Noctuelle d’Edwards (Anarta edwardsii) : Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC 2021

Titre officiel : Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC sur la Noctuelle d’Edwards Anarta edwardsii au Canada

Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC)
En voie de disparition
2021

Information sur le document

Les sommaires du statut de l’espèce du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages au Canada que l’on croit en péril. On peut citer le présent document de la façon suivante :

COSEPAC. 2021. Sommaire du statut de l’espèce du COSEPAC sur la noctuelle d’Edwards (Anarta edwardsii) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xxv p. (Registre public des espèces en péril).

Note de production : Le COSEPAC remercie Jeremy deWaard d’avoir rédigé le sommaire du statut de la noctuelle d’Edwards (Anarta edwardsii) au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision et la révision du sommaire du statut de l’espèce ont été assurées par Jennifer Heron, coprésidente du Sous-comité de spécialistes des arthropodes du COSEPAC.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site web : www.cosepac.ca

Also available in English under the title “COSEWIC Status Appraisal Summary on the Edwards’ Beach Moth Anarta edwardsii in Canada.”

COSEPAC sommaire de l’évaluation

Sommaire de l’évaluation – Avril 2021

Nom commun : Noctuelle d’Edwards

Nom scientifique : Anarta edwardsii

Statut : En voie de disparition

Justification de la désignation : Ce beau papillon nocturne gris vit dans la partie supérieure des plages et les dunes côtières à végétation clairsemée de seulement six sites sur l’île de Vancouver et les îles Gulf adjacentes; deux de ces sous-populations pourraient être disparues. L’habitat de l’espèce est exposé aux risques associés à l’augmentation de l’empiétement de la végétation (par des espèces végétales indigènes et non indigènes), aux activités récréatives et à la perte de sable attribuable à la fréquence, à la gravité et à l’intensité accrues des tempêtes hivernales, aggravées par l’élévation du niveau de la mer.

Répartition : Colombie-Britannique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 2009. Réexamen et confirmation du statut en mai 2021.

COSEPAC sommaire du statut de l’espèce

Noctuelle d’Edwards
Edwards’ Beach Moth
Anarta edwardsii
Répartition au Canada : Colombie-Britannique

Historique du statut 

Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 2009. Réexamen et confirmation du statut en mai 2021.

Espèce sauvage

SSE 6 Changement quant à l’admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables : non

Explication

La taxinomie n’a pas changé depuis la première évaluation du statut de l’espèce par le COSEPAC (2009).

Aire de répartition 

SSE 7 Changement de la zone d’occurrence : oui

SSE 8 Changement de l’indice de zone d’occupation (IZO) : non

SSE 9 Changement du nombre de localités actuelles connues ou inférées : non

SSE 10 Nouvelles données importantes issues de relevés : oui

Explication

Six sous-populationsNote 1  de noctuelles d’Edwards sont connues au Canada (figure 1) : quatre existantesNote 2  et deux historiquesNote 3  (tableau 1) (COSEWIC, 2009).

Tableau 1 : Sous-populations de noctuelles d’Edwards (Anarta edwardsii) au Canada (B.C. CDC, 2019)
Numéro de sous-populationNote 4 Années des mentions Relevés récents Statut des sous-populations Propriété du terrain Références
1. Île Thetis 1966 et 1971 Aucun relevé au cours des 10 dernières années; lieu de capture imprécis. Les images aériennes actuelles montrent de l’habitat, particulièrement des zones entre les parties sud des îles Thetis et Pelelkut. Historique Inconnue, probablement des terres privées B.C. CDC, 2019
2. Baie Mill 1935 Aucun relevé au cours des 10 dernières années, lieu de capture imprécis et les images aériennes actuelles portent à croire qu’il y a de l’habitat minimal au sein de cette zone géographique générale. Historique Inconnue, probablement des terres privées B.C. CDC, 2019
3. Île James 2007 Les évaluations de l’habitat effectuées au cours des 10 dernières années semblent indiquer que l’espèce est probablement existante (Gelling, comm. pers., 2019; Heron comm. pers., 2019). Existante Terres privées protégées; Conservation de la nature Canada B.C. CDC, 2019
4. Flèche littorale Cordova, Sidney 1994 à 1995
2014 à 2019
2014-2019 (Gatten, comm. pers., 2019) Existante Trois propriétaires fonciers/gestionnaires : municipalité de Saanich-Centre (administration locale, terres privées), Première Nation Tsawout (fédéral), et District régional de la capitale (administration locale, terres privées). ECCC, 2017; B.C. CDC, 2019
5. Flèches littorales Sidney et Hook, île Sidney 2001 à 2006 2014, 2019 (aucun spécimen répertorié pendant ces relevés) Existante Gouvernement fédéral; Agence Parcs Canada Davies, comm. pers., 2019; B.C. CDC, 2019
6. Plage Wickaninnish, Tofino 2001 2014, 2016 (aucun spécimen répertorié pendant ces relevés) ExistanteNote 5 Gouvernement fédéral; Agence Parcs Canada Collyer, comm. pers., 2019

La zone d’occurrence est passée de 2 050 km2 dans l’évaluation initiale par le COSEPAC (COSEWIC, 2009) à 659 km2 (figure 2). Ce changement est dû au fait que dans son rapport (COSEWIC, 2009), le COSEPAC considérait l’île Thetis (no 1) et la baie Mill (no 2) comme des sous-populations existantes dans la zone d’occurrence; ces sous-populations sont maintenant considérées comme historiques et ne sont pas incluses dans la zone d’occurrence. Les mentions aux 2 localités datent de plus de 50 ans. L’indice de zone d’occupation (IZO) demeure inchangé à 20 km2 (4 sous-populations existantes : figure 2).

Les sous-populations sont groupées dans deux localitéNote de bas de page 6 . Les sous-populations 1 à 5 forment une localité sur la côte est du sud de l’île de Vancouver et des îles Gulf adjacentes, tandis que la sous-population 6 forme la deuxième localité sur la côte ouest du sud de l’île de Vancouver. Ces deux localités sont géographiquement distinctes, et chacune est définie par la menace commune d’une augmentation des inondations, des sécheresses et des ondes de tempête (en raison des changements climatiques), ce qui entraîne une perte d’habitat (voir Menaces). Cette approche est la même que celle qui a été utilisée lors de la première évaluation de la situation par le COSEPAC (COSEWIC, 2009).

De nouveaux renseignements sur la noctuelle d’Edwards ont été recueillis depuis la première évaluation de la situation par le COSEPAC (COSEWIC, 2009). Il existe des mentions et des données nulles de relevés pour 209 captures effectuées entre 2014 et 2019 (Collyer, comm. pers., 2019; Davies, comm. pers., 2019; Gatten, comm. pers., 2019; Gelling, comm. pers., 2019; B.C. CDC, 2019) (annexe 1).

Une sous-population de noctuelles d’Edwards a été confirmée aux flèches Sidney et Hook sur l’île Sidney (no 5) en 2014 et en 2019 (Davies, comm. pers., 2019). L’espèce a également été identifiée pendant plusieurs années au cours de relevés effectués à la flèche littorale Cordova et à la plage Island View (no 4), où elle n’avait pas été détectée depuis 1994. La noctuelle d’Edwards n’a pas été détectée à la plage Wickaninnish (no 6) malgré 172 jours de collecte au moyen de pièges (Collyer, comm. pers., 2019; Davies, comm. pers., 2019). Ce site est représenté par un nombre inconnu de spécimens, recueillis en 2001 (COSEWIC, 2009).

Voir la longue description ci-dessous
Figure 1. Sous-populations de noctuelles d’Edwards (Anarta edwardsii) au Canada. Voir « Aire de répartition » pour des détails sur les sous-populations. Carte créée par Sydney Allen (Secrétariat du COSEPAC).
Description longue

Carte illustrant la répartition des six sous‑populations de noctuelles d’Edwards sur les côtes ouest et est du sud de l’Île de Vancouver et des îles Gulf adjacentes.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :
Tofino = Tofino
Victoria = Victoria
United States = États-Unis
Kilometres = Kilomètres

Voir la longue description ci-dessous
Description longue

Carte illustrant la zone d’occurrence et l’indice de zone d’occupation de la noctuelle d’Edwards au Canada.

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :
Distribution of Anarta edwardsii in Canada = Répartition de l’Anarta edwardsii au Canada
Extant = Existante
Historical = Historique
Extent of Occurrence = Zone d’occurrence
EOO: 659 km2 [minimum convex polygon] = Zone d’occurrence : 659 km2 [selon la méthode du plus petit polygone convexe]
Index of Area of Occupancy = Indice de zone d’occupation (IZO)
IAO (2 km x 2 km) : 5 grids = 20 km2 = IZO (2 km x 2 km) : 5 carrés = 20 km2
Kilometres = Kilomètres

Information sur la population

SSE 11 Changement du nombre d’individus matures : inconnu

SSE 12 Changement de la tendance de la population : inconnu

SSE 13 Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population : inconnu

SSE 14 Changement de la tendance de la superficie et/ou de la qualité de l’habitat : inconnu

SSE 15 Nouvelles données importantes issues de relevés : oui

Explication

Aucune estimation de la population canadienne de noctuelles d’Edwards n’a été calculée dans le cadre de l’évaluation du COSEPAC de 2009, ni depuis, en raison de l’insuffisance des données et des incertitudes liées au taux de capture et à l’habitat convenable.

La perte et la dégradation continues de l’habitat d’écosystème sableux de l’espèce en raison de l’érosion découlant de l’intensité et de la gravité accrues des ondes de tempête, de l’empiétement de végétaux non indigènes/indigènes envahissants dans l’habitat d’écosystème sableux ouvert, stabilisant ainsi ces milieux, et d’autres facteurs (voir Menaces) semblent indiquer que la population canadienne connaît un déclin.

Aucun changement n’a été observé dans la gravité de la fragmentation de la population, mais les six sous-populations sont largement séparées par de l’habitat non convenable et de la haute mer. On ignore si la tendance de la superficie et/ou de la qualité de l’habitat a changé depuis la dernière évaluation du COSEPAC (COSEWIC, 2009); toutefois, une tendance à la baisse est toujours prévue pour la superficie et/ou la qualité de l’habitat (voir Menaces).

Les nouveaux renseignements importants sur la noctuelle d’Edwards recueillis dans le cadre de relevés effectués entre 2014 et 2019 (voir Aire de répartition et l’annexe 1) permettent d’améliorer la compréhension des sous-populations de l’espèce. Comme dans le rapport du COSEPAC (COSEWIC, 2009), les données des relevés récents confirment que l’espèce peut être abondante à l’échelle locale dans son habitat.

De récentes activités de recherche ont permis de confirmer une sous-population (no 4; n’a pas été observée depuis 1994) (Gatten, comm. pers., 2019; voir Aire de répartition). A l’inverse, Wickaninnish (no 6) n’a pas été mentionnée depuis 18 ans, ce qui remet en question son statut.

Menaces

SSE 16 Changement de la nature ou de la gravité des menaces : non

Explication

Les menaces qui pèsent sur la noctuelle d’Edwards ont été classées d’après le système unifié de classification des menaces de l’Union internationale pour la conservation de la nature et le Partenariat pour les mesures de conservation (UICN-CMP) (CMP, 2019; Salasky et al., 2008; Master et al., 2009). Les menaces qui pèsent sur la noctuelle d’Edwards demeurent conformes à celles qui ont été répertoriées dans la première évaluation de la situation du COSEPAC (COSEWIC, 2009), le programme de rétablissement provincial (B.C. MOE, 2013) et le programme de rétablissement fédéral (ECCC, 2017). La détermination des menaces (et des besoins en matière d’habitat) est limitée par le manque de connaissances sur la plante hôte des larves de l’espèce; cette plante hôte est inconnue, mais il s’agirait d’une ou de plusieurs espèces d’arroches (Atriplex spp.), d’abronies (Abronia spp.) ou de chénopodes indigènes (COSEWIC, 2009).

Les menaces sont résumées ci-dessous en ordre de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, et combinées pour donner un impact global des menaces moyen. Les principales menaces sont la perte et la dégradation de l’habitat sablonneux et les modifications de l’habitat dues à l’empiétement par des espèces non indigènes/indigènes envahissantes. La noctuelle de l’abronie (Copablepharon fuscum), espèce en voie de disparition, est restreinte de manière semblable à l’habitat de plages et de dunes sableuses et est menacée par ces mêmes facteurs (COSEWIC, 2003).

Menace 11 (IUCN-CMP) – Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents (impact faible)

11.1 Déplacement et altération de l’habitat (impact inconnu); 11.2 Sécheresses (impact inconnu); 11.4 Tempêtes et inondations (impact faible)

Les effets des changements climatiques sur la noctuelle d’Edwards sont complexes et difficiles à prévoir, mais trois catégories de menaces (11.1, 11.2 et 11.4) sont susceptibles d’avoir un impact sur l’habitat côtier de faible élévation : l’élévation du niveau de la mer entraînera une inondation du littoral, déplaçant et transformant l’habitat essentiel; une augmentation de la sécheresse estivale affectera l’espèce, la ou les plantes hôtes des larves et le substrat sablonneux dont ils ont tous deux besoin; l’incidence accrue des tempêtes violentes augmentera la perte d’habitat et exposera les individus à une prédation accrue.

Menace 7 (UICN-CMP) – Modifications des systèmes naturels (impact faible)

7.1 : Incendies et suppression des incendies (impact inconnu)

Les incendies sont une menace qui pèse sur la noctuelle d’Edwards, car elles peuvent entraîner la mortalité directe de l’espèce ou tuer ou endommager ses plantes hôtes. En général, les incendies sont peu fréquents dans les écosystèmes côtiers sablonneux, mais plusieurs espèces envahissantes (p. ex. le genêt à balais [Cytisus scoparius] ou l’ajonc d’Europe [Ulex europaeus]) peuvent augmenter la charge en combustibles et la probabilité des incendies.  Le déplacement du sable côtier est un processus intégral de la création et du maintien de l’habitat de cette espèce, mais il peut être perturbé par des activités telles que la construction de brise-lames ou d’épis (c.-à-d. des structures construites perpendiculairement au littoral pour empêcher l’érosion).

7.3 Autres modifications de l’écosystème (impact faible)

L’empiétement progressif par des plantes non indigènes, telles que le genêt à balais, l’ajonc et l’ammophile des sables (Ammophila arenaria), entraîne une perte et une altération importantes de l’habitat dans tous les sites côtiers sablonneux de la noctuelle d’Edwards. Ces modifications de l’écosystème finissent par changer l’habitat dans lequel l’espèce peut survivre.

Menace 1 (IUCN-CMP) – Développement résidentiel et commercial (impact faible)

1.3 Zones touristiques et récréatives (impact faible)

Par le passé, le développement côtier a réduit la quantité et la qualité de l’habitat de la noctuelle d’Edwards, mais il est désormais rare dans les sites connus de l’espèce. L’île James (no 3) est la seule zone qui pourrait faire l’objet d’un développement résidentiel à l’avenir, mais le moment de ce développement est inconnu. Les trois écosystèmes sablonneux côtiers de l’île sont protégés par des accords de conservation, et aucune activité récréative, intrusion ou autre activité n’est autorisée dans ces zones. Toutefois, compte tenu de l’augmentation du nombre de logements et de la population humaine dans l’île, ces menaces ainsi que d’autres sont susceptibles d’augmenter. La flèche littorale Cordova et la plage Island View (no 4) pourraient être aménagées à des fins récréatives à l’intérieur des limites du parc (p. ex. véhicules récréatifs, camping et stationnement). Il y a une pression accrue en faveur du développement de ces installations, en particulier dans les zones adjacentes à la plage et en bord de mer.

Menace 6 (IUCN-CMP) –  Intrusions et perturbations humaines (impact faible)

6.1 Activités récréatives (impact faible)

Des activités telles que la marche, la promenade d’animaux domestiques, le camping ou l’utilisation de véhicules tout-terrain peuvent avoir un impact sur la noctuelle d’Edwards en endommageant ou en tuant ses plantes hôtes ou en altérant le substrat sablonneux dans lequel elle vit. Les activités autorisées à chaque site varient, mais la flèche littorale Cordova (no 4), l’île Sidney (no 5) et la plage Wickaninnish (no 6) sont particulièrement vulnérables.

Protection

SSE 17 Changement quant à la protection effective : oui

Explication

La noctuelle d’Edwards est inscrite comme étant une espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril fédérale (LEP; date d’inscription : 4 février 2011) et son habitat essentiel a été désigné et est protégé par la loi (ECCC, 2017). L’espèce n’est protégée par aucune loi provinciale (Colombie-Britannique).

À l’échelle provinciale, la noctuelle d’Edwards a la cote S1 (gravement en péril) (B.C. CDC, 2019), au Canada, elle a la cote N1 (gravement en péril) (CESCC, 2015; B.C. CDC, 2019), et elle n’est pas classée à l’échelle mondiale (GNR) (NatureServe, 2019).

Les quatre sous-populations existantes de noctuelles d’Edwards se trouvent dans des aires protégées (voir Aire de répartition), mais des menaces pèsent continuellement sur l’habitat dans ces aires (voir Menaces). Des mesures de protection et d’atténuation sont en place pour ces sous-populations et englobent ce qui suit :

Sous-population no 3, île James

Cette sous-population se trouve sur une île privée. L’habitat est protégé par un accord de conservation détenu et géré par Conservation de la nature Canada, dans trois zones d’écosystème sablonneux sur cette île privée. L’île James est également gérée selon le plan de conservation régional de l’Islands Trust Conservancy (ITC) (2018).

Sous-population no 4, flèche littorale Cordova et plage Island View

Ce site appartient à trois propriétaires fonciers (Première Nation Tsawout, municipalité de Saanich-Centre et District régional de la capitale). La flèche littorale Cordova est protégée dans le cadre d’un processus conjoint de planification de la gestion des écosystèmes par les trois propriétaires (Cordova Shore Conservation Partnership Working Group, 2010).

Sous-population no 5, flèches littorales Sidney et Hook, île Sidney

Ce site se trouve dans la réserve de parc national des Îles-Gulf (fédérale); l’espèce est protégée par la Loi sur les parcs nationaux du Canada et la LEP.

Sous-population no 6, plage Wickaninnish

Ce site se trouve dans la réserve de parc national Pacific Rim (fédérale) et est protégé par la Loi sur les parcs nationaux du Canada et la LEP.

Immigration de source externe

SSE 18 Changement quant à l’immigration de source externe constatée : non

Explication

Inconnu. La population de noctuelles d’Edwards des États-Unis la plus près de celle du Canada se trouverait dans l’île Henry, dans l’État de Washington. La distance est d’environ 12 km en eau libre depuis les sites du sud du détroit de Georgia (no 3, île James; no 4, flèche littorale Cordova; no 5, île Sidney). Il est possible d’envisager, à long terme, une immigration d’individus à partir de l’île Henry (COSEWIC, 2009). Toutefois, aucun élément ne prouve qu’une telle immigration s’est produite au cours de la dernière décennie.

La capacité de dispersion de la noctuelle d’Edwards n’a pas été étudiée, mais le COSEPAC (COSEWIC, 2009) et ECCC (ECCC, 2017) ont fourni des renseignements permettant de l’estimer. Selon des caractéristiques (p. ex. taille moyenne du corps, puissance de vol, bonne capacité de dispersion; figure 3) et des études (p. ex. Nieminen, 1996) d’autres noctuelles, une estimation de dispersion de 750 m a été présentée (ECCC, 2017). Selon cette estimation, la dispersion régionale entre les petits sites isolés (>10 km), particulièrement en haute mer, est considérée comme étant peu probable.

Analyse quantitative

SSE 19 Changement quant à la probabilité de disparition du pays : non

Précisions : Sans objet. Aucune analyse quantitative n’a été effectuée en raison du manque de données.

Sommaire et autres points à examiner

Planification du rétablissement :

Un programme de rétablissement provincial (Colombie-Britannique) de la noctuelle d’Edwards (B.C. MOE, 2013) comporte les objectifs de rétablissement suivants : 1) assurer la protection des sites connus (et des nouveaux sites) et de l’habitat de la noctuelle d’Edwards; 2) évaluer et atténuer la portée des menaces actuelles qui pèsent sur la noctuelle d’Edwards à tous les sites en Colombie-Britannique; 3) combler les lacunes dans les connaissances (p. ex. besoins en matière d’habitat, utilisation des plantes hôtes, aire de répartition en Colombie-Britannique, capacité de dispersion) relatives à la noctuelle d’Edwards. Un programme de rétablissement fédéral de la noctuelle d’Edwards au Canada, y compris la désignation de l’habitat essentiel, a également été préparé (ECCC, 2017). Pour ce qui est des écosystèmes sablonneux côtiers de la Colombie-Britannique, un rapport de situation a été préparé par Page et al. (Page et al., 2011).

Remise en état et conservation de l’habitat :

À l’île James (no 3), trois habitats d’écosystème sablonneux côtier situés dans les parties ouest, nord et nord-est de l’île sont protégés par des accords de conservation établis par Conservation de la nature Canada (COSEWIC, 2009; Page et al., 2011) et sont gérés dans le cadre du plan de conservation régional de l’ITC (ITC, 2018). Des travaux d’élimination du genêt à balais et de l’ajonc au sein de l’habitat d’écosystème sablonneux de l’île James ont été réalisés jusqu’en 2016 et d’autres travaux de gestion des espèces envahissantes ont été amorcés en 2020 (Hudson, comm. pers., 2019).

En ce qui concerne la flèche littorale Cordova (no 4), le groupe de travail du partenariat pour la conservation de la flèche littorale Cordova a préparé un programme de conservation de la flèche littorale Cordova (CSCPWG, 2010) aux fins de cogestion de l’écosystème par les trois propriétaires fonciers.

Des plans d’action visant des espèces multiples ont été préparés pour la réserve de parc national des Îles-Gulf (no 5)(Parks Canada Agency, 2018) et la réserve de parc national Pacific Rim (no 6)(Parks Canada Agency, 2017). Leur mise en œuvre comprend des efforts continus visant à remettre en état l’habitat d’écosystème sablonneux, y compris l’élimination des plantes envahissantes, dans les deux parcs (Collyer, comm. pers., 2019; Davies, comm. pers., 2019; Lawn, comm. pers., 2019).

Spécimen de noctuelle d’Edwards
Figure 3. Spécimen de noctuelle d’Edwards (Anarta edwardsii) adulte. Photo de Gary Anweiler, tirée du premier rapport du COSEPAC (COSEWIC, 2009).

Remerciements

Les personnes suivantes ont fourni de l’information : Claudia Copley (Royal British Columbia Museum), Mike Collyer (Agence Parcs Canada), Lars Crabo (PNW Moths), Morgan Davies (Agence Parcs Canada), Jeremy Gatten (LGL Limited Environmental Research Associates), Lea Gelling (Ministry of Environment and Climate Change Strategy de la Colombie-Britannique), David Holden (Agence canadienne d’inspection des aliments), Virginia Hudson (Conservation de la nature Canada), Don Lafontaine (Collection nationale canadienne d’insectes), Pippi Lawn (Agence Parcs Canada), Karen Needham (Université de la Colombie-Britannique), Jeremy Tatum (Université de Victoria), Chris Schmidt (Collection nationale canadienne d’insectes), Pippa Shepherd (Agence Parcs Canada), Jim Troubridge (Collection nationale canadienne d’insectes), Jennifer Heron (Ministry of Environment and Climate Change Strategy de la Colombie-Britannique) et Ross Vennesland (Agence Parcs Canada). Nick Page et Gary Anweiler qui ont rédigé le rapport de situation du COSEPAC (COSEWIC, 2009).

Rosana Soares et Sonia Schnobb (Secrétariat du COSEPAC) ont fourni des conseils et du soutien dans la passation de marchés. Sydney Allen (Environnement et Changement climatique Canada) a fourni du soutien relativement au SIG et à la cartographie. Jennifer Heron (SCS des arthropodes) a fourni du soutien pendant la rédaction du présent document. Les membres du SCS des arthropodes ont participé à la révision du document : Syd Cannings (Service canadien de la faune), Allan Harris (Northern Bioscience), John Klymko (Centre de données sur la conservation du Canada atlantique), Jeffrey Ogden (Department of Lands and Forestry de la Nouvelle-Écosse), John Richardson (Université de la Colombie-Britannique), David McCorquodale, Leah Ramsay, Sarah Semmler, Cory Sheffield, Colin Jones, James Miskelly, Jessica Linton et Brian Starzomski. Une révision supplémentaire a été effectuée par Greg Rickbeil et Eric Gross (Service canadien de la faune). Photo de la couverture par Nicole Kroeker (Agence Parcs Canada) et figure 3 par Gary Anweiler (COSEWIC, 2009).

Experts contactés

Benoit, D. 2019. Membre, Sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones, Winnipeg (Manitoba).

Collyer, M. 2019. Coordonnateur de la géomatique/chef : remise en état des écosystèmes sablonneux côtiers, réserve de parc national Pacific Rim, Ucluelet (Colombie-Britannique).

Crabo, L. 2019. Entomologiste. Pacific Northwest Moths. Bellingham (État de Washington, États-Unis).

Davies, M. 2019. Biologiste, réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf, Agence Parcs Canada, Sidney (Colombie-Britannique).

Orlofske, J., 2019. Biologiste. LGL Limited Environmental Research Associates, Sidney (Colombie-Britannique).

Gelling, L. 2019. Zoologiste, Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, Ministry of Environment and Climate Change Strategy, Victoria (Colombie-Britannique).

Gross, E. 2019. Biologiste des espèces en péril, Service canadien de la faune, Environnement et Changement climatique Canada, Delta (Colombie-Britannique).

Heron, J. 2019. Spécialiste de la conservation des invertébrés, Species Conservation Science Unit, Ministry of Environment de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique).

Hudson, V. 2019. Directrice des sciences et de l’intendance, Région de la Colombie-Britannique, Conservation de la nature Canada, Victoria (Colombie-Britannique).

Lafontaine, D. 2019. Lépidoptériste (retraité), Collection nationale canadienne d’insectes, Ottawa (Ontario).

Lawn, P. 2019. Biologiste/chef : Remise en état des écosystèmes sablonneux côtiers, Unité de gestion de la côte de la Colombie-Britannique, Agence Parcs Canada, Sidney (Colombie-Britannique).

Page N. 2019. Biologiste, Raincoast Applied Ecology, Vancouver (Colombie-Britannique).

Lafontaine, D. 2019. Lépidoptériste, Collection nationale canadienne d’insectes, Ottawa (Ontario).

Shepherd, P. 2019. Scientifique spécialiste de la conservation et de la gestion des espèces et des écosystèmes, Direction des programmes de conservation, Agence Parcs Canada, Vancouver (Colombie-Britannique).

Tatum, J. 2019. Lépidoptériste (retraité), Université de Victoria, Victoria (Colombie-Britannique).

Troubridge, J. 2019. Lépidoptériste (retraité), Collection nationale canadienne d’insectes, Ottawa (Ontario).

Vennesland, R. 2019. Biologiste, Direction des programmes de conservation, Agence Parcs Canada, Vancouver (Colombie-Britannique).

Sources d’information

British Columbia Ministry of Environment (B.C. MOE). 2013. Recovery Plan for Edwards’ Beach Moth (Anarta edwardsii) in British Columbia. B.C. Ministry of Environment, Victoria, B.C. 23 pp.

British Columbia Conservation Data Centre (B.C. CDC). 2019. Species and Ecosystems Explorer. Site Web : [consulté le 21 septembre 2019]. (en anglais seulement)

Canadian Endangered Species Conservation Council (CESCC). 2016. Wild Species 2015: The General Status of Species in Canada, National General Status Working Group. Site Web : www.wildspecies.ca [consulté le 21 septembre 2019]. [Également disponible en français : Conseil canadien de conservation des espèces en péril (CCCEP). 2016. Espèces sauvages 2015: la situation générale des espèces au Canada, Groupe de travail national sur la situation générale.]

Collyer, M. comm. pers. 2019. Géomaticien. Courriel envoyé à J. deWaard, septembre 2019, Réserve de parc national Pacific Rim, Parcs Canada, Ucluelet (Colombie-Britannique).

Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada (COSEWIC). 2009. COSEWIC assessment and status report on Edwards’ Beach Moth Anarta edwardsii in Canada. Ottawa, ON. vi + 26 pp. [Également disponible en français : Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). 2009. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la Noctuelle d'Edwards Anarta edwardsii au Canada. Ottawa (Ontario) vi + 29 p.]

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Hudson, V. comm. pers. 2019. Directrice des sciences et de l’intendance. Courriel envoyé à J. deWaard, septembre 2019, Région de la Colombie-Britannique, Conservation de la nature Canada, Victoria (Colombie-Britannique).

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Salafsky, N., D. Salzer, A.J. Stattersfield, C. Hilton-Taylor, R. Neugarten, S.H.M. Butchart, B. Collen, N. Cox, L.L. Master, S. O’Connor et D. Wilkie. 2008. A standard lexicon for biodiversity conservation: unified classifications of threats and actions. Conservation Biology 22: 897–911.

Troubridge, J. T. et L. G. Crabo. 1996 [1995]. A new species of Copablepharon (Lepidoptera: Noctuidae) from British Columbia and Washington. Journal of the Entomological Society of British Columbia 92: 87–90.

Collections examinées

Collection nationale canadienne d’insectes, d’arachnides et de nématodes, Ottawa (Ontario)(Personne-ressource : Chris Schmidt).

Royal British Columbia Museum, Victoria (Colombie-Britannique) (Personne-ressource : Claudia Copley).

George J. Spencer Entomological Museum, University of British Columbia Beaty Biodiversity Museum, Vancouver (Colombie-Britannique) (Personne-ressource : Karen Needham).

Jim Troubridge, Hagersville (Ontario) – collection privée.

Lars Crabo, Bellingham (État de Washington) – collection privée.

Rédacteur du sommaire du statut de l’espèce

Jeremy deWaard est le directeur adjoint des collections du Centre de génomique de la biodiversité de l’Université de Guelph. Il dirige une équipe composée de plus de vingt employés et étudiants, gère une collection d’histoire naturelle de plus de quatre millions de spécimens d’invertébrés et supervise l’acquisition et le traitement des spécimens aux fins d’analyse des codes à barres ADN. Ses recherches sont axées sur les inventaires biologiques, la surveillance des écosystèmes et la systématique d’intégration des arthropodes terrestres, en particulier les macrolépidoptères.  Jeremy est également membre du Sous-comité de spécialistes des arthropodes du COSEPAC, professeur auxiliaire et instructeur à l’Université de Guelph, réviseur des revues Molecular Ecology et Molecular Ecology Resources, et directeur de l’Entomological Society of Ontario.

Résumé technique

Anarta edwardsii
Noctuelle d’Edwards
Edwards’ Beach Moth
Répartition au Canada : Colombie-Britannique

Données démographiques
Catégorie Information
Durée d’une génération 1 an
Y a-t-il un déclin continu inféré du nombre total d’individus matures? Oui, déclin inféré d’après le déclin de la qualité et de la quantité d’habitat.
Pourcentage estimé du déclin continu du nombre total d’individus matures pendant [cinq années ou deux générations]. Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [10 dernières années ou 3 dernières générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Inconnu
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [10 prochaines années ou 3 prochaines générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [10 ans ou 3 générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. Inconnu
Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles, b) comprises et c) ont effectivement cessé? a) non b) en partie c) non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Non
Information sur la répartition
Catégorie Information
Superficie estimée de la zone d’occurrence 659 km²
Indice de zone d’occupation (IZO) 20 km² (sites actuels)
28 km2 (sites actuels et historiques)
La population totale est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce? a. Inconnu
b. Oui
Nombre de localités* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant). Deux, selon la menace d’augmentation des inondations, des sécheresses et des ondes de tempête (en raison des changements climatiques).
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence? Oui. Déclin inféré de la qualité/quantité de l’habitat en raison de la propagation accrue de végétaux envahissants et de l’augmentation de la gravité/fréquence des ondes de tempête en raison des changements climatiques.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation? Oui. Déclin inféré de la qualité/quantité de l’habitat en raison de la propagation accrue de végétaux envahissants et de l’augmentation de la gravité/fréquence des ondes de tempête en raison des changements climatiques.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations? Oui. Déclin inféré de la qualité/quantité de l’habitat en raison de la propagation accrue de végétaux envahissants et de l’augmentation de la gravité/fréquence des ondes de tempête en raison des changements climatiques.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*? Oui. Déclin inféré de la qualité/quantité de l’habitat en raison de la propagation accrue de végétaux envahissants et de l’augmentation de la gravité/fréquence des ondes de tempête en raison des changements climatiques.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat? Oui. Déclin inféré de la qualité/quantité de l’habitat en raison de la propagation accrue de végétaux envahissants et de l’augmentation de la gravité/fréquence des ondes de tempête en raison des changements climatiques.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations? Non.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*? Non.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Non.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation? Non.

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN (août 2019) pour obtenir des précisions sur ce terme.

Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)
Sous-populations Nombre d’individus matures
Toutes les sous-populations Inconnu
Total Inconnu

Analyse quantitative

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, selon la plus longue période, jusqu’à un maximum de 100 ans, ou 10 % sur 100 ans]. Sans objet, aucune donnée accessible.

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Oui, impact faible (ECCC, 2016)

11.4 Tempêtes et inondations – impact faible
7.3 Autres modifications de l’écosystème – impact faible
1.3 Zones touristiques et récréatives – impact faible
6.1 Activités récréatives – impact faible

Quels autres facteurs limitatifs sont pertinents? Spécificité de l’habitat

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
Catégorie Information
Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada Aucun statut de conservation n’a été attribué à l’extérieur du Canada. Les deux sous-populations connues de l’État de Washington présentent probablement des menaces et des tendances semblables à celles des sous-populations canadiennes.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? Inconnu Faible possibilité à partir des sous-populations des îles San Juan, dans l’État de Washington.
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? Oui.
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Oui.
Les conditions se détériorent-elles au Canada+? Oui.
Les conditions de la population source se détériorent-elles+? Probablement Les deux sous-populations connues de l’État de Washington présentent probablement des menaces et des tendances semblables à celles des sous-populations canadiennes.
La population canadienne est-elle considérée comme un puits+? Inconnu
La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? Peu probable

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non.

Historique du statut

COSEPAC. Espèce désignée « en voie de disparition » en avril 2009. Réexamen et confirmation du statut en mai 2021.

Statut et justification de la désignation

Statut : En voie de disparition

Codes alphanumériques : B1ab(ii,iii,iv,v)+2ab(ii,iii,iv,v)

Justification de la désignation : Ce beau papillon nocturne gris vit dans la partie supérieure des plages et les dunes côtières à végétation clairsemée de seulement six sites sur l’île de Vancouver et les îles Gulf adjacentes; deux de ces sous-populations pourraient être disparues. L’habitat de l’espèce est exposé aux risques associés à l’augmentation de l’empiétement de la végétation (par des espèces végétales indigènes et non indigènes), aux activités récréatives et à la perte de sable attribuable à la fréquence, à la gravité et à l’intensité accrues des tempêtes hivernales, aggravées par l’élévation du niveau de la mer.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne s’applique pas.

Critère B (aire de répartition peu étendue, et déclin ou fluctuation) : Correspond au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », B1ab(ii,iii,iv,v)+2ab(ii,iii,iv,v), car les valeurs de la zone d’occurrence (659 km²) et de l’IZO (20 km²) sont toutes deux inférieures aux seuils établis pour cette catégorie. L’espèce pourrait être gravement fragmentée (a), bien qu’il y ait peu d’éléments à l’appui de ce critère. La présence de l’espèce est connue dans deux localités, d’après l’augmentation de la gravité, de la fréquence et de l’immédiateté des ondes de tempête/inondations dans l’habitat de basses terres côtières. Il y a un déclin continu observé et/ou inféré (ii) de l’indice de zone d’occupation, (iii) de la superficie, de l’étendue et/ou de la qualité de l’habitat, (iv) du nombre de localités et de sous-populations, et (v) du nombre d’individus matures inféré à partir du déclin de la qualité/quantité de l’habitat.  Rien n’indique que la taille des populations/sous-populations de l’espèce connaît des fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne s’applique pas.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée », D2. L’IZO est de 20 km2 et le nombre de localités est de 2 (≤ 5), et la population est sujette aux effets de phénomènes stochastiques (tempêtes violentes pouvant avoir un impact sur une grande partie de l’habitat) dans un avenir incertain, et l’espèce eut devenir gravement en péril ou disparue d’ici 10 ans. Le critère D1 ne s’applique pas, car le nombre d’individus matures est inconnu.

Critère E (analyse quantitative) : Ne s’applique pas en raison du manque de données.

Appendix 1. Summary of Edwards’ Beach Moth records and null survey data for southwestern B.C. from 2001 to 2019. Modified from COSEWIC, 2009
Localité d’échantillonnage No de sous population – zone générale Date Nombre de spécimens capturés Source
Île Sidney 3 23 juil. 2001 23 COSEWIC, 2009
Île Sidney 3 11juin 2002 11 COSEWIC, 2009
Île Sidney 3 12juin 2004 1 COSEWIC, 2009
Île Sidney 3 23 juin 2006 4 COSEWIC, 2009
Sidney Island 3 23 juin 2006 1 COSEWIC, 2009
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 18 juin 2014 2 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 18 juin 2014 58 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 18 juin 2014 19 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 18 juin 2014 4 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 25 juin 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 25 juin 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 26 juin 2014 1 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 26 juin 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 29 juin 2014 1 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 29 juin 2014 6 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 29 juin 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 2 juil. 2014 17 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 2 juil. 2014 8 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 2 juil. 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 7 juil. 2014 3 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 7 juil. 2014 2 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 7 juil. 2014 1 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 8 juil. 2014 3 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 8 juil. 2014 12 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 15 juil. 2014 7 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 15 juil. 2014 3 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 15 juil. 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 28 juil. 2014 3 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 28 juil. 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 28 juil. 2014 0 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 29 mai 2019 8 Davies, comm. pers., 2019
Flèches Sidney et Hook, île Sidney 3 29 mai 2019 1 Davies, comm. pers., 2019
Île James
3 27 juin 2007 177 COSEWIC, 2009
Île James 3 27 juin 2007 19 COSEWIC, 2009
Île James 3 27 juin 2007 27 COSEWIC, 2009
Flèche Cordova et plage Island View 4 04 juil. 1979 Inconnu Lafontaine, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 01 juil. 1994 Inconnu COSEWIC, 2009
Flèche Cordova et plage Island View 4 02 juil. 2014 1 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 21 juin 2015 1 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 30 juin 2016 6 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 17 juin 2017 0 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 19 juin 2017 0 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 03 juil. 2017 0 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 27 mai 2018 0 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 30 mai 2018 1 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 30 juin 2018 0 Gatten, comm. pers., 2019
Flèche Cordova et plage Island View 4 12 juil. 2019 1 Gatten, comm. pers., 2019
Plage Wickaninnish, Tofino 6 12 juin 2001 Inconnu COSEWIC, 2009
Plage Wickaninnish, Tofino 6 2014 (77 nuits de piégeage) 0 Collyer, comm. pers., 2019
Plage Wickaninnish, Tofino 6 2016 (95 nuits de piégeage) 0 Collyer, comm. pers., 2019

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2021)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)*
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)**
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)***
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)****
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

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2022-01-14