Chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent, 2016 à 2022 : rapport sur les progrès de la mise en œuvre du plan de gestion 2025
Titre officiel : Rapport sur les progrès de la mise en œuvre du plan de gestion du chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent) pour la période 2016 à 2021
Information sur le document
Pêches et Océans Canada. 2025. Rapport sur les progrès de la mise en œuvre du plan de gestion du chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent) pour la période 2016 à 2021. Série de Rapports sur les plans de gestion de la Loi sur les espèces en péril. Pêches et Océans Canada, Ottawa. vi + 92 pp.
Pour télécharger le présent rapport sur les progrès ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, y compris les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les plans de gestion, les descriptions de résidence, les plans d’action et d’autres documents liés au rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.
Illustration de la couverture : © Joseph Tomelleri
Also available in English under the title:
“Report on the Progress of Management Plan Implementation for the Deepwater Sculpin, (Myoxocephalus thompsonii) in Canada (Great Lakes-Western St. Lawrence Populations) for the Period 2016-2021”
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre des Pêches et le ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes, 2025. Tous droits réservés.
ISBN 978-0-660-73938-0
N° de catalogue En3-5/74-1-2025F-PDF
Le contenu du présent document (à l’exception de l’illustration de la couverture) peut être utilisé sans autorisation, sous réserve de la mention de la source.
Préface
En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996)Note de bas de page 1 , les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir des lois et des programmes complémentaires qui offrent une protection aux espèces en péril partout au Canada. L’article 46 de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) [LEP] impose aux ministres compétents d’établir un rapport sur la mise en œuvre du plan de gestion d’une espèce en péril ainsi que sur les progrès réalisés pour atteindre les objectifs de celui‑ci dans les cinq ans suivant sa publication dans le Registre public des espèces en péril, et tous les cinq ans par la suite, jusqu’à ce que les objectifs aient été atteints.
Pour rendre compte des progrès de la mise en œuvre du plan de gestion, il faut présenter les efforts collectifs déployés par les ministres compétents, les gouvernements provinciaux et territoriaux et toutes les autres parties concernées qui mènent des activités contribuant à la conservation de l’espèce dont il est question. Le plan de gestion décrit les approches et les stratégies générales qui offriront la meilleure chance de conservation de l’espèce. Quelques-unes des approches et stratégies décrites font suite à la progression ou à l’achèvement d’autres approches ou stratégies; elles ne peuvent donc pas toutes être entreprises ou afficher des progrès importants au cours de la période couverte par un rapport sur les progrès de la mise en œuvre du plan de gestion (ci-après appelé « rapport sur les progrès »).
La ministre des Pêches et le ministre responsable de Parcs Canada sont les ministres compétents en vertu de la LEP à l’égard du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent), et ils ont préparé le présent rapport sur les progrès.
Comme l’indique le préambule de la LEP, la réussite de la conservation d’une espèce en péril dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de groupes qui participeront à la mise en œuvre des directives formulées dans le plan de gestion. Cette réussite ne pourra pas reposer seulement sur Pêches et Océans Canada (MPO) et Parcs Canada, ou sur toute autre autorité responsable. Les coûts associés à la conservation des espèces en péril sont partagés entre les différentes autorités responsables. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer le plan de gestion du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent) et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien de l’espèce et de l’ensemble de la société canadienne.
Remerciements
Le présent rapport sur les progrès a été préparé par Joshua Stacey, Annabelle Mercier-Morache et France Pouliot (MPO). Dans la mesure du possible, il repose sur l’information et les données fournies par Mark Vinson, Daniel Yule, Darryl Hondorp, Ed Roseman, Brian Weidel et Brian O’Malley (United States Geological Survey). Certaines de ces données ont été rendues disponibles par le New York State Department of Environmental Conservation (NYSDEC) (NdT : le département de la Conservation et de l’Environnement de New York), le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario et par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec. Le MPO tient également à remercier toutes les personnes et organisations qui ont contribué à la conservation du chabot de profondeur et qui ont révisé le présent document.
Sommaire
Le chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent, a été inscrit en tant qu’espèce préoccupante à la Loi sur les espèces en péril (LEP) en 2007. Le Plan de gestion pour le chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent) a été publié dans le Registre public des espèces en péril en 2016.
Les principales menaces recensées pesant sur le chabot de profondeur sont les suivantes : les espèces envahissantes et les maladies; les problèmes de qualité de l’eau, y compris la charge en nutriments, les contaminants et les substances toxiques et les changements climatiques.
Le but énoncé dans le plan de gestion de cette espèce consiste à assurer la survie à long terme du chabot de profondeur dans toute son aire de répartition actuelle et historique dans l’unité désignable des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent. Des mesures de gestion devraient être consacrées à la conservation et à la restauration de l’habitat des populations connues, et l’on s’attend à une certaine distinction entre les mesures de gestion visant les populations des Grands Lacs et celles visant les populations des plus petits lacs. Les objectifs à court terme, qui doivent être mis en œuvre sur une période de 5 à 10 ans, sont les suivants :
- connaître l’état de santé et la répartition des populations existantes et en déterminer les tendances en matière de démographie et d’habitat
- améliorer les connaissances en ce qui a trait aux exigences biologiques, écologiques et en habitat de l’espèce
- évaluer et atténuer les menaces pour l’espèce et son habitat
- maintenir et, si possible, accroître les populations existantes en plus de rétablir des populations viables dans des lacs que le chabot de profondeur ne fréquente plus
- veiller à utiliser les ressources de façon efficace dans la gestion de l’espèce
- faire connaître davantage le chabot de profondeur et son habitat à la population et encourager le public à participer à la conservation de l’espèce et son habitat
Le présent rapport fait état des progrès de la mise en œuvre du plan de gestion du chabot de profondeur entre 2016 et 2021. Il résume les progrès réalisés par Pêches et Océans Canada, les gouvernements du Québec et de l’Ontario, le United States Geological Survey, la United States Environmental Protection Agency, le New York State Department of Environmental Conservation, des établissements universitaires et d’autres parties intéressées en vue d’atteindre le but et les objectifs énoncés dans le plan de gestion, notamment :
- effectuer des relevés annuels au chalut dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario afin de mieux comprendre les tendances de population du chabot de profondeur dans les Grands Lacs (les relevés de 2020 et 2021 ayant toutefois été considérablement restreints en raison de la pandémie de COVID-19)
- mener des projets de recherche pour améliorer nos connaissances sur la génétique du chabot de profondeur, son cycle biologique et ses interactions avec la communauté de poissons, et modéliser les tendances de population à l’échelle des Grands Lacs
- évaluer les menaces pour cerner les facteurs susceptibles d’avoir des répercussions sur le chabot de profondeur (par exemple : les espèces envahissantes, les contaminants et les substances toxiques)
- collaborer par l’entremise des réseaux existants, comme l’Initiative des sciences coopératives et de surveillance, afin de coordonner la mise en œuvre des mesures de gestion qui profiteront au chabot de profondeur
- promouvoir la sensibilisation aux espèces aquatiques, la production de rapports et la surveillance
Collectivement, ces mesures en cours ou achevées indiquent que d’importants progrès ont été réalisés en vue de l’atteinte du but de gestion établi pour le chabot de profondeur au Canada. L’échantillonnage continu d’individus de la communauté de poissons des Grands Lacs, jumelé à la modélisation des populations, a révélé des tendances temporelles de l’abondance et de la répartition du chabot de profondeur. Toutefois, plusieurs des questions de recherche découlant du plan de gestion demeurent sans réponse. Par exemple, d’autres études et relevés seront nécessaires pour comprendre l’état actuel des populations de chabot en eau profonde dans les lacs intérieurs de l’Ontario et du Québec. De même, les efforts d’échantillonnage doivent se poursuivre dans les eaux canadiennes du lac Huron, y compris dans la baie Georgienne, où la présence du chabot de profondeur a été observée par le passé. De plus, à l’appui des objectifs de gestion, la quantité et la qualité de l’habitat requis pour assurer la conservation à long terme du chabot de profondeur restent à déterminer. Pour cette raison, il pourrait s’avérer utile d’axer de futures mesures de gestion sur la correction de ces lacunes dans les connaissances.
1. Introduction
Le « Rapport sur les progrès de la mise en œuvre du plan de gestion du chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent) pour la période 2016Note de bas de page 2 à 2021 » souligne les progrès réalisés en ce qui concerne les objectifs et la mise en œuvre des activités énumérées dans le « Plan de gestion du chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent) (MPO, 2016). Il fait partie d’une série de documents consacrés à l’espèce qui devraient être pris en considération ensemble, notamment les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC, 2006; COSEPAC, 2017) et le plan de gestion.
La section 2 du présent rapport sur les progrès reproduit ou résume des renseignements clés concernant les menaces pesant sur l’espèce, le but et les objectifs de gestion aux fins de la conservation de l’espèce et les approches utilisées pour atteindre ces objectifs. Pour en savoir plus, le lecteur devrait se reporter au plan de gestion. La section 3 fait état des progrès accomplis quant à la mise en œuvre des activités dans le plan de gestion. Finalement, la section 4 résume les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs.
2. Contexte
2.1 Résumé des évaluations de l’espèce par le COSEPAC
L’inscription, en 2007, du chabot de profondeur à la LEP, qui a mené à l’élaboration et à la publication, en 2016, du Plan de gestion pour le chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii) au Canada (populations des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent), était fondée sur les renseignements fournis dans le rapport de situation du COSEPAC (COSEPAC 2006). Ces renseignements se trouvent aussi à la section 1.1 du plan de gestion.
Date de l’évaluation : Avril 2006
Nom commun (population) : Chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent)
Nom scientifique : Myoxocephalus thompsonii
Statut selon le COSEPAC : Espèce préoccupante
Justification de la désignation : L’espèce se trouve dans les parties plus profondes de 10 lacs d’eaux froides, dont les lacs Supérieur, Huron et Ontario, ainsi qu’en Ontario et au Québec. On la croyait disparue du lac Ontario, mais elle semble s’y être rétablie, bien que ce soit en petits nombres. Les populations ont disparu de 2 lacs au Québec en raison de l’eutrophisation et pourraient être en déclin dans le lac Huron, possiblement en raison de l’introduction de la moule zébrée.
Répartition au Canada : Ontario et Québec
Historique du statut selon le COSEPAC : L’unité « populations des Grands Lacs-Ouest du Saint-Laurent » (y compris l’ancienne unité « populations des Grands Lacs » désignée « menacée » en avril 1987) a été désignée « préoccupante » en avril 2006. Dernière évaluation fondée sur une mise à jour d’un rapport de situation.
En 2017, le COSEPAC a réexaminé la situation du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent) et confirmé qu’il s’agissait d’une espèce préoccupante (COSEPAC, 2017).
Date de l’évaluation : Avril 2017
Nom commun (population) : Chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent)
Nom scientifique : Myoxocephalus thompsonii
Statut selon le COSEPAC : Espèce préoccupante
Justification de la désignation : Ce petit poisson se trouve dans les eaux les plus profondes d’au moins 11 lacs d’eau froide en Ontario et au Québec, incluant les lacs Supérieur, Huron et Ontario. On le pensait auparavant disparu du lac Ontario, mais il semble maintenant s’être établi à nouveau dans ce lac, les prises y étant actuellement comparables à celles des lacs Huron et Michigan. La population d’un lac au Québec pourrait avoir disparu en raison de l’eutrophisation; la menace que représentent les espèces envahissantes est continue dans les autres lacs.
Répartition au Canada : Ontario et Québec
Historique du statut selon le COSEPAC : L’unité « populations des Grands Lacs-Ouest du Saint-Laurent » (y compris l’ancienne unité « populations des Grands Lacs » désignée « menacée » en avril 1987) a été désignée « préoccupante » en avril 2006. Réexamen et confirmation du statut en avril 2017.
3. Répartition
Depuis 2016, le chabot de profondeur est observé dans le cadre de relevés au chalut de fond menés dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario. L’échantillonnage de larves a mené à des observations de l’espèce dans la rivière Sainte-Marie et dans le corridor Huron-Érié. Les tableaux 1 à 4 dressent la liste des observations historiques et récentes du chabot de profondeur dans les eaux canadiennes des lacs Supérieur, Huron et Ontario. Ces données proviennent des relevés menés par le United States Geological Survey (USGS), le New York State Department of Environmental Conservation (NYSDEC), le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO) et des registres du Musée royal de l’Ontario (ROM). Les figures 1 à 3 indiquent les observations historiques et récentes de l’espèce dans les eaux américaines et canadiennes des lacs Supérieur, Huron et Ontario. Le tableau 5 dresse la liste des observations historiques et récentes du chabot de profondeur dans divers lacs intérieurs de l’Ontario, faisant partie du bassin hydrographique des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, y compris le lac Upper Shebandowan, le lac Middle Shebandowan, le lac Dog, le lac Walotka, le lac Sparkling, le lac Nipigon, le lac Obonga, le lac Little Moraine, le lac Wakomata, le lac de la Baie (Bay Lake), le lac Matinenda, le lac Fairbank et le lac Raven. Ces données proviennent du MRNFO, de la Base de données sur la répartition des espèces au Canada, de l’Université du Manitoba et du ROM. La répartition du chabot de profondeur dans les lacs intérieurs de l’Ontario susmentionnés est présentée aux figures 4 à 13. Le tableau 6 dresse la liste des observations historiques et récentes du chabot de profondeur dans divers lacs intérieurs du Québec faisant partie du bassin hydrographique des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, y compris le lac Heney, le Grand Lac Rond (lac Roddick), le lac des Trente et un Milles, le lac des Îles, le lac des Écorces, et le lac Pemichagan. Ces données proviennent de la base de données du ROM, du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Sheldon et al., 2008, et Kilgour, 2017. La répartition du chabot de profondeur dans ces lacs intérieurs du Québec est illustrée aux figures 14 à 16. Le tableau 7 présente les observations historiques et récentes de larves de chabot de profondeur recensées dans les eaux canadiennes et américaines de la rivière Sainte-Marie, du Lac Huron, de la rivière Sainte-Claire, du lac Sainte-Claire et du bassin ouest du lac Érié. Les endroits où ces larves ont été observées dans ces plans d’eau sont indiqués aux figures 17 à 20.
Bien que des renseignements détaillés sur les relevés ne soient pas disponibles pour toutes les observations, divers rapports du USGS (par exemple : sur l’état et les tendances de la communauté de poissons du lac Supérieur, l’état et les tendances de la communauté de poissons démersaux au large des rives du lac Huron) et les rapports collaboratifs multi-agences de l'USGS, du NYSDEC et de l'OMNRF (par exemple : sur l’évaluation des poissons-proies benthiques du lac Ontario et l’évaluation des poissons-proies pélagiques, l’évaluation au chalut de fond des poissons-proies pélagiques du lac Ontario), décrivant plus en détail l’effort d’échantillonnage dans les Grands Lacs, ont été publiés pour certaines années. D’autres renseignements d’échantillonnage tirés de ces rapports, lorsque pertinents pour la période couverte par le présent rapport sur les progrès (2016 à 2021), sont indiqués au tableau 9. Il est important de noter que les renseignements fournis dans les tableaux 1 à 7 se veulent un compte rendu des endroits où le chabot de profondeur a été observé au fil du temps et ne sont pas destinés à illustrer des changements dans l’abondance ou à dégager des tendances de population. Il est important de mentionner que, puisque cette espèce est très cryptique et se tient en profondeur dans des lacs qui sont souvent difficiles d’accès, il est probable que l’espèce se retrouve dans d’autres lacs que ceux qui sont actuellement connus. Les tableaux 1 à 6 portent sur les détections de l'espèce dans les eaux canadiennes, qui font l'objet de ce rapport d'étape. En revanche, les figures 1 à 3 (lacs Supérieur, Huron et Ontario) incluent des mentions américaines pour donner une représentation visuelle de l'ensemble des populations au fil du temps. De plus, le tableau 7 et les figures 17, 19 et 20 (rivière Sainte-Marie et les zones du corridor Huron-Érié), qui montrent des détections de larves de chabot de profondeur, incluent les mentions américaines étant donné que ces chiffres sont issus des rivières adjacentes où un signalement du côté américain suppose que des larves peuvent également être trouvées du côté canadien.
| Description de l’emplacement | Numéro de station (USGS) | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|
Baie Little Trout |
400 |
Historique |
1989 (22), 1990 (13), 1991 (7), 1992 (1), 1993 (1), 1994 (12), 1995 (4), 1997 (2), 1998 (5) |
United States Geological Survey (USGS) |
Baie Little Trout |
400 |
De 2000 à 2016 |
2002 (1), 2004 (3), 2006 (1), 2007 (1), 2016 (3) |
USGS |
Île Pie |
403 |
Historique |
1990 (4), 1991 (1), 1992 (4), 1993 (1), 1994 (3), 1995 (5), 1996 (9), 1998 (1) |
USGS |
Île Pie |
403 |
De 2000 à 2016 |
2002 (2), 2004 (1), 2005 (1), 2013 (2) |
USGS |
Baie Thunder |
401, 402 |
Historique |
1989 (26), 1990 (20), 1991 (30), 1992 (16), 1993 (3), 1994 (8), 1995 (21), 1996 (36), 1997 (22), 1998 (15), 1999 (2) |
USGS |
Baie Thunder |
401, 402 |
De 2000 à 2016 |
2001 (5), 2003 (2), 2004 (4), 2009 (2), 2011 (1), 2013 (1) |
USGS |
Cap Thunder |
Historique |
1989 (14), 1990 (16), 1991 (9), 1992 (3), 1993 (4), 1994 (5), 1995 (35), 1997 (12), 1998 (3), 1999 (5) |
USGS |
|
Cap Thunder |
404 |
De 2000 à 2016 |
2000 (1), 2002 (2), 2003 (1), 2004 (6), 2015 (1), 2016 (1), |
USGS |
Cap Thunder |
404 |
De 2017 à 2021 |
2019 (1) |
USGS |
Baie Black |
405, 406, 407, 408 |
Historique |
1990 (4), 1991 (3), 1992 (3), 1994 (1), 1996 (2), 1997 (3) |
USGS |
Baie Black |
405, 406, 407 |
De 2000 à 2016 |
2001 (3), 2002 (2), 2004 (1), 2006 (1) |
USGS |
Île Borden |
410 |
Historique |
1994 (2), |
USGS |
Baie Shesheeb |
411 |
Historique |
1990 (1) |
USGS |
Île Nest |
S. O. |
Historique |
1955 (S. O.) |
USGS |
Baie Nipigon |
412, 413, 414, 415 |
Historique |
1922 (1), 1989 (1), 1990 (1), 1991 (7), 1992 (4), 1993 (2), 1995 (1), 1996 (1), 1997 (3), 1999 (1) |
Musée Royal de l’Ontario (ROM), USGS |
Baie Nipigon |
413 |
De 2000 à 2016 |
2002 (1) |
USGS |
Île Simpson |
416 |
Historique |
1989 (2), 1990 (8), 1991 (1), 1992 (2), 1994 (32), 1998 (1) |
USGS |
Secteur de Rossport |
417 |
Historique |
1990 (7), 1991 (3), 1992 (2), 1993 (1), 1994 (1), 1995 (5), 1996 (1), 1997 (3), 1999 (1) |
USGS |
Baie Terrace |
418 |
Historique |
1997 (1) |
USGS |
Baie Terrace |
418 |
De 2000 à 2016 |
2002 (1) |
USGS |
Île St. Patrick |
419 |
Historique |
1995 (1), 1996 (1), 1998 (1) |
USGS |
Baie Santoy |
419 |
Historique |
1993 (1) |
USGS |
Baie Ashburton |
420 |
Historique |
1997 (1) |
USGS |
Baie Heron |
422 |
De 2000 à 2016 |
2004 (1), 2011 (1), 2016 (4) |
USGS |
Rive nord-est (du parc national du Canada Pukaskwa à la baie Michipicoten) |
451, 462, 463, 464, 465, 466 |
Historique |
1981 (2), 1989 (5), 1990 (17), 1991 (85), 1992 (167), 1993 (79), 1994 (89), 1995 (78), 1996 (174), 1997 (120), 1998 (53), 1999 (45) |
ROM, Base de données sur la répartition des espèces au Canada, USGS |
Rive nord-est (du parc national du Canada Pukaskwa à la baie Michipicoten) |
451, 462, 463, 464, 465, 466 |
De 2000 à 2016 |
2000 (12), 2001 (66), 2002 (92), 2003 (90), 2004 (49), 2005 (28), 2006 (31), 2007 (13), 2008 (12), 2009 (10), 2010 (4), 2011 (35), 2012 (80), 2013 (62), 2014 (13), 2015 (60), 2016 (41) |
USGS |
Rive nord-est (du parc national du Canada Pukaskwa à la baie Michipicoten) |
462, 463, 464, 465, 466 |
De 2017 à 2021 |
2017 (40), 2018 (17), 2019 (16) |
USGS |
Île Michipicoten |
450 |
Historique |
1922 (S. O.), 1989 (25), 1990 (2), 1991 (8), 1992 (3), 1994 (3), 1995 (1), 1996 (11), 1997 (3), 1998 (1) |
USGS |
Île Michipicoten |
450 |
De 2000 à 2016 |
2001 (8) |
USGS |
Île Caribou |
S. O. |
Historique |
1954 (1) |
ROM |
Rive est (parc provincial du lac Supérieur) |
454, 455, 456, 457, |
Historique |
1989 (325), 1990 (29), 1991 (17), 1992 (10), 1993 (36), 1994 (27), 1995 (25), 1996 (80), 1997 (43), 1998 (76) |
USGS |
Rive est (parc provincial du lac Supérieur) |
454, 455, 457 |
De 2000 à 2016 |
2001 (7), 2002 (8), 2003 (2), 2004 (14), 2005 (5), 2006 (5), 2007 (1), 2008 (38), 2009 (1), 2010 (7), 2011 (6), 2012 (18), 2014 (26), 2015 (10), 2016 (5) |
USGS |
Rive est (parc provincial du lac Supérieur) |
454, 455, 456, 457 |
De 2017 à 2021 |
2017 (11), 2018 (4), 2019 (2) |
USGS |
Baie Whitefish |
459, 460, 461 |
Historique |
1990 (3), 1991 (4), 1992 (7), 1993 (6), 1994 (3), 1995 (2), 1996 (10), 1997 (12), 1998 (5) |
USGS |
Baie Whitefish |
459, 460, 461 |
De 2000 à 2016 |
2000 (13), 2001 (26), 2002 (5), 2003 (1), 2004 (3), 2006 (2), 2008 (3), 2009 (1), 2010 (3), 2011 (19), 2012 (9), 2013 (35), 2014 (27), 2015 (9) |
USGS |
Baie Whitefish |
459, 460, 461 |
De 2017 à 2021 |
2018 (6) |
USGS |
| Description de l’emplacement | Numéro de station (USGS) | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|
Bassin central |
2155 |
De 2000 à 2016 |
2012 (247), 2013 (79), 2015 (81) |
United States Geological Survey (USGS) |
Bassin central |
2155 |
De 2017 à 2021 |
2017 (316), 2018 (128), 2019 (170) |
USGS |
Bassin central |
2127 |
De 2000 à 2016 |
2011 (181), 2012 (106), 2013 (330), 2015 (430), 2016 (70) |
USGS |
Bassin central |
2127 |
De 2017 à 2021 |
2017 (492), 2018 (302), 2019 (249), |
USGS |
Bassin central |
753 |
De 2000 à 2016 |
2012 (150), 2013 (78), 2014 (210), 2015 (104) |
USGS |
Bassin central |
753 |
De 2017 à 2021 |
2017 (173), 2018 (1), 2019 (351) |
USGS |
Bassin central |
2123 |
De 2000 à 2016 |
2011 (999), 2016 (414) |
USGS |
Bassin central |
2139 |
De 2000 à 2016 |
2011 (185), 2012 (1 839), 2013 (1 009), 2014 (743), 2015 (338), 2016 (9) |
USGS |
Bassin central |
2139 |
De 2017 à 2021 |
2017 (1 200), 2018 (23), 2019 (480) |
USGS |
Bassin est |
2135 |
De 2000 à 2016 |
2011 (45), 2012 (68), 2013 (86), 2014 (58), 2015 (16) |
USGS |
Bassin est |
2135 |
De 2017 à 2021 |
2017 (328), 2018 (14), 2019 (61) |
USGS |
Bassin est |
2119 |
De 2000 à 2016 |
2011 (282), 2012 (328), 2013 (411), 2014 (187), 2015 (111), 2016 (98) |
USGS |
Bassin est |
2119 |
De 2017 à 2021 |
2017 (597), 2018 (247), 2019 (327) |
USGS |
Bassin est |
2165 |
De 2000 à 2016 |
2012 (79), 2015 (30) |
USGS |
Bassin est |
2165 |
De 2017 à 2021 |
2017 (31), 2018 (4), 2019 (49) |
USGS |
Bassin est |
2145 |
De 2000 à 2016 |
2012 (102), 2013 (55), 2014 (8), 2015 (61) |
USGS |
Bassin est |
2145 |
De 2017 à 2021 |
2017 (667), 2019 (128) |
USGS |
Bassin est |
2059 |
De 2000 à 2016 |
2011 (4), 2013 (5), 2014 (17), 2016 (23) |
USGS |
Bassin est |
2059 |
De 2017 à 2021 |
2017 (12), 2019 (7) |
USGS |
Bassin est |
2129 |
De 2000 à 2016 |
2011 (343), 2012 (887), 2013 (909), 2014 (1 277), 2015 (1 120), 2016 (438) |
USGS |
Bassin est |
2129 |
De 2017 à 2021 |
2017 (1 066), 2018 (1078), 2019 (597) |
USGS |
Bassin est |
2153 |
De 2000 à 2016 |
2012 (143), 2013 (272), 2014 (8), 2015 (38) |
USGS |
Bassin est |
2153 |
De 2017 à 2021 |
2017 (377), 2019 (132) |
USGS |
Bassin est |
2121 |
De 2000 à 2016 |
2011 (1 426), 2012 (235), 2013 (917), 2014 (687), 2015 (618), 2016 (420) |
USGS |
Bassin est |
2121 |
De 2017 à 2021 |
2017 (342), 2018 (611), 2019 (679) |
USGS |
Bassin est |
2137 |
De 2000 à 2016 |
2011 (977), 2012 (3 235), 2013 (2 509), 2014 (1 327), 2015 (814), 2016 (1 085), |
USGS |
Bassin est |
2137 |
De 2010 à 2019 |
2017 (327), 2018 (417), 2019 (534) |
USGS |
Description longue
Figure 1 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Supérieur. La carte illustre les États-Unis et le Canada, y compris le lac Supérieur, la pointe nord du lac Michigan, la pointe nord-ouest du lac Huron ainsi qu’une partie du nord-ouest de l’Ontario. Le lac Dog et le lac Nipigon sont également indiqués sur la carte. La communauté de Thunder Bay est également représentée, ainsi que le parc national du Canada Pukaskwa. La carte indique également les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans l’ensemble du lac Supérieur, du lac Dog, du lac Nipigon et de la région à la suite de relevés d’échantillonnage littoraux et pélagiques effectués avant 2000, de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre le lac Supérieur et la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
| Description de l’emplacement/du port | Numéro de station (USGS) | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|
Lac Huron (grille 3425) |
S. O. |
Historique |
1986 (2) |
Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO) |
Près de l’embouchure de la rivière Bayfield |
S. O. |
Historique |
1998 (10) |
Musée Royal de l’Ontario (ROM) |
Goderich (près de l’embouchure de la rivière Maitland) |
S. O. |
Historique |
1977 (47) |
ROM |
Au large de Goderich, en Ontario |
326 |
Historique |
1998 (4.42), 1999 (0.86) |
United States Geological Survey (USGS) |
Au large de Goberich, en Ontarioa |
326 |
De 2000 à 2016 |
2003 (3.43), 2004 (2.57), 2007 (0.86), 2011(70.39), 2013 (1.77), 2014 (0.86) |
USGS |
Au large de Goberich, en Ontario |
326 |
De 2017 à 2021 |
2017(1.71), 2018 (3.43), 2019 (1.71) |
USGS |
Au large de Southampton |
S. O. |
Historique |
1960, 1961 (nombre de capture non enregistré), 1986 (60) |
ROM, MRNFO |
Au large de la péninsule Bruce (grille 1730) |
S. O. |
Historique |
1985 (1), 1978 (4) |
MRNFO, ROM |
Au large de l’île Manitoulin dans le bassin principal |
S. O. |
Historique |
1951 (2) |
ROM |
Baie Georgienne près de l’île Lonely |
S. O. |
Historique |
1976 (8) |
MRNFO |
Baie Georgienne près de l’île Halfmoon |
S. O. |
2017-2021 |
2019 (6) |
Parcs Canada, Nation Saugeen Ojibway |
Baie Georgienne au large de Cabot Head (péninsule Bruce) |
S. O. |
Historique |
1979 (1), 1985 (1) |
ROM, MRNFO |
Baie Georgienne, Owen Sound |
S. O. |
Historique |
1975 (4) |
MRNFO |
Baie Georgienne, région de Cape Rich |
S. O. |
Historique |
1979 (3) |
MRNFO |
Baie Georgienne, baie Nottawasaga, secteur 2045 |
S. O. |
Historique |
1976 (4) |
MRNFO |
Baie Georgienne, à l’ouest de l’île Christian |
S. O. |
Historique |
1976 (2) |
MRNFO |
a Le nombre de chabots de profondeur détectés par l'USGS (United States Geological Survey) au large de Goderich est basé sur la somme des comptages qui ont été normalisés à des traits de chalut de 10 minutes (prises par 10 minutes sur le fond) pour plus d'informations, voir Status and Trends of the Lake Huron Offshore Demersal Fish Community, 1976-2018 (Riley et al. 2019).
Description longue
Figure 2 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Huron. La carte illustre les États-Unis et le Canada, y compris la majeure partie du lac Huron ( la pointe sud est exclue) et la région de la baie Georgienne. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans toute la zone du lac Huron et de la baie Georgienne à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre le lac Huron, là où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
| Description de l’emplacement/du port | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|
Au large de Niagara |
De 2000 à 2016 |
2005 (1) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Baie à l’ouest de Fifty Point |
Historique |
1917 (S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Rive de Shell Park |
Historique |
1917 (S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Au large de Hamilton |
De 2000 à 2016 |
2015 (11), 2016 (90) |
United States Geological Survey (USGS), Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO) |
Au large de Hamilton |
De 2017 à 2021 |
2017 (45), 2018 (19), 2019 (47), 2021 (681) |
|
Au large d’Oakville |
Historique |
1926 (2), 1941 (S. O.) |
MRNFO, Base de Données de Distribution Canadienne |
Port Credit |
Historique |
1926 (S. O.), 1927 (139), 1930 S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne, ROM |
Au large de Port Credit |
Historique |
1905 (39), 1926 (3), 1927 (111), 1930 (4) |
USGS, MRNFO, Base de Données de Distribution Canadienne, Musée Royal de l’Ontario (ROM) |
Au large de Port Credit |
De 2000 à 2016 |
2015 (15), 2016 (103) |
USGS, MRNFO, Base de Données de Distribution Canadienne, ROM |
Au large de Port Credit |
De 2017 à 2021 |
2017 (583), 2018 (488), 2019 (1 405), 2021 (699) |
USGS, MRNFO, Base de Données de Distribution Canadienne, ROM |
Au large de Toronto |
De 2000 à 2016 |
2015 (478), 2016 (2 229) |
USGS,MRNFO |
Au large de Toronto |
De 2017 à 2021 |
2017 (1 521), 2018 (1 037), 2019 (745), 2021 (2 128) |
USGS, MRNFO |
Au large de Pickering |
De 2017 à 2021 |
2017 (191), 2018 (90), 2019 (1 011), 2021 (578) |
USGS,MRNFO |
Au large d’Oshawa-Whitby |
Historique |
1905 (1) |
USGS,MRNFO |
Au large d’Oshawa-Whitby |
De 2000 à 2016 |
2015 (75), 2016 (769) |
USGS, MRNFO |
Au large d’Oshawa-Whitby |
De 2017 à 2021 |
2017 (888), 2018 (444), 2019 (470), 2021 (591) |
USGS, MRNFO |
Région de Port Darlington |
Historique |
1931 (S. O.), |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Au large de la pointe Bouchette |
De 2017 à 2021 |
2017 (2 805), 2018 (1 604), 2019 (3 014), 2020 (564), 2021 (5 007) |
USGS,MRNFO |
Port Hope, Cobourg |
Historique |
1941 (S. O.), 1942 (S. O.), 1972 (3), 1996 (1) |
Base de Données de Distribution Canadienne, ROM, MRNFO |
Port Hope, Cobourg |
De 2000 à 2016 |
2015 (289), 2016 (4 104) |
USGS,MRNFO |
Port Hope, Cobourg |
De 2017 à 2021 |
2017 (7 196), 2018 (6 705), 2019 (8 424), 2020 (1 857), 2021 (9 286) |
USGS, MRNFO |
Au large de la Réserve nationale de faune de l’île Scotch Bonnet |
De 2017 à 2021 |
2017 (161), 2019 (1 343) |
USGS,MRNFO |
Pointe Salmon |
Historique |
1953 (1) |
ROM |
Au large de la pointe Salmon |
Historique |
1953 (1), 1963 (4), |
MRNFO |
Pointe Petre |
De 2017 à 2021 |
2017 (31), 2018 (2), 2019 (86), 2021 (536) |
USGS,MRNFO |
Pointe Rocky |
Historique |
1996 (1) |
MRNFO |
Pointe Rocky |
De 2000 à 2016 |
2015 (214), 2016 (2 339) |
USGS, MRNFO |
Pointe Rocky |
De 2017 à 2021 |
2017 (4 144), 2018 (833), 2019 (992), 2020 (696), 2021 (2 331) |
USGS,MRNFO |
Au large de l’anse Mary’s |
Historique |
1996 (1) |
MRNFO |
Passage Adolphus |
De 2017 à 2021 |
2019 (1) |
USGS, MRNFO |
Île Main Duck |
Historique |
1928 (2) |
ROM |
Au large des îles Duck |
De 2000 à 2016 |
2015 (1) |
USGS, MRNFO |
Au large des îles Duck |
De 2017 à 2021 |
2020 (1) |
USGS, MRNFO |
Description longue
Figure 3 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Ontario. Elle illustre les États-Unis et le Canada, y compris le lac Ontario, la pointe est du lac Érié ainsi qu’une section du fleuve Saint-Laurent. Les communautés de Hamilton, Toronto et Kingston sont également représentées. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans toute la zone du lac Ontario à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre le lac Ontario, là où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
| Lac | Emplacement | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|
Lac Upper Shebandowan |
S. O. |
De 2017 à 2021 |
2018 (7) |
Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO) |
Lac Middle Shebandowan |
Près de la baie de Martin |
De 2017 à 2021 |
2018 (7) |
MRNFO |
Lac Dog |
Près de l’île Big |
De 2000 à 2016 |
2013 (1) |
MRNFO |
Lac Walotka |
S. O. |
De 2017 à 2021 |
2018 (3) |
MRNFO |
Lac Sparkling |
S. O. |
De 2000 à 2016 |
2013 (1) |
MRNFO |
Lac Nipigon |
Au large du nord-est de l’île Gillespie |
Historique |
1921 (S. O.), 1922 (S. O.), 1925 (S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Lac Nipigon |
Sud-est de l’île Cedar |
Historique |
1922 (S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Lac Nipigon |
Au large de l’est de Green Mountain |
De 2000 à 2016 |
2004 (2) |
Université du Manitoba |
Lac Nipigon |
Au large de l'île Dawson |
De 2017 à 2021 |
2018 (7), 2019 (12) |
MRNFO |
Lac Obonga |
S. O. |
De 2017 à 2021 |
2018 (1) |
MRNFO |
Lac Little Moraine |
S. O. |
De 2000 à 2016 |
2016 (3) |
MRNFO |
Lac Wakomata |
S. O. |
De 2017 à 2021 |
2018 (4) |
MRNFO |
Lac de la Baie |
S. O. |
De 2000 à 2016 |
2016 (4) |
MRNFO |
Lac Matinenda |
Près de la baie de Merseth |
De 2000 à 2016 |
2014 (2), 2018 (10) |
MRNFO |
Lac Fairbank |
Bassin principal |
Historique |
1970 (S. O.) |
Base de Données de Distribution Canadienne |
Lac Fairbank |
Bassin principal |
De 2000 à 2016 |
2004 (6), 2016 (1) |
Université du Manitoba, MRNFO |
Lac Raven |
Bassin principal |
Historique |
1970 (3) |
Musée Royal de l’Ontario (ROM) |
Description longue
Figure 4 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans les lacs Upper Shebandowan et Middle Shebandowan en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Greenwater, le lac Upper Shebandowan, le lac Kashabowier, le lac Middle Shebandowan et le lac Lower Shebandowan. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté à travers les lacs Upper Shebandowan et Middle Shebandowan à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux, et;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 5 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Dog, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Dog. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Dog à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2000 à 2016.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 6 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans les lacs Walotka et Little Moraine, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Walotka, le lac Leckie, le lac Little Moraine et le lac Abigogami. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs et de l’ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans les lacs Walotka et Little Moraine à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 7 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Sparkling, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Sparkling. On y voit également le parc provincial Brightstand River, le parc provincial Kopka River (voie navigable) et le parc provincial Obonga-Ottertooth (voie navigable). La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Sparkling et toute la zone à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2000 à 2016.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Description longue
Figure 8 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Nipigon, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Obanga, le lac Obonga, le lac Forgan, la baie McIntyre et le lac Nipigon. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Obonga et le lac Nipigon à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 9 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Jackinnes, le lac Obanga, le lac Obonga et le lac Kopka. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Obonga à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 10 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Wakomata, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris la rivière Mississagi et le lac Wakomata. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Wakomata à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 11 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans les lacs Bay et Matinenda, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Chiblow, le lac Matinenda et le lac Bay. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Bay et le lac Matinenda à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2000 à 2016.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve des Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 12 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Fairbank, en Ontario. La carte illustre le nord de l’Ontario, y compris le lac Fairbank et le lac Vermilion. Le parc provincial Fairbank est aussi représenté. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Fairbank à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, et de 2000 à 2016.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties).
Description longue
Figure 13 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Raven, en Ontario. La carte illustre le nord-est de l’Ontario et le sud-ouest du Québec, y compris le lac Larder, le lac Raven, le lac Hébert et le lac Dufay.
La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Raven à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
| Lac | Emplacement | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|
Lac Heney |
Baie de la Mine |
Historique |
1968 (11) |
Musée Royal de l’Ontario (ROM) |
Grand Lac Rond (lac Roddick) |
S. O. |
Historique |
1971 (13) |
ROM |
Grand Lac Rond (lac Roddick) |
S. O. |
De 2000 à 2016 |
2004 (8) |
Kilgour, 2017 |
Grand Lac Rond (lac Roddick) |
S. O. |
De 2017 à 2021 |
2016 (2) |
Kilgour, 2017 |
Lac des Îles |
Bassin principal |
Historique |
1968 (4) |
ROM |
Lac des Trente et un Milles |
S. O. |
De 2000 à 2016 |
2004 (6), 2016 (8) |
Sheldon et al., 2008 |
Lac des Écorces |
Bassin principal |
De 2000 à 2021 |
2005 (S.O.), 2021 (S.O.) |
Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) |
Lac Pemichagan |
Bassin principal |
De 2017 à 2021 |
2017 (1) |
MELCCFP |
Description longue
Figure 14 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Heney, le Grand Lac Rond, le lac des Trente et un Milles et le lac des Îles. La carte illustre le sud-ouest du Québec, y compris le lac Heney, le lac Pemichangan, la rivière Gatineau, le Grand Lac Rond, le lac des Trente et un Milles, la rivière du Lièvre et le lac des Îles. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Heney, le Grand Lac Rond, le lac des Trente et un Milles et le lac des Îles à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, et de 2000 à 2016.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone du Québec, où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 15 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac des Écorces. La carte illustre le sud-ouest du Québec, y compris le lac des Îles, la rivière du Lièvre, le lac des Écorces et le lac Gauvin. La communauté de Mont-Laurier est aussi représentée. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac des Écorces à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, et de 2000 à 2016.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone du Québec, où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Description longue
Figure 16 : une carte partielle représente les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Pemichangan. La carte illustre le sud-ouest du Québec, y compris le lac Heney et le lac Pemichangan. La carte indique les endroits où le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) a été détecté dans le lac Heney et le lac Pemichangan à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, et de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone du Québec, où le chabot de profondeur a été détecté. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
| Plan d’eau | Emplacement | Pays | Période | Années d’observation (nombre d’individus capturés) | Source des données |
|---|---|---|---|---|---|
Rivière Sainte-Marie |
Chenal principal en aval du pont international de Sault-Sainte-Marie |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2018 (22) |
United States Geological Survey (USGS) |
Rivière Sainte-Marie |
Chenal principal en aval du pont international de Sault-Sainte-Marie |
Canada |
De 2017 à 2021 |
2018 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Marie |
Rive canadienne, en aval des écluses de l’espace récréatif |
Canada |
De 2017 à 2021 |
2018 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Marie |
Au large du Canadian Bush Plane Heritage Centre, chenal centre-nord |
Canada |
De 2017 à 2021 |
2018 (1) |
USGS |
Lac Huron |
Au large de l’île Peters |
Canada |
De 2017 à 2021 |
2019 (1) |
Parcs Canada |
Rivière Sainte-Claire |
Embouchure de la rivière Pine |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2010 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Claire |
En aval de l’embouchure de la rivière Pine |
États-Unis |
Historique |
1978 (9) |
USGS |
Rivière Sainte-Claire |
En aval de l’île Fawn |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2010 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Claire |
En amont de l’île Russell |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2010 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Claire |
À l’est de l’île Russell |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2018 (1), 2019 (1) |
USGS |
Rivière Sainte-Claire |
À l’ouest de l’île Russell (Pointe aux Chênes) |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2019 (18) |
USGS |
Lac Sainte-Claire |
Au large de l’embouchure du chenal nord |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2018 (1) |
USGS |
Lac Sainte-Claire |
Près de l’embouchure du chenal sud |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2011 (2) |
USGS |
Lac Sainte-Claire |
Au large de St. Clair Shores, Michigan |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2019 (1) |
USGS |
Rivière Détroit |
En amont de Belle Isle, chenal centre |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2016 (1) |
USGS |
Rivière Détroit |
En amont de l’île Grassy |
États-Unis |
De 2017 à 2021 |
2019 (15) |
USGS |
Rivière Détroit |
Rive est de l’île Fighting |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2016 (1) |
USGS |
Rivière Détroit |
En amont de la pointe du chenal Grosse Ile-Trenton |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2007 (2) |
USGS |
Rivière Détroit |
Côté ouest du chenal de Trenton |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2007 (2) |
USGS |
Rivière Détroit |
À l’est de Grosse Île |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2007 (4) |
USGS |
Rivière Détroit |
En aval de l’île Fighting |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2007 (1) |
USGS |
Rivière Détroit |
Cours inférieur intermédiaire du chenal de Trenton, à l’est de Gibraltar |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2006 (1), 2007 (4) |
USGS |
Rivière Détroit |
Cours inférieur du chenal de Trenton près de Grosse Île |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2007 (1), 2012 (1), 2013 (1) |
USGS |
Rivière Détroit |
Cours inférieur du chenal Livingstone |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2006 (1), 2007 (7) |
USGS |
Bassin ouest du lac Érié |
Au large de Rockwood |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2007 (3) |
USGS |
Bassin ouest du lac Érié |
Au large de l’embouchure de la rivière Huron |
États-Unis |
De 2000 à 2016 |
2016 (1) |
USGS |
Bassin ouest du lac Érié |
Principal chenal de navigation du lac Érié, au sud du chenal Livingstone |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2006 (1) |
USGS |
Bassin ouest du lac Érié |
Au large du sud de Lakewood Beach |
Canada |
De 2000 à 2016 |
2007 (1) |
USGS |
Description longue
Figure 17 : une carte partielle représente les détections de larves du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans la rivière Ste-Marie. La carte illustre le nord-ouest de l’Ontario, y compris la rivière Ste-Marie, le lac Nicolet et le lac Saint-Georges. La communauté de Sault-Sainte-Marie est également représentée ainsi que l’île Sugar, la Première Nation de Batchewana et la Première Nation de Garden River. La carte indique les endroits où des larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) ont été détectées dans la rivière Ste-Marie à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2017 à 2021.
Un cartouche contient une légende qui montre les enregistrements de larves pour ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un petit rectangle recouvre la zone où des larves de chabot de profondeur ont été détectées.
Description longue
Figure 18 : une carte partielle représente les détections de larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans le lac Huron. La carte illustre le nord-ouest de l’Ontario et une partie de l’État américain du Michigan, y compris la majeure partie du lac Huron, et la baie Georgienne. La carte indique les endroits où des larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) ont été détectées dans le lac Huron à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone du lac Huron où des larves de chabot de profondeur ont été détectées.
Un cartouche contient une légende qui montre les enregistrements de larves pour ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Description longue
Figure 19 : une carte partielle représente les détections de larves du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans la rivière Sainte-Claire et le lac Sainte-Claire. La carte illustre le nord-ouest de l’Ontario et une partie de l’État américain du Michigan, y compris la partie supérieure du lac Sainte-Claire et la rivière Sainte-Claire. La communauté de Wallaceburg est aussi représentée, ainsi que la Première Nation de Walpole Island. La carte indique les endroits où des larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) ont été détectées dans la rivière Sainte-Claire et le lac Sainte-Claire, aussi bien dans les eaux canadiennes que dans les eaux américaines, à la suite de relevés d’échantillonnage effectués avant 2000, de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre les enregistrements de larves pour ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone de la rivière Sainte-Claire et du lac Sainte-Claire, où des larves de chabot de profondeur ont été détectées.
Description longue
Figure 20 : une carte partielle représente les détections de larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) dans la rivière Détroit et le bassin ouest du lac Érié. La carte illustre le sud-ouest de l’Ontario et une partie de l’État américain du Michigan, y compris l’extrémité nord-ouest du lac Érié, la rivière Détroit et la partie inférieure gauche du lac Sainte-Claire.
Les communautés de Windsor et d’Amherstburg sont représentées, ainsi que Grosse Ile. La carte indique les endroits où des larves de chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) ont été détectées dans la rivière Détroit et le bassin ouest du lac Érié, aussi bien dans les eaux canadiennes que dans les eaux américaines, à la suite de relevés d’échantillonnage effectués de 2000 à 2016 et, plus récemment, de détections réalisées de 2017 à 2021. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
Un cartouche contient une légende qui montre les enregistrements de larves pour ce qui suit :
- les détections du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs – Ouest du Saint-Laurent) de 2017 à 2021;
- les détections de 2000 à 2016;
- les détections historiques (avant 2000);
- les terres de réserve de Premières Nations;
- les zones de parcs nationaux et provinciaux;
- les zones bâties.
Un carton montre une vue générale des Grands Lacs, du sud-ouest du Québec et du sud de l’Ontario, ainsi qu’une vue partielle du nord de l’Ontario. Un rectangle recouvre la zone de la rivière Détroit et du bassin ouest du lac Érié, où des larves de chabot de profondeur ont été détectées. La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi représentée.
3.1 Menaces
Cette section résume l’information, tirée du plan de gestion, sur les menaces à la survie et à la conservation du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent).
3.1.1 Menaces pesant sur le chabot de profondeur
Le tableau 8 résume les menaces actuelles et prévues pour le chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent). Le lecteur doit se reporter à la section 1.5 du plan de gestion pour obtenir de plus amples renseignements sur ces menaces.
| Menace | Étendue (généralisée ou localisée) |
Occurrence (courante, imminente ou anticipée) |
Fréquence (saisonnière ou continue) |
Certitude causale (élevée, modérée ou faible) |
Gravité (élevée, modérée ou faible) |
Niveau de préoccupation (élevé, modéré ou faible) |
|---|---|---|---|---|---|---|
Espèces envahissantes et maladies |
Généralisée |
Courante ou anticipée |
Continue |
Élevée |
Élevée |
Élevé |
Charge en nutrimentsa |
Généralisée |
Courante |
Continue |
Élevée |
Élevée |
Élevé |
Contaminants et substances toxiques |
Généralisée |
Courante |
Continue |
Faible |
Modérée |
Modéré |
Changements climatiques |
Généralisée |
Courante ou |
Continue |
Inconnue |
Inconnue |
Modéré |
a La dégradation de la qualité de l’eau résultant de la charge en nutriments et des apports de contaminants est une préoccupation pour les petits réseaux hydrographiques au Québec.
3.2 Gestion
Cette section résume le but et les objectifs de gestion énoncés dans le plan de gestion pour la conservation du chabot de profondeur.
3.2.1 But
Le but du plan de gestion consiste à garantir la survie à long terme (> 20 ans) du chabot de profondeur dans toute son aire de répartition actuelle et historique dans l’unité désignable des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent. Des activités de gestion seront consacrées à la conservation et à la restauration de l’habitat des populations connues, et l’on s’attend à une certaine séparation des mesures de gestion visant les populations des Grands Lacs et celles visant les populations des plus petits lacs. Des objectifs plus quantifiables pour les populations individuelles seront établis une fois que les échantillonnages et les analyses nécessaires auront été réalisés.
3.2.2 Objectifs
Les objectifs à court terme pour permettre d’atteindre le but à long terme sont les suivants :
- connaître l’état de santé et la répartition des populations existantes et en déterminer les tendances en matière de démographie et d’habitat;
- améliorer les connaissances en ce qui a trait aux exigences biologiques, écologiques et de l’habitat de l’espèce;
- évaluer et atténuer les menaces pour l’espèce et son habitat;
- maintenir et, si possible, accroître les populations existantes en plus de rétablir des populations viables dans des lacs que le chabot de profondeur ne fréquente plus;
- veiller à utiliser les ressources de façon efficace dans la gestion de l’espèce;
- faire connaître davantage le chabot de profondeur à la population et encourager le public à participer à la conservation de l’espèce.
4. Progrès en matière de conservation
L’article 72 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) énonce qu’il incombe aux ministres compétents d’établir un rapport sur la mise en œuvre du plan de gestion et les progrès réalisés pour atteindre les objectifs de celui-ci dans les 5 ans suivant sa publication dans le Registre public des espèces en péril, et tous les 5 ans par la suite, jusqu’à ce que les objectifs aient été atteints. Le présent document aborde les mesures mises en œuvre pour la période 2016 à 2021. Le plan de gestion du chabot de profondeur (populations des Grands Lacs — Ouest du fleuve Saint-Laurent) divise l’effort de conservation en 5 stratégies générales : 1) relevés et surveillance; 2) gestion et coordination; 3) recherche; 4) intendance, protection et amélioration de l’habitat et atténuation des menaces; 5) sensibilisation et communication. Les progrès associés à la réalisation de ces stratégies générales sont présentés à la section 4.1.
4.1 Activités à l’appui des objectifs de gestion
Les tableaux 9 à 13 fournissent des renseignements sur la mise en œuvre des mesures indiquées dans le tableau « Calendrier de mise en œuvre » du plan de gestion pour atteindre les objectifs de gestion. L’un des 4 états d’avancement suivants a été attribué à chaque mesure.
- Terminée : l’activité a été réalisée et est terminée.
- En cours : l’activité est en cours et n’est pas terminée.
- Non commencée : l’activité est prévue, mais n’est pas encore commencée.
- Annulée : l’activité prévue n’aura pas lieu ou ne sera pas achevée.
| Activité | Description et résultats | État d’avancement | Participantsa b |
|---|---|---|---|
1) Relevés de référence Effectuer des relevés qui serviront à confirmer la situation et l’abondance actuelles aux sites d’habitats connus. |
Lac Supérieur : Le United States Geological Survey (USGS) effectue des relevés au chalut de fond à des profondeurs de 15 à 80 m le long de la rive américaine (depuis 1978) et de la rive canadienne (depuis 1989) du lac Supérieur (Vinson et al., 2016). Depuis 2011, des relevés au chalut de fond ont aussi été réalisés dans des zones au large des rives à des profondeurs de 100 à 300 m, à la fois dans les eaux américaines et canadiennes du lac Supérieur (Vinson et al., 2016). Au total, 79 stations d’échantillonnage à long terme ont été établies près des rives et 36 ont été établis au large des rives (Vinson et al., 2017). Bien que ces relevés soient effectués pour évaluer la communauté de poissons benthiques en général, ils donnent couramment lieu à des captures de chabot de profondeur et fournissent des indices de population, y compris des estimations de l’abondance relative et de la biomasse de l’espèce (Vinson et al., 2017). En 2016, 76 des 79 stations près des rives ont été échantillonnées en mai et juin, et 35 des 36 stations au large des rives ont été échantillonnés en juin et juillet (Vinson et al., 2017). Au total, 86 chabots de profondeur ont été capturés lors du relevé dans les eaux riveraines et 7 044 l’ont été lors du relevé dans les eaux au large (Vinson et al., 2017). De plus, à l’échelle du lac, la biomasse moyenne estimée du chabot de profondeur dans les eaux au large était de 0,9 kg/ha (Vinson et al., 2017)c. En 2017, 76 des 79 stations près des rives ont été échantillonnées en mai et juin, et les 36 stations au large des rives ont été échantillonnées en juillet (Vinson et al., 2018). Au total, 74 chabots de profondeur ont été capturés lors du relevé dans les eaux riveraines et 14 995 l’ont été lors du relevé dans les eaux au large (Vinson et al., 2018). De plus, à l’échelle du lac, la biomasse moyenne estimée du chabot de profondeur dans les eaux au large était de 2 kg/ha (Vinson et al., 2018). En 2018, 77 des 79 stations près des rives ont été échantillonnées en mai et juin, et 35 des 36 stations au large des rives ont été échantillonnées en juillet (Vinson et al., 2019a). Au total, 132 chabots de profondeur ont été capturés lors du relevé dans les eaux riveraines et 6 970 l’ont été lors du relevé dans les eaux au large (Vinson et al., 2019a). De plus, à l’échelle du lac, la biomasse moyenne estimée du chabot de profondeur dans les eaux au large était de 1 kg/ha (Vinson et al., 2019a). En 2019, 76 des 79 stations près des rives ont été échantillonnées en mai et juin, et 35 des 36 stations au large des rives ont été échantillonnées en juillet (Vinson et al., 2020). Au total, 32 chabots de profondeur ont été capturés lors du relevé dans les eaux riveraines et 11 073 l’ont été lors du relevé dans les eaux au large (Vinson et al., 2020). De plus, à l’échelle du lac, la biomasse moyenne estimée du chabot de profondeur dans les eaux au large était de 1,7 kg/ha (Vinson et al., 2019a). En 2020, la pandémie de COVID-19 a limité l’effort d’échantillonnage dans le lac Supérieur. Au total, 9 stations près des rives ont été échantillonnées, toutes situées dans les eaux américaines. Ce relevé a donné lieu à la capture de 2 828 chabots de profondeur. Aucune station au large des rives n’a été échantillonnée cette année (Mark Vinson [USGS], comm. pers., 2022). En 2021, la pandémie de COVID-19 a limité l’effort d’échantillonnage dans le lac Supérieur. Au total, 45 stations près des rives ont été échantillonnées, toutes situées dans les eaux américaines. Ce relevé a donné lieu à la capture de 145 chabots de profondeur. Aucune station au large des rives n’a été échantillonnée cette année (Mark Vinson [USGS], comm. pers., 2022). Les emplacements où des chabots de profondeur ont été capturés dans le lac Supérieur dans le cadre des relevés susmentionnés sont indiqués à la figure 1 et énumérés aux tableaux 1 et 2. Lac Huron : Le USGS a poursuivi ses relevés annuels au chalut dans le lac Huron au moyen de transects associés à des emplacements portuaires, soit DeTour, Hammond Bay, Alpena, Au Sable Point et Harbor Beach dans les eaux américaines, et Goderich dans les eaux canadiennes. Pendant la période couverte par le présent rapport sur les progrès, des relevés ont été réalisés en octobre 2015 (43 traits de chalut), 2016 (46 traits de chalut), 2017 (S. O.), 2018 (50), 2019 (48 traits de chalut), 2020 (41 traits de chalut), et 2021 (42 traits de chalut) où des chabots de profondeur ont constamment été capturés, à tous emplacements et lors de chacune des années (Roseman et al., 2016; Riley et al., 2017 et 2019; Hondorp et al., 2022a; Hondorp et al., 2022b; O’Brien et al., 2022). Selon l’échantillonnage effectué de 2015 à 2018, Riley et ses collaborateurs (2019) ont observé les densités les plus élevées de chabot de profondeur dans les eaux américaines (Hammond Bay et DeTour), alors qu’ils ont observé des densités relativement plus faibles dans les eaux canadiennes (Goderich). Dans l’ensemble, Riley et ses collaborateurs (2019) font état d’une tendance à la hausse de l’abondance du chabot de profondeur, les estimations de 2018 étant les plus élevées observées depuis 2004. Depuis lors, l’USGS a effectué d’autres relevés au chalut et a enregistré la biomasse moyenne du chabot de profondeur parmi les sites du bassin principal du lac Huron; celle-ci était de 0,018 kg/ha en 2015, 0,075 kg/ha en 2016, 0,276 kg/ha en 2017, 0,904 kg/ha en 2018, 0,149 kg/ha en 2019, 0,113 kg/ha en 2020 et 0,145 kg/ha en 2021 (données non publiées du USGS). Outre l’échantillonnage annuel susmentionné à Goderich, très peu d’activités d’échantillonnage ont été entreprises pour le chabot de profondeur dans les eaux canadiennes. En plus de ces relevés, PC a effectué des relevés d’échantillonnage avec des filets maillants à mailles multiples en 2019 et a capturé 6 chabots d’eau profonde dans le lac Huron au large de l’île Halfmoon, près de la péninsule Bruce (C. Harpur, PCA, comm. pers., 2023). Les emplacements des chabots de profondeur capturés dans le lac Huron dans le cadre des relevés susmentionnés sont indiqués à la figure 2 et énumérés au tableau 3. Lac Ontario : Depuis 1978, le USGS et le NYSDEC effectuent des relevés au chalut de fond au printemps (d’avril à juin), ciblant principalement le gaspareau (Alosa pseudoharengus) et l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax), dans 12 transects espacés à des intervalles de 25 km le long de la rive américaine (Walsh et al., 2014). De plus, le USGS effectue un relevé des poissons-proies benthiques au chalut de fond à l’automne (de septembre à novembre, principalement en octobre) dans 6 transects situés le long de la rive sud du lac Ontario (d’Olcott à Oswego, NY; Weidel et al., 2018). En 2015, le NYSDEC et le MRNFO se sont joints aux efforts du relevé d’automne et ont commencé à échantillonner de plus nombreux emplacements dans le lac Ontario, y compris dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2015; Weidel et al., 2018). En 2016, le MRNFO s’est également joint aux efforts du relevé de printemps, élargissant le programme de surveillance dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2018). Bien que ces relevés au chalut de fond ciblent la communauté de poissons-proies benthiques en général et ne visent pas spécifiquement le chabot de profondeur, ils fournissent néanmoins d’excellentes données sur la répartition et l’abondance de l’espèce, permettant de suivre les tendances de la population ainsi que les associations entre le chabot de profondeur et la communauté de poissons. De plus, des relevés benthiques au chalut visant la truite de lac (Salvelinus namaycush) ont aussi été effectués dans les eaux américaines en juillet, ce qui a donné lieu à la capture accessoire de chabots de profondeur (Weidel et al., 2017a). En 2016, les relevés de printemps ciblant le gaspareau (avril et mai) et l’éperlan arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) (mai et juin) ainsi que le relevé d’été ciblant le touladi (Salvelinus namaycush) (juillet) ont donné lieu à un échantillonnage sur un total combiné de 303 traits de chalut, où 5 327 chabots de profondeur ont été capturés (Weidel et al., 2017a). Lors du relevé d’automne des poissons-proies benthiques de 2016, 188 traits de chalut de fond ont été effectués sur 18 transects dans le bassin principal du lac Ontario, soit 142 dans les eaux américaines et 46 dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2017b). Dans l’ensemble, un total de 9 510 chabots de profondeur ont été capturés dans 57 des 188 traits de chalut échantillonnés (Weidel et al., 2017b). La densité estimée à l’échelle du lac était supérieure à 100 poissons/ha (estimation de la densité de biomasse de 2.7 kg·ha-1), et la capture par unité d’effort la plus élevée a été observée le long d’un transect au large de Cobourg dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2017b). En 2017, un total de 304 traits de chalut à des profondeurs d’échantillonnage allant de 8 à 225 m, dont 204 traits lors du relevé de printemps au chalut de fond ciblant le gaspareau, a donné lieu à la capture de 13 273 chabots de profondeur, et un total de 137 traits lors du relevé d’automne des poissons-proies benthiques a donné lieu à la capture de 15 081 chabots de profondeur (Weidel et al., 2018). Le chabot de profondeur y était le poisson benthique le plus abondant, représentant 3,8 % de l’ensemble des prises (Weidel et al., 2018). En 2018, un total de 326 traits de chalut à des profondeurs d’échantillonnage allant de 6 à 228 m, dont 208 traits lors du relevé de printemps (avril) au chalut de fond ciblant le gaspareau, a donné lieu à la capture de 10 245 chabots de profondeur, et un total de 118 traits lors du relevé d’automne (octobre) des poissons-proies benthiques a donné lieu à la capture de 5 886 chabots de profondeur (Weidel et al., 2019). Le chabot de profondeur représentait 4 % de l’ensemble des prises (Weidel et al., 2019). En 2019, un total de 412 traits de chalut à des profondeurs d’échantillonnage allant de 5 à 226 m dans le bassin principal et des échancrures du lac, dont 252 traits lors du relevé de printemps (avril) au chalut de fond ciblant le gaspareau, a donné lieu à la capture de 16 074 chabots de profondeur, et un total de 160 traits lors du relevé d’automne (octobre) des poissons-proies benthiques a donné lieu à la capture de 12 699 chabots de profondeur (Weidel et al., 2020). Le chabot de profondeur représentait 10 % de l’ensemble des prises, ce qui faisait de lui le deuxième poisson-proie démersal le plus abondant (Weidel et al., 2020). À l’échelle du lac, la densité estimée du chabot de profondeur était de 148,4 poissons/ha dans le bassin principal, mais elle était beaucoup plus faible dans la baie de Quinte, soit 0,1 poisson/ha (Weidel et al., 2020). En 2020, les restrictions relatives à la COVID-19 ont eu une incidence importante sur l’échantillonnage. Ainsi, seul l’échantillonnage d’automne des poissons-proies benthiques a été effectué de septembre à octobre, et il a majoritairement été limité à la moitié est du lac Ontario (O’Malley et al., 2021). Au total, 82 traits de chalut de fond ont été effectués à des profondeurs d’échantillonnage de 6 à 226 m dans le bassin principal et des échancrures du lac, dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 7 405 chabots de profondeur (O’Malley et al., 2021). Le chabot de profondeur représentait 7 % de l’ensemble des prises, ce qui faisait de lui le troisième poisson-proie démersal le plus abondant (Weidel et al., 2020). En 2021, 248 traits de chalut de fond ont été effectués au total à des profondeurs allant de 5 à 221 m lors des relevés de printemps (de mars à mai) dans les eaux canadiennes et américaines (Weidel et al.,2021). Au total, ces relevés ont donné lieu à la capture de 16 665 chabots de profondeur, ce qui représentait 1,7 % de l’ensemble des prises (Weidel et al., 2021). Au total, 195 traits de chalut de fond ont été effectués à des profondeurs allant de 5 à 226 m lors du relevé d’automne (de septembre à octobre) des poissons-proies benthiques (O’Malley et al., 2022). Ce relevé a donné lieu à la capture de 18 060 chabots de profondeur, ce qui représentait 17 % de l’ensemble des prises et en faisait le deuxième poisson-proie le plus abondant dans les chaluts, avec une biomasse estimée, à l’échelle du lac, à 2,98 ± 0,27 kg/ha (O’Malley et al., 2022). Les emplacements où le chabot de profondeur a été capturé lors des relevés susmentionnés sont indiqués à la figure 3 et énumérés au tableau 4. Lacs intérieurs de l’Ontario : Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario mène son programme annuel de surveillance à grande échelle des lacs intérieurs depuis 2008 en utilisant des approches d'échantillonnage normalisées avec des filets maillants à mailles multiples, y compris des tailles de maille adaptées pour cibler les espèces de poissons de petite taille (Lester et al., 2021). Entre 2016 et 2021, ces relevés de surveillance ont permis de capturer des chabots de profondeur dans des lacs où l'espèce est présente, notamment : le lac Dog (3 spécimens capturés en 2018) et le lac Nipigon (7 et 12 spécimens capturés en 2018 et 2019, respectivement) dans le bassin versant du lac Supérieur; et le lac Matinenda (10 spécimens en 2018) et le lac Fairbank (1 spécimen capturé en 2016) dans le bassin versant du lac Huron. Lacs intérieurs du Québec : Des relevés de surveillance ont été menés en 2016, à l'aide de bourolles, dans 5 lacs du Québec, dont le Grand lac Rond, le lac des Trente et Un Milles et le lac Heney, où le chabot de profondeur avait déjà été détecté (Kilgour, 2017). Cet échantillonnage a mené à la capture de chabots de profondeur dans le Grand lac Rond et le lac des Trente et Un Milles, mais aucun spécimen n'a été capturé dans le lac Heney (Kilgour, 2017). Un échantillonnage conventionnel, apte à détecter le chabot de profondeur, a été réalisé de 2010 à 2017 lors des inventaires de géniteurs de cisco de printemps (Coregonus sp.) au lac des Écorces. Le chabot de profondeur a été détecté en 2005, mais n’a pas été capturé (Nadon, 2020; MPO, 2022). En revanche, les relevés d’ADN environnemental (ADNe) menés dans le lac des Écorces en 2021 ont conduit à des détections positives pour le chabot de profondeur. Échantillonnage de larves de chabot de profondeur : L’échantillonnage en milieu pélagique de larves de chabot de profondeur a initialement été effectué dans la rivière Sainte-Claire de 2010 à 2012 et dans la rivière Détroit de 2007 à 2012 à l’aide d’un échantillonneur bongo (un filet conçu pour capturer le plancton), laissé à la traine dans le courant (Roseman, 2014). Ce relevé a donné lieu à la capture de larves à différents emplacements de chacune des rivières, ainsi qu’à l’intérieur du bassin ouest du lac Érié, où des larves de chabot de profondeur avaient historiquement été capturées dans des traits de filet à plancton (Roseman et al., 1998; figures 10 et 11, tableau 7). Un échantillonnage similaire effectué dans les eaux américaines du lac Huron a aussi permis d’observer la présence du chabot de profondeur (Roseman et O’Brien, 2013; O’Brien et al., 2019). D’autres efforts d’échantillonnage, qui sont pertinents pour la période couverte par le présent rapport, ont aussi été effectués dans la rivière Sainte-Marie, la rivière Sainte-Claire, le lac Sainte-Claire, la rivière Détroit et le bassin ouest du lac Érié (données non publiées du USGS). Des larves de chabot de profondeur ont été capturées à chaque emplacement (figures 10 à 12, tableau 7). De plus, Parcs Canada a effectué des chaluts larvaires du côté canadien du lac Huron et capturé une larve de chabot en eau profonde en avril 2019 au large de l’île Peters, juste à l’extérieur du parc national Fathom Five (figure 18, tableau 7). Ces observations nous aident à mieux comprendre la répartition du chabot de profondeur à toutes les étapes de son cycle biologique ainsi que les tendances de recrutement dans les Grands Lacs, en plus d’appuyer la prise de décisions réglementaires concernant la conservation de cette espèce. |
En cours |
USGS, NYSDEC, MRNFO, MELCCFP |
2) Relevés de référence Effectuer des relevés dans les régions où l’on trouve un habitat adéquat et des lacs glaciaires, mais où l’on n’a pas enregistré la présence de chabot de profondeur. |
Ontario : Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario mène son programme annuel de surveillance à grande échelle des lacs intérieurs depuis 2008 en utilisant des approches d'échantillonnage normalisées avec des filets maillants à mailles multiples, y compris des tailles de maille adaptées pour cibler les espèces de poissons de petite taille (Lester et al., 2021 ). Au cours du deuxième cycle de ce programme (années d'échantillonnage 2014 à 2018), un total de 688 lacs intérieurs ont été échantillonnés en Ontario (Lester et al., 2021). Entre 2016 et 2021, ces relevés de surveillance ont mené à la détection de l'espèce dans plusieurs nouveaux lacs où elle n'était pas connue auparavant, notamment : le lac Upper Shebandowan (7 spécimens capturés en 2018), le lac Middle Shebandowan ( 7 spécimens capturés en 2018), le lac Walotka (2 spécimens capturés en 2018), le lac Obonga (1 spécimen capturé en 2018) et le lac Little Moraine (3 spécimens capturés en 2016) dans le bassin versant du lac Supérieur; et le lac Wakomata (4 spécimens capturés en 2018) et le lac Bay (4 spécimens capturés en 2016) dans le bassin versant du lac Huron. Québec : Des relevés de surveillance ont été menés en 2016, à l'aide de bourolles, dans 2 lacs du Québec afin d'étudier les populations potentielles non détectées de chabot de profondeur, y compris le Grand lac du Cerf et le Poisson Blanc. Cependant, l'espèce n'a pas été détectée à ces endroits (Kilgour, 2017). Le chabot de profondeur a été détecté pour la première fois dans le lac Pemichangan en 2017 alors qu'un individu a été capturé lors des relevés menés par le MELCCFP. |
En cours |
MPO, MELCCFP |
3) Relevés de référence |
Lac Supérieur : Comme il est mentionné dans la description et les résultats de l’activité 1, la surveillance à long terme de la communauté de poissons du lac Supérieur, qui permet d’assurer un suivi de l’abondance du chabot de profondeur, se poursuit dans des emplacements près des rives (79 stations d’échantillonnage) depuis 1978 et au large des rives (36 stations d’échantillonnage) depuis 2011. Ces stations d’échantillonnage du lac Supérieur sont situées dans les eaux américaines et canadiennes (Vinson et al., 2020). Lac Huron : Comme il est mentionné dans la description et les résultats de l’activité 1, la surveillance à long terme de l’abondance du chabot de profondeur dans le lac Huron, effectuée à partir de 5 ports dans les eaux américaines et d’un emplacement dans les eaux canadiennes, a été intégrée aux relevés au chalut annuels effectués par le USGS pour évaluer l’état et les tendances de la communauté de poissons démersaux au large des rives (Riley et al., 2019). Lac Ontario : Comme il est décrit dans la description et les résultats de l’activité 1, le USGS, le NYSDEC et le MRNFO surveillent les populations de chabot de profondeur dans le lac Ontario au moyen d’un relevé de printemps au chalut de fond et d’un relevé d’automne des poissons-proies benthiques. |
En cours |
USGS, NYSDEC, MRNFO |
4) Évaluation des menaces Surveiller la présence, l’abondance et l’arrivée potentielle d’espèces envahissantes dans l’habitat du chabot de profondeur. Dans la mesure du possible, cette mesure doit être appliquée en coordination avec les programmes écosystémiques appropriés. |
Lac Supérieur : Comme il est mentionné dans la description et les résultats de l’activité 1, la surveillance à long terme de la communauté de poissons du lac Supérieur, au moyen de relevés benthiques au chalut, se poursuit dans des emplacements près des rives (79 stations d’échantillonnage) depuis 1978 et au large des rives (36 stations d’échantillonnage) depuis 2011. Ces stations d’échantillonnage à l’échelle du lac Supérieur englobent les eaux américaines et canadiennes et détectent couramment la présence d’espèces envahissantes, y compris le gaspareau (certaines années) et l’éperlan arc-en-ciel (Vinson et al., 2020). En 2016, 3 gaspareaux ont été capturés à des stations d’échantillonnage près des rives, et aucun ne l’a été au large des rives (Vinson et al.,2017). Au total, 11 002 éperlans arc-en-ciel ont été capturés dans les eaux riveraines, et seulement 6 l’ont été dans les eaux au large (Vinson et al., 2017). La biomasse moyenne de l’éperlan arc-en-ciel à l’échelle du lac était estimée à 0,4 kg/ha pour les habitats riverains (Vinson et al., 2017). En 2017, 3 gaspareaux ont été capturés à des stations du relevé au chalut situées près des rives, et un a été capturé à une station au large des rives (Vinson et al., 2018). Au total, 19 236 éperlans arc-en-ciel ont été capturés dans les eaux riveraines, et seulement 8 l’ont été dans les eaux au large (Vinson et al., 2018). La biomasse moyenne de l’éperlan arc-en-ciel à l’échelle du lac était estimée à 0,9 kg/ha pour les habitats riverains (Vinson et al., 2018). En 2018, aucun gaspareau n’a été capturé à des stations près des rives ni au large (Vinson et al., 2019a). Par comparaison, 22 361 éperlans arc-en-ciel ont été capturés à des stations près des rives, et seulement 3 l’ont été à des stations au large (Vinson et al.,2019a). La biomasse moyenne de l’éperlan arc-en-ciel à l’échelle du lac était estimée à 1,2 kg/ha pour les habitats riverains (Vinson et al., 2019a). En 2019, 10 gaspareaux ont été capturés à des stations du relevé au chalut situées près des rives; toutefois, aucun ne l’a été à des stations au large (Vinson et al., 2020). Au total, 18 542 éperlans arc-en-ciel ont été capturés à des stations près des rives, et seulement 5 l’ont été à des stations au large (Vinson et al., 2020). La biomasse moyenne de l’éperlan arc-en-ciel à l’échelle du lac était estimée à 1 kg/ha pour les habitats riverains (Vinson et al., 2020). Lac Huron : Comme il est mentionné dans la description et les résultats des activités 1 et 3, la surveillance à long terme de l’abondance du chabot de profondeur dans le lac huron, qui se poursuit au moyen de relevés benthiques au chalut, est effectuée à partir de 5 ports dans les eaux américaines depuis 1973 et d’un emplacement dans les eaux canadiennes (Goderich) depuis 1998 (Riley et al., 2019). Ces relevés ont pour objectif général d’évaluer l’état et les tendances de la communauté de poissons démersaux au large des rives, ce qui comprend la surveillance et l’estimation des tendances de l’abondance d’espèces introduites, dont le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus), l’éperlan arc-en-ciel et le gaspareau (Riley et al., 2019). Ces relevés permettent d’assurer un suivi du gobie à taches noires depuis 1997 et suggèrent que l’abondance de cette espèce dans les eaux au large des rives a fluctué au fil des ans, probablement en raison d’une variation annuelle des conditions environnementales, y compris de la température de l’eau (Riley et al.,2019). Selon les estimations les plus récentes issues de l’échantillonnage effectué en 2018, le gobie à taches noires affiche actuellement en forte abondance dans les eaux au large des rives (Riley et al., 2019). L’abondance et la biomasse du gaspareau sont demeurées faibles comparativement aux estimations historiques des années 1970 à 1990; toutefois, l’échantillonnage effectué en 2018 a donné lieu aux estimations les plus élevées de la biomasse et de l’abondance des jeunes de l’année depuis 2005 (Riley et al., 2019). Chez l’éperlan arc-en-ciel, la biomasse et la densité estimées des jeunes de l’année semblent augmenter depuis les années 1970 à 1990; toutefois, ces mêmes estimations chez l’adulte semblent indiquer une diminution au cours de la même période (Riley et al.,2019), ce qui pourrait refléter l’effet de l’échec du recrutement sur l’abondance de cette espèce introduite dans le lac Huron. O'Brien et al. (2019) rapportent les résultats d’échantillonnage de plancton de surface dans des zones de la baie Saint-Martin, au nord-ouest du lac Huron, à des profondeurs d'eau allant de 2,5 à 10 m de la fin avril au début juillet en 2008 et 2009 pour examiner la communauté d'ichtyoplancton du printemps et de l'été. Au cours des 2 années, leurs prises étaient dominées par le gaspareau, l'éperlan arc-en-ciel et le gobie arrondi (27,8 %, 24,6 % et 18,0 % des prises respectivement) malgré les réductions observées dans l'abondance des poissons planctonivores envahissants depuis 2004 (O'Brien et al., 2019). Lac Ontario : Comme il est décrit dans la description et les résultats de la mesure 1, le USGS, le NYSDEC et le MRNFO effectuent des relevés de printemps au chalut de fond et un relevé d’automne des poissons-proies benthiques. Ces relevés permettent d’assurer une surveillance de l’abondance d’espèces introduites, dont le gaspareau, l’éperlan arc-en-ciel, le gobie à taches noires et, dans une certaine mesure, les moules de la famille des dreissenidés. La surveillance du gaspareau et de l’éperlan arc-en-ciel se poursuit depuis 1972 (Walsh et al.,2014), et les populations de gobie à taches noires ont fait l’objet d’une surveillance depuis leur première détection en 1998 jusqu’à la hausse spectaculaire de leur abondance en 2004 (Weidel et al., 2015). En 2016, 188 traits de chalut ont été effectués dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 31 635 gobies à taches noires, de 59 596 gaspareaux, de 2 870 éperlans arc-en-ciel et de 8,3 tonnes de moules de la famille des dreissenidés (Weidel et al., 2017b). Dans l’ensemble, la communauté de poissons-proies benthiques était dominée par le gobie à taches noires, qui affichait une densité estimée à environ 600 poissons/ha à l’échelle du lac (Weidel et al., 2017b). En 2017, 341 traits de chalut ont été effectués lors des relevés de printemps et d’automne dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 23 028 gobies à taches noires, de 678 731 gaspareaux, de 8 426 éperlans arc-en-ciel et de 5 335 kg de moules de la famille des dreissenidés (Weidel et al., 2018). Globalement, le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel représentaient respectivement 90 %, 3,1 % et 1,1 % des prises totales (Weidel et al.,2018). En 2018, 326 traits de chalut ont été effectués lors des relevés de printemps et d’automne dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 45 068 gobies à taches noires, de 305 964 gaspareaux, de 10 181 éperlans arc-en-ciel et de 4 026 kg de moules de la famille des dreissenidés (Weidel et al., 2019). Globalement, le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel représentaient respectivement 80 %, 12 % et 3 % des prises totales (Weidel et al., 2019). En 2019, 412 traits de chalut ont été effectués lors des relevés de printemps et d’automne dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 38 387 gobies à taches noires, de 189 735 gaspareaux, de 11 902 éperlans arc-en-ciel et de 5 459 kg de moules de la famille des dreissenidés (Weidel et al., 2020). Globalement, le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel représentaient respectivement 67 %, 14 % et 4 % des prises totales (Weidel et al., 2020). Les densités estimées à l’échelle du lac, selon les captures de relevé au chalut dans le bassin principal pour le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel, étaient respectivement de 1 716,4 poissons/ha, de 61,3 poissons/ha et de 61,8 poissons/ha (Weidel et al.,2020). Les densités estimées à l’échelle du lac selon les captures de relevé au chalut dans des échancrures de la baie de Quinte (seule zone d’échancrure où le chabot de profondeur a été capturé) pour le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel étaient respectivement de 0,3 poisson/ha, de 25,3 poissons/ha et de 3,1 poissons/ha (Weidel et al., 2020). De plus, le gobie de la mer Noire (Proterorhinus semilunaris) a été détecté pour la première fois dans ces relevés au chalut, indiquant que cette espèce élargit vraisemblablement son aire de répartition dans le lac Ontario (Weidel et al., 2020). En raison des complications liées à la COVID-19, les efforts d’échantillonnage ont été grandement réduits en 2020. Seul le relevé d’automne des poissons-proies benthiques a été entrepris, la majorité de l’échantillonnage ayant eu lieu dans l’est de l’Ontario (O’Malley et al., 2021). Au total, 82 traits au chalut de fond ont été effectués à des profondeurs allant de 6 à 226 m dans les eaux américaines et canadiennes, ce qui a donné lieu à la capture de 63 976 gobies à taches noires, de 29 200 gaspareaux, de 3 479 éperlans arc-en-ciel et de 2 041 kg de moules de la famille des dreissenidés (O’Malley et al., 2021). Globalement, le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel représentaient respectivement 27 %, 59 % et 3 % des prises totales (O’Malley et al., 2021). En 2021, 248 traits de chalut ont été effectués lors du relevé de printemps dans les eaux américaines et canadiennes, donnant lieu à la capture de 22 057 gobies à taches noires, de 844 640 gaspareaux et de 53 660 éperlans arc-en-ciel (Weidel et al.,2022). Globalement, le gaspareau, le gobie à taches noires et l’éperlan arc-en-ciel représentaient respectivement 2 %, 89 % et 6 % des prises totales (Weidel et al., 2022). Lors du relevé benthique d’automne, 195 traits de chalut de fond ont été effectués à des profondeurs allant de 5 à 226 m, y compris dans de nouveaux sites d’échancrure dans la baie de Quinte, la baie Sodus et la baie Little Sodus (O’Malley et al., 2022). Ces relevés ont donné lieu à la capture de 48 175 gobies à taches noires, de 12 544 gaspareaux, de 8 547 éperlans arc-en-ciel et de 9 472 kg de moules de la famille des dreissenidés (O’Malley et al., 2022). Selon les estimations tirées des relevés annuels au chalut, l’abondance d’espèces introduites, y compris le gaspareau, l’éperlan arc-en-ciel et le gobie à taches noires, a fluctué au cours des 20 dernières années (Weidel et al., 2017a; 2017c). Les modèles de la courbe des prises indiquant la biomasse du gaspareau de 1978 à 2019 montrent un déclin général de l’abondance chez les individus adultes et d’âge 1 (Weidel et al., 2020), tandis que l’indice d’abondance pour le gaspareau adulte calculé pour 2016 était le deuxième plus faible enregistré depuis 1997 (Weidel et al., 2017a). De même, l’abondance estimée de l’éperlan arc-en-ciel a diminué depuis 1997 (Weidel et al., 2017c; 2020). L’abondance de ces 2 poissons-proies pélagiques peut subir l’influence des conditions environnementales (par exemple : hausse de la prédation, ressources alimentaires limitées, durée de l’hiver), lesquelles peuvent avoir des répercussions marquées sur le recrutement et la survie des cohortes d’une année donnée (Weidel et al., 2017c; 2020). En outre, le moment où sont effectués les relevés au chalut a une incidence importante sur la capturabilité de ces espèces. Plus précisément, le gaspareau est particulièrement vulnérable aux chaluts benthiques au début du printemps, car les individus de l’espèce sont alors plus susceptibles de se regrouper près du fond du lac (Weidel et al.,2017a). Aussi, l’abondance estimée du gobie à taches noires à des profondeurs précises peut être influencée par les conditions environnementales qui ont une incidence sur les schémas de répartition saisonniers, et cette espèce est vulnérable aux limites du type d’engin utilisé dans ces relevés (Weidel et al.,2020). Par exemple, la préférence du gobie à taches noires pour les substrats rocheux, jumelée à l’inefficacité des chaluts de fond pour échantillonner de tels substrats, entraîne probablement une sous-estimation de l’abondance dans certaines régions du lac Ontario (Weidel et al., 2020). Tous ces facteurs démontrent la difficulté d’assurer une surveillance précise des tendances de population chez ces 3 espèces introduites. Il est également important de tenir compte du fait que le gaspareau et l’éperlan arc-en-ciel sont devenus la principale source de nourriture en milieu pélagique qui soutient bon nombre des espèces prédatrices du lac Ontario (Weidel, 2017a), et que le gobie à taches noires est devenu une composante de plus en plus importante de l’alimentation du touladi dans le lac Ontario (Nawrocki et al., 2022). Ainsi, on a observé un certain changement de paradigme où ces espèces, qui étaient auparavant perçues comme des espèces envahissantes et menaçantes, sont maintenant considérées comme des composants viables des communautés de poissons-proies benthiques et pélagiques, jouant un rôle important dans le transfert d’énergie au sein du réseau trophique. Il est possible que ces espèces ne s’appliquent plus au contexte de la gestion et de l’atténuation des menaces pour la conservation du chabot de profondeur, car cette dernière espèce semble se rétablir malgré la présence de ces espèces envahissantes. |
En cours |
USGS, NYSDEC, MRNFO |
a Les participants principaux sont répertoriés en haut et en gras. Toutes les activités n'ont pas nécessairement de participants spécifiques identifiés.
b United States Geological Survey (USGS), United States Environmental Protection Agency (US EPA), Commission mixte internationale (CMI), Bureau du programme national des Grands Lacs (GLNPO), National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL), New York State Department of Environmental Conservation (NYSDEC), Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Chaires de recherche du Canada, Centre des Grands Lacs (GLC), ministère des Richesses naturelles (MNR), ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario (MRNFO), Pêches et Océans Canada (MPO), Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Ministère de l'Environnement, de la Conservation et des Parcs de l'Ontario (MECP), Parcs Canada (PC).
c Il n’y a pas d’estimation de la biomasse moyenne du chabot de profondeur dans les eaux riveraines à l’échelle du lac, car les données recueillies chaque année aux stations près des rives regroupent le chabot de profondeur, le chabot visqueux et le chabot à tête plate.
| Activité | Descriptions et résultats | Progrès | Participantsa |
|---|---|---|---|
1) Coordination avec d’autres équipes de rétablissement et organismes pertinents Collaborer aux initiatives pertinentes et échanger des renseignements avec les groupes concernés et les équipes chargées du rétablissement et de la gestion (par exemple : les organismes de bassin versant (OBV), le MRNFO, le MPO, PC, le CPGL) afin de prendre des mesures de gestion bénéfiques pour le chabot de profondeur. |
Le MPO a collaboré avec des organismes américains et canadiens au niveau fédéral, provincial, étatique et municipal, ainsi qu’avec des communautés et des organisations autochtones, et des établissements universitaires afin de financer des activités de surveillance, dans le cadre de l’Initiative des sciences coopératives et de surveillance, ou d’y participer. Cette initiative sert à coordonner les opérations entre les administrations des 2 côtés de la frontière et à surveiller une variété de paramètres à l’échelle les Grands Lacs sur une base quinquennale (Richardson et al., 2012; Watkins et al., 2017). Le MPO a participé à la création de l’aire marine nationale de conservation du lac Supérieur, qui est dirigée par Parcs Canada (PC). Les considérations relatives aux espèces en péril figurent dans le plan de gestion provisoire de cette aire. Le MPO a financé des activités prescrites par la Commission mixte internationale (CMI) et y a participé dans le but d’atteindre les objectifs énoncés dans l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL) en vue d’améliorer les conditions d’habitat des Grands Lacs, ce dont profiterait un large éventail d’espèces aquatiques, dont le chabot de profondeur. L’AQEGL, qui établit l’engagement des États-Unis et du Canada à restaurer et à protéger les eaux des Grands Lacs, est dirigé par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et la USEPA. Le Comité exécutif des Grands Lacs (CEGL) sert de forum afin de conseiller et d’aider les parties à assurer la coordination, la mise en œuvre, l’examen et la préparation de rapports sur les mesures, les pratiques et les programmes qui favorisent l’application de l’AQEGL. Le MPO-Région du Québec travaille en collaboration avec le MELCCFP pour la gestion de cette espèce, notamment dans la mise en commun des connaissances. |
En cours |
MPO, PC, MRNFO, CMI, ECCC, MEPNP, USGS, USEPA, GLNPO, NOAA, offices de protection de la nature, MELCCFP |
2) Coordination avec d’autres équipes de rétablissement et organismes pertinents Collaborer avec les chercheurs américains prenant part aux activités de gestion consacrées aux Grands Lacs et avec ceux participant régulièrement aux relevés du chabot de profondeur (par exemple : USGS). |
Comme il est décrit ci-dessus, le MPO a financé des activités prescrites par la CMI et y a participé dans le but d’atteindre les objectifs énoncés dans l’AQEGL en vue d’améliorer les conditions d’habitat des Grands Lacs, ce qui fait appel à la participation d’un large éventail de partenaires, y compris des agences américaines (notamment la USEPA). L’AQEGL a mené à l’élaboration du Plan d’action et d’aménagement panlacustre (PAAP) du lac Supérieur, une stratégie binationale axée sur l’écosystème pour protéger et restaurer la qualité de l’eau du lac Supérieur. Ce plan vise à contrer les menaces qui pèsent sur l’écosystème du lac Supérieur, notamment la contamination chimique, les espèces envahissantes, la charge en nutriments et les algues. Il prescrit également des mesures de conservation axées sur des espèces et des habitats particuliers, dont le chabot de profondeur (PAAP de 2016; en anglais seulement). Un nouveau PAAP pour la période 2020 à 2024 est en cours d’élaboration. Le MPO a participé à l’Initiative des sciences coopératives et de surveillance (Cooperative Science Monitoring Initiative (CSMI)). Il s’agit d’un effort binational des États-Unis et du Canada, mené dans le cadre de l’AQEGL, pour coordonner les activités de recherche et de surveillance qui visent à orienter les mesures de gestion à l’échelle des Grands Lacs (CSMI, 2012). CSMI, qui réunit principalement les efforts du USGS, de la USEPA et d’autres organismes américains, poursuit des travaux de recherche dans chacun des Grands Lacs selon des cycles échelonnés sur 5 ans. Des recherches qui ont été menées dans le lac Supérieur en 2016 portaient sur diverses facettes de la santé des écosystèmes (par exemple : le réseau trophique inférieur : Pawlowskia et Sierszen, 2020; les répercussions des espèces envahissantes sur le transfert d’énergie dans le réseau trophique : Matthias et al., 2021; les tendances dans la communauté de macro-invertébrées : Mehler et al., 2018; et les tendances dans la communauté de poissons : Vinson et al.,2019b). Des recherches similaires ont été menées dans le lac Huron en 2017 (par exemple : les tendances spatiales et temporelles des moules de la famille des dreissenidés [Kirkendall et al., 2021; Bayba et al., 2022;] ainsi que des relevés dans les zones benthiques [Karatayev et al., 2020]) et dans le lac Ontario en 2018 (par exemple : les changements touchant les communautés benthiques, les espèces envahissantes, et les contaminants et substances toxiques [Watkins et al., 2022]). |
En cours |
MPO, CMI, ECCC, MEPNP, MRNFO, USGS, USEPA, GLNPO, NOAA, CPGL, offices de protection de la nature, établissements universitaires |
3) Coordination avec d’autres équipes de rétablissement et organismes pertinents Consolider les données existantes dans une base de données centrale, comprenant les paramètres de l’habitat, pour faciliter la synthèse des données sur le chabot de profondeur, et les transférer vers le Québec . Une base de données centrale existe actuellement en Ontario. |
Toutes les données des espèces en situation précaire du Québec sont consolidées dans la base de données du Centre de Données sur le Patrimoine Naturel du Québec et les occurrences de ces espèces sont disponibles sur la carte interactive. |
En cours |
MELCCFP |
a United States Geological Survey (USGS), United States Environmental Protection Agency (USEPA), Commission mixte internationale (CMI), Bureau du programme national des Grands Lacs (GLNPO), National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL), New York State Department of Environmental Conservation (NYSDEC), Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Chaires de recherche du Canada, Centre des Grands Lacs (GLC), Ministère des Richesses naturelles (MNR), Ministère des Richesses naturelles et les forêts de l'Ontario (OMNRF), Pêches et Océans Canada (MPO), Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec (MELCCFP), Ministère de l'Environnement, des Parcs et de la Conservation (MECP), Parcs Canada (PC).
| Activité | Description et résultats | État d’avancement | Participantsa |
|---|---|---|---|
1) Surveillance des populations |
Le USGS mène, chaque année, des programmes d’échantillonnage dans les Grands Lacs, dont les résultats sont utilisés pour évaluer les fluctuations de l’abondance du chabot de profondeur (par exemple : Vinson et al., 2018 et 2019 [lac Supérieur]; Roseman et al., 2016; Riley et al., 2017 et 2019 [lac Huron]; O’Malley et al., 2021, Weidel et al., 2019 [lac Ontario]). Bien que ces programmes ne visent pas expressément le chabot de profondeur, ils fournissent la meilleure information disponible pour en estimer les tendances de population. Voici une description des méthodes d’échantillonnage et des engins utilisés dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario. Lac Supérieur : Le USGS (station biologique du lac Supérieur) effectue, de jour et chaque année, des relevés au chalut de fond près des rives (environ 15 à 80 m de profondeur) et au large des rives (environ 100 à 300 m de profondeur) du lac Supérieur (voir Vinson et al., 2019a). Bien que ces relevés ne soient pas expressément conçus pour surveiller le chabot de profondeur, ils fournissent les meilleurs renseignements disponibles pour en estimer les tendances de population. Le relevé près des rives est effectué chaque année depuis 1978 dans les eaux américaines et depuis 1989 dans les eaux canadiennes. Ce relevé donne moins souvent lieu à des captures de chabot de profondeur. Le relevé au large des rives est effectué chaque année depuis 2011 dans les eaux américaines et canadiennes. On compte, au total, 79 stations d’échantillonnage près des rives et 36 stations d’échantillonnage au large. Lac Huron : Le USGS effectue des relevés au chalut dans des transects établis en relation avec 5 ports dans les eaux américaines (DeTour, Hammond Bay, Alpena, Au Sable Point et Harbor Beach, au Michigan) et à un port dans les eaux canadiennes (Goderich, en Ontario). Les emplacements situés aux États-Unis font l’objet d’un échantillonnage annuel depuis 1973, tandis que les emplacements situés au Canada sont échantillonnés de façon intermittente depuis 1998 (Roseman et al., 2016). Les types d’engins utilisés comprennent des chaluts de fond de 12 m et des chaluts de fond de 21 m, les traits étant effectués à des profondeurs allant de 9 à 110 m (Riley et al., 2019). Ces relevés assurent également un suivi et une surveillance de l’abondance d’espèces introduites, dont le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus), l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) et le gaspareau (Alosa pseudoharengus) (par exemple : Riley et al., 2019). Actuellement, il n'y a qu'un seul transect de chalutage situé dans les eaux canadiennes, ce qui laisse la vaste zone d'habitat potentiel du chabot de profondeur non échantillonnée. Les relevés d'échantillonnage devraient être étendus à toutes les eaux canadiennes du lac Huron ainsi qu'aux zones occupées historiquement dans la baie Georgienne. Lac Ontario : Depuis 1978, d’avril à juin, le USGS et le NYSDEC effectuent des relevés de printemps au chalut de fond, ciblant principalement le gaspareau et l’éperlan arc-en-ciel, dans 12 transects espacés à des intervalles de 25 km le long de la rive américaine (Walsh et al., 2014). De plus, le USGS effectue un relevé des poissons-proies benthiques au chalut de fond à l’automne (de septembre à novembre, principalement en octobre) dans 6 transects situés le long de la rive sud du lac Ontario (d’Olcott à Oswego, NY; Weidel et al., 2018). En 2015, le NYSDEC et le MRNFO se sont joints aux efforts du relevé d’automne et ont commencé à échantillonner d’autres emplacements dans le lac Ontario, y compris dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2015; Weidel et al., 2018). En 2016, le MRNFO s’est également joint aux efforts de relevé de printemps, élargissant le programme de surveillance dans les eaux canadiennes (Weidel et al., 2018). Bien que ces relevés au chalut de fond ciblent la communauté de poissons-proies benthiques en général et ne visent pas spécifiquement le chabot de profondeur, ils fournissent néanmoins d’excellentes données sur la répartition et l’abondance de l’espèce, permettant de suivre les tendances de population ainsi que les associations entre le chabot de profondeur et la communauté de poissons. Weidel et ses collaborateurs (2017c) ont analysé les données de relevé au chalut du lac Ontario pour la période allant de 1996 à 2016. Dans le cadre de cette analyse, ils ont constaté que le fait passer des chaluts Yankee en nylon à des chaluts de fond en polypropylène appelés « 3N1 », afin de réduire au minimum la nuisance que posait la capture des moules de la famille des dreissenidés, pourrait avoir réduit la capacité de capturer efficacement le chabot de profondeur étant donné que les chaluts 3N1 présente un contact plus léger avec le fond. En outre, les 2 types de chaluts utilisés dans ces relevés offrent uniquement un échantillonnage efficace à des profondeurs de 225 m ou moins, limitant ainsi la capacité à détecter le chabot de profondeur dans les eaux plus profondes où des densités supérieures pourraient être observées compte tenu de la tendance dégagée par Weidel et ses collaborateurs (2017c) selon laquelle la densité augmente généralement en fonction de la profondeur. Ces auteurs ont critiqué le plan d’échantillonnage historique du chabot de profondeur dans le lac Ontario et ont souligné la nécessité d’un échantillonnage à des profondeurs supérieures, en plus de postuler que les densités de population pourraient avoir été sous-estimées dans les lacs Michigan et Huron où les profondeurs d’échantillonnage maximales sont de 110 m. Ces constatations fournissent de précieux renseignements sur l’élaboration d’un protocole de surveillance normalisé pour le chabot de profondeur dans les Grands Lacs. |
En cours |
USGS, NYSDEC, MRNFO |
2) Caractéristiques du cycle biologique |
Roseman (2014) a caractérisé l’utilisation de l’habitat, le régime alimentaire, l’âge et la croissance du chabot de profondeur à l’état larvaire et à l’âge 0 prélevé dans le nord du lac Huron et dans la rivière Détroit. Les larves ont été recueillies en 2007 dans des sites au large des rives du lac Huron (profondeur de 91 m), ainsi que dans des sites près des rives (profondeur de 37 m et profondeurs de 1 à 15 m) du lac Huron, y compris à DeTour et Hammond Bay, au Michigan. De plus, des larves ont été prélevées dans la rivière Détroit de 2007 à 2012 à divers emplacements en amont et en aval de l’île Peche, près de l’île Bell, en amont du pont Ambassador, à proximité de l’île Fighting, de Grosse Isle et de l’île Bois Blanc, ainsi que le long de l’embouchure de la rivière Détroit dans l’ouest du lac Érié (Roseman, 2014). Par l’examen des otolithes prélevés sur des chabots de profondeur pour calculer rétroactivement l’âge des larves, Roseman (2014) a pu estimer que l’éclosion s’était produite à la fin de mars. Les larves demeurent en milieu pélagique pendant 40 à 60 jours, et la plus forte densité de larves a été observée dans la rivière Détroit en avril. Les premiers individus d’âge 0 ont été capturés dans les eaux au large de Hammond Bay et atteignaient des longueurs totales supérieures à 25 mm au début de septembre, ce qui indique que le passage de l’étape larvaire à l’âge 0 se produit probablement à la fin de l’été (Roseman 2014). Selon tous les emplacements d’échantillonnage, les larves pélagiques (longueur totale de 10 à 21 mm) se nourrissaient de plancton, leur régime étant principalement composé de copépodes calanoïdes, tandis que d’autres proies, dont des rotifères et des cladocères, étaient également consommées dans le nord du lac Huron. En revanche, les poissons d’âge 0 capturés dans les habitats benthiques avaient des régimes qui variaient selon l’emplacement et la profondeur, mais qui comprenaient généralement des proies macro-invertébrées benthiques, y compris des espèces du genre Mysis et des chironomes, ainsi que des espèces du genre Diporeia, bien que certains individus aient continué de se nourrir d’espèces de zooplancton, y compris du genre Bythotrephes (Roseman, 2014). Il est à noter que le plan de gestion ne reflète pas les résultats de cette recherche, bien qu’elle ait été menée avant la période visée par le présent rapport, mais qu’ils sont néanmoins dignes de mention, étant donné leur contribution importante à notre compréhension des étapes du cycle biologique et du recrutement du chabot de profondeur dans les Grands Lacs. Cette étude (Roseman, 2014), jumelée aux résultats d’une étude antérieure (Roseman et al., 2013), démontre que les zones riveraines du nord du lac Huron fournissent des habitats essentiels pour les larves du chabot de profondeur. Par conséquent, toute perturbation négative touchant les conditions qui sont favorables aux larves dans les zones riveraines aura une incidence sur le recrutement du chabot de profondeur dans les zones benthiques en eau profonde. Weidel et ses collaborateurs (2017a), au terme d’une analyse des données recueillies au moyen des relevés au chalut de fond menés dans le lac Ontario de 1996 à 2016, ont déterminé que la taille à maturité du chabot de profondeur était d’environ 116 mm chez les femelles et 110 mm chez les mâles. Ils ont calculé que l’indice gonado-somatiqueb pouvait atteindre 25 % chez les femelles et 3,3 % chez les mâles (Weidel et al., 2017a). Ils ont aussi noté que les individus capturés depuis 2009 affichaient des longueurs totales maximales de 185 à 205 mm, et ont observé une relation positive entre la longueur moyenne des individus et la profondeur d’échantillonnage (Weidel et al.,2017a). De plus, Ludwig et ses collaborateurs (2022) ont observé des indices gonado-somatiques de 1,3 ± 0,7 % chez les mâles et de 7,9 ± 6,2 % chez les femelles. Grâce à des examens histologiques, ils ont observé des ovaires qui contenaient des ovocytes à différents stades de maturité, ce qui indique que les femelles peuvent frayer plusieurs fois au cours d’une saison donnée. Aussi, ils ont mesuré la fécondité en lots absolue des femelles capturées en 2018 et en 2019, qui s’élevait respectivement à 723 ± 196 œufs et à 840 ± 268 œufs (Ludwig et al., 2022). Robinson et ses collaborateurs (2021) ont procédé à une analyse documentaire approfondie de la biologie et de l’écologie des espèces de chabots dans les Grands Lacs laurentiens, y compris le chabot de profondeur. Cette étude documente l’état des connaissances à ce jour sur le chabot de profondeur, y compris des aspects tels que la connectivité, le mouvement et la dispersion; l’utilisation de l’habitat; la période de reproduction, le comportement de nidification et le potentiel de communication reproductrice entre les sexes; les premiers stades du cycle biologique; les tendances en matière d’âge et de croissance; le régime alimentaire; la position au sein du réseau trophique; et les interactions entre les espèces, y compris avec des espèces similaires, des prédateurs et des espèces envahissantes. De plus amples détails sur les sujets susmentionnés sont fournis dans Robinson et al. (2021). Ces auteurs concluent que de plus amples renseignements sont requis dans plusieurs domaines, notamment : poursuivre les recherches génétiques pour examiner la taille réelle des populations, le risque de goulots d’étranglement des populations, et afin de délimiter les unités de conservation de façon exacte et efficace (appelées « unités désignables » au Canada); poursuivre les recherches portant sur l’utilisation de l’habitat à chaque stade du cycle biologique du chabot de profondeur dans son aire de répartition, y compris les changements saisonniers, diurnesc et ontogénétiquesd dans l’utilisation de l’habitat; et effectuer un examen plus approfondi du cycle biologique du chabot de profondeur au stade de la reproduction, aux premiers stades du cycle vital et au stade adulte. Jude et ses collaborateurs (2022) ont utilisé un véhicule télécommandé pour examiner l’utilisation de l’habitat du chabot de profondeur dans la baie Grand Traverse, située dans le lac Michigan, en décembre 2015, en mars 2017, puis en mars 2021. En mars 2021, ce relevé couvrant des profondeurs allant de 70 à 191 m a permis l’observation d’un nid où un chabot de profondeur était présent, probablement un mâle gardant le nid, à une profondeur de 190 m dans une zone composée de substrats sablonneux et de débris végétaux à côté d’une branche. Ce relevé a aussi permis d’observer certaines dépressions dans des substrats sablonneux qui, selon les auteurs, pourraient avoir été des nids de chabot de profondeur abandonnés (Jude et al., 2022). |
En cours |
USGS |
3) Évaluation et modélisation de l’habitat Déterminer la quantité et la qualité de l’habitat requis pour garantir la conservation à long terme du chabot de profondeur et soutenir le but de gestion à long terme. |
À l’heure actuelle, aucun progrès n’a été réalisé pour examiner expressément la quantité et la qualité de l’habitat du chabot de profondeur; toutefois, van der Lee et Koops (2021) ont utilisé les observations des relevés menés dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario pour mettre au point un modèle spatial de la biomasse du chabot de profondeur dans chaque lac, en identifiant les zones vraisemblablement habitées par l’espèce, y compris la densité relative de la population selon la profondeur bathymétrique. Ces données de modélisation pourraient servir à quantifier la superficie spatiale de l’habitat disponible pour le chabot de profondeur dans les Grands Lacs. |
Non commencée |
MPO, USGS |
4) Rétablissement |
Des recherches ont été menées entre 2013 et 2015 (Gorman et Keyler, 2016) afin d’élaborer des méthodes et des protocoles visant à réduire au minimum les répercussions du barotraumatismee sur les poissons en eau profonde des Grands Lacs qui vivent habituellement à plus de 60 m de profondeur, y compris le grand corégone (Coregonus clupeaformis), les ciscos de profondeur (Coregonus spp.), le touladi (Salvelinus namaycush), la lotte (Lota lota), l’épinoche à 9 épines (Pungitius pungitius) et le chabot de profondeur. Pour atténuer les impacts du barotraumatisme et augmenter les chances de survie des poissons capturés en profondeur, un appareil hyperbare offrant une recompression rapide et une décompression contrôlée (RRCD) a été développé et testé. L’un des principaux objectifs de cette étude était d’accroître la survie des spécimens des espèces susmentionnées et de permettre leur transport, pour les activités de recherche comme pour les installations d’élevage, afin de développer un stock de géniteurs, ce qui constitue une première étape cruciale qui doit nécessairement être franchie si des efforts de restauration devaient être entrepris. Les traitements par RRDC se sont avérés prometteurs pour réduire les signes de barotraumatisme chez les poissons. Toutefois, seulement 25 % des chabots ont survécu à long terme, ce qui indique que de plus amples recherches seront nécessaires afin de limiter les répercussions du prélèvement et de la capture sur le chabot de profondeur depuis son environnement naturel, et d’accroître la probabilité et la longévité de leur survie dans des conditions d’élevage en captivité. |
En cours |
USGS, établissements universitaires |
5) Dynamique des populations/interactions avec la communauté de poissons |
Lac Supérieur 1. Dynamique des populations Van der Lee et Koops (2021) ont modélisé les données recueillies à partir des relevés annuels au chalut de fond près des rives et au large des rives effectués par le USGS entre 2011 et 2019, puis a comparé les 4 premières années de données aux 4 dernières années de données afin d’examiner les changements relatifs à la capture par unité d’effort (CPUEf) et à l’occurrence de l’espèceg. Ils ont constaté que l’occurrence était relativement stable au cours des années analysées, mais que la CPUE affichait davantage de fluctuations, une baisse s’étant produite au cours de la série chronologique de 9 ans (van der Lee et Koops, 2021). En utilisant les taux de capture prévus tirés d’une modélisation de la CPUE, les auteurs ont estimé à 0,94 le taux de croissance moyen des populations de chabot de profondeur dans le lac Supérieur (intervalle de confiance de 0,89 à 0,98), ce qui indique un déclin graduelh (van der Lee et Koops, 2021). De plus, van der Lee et Koops (2021) ont utilisé un modèle à obstacle spatial fondé sur les profondeurs échantillonnées pour projeter la répartition du chabot de profondeur dans le lac Supérieur et estimer la densité de l’espèce à l’échelle de cette aire de répartition, ainsi que pour estimer la biomasse de la population pour la dernière année de la série chronologique disponible au moment de l’étude, soit 2019. Ce modèle prévoyait que les densités les plus élevées de chabot de profondeur se produiraient dans les zones les plus profondes échantillonnées du lac, et que les densités les plus élevées seraient observées au large des rives du Minnesota (van der Lee et Koops, 2021). La biomasse de population médiane du chabot de profondeur estimée à partir de ce modèle était de 9 993,8 t (intervalle de confiance de 1 705,1 à 63 247,2 t), dont 31 % dans les eaux canadiennes (van der Lee et Koops, 2021). Bien que la population du lac Supérieur ait affiché un déclin entre 2011 et 2019, les estimations de la biomasse suggèrent néanmoins que cette population est robuste (van der Lee et Koops, 2021). 2. Interactions avec la communauté de poissons 2.1 Compétition interspécifique Robinson et ses collaborateurs (2021) se sont penchés sur la possibilité d’un chevauchement entre les niches trophiques occupées par le chabot de profondeur, le chabot visqueux (Cottus cognatus) et le chabot à tête plate (Cottus ricei) dans le lac Supérieur. Ils ont analysé, pour les spécimens de chaque espèce échantillonnés dans le lac Supérieur, les isotopes de carbone δ13C et les isotopes d’azote δ15N. En se fondant sur la superficie des ellipses générées à partir des tracés à 2 variables de δ13C et δ15N, ils ont constaté que le chabot visqueux occupait la plus vaste niche trophiquei, alors que le chabot de profondeur occupait une niche trophique de taille intermédiaire et que le chabot à tâte plate occupait la niche trophique la plus petite. Les résultats de Robinson et ses collaborateurs (2021) indiquent un chevauchement important entre les niches trophiques des 3 espèces de chabot, celles du chabot visqueux et du chabot à tâte plate chevauchant respectivement 94 % et 27 % celle du chabot de profondeur. Cependant, les auteurs démontrent que les différences dans les profondeurs qu’utilisent ces 3 espèces dans le lac Supérieur (notamment entre le chabot de profondeur et les 2 autres espèces), d’après les densités enregistrées de chaque espèce capturée à diverses profondeurs lors des relevés au chalut de fond menés au printemps et à l’automne de 2015 à 2019, ont probablement pour effet de réduire au minimum la compétition interspécifique pour les ressources (Robinson et al., 2021). 2.2 Relations prédateur-proie Vinson et ses collaborateurs (2020) ont analysé le contenu stomacal des écotypes sympatriques de touladi dans le lac Supérieur, y compris le svelte, le dodu , le bossu et à nageoires rouges, capturés en 2013 et 2014 à de multiples profondeurs (moins de 50 m, de 50 à 100 m et plus de 100 m) dans 2 sites de haut-fond au large des rives (rocher Stannard et haut-fond Supérieur). Bien qu’ils aient constaté que le régime alimentaire de tous les écotypes était constitué en grande partie d’invertébrés, les corégonidés (Coregononus spp.) et le chabot de profondeur étaient les espèces de poissons les plus consommées, le chabot de profondeur étant consommé par les 4 écotypes. Keyler et ses collaborateurs (2019) ont examiné l’effet de l’intensité lumineuse, du spectre d’émission et du type de substrat sur la capacité de la forme du touladi (Salvelinus namaycush) à se nourrir du chabot de profondeur dans le lac Supérieur. Ils ont constaté que la distance de réaction et le nombre de proies capturées augmentaient avec l’intensité lumineuse, bien que la distance de réaction demeurait constante à des intensités lumineuses supérieures à 6,0 X 109 photons m-2 s-1, et n’était pas touchée par le type de substrat (Keyler et al., 2019). En se fondant sur les données disponibles concernant la pénétration de la lumière et l’intensité lumineuse dans le lac Supérieur, les résultats de Keyler et ses collaborateurs (2019) indiquent que le touladi est capable de détecter visuellement ses proies à moins de 150 m de profondeur, la distance de réaction commençant seulement à diminuer à partir de 200 m de profondeur. Dans le même ordre d’idées, Keyler (2018) a examiné le comportement du chabot de profondeur dans le lac Supérieur lorsque le touladi est présent dans différentes conditions de lumière pertinentes sur le plan écologique et différents types de substrats, y compris le gravier, le sable et du tissu noir. Ils ont observé que l’activité du chabot de profondeur en présence du touladi diminuait en fonction de l’augmentation de l’intensité lumineuse, selon des seuils qui sont inversés par rapport aux comportements du touladi observés dans l’étude de Keyler et ses collaborateurs (2019); par conséquent, à mesure que l’intensité lumineuse diminuait, entraînant de ce fait une diminution de l’activité du touladi, on observait une augmentation du nombre moyen de mouvements du chabot de profondeur. À l’inverse, l’intensité lumineuse avait une incidence sur la distance de réaction de chabot de profondeur, la plus grande distance de réaction étant observée à des intensités lumineuses intermédiaires et les plus faibles distances de réaction étant observées dans l’obscurité et aux intensités lumineuses les plus élevées (Keyler, 2018). De plus, la distance de réaction du chabot de profondeur était influencée par le type de substrat, les distances de réaction les plus élevées en présence du touladi ayant été observées sur les substrats de gravier (Keyler, 2018). Dans l’ensemble, Keyler et ses collaborateurs (2019) indiquent que ces études représentent une étape vers l’élaboration d’une modélisation précise du comportement d’alimentation, ainsi qu‘un approfondissement de l’évaluation des effets sur l’utilisation de l’habitat chez les espèces benthiques et pélagiques et, en fin de compte, la compréhension des effets descendants au sein de la structure des communautés de poissons dans les Grands Lacs. Lac Huron 1. Dynamique des populations Van der Lee et Koops (2021) ont modélisé les données recueillies à partir des relevés annuels au chalut de fond, effectués par le USGS afin d’évaluer la communauté de poissons démersaux au large des rives du lac Huron à l’aide de transects à partir de ports américains de 1976 à 2019. Pour ce faire, ils ont utilisé 2 modèles à obstacles spatiaux, y compris un modèle spatial qui projetait la densité du chabot de profondeur dans toute la portion américaine du lac Huron et qui a été extrapolé à partir des données de CPUE recueillies dans les relevés annuels le long des transects associés aux ports américains, et un modèle portuaire fondé directement sur les données de CPUE recueillies le long des transects associés aux ports américains, offrant une couverture plus fragmentée et limitée du bassin principal (van der Lee et Koops, 2021). Ils ont constaté que, de ces 2 modèles, le modèle spatial était mieux ajusté aux données, même si les 2 modèles affichaient beaucoup de similitudes relatives aux tendances temporelles, y compris une tendance globale de diminution de l’occurrence au fil du temps, qui a commencé à se manifester lentement au cours des années 1980, puis s’est poursuivi plus rapidement de 2004 à 2009 (van der Lee et Koops, 2021). De même, des déclins de la CPUE se sont produits au début des années 2000 et, bien que les taux de capture aient commencé à augmenter au cours des dernières années, ils demeurent inférieurs aux niveaux historiques (van der Lee et Koops, 2021). 2. Interactions avec la communauté de poissons 2.1 Régime alimentaire De récents travaux de recherche ont été menés sur le régime alimentaire du chabot de profondeur du lac Huron à diverses profondeurs (Thompson et al.,2017). Ces auteurs ont comparé les données sur le régime alimentaire recueillies de 2010 à 2014 aux données de 2003 à 2005 rapportées dans O’Brien et al. (2009), pour déterminer si tout changement évident pouvait être observé à la suite de l’invasion de moules de la famille des dreissenidés (c’est-à-dire les moules quagga [Dreissena bugensis] et zébrées [D. polymorpha]), qui semble avoir contribué au déclin de l’espèce Diporeia hoyi, un amphipode qui était une proie de prédilection du chabot de profondeur. Thompson et ses collaborateurs (2017) ont observé que le régime alimentaire du chabot de profondeur comprenait des proies telles que Diporeia hoyi, Mysis diluviana (un crustacé semblable à la crevette), le cladocère épineux (Bythotrephes longimanus), la larve du moucheron (Chironomidae), ainsi que d’autres proies moins souvent consommées, incluant des ostracodes, des copépodes, des sphaeriidés (Sphaeriidae spp.) et des œufs de poisson. Les auteurs ont observé qu’il n’y avait pas d’organismes du genre Diporeia dans le régime alimentaire du chabot de profondeur dans les eaux peu profondes (moins de 55 m); toutefois, leur fréquence d’occurrence dans le régime alimentaire du chabot de profondeur augmentait en fonction de la profondeur de l’eau, ces organismes demeurant une composante importante de l’alimentation du chabot de profondeur dans les eaux plus profondes (plus de 82 m). Inversement, dans les eaux peu profondes, des organismes du genre Mysis étaient souvent les seules proies consommées, leur fréquence diminuant toutefois à mesure que la profondeur augmentait. Thompson et ses collaborateurs (2017) ont calculé un indice de l’importance relative des proies de chaque groupe de proies afin de mesurer les changements potentiels dans l’alimentation entre les 2 périodes susmentionnées. Ils ont constaté que l’importance du genre Diporeia augmentait dans les zones au large des rives à de grandes profondeurs (82 m et plus), tandis que l’importance du genre Mysis augmentait dans les eaux peu profondes (55 m et moins) et de profondeur moyenne (64 à 73 m) depuis la période 2003-2005. Les auteurs notent que les changements touchant le réseau trophique qui sont la cause du déclin de l’abondance d’organismes du genre Diporeia n’ont pas encore de répercussions évidentes sur le régime alimentaire du chabot de profondeur, car ces proies sont encore présentes en quantité suffisante pour demeurer une composante importante du régime alimentaire de l’espèce. Lac Ontario 1. Dynamique des populations Weidel et ses collaborateurs (2017a) ont évalué l’état du chabot de profondeur dans le lac Ontario en analysant les données recueillies à partir de relevés au chalut de fond à des profondeurs de 5 à 225 m au cours de la période allant de 1996 à 2016. Ils ont observé que la densité du chabot de profondeur, estimée annuellement, avait augmenté au cours de cette période, et la modélisation de la croissance de la population à l’échelle du lac suggère un taux d’augmentation d’environ 59 % par année. Weidel et ses collaborateurs (2017a) ont calculé l’indice gonado-somatique des chabots de profondeur mâles et femelles capturés dans les relevés tout au long de la période susmentionnée, utilisant une fonction sigmoïde de Hill et une longueur corporelle à maturité estimée à environ 116 mm chez la femelle et 110 mm chez le mâle. Ces auteurs ont ensuite utilisé l’estimation de la taille à maturité chez la femelle comme référence pour mesurer les changements de taille et d’état au fil du temps à l’échelle de la population. Ils ont constaté que la longueur totale moyenne et la proportion de poissons de plus de 116 mm avaient augmenté de 1996 à 2013. Ils ont aussi noté qu’alors que le plus gros spécimen jamais capturé en date de 2009 mesurait 157 mm, la longueur maximale des spécimens capturés de 2010 à 2016 variait de 185 à 205 mm (Weidel et al.,2017a). La densité moyenne du chabot de profondeur entre 2011 et 2016 a été calculée à 21 poissons/ha, bien que des densités pouvant atteindre 896 poissons/ha aient été observées à certains endroits (Weidel et al.,2017a). Dans l’ensemble des relevés au chalut menés de 1996 à 2016, le chabot de profondeur a été capturé à des endroits aussi peu profonds que 30 m et aussi profonds que 225 m, les densités augmentant généralement avec la profondeur, en particulier dans des profondeurs supérieures à 150 m (Weidel et al., 2017a). De plus, la longueur moyenne des chabots de profondeur capturés au chalut augmentait de façon significative en fonction de la profondeur, ce qui indique que l’état corporel ne semble pas subir d’effets dépendant de la densité et pourrait refléter le fait que les ressources alimentaires du chabot de profondeur ne sont pas limitées, alors que des proies comme Mysis diluviana supportent vraisemblablement la population qui est en cours de rétablissement dans le lac Ontario (Weidel et al., 2017a). Van der Lee et Koops (2021) ont modélisé les données recueillies à partir des relevés de printemps et d’automne annuels au chalut de fond effectués par le USGS, le NYSDEC et le MRNFO, dans le but d’évaluer l’abondance du gaspareau (au printemps) et de la communauté de poissons benthiques (en automne). Les relevés de printemps et d’automne ont tous 2 capturé le chabot de profondeur de façon constante depuis le milieu des années 2000; les données des relevés de printemps couvrent la période de 2004 à 2019, tandis que les données des relevés d’automne couvrent la période de 2015 à 2019. Van der Lee et Koops (2021) ont utilisé ces données pour élaborer 4 modèles à obstacles spatiaux, y compris un modèle qui examine les tendances à long terme et un modèle spatial qui examine séparément l’abondance à l’échelle du lac selon chacun des 2 relevés susmentionnés. Dans l’ensemble, l’occurrence et la CPUE du chabot de profondeur ont augmenté de façon spectaculaire et constante d’une année à l’autre pendant les périodes visées par les relevés de printemps et d’automne. Les modèles ont servi à établir des comparaisons de l’occurrence et de la CPUE de la période 2004-2007 à la période 2016-2019 pour le relevé de printemps, et de la période 2005-2008 à la période 2016-2019 pour le relevé d’automne, ce qui est représentatif des 3 dernières générations de chabot de profondeur (van der Lee et Koops, 2021). Le taux de croissance de la population, selon l’estimation du taux de capture moyen prévu, était de 1,56 d’après le modèle du relevé de printemps et de 1,48 d’après le modèle du relevé d’automne, ce qui confirme aussi que la population de chabot de profondeur a connu une croissance prolifique au cours des 15 ou 16 dernières années (van der Lee et Koops, 2021). De plus, van der Lee et Koops (2021) ont utilisé les modèles à l’échelle du lac, tant pour les relevés du printemps que pour les relevés d’automne, en s’appuyant sur les profondeurs échantillonnées pour projeter la répartition et la densité du chabot de profondeur dans le lac Ontario et estimer la biomasse de la population pour la dernière année de la série chronologique disponible au moment de l’étude, soit 2019. Les auteurs s’attendaient à ce que les densités les plus élevées de chabot de profondeur soient davantage concentrées dans les eaux plus profondes des zones centrales du lac (van der Lee et Koops, 2021). La biomasse médiane de la population du chabot de profondeur estimée pour les relevés de printemps et d’automne était respectivement de 7 231,5 t (intervalle de confiance de 1 387 à 43 481 t) et de 6 434,2 t (intervalle de confiance de 1 080,8 à 45 337,5 t), et 30 % de cette biomasse devrait se trouver dans les eaux canadiennes (van der Lee et Koops, 2021). 2. Interactions avec la communauté de poissons 2.1 Compétition interspécifique Mumby et ses collaborateurs (2018) ont examiné le chevauchement des niches trophiques et le partage des ressources et des habitats entre les espèces introduites que sont le gaspareau, l’éperlan arc-en-ciel et le gobie à taches noires, et les espèces indigènes que sont le chabot de profondeur et le chabot visqueux dans le lac Ontario. En 2013, des échantillons ont été prélevés chaque mois, d’avril à novembre, dans 6 sites à l’intérieur des eaux américaines et 6 sites à l’intérieur des eaux canadiennes, à des profondeurs allant de 1 à 175 m (Mumby et al., 2018). Les isotopes stables de carbone δ13C et les isotopes stables d’azote δ15N ont été utilisés à des fins d’analyse afin d’évaluer les changements dans l’alimentation et l’habitat au fil des saisons, et pour déterminer la taille des niches pour chaque espèce et examiner les possibles chevauchements de niches, de tels chevauchements pouvant refléter l’existence d’une compétition interspécifique (Mumby et al., 2018). Les résultats de Mumby et ses collaborateurs (2018) indiquent que les espèces introduites que sont le gobie à taches noires et le gaspareau occupaient respectivement la plus grande et la deuxième plus grande niche isotopiquej, tandis que le chabot de profondeur occupait une niche relativement plus petite. En outre, les isotopes stables chez le chabot de profondeur n’affichaient aucune variation en fonction de l’emplacement ou de la saison, ce qui donne à penser qu’il y a probablement très peu de différence en matière d’alimentation ou d’habitat entre les emplacements en eau profonde tout au long des mois échantillonnés. Les relations entre les isotopes δ15N et la longueur corporelle du chabot de profondeur indiquent que des changements ontogénétiques dans le régime alimentaire ont eu lieu chez des individus d’une longueur totale allant de 59 à 186 mm (Mumby et al., 2018). En outre, Mumby et ses collaborateurs (2018) ont constaté un degré plus élevé de variation des valeurs de δ15N chez les individus de petite taille, ce qui pourrait indiquer que ceux-ci consomment une plus grande variété de proies que les individus de grande taille. Mumby et ses collaborateurs (2018) n’ont trouvé aucune preuve d’un chevauchement des niches entre le chabot de profondeur et les espèces introduites indiqués ci-dessus, ce qui suggère que les interactions compétitives ont été compensées par le partage des ressources et de l’habitat; toutefois, un chevauchement élevé des niches isotopiques (> 63 %) a été observé entre le chabot de profondeur et le chabot visqueux, ce qui suggère qu’il pourrait exister une compétition interspécifique élevée. Ces auteurs émettent l’hypothèse que le chevauchement observé entre les espèces indigènes de chabot peut être attribuable à la réduction de la disponibilité d’organismes du genre Diporeia et à la consommation accrue d’organisme du genre Mysis. 2.2 Prédation Nawrocki et ses collaborateurs (2022) ont examiné les régimes alimentaires de 349 touladis prélevés dans les bassins ouest, centre, est et de Kingston du lac Ontario en 2013 et 2018, s’appuyant sur l’analyse du contenu stomacal et des analyses des isotopes stables. Ils ont observé que le chabot de profondeur faisait partie du régime alimentaire du touladi, particulièrement dans le bassin central en 2018. Nawrocki et ses collaborateurs (2022) postulent que le chabot de profondeur deviendra probablement une composante de plus en plus importante du régime alimentaire du touladi au fur et à mesure de l’augmentation de l’abondance globale de l’espèce en Ontario. Recherche qui s'applique à toutes les populations de chabots de profondeur dans la partie canadienne des Grands Lacs 1. Interactions avec la communauté de poissons 1.1 Disponibilité des ressources en proies Burlakova et al. (2018) ont exploré les schémas spatiaux et temporels de changement dans la composition et l'abondance des communautés benthiques dans les zones littorales et profondes à l'aide de données recueillies dans le cadre du programme de surveillance de la biologie des Grands Lacs de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) entre 1998 à 2014. Ils ont constaté que les lacs ayant la productivité la plus élevée avaient la plus grande diversité et abondance benthique, soit le lac Ontario ayant une diversité plus élevée que le lac Huron, suivi du lac Supérieur (Burlakova et al., 2018). Ils ont observé que d'importants changements dans la communauté benthique s'étaient produits dans les zones profondes des lacs Huron et Ontario, y compris des changements dans les taxons dominants et des changements dans l'utilisation de l'habitat vers des eaux plus profondes, en revanche, le lac Supérieur n'a pas connu de changements significatifs. Ces changements dans les lacs Huron et Ontario ont été en grande partie attribuables à l'introduction de moules dreissénidées. Plus particulièrement, Diporeia hoyi (Diporeia), une proie consommée par le chabot de profondeur qui dominait historiquement la communauté benthique, a considérablement diminué et a été remplacée par les moules dreissenid et les oligochètes (Burlakova et al., 2018). En revanche, l'invasion des moules dressénidées semble avoir eu moins d'impact sur les habitats en eau profonde du lac Supérieur, vraisemblablement en raison des limitations de calcium dans l'habitat benthique trouvé au large (Burlakova et al., 2018). Jude et al. (2018) ont évalué la densité et la biomasse de Mysis diluviana (Mysis), une proie consommée par le chabot de profondeur, dans les Grands Lacs à l'aide d'échantillons prélevés par le programme de biosurveillance du Great Lakes National Program Office de l'EPA entre 2006 à 2016. Compte tenu des déclins importants de Diporeia qui ont été observés, en particulier dans les lacs Huron et Ontario, on craint que des déclins similaires de Mysis ne se soient produits en raison de l'oligotrophisationk résultant de l'invasion et de l'établissement des moules dreissénidées et des efforts visant à réduire la charge anthropique en éléments nutritifs. Contrairement à ce qui était supposé, il n'y avait aucune tendance significative dans l'abondance de Mysis dans les lacs Huron et Ontario, tandis qu'une augmentation significative a été observée pour le lac Supérieur (Jude et al., 2018). Ils ont constaté que la densité de Mysis était la plus élevée dans le lac Ontario (13 à 30 % de la biomasse totale de crustacés en eau libre), suivi du lac Supérieur (14 à 18 %) et enfin du lac Huron (3 %) (Jude et al., 2018 ). Bien que des tendances négatives n'aient pas été apparentes au cours de la période 2006 à 2016 de cette étude, les comparaisons avec les données historiques des années 1960 à 1990 indiquent que la densité de mysidacés était historiquement 40 % plus élevée dans le lac Supérieur, 5 fois plus élevée dans le lac Huron et 2 fois plus élevée dans le lac Ontario (Jude et al., 2018). Ces auteurs postulent que des déclins de la densité des mysidacés dans les Grands Lacs résultants de l'oligotrophisation et de la prédation pourraient encore se produire à l'avenir (Jude et al., 2018). Autres recherches ne portant pas spécifiquement sur les eaux canadiennes des Grands Lacs ou autrement pertinentes pour les Grands Lacs en général Prédation et compétition interspécifique Mychek-Londer et ses collaborateurs (2013) ont examiné le contenu stomacal de gobies à taches noires, de chabots visqueux et de chabots de profondeur capturés à divers endroits du lac Michigan à des profondeurs allant de 69 à 128 m, dans le but d’évaluer le possible chevauchement des régimes alimentaires entre ces espèces et de déterminer si le gobie à taches noires consomme les œufs des 2 espèces indigènes de chabot. Un chevauchement des régimes alimentaires était évident entre le chabot de profondeur et le chabot visqueux dans 2 des emplacements échantillonnés, cela suggérant une possible compétition interspécifique (Mychek-Londer et al., 2013). En revanche, Mychek-Londer et ses collaborateurs (2013) n’ont observé aucun chevauchement des régimes alimentaires entre le gobie à taches noires (espèce introduite) et les 2 espèces indigènes de chabot, alors que la fréquence d’occurrence des œufs de chabot dans l’estomac des gobies à taches noires était inférieure à 1 %. Bien que cette étude ait porté sur le lac Michigan, qui ne relève pas de la compétence canadienne et qui est, par conséquent, en dehors de la portée du présent rapport, ces résultats pourraient représenter des relations interspécifiques pertinentes à l’égard de ce qui se produit dans les autres Grands Lacs. À l'exception des Grands Lacs, aucune recherche n'a été menée dans les petits lacs intérieurs de l'Ontario ou du Québec pendant la période de ce rapport, et la surveillance était trop limitée pour permettre d'explorer la dynamique des populations de chabots de profondeur ou les interactions des communautés de poissons |
En cours |
USGS, MPO, établissements universitaires |
6) Évaluation génétique Évaluer les variations génétiques à l’échelle des eaux canadiennes, et examiner la structure de population de l’espèce dans les eaux canadiennes. |
Une évaluation de la variation génétique et de la structure de population du chabot de profondeur a été menée afin d’examiner la source potentielle de la résurgence des populations du lac Ontario (Welsh et al.,2017). Le chabot de profondeur y était considéré comme disparu, l’espèce n’ayant pas été observée dans le lac Ontario depuis des décennies; toutefois, elle y a été détectée de nouveau en 1996, puis de façon constante depuis 2005. Il existe 2 hypothèses possibles pour expliquer la présence accrue du chabot de profondeur dans le lac Ontario : 1) le recrutement en aval d’individus provenant d’autres populations dans les Grands Lacs d’amont a donné lieu à une recolonisation du lac Ontario, ou 2) la population du lac Ontario n’était jamais complètement disparue et pourrait avoir persisté dans des eaux plus profondes où l’échantillonnage n’était pas effectué, puis l’amélioration des écosystèmes a permis aux populations restantes de se rétablir naturellement. Les auteurs soulignent que ces hypothèses ne sont pas nécessairement mutuellement exclusives. Welsh et ses collaborateurs (2017) ont comparé des échantillons de toutes les populations des Grands Lacs, y compris les populations actuelle et historique (au moyen de spécimens de musées) du lac Ontario, à l’aide de 8 loci microsatellites. Les résultats de cette étude suggèrent ce qui suit : 1) les populations des Grands Lacs semblent globalement afficher de faibles niveaux de structure génétique spatiale; 2) le scénario de recolonisation est l’explication la plus probable du rétablissement des populations actuelles, car les individus des populations des Grands Lacs avaient été recrutés il y a environ 50 ans; 3) il est fort probable qu’un mélange des populations des Grands Lacs et de la population historique du lac Ontario se soit produit, bien que la contribution de la population historique ait probablement été faible; 4) la population qui se trouve actuellement dans le lac Ontario présente une diversité génétique plus faible que les populations des autres Grands Lacs, ce qui indique la probabilité d’effets fondateurs. |
En cours |
USGS, établissements universitaires |
7) Évaluation des menaces Évaluer les menaces pour cerner les facteurs de menace susceptibles d’avoir des répercussions sur le chabot de profondeur (par exemple : les espèces envahissantes, l’eutrophisation et les |
1. Facteurs de stress anthropiques 1.1 Contaminants et substances toxiques Long et ses collaborateurs (2022) ont étudié les tendances relatives aux biphényles polychlorés (BPC) présents dans les sédiments de surface et les sédiments en suspension recueillis depuis les stations d’échantillonnage sur la rive du lac Ontario entre 1994 et 2018. Ils ont constaté que les concentrations de BPC étaient élevées à l’échelle des stations littorales dans le bassin du Niagara (Long et al. 2022). Historiquement, le chabot de profondeur était présent dans des emplacements riverains à proximité de Burlington, Oakville, Mississauga, Stoney Creek et Niagara on the Lake, et puisqu’il s’agit d’une espèce de fond (benthique), il est probable qu’elle soit entrée en contact avec des sédiments contaminés. Les récentes détections de chabot de profondeur ont eu lieu dans des eaux plus profondes au large des rives, par conséquent, les analyses des concentrations de BPC dans les sédiments des habitats en eau profonde pourraient permettre de mieux comprendre l’incidence actuelle de ces contaminants sur l’espèce. Codling et ses collaborateurs (2018) ont examiné les concentrations actuelles et historiques de substances perfluoroalkylées dans les échantillons de sédiments prélevés dans le lac Supérieur, le lac Michigan, le lac Huron et la baie Georgienne, y compris un certain nombre d’endroits où l’on a historiquement observé la présence du chabot de profondeur. Ainsi, ils ont détecté 16 des 22 substances perfluoroalkylées qu’ils étudiaient à des endroits des lacs susmentionnés, y compris l’acide perfluoro-n— [1,2-13 C 2] undécanoïque, l’acide perfluorooctanoïque, et l’acide perfluorohexane sulfonique, qui étaient présents dans plus de 50 % des échantillons de carotte prélevés dans le lac Supérieur, ainsi que l’acide perfluorobutanesulfonique, l’acide perfluro-n-héptanoïque, l’acide perfluorononanoïque et et l’acide perfluorodécanoïque, qui étaient présents dans 50 % des échantillons de carotte du lac Huron (Codling et al., 2018). Les concentrations les plus élevées de substances perfluoroalkylées ont été observées dans le lac Huron dans des eaux situées relativement près de la base aérienne de Wurtsmith, au Michigan, et à l’extrémité sud du lac près de la ville de Sarnia, au Canada. Les concentrations les plus élevées dans le lac Supérieur ont été observées à proximité de la ville d’Ontonagon, au Michigan, et près de Duluth, au Minnesota (Codling et al.,2018). Ren et ses collaborateurs (2022a) ont étudié la présence de substances perfluoroalkylées dans l’écosystème aquatique du lac Huron au moyen d’analyses d’échantillons de tissus prélevés chez des espèces à différents niveaux du réseau trophique à Rockport et à Port Austin, au Michigan. Ils ont constaté que le sulfonate de perfluorooctane était la principale substance perfluoroalkylée observée, et que les acides carboxyliques perfluorés C9 - C11 occupaient le deuxième rang (Ren et al., 2022a). De ces 2 substances, les concentrations les plus élevées ont été observées chez le chabot de profondeur. Ren et ses collaborateurs (2022b) ont étudié la présence de substances perfluoroalkylées dans l’écosystème aquatique du lac Ontario au moyen d’analyses d’échantillons de tissus prélevés chez des espèces à différents niveaux du réseau trophique au large d’Oswego et de North Hamlin, dans l’état de New York. Les concentrations de sulfonate de perfluorooctane et d’acides carboxyliques perfluorés étaient plus élevées que pour les autres substances perfluoroalkylées mesurées. Ces auteurs ont constaté que le chabot de profondeur présentait les concentrations les plus élevées de substances perfluoroalkylées, probablement une conséquence de la persistance de ces substances dans les sédiments de la zone benthique aux emplacements au large des rives où cette espèce tend à être présente (Ren et al., 2022b). Bien que l’on ne connaisse pas les effets exacts des substances perfluoroalkylées sur le chabot de profondeur, il a été établi que ces contaminants ont des effets immunotoxiques et cancérogènes chez les mammifères (Dietz et al., 2018). Conrad et ses collaborateurs (2021) ont prélevé des échantillons de tissus de poissons-proies affichant diverses utilisations de l’habitat et niches trophiques, y compris le chabot de profondeur, qui ont été capturés dans le lac Michigan afin d’analyser la concentration de 4 métaux lourds, soit le chrome, le cuivre, le manganèse et le mercure total. Ils ont constaté que le chabot de profondeur et d’autres espèces qui habitent la zone profonde présentaient des concentrations élevées de mercure total (Conrad et al., 2021). Bien que cette recherche se soit appuyée sur des échantillons provenant du lac Michigan, ces constatations pourraient aussi donner un aperçu des concentrations de mercure observées chez le chabot de profondeur dans les autres populations des Grands Lacs — Ouest du Saint-Laurent. Il est important de souligner que la présence de ces contaminants n'indique pas qu'il y a atteinte biologique. La recherche qui a été décrite ici représente une première étape dans l'étude des impacts potentiels de ces contaminants sur le chabot de profondeur. Dans l'ensemble, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si l'un des contaminants susmentionnés a réellement un impact sur la santé, la fécondité et, en fin de compte, la survie du chabot de profondeur. 1.2 Prises d’eau des centrales nucléaires Des centrales thermiques, qui utilisent de la vapeur pour alimenter les turbines, y compris des systèmes nucléaires et à combustibles fossiles, sont présentes dans chacun des Grands Lacs (Kelso et Milburn, 1979). Ces centrales s’approvisionnent de l’eau des Grands Lacs pour refroidir et condenser la vapeur, après quoi, l’eau est redirigée à la source. Cette pratique peut entraîner des augmentations localisées de la température de l’eau du lac, en plus d’entraîner et de coincer des poissons contre les grilles des systèmes de prise d’eau, mais aussi d’entraîner les poissons, tout particulièrement leurs larves et embryons, à l’intérieur des systèmes de refroidissement des centrales (Kelso et Milburn, 1979). Du point de vue réglementaire du MPO, on a émis l’hypothèse que de tels systèmes de refroidissement à prise unique pourraient avoir une incidence négative sur les larves de chabot de profondeur. Par conséquent, il est important d’être en mesure d’identifier les larves de chabot de profondeur dans des échantillons des poissons et des larves qui ont ainsi été entraînés par les systèmes de prise d’eau des centrales, afin d’estimer le niveau d’impact que cette menace peut représenter pour l’espèce. Patrick et ses collaborateurs (2020) ont recueilli des données sur l’entraînement des poissons dans les prises d’eau des centrales à partir d’échantillons prélevés dans le système de la centrale nucléaire de Darlington, située sur la rive nord du lac Ontario, à l’est d’Oshawa (Ontario). Les œufs et les larves de poisson ont été identifiés au niveau de l’espèce et dénombrés grâce à un examen au microscope, et le codage à barres de l’ADNl a été utilisé lorsque l’identification d’une espèce était incertaine (Patrick et al.,2020). Au total, 9 larves de chabot de profondeur ont été détectées dans ces échantillons prélevés de janvier à avril (Patrick et al., 2020). Étant donné que les poissons étant attirés et coincés par les systèmes de prise d’eau des centrales sont souvent au stade larvaire ou embryonnaire, qu’ils y ont été endommagés et dégradés et qu’ils peuvent ainsi avoir perdu certaines des caractéristiques d’identification clés, en plus d’être souvent combinés à une myriade d’espèces, il peut être difficile d’identifier chaque espèce présente dans un échantillon au moyen de méthodes traditionnelles (Hulley et al., 2019). Hulley et ses collaborateurs (2019) ont étudié des essais de réaction de polymérisation en chaîne quantitative (qPCR)m au moyen de sondes, cela pouvant servir à identifier les espèces au moyen de leur ADN et fournir une solution de rechange plus précise, plus économique et plus rapide que la méthode de codage à barres de l’ADN qui est utilisée depuis la dernière décennie. L’objectif de cette recherche, menée par Hulley et ses collaborateurs (2019) était d’élaborer et de valider des essais qPCR spécifiques au moyen de sondes pour 8 espèces trouvées dans les Grands Lacs, y compris le chabot de profondeur. Outre l’efficacité accrue en matière de temps et de coût, les essais qPCR au moyen de sondes sont moins sujets à l’amplification des faux positifs que le codage à barres de l’ADN, en plus de permettre de traiter simultanément plusieurs échantillons dans la même réaction (Hulley et al., 2019). Hulley et ses collaborateurs (2019) ont étudié l’efficacité de sondes propres à une espèce donnée, effectuant un examen de leur capacité à distinguer l’ADN d’une espèce cible de celle d’autres espèces du même genre, ainsi que d’espèces de genres différents. Les résultats de cette étude démontrent ce qui suit : 1) toutes les sondes d’amorçage étaient suffisantes pour identifier positivement leur espèce cible, et celles ciblant le chabot de profondeur étaient en mesure de détecter des concentrations d’ADN aussi faibles que 0,001 ng; 2) les sondes d’amorçage propres à chaque espèce peuvent identifier efficacement leur espèce cible, y compris le chabot de profondeur, lorsque l’ADN de plusieurs espèces est combiné dans un seul échantillon. Ces résultats indiquent que les essais qPCR au moyen de sondes pourraient constituer une approche plus appropriée pour analyser et distinguer les espèces lorsque les échantillons sont dégradés et contiennent probablement plusieurs espèces ne pouvant pas être séparées, ce qui est probablement le cas pour les échantillons prélevés à partir de systèmes de refroidissement à prise unique. 2. Espèces envahissantes Jude et ses collaborateurs (2022) ont utilisé un véhicule télécommandé pour examiner l’utilisation de l’habitat par le chabot de profondeur dans la baie Grand Traverse, située dans le lac Michigan, en décembre 2015, en mars 2017, puis en mars 2021. Ils ont ainsi effectué le relevé de zones couvrant des profondeurs allant de 70 à 191 m, et observé que le gobie à taches noires était beaucoup plus abondant que le chabot de profondeur dans les eaux d’une profondeur inférieure à 125 m, tandis que l’abondance du gobie à taches noires avait tendance à être davantage comparable à celle du chabot de profondeur dans les eaux d’une profondeur supérieure à 166 m, où ce dernier avait tendance à être plus commun (Jude et al., 2022). Cela indique qu’il y a un chevauchement des habitats entre le gobie à taches noires et le chabot de profondeur dans les eaux profondes, ce qui pourrait donner lieu à une compétition interspécifique et à des interactions négatives. Par exemple, Jude et ses collaborateurs(2022) ont observé le gobie à taches noires à proximité d’un nid de chabot de profondeur, et il est donc possible qu’une certaine prédation des œufs se produise. Bien que cet échantillonnage ait eu lieu dans les eaux américaines du lac Michigan, les tendances d’utilisation et de chevauchement des habitats observées pourraient aussi donner des indications sur les interactions entre le gobie à taches noires et le chabot de profondeur dans les autres Grands Lacs. Burlakova et ses collaborateurs (2022) ont étudié les changements à long terme (54 dernières années) dans la communauté benthique du lac Ontario et les facteurs qui les sous-tendent. Ils soulignent que bien que l’un des plus profonds changements soit survenu dans les années 1990 lors de l’établissement et de la propagation de la moule zébrée (Dreissena polymorpha), le lac Ontario est, depuis 2000, au cœur d’un changement tout aussi profond provoqué par la prolifération de la moule quagga (Dreissena rostriformis). Cette prolifération de la moule quagga a été caractérisée par une propagation dans les eaux profondes du lac, ce qui a entraîné des changements radicaux dans la communauté benthique (Burlakova et al., 2022), y compris dans les zones actuellement occupées par le chabot de profondeur. Les changements touchant la communauté benthique qui sont décrits par Burlakova et ses collaborateurs(2022) comprennent la quasi-disparition des organismes du genre Diporeia et le déclin des organismes de la famille Sphaeriidae, ainsi que l’établissement d’une communauté dominée par la moule quagga et des espèces de la classe des Oligochaeta, ce qui pourrait avoir une incidence sur la disponibilité des ressources et des aliments pour le chabot de profondeur. De même, Karatayev et ses collaborateurs(2022) ont examiné les changements touchant les moules de la famille des dreissenidés au cours des dernières décennies, et ont constaté que malgré les déclins observés dans l’abondance de la moule quagga à des profondeurs inférieures à 90 m, l’espèce a continué de croître dans des eaux plus profondes. Ils indiquent que les répercussions écologiques de la moule quagga se poursuivront probablement dans l’avenir, à mesure que l’espèce continuera de s’étendre dans les eaux profondes (Karatayev et al., 2022), ce qui pourrait inclure d’autres répercussions sur le chabot de profondeur. |
En cours |
USGS, OPG, MEPNP, USEPA, CGL, NOAA, établissements universitaires |
8) Évaluation des menaces |
La cause du déclin du chabot de profondeur dans le lac des Îles n'a pas été déterminée pour le moment. Des recherches supplémentaires sont nécessaires. |
Non commencée |
a United States Geological Survey (USGS); United States Environmental Protection Agency (USEPA); National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA); Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL); New York Department of Environmental Conservation (NYSDEC); ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPNP) de l’Ontario, ministère des Ressources Naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNFO), Pêches et Océans Canada (MFO), Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs de l’Ontario (MECP), Parcs Canada (PC)
b Poids des organes reproducteurs (ovaires ou testicules) en proportion du poids corporel.
c Changements survenant sur une période de 24 heures (jour et nuit).
d Changements qui se produisent à mesure que l'espèce progresse d'une étape à l'autre de son cycle de vie.
e Les effets physiologiques d’un barotraumatisme, aussi appelé décompression catastrophique, sont causés par la réduction rapide de la pression barométrique et peuvent comprendre la distension de la vessie natatoire, la torsion et le volvulus de l’estomac et de l’intestin, les saignements internes et les hématomes (Gorman et Keyler, 2016).
f Paramètre pouvant être utilisé pour estimer l’abondance.
g Présence ou absence d’une espèce dans un site d’échantillonnage.
h Un taux de croissance de la population indique une croissance neutre s’il est égal à 1, une croissance positive s’il est supérieur à 1 et un déclin de la population s’il est inférieur à un 1.
i Où une espèce apparaît dans la chaîne alimentaire en fonction des proies qu'elle consomme et des autres espèces qui la consomment.
j Zone de l'espace en analyse mathématique multivariée définie par les valeurs isotopiques des éléments, y compris, mais sans s'y limiter, le carbone, l'azote, l'hydrogène et l'oxygène, qui agissent comme coordonnées. Ces isotopes se trouvent dans les tissus d'un animal et peuvent être utilisés pour comprendre ses ressources alimentaires et les habitats/zones où ils se sont produits.
k La réduction des nutriments dans un écosystème aquatique ou une diminution du taux en cas de cycle des nutriments.
l Méthode utilisée pour identifier les espèces par l’analyse de courtes sections d’ADN provenant d’un ou plusieurs gènes spécifiques.
m Une méthode dans laquelle des copies d'une région d'ADN spécifique sont générées in vitro pour amplifier l'ADN, permettant ainsi une capacité accrue à identifier avec succès une espèce.
| Activité | Description et résultats | État d’avancement | Participantsa |
|---|---|---|---|
1) Coordination des activités |
Le MELCCFP travaille sur une approche intégrée du rétablissement (AIR) qui vise l’ensemble de la biodiversité (faunique et floristique). Cette approche consiste en un premier temps en la localisation des grands foyers de menaces affectant la biodiversité pour ensuite prioriser les actions de conservation qui offrira les meilleurs gains. Le chabot de profondeur fait partie des espèces ciblées par l’AIR. |
En cours |
MELCCFP |
2) Sensibilisation |
Le MPO continue de financer le Programme d’intendance de l’habitat (PIH), qui offre un soutien aux bénéficiaires admissibles au programme. De plus, du financement est offert par le programme des Partenariats autochtones pour les espèces en péril (PAEP) s’appelait auparavant le « Fonds autochtone pour les espèces en péril » (FAEP), qui soutient le développement de la capacité des Autochtones à participer activement à la mise en œuvre de la LEP. Les activités soutenues facilitent la mise en œuvre de mesures de conservation, telles que les pratiques de gestion exemplaires associées à l’amélioration de la qualité de l’eau. |
En cours |
MPO |
3) Atténuation des menaces |
Les analystes régionaux du MPO et du MELCCFP collaborent pour réduire les impacts négatifs des activités humaines en assurant la protection du poisson et de son habitat et en intégrant les outils requis pour y parvenir pour les bassins versants des lacs abritant le chabot de profondeur au Québec. Le MPO applique les dispositions contenues dans la Loi sur les pêches et le MELCCFP applique les dispositions contenues dans la Loi sur la qualité de l’environnement. |
En cours |
MPO |
a Pêches et Océans Canada (MPO), Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec (MELCCFP).
| Activité | Description et résultats | État d’avancement | Participantsa |
|---|---|---|---|
1) Sensibilisation |
Aucun matériel ou présentation de sensibilisation n'a été livré qui inclurait des informations relatives au chabot de profondeur. |
Non commencée |
N/A |
2) Communication et coordination |
Les analystes régionaux du MELCCFP travaillent à réduire les impacts négatifs des activités humaines localisées dans les bassins versants immédiats des lacs abritant le chabot de profondeur au Québec. Le MELCCFP collabore notamment avec les municipalités pour promouvoir la cohabitation entre les activités humaines et la faune, en encourageant l'adoption de bonnes pratiques environnementales. |
En cours |
MELCCFP |
3) Sensibilisation |
Aucun matériel ou présentation de sensibilisation n'a été livré qui inclurait des informations relatives au chabot de profondeur. |
Non commencée |
N/A |
4) Sensibilisation |
Le Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes de l’Ontario se poursuit afin de contrer les menaces posées par les espèces envahissantes en Ontario, notamment grâce à des efforts de sensibilisation et de rayonnement ainsi qu’à la dissémination de matériel éducatif portant sur les principales voies d’introduction ou de propagation des espèces envahissantes, et en facilitant les initiatives de surveillance et de détection précoce. De plus, ce programme comprend plusieurs outils de signalement, dont la ligne d’assistance téléphonique sur les espèces envahissantes et le système de détection précoce et de cartographie de la répartition (EDDMapS). Le MPO, dans le cadre de ses efforts continus, diffuse de l’information éducative sur les EAE au moyen d’affichages publics et d’activités de mobilisation directes, y compris la diffusion d’information dans le cadre du Programme d’inspection des embarcations au Québec et en Ontario. De plus, diverses entités américaines participent au contrôle des espèces aquatiques envahissantes et à la sensibilisation du public. Par exemple, le Minnesota Department of Natural Resources (MNDNR) (NdT le département des Ressources naturelles du Minnesota) a mis en place un programme sur les espèces envahissantes qui a permis d’accroître la sensibilisation et la compréhension du public à l’égard des espèces envahissantes dans le bassin versant du lac Supérieur. |
En cours |
MPO, MRNFO, Fédération des chasseurs et pêcheurs de l’Ontario (OFAH), MNDNR, |
a Pêches et Océans Canada (MPO), Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), Ontario Federation of Natural Resources (OFAH), Minnesota Department of Natural Resources (MNDNR).
5. Conclusion
Dans l’ensemble, les activités mises en œuvre de 2016 à 2021 ont permis de mieux comprendre les tendances relatives à l’abondance et aux populations du chabot de profondeur dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario. Les relevés benthiques au chalut réalisés par le USGS dans le cadre du programme visant la communauté de poissons du lac Supérieur commencent à mettre en lumière la dynamique des populations de chabot de profondeur, notamment avec l’avènement du relevé qui est effectué au large des rives de ce lac depuis 2011. De même, les relevés benthiques au chalut réalisés par le USGS dans le cadre du programme visant la communauté de poissons démersaux au large des rives du lac Huron ont permis de surveiller les populations de chabot de profondeur au fil du temps en relation avec l’afflux d’espèces envahissantes. En outre, les relevés de printemps au chalut de fond, de même que les relevés d’automne visant les poissons-proies benthiques effectués par le USGS en partenariat avec le NYSDEC et le MRNFO dans le lac Ontario ont continué de faire état de l’augmentation des populations de chabot de profondeur en eau profonde dans le lac Ontario ainsi que de l’abondance de plusieurs espèces envahissantes. Tous les progrès réalisés en ce qui concerne les activités de surveillance sont attribuables à l’excellent travail d’autres organismes partenaires, principalement l’USGS, l’OMNRF, MELCCFP, et le NYSDEC. Sans leurs efforts, on en saurait peu sur les tendances des populations et la répartition de cette espèce.
Les recherches menées au cours de la période visée par le présent rapport ont permis de faire ce qui suit : mieux comprendre l’état des populations dans les lacs Supérieur, Huron et Ontario, la structure génétique des populations du lac Ontario, et les processus à la source du rétablissement de l'espèce; combler des lacunes dans les connaissances relatives au cycle biologique du chabot de profondeur; examiner les interactions de l’espèce avec la communauté de poissons et les espèces envahissantes; et évaluer les répercussions potentielles des contaminants et des substances toxiques sur l’espèce.
La surveillance et le contrôle des espèces envahissantes constituent une mission permanente qui a été facilitée par le fait que le gouvernement provincial de l’Ontario ait ratifié la Loi sur les espèces envahissantes (2015) et par l’adoption du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes en vertu de la Loi sur les pêches, en 2015.
La collaboration avec les partenaires américains se poursuit dans le cadre des activités de gestion et de recherche liées à la conservation du chabot de profondeur. Par exemple, les partenariats sont au cœur de l’élaboration du nouveau Plan d’action et d’aménagement panlacustre pour la période 2020 à 2024, une stratégie binationale axée sur l’écosystème qui est conçue pour protéger et restaurer l’écosystème du lac Supérieur. Le USGS poursuit également ses relevés et ses activités de recherche de façon continue, lesquels jouent un rôle essentiel dans notre compréhension de la biologie, de la répartition et de l’abondance du chabot de profondeur dans le lac Supérieur. De plus, l’Initiative des sciences coopératives et de surveillance réunit de multiples organisations et agences des États-Unis et du Canada pour diriger et financer la recherche qui contribuera à la conservation du chabot de profondeur dans les Grands Lacs.
Ces activités, en cours ou achevées, illustrent les progrès réalisés vers l’objectif visant d’assurer la pérennité à long terme des populations de chabot de profondeur au Canada. Toutefois, des renseignements supplémentaires seront requis à plusieurs égards, ce qui exigera nécessairement ce qui suit :
- mener des suivis dans les lacs intérieurs de l’Ontario et du Québec afin de comprendre la santé, l’abondance et la répartition des populations connues et potentiellement non détectées de chabot de profondeur. Un effort particulier devrait être mis à documenter la dynamique des « petits » lacs intérieurs qui se distinguent fortement des Grands Lacs. La pertinence d’avoir des unités de désignation différentes pour ces populations (petits lacs intérieurs vs Grands Lacs) devrait être explorée;
- améliorer les connaissances relatives au cycle biologique du chabot de profondeur, y compris son utilisation de l’habitat à chaque étape de son cycle de vie, son comportement reproductif et sa capacité de dispersion;
- déterminer les besoins de l’espèce en matière d’habitat (quantité et qualité) pour assurer sa conservation à long terme;
- mieux comprendre l’incidence de menaces, telles que les espèces envahissantes, les contaminants et les substances toxiques sur les populations de chabot de profondeur, ainsi que d’autres facteurs de menace qui pourraient être plus importants dans les lacs intérieurs où l’espèce est présente pour cette unité désignable.
Les futurs efforts de recherche et de surveillance visant à combler ces lacunes dans les connaissances appuieront et orienteront les efforts continus de conservation du chabot de profondeur. La faisabilité du but et des objectifs de gestion pourra être réévaluée dans le futur à l’aide des renseignements à jour sur la répartition et l’abondance, ainsi que des renseignements sur les menaces recueillis depuis la publication du plan de gestion.
6. Références
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Annexe A : Acronymes
- AIR
- Approche intégrée du rétablissement
- AQEGL
- Accord relatif à la qualité de l’eau des Grands Lacs
- BPC
- Biphényles polychlorés
- CEGL
- Comité exécutif des Grands Lacs
- CMI
- Commission mixte internationale
- COSEPAC
- Comité sur la situation des espèces en péril au Canada
- CPUE
- Capture par unité d’effort
- CRSNG
- Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
- CPGL
- Commission des pêcheries des Grands Lacs
- EAE
- Espèce aquatique envahissante
- ECCC
- Environnement et Changements climatiques Canada
- EPA
- Agence américaine de protection de l'environnement
- GLC
- Chaires de recherche du Canada, Centre des Grands Lacs
- GLNPO
- Bureau du programme national des Grands Lacs
- ISCS
- Initiative des sciences coopératives et de surveillance
- LEP
- Loi sur les espèces en péril
- MECP
- Ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs de l’Ontario
- MELCCFP
- Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
- MEPNP
- Ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs
- MRN
- Ministère des Richesses naturelles
- MRNFO
- Ministère des Richesses naturelles et des Forêts Ontario
- MPO
- Ministère des Pêches et des Océans
- NOAA
- National Oceanic and Atmospheric Administration
- NYSDEC
- New York State Department of Environmental Conservation
- OBV
- Organismes de bassins versants
- OFAH
- Fédération des chasseurs et pêcheurs de l’Ontario
- OPG
- Ontario Power Generation
- PAAP
- Plan d’action et d’aménagement panlacustre
- PC
- Parcs Canada
- ROM
- Musée royal de l'Ontario
- USEPA
- United Sates Environmental Protection Agency
- USGS
- United States Geological Survey