Programme de rétablissement pour la petit Blongios (Ixobrychus exilis) au Canada - 2014

2014
- Préface
- Remerciements
- Sommaire
- Résumé du caractère réalisable du rétablissement
- 1. Évaluation de l’espèce par le COSEPAC
- 2. Information sur la situation de l’espèce
- 3. Information sur l’espèce
- 4. Menaces
- 5. Objectifs en matière de population et de répartition
- 6. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs
- 7. Habitat essentiel
- 8. Mesure des progrès
- 9. Énoncé sur les plans d’action
- 10. Références
- Annexe A : Codes uniformes des atlas d’oiseaux nicheurs
- Annexe B : Habitat essentiel du Petit Blongios au Canada
- Annexe C : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées
Référence recommandée :
Environnement Canada. 2014. Programme de rétablissement du Petit Blongios (Ixobrychus exilis au Canada, Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement Canada, Ottawa, v + 42 p.
Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du COSEPAC, les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.
Illustration de la couverture : © Benoit Jobin, Environnement Canada, Service canadien de la faune – Région du Québec
Also available in English under the title
“Recovery Strategy for the Least Bittern (Ixobrychus exilis) in Canada”
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de l’Environnement, 2014. Tous droits réservés.
ISBN 978-1-100-98524-4
No de Catalogue En3-4/127-2015F-PDF
Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.
En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés d’ici cinq ans.
Le ministre de l’Environnement et le ministre responsable de l’Agence Parcs Canada sont les ministres compétents pour le rétablissement du Petit Blongios, une espèce menacée inscrite à l’annexe 1 de la LEP, et ont élaboré ce programme de rétablissement, conformément à l’article 37 de la LEP. Ce programme a été préparé en collaboration avec les provinces du Manitoba, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau Brunswick et de la Nouvelle Écosse.
La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des recommandations formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement Canada, l'Agence Parcs Canada ou sur toute autre compétence. Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du Petit Blongios et de l’ensemble de la société canadienne.
Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement Canada, l'Agence Parcs Canada et d’autres compétences et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce.
La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des compétences et organisations participantes.
Vincent Carignan et Benoit Jobin (Environnement Canada, Service canadien de la faune [EC-SCF] – région du Québec) ont élaboré le présent programme de rétablissement à partir d’une ébauche d’Andrew Horn (Université Dalhousie). Les versions antérieures ont été révisées par les membres de l’équipe nationale de rétablissement du Petit Blongios [Vincent Carignan, président, Ron Bazin (EC-SCF – région des Prairies et du Nord), Samara Eaton et Jen Rock (EC-SCF – région de l’Atlantique), Valerie Blazeski (Agence Parcs Canada), Ken DeSmet (Conservation Manitoba), Kari Van Halen et Dave Moore (EC-SCF – région de l’Ontario), Jon McCracken (Études d’Oiseaux Canada) et Eva Katic (Commission de la Capitale Nationale)], et par d’anciens membres de l’équipe de rétablissement [Laurie Maynard et Barbara Slezak (EC-SCF – région de l’Ontario); Mark McGarrigle (ministère des Ressources naturelles du Nouveau Brunswick), Todd Norris (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario), Jennifer Stewart (anciennement d’EC-SCF – région de l’Atlantique) et Gershon Rother (anciennement de la Commission de la Capitale Nationale)].
D’autres collaborateurs ont fourni des commentaires sur le présent programme : Manon Dubé et Ewen Eberhardt (EC-SCF – région de la Capitale Nationale), Marie José Ribeyron (anciennement d’EC-SCF – région de la Capitale Nationale), Karine Picard et Matthew Wild (EC-SCF – région du Québec), Diane Amirault Langlais et Paul Chamberland (anciennement d’EC-SCF – région de l’Atlantique), Marie Claude Archambault, Angela Darwin, Angela McConnell, Krista Holmes, Jeff Robinson et Tania Morais (EC-SCF – région de l’Ontario), David Bland, Michael Patrikeev et Stephen McCanny (Agence Parcs Canada), Corina Brydar et Sandy Dobbyn (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario - Parcs Ontario), Jodi Benvenuti, Vivian Brownell, Glenn Desy, Leanne Jennings, Chris Risley, Marie Andrée Carrière, Shaun Thompson, Don Sutherland, Lauren Trute, Doug Tozer et Allen Woodliffe (ministère des Richesses naturelles de l’Ontario).
Les personnes suivantes nous ont fourni des renseignements sur la répartition des populations et de l’habitat du Petit Blongios, les tendances des populations, le cycle vital de l’espèce, les méthodes de relevé, ainsi que sur la conservation et la gestion : Nickolas Bartok, Isabelle Beaudoin-Roy, Heidi Bogner, Robert Bowles, Courtney Conway, Glen Desy, Pierre Fradette, Jonathon French, Christian Friis, Stacey Hay, Gary Huschle, Rudolf Koes, Claudie Latendresse, Soch Lor, Paul Messier, Shawn Meyer, Frank Nelson, Sarah Richer, Dave Roberts, Luc Robillard, Tracy Ruta Fuchs, François Shaffer, Peter Taylor, Guillaume Tremblay ainsi que les bénévoles des divers atlas des oiseaux nicheurs et du Programme de surveillance des marais, ainsi que les ornithologues amateurs du Manitoba, de l’Ontario, du Québec et des Maritimes.
Finalement, nous remercions les communautés autochtones et les membres de ces communautés, les propriétaires fonciers, les citoyens ainsi que les intervenants qui ont commenté le présent document ou qui ont participé aux rencontres de consultation.
Le Petit Blongios (Ixobrychus exilis) est le plus petit héron de l’Amérique du Nord. Il se reproduit dans des marais d’eau douce ou saumâtre où on trouve des zones de végétation haute émergente, parsemées de zones d’eaux libres et, parfois, de bosquets de végétation ligneuse. L’espèce a été désignée comme étant « menacée » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 2001 et est inscrite en tant que telle à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) depuis 2003.
De 2 % à 3% des 43 000 couples de Petits Blongios de l’Amérique du Nord se retrouveraient au Canada, soit dans le sud du Manitoba, de l’Ontario, du Québec et du Nouveau Brunswick, et possiblement en Nouvelle Écosse. En raison du comportement discret de cette espèce et de l’accès difficile à son habitat pour effectuer des relevés, les estimations de l’abondance et de la tendance des populations sont imprécises.
Les principales menaces qui pèsent sur le Petit Blongios dans l’ensemble de son aire de répartition sont la perte et la dégradation des milieux humides ainsi que la dégradation de la qualité de l’eau. La régulation des niveaux d’eau, les espèces envahissantes, les collisions (avec des automobiles et des structures anthropiques), les activités récréatives et les changements climatiques constituent également des menaces pour l’espèce.
Le caractère réalisable du rétablissement du Petit Blongios comporte des inconnues. Néanmoins, en vertu du principe de précaution, un programme de rétablissement a été élaboré conformément au paragraphe 41(1) de la LEP, comme il convient de le faire pour une espèce dont le rétablissement est jugé réalisable.
Les objectifs en matière de population et de répartition du Petit Blongios sont de maintenir et, dans la mesure du possible, d’accroître l’abondance des populations ainsi que la superficie de la zone d’occupation actuelle de l’espèce au Canada. Les stratégies et les approches générales pour l’atteinte de ces objectifs sont présentées à la section Orientation stratégique pour le rétablissement.
L’habitat essentiel est désigné en partie pour l’habitat de reproduction. Il correspond à l’habitat convenable situé à moins de 500 m des coordonnées liées aux mentions d’activité de reproduction compilées depuis 2001. Au total, 115 unités d’habitat essentiel sont désignées, dont 10 sont situées au Manitoba, 54 en Ontario, 48 au Québec et 3 au Nouveau Brunswick. Un calendrier des études fait état des principales activités nécessaires pour désigner de l’habitat essentiel supplémentaire aux sites de reproduction, d’alimentation, de dispersion post-reproduction et de mue, ainsi qu’aux haltes migratoires.
Un ou plusieurs plans d’action suivront le présent programme de rétablissement. Ils seront affichés dans le Registre public des espèces en péril d’ici 2019.
Selon les critères établis par le Gouvernement du Canada (2009), certaines inconnues persistent quant au caractère réalisable du rétablissement du Petit Blongios. Néanmoins, conformément au principe de précaution, le présent programme de rétablissement a été préparé conformément au paragraphe 41(1) de la LEP, tel qu’il convient de le faire lorsque le rétablissement est déterminé comme étant réalisable. Le présent programme de rétablissement traite des inconnues entourant le caractère réalisable du rétablissement.
- Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.
Oui. Des individus reproducteurs sont répartis dans l’ensemble de l’aire de répartition au Canada ainsi qu’aux États Unis. - De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.
Oui. Une superficie suffisante de milieux humides est disponible pour soutenir les populations de l’espèce à leur niveau actuel. De l’habitat en apparence convenable mais inoccupé est aussi disponible et d’autres milieux humides pourraient devenir convenables grâce à des mesures de restauration ou de reconstitution. - Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.
Inconnu. Les principales menaces qui pèsent sur l’espèce et son habitat de reproduction ainsi que les méthodes permettant d’éliminer ou d’atténuer ces menaces sont connues. Cependant, certaines de ces méthodes doivent être améliorées et mises à l’essai au Canada. De plus, les habitats d’alimentation, de dispersion post-reproduction ou de mue ainsi que les haltes migratoires n’ont pas encore été désignés, et les menaces qui pèsent sur ces sites devront être précisées. - Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.
Inconnu. L’intendance de l’habitat, ainsi que l’aménagement, la restauration et la reconstitution de milieux humides sont efficaces pour le rétablissement du Petit Blongios bien que des lignes directrices en matière de gestion doivent être élaborées. Cependant, l’atténuation d’autres menaces, comme celles qui touchent l’habitat adjacent et qui ont des impacts sur la qualité de l’habitat des milieux humides, demeurera un défi constant.
Date de l'évaluation : Avril 2009
Nom commun (population) : Petit Blongios
Nom scientifique : Ixobrychus exilis
Statut selon le COSEPAC : Menacée
Justification de la désignation : Ce petit membre de la famille des hérons préfère nicher près des bassins d’eaux libres dans des marais relativement grands qui sont dominés par les massettes et d’autres plantes émergentes vigoureuses. Son aire de reproduction s’étend à partir du sud-est du Canada et couvre presque tout l’est des États-Unis. Les données sur la taille de la population et la répartition exacte de cette espèce discrète sont assez limitées. Néanmoins, les meilleures indications disponibles indiquent que la population est petite (environ 3000 individus) et en déclin (plus de 30 % au cours des dix dernières années), en grande partie en raison de la perte et de la dégradation des habitats de marais de haute qualité dans son aire de répartition.
Présence au Canada : Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle Écosse
Historique du statut selon le COSEPAC : Espèce désignée « préoccupante » en avril 1988. Réexamen et confirmation du statut en avril 1999. Réexamen du statut : l'espèce a été désignée « menacée » en novembre 2001 et en avril 2009.
*Comité sur la situation des espèces en péril au Canada
De 2 % à 3 % des couples reproducteurs du Petit Blongios de l’Amérique du Nord se trouveraient au Canada. Depuis 2003, l’espèce est inscrite à titre d’espèce menacée à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) (L.C. 2002, c. 29). Au Québec, elle est désignée comme espèce vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (L.R.Q., c.E 12.01) depuis 2009. En Ontario, elle est considérée comme étant menacée et figure sur la liste des espèces en péril en Ontario depuis 2004 et est visée par la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (L.O. 2007, ch. 6) depuis 2008. En août 2013, l’espèce ne figurait pas sur la liste des espèces en péril du Manitoba, du Nouveau Brunswick ou de la Nouvelle Écosse.
L’Union internationale pour la conservation de la nature classe la population mondiale du Petit Blongios dans la catégorie « préoccupation mineure » (BirdLife International, 2009). Les cotes de conservation de NatureServe (2010) pour le Canada et les États Unis varient grandement, comme en fait état le tableau 1.
Cote mondiale (G) | Cote nationale (N) | Cote infranationale (S) |
---|---|---|
1 1 : Gravement en péril; 2 : en péril; 3 : vulnérable; 4 : apparemment non en péril; 5 : non en péril; H : possiblement disparue; B (suivant un chiffre) : population reproductrice; N (suivant un chiffre) : population non reproductrice. 2 Dans la plupart des États côtiers du golfe du Mexique (Texas, Louisiane, Floride, etc.), où elle est présente à l’année, l’espèce ne figure pas sur la liste des espèces en péril et a été récemment retirée de la liste fédérale des espèces préoccupantes (Species of Management Concern) (USFWS, 2002). |
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G5 (Non en péril) |
N4B - Canada (Apparemment non en péril) N5B, N5N - États Unis (Non en péril) |
Manitoba (S2S3B); Ontario (S4B); Québec (S2S3B); Nouveau Brunswick (S1S2B); Nouvelle Écosse (SNRB) SH (Utah); S1 (Californie, Delaware, District de Columbia, Kentucky, Massachusetts, New Hampshire, Oregon, Pennsylvanie, Virginie-Occidentale); S2 (Arkansas, Colorado, Connecticut, Dakota du Sud Illinois, Kansas, Maine, Maryland, Michigan, Nevada, Ohio, Rhode Island, Tennessee, Vermont); S3 (Arizona, Caroline du Nord, Indiana, Iowa, Mississippi, Missouri, New Jersey, New York, Nouveau Mexique, Virginie, Wisconsin) |
D’une longueur d’environ 30 cm et d’un poids d’environ 80 g, le Petit Blongios est le plus petit héron de l’Amérique du Nord (Kushlan et Hancock, 2005). Son plumage est généralement brun et chamois; sa poitrine et sa gorge, blanches, sont parcourues de larges bandes chamois; son dos et sa calotte, contrastant avec le reste de son plumage, sont d’un noir luisant chez le mâle adulte et plus terne chez la femelle et les juvéniles. Ses sus alaires chamois, particulièrement visibles lorsque l’oiseau s’envole, le distinguent de tous les autres oiseaux de marais. Lorsqu’il est dérangé, le Petit Blongios émet un « rik rik rik rik » semblable à celui des râles, sinon son chant consiste en une suite de « cou cou cou » (Sibley, 2000). Des précisions supplémentaires se trouvent dans le rapport de situation du COSEPAC (2009).
Pendant la saison de reproduction, le Petit Blongios est présent du sud du Canada à l’Amérique du Sud, y compris les Caraïbes. Des populations résidentes sont également présentes dans les vallées fluviales et les zones côtières du nord de l’Argentine et du sud du Brésil (COSEPAC, 2009; Poole et coll., 2009). Des populations migratrices isolées se reproduisent en Oregon, en Californie et au Nouveau Mexique (figure 1). Au total, il y aurait environ 43 000 couples reproducteurs en Amérique du Nord (Delany et Scott, 2006).
Les voies migratoires de l’espèce sont inconnues, mais on présume que les Petits Blongios se déplacent sur un vaste front avec des goulots locaux correspondant aux côtes et péninsules orientées selon un axe nord sud, comme le fait le Blongios nain (Ixobrychus minutus), une espèce étroitement apparentée de l’Eurasie (Nankinov, 1999). Bien que la distribution des adultes durant la mue doive faire l’objet d’études supplémentaires, la période pendant laquelle elle a lieu (de la mi septembre à la mi décembre) donne à penser qu’elle se produirait surtout pendant la migration (Poole et coll., 2009).
Le Petit Blongios hiverne de la Californie à la Floride jusqu’au Mexique et en Amérique du Sud. L’habitat hivernal est peu connu, mais on présume que l’espèce occupe les marais et marécages d’eaux saumâtres et salées (Poole et coll., 2009).

Figure 1. Aire de répartition mondiale du Petit Blongios (tirée de COSEPAC, 2009).
Au Canada, le Petit Blongios se reproduit généralement au sud du Bouclier canadien au Manitoba, en Ontario, au Québec, au Nouveau Brunswick et possiblement en Nouvelle Écosse (COSEPAC, 2009; figure 2). La présence d’individus errants a été signalée dans d’autres provinces. La population reproductrice canadienne est estimée à 1 500 couples (soit entre 1 000 et 2 800 couples; COSEPAC, 2009; tableau 2).

Figure 2. Aire de reproduction du Petit Blongios au Canada en 2012. Les points indiquent les emplacements situés à l’extérieur de l’aire de reproduction connue mais où l’espèce a été observée durant la période de reproduction (Service canadien de la faune, données inédites). Les individus immatures, les jeunes adultes et les adultes non reproducteurs ne sont pas pris en considération dans cette figure.
Province | Nombre de couples reproducteurs (estimation) (COSEPAC, 2009) |
Nombre de carrés d’atlas (100 km2) dans lesquels l’espèce a été observée |
---|---|---|
Manitoba | ~ 200 | Non disponible |
Ontario | > 500 | 210 (de 2001 à 2005, deuxième atlas); Cadman et coll. (2007) |
Québec | 200-300 | 38 (de 2010 à 2012, deuxième atlas); Atlas des oiseaux nicheurs du Quebec (2012) |
Nouveau Brunswick | Inconnu | 7 (de 2005 à 2010, deuxième atlas); Études d’Oiseaux Canada (2009, 2010) |
Nouvelle Écosse | Inconnu | 0 (de 2005 à 2010, deuxième atlas); Études d’Oiseaux Canada (2009, 2010) |
Malgré les récentes améliorations des méthodes de détection de l’espèce (Conway, 2009; Johnson et coll., 2009; Jobin et coll., 2013), qui ont permis de relever un plus grand nombre d’individus reproducteurs, le consensus est que l’espèce est en déclin (Sandilands et Campbell, 1988; Austen et coll., 1994; James, 1999; Environnement Canada, 2007; Poole et coll., 2009). Au Canada, cette tendance semble plus prononcée au centre de l’aire de répartition avec un déclin annuel moyen de 10,6 % (IC à 95 % = de -6,9 % à -14,3 %) dans le bassin des Grands Lacs entre 1995 et 2007 (Archer et Jones, 2009). L’analyse des données des atlas d’oiseaux nicheurs de l’Ontario mène à une conclusion semblable (tendance : -10 % par année; IC à 95 % = de -5 % à -16 % entre 1995 et 2006; Cadman et coll., 2007). Par contre, aucun changement significatif de la probabilité d’observation n’a été relevé dans la région de Lac Simcoe Rideau (Ontario) (Cadman et coll., 2007).
Notre compréhension actuelle des exigences écologiques du Petit Blongios peut être biaisée : le choix des sites d’étude et, donc, les résultats obtenus, dépend de la facilité d’accès à ces sites, et de la facilité avec laquelle des relevés peuvent y être réalisés. De plus, les besoins apparents de l’espèce en matière d’habitat pourraient être faussés par la disponibilité actuelle de l’habitat, par comparaison à la disponibilité passée.
Au Canada, l’habitat de reproduction est occupé du début de mai au début de septembre (Fragnier, 1995). Il s’agit principalement de marais d’eau douce ou saumâtre où on trouve des zones de végétation émergente, robuste, haute et dense (surtout des quenouilles [Typha spp.]), parsemées de zones d’eaux libres peu profondes (10-50 cm) et, parfois, de bosquets d’arbustes (Parsons, 2002; Hay, 2006; Budd, 2007; Jobin et coll., 2007; Yocum, 2007; Griffin et coll., 2009). Pour Rehm et Baldassarre (2007) ces conditions sont caractéristiques de l’hémimarais.
Les fluctuations du niveau d’eau s’approchant d’un régime naturel constituent également une caractéristique importante de l’habitat de reproduction puisque les hauts niveaux peuvent inonder les nids qui sont construits juste au-dessus de l’eau alors que les bas niveaux peuvent réduire la disponibilité des ressources alimentaires et faciliter l’accès aux nids pour les prédateurs (Arnold, 2005).
La densité de Petits Blongios semble davantage affectée par les conditions locales telles la profondeur de l’eau, l’abondance de nourriture, le type de végétation et la disponibilité des abris (couvert) que par la superficie du marais ou par la superficie de marais dans le paysage environnant (Arnold, 2005; Tozer et coll., 2010). En effet, bien que le Petit Blongios niche généralement dans de grands marais (> 5 ha), on a observé des individus territoriaux dans des marais d’une superficie aussi faible que 0,4 ha (Gibbs et Melvin, 1990). Cette espèce peut également se révéler semi coloniale, particulièrement dans les habitats très productifs (Kushlan, 1973; Bogner, 2001; Meyer et Friis, 2008), où sa densité peut atteindre jusqu’à 5 individus qui vocalisent ou nids par hectare (Arnold, 2005; Poole et coll., 2009). Même si le Petit Blongios est une espèce typiquement territoriale, il n’existe aucune certitude sur la superficie de son territoire et son de domaine vital. Bogner et Baldassarre (2002a) ont observé que la distance moyenne maximale des déplacements d’individus reproducteurs entre deux points était de 393 mètres ± 36 (erreur-type) alors que Griffin et coll. (2009) ont observé une distance moyenne maximale parcourue de plus de 2 000 mètres chez les individus reproducteurs au Missouri.
Le Petit Blongios repère ses proies (p. ex. petits poissons, têtards, mollusques, insectes) visuellement dans les eaux claires et peu profondes près d’ouvertures dans la végétation du marais, souvent à partir de plateformes qu’il aménage en inclinant des plantes émergentes (Poole et coll., 2009). Cette méthode d’alimentation expliquerait, en partie, pourquoi l’espèce privilégie les marais parcourus de chenaux, tels que ceux créés par les rats musqués (Poole et coll., 2009).
On connaît peu les besoins écologiques de l’espèce durant les périodes de mue et de dispersion post-reproduction, et pendant la migration et l’hivernage, et sur les caractéristiques de l’habitat qu’elle fréquente pendant ces périodes, mais on présume qu’ils sont semblables à celles des habitats de reproduction.
Menace | Niveau de préoccupation 1 | Étendue | Occurrence | Fréquence | Gravité 2 | Certitude causale 3 | |
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1 Niveau de préoccupation : signifie que la gestion de la menace représente une préoccupation (élevée, moyenne ou faible) pour le rétablissement de l’espèce, conforme aux objectifs en matière de population et de répartition. Ce critère tient compte de l’évaluation de toute l’information figurant dans le tableau. 2 Gravité : indique l’effet à l’échelle de la population (Élevée : très grand effet à l’échelle de la population, modérée, faible, inconnue). 3 Certitude causale : indique le degré de preuve connu de la menace (Élevée : la preuve disponible établit un lien fort entre la menace et les pressions sur la viabilité de la population; Moyenne : il existe une corrélation entre la menace et la viabilité de la population, p. ex., une opinion d’expert; Faible : la menace est présumée ou plausible). 4 Chaque menace est évaluée à l’échelle locale (à chaque site) et à l’échelle de l’aire de répartition. Lorsqu’une case contient deux valeurs, cela signifie que le résultat de l’évaluation n’est pas le même pour les deux échelles (échelle locale / échelle de l’aire de répartition). |
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Perte ou dégradation de l’habitat | Perte et dégradation des milieux humides | Élevée | Généralisée | Courante | Récurrente | Élevée | Élevée |
Perte ou dégradation de l’habitat | Dégradation de la qualité de l’eau | Moyen - Élevée | Généralisée | Courante | Continue / Récurrente 4 | Modérée | Moyenne |
Perte ou dégradation de l’habitat | Régulation des niveaux d’eau | Moyen | Localisée | Courante / Inconnue | Récurrente / Inconnue | Élevée / Faible | Moyenne |
Espèce ou génome exotique, envahissant ou introduit | Espèces envahissantes | Moyen | Localisée | Courante | Continue | Élevée / Modérée | Moyenne |
Mortalité accidentelle | Collision avec des automobiles et des structures anthropiques | Faible | Localisée | Courante | Inconnue | Inconnue | Inconnue |
Perturbation ou dommage | Activités récréatives | Faible | Localisée | Courante | Récurrente | Modérée | Moyenne |
Climat et catastrophes naturelles | Changements climatiques | Faible | Généralisée | Anticipée | Inconnue | Modérée / Inconnue | Moyenne / Faible |
Activités ou processus naturels | Maladies | Faible | Généralisée | Courante | Inconnue | Élevée / Faible | Faible |
Les menaces sont présentées en ordre décroissant du niveau de préoccupation qui leur est associé. Cependant, à l’exception de la perte et de la dégradation des milieux humides et de la dégradation de la qualité de l’eau, le niveau de préoccupation est hypothétique parce que la prévalence et l’impact des menaces sont peu documentés au Canada. Certaines menaces qui pèsent sur l’espèce dans les aires d’hivernage et le long des routes migratoires peuvent avoir des conséquences sur les individus qui migrent vers le Canada pour s’y reproduire. L’absence de rats musqués (qui ouvrent des corridors dans la végétation des marais) et la réduction des perturbations naturelles (p. ex. les feux qui empêchent les arbustes d’envahir l’habitat) constituent également des facteurs limitatifs pour l’espèce.
La perte des milieux humides attribuable aux activités humaines aurait entraîné une importante réduction de l’abondance du Petit Blongios en Amérique du Nord. Le taux de perte de milieux humides de grande superficie semble avoir diminué au cours des dernières années dans le sud du Canada, mais des milieux humides y sont encore drainés à des fins de construction résidentielle ou de conversion à des fins agricoles (Canards Illimités Canada, 2010). Au Québec, 80 % des milieux humides situés le long du fleuve Saint Laurent ont disparu depuis la colonisation européenne (James, 1999; Painchaud et Villeneuve, 2003). Les aménagements effectués jusqu’au bord des marais et leur fragmentation permettent à certains mammifères prédateurs [1], plus particulièrement les ratons laveurs (Jobin et Picman, 1997), d’avoir plus facilement accès à l’intérieur des milieux humides. La perte et la dégradation des milieux humides sont également importantes aux États Unis (Dahl, 2006), et touchent les habitats de migration et d’hivernage de la population qui se reproduit au Canada.
Le ruissellement, l’envasement, les pluies acides et l’eutrophisation peuvent réduire l’abondance des proies (Weller, 1999) et augmenter la probabilité de maladie et d’intoxication. Une réduction de la limpidité de l’eau contribue sans doute à modifier le succès du Petit Blongios dans sa recherche de nourriture, car l’oiseau repère ses proies visuellement.
La pollution provenant de sources ponctuelles, comme les déversements de produits toxiques, est particulièrement susceptible de se produire dans les marais situés le long des voies maritimes très achalandées du fleuve Saint Laurent et des Grands Lacs (Chapdelaine et Rail, 2004). Les effets de cette pollution sur le Petits Blongios n’ont pas été étudiés mais pourraient être importants, puisque l’espèce bioaccumule les substances toxiques dans ses œufs et ses plumes (Causey et Graves, 1969).
Depuis l’aménagement d’ouvrages de régulation des niveaux d’eau le long du fleuve Saint Laurent et du lac Ontario dans les années 1950, le débit moyen maximal a diminué en été et le débit moyen minimal a augmenté en hiver (Morin et Leclerc, 1998). Cependant, des écarts se produisent régulièrement, ce qui peut avoir des répercussions sur le Petit Blongios si ces écarts surviennent durant la période critique de reproduction (DesGranges et coll., 2006). Une telle situation peut se produire aussi dans d’autres grandes voies navigables comme la rivière des Outaouais et même dans les marais situés à l’intérieur des terres. Bien que le Petit Blongios semble surtout occuper des sites où les niveaux d’eau sont stables durant la période de reproduction, toute fluctuation importante durant cette période est susceptible d’avoir un impact négatif sur l’espèce.
Les périodes prolongées de haut niveau d’eau peuvent réduire l’étendue des marais à quenouilles, tant de manière directe, en les inondant, qu’indirecte, en rendant les conditions favorables à d’autres espèces, comme la zizanie des marais (Zizania palustris), qui sont moins propices pour la nidification du Petit Blongios (Sandilands et Campbell, 1988; Timmermans et coll. 2008). À l’inverse, des périodes prolongées de niveaux relativement stables peuvent faire augmenter la densité des peuplements de quenouilles et éliminer les zones d’eaux libres dont l’espèce a besoin. Jobin et coll. (2009) ont montré que l’abondance d’une population de Petits Blongios a diminué rapidement après une baisse marquée des niveaux d’eau à la suite du bris d’une digue pendant la saison de reproduction dans un milieu humide aménagé, et que cette diminution était suivie d’une augmentation rapide de l’abondance l’année suivante lorsque les niveaux d’eau se rétablissaient aux valeurs précédentes.
L’aire de répartition et l’abondance de plusieurs espèces envahissantes de plantes et d’animaux augmentent dans les marais d’Amérique du Nord, surtout à cause d’interventions humaines. La salicaire commune (Lythrum salicaria), l’alpiste roseau (Phalaris arundinacea), le roseau commun (Phragmites australis ssp. australis), le butome à ombelle (Butomus umbellatus) et une quenouille hybride (Typha x glauca) de la région des Grands Lacs se propagent et supplantent la végétation émergente indigène (Lavoie et coll., 2003; Hudon, 2004; Jobin, 2006; Jobin et coll., 2007; Latendresse et Jobin, 2007; Wilcox et coll., 2007). Même si le Petit Blongios peut nicher dans diverses espèces végétales émergentes, y compris des peuplements d’espèces envahissantes, il préfère les quenouilles (Poole et coll., 2009). Les plantes envahissantes flottantes (p. ex. l’hydrocharide grenouillette [Hydrocharis morsus ranae] et la châtaigne d’eau [Trapa natans]) peuvent aussi altérer la structure de l’habitat en particulier en accélérant la succession végétale, qui mène à l’assèchement du marais, ce qui n’est pas optimal pour l’alimentation et la reproduction du Petit Blongios (Blossey et coll., 2001).
Les populations d’espèces animales envahissantes, par exemple la carpe (Cyprinus carpio), connaissent aussi une augmentation dans les milieux humides occupés par le Petit Blongios, en particulier dans le sud de l’Ontario et du Québec. En plus de leurs effets négatifs sur les fonctions écosystémiques, les carpes peuvent avoir des répercussions directes sur le Petit Blongios notamment en réduisant la limpidité de l’eau lorsqu’elles remuent les sédiments pour s’alimenter (Wires et coll., 2010).
Le Petit Blongios vole à basse altitude et migre de nuit, ce qui le rend plus susceptible aux collisions avec des véhicules, des édifices, des haubans, des lignes électriques, des clôtures barbelées et des pylônes. À certains endroits, ces collisions peuvent être suffisamment fréquentes pour constituer une menace pour les populations locales (Poole et coll., 2009). Par exemple, sur une route traversant un refuge en Louisiane, 12 Petits Blongios ont été tués dans des collisions avec des véhicules et quatre autres sont morts empalés sur une clôture en une seule fin de semaine (Guillory, 1973). On a trouvé à quelques occasions des Petits Blongios morts le long de la route de la digue de Long Point, en Ontario (Ashley et Robinson, 1996; J. McCracken, communication personnelle). Ces incidents donnent à penser que les routes ou les structures situées à proximité des marais convenables peuvent entraîner la mort d’individus pendant leurs déplacements entre des parcelles d’habitats ou la migration.
Même si le Petit Blongios peut tolérer un certain degré d’activité humaine à proximité des marais où il se reproduit, y compris le passage occasionnel de petites embarcations près de ses zones d’alimentation (Poole et coll., 2009), il semble préférer nicher à l’extérieur des zones très urbanisées (Smith Cartwright et Chow Fraser, données non publiées). Toutefois, les perturbations peu fréquentes et imprévisibles peuvent être aussi dérangeantes pour le Petit Blongios que pour les autres espèces intolérantes à l’activité humaine (Nisbet, 2000). L’utilisation fréquente de la diffusion de chants par les ornithologues amateurs dans les milieux humides très fréquentés pour l’observation d’oiseaux pourrait être une nuisance durant la période de reproduction, mais l’importance de cette menace n’a pas encore été évaluée. Finalement, certains impacts directs tels que les vagues produites par les embarcations à moteur peuvent éroder les lisières des marais et possiblement inonder ou perturber les nids.
Les changements climatiques peuvent avoir des impacts négatifs imprévisibles, généralisés et graves sur l’habitat du Petit Blongios. Non seulement peuvent ils provoquer une augmentation de la fréquence des inondations et des tempêtes susceptibles de détruire les nids et l’habitat, mais ils peuvent aussi modifier les régimes hydrologique et thermique généraux qui influencent l’aire de répartition du Petit Blongios au Canada. Par exemple, la baisse des niveaux d’eau provoquée par une hausse des températures réduirait vraisemblablement la superficie des milieux humides, ce qui entraînerait une diminution de l’abondance des proies (Mortsch et coll., 2007; Wires et coll., 2010). En contrepartie, l'expansion hypothétique de l'aire de répartition de l'espèce vers le nord pourrait favoriser l’utilisation de nombreux milieux humides de la forêt boréale, mais le caractère convenable de ces milieux humides pour la reproduction devrait être évalué.
Les impacts de diverses maladies et du parasitisme sur les populations de Petits Blongios ont fait l’objet de très peu d’études. On présume que les individus sont vulnérables aux mêmes maladies que d’autres échassiers (Friend et Franson, 1999; Wires et coll., 2010). Le Petit Blongios est également l’une des 326 espèces d’oiseaux chez lesquelles on a dépisté le virus du Nil occidental (Center for Disease Control, 2009).
Les objectifs en matière de population et de répartition pour le Petit Blongios sont de maintenir et, dans la mesure du possible, d’accroître l’abondance des populations ainsi que la superficie de la zone d’occupation actuelle de l’espèce au Canada. Ces objectifs sont jugés atteignables dans bon nombre de secteurs de l’aire de répartition de l’espèce où de l’habitat convenable pour la reproduction, l’alimentation, la dispersion post-reproduction, la mue et la migration (haltes migratoires) est disponible, bien qu’inoccupé, ou pourrait être remis en état. Une partie de ces objectifs ne peut être atteinte qu’à long terme (> 10 ans).
L’abondance et l’aire de répartition historiques de l’espèce sont mal connues et les besoins spécifiques en matière d’habitat pour différents stades du cycle vital et pour des secteurs de l’aire de répartition de l’espèce au Canada ne sont pas suffisamment bien compris, à l’heure actuelle, pour fixer des objectifs quantitatifs. Cela pourra être possible dans les prochaines versions du programme de rétablissement lorsque les lacunes dans les connaissances seront comblées.
Les activités suivantes sont en cours ou ont été achevées au Canada depuis 2000 :
- Un examen de toute la documentation accessible sur le Petit Blongios (McConnell, 2004; Gray Owl Environmental Inc., 2009);
- Un protocole national d’inventaire du Petit Blongios pendant la saison de reproduction (Jobin et coll., 2010, 2011a,b);
- Un protocole national pour la capture, le baguage, la pose de radio émetteurs et prélèvement de tissus du Petit Blongios au Canada (MacKenzie et McCracken, 2011);
- Des relevés des sites potentiels ou historiques ont été menés dans le sud du Manitoba (2003 –2008; R. Bazin, comm. pers.; Hay, 2006), en Ontario (2001 2012; Bowles, 2002; Desy, 2007; Meyer et Friis, 2008) et au Québec (2004 – 2013; Jobin, 2006; Jobin et coll., 2007; Latendresse et Jobin, 2007; Guillemette et Messier, 2009; Jobin et Giguère, 2009);
- Des relevés dirigés ont été menés dans des réserves nationales de faune de l’Ontario et du Québec;
- Des travaux de maîtrise et de doctorat sur l’habitat de reproduction du Petit Blongios ont été réalisés en Ontario (N. Bartok – University of Western Ontario; P. Quesnelle – Université Carleton; D. Tozer – Université Trent) et au Manitoba (S. Hay – Université du Manitoba);
- Des programmes de suivi sont en cours : le Great Lakes Coastal Wetland Monitoring Program (Service canadien de la faune - région de l’Ontario; Meyer et coll., 2006); le Programme de surveillance des marais en Ontario (depuis 1994), et le Programme de surveillance des marais au Québec (depuis 2004); la surveillance de la présence du Petit Blongios dans plusieurs milieux humides du sud du Québec dans le cadre suivi (annuel) de l’occupation des stations de nidification des populations d’oiseaux en péril du Québec (SOS-POP); le Programme pilote de suivi des marais dans les prairies et les tremblaies parcs (depuis 2008).
- Création de la réserve de biodiversité Samuel de-Champlain (Loi sur la conservation du patrimoine naturel, L.R.Q., chapitre C 61.01), qui préservera 487 hectares de milieux humides sur les rives de la rivière Richelieu, à proximité de la frontière entre le Québec et les États Unis. Cette réserve inclura deux des unités d’habitat essentiel du Petit Blongios : baie McGillivray et rivière Richelieu (frontière).
- D’importantes initiatives sont en cours pour protéger, gérer et restaurer des milieux humides en Ontario, par exemple par l’entremise du Plan conjoint des habitats de l’Est du Plan nord américain de gestion de la sauvagine, et du Fonds de durabilité des Grands Lacs.
- La Première nation de Walpole Island élabore un plan de protection des écosystèmes fondé sur les connaissances écologiques traditionnelles de la communauté.
Menace ou facteur limitatif | Stratégie générale pour le rétablissement | Priorité | Description générale des approches de recherche et de gestion |
---|---|---|---|
Tous | Intendance et gestion de l’espèce et de son habitat convenable | Élevée |
|
Lacunes dans les connaissances | Inventaire et suivi | Élevée |
|
Perte de milieux humides; Dégradation de la qualité de l’eau; Régulation du niveau d’eau; Lacunes dans les connaissances | Recherche | Élevée |
|
Tous | Communication et partenariats | Moyenne |
|
L’habitat essentiel du Petit Blongios est désigné en partie dans le présent programme de rétablissement. En raison du manque d’information sur la plupart des habitats d’alimentation, de mue, de dispersion post-reproduction et de migration (haltes migratoires), la désignation de l’habitat essentiel ne concerne que l’habitat de reproduction. Un calendrier des études (section 7.2) est proposé pour compléter la désignation de l’habitat essentiel.
La désignation de l’habitat essentiel est fondée sur deux critères : le caractère convenable de l’habitat et l’occupation de l’habitat.
Le caractère convenable de l’habitat réfère aux caractéristiques de l’habitat dans lequel les individus peuvent accomplir les activités relatives à la reproduction (p. ex. parade nuptiale et accouplement, défense du territoire, nidification). Pour le Petit Blongios, les caractéristiques biophysiques de l’habitat convenable à la reproduction incluent :
- Milieux humides permanents [2] (marais et marécages arbustifs situés sous la ligne des hautes eaux); ET
- Végétation herbacée ou ligneuse émergente, haute et robuste, parsemée de zones d’eaux libres(caractéristique de l’hémimarais), ET
- Fluctuations du niveau d’eau proches de celles d’un régime naturel.
En se basant sur les connaissances relatives aux distances maximales moyennes de déplacements du Petit Blongios pendant la saison de reproduction (environ 400 m selon Bogner et Baldassarre [2002b]; 2000 m selon Griffin et coll. [2009]), l’habitat convenable situé dans un rayon de 500 m a été établi comme étant représentatif de la superficie d’habitat pouvant être utilisée par chaque individu/couple.
L’occupation de l’habitat réfère à l’utilisation de l’habitat convenable pour la reproduction au cours d’une ou de plusieurs années. Les mentions de nidification confirmée (voir l’annexe A pour les définitions) constituent la meilleure indication de l’occupation de l’habitat et donc de la présence d’habitat convenable. Cependant, comme la confirmation de la nidification est difficile pour cette espèce discrète (Tozer et coll., 2007), le cumul de mentions de la présence d’individus susceptibles d’être reproducteurs à l’intérieur d’une même année ou de nidification probable sur plusieurs années peut aussi servir d’indicateur du caractère convenable de l’habitat, notamment par la démonstration d’une fidélité à des milieux humides spécifiques. Les autres mentions d’activités de reproduction (p. ex. reproducteurs potentiels) n’ont pas été considérées comme des indicateurs suffisants du caractère convenable de l’habitat de reproduction étant donné que le Petit Blongios peut occuper certains milieux humides de façon sporadique (p. ex. pour les déplacements) ou à d’autres fins que la reproduction.
Étant donné le caractère dynamique des milieux humides dans l’ensemble de l’aire de répartition du Petit Blongios au Canada, l’évaluation du caractère convenable de l’habitat et de son occupation par l’espèce devrait reposer sur de l’information récente. C’est pourquoi la sélection des mentions datant de 10 ans ou moins au moment de la rédaction du présent programme de rétablissement (c.-à-d. à partir de 2001) a été considérée comme étant adéquate. De plus, 2001 correspond à la première année de collecte des données pour le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, qui a permis de confirmer l’utilisation continue des milieux humides (fidélité) situés au cœur de l’aire de répartition de l’espèce au Canada. Les mentions antérieures à 2001 devront être validées afin de déterminer le caractère convenable actuel de l’habitat et l’utilisation actuelle de l’habitat par le Petit Blongios (voir section 7.2).
Dans le présent programme de rétablissement, l’habitat essentiel est désigné comme étant l’habitat convenable situé à moins de 500 m des coordonnées liées aux mentions suivantes :
- une mention de nidification confirmée depuis 2001, OU
- deux mentions de nidification probable au cours d’une même année depuis 2001, OU
- une mention de nidification probable par année pour deux années distinctes à l’intérieur d’une période flottante de cinq ans [3] depuis 2001.
Selon sa superficie, sa structure et la nature des activités de reproduction observées, un milieu humide peut constituer une unité d’habitat essentiel ou comporter plusieurs unités d’habitat essentiel. Les unités qui se chevauchent sont fusionnées.
Sur la base des critères susmentionnés, 115 unités d’habitat essentiel, renfermant un maximum de 17 102 ha d’habitat essentiel, ont été désignées pour le Petit Blongios (voir Annexe B), soit 10 au Manitoba (1 856 ha), 54 en Ontario (10 740 ha), 48 au Québec (4 615 ha) et 3 au Nouveau Brunswick (137 ha). À l’intérieur d’une unité d’habitat essentiel, toute structure anthropique (p. ex. routes, quais, poteaux de lignes de transmission) et toute zone (p. ex. terres agricoles labourées, eau libre profonde) qui ne possèdent pas les caractéristiques biophysiques de l’habitat convenable ne sont pas désignées comme étant de l’habitat essentiel.
Il arrive à l’occasion que le Petit Blongios se reproduise dans des habitats non traditionnels de nature anthropique (p. ex. fossés aménagés en bordure de route, étangs d’eaux usées) qui ne sont pas gérés à des fins de conservation. Ces habitats n’offrent pas des conditions de reproduction soutenues et de grande qualité parce qu’ils peuvent faire l’objet d’interventions fréquentes, lesquelles peuvent nuire au Petit Blongios pendant la période de reproduction. C’est pourquoi ces habitats ne sont pas désignés comme étant de l’habitat essentiel en vertu de la LEP, même si la reproduction y est confirmée. Cependant, les interdictions générales de la LEP et de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (L.C. 1994, ch. 22) visant à protéger les oiseaux et leur résidence (nid) contre les dommages ou la destruction demeurent en vigueur.
Description de l’activité | Justification | Échéancier |
---|---|---|
a L’année 1991 a été choisie conformément aux critères des centres de données sur la conservation, qui considèrent les mentions remontant à plus de 20 ans comme étant « historiques ». | ||
Effectuer des relevés dans les milieux humides où :
|
Désignation d’unités d’habitat essentiel supplémentaires, en particulier dans les régions éloignées. | 2014 – 2019 |
Caractériser les habitats d’alimentation, de dispersion post-reproduction, de mue et de migration (halte migratoire) au Canada, et procéder aux relevés de Petits Blongios dans ces habitats aux moments appropriés de l’année. | Désignation d’unités d’habitat essentiel supplémentaires; Nécessaire à la conservation de l’espèce tout au long de son cycle vital au Canada | 2014 – 2019 |
La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation [d’un élément] de l’habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat essentiel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsque exigé par l’espèce (Gouvernement du Canada, 2009). La destruction peut découler d’une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps. Des exemples d’activités susceptibles de détruire l’habitat essentiel du Petit Blongios sont présentés au tableau 6.
Description de l’activité* | Description de l’effet (caractéristiques biophysiques ou autre) |
Échelle de l’activité susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel** Site |
Échelle de l’activité susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel** Secteur |
Échelle de l’activité susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel** Paysage |
Considérations temporelles |
---|---|---|---|---|---|
* Les activités requises pour gérer, inspecter et entretenir des infrastructures existantes qui ne sont pas désignées comme étant de l’habitat essentiel mais dont les empreintes peuvent se trouver dans des d’unités d’habitat essentiel désignées ou être adjacentes à ces unités ne sont pas des activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel, dans la mesure où elles sont menées d’une manière cohérente avec la conservation de l’habitat essentiel du Petit Blongios. De plus, la gestion des milieux humides à des fins de conservation des espèces sauvages n’entraîne habituellement pas la destruction de l’habitat essentiel, si les mesures de gestion sont mises en œuvre lorsque les oiseaux ne sont pas présents dans l’habitat (après la migration). Pour obtenir de l’information supplémentaire, communiquer avec Environnement Canada – Service canadien de la faune à l’adresse suivante : enviroinfo@ec.gc.ca. ** Site : effet anticipé sur une superficie d’environ 1 km x 1 km ; Secteur : effet anticipé sur une superficie d’environ 10 x 10 km; Paysage : effet anticipé sur une superficie d’environ 100 km x 100 km. |
|||||
Remblai, déblai ou drainage de milieux humides (p. ex. aménagement d’infrastructures et construction, extraction superficielle de minéraux, extraction souterraine de minéraux ou d’hydrocarbures, dragage et canalisation) |
|
X | X | Applicable en tout temps | |
Activités provoquant du ruissellement, lequel entraîne des particules de sol, ce qui mène à une augmentation de la turbidité de l’eau ou de l’apport de nutriments (p. ex. culture de terres adjacentes à un milieu humide en absence d’une zone tampon végétale adéquate) |
|
X | X | Applicable en tout temps | |
Introduction d’espèces envahissantes de plantes, de poissons et d’invertébrés |
|
X | Applicable en tout temps | ||
Utilisation répétée de véhicules et d’embarcations à moteur à l’intérieur ou à proximité des milieux humides |
|
X | Applicable en tout temps pour l’érosion; pendant la saison de reproduction pour l’inondation de nids | ||
Brûlage dirigé ou autres moyens d’éliminer la végétation naturelle dans les milieux humides |
|
X | Peut être effectué lorsque les individus ont quitté l’habitat (après la migration automnale) | ||
Dépôt de substances nocives (incluant la neige), directement (dans l’eau) ou indirectement (en amont, sur le sol) |
|
X | X | Applicable en tout temps | |
Construction d’infrastructures (p. ex. routes, maisons, rampes de mise à l’eau) favorisant l’accès à l’habitat essentiel |
|
X | X | Applicable en tout temps | |
Présence de bétail qui élimine ou piétine la végétation |
|
X | Applicable en tout temps |
Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.
- L’abondance des populations du Petit Blongios s’est maintenue ou s’est accrue;
- La zone d’occupation s’est maintenue ou s’est accrue.
Un ou plusieurs plans d’action relatifs au présent programme de rétablissement seront élaborés au cours des prochaines années. Ils seront publiés dans le Registre public des espèces en péril d’ici 2019.
- Archer, R.W., et K.E. Jones. 2009. The Marsh Monitoring Program Annual Report, 1995-2007. Annual indicies and trends in bird abundance and amphibian occurrence in the Great Lakes basin, rapport préparé pour Environnement Canada par Études d’Oiseaux Canada, Port Rowan (Ontario).
- Arnold, K.E. 2005. The Breeding Ecology of Least Bitterns (Ixobrychus exilis) at Agassiz and Mingo National Wildlife Refuges, mémoire de maîtrise ès sciences, South Dakota State University, Brookings (South Dakota).
- Ashley, E.P., et J.T. Robinson. 1996. Road mortality of amphibians, reptiles and other wildlife on the Long Point causeway, Lake Erie, Ontario, Canadian Field-Naturalist 110:403-412.
- Atlas des oiseaux nicheurs du Québec (2012). Données préliminaires gracieusement fournies par le Regroupement QuébecOiseaux, le Service canadien de la faune d'Environnement Canada et Études d'Oiseaux Canada, Québec (Québec).
- Austen, M.J.W., M.D. Cadman et R.D. James. 1994. Ontario Birds at Risk: Status and Conservation Needs, Fédération des naturalistes de l’Ontario et Long Point Bird Observatory, Toronto et Port Rowan (Ontario).
- BirdLife International 2009, (en anglais seulement). Ixobrychus exilis, in IUCN 2009, IUCN Red List of Threatened Species, version 2009.2, disponible à l’adresse : http://www.iucnredlist.org (consulté le 8 décembre 2009).
- Blossey, B., L.C. Skinner et J. Taylor. 2001. Impact and management of purple loosestrife (Lythrum salicaria) in North America, Biodiversity and Conservation 10:1787 1807.
- Bogner, H.E. 2001. Breeding biology of Least Bittern (Ixobrychus exilis) in western New York, mémoire de maîtrise ès sciences, State University of New York, Syracuse.
- Bogner, H.E., et G.A. Baldassarre. 2002a. The effectiveness of call-response surveys for detecting least bitterns, Journal of Wildlife Management 66: 976 984.
- Bogner, H.E., et G. A. Baldassarre. 2002b. Home range, movement and nesting of Least Bitterns in western New York, Wilson Bulletin 114:297 308.
- Bowles, R. 2002. Least Bittern surveys in Simcoe County, Ontario, manuscrit inédit, Service canadien de la faune.
- Budd, M.J. 2007. Status, distribution, and habitat selection of secretive marsh birds in the delta of Arkansas, mémoire de maîtrise ès sciences, University of Arkansas, Fayetteville (Arkansas), ÉTATS-UNIS.
- Cadman, M.D., D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier (éd.). 2007. Atlas of the Breeding Birds of Ontario, 2001-2005, Études d’oiseaux Canada, Environnement Canada Ontario Field Ornithologists, ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et Ontario Nature, Toronto, xxii + 706 p.
- Canards Illimités Canada. 2010. Southern Ontario Wetland Conversion Analysis, rapport final, Canards Illimités Canada, bureau de Barrie (Ontario), (Format PDF, en anglais seulement), disponible à l’adresse http://www.ducks.ca/aboutduc/news/archives/prov2010/pdf/duc_ontariowca.pdfariowca.pdf.
- Causey, M.K., et J.B. Graves. 1969. Insecticide residues in Least Bittern eggs, Wilson Bulletin 81:340-341.
- Center for Disease Control. 2009. Division of Vector-Borne Infectious Diseases, West Nile Virus, (en anglais seulement), disponible à l’adresse : http://www.cdc.gov/ncidod/dvbid/westnile/birdspecies.htm (consulté le 10 décembre 2009).
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- COSEPAC. 2009. Mise à jour, évaluation et rapport de situation du COSEPAC sur le Petit Blongios (Ixobrychus exilis) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, vi + 42 p.
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- Delany, S., et D. Scott. 2006. Waterbird population estimates, 4e edition, Wetlands international, Wageningen, 239 p.
- DesGranges, J.-L., J. Ingram, B. Drolet, J. Morin, C. Savage et D. Borcard. 2006. Modelling wetland bird response to water level changes in the Lake Ontario-St. Lawrence River hydrosystem, Environmental Monitoring and Assessment 113:329 365.
- Desy, G.E. 2007. Summary report for Least Bittern surveys conducted at Long Point and Big Creek National Wildlife Areas, Ontario, présenté à Environnement Canada, Service canadien de la faune, Région de l’Ontario.
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- Gibbs, J.P., et S.M. Melvin. 1990. An assessment of wading birds and other wetland avifauna and their habitat in Maine, rapport final, Deptartment of Inland Fisheries and Wildlife, Bangor (Maine).
- Gouvernement du Canada. 2009. Politiques de la Loi sur les espèces en péril, Cadre général de politiques [Ébauche], Séries de politiques et de lignes directrices de la Loi sur les espèces en péril, Environnement Canada, Ottawa, 43 p.
- Gray Owl Environmental Inc. 2009. Least Bittern literature review and a preliminary survey protocol, préparé pour le Service canadien de la faune, région de l’Ontario, 95 p.
- Griffin, A.D., F.E. Durbian, D.A. Easterla et R.L. Bell. 2009. Spatial ecology of breeding Least Bitterns in northwest Missouri. Wilson Journal of Ornithology 121:521 527.
- Guillory, H.D. 1973. Motor vehicles and barbed wire fences as major mortality factors for the Least Bittern in southwestern Louisiana, Inland Bird Banding News 45:176 177.
- Hay, S. 2006. Distribution and Habitat of the Least Bittern and Other Marsh Bird Species in Southern Manitoba, mémoire de maîtrise en gestion des ressources naturelles (Natural Resource Management), University of Manitoba, Winnipeg (Manitoba).
- Hudon, C. 2004. Shift in wetland plant composition and biomass following low-level episodes in the St.Lawrence River: Looking into the future, Journal canadien des sciences halieutiques et aquatiques 61:603 17.
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- Jobin, B. 2006. Inventaire du Petit Blongios dans le parc national de Plaisance, été 2005, Série de rapports techniques no 457, Service canadien de la faune, Région du Québec, Environnement Canada, Sainte Foy, 40 p. et annexes.
- Jobin, B., et J. Picman. 1997. Factors affecting predation on artificial nests in marshes, Journal of Wildlife Management 61:792 800.
- Jobin, B., et S. Giguère. 2009. Inventaire du Petit Blongios et de la Tortue des bois à la garnison Farnham du ministère de la Défense nationale, été 2008. Environnement Canada, Service canadien de la faune, Région du Québec, rapport non publié, 34 p. et annexes.
- Jobin, B., C. Latendresse et L. Robillard. 2007. Habitats et inventaires du Petit Blongios sur les terres du ministère de la Défense nationale à Nicolet, Québec, étés 2004, 2005 et 2006. Série de rapports techniques no 482, Service canadien de la faune, Région du Québec, Environnement Canada, Sainte-Foy, Québec, 85 p. et annexes.
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Code de l'atlas * | Définition | |
---|---|---|
* Les codes d’atlas et les descriptions peuvent varier légèrement d’une province à l’autre, mais ont des significations semblables. Les codes d’atlas pour la nidification possible ne sont pas indiqués dans ce tableau. | ||
Nidification probable | P | Couple observé pendant la période de reproduction dans un habitat de nidification propice. |
Nidification probable | T | Territoire permanent présumé par une observation de comportements territoriaux (chant, etc.) ou par la présence d’un adulte, observés à deux reprises au même endroit, à au moins une semaine d’intervalle et dans un habitat de nidification convenable pendant la période de reproduction. |
Nidification probable | C | Comportement nuptial, incluant les interactions entre un mâle et une femelle ou entre deux mâles (p. ex. parade, nourrissage ou accouplement). |
Nidification probable | V | Oiseau visitant un site de nidification probable. |
Nidification probable | A | Comportement agité ou cris d’alarme de la part d’un adulte indiquant la présence d’un nid ou de jeunes à proximité. |
Nidification probable | B | Plaque incubatrice sur une femelle adulte ou protubérance cloacale sur un mâle adulte. |
Nidification confirmée | CN | Construction d’un nid ou transport de matériel de nidification. |
Nidification confirmée | DD | Parade de diversion ou simulation de blessure. |
Nidification confirmée | NU | Ancien nid (occupé durant la période de l’atlas) ou présence de coquilles d’œufs (pondus pendant la période de l’atlas). À n’utiliser que pour les nids ou les coquilles d’œufs uniques ou dans les cas non équivoques. |
Nidification confirmée | JE | Jeunes ayant récemment quitté le nid ou jeunes en duvet. |
Nidification confirmée | NO | Adulte quittant un site de nidification ou y arrivant dans des circonstances indiquant l’existence d’un nid actif (y compris les nids dont on ne peut voir le contenu). |
Nidification confirmée | FE | Adulte transportant un sac fécal. |
Nidification confirmée | AT | Adulte transportant de la nourriture pour des jeunes pendant la période de reproduction. |
Nidification confirmée | NF | Nid contenant un ou plusieurs œufs. |
Nidification confirmée | NJ | Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus). |
Nom de l’unité d’habitat essentiel |
Code d’identifica-tion du carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence 1 | Coordonnées UTM du carré 2 UTM Est |
Coordonnées UTM du carré 2 UTM Nord |
Quart de Section 3 renfermant de l'habitat essentiel |
Quart de Section 3 renfermant de l'habitat essentiel |
Superficie de l’unité d’habitat essentiel (ha) 4 | Description | Propriété / tenure 5 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
||||||||
Marais Brokenhead | 14PA82 | 680000 | 5520000 | NE-12-10-08-E1 NW-07-10-09-E1 NW-18-10-09-E1 |
SW-18-10-09-E1 SE-13-10-08-E1 NE-13-10-08-E1 |
111 | Milieu humide d’eau douce à l’est de la RPS302, au nord de la route 1 et au sud de la route 15, près de la ville de Ross | Non domaniale |
Lac Buffalo | 14NB92 | 590000 | 5620000 | NW-10-21-02-W1 NE-10-21-02-W1 SE-15-21-02-W1 NE-15-21-02-W1 |
SW-15-21-02-W1 NW-14-21-02-W1 SW-14-21-02-W1 NW-11-21-02-W1 |
241 | Milieu humide d’eau douce au nord de la RPS419, à l’est de la RPS512 et au nord de la route 17, près de la ville de Chatfield | Non domaniale |
Lac Fish | 14PB12 | 610000 | 5620000 | SW-30-20-02-E1 NW-30-20-02-E1 |
SE-25-20-01-E1 NE-25-20-01-E1 |
131 | Milieu humide d’eau douce à l’est de la route 17 et à l’ouest de la route 7, près de la ville de Meleb | Non domaniale |
Lac Little Birch – Ouest | 14NB66 | 560000 | 5660000 | SW-11-25-05-W1 SE-11-25-05-W1 NW-11-25-05-W1 |
NE-11-25-05-W1 SE-14-25-05-W1 SW-14-25-05-W1 |
104 | Milieu humide d’eau douce au sud de la RPS325 et au nord du lac Sleeve, près de la ville d’Ashern | Non domaniale |
Lac Little Birch – Est | 14NB66 | 560000 | 5660000 | SE-12-25-05-W1 SW-12-25-05-W1 |
NE-01-25-05-W1 NW-01-25-05-W1 |
79 | Milieu humide d’eau douce au sud de la RPS325 et au nord du lac Sleeve, près de la ville d’Ashern | Non domaniale |
Marais de la rivière aux Rats - Ouest | 14PV65 | 660000 | 5450000 | NW-20-03-06-E1 SE-29-03-06-E1 NE-29-03-06-E1 NE-20-03-06-E1 SE-21-03-06-E1 SW-20-03-06-E1 NW-16-03-06-E1 SE-20-03-06-E1 NE-21-03-06-E1 NW-21-03-06-E1 |
NE-17-03-06-E1 NW-17-03-06-E1 SW-27-03-06-E1 SE-19-03-06-E1 NW-27-03-06-E1 SW-28-03-06-E1 NW-28-03-06-E1 SE-28-03-06-E1 NE-28-03-06-E1 NE-18-03-06-E1 |
693 | Milieu humide d’eau douce à l’est de la route 59, à l’ouest de la RPS302 et au nord du canal de drainage de Vita, le long de la rivière Rat, près des villes de Rosa et de Zhoda | Non domaniale |
Marais de la rivière aux Rats - Centre | 14PV65 | 660000 | 5450000 | NW-26-03-06-E1 NE-27-03-06-E1 NE-34-03-06-E1 |
SE-34-03-06-E1 NW-35-03-06-E1 SW-35-03-06-E1 |
125 | Milieu humide d’eau douce à l’est de la route 59, à l’ouest de la RPS302 et au nord du canal de drainage de Vita, le long de la rivière aux Rats, près des villes de Rosa et de Zhoda | Non domaniale |
Marais de la rivière aux Rats - Est | 14PV75 14PV76 |
670000 670000 |
5450000 5460000 |
NW-34-03-07-E1 NE-33-03-07-E1 NW-33-03-07-E1 |
SW-04-04-07-E1 SE-04-04-07-E1 SW-03-04-07-E1 |
190 | Milieu humide d’eau douce à l’est de la route 59, à l’ouest de la RPS302 et au nord du canal de drainage de Vita, le long de la rivière aux Rats, près des villes de Rosa et de Zhoda | Non domaniale |
Lac Sleeve | 14NB66 | 560000 | 5660000 | NW-19-24-04-W1 NE-19-24-04-W1 |
SE-30-24-04-W1 SW-30-24-04-W1 |
79 | Milieu humide d’eau douce au sud de la RPS325 et au sud du lac Little Birch, près de la ville d’Ashern | Non domaniale |
Lac sans nom (appellation locale : « Petit lac Sleeve ») | 14NB66 | 560000 | 5660000 | NE-36-24-05-W1 SE-01-25-05-W1 SE-06-25-04-W1 |
NW-31-24-04-W1 SW-06-25-04-W1 |
103 | Milieu humide d’eau douce au sud de la RPS325, entre le lac Little Birch et le lac Sleeve, près de la ville d’Ashern | Non domaniale |
Total 1 856 ha dans 10 unités d’habitat essentiel |
Nom de l’unité d’habitat essentiel |
Code d’identifica-tion du carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence 1 | Coordonnées UTM du carré 2 UTM Est |
Coordonnées UTM du carré 2 UTM Nord |
Superficie de l’unité d’habitat essentiel (ha) 3 | Description | Propriété / tenure 4 |
---|---|---|---|---|---|---|
|
||||||
Lac Rainy | 15VP99 | 490000 | 5390000 | 104 | Rainy Lake, District de Rainy River | Non domanial |
Réserve naturelle provinciale Lighthouse Point | 17LG63 | 360000 | 4630000 | 84 | Parc provincial Lighthouse Point, comté d’Essex | Non domanial |
Aire de conservation de Hillman Marsh | 17LG75 | 370000 | 4650000 | 154 | Aire de conservation de Hillman Marsh, comté d’Essex | Non domanial |
Wheatley Two Creeks - Est | 17LG85 17LG86 |
380000 380000 |
4650000 4660000 |
84 | Parc provincial Wheatley, municipalité de Chatham-Kent | Non domanial |
Complexe de marais de la réserve nationale de faune de St. Clair – partie St. Clair | 17LG89 | 380000 | 4690000 | 712 | Réserve nationale de faune de St. Clair – partie St. Clair, municipalité de Chatham-Kent | Domanial et non domanial |
Complexe de marais Sainte-Claire | 17LH80 | 380000 | 4700000 | 155 | Marais Sainte-Claire - section centrale, municipalité de Chatham-Kent | Non domanial |
Baie de Mitchell, lac Sainte-Claire | 17LH80 | 380000 | 4700000 | 141 | Baie de Mitchell, lac Sainte-Claire, municipalité de Chatham-Kent | Non domanial |
Complexe de marais de la réserve nationale de faune de St. Clair – partie Bear Creek | 17LH80 17LH81 |
380000 380000 |
4700000 4710000 |
300 | Réserve nationale de faune de St. Clair – partie Bear Creek, municipalité de Chatham-Kent | Domanial et non domanial |
Parc provincial Rondeau 1 | 17MG28 | 420000 | 4680000 | 165 | Partie ouest du Parc provincial Rondeau, municipalité de Chatham-Kent | Non domanial |
Parc provincial Rondeau 2 | 17MG28 17MG38 |
420000 430000 |
4680000 4680000 |
83 | Parc provincial Rondeau, municipalité de Chatham-Kent | Non domanial |
Complexe de marais de Hullett | 17MJ63 | 460000 | 4830000 | 82 | À l’est de Clinton, comté de Huron | Non domanial |
Milieu humide de la rivière Rankin | 17MK76 17MK86 |
470000 480000 |
4960000 4960000 |
92 | Au sud de la zone de gestion du lac Sky, comté de Bruce | Non domanial |
Réserve nationale de faune du ruisseau Big Creek, marais Crown, parc provincial Long Point | 17NH41 17NH51 |
540000 550000 |
4710000 4710000 |
1281 | Marais à l’est du chemin Long Point, comté de Norfolk et une partie du marais de la réserve nationale de faune du ruisseau Big Creek, partie Big Creek | Domanial et non domanial |
Marais sans nom - comté de Haldimand-Norfolk | 17NH41 | 540000 | 4710000 | 83 | À l’est du chemin Long Point, comté de Norfolk | Domanial et non domanial |
Marais de la baie Little Rice – partie Thoroughfare, réserve nationale de faune de Long Point | 17NH51 | 550000 | 4710000 | 141 | Secteur du marais de la baie Little Rice de la partie Thoroughfare, comté de Norfolk | Domanial et non domanial |
Marais de la baie Little Rice – partie Thoroughfare, réserve nationale de faune de Long Point | 17NH51 | 5500000 | 4710000 | 418 | Secteur du marais de la baie Little Rice de la partie Thoroughfare, comté de Norfolk | Domanial et non domanial |
Parc provincial Long Point | 17NH51 | 550000 | 4710000 | 119 | Marais dans le parc provincial Long Point, comté de Norfolk dont une partie s’étend dans la réserve nationale de faune de Long Point, partie Thoroughfare | Domanial et non domanial |
Milieu humide du ruisseau Indian | 17NH52 | 550000 | 4720000 | 1234 | À l’ouest de la pointe Turkey, comté de Norfolk | Non domanial |
Partie Long Point – Réserve nationale de faune de Long Point | 17NH61 17NH71 |
560000 570000 |
4710000 4710000 |
1068 | Le long de la rive nord de la partie Long Point, comté de Norfolk | Domanial |
Marais Luther | 17NJ46 | 540000 | 4860000 | 82 | Partie est de l’aire de conservation de Luther Marsh, comté de Wellington | Non domanial |
Complexe de marais Arkell - Corwhin | 17NJ62 17NJ72 |
560000 570000 |
4820000 4820000 |
82 | Au sud de Eden Mills, municipalité régionale de Halton | Non domanial |
Marais de Tiny (Ti7) | 17NK83 | 580000 | 4930000 | 310 | Au nord-est d’Allenwood, comté de Simcoe | Non domanial |
Marais Wye (TA2) | 17NK84 17NK85 17NK95 |
580000 580000 590000 |
4940000 4950000 4950000 |
323 | Partie sud-ouest du marais Wye, comté Simcoe | Non domanial |
Marais de la baie Sturgeon | 17NK95 17PK05 |
590000 600000 |
4950000 4950000 |
104 | Partie sud-ouest de la voie navigable Trent Severn, comté de Simcoe | Domanial et non domanial |
Marais de la baie Cache | 17NM73 | 570000 | 5130000 | 123 | Marais de la baie Cache, municipalité de Nipissing | Non domanial |
Complexe de marais de la rivière Beaverton | 17PJ59 | 650000 | 4890000 | 82 | Complexe de marais de la rivière Beaverton, municipalité régionale de Durham | Non domanial |
Milieu humide de la baie Matchedash (SE11) | 17PK05 | 600000 | 4950000 | 115 | Partie nord du milieu humide de la baie Matchedash, Simcoe County | Non domanial |
Marais Wenona | 17PK26 | 620000 | 4960000 | 81 | Au sud de Gravenhurst, municipalité de Muskoka | Non domanial |
Lac Sturgeon no 26 | 17PK71 17PK72 |
670000 670000 |
4910000 4920000 |
190 | Au nord de Lindsay, ville de Kawartha Lakes | Domanial et non domanial |
Zone faunique du Ruisseau Miller | 17QK11 | 710000 | 4910000 | 82 | Zone faunique du Ruisseau Miller, comté de Peterborough | Non domanial |
Ruisseau Snelgrove | 17QK11 17QK12 |
710000 710000 |
4910000 4920000 |
82 | À l’est de Bridgenorth, comté de Peterborough | Non domanial |
Marais de Woodview | 17QK21 | 720000 | 4910000 | 82 | À l’ouest de Jermyn, comté de Peterborough | Non domanial |
Ruisseau Birdsalls | 17QK30 | 730000 | 4900000 | 82 | Au sud de Westwood, comté de Peterborough | Non domanial |
Marais de la baie Presqu'île 1 | 18TP87 | 270000 | 4870000 | 329 | Partie centrale du parc provincial Presqu'ile, comté de Northumberland | Non domanial |
Marais de la baie Presqu'île 2 | 18TP77 18TP87 |
270000 280000 |
4870000 4870000 |
138 | Partie nord du parc provincial Presqu'ile, comté de Northumberland | Non domanial |
Marais de la baie Presqu'île 3 | 18TP87 | 280000 | 4870000 | 189 | Marais de la baie Presqu’île, comté de Northumberland | Non domanial |
Marais sans nom - ville de Quinte West | 18TP99 | 290000 | 4890000 | 92 | Au nord-est de Johnstown, ville de Quinte West | Non domanial |
Ruisseau Hoards | 18TQ80 | 280000 | 4900000 | 82 | Au sud de Hoards, comté de Northumberland | Domanial et non domanial |
Marais du ruisseau Sawguin | 18UP18 | 310000 | 4880000 | 125 | Au nord d’Ameliasburg, ville de Prince Edward County | Non domanial |
Parc provincial Sandbanks | 18UP26 | 320000 | 4860000 | 82 | Partie sud-est du parc provincial Sandbank, ville de Prince Edward County | Non domanial |
Marais du ruisseau Marysville | 18UP29 | 320000 | 4890000 | 131 | À l’est de la baie Big, Tyendinaga Mohawk Territory | Domanial |
Milieu humide sans nom 1 – ville de Prince Edward County | 18UP35 18UP36 |
330000 330000 |
4850000 4860000 |
101 | À l’est du site de la réserve militaire de Point Petre, ville de Prince Edward County | Non domanial |
Milieu humide sans nom 2 – ville de Prince Edward County | 18UP39 | 330000 | 4890000 | 82 | Au nord de Solmesville, ville de Prince Edward County | Non domanial |
Baie Big Sand | 18UP46 | 340000 | 4860000 | 146 | À l’ouest de la réserve nationale de faune de Prince Edward Point, ville de Prince Edward County | Non domanial |
Milieu humide du lac Ross | 18UQ01 | 300000 | 4910000 | 103 | Au nord de Madoc Junction, comté de Hastings | Non domanial |
Ruisseau Parks | 18UQ10 | 310000 | 4900000 | 82 | Au sud de Halston, comté de Hastings | Non domanial |
Milieu humide Thrashers Corners | 18UQ10 | 310000 | 4900000 | 119 | Au nord-est de Thurlow, ville de Belleville | Non domanial |
Milieu humide du ruisseau Hutton | 18VQ15 18VQ16 |
410000 410000 |
4950000 4960000 |
81 | À l’ouest de Motts Mills, comtés unis de Leeds et Grenville | Non domanial |
Milieu humide The Swale | 18VQ17 | 410000 | 4970000 | 81 | À l’ouest de Smiths Falls, comté de Lanark | Domanial et non domanial |
Ruisseau Mud | 18VQ35 | 430000 | 4950000 | 138 | À l’ouest de North Augusta, comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry | Non domanial |
Refuge d’oiseaux migrateurs du Haut-Canada | 18VQ97 | 490000 | 4970000 | 81 | Refuge d’oiseaux migrateurs du Haut-Canada, comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry | Non domanial |
Faux chenal de la rivière Mississippi | 18VR03 | 400000 | 5030000 | 81 | Au sud de Fitzroy Harbour, ville d’Ottawa | Non domanial |
Marais Cooper | 18WQ39 | 530000 | 4990000 | 81 | À l’ouest de South Lancaster, comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry | Non domanial |
Loch Garry | 18WR21 | 520000 | 5010000 | 81 | Au sud de Greenfield, comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry | Non domanial |
Total 10 745 ha dans 54 unités d’habitat essentiel |
Nom de l’unité d’habitat essentiel |
Code d’identifica-tion du carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence 1 | Coordonnées UTM du carré 2 UTM Est |
Coordonnées UTM du carré 2 UTM Nord |
Superficie de l’unité d’habitat essentiel (ha) 3 | Description | Propriété / tenure 4 |
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Marais du Chemin du Lac Curley | 18VR05 | 400000 | 5050000 | 79 | Au nord de la ville de Gatineau, dans le parc de la Gatineau | Domanial |
Lac La Pêche | 18VR05 | 400000 | 5050000 | 12 | Au nord de la ville de Gatineau, dans le parc de la Gatineau | Domanial |
North Onslow (sud-ouest) | 18VR05 | 400000 | 5050000 | 79 | Au nord de la ville de Gatineau; dans le parc de la Gatineau | Domanial |
Marais du Lac Brown | 18VR25 | 420000 | 5050000 | 79 | À l’ouest de l’autoroute, près de Wakefield, dans le parc de la Gatineau | Domanial |
Marais McLaurin Ouest | 18VR53 | 450000 | 5030000 | 152 | À l’est de la ville de Gatineau | Non domanial |
Marais McLaurin Est | 18VR53 | 450000 | 5030000 | 220 | À l’est de la ville de Gatineau | Non domanial |
Marais des Laîches | 18VR53 | 450000 | 5030000 | 79 | À l’est de la ville de Gatineau | Non domanial |
Marais aux Grenouillettes | 18VR53 18VR63 18VR64 |
450000 460000 460000 |
5030000 5030000 5040000 |
40 | Marais aménagé à l’est de la ville de Gatineau | Non domanial |
Marais aux Massettes | 18VR74 | 470000 | 5040000 | 99 | Marais aménagé à l’est de la ville de Gatineau | Non domanial |
Marais aux Rubaniers | 18VR94 | 490000 | 5040000 | 79 | Au sud de la ville de Plaisance | Non domanial |
La Grande Baie (parc provincial d’Oka) | 18WR73 | 570000 | 5030000 | 79 | Dans le parc provincial d’Oka | Non domanial |
Parc-nature du Bois-de-l'île-Bizard | 18WR84 | 580000 | 5040000 | 12 | Parc régional, à Montréal | Non domanial |
Grand marais de Beauharnois | 18WR81 | 580000 | 5010000 | 102 | Marais aménagé à Beauharnois | Non domanial |
Marais de Beauharnois N. O. et S. O. – Étang 1 | 18WR81 | 580000 | 5010000 | 79 | Marais aménagé à Beauharnois | Non domanial |
Marais de Beauharnois N. O. et S. O. – Étang 2 | 18WR81 | 580000 | 5010000 | 159 | Marais aménagé à Beauharnois | Non domanial |
Île Saint-Bernard | 18WR92 | 590000 | 5020000 | 213 | Marais aménagé à Chateauguay | Non domanial |
Ruisseau Saint-Jean | 18WR92 | 590000 | 5020000 | 23 | À l’ouest de Chateauguay | Non domanial |
Île des Sœurs | 18XR13 | 610000 | 5030000 | 8 | Sur l’île des Sœurs, ville de Montréal | Non domanial |
Marais du Bois 440 | 18XR05 | 600000 | 5050000 | 9 | Milieu humide, ville de Laval | Non domanial |
Île aux Fermiers | 18XR25 | 620000 | 5050000 | 133 | Île située à l’est de Montréal | Domanial |
Rivière aux Pins (La Frayère) | 18XR25 | 620000 | 5050000 | 12 | Au nord de Boucherville | Non domanial |
Rue Alfred (Saint-Amable) | 18XR25 18XR35 |
620000 630000 |
5050000 5050000 |
158 | Au bout de la rue Alfred à Saint-Amable | Non domanial |
Île Tourte Blanche | 18XR15 | 610000 | 5050000 | 3 | À l’ouest du parc provincial des îles de Boucherville | Non domanial |
Pointe à la Meule | 18XR30 18XR31 |
630000 630000 |
5000000 5010000 |
118 | Le long de la rivière Richelieu, au sud de Saint Jean sur Richelieu | Non domanial |
Baie McGillivray | 18XR30 | 630000 | 5000000 | 102 | Le long de la rivière Richelieu, à l’est de l’île aux Noix | Non domanial |
Rivière du Sud - A | 18XQ39 | 630000 | 4990000 | 328 | À l’est de la rivière Richelieu, près de la frontière entre le Québec et les États Unis; partie aval de la rivière | Non domanial |
Rivière du Sud - B | 18XQ49 | 640000 | 4990000 | 130 | À l’est de la rivière Richelieu, près de la frontière entre le Québec et les États Unis; partie amont de la rivière | Non domanial |
Anse à l'Esturgeon | 18XQ39 | 630000 | 4990000 | 118 | Le long de la rivière Richelieu, au sud de l’île aux Noix | Non domanial |
Rivière Richelieu (frontière) | 18XQ28 18XQ38 |
620000 630000 |
4980000 4980000 |
94 | Le long de la rivière Richelieu, à la frontière entre le Québec et les États Unis | Non domanial |
Baie Missisquoi (rivière aux Brochets) | 18XQ49 18XQ59 |
640000 650000 |
4990000 4990000 |
170 | Au nord du lac Champlain | Non domanial |
Ruisseau Black (La Swamp) | 18XQ49 | 640000 | 4990000 | 122 | Au nord du lac Champlain | Non domanial |
Étang Streit (Refuge d’oiseaux migrateurs de Phillipsburg) | 18XQ58 | 650000 | 4980000 | 79 | Refuge d’oiseaux migrateurs de Philipsburg à l’est du Lac Champlain | Non domanial |
Farnham (base militaire 7B) | 18XR51 18XR52 |
650000 650000 |
5010000 5020000 |
10 | Au nord de Farnham | Domanial |
Farnham (base militaire 6B) | 18XR51 | 650000 | 5010000 | 17 | Au nord de Farnham | Domanial |
Marais de l’Estriade | 18XR82 18XR83 |
680000 680000 |
5020000 5030000 |
79 | À l’est de Granby | Non domanial |
Marais de la rivière aux cerises | 18YR21 | 720000 | 5010000 | 140 | À Magog | Non domanial |
Marais Réal D. Carbonneau | 19BL73 | 270000 | 5030000 | 11 | Marais aménagé à Sherbrooke | Non domanial |
Île du Moine | 18XS50 | 650000 | 5100000 | 122 | Marais aménagé sur une île à l’est de Sorel-Tracy | Domanial /Non domanial |
Baie Lavallière | 18XS50 | 650000 | 5100000 | 91 | Partie nord du milieu humide à l’est de Sorel-Tracy | Non domanial |
Île des Barques | 18XS50 | 650000 | 5100000 | 51 | Marais aménagé sur une île à l’est de Sorel-Tracy | Domanial |
Baie Saint-François | 18XS50 18XS60 |
650000 660000 |
5100000 5100000 |
367 | À l’est de Sorel-Tracy | Non domanial |
Rivière Saint-Joseph | 18XR39 | 630000 | 5090000 | 143 | Au sud-ouest de Berthierville | Non domanial |
Saint-Barthélémy (bassin Ouest) | 18XS51 | 650000 | 5110000 | 18 | Marais aménagé au sud de Saint-Barthélémy | Non domanial |
Saint-Barthélémy (bassin Est) | 18XS51 | 650000 | 5110000 | 27 | Marais aménagé au sud de Saint-Barthélémy | Non domanial |
Marais de la Commune | 18XS71 | 670000 | 5110000 | 31 | Marais aménagé à l’est de Sorel-Tracy | Non domanial |
Marais aménagés du refuge d’oiseaux migrateurs de Nicolet | 18XS71 | 670000 | 5110000 | 317 | Marais aménagé à l’ouest de Nicolet dans le refuge d’oiseaux migrateurs de Nicolet | Domanial /Non domanial |
Marais Provencher | 19CM07 | 300000 | 5170000 | 19 | Marais aménagé à Neuville | Non domanial |
Étang de la Grande Ferme – Réserve nationale de faune du cap Tourmente | 19CN61 | 360000 | 5210000 | 3 | Marais aménagé à l’intérieur de la réserve nationale de faune du cap Tourmente | Domanial |
Total de 4 615 ha dans 48 unités d'habitat essentiel |
Nom de l’unité d’habitat essentiel |
Code d’identifica-tion du carré de 10 km x 10 km du quadrillage UTM de référence 1 | Carré de référence dans l’Atlas du Nouveau-Brunswick 2 | Coordonnées UTM du carré 3 UTM Est |
Coordonnées UTM du carré 3 UTM Nord |
Superficie de l’unité d’habitat essentiel (ha) 4 | Description | Propriété / tenure 5 |
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Marais de St. George | 19FL70 19FK79 |
Atlas p. 90 carré B3 | 670000 670000 |
5000000 4990000 |
38 | Situé dans le marais St. George, à St. George (en bordure de la route Transcanadienne) | Non domanial |
Marais Germantown (Réserve nationale de faune de Shepody) | 20LR66 | Atlas p. 82 carré C1 |
360000 | 5060000 | 20 | Les deux marais aménagés localisés le plus au nord (A et A-1), à l'est de la rivière Shepody, dans la portion nord-est du marais Germantown de la réserve nationale de faune de Shepody (Atlas du NB, p. 82, carré C1). | Domanial |
Marais Bell | 20LS50 | Atlas p. 65 carrés B4 et B5 |
350000 | 5100000 | 79 | Situé dans le marais Bell qui borde la rive nord de la rivière Petitcodiac, au sud de Marsh Junction, près de Moncton | Non domanial |
Total 137 ha dans 3 unités d’habitat essentiel |
Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement.
La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.
La préférence du Petit Blongios pour des zones de végétation émergente dense parsemées de zones d’eaux libres relativement peu profondes, souvent situées dans les parties éloignées de grands marais, signifie que la protection de l’habitat de l’espèce est fortement liée à la protection générale des milieux humides, laquelle pourrait être bénéfique pour plusieurs espèces (p. ex. oiseaux aquatiques, oiseaux des marais, oiseaux de rivage) qui utilisent cet habitat pour se nourrir, se reproduire, faire halte et muer durant certaines périodes de leur cycle vital annuel. Le maintien des conditions d’hémimarais que préfèrent les Petits Blongios est généralement cohérent avec les approches visant l’amélioration de l’habitat de la sauvagine et des oiseaux de marais (Post et Seals, 2000; Tori et coll., 2002; Rehm et Baldassarre, 2007).
Cependant, il faut convenir que plusieurs autres espèces en péril, y compris des oiseaux (le Râle élégant [Rallus elegans], le Râle jaune [Coturnicops noveboracensis] et la Paruline orangée [Protonotaria citrea]), des poissons comme le sucet de lac [Erimyzon sucetta], le lépisosté tacheté [Lepisosteus oculatus], le méné camus [Notropis anogenus]), des tortues comme la tortue mouchetée [Emydoidea blandingii], la tortue ponctuée [Clemmys guttata]) et des couleuvres comme la couleuvre fauve de l’Est [Pantherophis gloydi]), peuvent préférer des milieux humides ayant d’autres caractéristiques que celles que préfèrent les Petits Blongios. Les mesures de gestion doivent tenir compte de ces besoins compétitifs et tenir compte de la possibilité d’adopter des mesures de rétablissement synergiques. Dans la mesure du possible, il faut maintenir les processus écosystémiques naturels et leur permettre d’évoluer sans interférence humaine, car les espèces qui occupent les marais sont adaptées naturellement à ces processus.
La possibilité que le présent programme de rétablissement entraîne des effets négatifs imprévus sur l’environnement et sur d’autres espèces a été examinée. La majorité des mesures recommandées sont non intrusives, y compris les relevés et les activités de sensibilisation du public. Nous concluons donc que le présent programme de rétablissement est peu susceptible de produire d’importants effets négatifs.
[1] Il est probable que ces prédateurs soient plus abondants qu’auparavant en raison de l’accroissement des sources de nourriture à proximité des établissements humains.
[2] Comprend les milieux humides naturels ainsi que les milieux humides artificiels gérés à des fins de conservation.
[3] Ce critère est utilisé par le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (réseau NatureServe) et a été recommandé par l’équipe nationale de rétablissement du Petit Blongios en 2009 comme étant les critères minimaux de fidélité au site.
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