Arlequin plongeur (Histrionicus histrionicus) plan de gestion : chapitre 2

INTRODUCTION

Situation : En 2001, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a reclassé l’Arlequin plongeur (Histrionicus histrionicus) de la catégorie espèce en voie de disparition à celle d’espèce préoccupante. Si la population de l’Arlequin plongeur demeure importante dans l’Ouest canadien, celle de l’Est a accusé dans les années 1980 un déclin suffisant pour soulever des préoccupations (Goudie, 1990). Depuis, l’étude des habitudes de déplacement et de la répartition de cette population a permis de constater que ses effectifs et son aire de répartition sont plus importants qu’on ne le croyait. Compte tenu de la large répartition de l’espèce durant la période de reproduction, il est préférable d’effectuer des relevés sur les emplacements de mue et d’hivernage où les individus reviennent régulièrement en grand nombre. Les recherches réalisées dans les 15 dernières années ont permis de circonscrire deux grandes aires d’hivernage fréquentées par la population reproductrice de l’Est du Canada : la côte sud-ouest du Groenland (population hivernant au Groenland) et la côte est de l’Amérique du Nord, depuis le Maryland, aux États-Unis, jusqu’au sud de Terre-Neuve (population hivernant dans l’est de l’Amérique du Nord).

Justification de la désignation : Même si l’Arlequin plongeur est passé à une catégorie de moindre risque en 2001, l’effectif de la population hivernant dans l’est de l’Amérique du Nord est relativement faible comparativement aux autres espèces de sauvagine. Compte tenu de la nature grégaire de l’espèce, un effectif aussi faible justifie l’attribution du statut d’espèce préoccupante.

Information additionnelle : Le rapport de situation du COSEPAC préparé par Thomas et Robert (2001) présente l’analyse la plus complète à ce jour de la situation de l’Arlequin plongeur. Le présent plan de gestion ne renferme que des renseignements sommaires sur la situation de l’espèce; il est axé plutôt sur les enjeux liés à sa gestion. Pour obtenir de l’information plus complète sur la situation de l’Arlequin plongeur, il faut se reporter au rapport de situation de Thomas et Robert (2001).

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