., 2015). Les 30 UD restantes étaient toutes des populations du grand corégone et ont été différenciées en fonction d’une combinaison des critères 2, 3 et 4 (voir le tableau 1 dans ce rapport et les figures 1 et 2 dans Mee et al., 2015).
Les dix UD évaluées dans le présent rapport ont été jugées les plus préoccupantes sur le plan de la conservation, et l’on dispose de données suffisantes pour les évaluer. Un résumé des données utilisées pour évaluer les critères des UD est présenté au tableau 1 pour ces dix UD.
Importance de l’espèce
À cause de leur vaste répartition, le grand corégone et le corégone européen ont subi une spéciation et des adaptations locales considérables (Landry et al., 2007; Mee et al., 2015). Bien que cette variation rende difficile la classification taxinomique du grand corégone et du corégone européen, elle en fait aussi des organismes exemplaires pour l’étude de l’évolution adaptative et de la spéciation écologique (Landry et al., 2007; Mee et al., 2015). Chaque paire du grand corégone et du corégone européen est géographiquement isolée des autres, ce qui rend chacune d’elles unique et endémique au lac où elle est présente. Les formes de petite taille ne sont habituellement pas présentes lorsqu’il y a des ciscos (Coregonus spp.) (Trudel et al., 2001); par conséquent, les lacs où des ciscos ont été introduits sont susceptibles de perdre des paires qui sont uniques sur le plan écologique. Les lacs Como et Opeongo et les lacs situés au Yukon abritent tous des paires du grand corégone et/ou du corégone européen qui seraient probablement irremplaçables si elles venaient à disparaître.
Répartition
Aire de répartition mondiale
Le grand corégone est présent presque partout dans le nord de l’Amérique du Nord (Page et Burr, 2011). Le corégone européen n’est indigène qu’en Alaska et au Yukon, dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord (Mee et al., 2015). La paire de grand corégone du lac Como et la paire de grand corégone du lac Opeongo sont endémiques à leur lac respectif en Ontario (figure 4). Les paires de corégone du Squanga sont chacune endémiques à l’un des trois lacs situés au Yukon (figure 4).

Aire de répartition canadienne
Une paire de grand corégone se trouve au lac Como (47° 55’ 0’’ de latitude N. et 83° 30’ 0’’ de longitude O.) dans le bassin de la rivière Michipicoten du lac Supérieur (figure 4). Une autre paire de grand corégone se trouve au lac Opeongo (45° 38’ 08’’ de latitude N. et 78° 21’ 37’’ de longitude O.) dans le centre de l’Ontario (figure 4). C’est le plus grand lac du parc provincial Algonquin et du côté ontarien du bassin de la rivière des Outaouais. Des paires de corégones sont présentes dans trois lacs du Yukon (figure 4) : le lac Dezadeash (60° 29’ 0” de latitude N. et 136° 58’ 0” de longitude O.) dans le bassin de la rivière Alsek; le lac Squanga (60° 29’ 0” de latitude N. et 133° 38’ 0” de longitude O.) et le lac Little Teslin (60° 29’ 1” de latitude N. et 133° 27’ 16” de longitude O.), dans le bassin du ruisseau Squanga, qui se jette dans la rivière Teslin (figure 4). Des paires de corégones ont aussi été observées dans le lac Seaforth (60° 23’ 55” de latitude N. et 133° 32’ 29” de longitude O.), le lac Tatchun (62° 18’ 15” de latitude N. et 136° 6’ 44” de longitude O.) et le lac Teenah (60° 18’ 2” de latitude N. et 133° 25’ 15” de longitude O.) au Yukon, mais aucune étude montrant des adaptations locales n’a été publiée (Mee et al., 2015). Une paire de corégones a aussi été observée dans le lac Hanson (64° 0’ 40” de latitude N. et 135° 25’ 50” de longitude O.) au Yukon, mais elle est désormais considérée comme disparue à cause d’un traitement au toxaphène effectué en 1962 dans l’intention de repeupler de truites arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) (Bodaly et al., 1988). De plus, il n’y a pas de preuves d’une adaptation locale (Mee et al., 2015).
Zone d’occurrence et zone d’occupation
Chaque unité désignable se trouve dans un seul lac, et on ne connaît pas la répartition des unités désignables dans les lacs. La zone d’occurrence est indiquée au tableau 2. Notons que, dans tous les cas, l’IZO estimé est supérieur à la zone d’occurrence estimée, de sorte qu’il a été décidé que l’IZO et la zone d’occurrence auraient la même valeur (tableau 2).
Lac | Superficie du lac (km2) | Source | Zone d’occurrence (km2) |
---|---|---|---|
Como | 15,96 | Rogers, 2009 | 24,5 |
Opeongo | 58,6 | Rogers, 2009 | 150,5 |
Dezadeash | 77,2 | Lindsey et al., 1981 | 112,0 |
Little Teslin | 3,2 | Lindsey et al., 1981 | 4,8 |
Squanga | 11,1 | Lindsey et al., 1981 | 17,2 |
Activités de recherche
Aucune activité de recherche systématique pour documenter la répartition du grand corégone ou du corégone européen n’a été effectuée au Canada, et encore moins pour documenter la répartition des paires de corégones au Canada. Les inventaires de poissons existants (p. ex. l’inventaire des lacs de l’Ontario, 1968-1981; le Programme de surveillance à grande échelle de l’Ontario, qui est en cours) ne cherchent pas habituellement à déterminer le nombre de branchicténies ni le taux de croissance des corégones, qui sont nécessaires pour identifier les paires de corégones. La découverte de paires de corégones, y compris de celles dont il est question dans ce rapport, est le résultat de projets de recherche localisés, plus détaillés (voir par exemple Kennedy, 1943; Lindsey, 1963; Bodaly, 1979). Par exemple, Bodaly (1979) a observé des paires de corégones dans cinq des 89 lacs échantillonnés entre 1968 et 1975 au Yukon et dans le nord de la Colombie-Britannique.
Habitat
Peu d’études ont été spécifiquement publiées sur l’utilisation de l’habitat par les dix unités désignables. Le grand corégone et le corégone européen sont des espèces de poissons d’eaux tempérées (Scott et Crossman, 1973). Dans la majeure partie de son aire de répartition méridionale, le grand corégone n’est présent que dans l’hypolimnion pendant les mois d’été, malgré que ce déplacement ne soit peut-être pas nécessaire pour les deux espèces dans les lacs septentrionaux ne présentant pas de stratification thermique (Scott et Crossman, 1973). La fraye du grand corégone a lieu à l’automne, habituellement en novembre et en décembre dans la région des Grands Lacs, et plus tôt plus loin au nord avec une certaine variabilité d’une année à l’autre dans le même lac (Scott et Crossman, 1973). Elle se déroule généralement en eau peu profonde, souvent sur des fonds durs, sableux ou rocheux, à une profondeur ne dépassant pas 7,6 mètres, mais il existe des mentions de fraye dans des eaux plus profondes. Les jeunes corégones quittent habituellement les eaux côtières peu profondes dès le début de l’été pour aller vers des eaux plus profondes (Scott et Crossman, 1973).
Dans une étude portant sur 19 lacs nord-américains, les lacs accueillant les paires de corégones les plus différentes présentaient le plus important appauvrissement en oxygène hypolimnique, des densités de zooplancton plus faibles, et des proies zooplanctoniques dont la plage de longueur était plus restreinte (Landry et al., 2007).
Lac Como
Le lac Como a une superficie de 15,96 km2, une profondeur moyenne de 9,4 m, et il abrite une communauté de poissons d’eaux tempérées excluant le cisco de lac (C. artedi) (Bodaly et al., 1992). Pratiquement rien d’autre n’a été publié concernant l’habitat du lac.
Lac Opeongo
Le lac Opeongo est le plus grand lac (58,6 km2) dans le parc Algonquin, en Ontario. Il a une profondeur moyenne de 14,8 m et une profondeur maximale de 58 m. Il abrite une communauté de poissons d’eaux tempérées, y compris le cisco de lac et l’achigan à petite bouche (Micropterus dolemieu), des espèces introduites (Cucin et Faber, 1984). Il a trois principaux bras (Est, Sud, Nord) de taille semblable qui sont reliés par des chenaux. Les rives sont principalement composées de granite avec quelques plages de sable et baies tourbeuses protégées. Le fond du lac est parfois composé de roches et de sable à 15 m de profondeur, mais il est, en majeure partie, organique. L’eau du lac est douce, de couleur brune et faiblement transparente (Kennedy, 1943). Les grands corégones préfèrent les eaux dont la température est supérieure à 7°C s’il y en a, et la limite supérieure des températures tolérées varie selon la saison : en juillet et en août, la température maximale est de 18°C; en septembre, elle chute à 10°C (Kennedy, 1943). Les grands corégones de petite taille et ceux de grande taille étaient présents dans le même milieu limnétique et présentaient les mêmes répartitions verticales pendant la période de croissance. Kennedy (1943) a conclu que la différence de taille entre les deux formes ne résulte pas du fait que les individus vivent dans des conditions de température différentes.
Lacs au Yukon
On en sait peu sur l’habitat dans les lacs de cette région. Le lac Squanga a une longueur de 8,5 km et une largeur moyenne de 1,2 km (Lindsey, 1963). La profondeur est de moins de 3 m dans 21 % du lac, et la zone d’une profonde tranchée centrale d’une longueur de 3,2 km et d’une largeur d’environ 183 m a une profondeur de plus de 30 m. Bodaly et al. (1988) a fourni un résumé des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du lac Squanga (tableau 3). De nombreux corégones sont présents dans les milieux de ruisseau connexes, pendant la plus grande partie de l’année (McDermid et al., 2007). Dans les trois lacs, la forme présentant un nombre plus élevé de branchicténies occupe principalement la zone limnétique, et la forme présentant un nombre faible de branchicténies occupe les couches de fond à toutes les profondeurs (Lindsey, 1963; Bodaly, 1979). Les lacs abritant des corégones étaient bien oxygénés et présentaient un taux modérément élevé de solides totaux dissous et des concentrations moyennement élevées d’éléments nutritifs, comparativement à de nombreux autres lacs du Yukon (McDermid et al., 2007). Outre la superficie des lacs (tableau 2), on ne connaît pratiquement rien d’autre sur l’habitat dans les lacs Dezadeash et Little Teslin.
Paramètre | Valeur |
---|---|
Superficie (ha) | 1017,8 |
Profondeur moyenne (m) | 40 |
Profondeur maximale (m) | > 40 |
Transparence mesurée au disque de Secchi (m) | 4,0 |
pH | 8,0 |
Solides totaux dissous (mg/L) | 160-243 |
Conductivité (µS/cm) | 260 |
Dureté (mg CaCO3/L) | 137 |
Zooplancton de crustacés (nombre/cm2) | 51,7 |
Zooplancton de crustacés (nombre/L) | 43 |
Biologie
Très peu de publications traitent spécifiquement de la biologie des dix unités désignables, et rien n’a été publié sur le corégone européen en Amérique du Nord; par conséquent, sauf indication contraire, c’est la biologie générale du grand corégone qui est fournie.
Cycle vital et reproduction
Au printemps et au début de l’été, les grands corégones occupent les zones peu profondes des lacs. À mesure que la température des lacs augmente, ils se déplacent vers des eaux plus profondes et plus froides. À l’automne, les grands corégones matures, retourneront près des rives pour frayer. La fraye a lieu une fois par année dans les parties méridionales de leur aire de répartition, mais seulement une fois tous les deux ou trois ans dans les parties septentrionales de leur aire de répartition (Kennedy, 1953). La fraye peut se dérouler entre les mois de septembre et de janvier, les populations les plus au nord frayant généralement plus tôt dans l’année (Kennedy, 1953). Une femelle et un ou plusieurs mâles remontent vers la surface de l’eau, où la femelle libère des œufs et les mâles libèrent de la laitance, puis ils redescendent vers des eaux plus profondes. Le nombre d’œufs libérés se chiffre généralement en milliers, mais il dépend néanmoins de la taille de la femelle (Scott et Crossman, 1973).
Le grand corégone est une espèce ovipare. La fraye peut durer de 7 à 10 jours, et les œufs sont déposés en petites pontes sur plusieurs jours pour améliorer le succès d’éclosion. La gestation des œufs dure, en moyenne, 133 jours, mais elle peut varier de 30 jours dans des eaux plus chaudes (6,1 °C) à 140 jours dans des eaux plus froides (0,5 °C) (Price, 1940). Environ 13 % seulement des œufs survivent et atteignent le stade larvaire (Hart, 1930). Les œufs éclosent au début du printemps. Aucun soin parental n’est prodigué, et les larves écloses se rassemblent le long des rives. Ce stade dure tout le printemps, et ce sont des juvéniles qui quittent les eaux peu profondes au début de l’été (Hart, 1930). Les poissons atteignent la maturité sexuelle au bout de deux à cinq ans (Weagle et Baxter, 1974). Au stade larvaire et postlarvaire, les poissons se nourrissent de plancton. Une fois que les larves atteignent une longueur de 76 à 102 mm, elles se nourrissent d’organismes benthiques, et c’est ce dont les poissons continueront à se nourrir pour le reste de leur vie (Hart, 1930).
La paire de grand corégone du lac Como a des cycles vitaux semblables. Cependant, les individus de petite taille atteignent généralement la maturité plus rapidement (2 ans), et leur âge maximal est moins élevé (4 à 8 ans comparativement à 6 à 10 ans) (Bodaly et al., 1992). Cette maturation hâtive se produisait seulement chez les individus de la forme de petite taille afin de compenser la plus faible fécondité (Vuorinen et al., 1993). La forme de petite taille présentait un ratio mâles-femelles beaucoup plus asymétrique (4,1:1) que la forme de grande taille (1,2:1) (Bodaly et al., 1992). Des analyses préliminaires des spécimens capturés en 2012 et en 2014 ont révélé une forme unique avec des taux de croissance plus rapides et une taille maximale et une longévité plus grandes que les formes historiques, et un ratio mâles-femelles de 4,4:1 (Reid et al., 2017). Les individus des deux formes semblent frayer au même moment, ensemble, dans au moins quelques-unes des frayères (Bodaly et al., 1991); cependant, d’importantes différences en termes de fréquence des haplotypes de l’ADNmt entre les deux formes semblent indiquer qu’elles sont isolées sur le plan reproducteur (Vuorinen et al., 1993).
La paire de grand corégone du lac Opeongo a des cycles vitaux semblables. Kennedy (1943) a conclu que les individus de la forme de petite taille atteignent la maturité plus hâtivement (à 2 ans) et qu’ils meurent plus jeunes (ne vivent pas plus de 5 ans), comparativement aux individus de la forme de grande taille, qui atteignent la maturité à 3-7 ans et vivent jusqu’à 14 ans (Kennedy, 1943). Toutefois, Evans et Ihssen (1993) ont rapporté des âges maximaux beaucoup plus élevés en utilisant les mesures d’otolithes plutôt que les écailles pour déterminer l’âge des poissons capturés en 1984 et en 1986; l’âge maximal était de 30 ans pour la forme de petite taille et de 35 ans pour la forme de grande taille. Les lieux de fraye sont les mêmes pour les deux formes et consistent en des hauts-fonds de roches et de galets. La fraye se déroule vers la fin d’octobre. La période de gestation est longue; elle dure 175 jours. Les larves éclosent à la fin d’avril, et les larves de corégones occupent ensuite les eaux de surface où elles sont vulnérables au chalutage à la surface, pendant 4 à 6 semaines (Ihssen et al., 1981). Les pontes sont plus petites (50 % moins d’œufs) chez les deux formes que chez les autres populations de corégones, mais plus grandes (elles comptent plus d’œufs) par rapport à la taille du corps (Ihssen et al., 1981). Les œufs et les larves sont petits, mais la fécondité est élevée. On estime que la fécondité est de 7 632 œufs par femelle, et la fécondité relative était de 27 460 œufs/kg (Ihssen et al., 1981).
Dans les lacs au Yukon, la forme de petite taille a une durée de vie plus courte et atteint la maturité à un plus jeune âge que la forme de grande taille (Bodaly, 1979). Les taux de croissance sont semblables chez les deux formes (Bodaly, 1979). Au lac Dezadeash, les deux formes atteignent la maturité à 4-5 ans, et l’âge maximal est de 7 ans chez la forme de petite taille, alors qu’il est de 10 ans chez la forme de grande taille (Bodaly, 1979; Bodaly et al., 1988). Au lac Little Teslin, les deux formes atteignent la maturité à 2-3 ans, et l’âge maximal est de 6 ans chez la forme de petite taille, alors qu’il est de 10 ans chez la forme de grande taille (Bodaly, 1979; Bodaly et al., 1988). L’âge à la maturité et l’âge maximal n’ont pas été rapportés pour la paire du lac Squanga. Le comportement de fraye des corégones du Squanga ressemble probablement à celui d’autres populations du grand corégone (Bodaly, 1979). La fraye a lieu à l’automne, les œufs étant fécondés dans la colonne d’eau, et aucun soin parental ne leur est prodigué par la suite (Bodaly, 1979). La fraye a lieu une fois par année, et les deux formes utilisent les mêmes frayères, des hauts-fonds sableux ou rocheux (Bodaly, 1979). Les individus de petite taille frayent dans les cours d’eau tributaires et exutoires en novembre et en décembre. Le stade de développement des gonades en juin semble indiquer que les individus de grande taille frayent plus tard (Lindsey, 1963). Au lac Squanga, la forme de petite taille se nourrit principalement de plancton, tandis que la forme de grande taille se nourrit d’organismes benthiques (Lindsey, 1963).
Physiologie et adaptabilité
Le grand corégone est une espèce de poisson d’eaux tempérées. Au sein des populations de grands corégones qui existent en paires, une forme de « petite taille » et une forme de « grande taille » ont évolué pour combler deux niches distinctes dans les lacs. Les individus de la forme de petite taille sont souvent limnétiques au stade adulte, tandis que les individus adultes de la forme de grande taille sont souvent présents dans la zone benthique (Mee et al., 2015). Les paires existant dans différents lacs se sont différenciées à divers degrés, et cette différenciation s’est déroulée selon de multiples trajectoires résultant de différents modes de divergence, mais, dans tous les cas, la divergence est probablement le résultat d’une adaptation locale. Cette adaptation s’est probablement produite à cause d’une pression de prédation accrue dans la zone limnétique, qui a poussé la forme de petite taille à croître plus lentement et à atteindre la maturité plus rapidement (Sparling et Bodaly, 2007; Rogers, 2009).
Dispersion et migration
Le grand corégone passe généralement tout son cycle vital dans les lacs, mais l’on sait que certaines populations migrent vers des cours d’eau pour la fraye (Dryer, 1964). Les individus de l’espèce peuvent se déplacer entre les eaux profondes et les eaux peu profondes d’un même lac, selon la saison (Scott et Crossman, 1973). Le grand corégone semble préférer les eaux plus profondes et plus froides en été et un milieu moins profond à l’automne ou au début de l’hiver, ce milieu étant plus propice pour la fraye (Kennedy, 1953; Anras et al.,1999). À cause de l’isolement du lac Como, les grands corégones ne peuvent pas se disperser à l’extérieur de ce dernier par des moyens naturels. Aucune étude ne s’est penchée sur la dispersion du grand corégone à l’extérieur du lac Opeongo, et il n’y aurait aucune dispersion par des moyens naturels à cause de l’isolement géographique de ce lac.
Les corégones du lac Squanga se déplacent probablement vers d’autres lacs, mais ces déplacements n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies (Sparling et Bodaly, 2007). Les lacs Little Teslin et Dezadeash sont isolés; par conséquent, la dispersion par des moyens naturels d’un lac à l’autre ou au-delà de ces lacs n’est pas possible (Sparling et Bodaly, 2007).
Relations interspécifiques
Les grands corégones adultes sont des poissons benthophages, se nourrissant d’une grande variété d’invertébrés benthiques et de petits poissons, et ils constituent une des principales sources de nourriture de la lotte (Lota lota), du touladi (Salvelinus namaycush) et du grand brochet (Esox lucius) (Scott et Crossman, 1973). Il est important de comprendre les relations interspécifiques, telles que la compétition, qu’il soit question de ressources alimentaires semblables ou de relations prédateur-proie, car elles peuvent entraîner un déplacement des niches ou la disparition complète de l’espèce. La forme de petite taille du grand corégone n’est habituellement pas présente lorsqu’il y a des ciscos (Coregonus spp.) (Trudel et al., 2001). Notons, à titre d’exemple, que des grands corégones ont été observés dans les lacs du Yukon en l’absence de ciscos. La forme de petite taille est probablement présente dans le lac Squanga en raison de l’absence du cisco sardinelle (Coregonus sardinella) (Lindsey et al.,1981). Il en est ainsi, vraisemblablement, parce que le cisco sardinelle est capable d’accaparer les ressources alimentaires des individus de la forme de petite taille (Bodaly, 1979). Par conséquent, l’introduction ou la dispersion de ciscos dans les lacs abritant des corégones de la forme de petite taille pourrait réduire l’abondance ou entraîner la disparition de ces derniers dans ces lacs.
On a aussi documenté des cas où il y a eu déplacement de la niche du grand corégone, lorsque la forme pélagique du cisco de lac et le ménomini rond (Prosopium cylindraceum), une espèce benthique indigène, étaient présents, dans les hautes-terres d’Algonquin, y compris au lac Opeongo (Carl et McGuiness, 2006). En présence du cisco de lac, les grands corégones sont moins nombreux et de taille plus grande et se nourrissent principalement de proies benthiques plutôt que de plancton et de proies benthiques (Carl et McGuiness, 2006). De plus, lorsqu’il y a des ménominis ronds, comme c’est le cas au lac Opeongo, les grands corégones sont moins nombreux et de taille plus petite, et ils se déplacent vers des eaux plus profondes, parce que tous ces poissons sont en compétition pour des ressources d’alimentation benthiques semblables. Il est important de tenir compte de ces interactions dans les zones où le cisco de lac et le ménomini rond sont présents, parce qu’elles peuvent limiter ou modifier de façon significative la densité et la structure d’âge chez le grand corégone.
On a aussi étudié la relation interspécifique entre le grand corégone et l’éperlan (Osmerus mordax), une espèce envahissante. Des études de cas ont révélé que l’introduction de l’éperlan dans des lacs ontariens a entraîné le déclin du recrutement chez le grand corégone, étant donné que l’éperlan se nourrit de larves du grand corégone (Evans et Loftus, 1987).
Un autre exemple de l’impact de l’invasion d’un vertébré planctophage sur le corégone européen indigène est décrit pour des lacs du Nord finlandais (Bhat et al., 2014). Dans ce bassin, l’invasion par un compétiteur d’un échelon trophique supérieur a entraîné l’effondrement d’une paire de corégones dans une période d’environ trois générations. Des espèces d’invertébrés planctophages efficaces peuvent avoir un impact équivalent. Le lac Como a été envahi par le cladocère épineux (Bythotrephes longimanus), et son établissement a probablement causé la disparition de la paire de grand corégone, appelée la paire de la forme naine et normale par Reid et al. (2017).
Taille et tendances de la population
Activités et méthodes d’échantillonnage
Lac Como
Des grands corégones ont été capturés à l’aide de filets maillants à mailles étirées de 3,8 à 13,3 cm, au-dessus d’un haut-fond utilisé pour la fraye, au cours de la nuit du 25 au 26 octobre 1989 (Bodaly et al., 1991). D’autres échantillons ont été capturés du 28 au 30 août 1990 au moyen de filets maillants semblables, mais loin des frayères (Vuorinen et al., 1993). L’échantillonnage en 2011, en 2012, en 2014 et en 2016 a été effectué selon des méthodes d’échantillonnage historiques (Parna et Reid, 2014). Des filets maillants benthiques multi-mailles, à mailles de 3,8 à 13,3 cm, ont été installés au cours d’une nuit au-dessus de hauts-fonds utilisés pour la fraye (à 2 à 5 m de profondeur à la fin d’octobre).
Lac Opeongo
Des échantillonnages ont été entrepris au moyen de différentes méthodes. Le plus important de ces échantillonnages a consisté à utiliser des filets maillants avec des mailles étirées de 2,54 à 12,7 cm. Un petit nombre de corégones ont été pris en 1936 et en 1938, mais la première vaste campagne de pêche du corégone a commencé en 1939 (Kennedy, 1943). En 1939, des filets ont été installés dans les bras Est et Sud afin de capturer des spécimens, particulièrement des gros poissons (de plus de 30 cm). En 1940, la majeure partie des efforts ont été consacrés à une étude intensive de la répartition verticale des corégones tout au long de la période de croissance dans le bras Sud seulement. La même année, un filet à mailles serrées de 1,25 cm a été utilisé pour capturer des poissons plus petits. Ce filet était suspendu entre deux filets maillants à mailles plus grandes de 3,75 cm. Peu de corégones ont été pris à l’aide de verveux, et quelques individus ont été prélevés dans l’estomac de touladis et de lottes. On dispose de mentions du Musée royal de l’Ontario pour 11 grands corégones pris dans le lac Opeongo en 1958; cependant, on n’a pas spécifié quel engin avait été utilisé. Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO) a effectué des relevés au moyen de filets maillants à mailles de 5,7 à 12,7 cm en 1999, en 2001, en 2010 et en 2013, au cours desquels des grands corégones ont été capturés (Ridgway, comm. pers., 2016). Des grands corégones ont aussi fait l’objet d’observations dans le cadre du programme de pêche indicatrice estivale au filet en 1981, en 1982, en 1986, en 1988, et en 1995-2000, du programme de pêche indicatrice estivale au filet en zone littorale en 1990, d’enquêtes par interrogation des pêcheurs à des points d’accès au lac en 1990 et en 1991, de la pêche de courte durée au filet maillant en 1990, du programme de pêche indicatrice au filet visant à échantillonner les communautés de poissons de la zone littorale en 1994, de pêche au même site d’échantillonnage avec deux types de filets en 1998, et de pêche au filet nordique en 1999 et en 2002 (Reid, comm. pers., 2017), et de pêche au moyen d’engins non spécifiés en 1953-1977 (Ihssen et al., 1981) et en 1984 et en 1986 (Evans et Ihssen, 1993).
Yukon
Bodaly et al. (1988) rapportent avoir effectué des échantillonnages dans le lac Dezadeash en juin, en juillet et en août 1974 avec des filets maillants expérimentaux à de faibles profondeurs (2,1 m) et, avec d’autres filets, dont des filets flottants, à une profondeur de 4,2 m. Les filets utilisés avaient une longueur de 38,1 m et une hauteur de 2,1 m avec des panneaux en nylon monobrin, dont les mailles étirées mesuraient 24, 41, 76, 38 et 64 mm. Bernatchez et al. (1996) ont effectué un échantillonnage dans le lac en août 1992 au moyen de filets maillants expérimentaux, installés au large à des profondeurs variant entre 7 et 15 m. Le gouvernement du Yukon a effectué une enquête sur les prises par les pêcheurs à la ligne itinérants au lac Dezadeash en 1991, 1995, 2000, 2001, 2006 et 2013 en interviewant les pêcheurs à la ligne aux points d’accès populaires; les pêcheurs ont rapporté avoir capturé des corégones (non identifiés jusqu’à la forme) en petits nombres, probablement des prises accidentelles, en 1995, en 2006 et en 2013 (Foos et al., 2014).
Bodaly et al. (1988) rapportent avoir effectué des échantillonnages dans le lac Little Teslin en juin et en août 1975; ils ont installé des filets à de faibles profondeurs (2 m), et d’autres filets, dont des filets flottants, à des profondeurs élevées (17 m). Les filets utilisés étaient les mêmes que ceux utilisés pour l’échantillonnage du lac Squanga. Bernatchez et al. (1996) ont effectué un échantillonnage dans le lac en août 1992 au moyen de filets maillants expérimentaux, installés au large à des profondeurs variant entre 7 et 15 m.
Lindsey (1963) rapporte avoir effectué des échantillonnages dans le lac Squanga en 1934, en 1945 et en 1958. Un relevé plus intensif ciblant les corégones a été réalisé en juin 1960 au moyen de filets flottants et d’autres filets installés à de faibles profondeurs et à des profondeurs élevées. Les filets installés à faible profondeur près de la côte se trouvaient à une profondeur moyenne de 1 à 5 m, et les filets en profondeur étaient installés au fond du lac à une profondeur variant de 8 à 40 m (Lindsey, 1963). Les filets avaient une longueur de 60 m et une hauteur de 2,4 m et étaient composés de cinq panneaux en nylon monobrin, dont les mailles étirées mesuraient 38, 63, 89, 51 et 76 mm. Les filets flottants, installés à la surface au-dessus de profondeurs de 12 à 24 m, avaient une longueur de 46 m et une hauteur de 7,6 m, et étaient composés de trois panneaux en nylon monobrin à mailles de 38, de 51 et de 63 mm. Bernatchez et al. (1996) ont effectué un échantillonnage dans le lac en août 1992 au moyen de filets maillants expérimentaux, installés au large à des profondeurs variant entre 7 et 15 m.
Abondance
Lac Como
Aucune donnée n’est disponible sur l’abondance de la paire de grand corégone du lac Como. L’analyse de Vuorinen et al. (1993) a porté sur 50 individus de la forme de grande taille et 51 individus de la forme de petite taille pris à la fin d’octobre 1989 et 1990. Certains de ces individus faisaient partie des 415 individus de la forme de grande taille et de la forme de petite taille (le ratio exact n’est pas fourni, mais il est d’environ 50:50), capturés en 1989, d’après Bodaly et al. (1991).
Les échantillonnages menés en 2011, 2012, 2014 et 2016 ont permis de capturer 734 corégones d’une forme morphologique unique, qui ne correspondait à aucune des descriptions de l’une ou l’autre des formes prises en 1989 (Reid et al., 2017).
Lac Opeongo
Aucune donnée n’est disponible sur l’abondance relative de la paire de grand corégone du lac Opeongo au fil du temps, à cause du manque d’échantillonnage normalisé. L’étude de Kennedy (1943) a porté sur 10 individus de la forme de grande taille, capturés en 1936; 226 individus de la forme de grande taille et 67 individus de la forme de petite taille capturés en 1938; 519 individus de la forme de grande taille et 38 individus de la forme de petite taille capturés en 1939, et 250 individus de la forme de grande taille et 62 individus de la forme de petite taille capturés en 1940. En 1984 et en 1986, au moyen d’engins de pêche non spécifiés, le MRNFO a capturé 65 individus de la forme de grande taille et 42 individus de la forme de petite taille (Evans et Ihssen, 1993).
Pour les onze grands corégones du Musée royal de l’Ontario, prélevés en 1958, on ne dispose pas des données sur l’âge et la croissance, qui sont requises pour différencier les formes, et la longueur à la fourche (LF) minimale était de 170 mm, ce qui est beaucoup plus long que la taille maximale de 140 mm (longueur standard, LS), rapportée par Kennedy (1943). Le MRNFO a prélevé des grands corégones en 1999 (n = 115), en 2001 (n = 158), en 2010 (n = 114) et en 2013 (n = 21). Des données sur l’âge et la croissance sont disponibles pour ces spécimens, mais pas les données sur la croissance. D’après Kennedy (1943), les individus de la forme de petite taille vivent tout au plus 4 ans (âge maximal) et atteignent une taille maximale de 140 mm (LS). Même si quelques-uns des spécimens prélevés en 1999-2013 avaient 4 ans ou moins, ils avaient tous une LF d’au moins 171 mm (ce qui est légèrement plus long que la LS); par conséquent, il est très peu probable qu’il y ait eu des spécimens de la forme de petite taille.
Des grands corégones ont été prélevés par le MRNFO dans le cadre des relevés suivants, mais les données sur l’âge et la croissance sont difficiles à obtenir et, par conséquent, on ne peut pas différencier les formes : le programme de pêche indicatrice estivale au filet en 1981 (n=38), 1982 (n=44), 1986 (n=13), 1988 (n=56), 1995 (n=735), 1996 (n=347), 1997 (n=344), 1998 (n=117), 1999 (n=426), et 2000 (392); le programme de pêche indicatrice estivale au filet en zone littorale en 1990 (n=1); les enquêtes par interrogation des pêcheurs à des points d’accès au lac en 1990 (n=2) et en 1991 (n=1); la pêche de courte durée au filet maillant en 1990 (n=319); le programme de pêche indicatrice au filet visant à échantillonner les communautés de poissons de la zone littorale en 1994 (n=20); la pêche au même site d’échantillonnage avec deux types de filets en 1998 (n=27); et la pêche au filet nordique en 1999 (n=80) et en 2002 (n=67) (Reid, comm. pers., 2017). De plus, au moins 170 grands corégones ont été capturés à l’aide d’engins non spécifiés, entre 1953 et 1977 (Ihssen et al., 1981).
Lacs au Yukon
Les corégones sont relativement abondants depuis 1988 dans les trois lacs situés dans ce territoire (Bodaly et al., 1988). On dispose d’un nombre limité d’estimations pour les prises par unité d’effort (voir le tableau 4 pour les estimations de 1960). Des échantillonnages récents, mais peu nombreux, indiquent que les corégones, toutes formes confondues, sont abondants (Jung, comm. pers., 2017).
Emplacement du filet | Prises par unité d’effort le jour | Prises par unité d’effort la nuit |
---|---|---|
À une faible profondeur | 1,22 | Non disponible |
À une profondeur élevée | 1,68 | Non disponible |
Filet flottant | 3,62 | 2,32 |
Fluctuations et tendances
Au lac Opeongo, la forme de grande taille semble exister, selon des échantillonnages récents; toutefois, les analyses d’âge et de croissance requises pour identifier la forme de petite taille n’ont pas été effectuées depuis 1986 (Evans et Ihssen, 1993). Au lac Como, la paire de grand corégone prélevée en 1989 semble avoir été remplacée par une seule forme qui ne correspond à aucune des formes d’origine sur le plan morphologique.
Étant donné que les données sont limitées pour les lacs situés au Yukon, on ne peut pas déterminer les fluctuations ni les tendances de l’abondance. On sait que les deux formes étaient toujours présentes dans les trois lacs en date de 1992. On ne dispose d’aucune autre donnée récente propre aux formes.
Immigration de source externe
Compte tenu de l’isolement des lacs et puisque les paires de corégones évaluées ont probablement vu le jour dans leur lac respectif, aucune immigration de source externe n’est possible.
Menaces et facteurs limitatifs
Pour déterminer la nature et l’ampleur des menaces pesant sur les dix UD du grand corégone et du corégone européen (Coregonus spp.), un calculateur des menaces a été rempli selon le système unifié de classification des menaces de l’UICN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature et Conservation Measures Partnership) (IUCN et CMP, 2006; Salasky et al., 2008). D’après le calculateur des menaces, l’impact global des menaces est très élevé pour le lac Como, et élevé-faible pour le lac Opeongo et les lacs au Yukon. Les menaces sont résumées ci-dessous selon les catégories utilisées dans le calculateur des menaces. L’étendue des menaces pour chaque unité désignable est indiquée sous chacune des catégories.
3.0 Production d’énergie et exploitation minière
À l’extrémité sud-ouest du lac Squanga, il y a d’importantes concessions minières qui s’étendent jusqu’au lac lui-même.
5.0 Utilisation des ressources biologiques
Il y a de l’exploitation forestière dans le parc provincial Algonquin. Le plan d’aménagement forestier indique les zones de récolte proposées pour la période 2015-2020 ainsi que les zones de récolte facultative entourant le lac Opeongo (Ontario, 1998). Cependant, ces activités sont strictement réglementées par les autorités du parc; par conséquent, il est peu probable qu’elles constituent une menace pour la paire de grand corégone du lac Opeongo. Il n’y a pas de pêche commerciale dans les lacs suivants : lac Como, lac Opeongo et lacs au Yukon.
Dans le calculateur des menaces, l’impact de cette menace est considéré comme négligeable pour les UD du lac Opeongo, et aucune valeur n’a été attribuée pour les UD du lac Como et du lac Squanga.
6.0 Intrusions et perturbations humaines
Au lac Opeongo, la pression de la pêche récréative est probablement minimale, étant donné que le nombre de prises de la pêche à la ligne est faible en été à l’heure actuelle, tel qu’indiqué dans les enquêtes par interrogation des pêcheurs à des points d’accès au lac, et que la pêche sur la glace n’est pas permise. Les activités récréatives, comme l’utilisation de bateaux à moteur par les touristes, sont permises au lac Opeongo et pourraient entraîner des perturbations de l’habitat de la paire de grand corégone de ce lac. La circulation de bateaux à moteur augmente souvent la turbidité, ce qui peut entraîner une série d’effets négatifs sur l’habitat des poissons, notamment le déplacement des adultes et des larves; l’augmentation de la prédation à cause du déplacement et de la visibilité réduite des individus; et la destruction des frayères et des sources d’alimentation.
Au Yukon (Sparling et Bodaly, 2007) et dans le lac Como, la pêche est permise en été et en hiver. Il y a aussi de la pêche de subsistance ciblant les corégones dans le lac Dezadeash (Jung, comm. pers., 2017). Bien que ces activités soient permises dans ces lacs, il n’existe pas de signes directs donnant à penser qu’elles représentent une menace pour la paire de grand corégone du lac Como ou les paires présentes dans les lacs au Yukon.
De façon globale, le tourisme est une menace potentielle pour la paire de grand corégone du lac Opeongo et leur habitat dans le lac Opeongo, à cause de l’achalandage touristique important dans le parc provincial Algonquin. Cependant, on considère que la protection des espèces sauvages dans le parc réussit à maintenir l’intégrité du patrimoine naturel de la région, y compris des milieux aquatiques (Ontario, 1998). Les activités anthropiques, pouvant représenter une menace pour le lac Opeongo, sont bien réglementées partout dans le parc.
Il y a des chalets au bord des trois lacs au Yukon, des terrains de camping au bord des lacs Dezadeash et Little Teslin ainsi qu’un gîte touristique privé au lac Dezadeash (Jung, comm. pers., 2017). Cependant, les facteurs anthropiques ne sont pas une source de préoccupation pour les paires présentes dans ces lacs en raison de l’éloignement du bassin versant du lac Squanga, mais les humains pourraient tout de même avoir un effet négatif sur les populations de poissons en cas d’empiètement ou de pollution dans le futur.
Dans le calculateur des menaces, l’impact de cette menace est considéré comme faible pour les UD du lac Opeongo et du lac Squanga, et aucune valeur n’a été attribuée pour les UD du lac Como.
8.0 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques
Les espèces envahissantes sont une source d’inquiétude pour les populations de grands corégones présentes dans les cinq lacs évalués dans ce rapport. Le cisco de lac, qui n’est pas indigène dans le lac Opeongo, a été introduit en 1948 pour favoriser la croissance du touladi (Matuszek et al., 1990). Le cisco de lac et la forme de petite taille du grand corégone ne coexistent pas généralement, car ils occupent des niches semblables (Trudel et al., 2001), et l’introduction du cisco de lac a probablement contribué au déclin de la forme de petite taille dans le lac Opeongo (Cucin et Faber, 1984). On a aussi introduit l’achigan à petite bouche dans le lac Opeongo à la fin des années 1800; cependant, l’impact sur la paire de grand corégone a probablement été minimal, vraisemblablement en raison de préférences thermiques différentes, comme le démontre leur abondance dans les années 1930 (Kennedy, 1943).
On utilise des poissons-appâts dans le lac Como depuis longtemps. Cette activité représente une menace pour la paire de grand corégone du lac Como, car elle introduit un compétiteur dans l’écosystème. Au lac Como, l’introduction du cladocère épineux (Bythotrephes longimanus) a modifié l’écosystème, ce qui constitue une menace pour toutes les espèces de poissons, y compris pour la paire de grand corégone du lac Como (Reid et al., 2017). L’introduction de l’éperlan dans les lacs de l’Ontario a été une source d’inquiétude depuis la fin des années 1980, étant donné qu’on a démontré que cette espèce supplante les grands corégones et se nourrit de leurs larves (Evans et Loftus, 1987).
Même s’il n’est pas permis d’utiliser des poissons-appâts vivants dans le parc Algonquin, là où se situe le lac Opeongo, ni au Yukon, là où sont situés les trois autres lacs, il existe un potentiel d’utilisation illégale des poissons-appâts et de rejet d’appâts et d’autres organismes (p. ex. des invertébrés, des pathogènes), compte tenu de la popularité des lacs pour la pêche à la ligne et de la proximité de routes très fréquentées.
Tovey et al. (2008) ont effectué une évaluation des risques concernant la propagation potentielle de l’achigan à petite bouche en Colombie-Britannique et ont conclu que 29 % des lacs dans le bassin versant arctique de la Colombie-Britannique étaient propices à l’espèce et que l’achigan à petite bouche présentait un risque élevé pour les lacs dans ce bassin. Dans le calculateur des menaces, l’impact de cette menace est considéré comme très élevé pour les UD du lac Como et élevé à faible pour les UD du lac Opeongo et du Yukon.
9.0. Pollution
Les facteurs anthropiques ne sont pas une source de préoccupation pour la paire de corégone du Squanga en raison de l’éloignement du Yukon, mais les humains pourraient tout de même avoir un effet négatif sur les populations de poissons en cas d’empiètement ou de pollution dans le futur. Le sel de voirie et les déversements de produits toxiques provenant de la route de l’Alaska, adjacente aux lacs Squanga et Little Teslin, et de la route de Haines, adjacente au lac Dezadeash, pourraient, par ruissellement, atteindre les lacs.
La pollution et les activités anthropiques, pouvant représenter une menace pour le lac Opeongo, sont bien réglementées partout dans le parc Algonquin. Aucune menace connue liée à la pollution ne touche le lac Como.
En Europe, l’eutrophisation a entraîné l’inversion du processus de spéciation chez certaines paires de corégones (Vonlanthen et al., 2012). Cependant, elle n’est pas considérée comme une menace actuelle dans les lacs évalués dans ce rapport.
Dans le calculateur des menaces, l’impact de cette menace est considéré comme négligeable pour les UD du lac Squanga, et aucune valeur n’a été attribuée pour les UD du lac Como et du lac Opeongo.
11.0 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents
Les effets des changements climatiques sont préoccupants pour de nombreuses espèces de poissons d’eau douce au Canada. En raison de la nature incertaine des changements futurs du climat à l’échelle mondiale, qui entraîneront probablement des changements dans les paysages, les milieux, les aires de répartition des espèces et la structure écosystémique, cette menace pose un risque potentiel pour le corégone européen et le grand corégone, mais les menaces spécifiques sont inconnues.
Dans le calculateur des menaces, l’impact de cette menace est inconnu pour toutes les UD.
Nombre de localités
Étant donné que chacune des dix UD n’est présente que dans un seul lac, où la plus grave menace, les espèces envahissantes, est ou deviendra généralisée, chacune des UD n’a qu’une seule localité.
Protection, statuts et classements
Statuts et protection juridiques
La forme limnétique du corégone du Squanga est inscrite à l’annexe 3 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral et, par conséquent, elle ne bénéficie d’aucune protection juridique à l’échelle fédérale. Aucune autre des unités désignables n’est inscrite à la LEP. Les paires de grands corégones du lac Como et du lac Opeongo ne sont pas inscrites à la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) de l’Ontario. En tant qu’espèces pouvant faire l’objet de la pêche commerciale, récréative et autochtone, les corégones sont protégés en vertu de la Loi sur les pêches fédérale. Les cinq paires de corégones évaluées bénéficient d’une certaine protection accordée à leur habitat, étant donné que la paire de corégones du lac Opeongo est présente dans un parc provincial et les paires de corégones des lacs Como et Squanga sont présentes principalement sur des terres publiques.
Statuts et classements non juridiques
Aucune des dix unités désignables n’a été évaluée par NatureServe. Le Centre de données sur la conservation du Yukon a attribué la cote S3 au corégone du Squanga (Coregonus sp.), indiquant qu’on le rencontre seulement dans quelques petits lacs du sud du Yukon. Certains corégones (p. ex. ceux des lacs Dezadeash et Hansen) ont probablement des origines distinctes (Canning, comm. pers., 2017).
Protection et propriété de l’habitat
Lac Como
Le lac Como se trouve entièrement à l’intérieur de la Réserve de chasse de la Couronne de Chapleau, la plus grande réserve de chasse de la Couronne au monde. Dans la réserve, la chasse et le piégeage (même réglementés) ne sont pas autorisés (exception faite de la pêche), et on y effectue souvent des travaux de recherche sur les espèces sauvages. La région entourant le lac Como est presque entièrement composée de terres publiques désignées « zone d’utilisation générale » (OMNRF, 2014). Un centre de villégiature privé, le Como Lake Resort, comprenant huit chalets le long de la rive, deux bâtiments supplémentaires et un terrain de camping (OMNRF, 2014), se trouve le long de la rive sud‑est du lac.
Lac Opeongo
Le lac Opeongo se trouve dans le parc provincial Algonquin. Étant donné qu’il est situé à l’intérieur du parc, il bénéficie d’une certaine forme de protection en vertu de la Loi de 2006 sur les parcs provinciaux et les réserves de conservation. Les terres à proximité immédiate du lac Opeongo sont des secteurs zonés « Recreation/Utilization » (utilisation à des fins récréatives), « Nature Reserves » (réserves naturelles), « Wilderness » (zones de nature sauvage) et « Natural Environment » (milieu naturel) (OMNRF, 2014).
Lacs au Yukon
Les lacs abritant les paires de corégone du Squanga se situent principalement à l’intérieur de terres publiques territoriales (Yukon Government, 2015). Il y a des chalets au bord des trois lacs, des terrains de camping aux lacs Dezadeash et Little Teslin et un gîte touristique privé au bord du lac Dezadeash (Jung, comm. pers., 2017). Les Premières Nations de Carcross-Tagish et le Conseil de Teslin Tlingit possèdent des terres désignées au bord des lacs Little Teslin et Squanga. Les Premières Nations de Champagne et d’Aishihik en possèdent au bord du lac Dezadeash.
Remerciements et experts contactés
Oliver Barker, biologiste principal intérimaire des pêches, Direction de la faune et du poisson, Environnement Yukon.
Erling Holm, conservateur adjoint, Ichtyologie, Musée royal de l’Ontario, Toronto (Ontario).
Neil Jones, chargé de projets scientifiques et coordonnateur des CTA, Secrétariat du COSEPAC.
Service canadien de la faune, Environnement et Changement climatique Canada, Gatineau (Québec). [Traduction] « Cette espèce sauvage n’a pas été sélectionnée pour le processus officiel de collecte de connaissances traditionnelles autochtones à ce stade‑ci. Par conséquent, veuillez aller de l’avant avec la production du rapport de situation du COSEPAC sans attendre que des CTA soient fournies par le Sous‑comité des CTA ».
Scott Reid, chercheur scientifique, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario).
Mark Ridgway, chercheur scientifique, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario).
Sources d’information
Anras, M.B., Cooley, P.M., Bodaly, R.A., Anras, L. et R.J.P. Fudge. 1999. Movement and habitat use by lake whitefish during spawning in a boreal lake: integrating acoustic telemetry and geographic information systems. Transactions of the American Fisheries Society 128(5): 939-952.
Barker, O., Foos, A. et Millar, N., 2013. Burbot population assessment: Squanga Lake (PDF) . Yukon Environment. (en anglais seulement)
Bernatchez, L. et Dodson, J.J. 1994. Phylogenetic relationships among Palearctic and Nearctic whitefish (Coregonus sp) populations as revealed by mitochondrial DNA variation. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 51: 240–251.
Bernatchez, L., Colombani F. et Dodson. J.J. 1991. P hylogenetic relationships among the subfamily Coregoninae as revealed by mitochondrial DNA restriction analysis. Journal of Fish Biology 39: 283–290.
Bernatchez, L., J. A. Vuorinen, R. A. Bodaly et J. J. Dodson. 1996. Genetic evidence for reproductive isolation and multiple origins of sympatric trophic ecotypes of whitefish (Coregonus). Evolution 50 (2): 624-635.
Bernatchez, L., Renaut, S., Whiteley, A.R., Derome, N., Jeukens, J., Landry, L., Lu, G., Nolte, A.W., Østbye, K., Rogers, S.M. et St-Cyr, J. 2010. On the origin of species: insights from the ecological genomics of lake whitefish. Philosophical Transactions of the Royal Society B. 365:1783-1800.
Bhat, S., Amundsen P.-A., Knudsen, R., Gjelland, K., Fevolden, S.E., Bernatchez, L. et Praebel, K. 2014. Speciation reversal in European Whitefish (Coregonus lavaretus (L.)) caused by competitor invasion. PLOS ONE 9:1-10.
Bodaly, R.A. 1979. Morphological and ecological divergence within the Lake Whitefish (Coregonus clupeaformis) species complex in Yukon Territory. Journal of the Fisheries Research Board of Canada 36: 1214:1222.
Bodaly, R.A., Clayton J.W. et Lindsey C.C. 1988. Status of the Squanga Whitefish, Coregonus sp., in the Yukon Territory, Canada. Canadian Field-Naturalist 102(1): 114-125.
Bodaly, R.A., Clayton J.W., Lindsey, C.C. et Vuorinen, J. 1992. Evolution of lake whitefish (Coregonus clupeaformis) in North America during the Pleistocene: evidence for a Nahanni Glacial Refuge race in the Northern Cordillera region. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 49(4): 760-768.
Bodaly, R.A., J. Vuorinen et V. Macins. 1991. Sympatric presence of small-bodied and large-bodied forms of the Lake Whitefish, Coregonus clupeaformis, in Como Lake, Ontario. Can. Field-Naturalist. 105: 87-90.
Bodaly, R.A., Vuorinen, J., Reshetnikov, Y.S. et Reist, J.D. 1994. Genetic relationships of five species of coregonid fishes from Siberia. [Traduit du russe]. Journal of Ichthyology/ Voprosy Ikhtiologii 34:117–130.
Bodaly, R.A., Vuorinen, J., Wards, R.D., Luczynski, M. et Reist, J.D. 1991b. Genetic comparisons of New and Old-World coregonid fishes. Journal of Fish Biology 38:37–51.
Canada Park and Wilderness Society (CPAWS), 2008. Squanga Lake research report: a preliminary report on the findings of a biological survey at Squanga Lake and area, September 2000.
Canning, S. comm. pers. 2017. Correspondance par courriel. 13 février. Species at Risk Biologist, Yukon Conservation Data Centre.
Carl, L.M. et McGuiness, F. 2006. Lake whitefish and lake herring population structure and niche in ten south-central Ontario lakes. Environmental Biology of Fishes 75: 315-323.
Coad, B. 2013. Fishes of Canada: An annotated checklist. Consulté le 1er avril 2015.
Cucin, D. et Faber, D.J. 1984. Early life studies of Lake Whitefish (Coregonus clupeaformis), Cisco (Coregonus artedii) and Yellow Perch (Perca flavescens) in Lake Opeongo, Ontario. Ontario Fisheries Technical Report Series 16.
Dryer, W.R. 1964. Movements, growth, and rate of recapture of whitefish tagged in the Apostle Islands area of Lake Superior. Fishery Bulletin 63(3): 611-618.
Evans, D.O. et Ihssen, P.E. 1993. Ecological and genetic diversity of two sympatric stocks of Lake Whitefish, Coregonus clupeaformis, in Algonquin Park, Ontario. Conference on The Role of Parks in Conservation of Biodiversity. Algonquin Park, Ontario, September 27, 1993.
Evans, D.O. et Loftus, D.H. 1987. Colonization of inland lakes in the Great Lakes region by rainbow smelt, Osmerus mordax: their freshwater niche and effects on indigenous fishes. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 44(Suppl. 2): 249-266.
Foos, A., Millar, N.P. et Barker, O.E. 2014. Angler harvest survey: Dezadeash Lake 2013 Yukon Fish and Wildlife Branch Report TR-14-08.
Hart, J.L. 1930. Spawning and early life history of the whitefish (Coregonus clupeaformis) in the Bay of Quinte, Ontario. Contributions to Canadian Biology and Fisheries6(7):50.
Ihssen, P.E., Evans, D.O., Christie, W.J., Reckahn, J.A. et DesJardine, R.L. 1981. Life history, morphology, and electrophoretic characteristics of five allopatric stocks of Lake Whitefish (Coregonus clupeaformis) in the Great Lakes region. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 38: 1790-1870.
International Union for Conservation of Nature and Conservation Measures Partnership (IUCN et CMP). 2006. IUCN – CMP unified classification of direct threats, ver. 1.0 – June 2006. Gland, Switzerland. 17 pp. [consulté le 21 décembre 2017].
Jung, T. comm. pers. 2017. Correspondance par courriel. 21 février. Senior Wildlife Biologist (Biodiversity), Yukon Department of the Environment.
Kennedy, W.A. 1943. The whitefish, Coregonus clupeaformis (Mitchill), of Opeongo Lake, Algonquin Park, Ontario. Ontario Fisheries Research Laboratory No. 62.
Kennedy, W.A. 1953. Growth, fecundity and mortality in the relatively unexploited whitefish, Coregonus clupeaformis, of Great Slave Lake. Journal of the Fisheries Board of Canada 10(7): 413-441.
Landry, L., Vincent, W.F. et Bernatchez, L. 2007. Rarallel evolution of Lake Whitefish small-bodied ecotypes in association with limnological features of their adaptive landscape. J. Evol. Bio. 20(3): 971-984.
Lindsey C.C. 1963. Sympatric occurrence of two species of humpback whitefish in Squanga Lake, Yukon Territory. Journal of the Fisheries Research Board of Canada. 20(3): 749-767
Lindsey, C.C., Patalas, K., Bodaly, R.A. et Archibald, C.P. 1981. Glaciation and the physical, chemical and biological limnology of Yukon lakes. Canadian Technical Report of Fisheries and Aquatic Sciences 966: vi + 37p.
Mandrak, N.E., comm. pers. 2017. Échange en personne. 22 février. Membre du Joint American Fisheries Society/American Society of Ichthyologists and Herpetologists Names Committee.
Martin, N. V. et F. E. J. Fry. 1972. Opeongo Lake: effects of exploitation and introductions on the salmonid community. Journal of the Fisheries Board of Canada 29: 795-805.
Matuszek, J.E., Shuter, B.J. et Casselman, J.M. 1990. Changes in lake trout growth and abundance after introduction of cisco in Lake Opeongo, Ontario. Transactions of the American Fisheries Society 119: 718-729.
McDermid, J.L., Reist, J.D. et Bodaly, R.A. 2007. Phylogeography and postglacial dispersal of whitefish (Coregonus clupeaformis complex) in northwestern North America. Advances in Limnology 60: 91.
Mee, J.A., Bernatchez, L., Reist, J.D., Rogers, S.M. et Taylor, E.B. 2015. Identifying designatable units for intraspecific conservation prioritization: a hierarchical approach applied to the Lake Whitefish species complex (Coregonus spp.). Evolutionary Applications. doi: 10.1111/eva.12247
Ontario Ministry of Natural Resources and Forestry (OMNRF). 2014. Crown land use policy atlas. Ontario Ministry of Natural Resources and Forestry, Peterborough, ON. Également disponible en français : Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO). 2014. L’Atlas et politiques de l’aménagement des terres de la Couronne. Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Peterborough (Ontario).
Ontario. 1998. Algonquin Provincial Park Management Plan. Queen’s Printers for Ontario, Ontario, Canada.
Page, L., H. Espinosa, L.T. Findley, C.R. Gilbert, R.N. Lea, N.E. Mandrak, R.L. Mayden et J.S. Nelson. 2013. Common and scientific names of fishes from the United States, Canada and Mexico. 7th Edition. American Fisheries Society Special Publication 24. Bethesda, MD, USA.
Page, L.M. et B.M. Burr. 2011. A field guide to freshwater fishes, North America: North of Mexico. Houghton Mifflin Company. Boston, MA, USA. Xii + 432 pp.
Price, J.W. 1940. Time-temperature relations in the incubation of the whitefish, Coregonus clupeaformis. Journal of General Physiology 23(4): 449–468.
Reid, S. comm. pers. 2017. Correspondance par courriel. Février. Chercheur scientifique, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario.
Reid, S.M., Parna, M.S. et Reist, J.D. 2017. Collapse of Lake Whitefish Coregonus clupeaformis (Mitchill, 1818) species pair in Como Lake, Ontario. Journal of Applied Ichthyology 33:933-939.
Ridgway, M. comm. pers. 2016. Correspondance par courriel. 14 octobre. Chercheur scientifique, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario.
Rogers, S.M. 2009. Designatable units at an appropriate scale for the Lake Whitefish (Coregonus clupeaformis) in Canada. Special Report prepared for the Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada, Ottawa, Ontario. 75 pp.
Rogers, S.M. et Bernatchez, L. 2007. The genetic architecture of ecological speciation and the association with signatures of selection in natural Lake Whitefish (Coregonus sp. Salmonidae) species pairs. Molecular Biology and Evolution 24 : 1423-1438.
Sajdak, S.L. et Phillips, R.B. 1997. Phylogenetic relationships among Coregonus species inferred from the DNA sequence of the first internal transcribed spacer (ITS1) of ribosomal DNA. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 54: 1494–1503.
Salafsky, N., Salzer, D., Stattersfield, A.J., Hilton-Taylor, C., Neugarten, R., Butchart S.H.M., Collen, B., Cox, N., Master, L.L., O’Connor, S. et Wilkie, D. 2008. A standard lexicon for biodiversity conservation: unified classifications of threats and actions. Conservation Biology 22:897–911.
Scott, W.B. et Crossman E.J. 1973. Freshwater fishes of Canada. Department of Fisheries and Oceans. Fisheries Research Board of Canada. Bulletin 173. (Également disponible en français : Scott, W.B. et Crossman E.J.1973. Poissons d’eau douce du Canada. Ministère des Pêches et des Océans, Office des recherches sur les pêcheries du Canada, Bulletin 184).
Sevellec, M., Derome, N. et Bernachez, L. 2018. Holobionts and ecological speciation: the intestinal microbiota of lake whitefish species pairs. Microbiome 6:47-62.
Sparling, P. et Bodaly, R.A. 2007. Update COSEWIC Status Report on Squanga Whitefish (Coregonus sp.) in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada, Ottawa, Ontario.
Tovey, C.P., Bradford, M.J. et Herborg, L-M. 2008. Biological risk assessment for smallmouth bass (Micropterus dolomieu) and largemouth bass (Micropterus salmoides) in British Columbia. DFO Canadian Science Advisory Secretariat Research Document 2008/075
Trudel, M., Tremblay, A., Schetagne, R. et Rasmussen, J.B. 2001. Why are small-bodied fish so small? An energetic analysis of polymorphism in Lake Whitefish (Coregonus clupeaformis). Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 58:394-405.
Vonlanthen, P., Bittner, D., Hudson, A.G., Young, K.A., Müller, R., Lundsgaard-Hansen, B., Roy, D., Di Piazza, S., Largiader, C.R. et Seehausen, O. 2012. Eutrophication causes speciation reversal in whitefish adaptive radiations. Nature 482: 357–362.
Vuorinen, J.A., Bodaly, R.A., Reist, J.D., Bernatchez, L. et Dodson, J.J. 1993. Genetic and morphological differentiation between small-bodied and large-bodied size forms of lake whitefish (Coregonus clupeaformis) in Como Lake, Ontario. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 50: 210-216.
Weagle, K.V. et Baxter. W. 1974. The fisheries of Southern Indian Lake. Exploitation and Reproduction. Lake Winnipeg, Churchill and Nelson Rivers Study Board Report. Technical Report. Appendix 5.
Welcomme, R.L. 1988. International introductions of inland aquatic species. FAO Fish. Tech. Pap. 294. 318 p.
Sommaire biographique des rédactrices du rapport
Nicholas E. Mandrak est professeur agrégé en sciences biologiques à l’Université de Toronto (Scarborough) à Toronto, en Ontario. Ses intérêts de recherche sont la biodiversité, la biogéographie et la conservation des poissons d’eau douce du Canada. M. Mandrak a corédigé plus de 100 publications primaires, plus de 50 rapports du gouvernement, 40 rapports du COSEPAC ainsi que trois livres, y compris le guide des poissons de l’Ontario du Musée royal de l’Ontario (MRO).
Des étudiants de la section sur la conservation et la biodiversité du séminaire avancé en sciences de l’environnement (cours de niveau supérieur) du Département des sciences physiques et de l’environnement de l’Université de Toronto (Scarborough) ont participé à la rédaction du rapport en tant que rédacteurs subalternes. Comme travail en classe, chaque étudiant devait faire les recherches et la rédaction d’une partie du rapport.
Collections examinées
Musée royal de l’Ontario 24649, 25654, 90674
Annexe 1a. calculateur des menaces pour les paires de grand corégone (Coregonus clupeaformis) et de corégone européen (C. lavaretus) des lacs au Yukon
Tableau d’évaluation des menaces
- Date :
- 06/06/2016
- Évaluateur(s) :
- Nick Mandrak (rédacteur), John Post (coprésident), Dwayne Lepitzki (animateur), Jim Grant et Tim Haxton (membres du SCS), Scott Reid (membre du COSEPAC pour l’Ontario), Nick Orton (MRNO), Angele Cyr (Secrétariat)
Impact des menaces (descriptions) | Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Maximum de la plage d’intensité |
Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Minimum de la plage d’intensité |
---|---|---|
A (Très élevé) | 1 | 1 |
B (Élevé) | 0 | 0 |
C (Moyen) | 0 | 0 |
D (Faible) | 0 | 0 |
Impact global des menaces calculé : | Très élevé | Très élevé |
- Impact global des menaces – commentaires :
- Durée d’une génération : pour la forme de petite taille : 3 ans; pour la forme benthique : inconnue, mais plus que 3 ans?
Numéro | Menace | Impact (calculé) |
Portée (10 prochaines années) |
Gravité (10 années ou 3 générations) |
Immédiateté | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Développement résidentiel et commercial | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.1 | Habitations et zones urbaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Aucun projet de développement en cours autour des lacs. |
1.2 | Zones commerciales et industrielles | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.3 | Tourisme et espaces récréatifs | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Il y a un peu de camping, mais cette activité est considérée comme négligeable. |
2 | Agriculture et aquaculture | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.1 | Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.2 | Plantations pour la production de bois et de pâte | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.3 | Élevage et élevage à grande échelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.4 | Aquaculture en mer et en eau douce | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3 | Production d’énergie et exploitation minière | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.1 | Forage pétrolier et gazier | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.2 | Exploitation de mines et de carrières | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On ne sait pas si cela constitue une menace. |
3.3 | Énergie renouvelable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4 | Corridors de transport et de service | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.1 | Routes et voies ferrées | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Route 1 de l’Alaska près du lac Squanga. Le sel de voirie est pris en compte sous la menace 9.4 |
4.2 | Lignes de services publics | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On ne dispose d’aucun renseignement justifiant que les lignes de transport d’électricité constituent une menace. |
4.3 | Transport par eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.4 | Trajectoires de vol | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5 | Utilisation des ressources biologiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.1 | Chasse et prélèvement d’animaux terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.2 | Cueillette de plantes terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.3 | Exploitation forestière et récolte du bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.4 | Pêche et récolte des ressources aquatiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On ne sait pas si cela constitue une menace. |
6 | Intrusions et perturbations humaines | Sans objet | Généralisée (71-100 %) | Sans objet | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
6.1 | Activités récréatives | Sans objet | Généralisée (71-100 %) | Sans objet | Élevée (menace toujours présente) | Il faut chercher à déterminer si la pêche sur la glace constitue une menace. |
6.2 | Guerre, troubles civils et exercices militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
6.3 | Travaux et autres activités | Sans objet | Généralisée (71-100 %) | Sans objet | Élevée (menace toujours présente) | Des recherches sont en cours. Impact inconnu. |
7 | Modification du système naturel | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.1 | Incendies et suppression des incendies | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.2 | Barrages, gestion et utilisation de l’eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Aucun renseignement. |
7.3 | Autres modifications de l’écosystème | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8 | Espèces et gènes envahissants ou problématiques | Élevé-faible | Généralisée (71-100 %) | Élevée-légère (1-70 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
8.1 | Espèces exotiques/non indigènes envahissantes | Élevé-faible | Généralisée (71-100 %) | Élevée-légère (1-70 %) | Élevée (menace toujours présente) | Introduction potentielle (poissons-appâts ou invertébrés planctophages); l’impact dépend de l’espèce introduite. |
8.2 | Espèces indigènes problématiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.3 | Introduction de matériel génétique | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.4 | Espèces et maladies problématiques d’origine inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.5 | Maladies d’origine virale ou maladies à prions | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.6 | Maladies de cause inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9 | Pollution | Négligeable | Petite (1-10 %) |
Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
9.1 | Eaux usées domestiques et urbaines | Négligeable | Petite (1-10 %) |
Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sel de voirie. Il y a quelques terrains de camping, mais leur impact est inconnu. |
9.2 | Effluents industriels et militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.3 | Effluents agricoles et forestiers | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.4 | Détritus et déchets solides | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.5 | Polluants atmosphériques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.6 | Énergie excessive | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10 | Phénomènes géologiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.1 | Volcans | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.2 | Tremblements de terre et tsunamis | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.3 | Avalanches et glissements de terrain | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11 | Changement climatique et phénomènes météorologiques violents | Inconnu | Généralisée (71-100 %) | Inconnue | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
11.1 | Déplacement et altération de l’habitat | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On ne dispose d’aucune donnée propre aux localités. Y a-t-il des données qui portent à croire que les niveaux d’eau baissent ou que la température de l’eau augmente? Déplacement de la période de fraye dans les zones littorales???. La gravité est inconnue, puisque l’impact est indirect. |
11.2 | Sécheresses | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.3 | Températures extrêmes | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.4 | Tempêtes et inondations | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.5 | Autres impacts | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Annexe 1b. calculateur des menaces pour la paire de grand corégone (Coregonus clupeaformis) du lac Opeongo, population d’individus de petite taille et population d’individus de grande taille
Tableau d’évaluation des menaces
- Date :
- 06/06/2016
- Évaluateur(s) :
- Nick Mandrak (rédacteur), John Post (coprésident), Dwayne Lepitzki (animateur), Jim Grant et Tim Haxton (membres du SCS), Scott Reid (membre du COSEPAC pour l’Ontario), Nick Orton (MRNO), Angele Cyr (Secrétariat)
Impact des menaces (descriptions) | Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Maximum de la plage d’intensité |
Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Minimum de la plage d’intensité |
---|---|---|
A (Très élevé) | 0 | 0 |
B (Élevé) | 1 | 0 |
C (Moyen) | 0 | 0 |
D (Faible) | 0 | 1 |
Impact global des menaces calculé : | Élevé | Faible |
- Valeur de l’impact global attribuée :
- BD = Élevé-faible
- Impact global des menaces – commentaires :
- On ne connaît pas la durée d’une génération pour la forme de petite taille ni pour la forme de grande taille, mais on présume qu’elle est semblable à celle d’autres paires de corégones (Coregonus spp.)
Numéro | Menace | Impact (calculé) |
Portée (10 prochaines années) |
Gravité (10 années ou 3 générations) |
Immédiateté | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Développement résidentiel et commercial | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.1 | Habitations et zones urbaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.2 | Zones commerciales et industrielles | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.3 | Tourisme et espaces récréatifs | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Parc Algonquin. Possible pour la navigation de plaisance accrue. Chevaux-puissance illimités sous une autre catégorie de menace. |
2 | Agriculture et aquaculture | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.1 | Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.2 | Plantations pour la production de bois et de pâte | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.3 | Élevage et élevage à grande échelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.4 | Aquaculture en mer et en eau douce | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3 | Production d’énergie et exploitation minière | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.1 | Forage pétrolier et gazier | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.2 | Exploitation de mines et de carrières | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.3 | Énergie renouvelable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4 | Corridors de transport et de service | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.1 | Routes et voies ferrées | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Un pont a récemment été élargi. Il est peu probable qu’il soit élargi de nouveau dans les dix prochaines années. |
4.2 | Lignes de services publics | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.3 | Transport par eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.4 | Trajectoires de vol | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Des vols se posent sur le lac Opeongo. |
5 | Utilisation des ressources biologiques | Négligeable | Généralisée (71-100 %) | Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
5.1 | Chasse et prélèvement d’animaux terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Prises accessoires. La pêche sur la glace est interdite. Négligeable. |
5.2 | Cueillette de plantes terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.3 | Exploitation forestière et récolte du bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Il y a un peu d’exploitation forestière. L’envasement abordé sous une autre catégorie de menace. |
5.4 | Pêche et récolte des ressources aquatiques | Négligeable | Généralisée (71-100 %) | Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
6 | Intrusions et perturbations humaines | Négligeable | Généralisée (71-100 %) | Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
6.1 | Activités récréatives | Négligeable | Généralisée (71-100 %) | Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Bateaux à moteurs; les individus occupent les eaux peu profondes |
6.2 | Guerre, troubles civils et exercices militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
6.3 | Travaux et autres activités | Négligeable | Généralisée (71-100 %) | Négligeable (< 1 %) | Élevée (menace toujours présente) | Des travaux de recherche scientifique sont en cours dans le lac. |
7 | Modification du système naturel | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.1 | Incendies et suppression des incendies | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On n’a pas de renseignements sur les activités de suppression des incendies. |
7.2 | Barrages, gestion et utilisation de l’eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Un barrage utilisé pour réguler les niveaux d’eau dans le lac Opeongo et pour prévenir la propagation des espèces envahissantes. Ce n’est pas une menace à moins que le barrage ne soit enlevé. |
7.3 | Autres modifications de l’écosystème | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8 | Espèces et gènes envahissants ou problématiques | Élevé-faible | Généralisée (71-100 %) | Élevée-légère (1-70 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
8.1 | Espèces exotiques/non indigènes envahissantes | Élevé-faible | Généralisée (71-100 %) | Élevée-légère (1-70 %) | Élevée (menace toujours présente) | En compétition avec le cisco de lac (C. artedi). Dans les lacs où des ciscos sont présents, les corégones sont plus grands et moins nombreux. Les formes pélagiques portées à disparaître. Ce n’est probablement plus une menace. Des vérifications supplémentaires sont nécessaires pour dissiper l’incertitude concernant la gravité. Le cladocère épineux pourrait être introduit. Le grand brochet peut ne pas avoir d’impact direct. |
8.2 | Espèces indigènes problématiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.3 | Introduction de matériel génétique | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.4 | Espèces et maladies problématiques d’origine inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.5 | Maladies d’origine virale ou maladies à prions | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.6 | Maladies de cause inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9 | Pollution | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.1 | Eaux usées domestiques et urbaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Eaux usées non traitées? Peu probable. Effet de la dilution. Emplacement stratégique pour réduire les effets. |
9.2 | Effluents industriels et militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.3 | Effluents agricoles et forestiers | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Envasement peu probable en raison de grandes zones tampons. |
9.4 | Détritus et déchets solides | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.5 | Polluants atmosphériques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.6 | Énergie excessive | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10 | Phénomènes géologiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.1 | Volcans | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.2 | Tremblements de terre et tsunamis | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.3 | Avalanches et glissements de terrain | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11 | Changement climatique et phénomènes météorologiques violents | Inconnu | Généralisée (71-100 %) | Inconnue | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
11.1 | Déplacement et altération de l’habitat | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | On ne dispose d’aucune donnée propre aux localités. Y a-t-il des données qui portent à croire que les niveaux d’eau baissent ou que la température de l’eau augmente? Déplacement de la période de fraye dans les zones littorales??? La gravité est inconnue, puisque l’impact est indirect. |
11.2 | Sécheresses | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.3 | Températures extrêmes | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.4 | Tempêtes et inondations | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.5 | Autres impacts | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Annexe 1c. calculateur des menaces pour la paire de grand corégone (Coregonus clupeaformis) du lac Como, population d’individus de petite taille et population d’individus de grande taille
Tableau d’évaluation des menaces
- Date :
- 06/06/2016
- Évaluateur(s) :
- Nick Mandrak (rédacteur), John Post (coprésident), Dwayne Lepitzki (animateur), Jim Grant et Tim Haxton (membres du SCS), Scott Reid (membre du COSEPAC pour l’Ontario), Nick Orton (MRNO), Angele Cyr (Secrétariat)
Impact des menaces (descriptions) | Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Maximum de la plage d’intensité |
Comptes des menaces de niveau 1 selon l’intensité de leur impact : Minimum de la plage d’intensité |
---|---|---|
A (Très élevé) | 1 | 1 |
B (Élevé) | 0 | 0 |
C (Moyen) | 0 | 0 |
D (Faible) | 0 | 0 |
Impact global des menaces calculé : | Très élevé | Très élevé |
- Impact global des menaces – commentaires :
- Durée d’une génération : pour la forme de petite taille : 3 ans; pour la forme benthique : inconnue, mais plus que 3 ans?
Numéro | Menace | Impact (calculé) |
Portée (10 prochaines années) |
Gravité (10 années ou 3 générations) |
Immédiateté | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Développement résidentiel et commercial | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.1 | Habitations et zones urbaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.2 | Zones commerciales et industrielles | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
1.3 | Tourisme et espaces récréatifs | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2 | Agriculture et aquaculture | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.1 | Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.2 | Plantations pour la production de bois et de pâte | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
2.3 | Élevage et élevage à grande échelle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Rien ne porte à croire que cela constitue une menace. |
2.4 | Aquaculture en mer et en eau douce | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3 | Production d’énergie et exploitation minière | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.1 | Forage pétrolier et gazier | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.2 | Exploitation de mines et de carrières | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
3.3 | Énergie renouvelable | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4 | Corridors de transport et de service | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.1 | Routes et voies ferrées | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.2 | Lignes de services publics | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.3 | Transport par eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
4.4 | Trajectoires de vol | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5 | Utilisation des ressources biologiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.1 | Chasse et prélèvement d’animaux terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.2 | Cueillette de plantes terrestres | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.3 | Exploitation forestière et récolte du bois | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
5.4 | Pêche et récolte des ressources aquatiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Rien ne porte à croire que cela constitue une menace. |
6 | Intrusions et perturbations humaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
6.1 | Activités récréatives | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
6.2 | Guerre, troubles civils et exercices militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
6.3 | Travaux et autres activités | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7 | Modification du système naturel | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.1 | Incendies et suppression des incendies | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.2 | Barrages, gestion et utilisation de l’eau | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
7.3 | Autres modifications de l’écosystème | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8 | Espèces et gènes envahissants ou problématiques | Très élevé | Généralisée (71-100 %) | Extrême (71-100 %) | Élevée (menace toujours présente) | Sans objet |
8.1 | Espèces exotiques/non indigènes envahissantes | Très élevé | Généralisée (71-100 %) | Extrême (71-100 %) | Élevée (menace toujours présente) | Cladocère épineux (Bythotrephes longimanus) |
8.2 | Espèces indigènes problématiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.3 | Introduction de matériel génétique | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.4 | Espèces et maladies problématiques d’origine inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.5 | Maladies d’origine virale ou maladies à prions | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
8.6 | Maladies de cause inconnue | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9 | Pollution | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.1 | Eaux usées domestiques et urbaines | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.2 | Effluents industriels et militaires | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.3 | Effluents agricoles et forestiers | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.4 | Détritus et déchets solides | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.5 | Polluants atmosphériques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
9.6 | Énergie excessive | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10 | Phénomènes géologiques | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.1 | Volcans | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.2 | Tremblements de terre et tsunamis | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10.3 | Avalanches et glissements de terrain | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11 | Changement climatique et phénomènes météorologiques violents | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.1 | Déplacement et altération de l’habitat | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.2 | Sécheresses | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.3 | Températures extrêmes | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.4 | Tempêtes et inondations | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
11.5 | Autres impacts | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |