Sterne de Dougall (Sterna dougallii) : examen rapide de la classification du COSEPAC 2023

Titre officiel: Examen rapide de la classification du COSEPAC pour le Sterne de Dougall (Sterna dougallii) au Canada 2023

Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC)
En voie de disparition 2023

Matériel appartenant à des tierces parties

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Information sur le document

Le processus d’examen rapide de la classification est utilisé par le COSEPAC dans le cas des espèces sauvages dont le statut n’a pas changé depuis leur dernière évaluation. Les renseignements facilement accessibles contenus dans le précédent rapport de situation ou sommaire du statut de l’espèce et les documents de rétablissement ainsi que ceux détenus par les équipes de rétablissement, les autorités responsables, les centres de données sur la conservation et les spécialistes des espèces ont été examinés par le sous-comité de spécialistes des espèces concerné, puis analysés par le COSEPAC. Le présent document est le sommaire des renseignements pertinents.

Les examens rapides de la classification sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril au Canada. Le présent document peut être cité de la manière suivante :

COSEPAC. 2023. Examen rapide de la classification du COSEPAC pour la Sterne de Dougall (Sterna dougallii) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, xvii p. (Registre public des espèces en péril).

Note de production :

Le COSEPAC remercie Andrew G. Horn d’avoir rédigé l’examen rapide de la classification du COSEPAC pour la Sterne de Dougall (Sterna dougallii) au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision et la révision du rapport ont été assurées par Richard Elliot, coprésident du Sous-comité de spécialistes des oiseaux du COSEPAC.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site de web : cosepac.ca

Also available in English under the title “COSEWIC Rapid Review of Classification on the Roseate Tern Sterna dougalliiin Canada”.

COSEPAC sommaire de l’évaluation

Sommaire de l’évaluation – Mai 2023

Nom commun : Sterne de Dougall

Nom scientifique : Sterna dougallii

Statut : En voie de disparition

Justification de la désignation : Présent partout dans le monde, cet oiseau de mer vivant en colonie se reproduit dans de petites îles côtières depuis l’est de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island, dans l’État de New York, et son aire d’hivernage va de la Colombie à l’est du Brésil. La reproduction régulière au Canada se limite maintenant à deux à huit colonies de la Nouvelle-Écosse, bien que des individus de cette espèce de sterne et des individus hybrides soient occasionnellement présents dans d’autres colonies de sternes. La population reproductrice canadienne se compose d’environ 106 à 146 individus matures. Le nombre d’oiseaux adultes se reproduisant au Canada et l’aire de répartition au pays ont diminué d’environ 64 % au cours des 3 dernières générations (1995-2019). Les principaux facteurs qui limitent le rétablissement de la population sont la prédation, les faibles taux de survie après le premier envol, la dégradation de l’habitat et les conséquences des phénomènes météorologiques stochastiques, comme les ouragans.

Répartition : Océan Atlantique, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Québec

Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en avril 1986. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en avril 1999. Réexamen et confirmation du statut en octobre 1999, en avril 2009, et en mai 2023.

COSEPAC examen rapide de la classification

Sommaire de l’évaluation – Mai 2023

Nom français : Sterne de Dougall

Nom anglais : Roseate Tern

Nom scientifique : Sterna dougallii

Statut : En voie de disparition

Justification de la désignation (COSEWIC, 2009) : Au Canada, cette espèce coloniale fait partie de la population du nord-est qui se reproduit dans de petites îles au large de la côte de l’Atlantique, des îles de la Madeleine dans le golfe du Saint-Laurent, vers le sud jusqu’à Long Island, New York. Elle hiverne en Amérique du Sud, de la Colombie jusqu’à l’est du Brésil. La dernière estimation de la population (2007) au Canada s’établissait à 200 individus matures occupant sept localités (approximativement 98 p. 100 dans seulement deux localités). Le nombre d’oiseaux matures est demeuré passablement stable au cours de la dernière décennie malgré les efforts de rétablissement. Une immigration des États-Unis est peu probable, car l’espèce est en voie de disparition en Nouvelle-Angleterre, et la population y est également petite (quelque 7 600 individus matures en 2007). La prédation des œufs, des jeunes et des adultes, le faible taux de survie des adultes et des événements stochastiques (p. ex. ouragans) constituent les principaux facteurs limitatifs de la population.

Préface

Depuis la dernière évaluation de la situation de la Sterne de Dougall au Canada par le COSEPAC (2009), les relevés annuels de ses populations nicheuses au Canada ont mis en évidence des déclins continus de l’abondance et de l’habitat (Gochfeld et Burger, 2020; McKnight, comm. pers., 2021). Un couple était présent aux îles de la Madeleine, au Québec, en 2009, 2010, 2013 et 2017 (McKnight, comm. pers., 2021), mais la reproduction de Sternes de Dougall pures n’y a pas été confirmée depuis 2001 (Gochfeld et Burger, 2010).

Quatre individus qui semblaient être des Sternes de Dougall ont été observés en train de nicher aux îles de la Madeleine en 2022, chacun en couple avec une Sterne pierregarin (S. hirundo; Rail, comm. pers., 2023). Toutefois, après avoir étudié les photographies de ces quatre oiseaux, le biologiste du Service canadien de la faune J.-F. Rail et l’expert en sternes I.C.T. Nisbet ont constaté qu’il s’agissait de quatre hybrides Sterne de Dougall x Sterne pierregarin (Nisbet, comm. pers., 2022; Rail, comm. pers., 2023). Des cas semblables de couples mixtes et d’hybride entre les deux espèces ont été signalés dans de nombreuses colonies en Amérique du Nord et en Europe (Gochfeld et Burger, 2020). Les hybrides identifiables représentent jusqu’à 0,2 % des oiseaux nicheurs dans le nord-est des États-Unis et se produisent de manière disproportionnée dans les colonies petites ou périphériques, comme celles au Canada (Gochfeld et Burger, 2020; Nisbet, comm. pers., 2022). Dans le présent document, ces individus hybrides ne sont pas considérés comme des Sternes de Dougall, car ils ne peuvent pas contribuer au maintien de la population canadienne de Sternes de Dougall, et le Québec n’est pas inclus dans l’aire de reproduction actuelle de cette espèce au Canada.

La reproduction de l’espèce n’a pas été confirmée au Nouveau-Brunswick depuis 2004 (COSEWIC, 2009). La Sterne de Dougall n’occupe de façon constante que trois colonies de sternes au Canada, soit celles des îles North Brother, Country et de Sable, toutes situées en Nouvelle-Écosse. Ces dernières années, quelques autres sites en Nouvelle-Écosse étaient occupés durant la saison de reproduction par de très petits nombres d’individus, habituellement un ou deux couples, mais rien n’indiquait qu’ils se sont reproduits (McKnight, comm. pers., 2022; figure 1). Les récents relevés ont indiqué que le nombre de couples reproducteurs a varié de 53 à 73 (106-146 individus matures); 68 couples étaient présents en 2019 (McKnight, comm. pers., 2021). Il convient de noter que les observations et les dénombrements dans les colonies canadiennes en 2020, 2021 et 2022 étaient incomplets en raison des restrictions du travail sur le terrain liées à la COVID. Étant donné la perte apparente de la colonie de nidification des îles de la Madeleine depuis la dernière évaluation, la zone d’occurrence, qui était estimée à 98 707 km2 par le COSEPAC (2009), a diminué à environ 36 000 km2 (McKnight, comm. pers., 2021).

Un programme de rétablissement de la Sterne de Dougall a été établi (Environment Canada, 2010), et des recherches ont permis de combler certaines lacunes dans les connaissances pertinentes pour l’évaluation, notamment en ce qui concerne les facteurs limitatifs, les menaces et les déplacements entre les colonies (Knutson, 2021; McKnight, comm. pers., 2021; Pratte et al., 2021). Il n’existe pas d’évaluation officielle des menaces qui pèsent sur la population canadienne de Sternes de Dougall, mais des gestionnaires de la conservation des Sternes du Canada, des États-Unis et du Brésil ont entrepris une évaluation des menaces pesant sur l’ensemble de la population de l’ouest de l’Atlantique (= est de l’Amérique du Nord) en octobre 2019 (McKnight, comm. pers., 2021).

De récentes études indiquent que la Sterne de Dougall est davantage un spécialiste se nourrissant de lançons (Ammodytes spp.) que ce que l’on pensait auparavant, ce qui souligne l’importance des menaces liées à l’habitat d’alimentation ou aux compétiteurs pour cette source de nourriture (Staudinger et al., 2020). La prédation des œufs, des jeunes et des adultes de la Sterne de Dougall par le Goéland argenté (Larus argentatus) le Goéland marin (L. marinus), le renard roux (Vulpes vulpes) et le vison d’Amérique (Neovison vison) demeure la principale menace qui pèse sur les colonies canadiennes. Bien qu’elle diminue à l’échelle régionale, l’abondance des Goélands près des colonies de Sternes reste élevée en raison des sources de nourriture d’origine humaine (pêches et déchets), de sorte que les colonies de l’île Country Island et des îles Brothers nécessitent une gestion active des prédateurs pour persister (McKnight, comm. pers., 2021). Des visons relâchés ou échappés de fermes d’élevage commerciales tuent périodiquement un grand nombre de Sternes, y compris des Sternes de Dougall, dans les colonies de Nouvelle-Écosse (COSEWIC, 2009).

Les autres menaces éventuelles pendant la période de reproduction comprennent le dragage et la construction de quais près de l’un des deux seuls sites d’alimentation connus à proximité de l’île North Brother, en Nouvelle-Écosse, et une proposition de construction d’une installation aquacole à moins d’un kilomètre de cette colonie. Cette île, qui abrite la colonie la plus régulièrement occupée au Canada et jusqu’à 75 % de la population canadienne au cours de nombreuses années, s’érode rapidement (McKnight, comm. pers., 2021). Les menaces hivernales récemment relevées qui ont entraîné de la mortalité comprennent les collisions avec les lignes de transport d’électricité et une récente marée noire sur la côte du Brésil, où les Sternes de Dougall canadiennes et américaines passent l’hiver (USFWS, en prép.). L’impact global de toutes les menaces est considéré comme très élevé-moyen (McKnight, comm. pers., 2021).

Il existe de nouvelles données concernant la possibilité d’une immigration de source externe. Des études de baguage et des recherches génétiques continuent de mettre en évidence d’importants déplacements d’individus entre les colonies, y compris entre des colonies américaines et canadiennes (USFWS, en prép.). Dayton et Szczys (2021) n’ont trouvé que de faibles différences génétiques entre les colonies d’eau froide du Canada atlantique et les colonies d’eau plus chaude du nord-est des États-Unis. La modélisation de la métapopulation, qui tient compte de la répartition de la population de Sternes de Dougall en colonies et des déplacements d’individus entre elles, suggère que les grandes colonies sont essentielles à la survie de la population (Garcia-Quismondo et al., 2018). Les petites colonies, comme celles au Canada, sont également importantes pour la persistance de l’espèce, car elles maintiennent la diversité génétique de l’espèce et répartissent les menaces sur un plus grand nombre de sites (Garcia-Quismondo et al., 2018).

Statut actuel

En voie de disparition, D1 (avril 2009).

Carte mise à jour

Emplacement des sites de reproduction de la Sterne de Dougall en Nouvelle Écosse et dans les îles de la Madeleine. La description longue suit.
Figure 1. Sites occupés par la Sterne de Dougall (Sterna dougalli) durant les périodes de reproduction de 2010 à 2019. La carte montre par des cercles noirs les trois colonies qui étaient occupées toutes ces années (île Country et îles Brothers) ou la plupart d’entre elles (huit ans à l’île de Sable). Les autres sites où des couples étaient présents pendant la période de reproduction certaines de ces années sont numérotés : île du Chenal et île Toby (occupés trois années); île Gull (deux années); île sans nom, île Western, île Pinch Gut, île Peases et les îlots Bear Point Thrums (une année). Il est à noter que la reproduction n’a pas été confirmée dans ces sites, notamment au Québec (îles du Chenal et du Bassin aux îles de la Madeleine) depuis 2001 (Gochfeld et Burger, 2020). Le nombre maximal de sites occupés dans une année depuis 2009 est de huit. Données à jour fournies par McKnight (comm. pers., 2021). 
Description longue

Carte de la Nouvelle‑Écosse et des îles de la Madeleine sur laquelle douze sites de reproduction de la Sterne de Dougall sont indiqués : l’île du Chenal et l’île du Bassin se trouvent à l’extrémité nord et à l’extrémité sud des îles de la Madeleine, respectivement; l’île sans nom, l’île Western et l’île Country se trouvent sur la rive nord‑est de la Nouvelle‑Écosse; l’île Toby est située sur la rive sud‑est; l’île Pinch Gut, l’île Gull, l’île Peases, les îlots Bear Point Thrums et les îles Brothers sont regroupés à l’extrémité sud de la Nouvelle‑Écosse; l’île Sable se trouve au large de la partie continentale de la Nouvelle‑Écosse, au sud‑est. 

Veuillez voir la traduction française ci-dessous :
Chenal Island = Île du Chenal
Bassin Island = Île du Bassin
Unnamed Island = Île sans nom
Western Island = Île Western
Toby Island = Île Toby
Pinch Gut = Île Pinch Gut
Gull Island = Île Gull
Peases Island = Île Peases
Bear Point Thrums = Bear Point Thrums
Country Island = Île Country
Sable Island = Île de Sable
The Brothers = Îles Brothers

Résumé technique

Sterna dougallii
Sterne de Dougall
Roseate Tern
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Océan Atlantique, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Québec

Données démographiques

Liste des questions et reponses de les données démographiques
Question Réponse Note
Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population) Environ 8,4 ans D’après l’estimation de l’UICN (Bird et al., 2020).
Y a-t-il un déclin continu observé du nombre d’individus matures? Oui Déclin observé du nombre d’adultes reproducteurs dans les colonies connues (McKnight, comm. pers., 2021).
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur deux générations Déclin de 45 % (Intervalle de confiance [IC] à 95 % : -59 % à -30 %)  Estimation fondée sur la tendance sur trois générations et appliquée à deux générations (17 ans)
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Déclin de 64 % (IC à 95 % :-84 % à -44 %) sur environ trois générations (1995-2019) Déclin observé d’après le nombre de couples comptés dans les colonies connues durant 24 ans (plutôt que 25 ans ou trois générations), car le relevé de 1994 était incomplet (McKnight, comm. pers., 2021).
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Réduction d’environ 45 % (plage de -16 % à -75 %) Réduction inférée d’après la tendance au cours des trois dernières générations et l’impact des menaces très élevé-moyen prévu.
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de changement, de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. Réduction d’environ 50 % (plage de -16 % à -84 %) Réduction inférée, calculée comme la moyenne des estimations extrêmes de la tendance au cours des trois dernières générations (limite de confiance inférieure, case 4) et l’impact des menaces très élevé-moyen prévu (maximum de la plage, case 5).
Est-ce que les causes du déclin sont bien comprises? Oui Déclin principalement causé par la prédation accrue des œufs, des oisillons et des adultes nicheurs et par la faible survie des jeunes après leur envol (COSEWIC, 2009; Environment Canada, 2010).
Est-ce que les causes du déclin ont cessé? Non La prédation se poursuit dans toutes les colonies connues malgré les programmes de lutte contre les prédateurs; la phase suivant l’envol des jeunes n’est pas bien surveillée (McKnight, comm. pers., 2021).
Est-ce que les causes du déclin sont clairement réversibles? En partie Les programmes de lutte contre les prédateurs peuvent être partiellement efficaces, mais les facteurs qui influent sur la survie des jeunes après leur envol sont mal compris (McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Non Sans note

Information sur la répartition

Liste des questions et reponses d'information sur la répartition
Question Résponse Note
Superficie estimée de la zone d’occurrence Environ 36 000 km2 Superficie calculée au moyen de la méthode du plus petit polygone convexe incluant toutes les colonies connues qui étaient actives au cours de la récente période de dix ans (2010-2019) (McKnight, comm. pers., 2021).
Indice de zone d’occupation (IZO), établi à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté. 8-32 km2 D’après les deux à huit colonies occupées chaque année au cours de la récente période de dix ans (2010-2019), en supposant une superficie de 4 km2 par colonie.
La population totale est-elle gravement fragmentée, c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce? a) Non
b) Non
 
Nombre de localités* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant). 3 (2-8) Nombre de colonies abritant des couples durant la période de reproduction en 2019 (et plage au cours de la récente période de dix ans : 2010-2019), car chaque colonie diffère dans son exposition à la principale menace, soit la prédation par les Goélands (favorisés par les activités humaines), les renards et les visons (McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence? Oui, déclin observé. La zone d’occurrence estimée a diminué d’environ 63,5 % puisqu’elle n’inclut plus les colonies au Québec, bien qu’il n’y ait pas de tendance constante du nombre ou de la répartition des colonies actives en Nouvelle-Écosse (COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation? Non Il n’y a pas de tendance constante du nombre ou de la répartition des colonies actives (COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations? Sans objet Aucune sous-population
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*? Non Il n’y a pas de tendance constante du nombre ou de la répartition des colonies actives (COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat? Oui Déclin continu observé et inféré de la qualité de l’habitat, en raison de l’érosion continue, de la prédation et des menaces pesant sur l’habitat d’alimentation (McKnight, comm. pers., 2021).
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de[sous-populations? Sans objet Aucune sous-population
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*? Non COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Non COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation? Non COSEWIC, 2009; McKnight, comm. pers., 2021.

* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC pour obtenir des précisions sur ce terme.

Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)

Sous-population (aucune sous-population) total Nombre d’individus matures : 106-146 (136 en 2019)

Remarques sur les estimations : La plage correspond aux dénombrements annuels minimum et maximum dans les colonies canadiennes de 2010 à 2019; le nombre d’individus matures était plus élevé en 2008 (166) et dans toutes les années précédentes (McKnight, comm. pers., 2021).

Analyse quantitative

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, selon la plus longue période, jusqu’à un maximum de 100 ans, ou 10 % sur 100 ans] : Inconnu, Analyse non effectuée.

Menaces et facteurs limitatifs

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Non, mais les menaces ont été recensées dans le programme de rétablissement (Environment Canada, 2010).

Un calculateur des menaces a été rempli pour l’ensemble de la population aux États-Unis et au Canada en 2019. L’impact de certaines menaces est inconnu ou faible, mais comme plusieurs colonies sont gérées de manière intensive et que les menaces sont probablement cumulatives, l’impact global des menaces a été haussé à très élevé-moyen (McKnight, comm. pers., 2021).

Voici les principales menaces recensées dans le programme de rétablissement (sauf indication contraire) et leur niveau d’impact selon le calculateur des menaces rempli pour l’ensemble de la population aux États-Unis et au Canada en 2019 (McKnight, comm. pers., 2021) :

  1. UICN 8 - Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques : 8.2. Espèces ou agents pathogènes indigènes problématiques : Impact élevé-faible.
  2. UICN 11 - Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents : 11.4. Tempêtes et inondations : Impact élevé-faible.
  3. UICN 1 - Développement résidentiel et commercial : 1.2. Zones commerciales et industrielles et 1.3. Zones touristiques et récréatives : Impact inconnu.
  4. UICN 2 - Agriculture et aquaculture : 2.4. Aquaculture en mer et en eau douce : Impact inconnu.
  5. UICN 3 - Production d’énergie et exploitation minière: 3.1. Forage pétrolier et gazier et 3.3. Énergie renouvelable : Impact inconnu.
  6. UICN 4 - Corridors de transport et de service : 4.2 Lignes de services publics : Impact inconnu (McKnight, comm. pers., 2021).
  7. UICN 5 - Utilisation des ressources biologiques : 5.1. Chasse et capture d’animaux terrestres, et 5.4 Pêche et récolte de ressources aquatiques : Impact inconnu.

Quels autres facteurs limitatifs sont pertinents? Par rapport aux autres sternes, la Sterne de Dougall a un faible potentiel de reproduction en raison de son faible taux annuel de survie des adultes (83 %), du fait qu’elle ne se reproduit pas avant sa troisième année, de ses petites couvées (médiane de 1,7 œuf par couvée) et de ses besoins alimentaires particuliers (Environment Canada, 2010). En outre, elle dépend de la nidification au sein de colonies d’autres espèces de Sternes.

Immigration de source externe (immigration naturelle de l’extérieur du Canada)

Liste des questions and responses d'immigration de source externe (immigration naturelle de l’extérieur du Canada)
Question Réponse Note
Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada Stable ou à la hausse, l’espèce est classée comme gravement en péril (S1) dans les États du CT, de NY et du NJ; en péril (S2) au ME et au MA, et présumées ou possiblement disparues (SX or SH) au NH, au RI, au DE, au MD, en VA et en NC (NatureServe, 2022). Tendances établies d’après les dénombrements des principales colonies dans les États côtiers du nord-est des États-Unis (USFWS, en prép.).
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? Oui Les études de baguage montrent une dispersion régulière des juvéniles et des adultes, dans les deux sens, entre les colonies américaines et canadiennes. (McKnight, comm. pers., 2021).
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? Oui Sans note
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Oui Sans note
Les conditions se détériorent-elles au Canada+? Oui Déclin continu de la qualité de l’habitat, du fait de l’érosion, de la prédation et des menaces pesant sur l’habitat d’alimentation (McKnight, comm. pers., 2021).
Les conditions de la population source se détériorent-elles+? Non Sans note
La population canadienne est-elle considérée comme un puits+? Non Sans note
La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? Possible, mais peu probable Bien que les colonies américaines puissent fournir des immigrants au Canada, la qualité de l’habitat de reproduction au Canada diminue.

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non

Historique du statut

COSEPAC : Espèce désignée « menacée » en avril 1986. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en avril 1999. Réexamen et confirmation du statut en octobre 1999, en avril 2009, et en mai 2023.

Statut et justification de la désignation

Statut : En voie de disparition

Codes alphanumériques : A2ac+4ac; B2ab(i,iii,v); C2a(i,ii); D1

Justification du changement de statut : Sans objet

Justification de la désignation (2023) : Présent partout dans le monde, cet oiseau de mer vivant en colonie se reproduit dans de petites îles côtières depuis l’est de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island, dans l’État de New York, et son aire d’hivernage va de la Colombie à l’est du Brésil. La reproduction régulière au Canada se limite maintenant à deux à huit colonies de la Nouvelle-Écosse, bien que des individus de cette espèce de sterne et des individus hybrides soient occasionnellement présents dans d’autres colonies de sternes. La population reproductrice canadienne se compose d’environ 106 à 146 individus matures. Le nombre d’oiseaux adultes se reproduisant au Canada et l’aire de répartition au pays ont diminué d’environ 64 % au cours des 3 dernières générations (1995-2019). Les principaux facteurs qui limitent le rétablissement de la population sont la prédation, les faibles taux de survie après le premier envol, la dégradation de l’habitat et les conséquences des phénomènes météorologiques stochastiques, comme les ouragans.

Applicabilité des critères

Critères A (Déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « Espèce en voie de disparition » A2ac+4ac. Il y a une réduction observée du nombre d’individus matures de 64 % (IC à 95 % : 44-84 %) en trois générations (1995-2019) qui devrait se poursuivre, ainsi qu’un déclin observé de la zone d’occurrence d’environ 63,5 % depuis la dernière évaluation et un déclin observé et inféré de la qualité de l’habitat, qui devraient aussi se poursuivre.

Critères B (Aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Correspond au critère de la catégorie « Espèce en voie de disparition » B2ab(i,iii,v). L’indice de zone d’occupation est inférieur à 500 km², la population canadienne est présente dans moins de cinq localités, et on observe des déclins continus de la zone d’occurrence, de la qualité de l’habitat, et du nombre d’individus matures.

Critères C (Nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Correspond au critère de la catégorie « Espèce en voie de disparition » C2a(i,ii). La population canadienne est estimée à beaucoup moins que 2 500 individus matures, et on observe un déclin continu du nombre d’individus matures; selon les estimations, aucune sous-population ne compte plus de 250 individus matures; 100 % des individus matures appartiennent à une seule sous-population.

Critères D (Très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « Espèce en voie de disparition » D1. La population est estimée à moins de 250 individus matures.

Critères E (Analyse quantitative) : Sans objet, l’analyse n’a pas été effectuée.

Remerciements

Environnement et changement climatique Canada a financé la préparation du présent rapport. Richard Elliot, coprésident du Sous-comité de spécialistes (SCS) des oiseaux du COSEPAC et les membres du SCS Marcel Gahbauer, Jean-Pierre Savard, Paul Smith et Liana Zanette a fourni des commentaires utiles pour la préparation du présent rapport. Les experts indiqués ci-dessous ont fourni des données ou conseils utiles.

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Sources d’information

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Rédacteur de l’examen rapide de la classification

Andrew G. Horn

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2023)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)
(Remarque : Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.)
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)
(Remarque : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.)
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)
(Remarque : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.)
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)
(Remarque :Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».)
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

Remarque : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

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