Plan de gestion de la Réserve nationale de faune de l'île Sea Wolf
Table des matières
- À propos des aires protégées et des plans de gestion d'Environnement Canada
- Réserve Nationale de Faune de l’Île Sea Wolf
- 1. Description du Site
- 2. Ressources Écologiques
- 3. Buts et Objectifs
- 4. Défis et Menaces en Matière de Gestion
- 5. Approches en Matière de Gestion
- 6. Activités et Entrée Interdites
- 7. Santé et Sécurité
- 8. Application de la Loi
- 9. Mise en Oeuvre du Plan
- 10. Collaborateurs
- 11. Ouvrages Cités
- Annexe I. Histoire de la réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf
- Annexe II. Flore de la réserve nationale de faune de l'île Sea Wolf
- Annexe III : Oiseaux de la Réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf
Information sur le document
Remerciements :
Nous aimerions remercier les habitants de la côte ouest du Cap-Breton pour leur soutien et leur véritable intérêt pour l'histoire humaine et naturelle de la réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf ainsi que pour leur protection continue de celle-ci. Un merci spécial à Gil MacLeod et Joanne MacPherson qui possèdent, tous deux, une connaissance particulière de l'histoire et de la conservation de l'île. Le plan a été rédigé et préparé par Colin MacKinnon et Andrew C.M. Kennedy du Service canadien de la faune d’Environnement Canada (région de l'Atlantique).
Des exemplaires de ce plan de gestion sont disponibles aux adresses suivantes :
Environnement CanadaInformathèque
10, rue Wellington, 23e étage
Gatineau (Québec) K1A 0H3
Sans frais : 1-800-668-6767 (au Canada seulement)
Courriel : enviroinfo@ec.gc.ca
Région de l'Atlantique
17, Waterfowl Lane, P.O. Box 6227
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
Téléphone : 506-364-5044
Site Web d’Environnement Canada - Aires protégées d’Environnement Canada
Comment citer ce document :
Environnement Canada. 2013. Plan de gestion de la réserve nationale de faune de l’Île Sea Wolf, Environnement Canada, Service canadien de la faune, Québec, 49 p.
Photos de la page couverture : © Environnement Canada, photo : Colin MacKinnon (nid de Grand héron); Environnement Canada (panneau de signalisation); Environnement Canada, photo : A. Kennedy (Grands cormoran)
À propos des aires protégées et des plans de gestion d'Environnement Canada
Qu'est-ce qu’une aire protégée d'Environnement Canada?
Environnement Canada établit des réserves nationales de faune terrestres et marines à des fins de conservation, de recherche et d’interprétation. Les réserves nationales de faune sont créées afin de protéger les oiseaux migrateurs, les espèces en péril ainsi que d’autres espèces sauvages et leurs habitats. Les réserves nationales de faune sont établies aux termes de la Loi sur les espèces sauvages du Canada et visent principalement la protection des espèces sauvages. Des refuges d’oiseaux migrateurs sont établis aux termes de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et offre un refuge pour les oiseaux migrateurs dans le contexte marin et terrestre.
Quelle est la superficie du réseau d'aires protégées d'Environnement Canada?
Le réseau d’aires protégées comprend 54 réserves nationales de faune et 92 refuges d’oiseaux migrateurs couvrant plus de douze millions d’hectares dans toutes les régions du Canada.
Qu'est-ce qu'un plan de gestion?
Un plan de gestion procure un cadre de décision en matière de gestion. Il guide la prise de décision par le personnel d’Environnement Canada, notamment en ce qui concerne l’émission de permis. La gestion s’effectue de façon à maintenir l’intégrité écologique de l’aire protégée et des attributs pour lesquels celle-ci a été désignée. Environnement Canada élabore un plan de gestion pour chaque aire protégée en consultation avec les premières nations et d’autres parties intéressées.
Un plan de gestion précise les activités autorisées et celles qui ne peuvent être menées qu’en vertu d’un permis. Il peut aussi décrire les améliorations qu’il faut apporter à l’habitat et préciser à quel endroit et à quelle période ces améliorations doivent être faites. Un plan de gestion doit identifier les droits des Autochtones et les pratiques admissibles au titre des accords sur les revendications territoriales. De plus, les mesures prises en vue de la conservation des espèces ne doivent pas être incompatibles avec la législation provinciale applicable sur la protection de la faune de la province où se trouve l’aire protégée.
En quoi consiste la gestion d’une aire protégée?
Les activités de gestion comprennent la surveillance des espèces sauvages, la conservation et l’amélioration des habitats fauniques, des inspections régulières des installations, l’application des règlements ainsi que l’entretien des panneaux et des infrastructures. La recherche est également une importante activité réalisée dans les aires protégées; par conséquent, le personnel d’Environnement Canada effectue ou coordonne des activités de recherche dans certains sites.
Série de Plans de gestions
Toutes les réserves nationales de faune doivent avoir un plan de gestion. Tous les plans de gestion seront initialement réexaminés cinq ans après leur approbation initiale et, par la suite, tous les 10 ans.
Pour en savoir plus
Pour en savoir plus sur les aires protégées d’Environnement Canada, veuillez visiter le site Web du ministèr ou communiquez avec le Service canadien de la faune.
“Chunniac mi eun an duigh!”
(J'ai vu un oiseau aujourd'hui)
“Oh, De seors’ a bh’ann?”
(Oh, de quel type?)
Duncan MacLellan (barde gaélique) sur l'Île de Sea Wolf Island
Réserve Nationale de Faune de l’Île Sea Wolf
La réserve nationale de faune de l'île Sea Wolf est située sur l'Île de Sea Wolf au large de la côte nord-ouest de l'île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse. L'Île Sea Wolf est également appelée l'île Margaree sur les cartes topographiques. Environnement Canada et le présent document appelleront cet endroit l'Île Sea Wolf tout en reconnaissant qu'un grand nombre de personnes l'appelle l'île Margaree.
La réserve nationale de faune de l'île Sea Wolf accueille un nombre considérable d'oiseaux nicheurs coloniaux dans un paysage côtier spectaculaire dominé par des falaises abruptes et des promontoires rocheux. Cette aire protégée a été créée en 1982 afin de protéger une importante aire de reproduction des oiseaux de mer nicheurs coloniaux. La réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf a été principalement créée en raison de l'importance du site pour la nidification des Grands Cormorans. En effet, plus de 2 % de l'ensemble de la population canadienne de cette espèce niche sur cette île de 54 hectares. L'Île abrite d'importantes colonies de reproduction de Grands Cormorans et de Guillemots à miroir ainsi que des effectifs nicheurs moins nombreux de Grands hérons, de Goéland argenté et de Goéland marin. L'île accueille également un couple de Pygargues à tête blanche.
L'Île Sea Wolf est située au large de la côte du Cap-Breton, à l'extrémité nord-ouest du comté d'Inverness. Les villages d'Inverness (14 km au sud) et de Margaree Harbour (13 kmau nord) sont les communautés les plus proches. Les principales activités commerciales dans la région immédiate sont : la foresterie, l'agriculture dans les régions de plaine, l'extraction du charbon et la pêche. L'occupation de l'Île Sea Wolf par l'homme est ancienne et celle des immigrants européens remonte à plus de 200 ans. À l'époque de la navigation à la voile, l'île servait de base d'opérations proche des stocks de poissons, et abritait une station de phare afin d'assurer la sécurité des marins. Avec l'avènement du moteur à essence, les familles de pêcheurs ont quitté l'île et les ports du continent sont devenus leur port d'attache.
Un sentier d'accès principal (marche à pied seulement) parcourt l'île et celui-ci reliait autrefois le phare à l'ancien « village » et au port. Un seul bâtiment (qui servait auparavant au stockage) est conservé sur place en tant que locaux rustiques pour le personnel d'Environnement Canada. Aucun autre bâtiment n'existe dans la réserve nationale de faune. Toutefois, une petite parcelle de terre, conservée par Pêches et Océans Canada, comprend l'ancienne habitation du phare, une grange et le phare. Les exigences en matière d'entretien de la réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf sont minimes.
L'objectif de gestion pour l'Île Sea Wolf est de limiter les perturbations causées par l'activité humaine aux oiseaux de mer nicheurs coloniaux, en particulier au Grand Cormoran. À l'heure actuelle, en raison des rares visites du public au cours de la saison de nidification des oiseaux, l'accès du public à l'île est autorisé tout au long de l'année.
1. Description du Site
La réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf est située sur l'Île Sea Wolf au large de la côte ouest de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, à 14 km au nord du village d'Inverness, comté d'Inverness (46° 22' N, 61° 16' O) (figures 1 et 2). L'île d'une superficie de 54 ha (2 300 m de long, 750 m de large) est située à 4km au large de la côte de l'île du Cap-Breton et présente des falaises abruptes s'élevant de 20 à 60 m au-dessus du niveau de la mer (Selwyn, 1885; Roland, 1982).
De 1854 à 1970, la Garde côtière canadienne de Transports Canada, a érigé et exploité un phare avec gardien situé sur le point le plus élevé de l'Île Sea Wolf. La station de phare n'est plus opérationnelle et a été mise hors service. Lorsque la station de phare a été déclarée excédentaire, le Service canadien de la faune a demandé que lui soient transférés le contrôle et l'administration de ces terres aux fins de conservation. Le transfert a été effectué en 1971, à l'exception d'une petite parcelle de 0,4 ha occupée par le phare que Pêches et Océans Canada a conservé.
Cette île a été nommée, le 14 janvier 1982, Réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf en vertu du Règlement sur les réserves d'espèces sauvages de la Loi sur les espèces sauvages au Canada.
Les communautés végétales de l'île sont composées d'herbes et d'arbustes ainsi que de collectivités forestières au sommet d'un affleurement de grès. La forêt comprend des épinettes blanches rabougries (Picea glauca) le long du côté ouest balayé par le vent alors que des arbres plus gros occupent le centre et le sud-est de l'île. Les communautés florales et fauniques présentes sur l'île sont considérées caractéristiques des petites îles côtières : 105 espèces de plantes vasculaires, 11 espèces de bryophytes et quatre espèces de lichens y ont été recensées (Erskine, 1965; Smith et MacKinnon, 1992 et Newell, 2009) (annexe 2) ainsi que 59 espèces d'oiseaux (annexe 3).
Sommaire de l'aire protégée de la réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf
- Désignation de l'aire protégée
- Réserve nationale de faune
- Province
- Nouvelle-Écosse
- Latitude et longitude
- 46° 22' N 61° 16' O
- Superficie (ha)
- 54 ha
- Critères de désignation de l'aire protégée
- Concentration importante à l'échelle régionale et nationale d'une espèce (Grand Cormoran nicheur)
- Système de classification des aires protégées"
- Conservation des espèces ou de l'habitat essentiel
- Classification de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN)
- 1a
- Numéro de décret
- C.P.1982-43 le 14 janvier 1982 (TR/82-30)
- Numéro du Répertoire des biens immobiliers fédéraux (RBIF)
- 24783
- Date de publication dans la Gazette du Canada
- 14 janvier 1982
- Autres désignations
- ZICO- Nouvelle-Écosse 058
- Importance biologique
- Présence de colonies mixtes d'oiseaux de mer composées de Grands Cormorans, Guillemots à miroir, Goélands marins, Goélands argentés et de Grands hérons
- Espèces envahissantes
- Aucune donnée documentée
- Espèce en péril
- Aucune donnée documentée
- Utilisation des milieux terrestres ou aquatiques
- Aucun permis délivré
- Organisme de gestion
- Environnement Canada - Service canadien de la faune
- Accès public et utilisation
- Utilisation publique minime en raison de l'accès restreint au site
1.1 Contexte régional
La zone continentale de la côte ouest du Cap-Breton, à proximité de l'Île Sea Wolf, a été qualifiée de « plaine côtière d'Inverness » (Ecological Theme Region 551, Davis et Browne 1996a, 1996b; figure 4).
L'Île Sea Wolf est l'une des trois grandes îles situées le long de la côte occidentale de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Cette zone possède une riche tradition en matière de pêche et les embarcations côtières des ports voisins de Margaree Harbour, Broad Cove et Inverness fréquentent les eaux autour de l'île. À l'époque de la navigation à la voile, de nombreuses communautés côtières ont établi des communautés temporaires à proximité des zones et l'Île Sea Wolf n'a pas fait exception à la règle. Au cours du XXe siècle, et probablement avant, un système sophistiqué de quai, des bâtiments d'entreposage, des logements et même un magasin se trouvaient le long de la côte sud-est, là où est située actuellement la cabine d'Environnement Canada-Service canadien de la faune (MacLellan, 2004). Au milieu du XXe, la plupart de ces installations avaient disparu.
Le climat de l'Île Sea Wolf est classé dans la zone « Atlantique ». L'île se trouve dans l'« écozone maritime de l'Atlantique » et dans l'écorégion des « hautes terres de la Nouvelle-Écosse ». Au sein de cette écorégion, l'île relève de l'écodistrict des hautes terres d'Ainslie. Cette zone est soumise aux vents forts et froids du golfe du Saint-Laurent et se caractérise comme ayant les printemps les plus tardifs et les plus froids ainsi que la saison de croissance la plus courte de Nouvelle-Écosse. La température annuelle moyenne de l'écodistrict est de 6 °C et la moyenne des températures estivales et hivernales est de 16,7 °C et de -4,4 °C, respectivement. L'écodistrict reçoit, en moyenne, de 1 200 à 1 400 mm de précipitations par an, dont 505 mm de pluie entre mai et septembre (Davis et Browne, 1996a). Les « normales et moyennes climatiques au Canada 1971-2000 » d'Environnement Canada pour la ville voisine de Chéticamp indiquent une pluviométrie moyenne annuelle de 1 053 mm, ainsi que des températures maximales et minimales de - 2,0 °C et de - 6,4 °C en février et de 22,7 °C et de 14,0 °C en juillet.
L'Île Sea Wolf est l'une des six réserves nationales de faune de Nouvelle-Écosse. Les cinq autres réserves nationales de faune du Canada atlantique se trouvent au Nouveau-Brunswick.
1.2 Contexte historique
On sait peu de choses concernant les débuts de l'histoire humaine sur l'Île Sea Wolf. On n'a trouvé aucun site autochtone ou trace d'occupation datant du début de la colonisation européenne. Les artéfacts qui subsistent sont liés à l'histoire de la station de phare de l'Île Sea Wolf au milieu et à la fin du XIXe siècle (MacLellan, 2004).
La pêche autour de l'île a été importante pendant des siècles; toutefois, la côte dangereuse faisait payer un lourd tribut aux navires et un phare a été installé en 1854. Il était situé sur le point le plus élevé de l'île. Le phare s'accompagnait d'une habitation de sept pièces. En 1955, un nouveau hangar d'entreposage a été construit qui est aujourd'hui la cabine du Service canadien de la faune.
Pour compléter leur revenu, les gardiens de phare avaient également des activités d'élevage. Par exemple, Angus Y. MacLellan avait un cheval, trois ou quatre vaches et environ 50 moutons; les moutons paissaient en toute liberté sur l'ensemble de l'île. On trouvera de plus amples renseignements sur l'histoire de l'île et sur les gardiens de phare à l'annexe 1.
1.3 Propriété des terres
L'ensemble de l'île, jusqu'à la limite moyenne des hautes eaux, est administré et géré par le Service canadien de la faune d’Environnement Canada (SCF-EC); à l'exception des 3 716 m2 du site du phare (PID 50188994) qui dépendent de la Garde côtière canadienne de Pêches et Océans Canada. Il n'existe pas d'autre voie de déplacement, clôture ou droit de passage sur l'île.
1.4 Installations et infrastructures
Il existe qu'un sentier pédestre allant du site de l'ancien village au phare. Le SCF-EC conserve une petite habitation rustique pour les visites sur le terrain. Les visites semestrielles comprennent une inspection du site ainsi que la réparation ou le remplacement de la signalisation réglementaire (limites, avis public et panneaux d'identification de la réserve nationale de faune de 2 pi x 4 pi).
Les exigences relatives à l'entretien de la RNF de l'Île Sea Wolf sont minimes. Il n'y a pas de routes et un seul bâtiment de 4,8 mx 7,3 m(16 pi x 24 pi) entretenu par le SCF-EC. Le bâtiment ne comporte qu'un seul étage (avec un grenier) de 2 pi x 6 piet a été construit sur un plancher et des fondations en béton. Sa toiture en bardeaux d'asphalte a une pente de 1/1. Ce bâtiment servait auparavant d'hangar d'entreposage et a été construit en 1955 par SCF-EC. La propriété appartenant à la Garde côtière canadienne de Pêches et Océan Canada conserve un phare de béton ainsi qu'une habitation à l'abandon (1 ½ étage) et une grange.
Les points d'accès à l'île sont limités à la côte sud-est en raison de la nature de la géographie physique de l'île. La majeure partie du périmètre de l'Île Sea Wolf se compose de falaises élevées. La RNF de l'Île Sea Wolf ne comporte aucun point d'accès public désigné ou infrastructure de débarquement telle qu'un quai ou une rampe d'accès.
Un panneau informant le public des activités autorisées (observation de la faune, randonnée pédestre, chasse et cueillette de baies) est affiché au niveau du bâtiment du SCF-EC près de la zone principale de débarquement. Des inspections régulières sont effectuées tous les deux ans; en fonction des conditions météorologiques et de l'accès.
Type de bien | Dimensions approximatives / quantité | Responsabilité |
---|---|---|
Limites de la propriété | 4,5 km | SCF-EC |
Pancartes de délimitation | 10 | SCF-EC |
Pancartes d'entrée dans la RNF | 1 | SCF-EC |
Pancartes d'avis | 2 | SCF-EC |
Piste ou sentier pédestre non aménagés | 1 | Pas entretenu |
Phare hors service | 1 | Garde côtière canadienne - Pêche et Océans Canada |
Maison des gardiens de phare hors service | 1 | Garde côtière canadienne - Pêche et Océans Canada |
Grange du phare hors service | 1 | Garde côtière canadienne - Pêche et Océans Canada |
Hangar d'entreposage | 4,8 m x 7,3 m (16 pi x 24 pi) | SCF-EC |
2. Ressources Écologiques
2.1 Habitats terrestres et aquatiques
L'Île Sea Wolf, comme c'est typique des petites îles, a une diversité des espèces moins importante que celle du continent voisin (Roland et Smith, 1969). Au cours d'une visite d'une journée sur l'île, Erskine a relevé la présence de 76 espèces de plantes (Erskine, 1965). La communauté d'arbres à l'extrémité sud de l'île est composée principalement d'épinettes blanches (Picea glauca) et de quelques sapins baumiers (Abies balsamea). Smith et MacKinnon (1992) ont également répertorié beaucoup des espèces mentionnées précédemment par Erskine en y ajoutant une espèce de chèvrefeuille située près du phare. Une étude plus approfondie de la flore sera réalisée par R. Newell (2009).
Le côté sud-est de l'île balayé par le vent est couvert d'un tapis de camarine noire (Empetrum nigrum), de genévriers rampants (Juniperus communis horizontalis) et de genévrier commun (J. communis). Le cirier de Pennsylvanie (Myrica pennsylvanica), l'églantier de Virginie (Rosa virginiana), différentes espèces d'herbes ainsi que des épinettes blanches rabougries et des sapins baumiers recouvrent, quant à eux, la zone nord-ouest de l'île balayée par le vent. Une forêt d'épinettes blanches occupe la majeure partie du côté sud-est abrité.
Au milieu du XXe siècle, l'Île Sea Wolf était pratiquement dépourvue d'arbres. En effet, les pêcheurs saisonniers et les gardiens de phare qui élevaient du bétail ont défriché la terre pour récolter du bois et pour l'élevage : la majeure partie de l'île servait de pâturage pour les moutons. Au cours des 10 à 20 dernières années, les épinettes blanches et les sapins baumiers se sont considérablement développés dans le centre de l'île. L'île est désormais largement peuplée d'espèces côtières tolérantes au sel comme l'épinette blanche (figures de 5 à 9).
Type d'habitat | Aire (ha) | Pourcentage |
---|---|---|
Total | 54 | 100 |
Forêts d'épinettes blanches de début ou de fin de succession | 28 | 51,8 |
Extrémité sud - Genévriers rampants Zone d'habitat ouvert (arbustes balayés par des vents faibles) |
9 | 16,7 |
Flanc ouest balayé par les vents Zone d'habitat ouvert (arbustes balayés par des vents faibles) |
6 | 11,2 |
Point nord Zone d'habitat ouvert (arbustes balayés par des vents faibles) |
1 | 1,9 |
Vastes parcelles d'épinettes blanches mortes et mourantes | 7 | 13 |
Site de l'ancien village | 1 | 1,8 |
Site de l'habitation du phare | 1 | 1,8 |
Ancien sentier ou route reliant le village à la station de phare | 1 | 1,8 |
Dépérissement de l'épinette blanche
En 2007, on observait de nombreux éléments indiquant que l'épinette blanche était morte ou en train de mourir le long du côté est de l'Île Sea Wolf. La partie touchée est adjacente à deux zones où l'épinette blanche a été « emportée » par le vent. Le ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse (bureau de district du comté d'Inverness) a indiqué qu'il y a eu une infestation de dendroctones de l'épinette (Dendroctonus rufipennis) dans les zones du lac Ainslie, de Dunvegan/St. Rose, du sud-ouest de Margaree et du nord de Chéticamp. Cet insecte attaque les épinettes blanches matures et surmatures, mais on peut également le trouver dans l'épinette rouge. Il préfère les zones de chablis, car il peut s'y établir aisément avec un minimum d'interférences. Il est possible, sans que cela soit confirmé, que le dendroctone de l'épinette soit à l'origine de la défoliation et de la mort des épinettes de l'Île Sea Wolf.
2.2 Faune
Au cours des deux derniers siècles, l'occupation humaine et l'exploitation agricole qui lui est liée ont, sans aucun doute, eu une incidence négative sur les espèces sauvages de l'Île Sea Wolf. La petite taille de l'île et, par conséquent, la faible diversité végétale ont également eu une influence sur la diversité et l'abondance des quelques petits mammifères, et autres espèces, qui y vivent. Avec la diminution de l'activité humaine, les oiseaux de mer nicheurs coloniaux se sont rapidement réinstallés sur l'île.
Oiseaux
Les rapports d'inspection de la RNF (de 1984 à 2009) dénombrent 59 espèces d'oiseaux sur l'île ou autour de celle-ci. Il convient de noter que l'Île Sea Wolf n'a pas été étudiée dans le cadre de l'Atlas des oiseaux nicheurs des Maritimes : 2006-2010. Huit espèces d'oiseaux coloniaux ont été indiqués comme se reproduisant sur l'Île Sea Wolf, parmi lesquelles les Guillemots à miroir (Cepphus grylle), la Sterne pierregarin (Sterna hirundo), le Grand héron (Ardea heroideas), le Grand cormoran (Phalacrocorax carbo), le Goéland marin (Larus marinus) et le Goéland argenté (Larus argentatus). On notera également que des Petits Pingouins (Alca torda) ont niché sur l'île par le passé et qu'on a observé, au cours de l'étude de l'an 2000, une nichée de Cormorans à aigrettes (Phalacrocorax auritus). On trouvera ci-après un résumé de l'activité de nidification des oiseaux coloniaux dans la réserve nationale de faune.
Oiseaux de mer nicheurs
- L'île abrite l'une des relativement peu nombreuses colonies de Grands cormorans des provinces des Maritimes (Erskine, 1992). La colonie de l'Île Sea Wolf a varié de 127 nids en 1984 à 37 nids en 1997. On a dénombré 56 nids au cours du dernier recensement (2007). On pense que la population de Grands Cormorans a disparu des Maritimes au cours du XIXe siècle (voir Erskine, 1992), mais elle a augmenté au cours du siècle dernier. Lock et Ross (1973) ont estimé que la population de Grands cormorans de Nouvelle-Écosse se composait en 1972 de 2 050 couples. En 1992, la population était constituée de 29 colonies totalisant 3 700 couples (Milton et al., 1995; Hatch et al., 2000).
- Les Guillemots à miroir nichent sur l'Île Sea Wolf. Il a été difficile d'étudier cette population, car elle niche dans des cavités inaccessibles de la falaise. En règle générale, seuls les oiseaux adultes sont consignés permettant ainsi d'estimer le nombre d'oiseaux nicheurs. Jusqu'à 275 adultes ont été relevés le long des falaises de l'Île Sea Wolf en 2003.
- Un petit nombre de Grands hérons nichent sur l'île. Seuls 7 nids et 1 adulte ont été observés en 2000 et 7 adultes seulement ont été vus en 2007. Ce nombre est beaucoup plus faible que ceux qui avaient été relevés précédemment. En 1997, 23 nids ont été observés, alors qu'on avait vu jusqu'à 53 nids en 1986. Les sept nids observés en 2000 se trouvaient sur le sol dans un nouvel emplacement situé au bord d'une falaise au nord-ouest du phare, alors que l'ancienne colonie nichait dans des arbres à l'est, sud-est du phare. Les seuls autres nids à terre de Grands hérons relevés en Nouvelle-Écosse appartenaient à une petite colonie sur une île au sein du Refuge d'oiseaux migrateurs du lac Haley. Les vastes zones de forêts d'épinettes mortes inadaptées à la nidification dans les arbres, associées à la présence de mammifères prédateurs tels que le renard et éventuellement le coyote peuvent être des facteurs responsables du déclin du nombre de Grands hérons nichant sur l'île.
- En 1973, 50 adultes et 13 nids de Sternes pierregarin ont été observés sur l'île. Les Sternes pierregarin n'ont pas été vues sur l'île depuis 1992, date à laquelle six adultes avaient été observés.
- On a relevé, par le passé, de Petits Pingouins nichant sur l'Île Sea Wolf et l'île est l'un des cinq sites de nidification du Petit Pingouin mentionnés dans l'Atlas des oiseaux nicheurs des provinces Maritimes (1992) d'Erskine. De Petits Pingouins nicheurs ont été observés lors des relevés de 1981, 1984, 1986, 1990 et 1997. Aucun oiseau n'a été observé depuis 1997.
- Des Cormorans à aigrettes ont été observés au cours du relevé de 2000 : trois adultes et 1 nid (1 oiseau dans le nid) ont été vus sur l'île. Les trois oiseaux ont été observés à proximité de l'aire de nidification des Grands cormorans. En 2007, on relevait quarante adultes.
- Le Goéland argenté et le Goéland marin se trouvaient, autrefois, en grand nombre sur l'île, mais leur nombre a considérablement diminué depuis le milieu des années 1980, probablement en raison de la prédation des mammifères.
Observations des autres oiseaux
Des Fous de Bassan (Sula bassanus) et des Plongeons huards (Gavia immer) sont souvent aperçus au large des côtes. Il est également intéressant de mentionner la présence de Bruants fauves (Passerella iliaca) puisque cette espèce a une répartition restreinte dans l'ensemble des Maritimes (Erskine, 1992). Un couple de Pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) a fréquemment été observé et niche peut-être sur l'île. On a également relevé récemment (1992) la présence de Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis). Aucune sauvagine n'a été recensée sur l'Île Sea Wolf, qui ne comporte pas de grandes terres humides ou d'eaux libres. Toutefois, on observe fréquemment des canards marins (Eiders, Macreuses et Hareldes kakawis) au large des côtes.
Comme nous l'avons mentionné précédemment, bien que l'Île Sea Wolf ne dispose pas de terres humides ou d'eaux libres, elle comporte cependant un certain nombre de sources d'eau douce aussi appelées « suintements » sur le versant de la colline qui peuvent servir d'habitat à la Bécasse d'Amérique (Scolopax minor) et à la Bécassine des marais (Gallinago gallinago).
Mammifères
Les mammifères observés sur l'Île Sea Wolf comprennent : le lièvre d'Amérique (Lepus americanus), le campagnol des prés (Microtus pennsylvanicus) et le renard roux (Vulpes vulpes). La présence de renards sur l'île a vraisemblablement joué un rôle dans le déclin du nombre de Goélands argentés et de Goélands marins et peut également limiter les tentatives de nidification d'autres espèces nichant à terre. À ce jour, on n'a pas observé ni trouvé de traces du coyote de l'Est (Canis latrans) sur l'Île Sea Wolf. La présence, en hiver, de glace de mer entre l'île et le continent signifie qu'il est possible que, tôt ou tard, les coyotes arrivent sur l'île.
On trouve dans les eaux marines au large de l'Île Sea Wolf des phoques gris (Halchoerus grypus), des phoques communs (Phoca vitulina), des petits rorquals (Balaenoptera acutorostrata), des marsouins communs (Phocœna phocœna), des dauphins à flancs blancs de l'Atlantique (Lagenorhynchus acutus) et des globicéphales (Globicephala mélaena).
Reptiles et amphibiens
La présence de couleuvres rayées des Maritimes (Thamnophis sirtalis pallidula) a été notée sur l'Île Sea Wolf en 1997 et 2007. Aucun autre reptile n'a été recensé sur ce site. Aucune espèce d'amphibiens n'a été recensée sur l'île.
Poissons
L'Île ne comporte pas d'habitat pour les poissons.
Insectes
Aucune étude approfondie n'a été effectuée sur les insectes de l'Île Sea Wolf, toutefois des phénomènes intéressants ont été notés. En 2000, un grand nombre d'écailles du séneçon rouge vif (Tyria jacobaeae) ont été observées sur l'île et, au cours de ce même été, un nombre aussi important de ce papillon a été observé sur le continent voisin.
L'écaille du séneçon est une espèce indigène d'Europe qui a été introduite dans diverses régions du Canada pour lutter contre le séneçon, Senecio jacobaeae L. On ne connaît ni avantage ni source de préoccupation concernant la présence de ce papillon sur l'Île Sea Wolf.
2.3 Espèces en péril
Aucune consignée
3. Buts et objectifs
3.1 Vision
La vision à long terme en ce qui concerne la conservation de la RNF de l'Île Sea Wolf consiste à maintenir et valoriser l'habitat des espèces fauniques et florales indigènes en accordant la priorité aux oiseaux nicheurs coloniaux de l'île.
3.2 Buts et objectifs
La RNF de l'Île Sea Wolf a été créée afin de protéger les divers habitats d'oiseaux qui sont présents sur ce site côtier. Cet objectif est conforme au document «Une politique des espèces sauvages pour le Canada ». Cette politique précise que l'objectif de la RNF est :
« de maintenir et d'améliorer la santé et la diversité des espèces sauvages du Canada dans l'intérêt de ces dernières et au bénéfice des générations présentes et futures de Canadiens ».
La RNF de l'Île Sea Wolf est classée en vertu des critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour les aires protégées en tant qu'aire protégée de catégorie IA. Le site est protégé pour assurer la préservation des espèces et la diversité génétique et pour y mener des activités de surveillance et de recherche scientifique. L'Île Sea Wolfne fait pas l'objet d'une promotion en tant que destination touristique ou lieu d'éducation du public. Les visites du public à l'Île Sea Wolf ne sont pas encouragées, mais ne sont pas limitées pour autant. Certaines activités traditionnelles habituelles sont autorisées dans la RNF de l'Île Sea Wolf (p. ex., la cueillette de baies), bien qu'elles soient rarement effectuées sur l'île.
À l'heure actuelle, le principal but de gestion pour la RNF de l'Île Sea Wolf est de veiller à ce que les oiseaux nicheurs coloniaux, et les autres espèces sauvages soient protégés contre les perturbations d'origine humaine afin d'optimiser les chances que le processus biologique naturel se réalise.
Afin de garantir que ce but soit atteint, des buts et des objectifs de gestion plus précis sont en place afin de maintenir et d'améliorer l'intégrité écologique en maintenant et en améliorant la quantité, la qualité et la diversité des habitats naturels, tout en autorisant une utilisation humaine non conflictuelle (Environnement Canada, 2011).
La RNF de l'Île Sea Wolf est un site éloigné où des mesures de gestion intensive des activités humaines ne sont pas actuellement nécessaires. Les activités de gestion actuelles se limitent à réagir à des incidents précis lorsqu'ils surviennent ainsi qu'à des visites d'inspection prévues du site. Les buts et objectifs énumérés ci-dessous reflètent une approche de gestion qui ne fait que réagir aux activités humaines négatives lorsqu'elles surviennent, et ce, dans les limites imposées par les ressources humaines et financières. La discussion portant sur les activités de surveillance (voir la section 5.4) fournit des renseignements supplémentaires sur la façon dont les objectifs de gestion généraux seront abordés.
Les buts et objectifs précis sont les suivants :
- But 1. Conservation de l'habitat et des ressources fauniques de l'Île Sea Wolf;
- 1.1 Sous-but en matière d'habitat : Les habitats forestiers sont régénérés, de sorte que la nidification d'oiseaux migrateurs dans cet habitat est maintenue et que des lieux de résidence et d'habitat sont créés, restaurés ou conservés par l'entremise de processus naturels ou d'une gestion active.
- a. Objectif : Remédier à la perte d'habitat forestier liée aux infestations d'insectes et à la défoliation par ces derniers en plantant des espèces de conifères tolérant le sel telles que l'épinette blanche et le sapin baumier. De telles activités d'assainissement seront fondées sur les évaluations futures des tendances en matière d'habitat et de population d'oiseaux sur l'Île Sea Wolf.
- 1.2 Sous-but faunique : Conservation de toutes les espèces d'oiseaux nicheurs coloniaux se reproduisant actuellement sur la RNF.
- a. Objectif: Maintenir les populations de mammifères prédateurs tels que le renard roux à un niveau qui n’entraîne pas le déclin des oiseaux marins qui nichent à terre.
- 1.1 Sous-but en matière d'habitat : Les habitats forestiers sont régénérés, de sorte que la nidification d'oiseaux migrateurs dans cet habitat est maintenue et que des lieux de résidence et d'habitat sont créés, restaurés ou conservés par l'entremise de processus naturels ou d'une gestion active.
- But 2. Les activités interdites ne surviennent pas au sein de la RNF.
- 2.1 Sous-but en matière d'application de la loi : Protection contre les conséquences des activités interdites (camping, feux de camp) et maintien de l'intégrité écologique de la zone, y compris des habitats naturels et des caractéristiques des habitats particuliers.
- a. Objectif : Recenser et déclarer à la Division de l'application de la loi sur la faune le nombre et la nature des cas d'activités illégales au sein de la RNF de l'Île Sea Wolf et, par conséquent, les réduire ou les éliminer.
- 2.1 Sous-but en matière d'application de la loi : Protection contre les conséquences des activités interdites (camping, feux de camp) et maintien de l'intégrité écologique de la zone, y compris des habitats naturels et des caractéristiques des habitats particuliers.
3.3 Évaluation
Une surveillance sera effectuée dans la mesure où les ressources financières et humaines le permettront. Le plan de gestion lui-même sera examiné dans cinq ans, puis tous les dix ans. L'évaluation prendra la forme d'un examen annuel des données de surveillance obtenues dans le cadre des projets de surveillance et de recherche décrits ci-après. Ces données, de même que l'examen annuel, seront utilisées pour éclairer la gestion future et permettront d'évaluer la contribution du gouvernement fédéral au respect des mandats d'Environnement Canada en vertu desquels l'aire protégée a été créée.
L'objectif de gestion de l'Île Sea Wolf sera rempli et évalué continuellement grâce aux visites sur le terrain de l'île ayant lieu tous les deux ans. De nouveaux renseignements, comme la présence d'espèces en péril nouvellement inscrites, peuvent être joints au document (au besoin) afin d'aider à la gestion du site et au processus décisionnel.
4. Défis et menaces en matière de gestion
L'Île Sea Wolf est partiellement protégée contre les effets de l'activité humaine de par son éloignement du continent et la difficulté d’y débarquer avec un bateau. L'île est cependant vulnérable aux effets du tourisme de ceux qui souhaitent visiter des endroits uniques. Les eaux autour de l'île sont fréquemment visitées durant les mois d'été par les pêcheurs locaux ainsi que par les bateaux d'excursion. Les vues des falaises de l'île, en particulier le long de la côte ouest de l'île, sont à la fois une attraction et le lieu de nidification de la plupart des oiseaux aquatiques coloniaux. Les eaux à proximité de l'île sont profondes, de telle sorte que les bateaux (principalement ceux des pêcheurs de homard) peuvent, par temps calme, approcher à moins de 25 m des falaises. Cette activité est périodique et limitée dans le temps (les bateaux relèvent leurs casiers à homard rapidement puis s'en vont) et ne semble pas avoir d'effets négatifs sur les oiseaux. Toutefois, les perturbations causées par les bateaux d'excursion, s'attardant à proximité des oiseaux qui nichent dans les falaises, pourraient avoir des conséquences (Hearne, 1998, Regular, 2007). À l'heure actuelle, on considère qu'il s'agit d'un événement exceptionnel.
Il y a également quelques rares visiteurs estivaux qui remontent le sentier étroit, près de la cabine du SCF-EC. Une visite typique durera probablement quelques heures pendant lesquelles les personnes débarqueront, marcheront jusqu'au point le plus élevé de l'île (zone du phare), pique-niqueront puis s'en iront. Les camps de nuit (une activité illégale) sont rares, voire même inexistants. Traditionnellement, les pêcheurs de homard entreposaient leurs casiers à homard sur l'île après la fermeture de la saison de pêche du homard, mais plus maintenant.
Au moins un exploitant de bateaux d'excursion fait figurer l'Île Sea Wolf en tant que destination, mais cette activité a principalement pour but l'observation des baleines à bord du bateau.
4.1 Tourisme
Sachant que l'Île Sea Wolfabrite une colonie importante et diversifiée d'oiseaux nicheurs coloniaux (notamment le Grand cormoran nichant sur les falaises ouest), l'accès du public n'est pas encouragé; toutefois, ces visites ne sont pas actuellement limitées compte tenu du peu de visite de l'île pendant la saison de nidification.
Les communautés du continent voisin ont fait part de leur fort attachement affectif pour l'île puisque nombreux sont ceux qui ont des ancêtres ayant vécu autrefois sur l'île en tant que pêcheur ou gardien de phare. L'importance de l'Île Sea Wolf tant du point de vue de l'histoire naturelle qu'humaine signifie que la protection de l'Île Sea Wolf en tant que RNF est appuyée par les collectivités locales. Dans l'esprit de cette coopération, les vestiges des outils agricoles (qui auraient été soumis à une détérioration continue s'ils étaient restés in situ) trouvés sur l'île par le personnel des aires protégées du SCF-EC ont été donnés au musée communautaire d'Inverness. En outre, le SCF-EC continuera à appuyer la documentation et l'enregistrement du savoir traditionnel concernant l'histoire humaine et naturelle de l'île.
4.2 Changements de l'habitat
Le changement de l'habitat sur l'île est en partie déterminé par la progression forestière puisque l'habitation humaine à l'année n'existe plus sur l'Île de Sea Wolf. De grands espaces découverts d'habitat sont remplacés par des peuplements très denses d'épinettes blanches tolérantes au sel (se reporter aux figures de 3 à 7). Cependant, ces dernières sont également vulnérables à une infestation récente de dendroctone de l'épinette ainsi qu'à des épisodes de « chablis » réguliers touchant des sections de zones forestières en raison des vents très violents, qui sont fréquents le long de ce littoral. En outre, les peuplements affaiblis par les insectes sont beaucoup plus vulnérables aux dommages causés par le vent. Une fois que les arbres deviennent défoliés et se décomposent, le sous-étage se transforme généralement en de denses taillis de sureau à grappes.
4.3 Contexte des changements climatiques prévus
Les changements climatiques ne sont pas une menace immédiate pour la RNF de l'Île Sea Wolf. La résistante structure de grès de l'île résiste à l'érosion et l'élévation de l'île laisse à penser qu'elle ne serait que peu affectée par une hausse modérée du niveau de la mer. Cependant, on ne sait pas quelle serait la réponse (positive ou négative) de la flore et les oiseaux nicheurs de l'île à des changements climatiques rapides. Par exemple, les récents problèmes de défoliation par le dendroctone de l'épinette ayant touché la zone du grand Cap-Breton ont sans doute été amplifiés par une récente série d'hivers plus chauds que la moyenne (voir Gullet et Skinner, 1992).
Une analyse récente de données climatiques pour l'Île-du-Prince-Édouard a indiqué que les températures hivernales ont augmenté au cours des 100 dernières années (A. Fenech, comm. pers.). Bien que les données climatiques du Cap-Breton publiées par le Bureau météorologique d'Environnement Canada sont actuellement incomplètes, la température moyenne de Chéticamp pour le mois de février sur la période allant de 1971 à 2000 était de - 6,3 °C., alors qu'elle est de - 4,9 °C entre 2000 et 2006.
5. Approches en matière de gestion
Cette section décrit les approches possibles qui pourraient être utilisées dans le cadre de la gestion de la RNF de l'Île Sea Wolf. Les mesures de gestion seront toutefois déterminées au cours du processus de planification annuel des travaux et elles seront mises en œuvre dans la mesure où les ressources humaines et financières le permettront. Les activités de gestion se concentreront sur les éléments les plus rentables.
5.1 Gestion de l'habitat
La gestion forestière (en réintroduisant des espèces d'arbres indigènes au besoin) sera menée sur l'Île Sea Wolf, au besoin.
5.2 Plantes exotiques et envahissantes
Aucune menace immédiate liée aux plantes exotiques et envahissantes ne pèse sur la RNF de l'île Sea Wolf. Toutefois, une infestation des épinettes blanches par le dendroctone de l'épinette envahissant est possible.
5.3 Gestion de la faune
À l'heure actuelle, aucune espèce en péril n'a été consignée sur l'Île Sea Wolf. Les inspections réalisées toutes les deux ans, ainsi que d'autres enquêtes sur la faune pourraient changer l'évaluation actuelle. Comme nous l'avons mentionné précédemment, dans le cas où les populations de renard roux (ou de coyote de l'Est) de l'île devenaient à ce point importantes qu'elles entraînaient une réduction de l'utilisation de l'île par les oiseaux de mer nicheurs coloniaux, l'approche du SCF serait d'encourager les trappeurs locaux à se rendre sur l'île afin de réduire le nombre des mammifères prédateurs. Cette approche se justifie par le fait que le nombre d'îles inhabitées disponibles en tant qu'habitat de reproduction pour les oiseaux marins nicheurs coloniaux est relativement faible par rapport à l'habitat continental propice au renard roux et au coyote de l'Est.
5.4 Surveillance
Comme il a été mentionné précédemment, l'accès à l'île Sea Wolf est difficile en raison de son éloignement et des conditions ne permettant pas de garantir un accès en toute sécurité. Néanmoins, le site sera visité au moins une fois tous les deux ans. Correspondant aux buts et objectifs décrits ci-dessus, ces inspections du site comprendront la surveillance biologique (populations fauniques centrées sur les oiseaux coloniaux; sous-but 1.2). Durant les inspections, les observations d'autres changements de l'habitat, tels que les changements dans la composition végétale de l'habitat de nidification découlant de la présence de plantes indigènes, non indigènes, exotiques et envahissantes seront enregistrées.
Les changements importants de la végétation de l'île peuvent faire l'objet d'une surveillance grâce à la photographie aérienne ou à l'imagerie satellitaire; (sous-but 1.1). Les inspections du site permettront également de relever toute preuve de la présence humaine (camping, feux en plein air, la perturbation des sols) qui pourrait nécessiter des mesures d'application de la loi (sous-but 2.1).
L'Île Sea Wolf est peu fréquentée par le public et peu visitée; les visites ne sont pas encouragées durant la saison de nidification des oiseaux de mer. Le calendrier des inspections permanentes du site, qui concernent notamment l'entretien du bâtiment (cabine), la mise en place ou le remplacement de la signalisation réglementaire de la RNF, est présentement adéquat pour ce qui est de la surveillance de l'île.
Gestion des défis et des menaces | Buts et objectifs | Approches en matière de gestion |
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Sous-but 1.1 en matière d'habitat - Les habitats forestiers sont régénérés. Objectif : Remédier à la perte d'habitat forestier liée aux infestations d'insectes et à la défoliation par ces derniers en plantant des espèces de conifères tolérant le sel telles que l'épinette blanche et le sapin baumier. |
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Sous-but 1.2 en matière de faune - Conservation de l'ensemble des espèces d'oiseaux nicheurs coloniaux Objectif : Les populations de renards roux (et autres grands mammifères prédateurs) sont gérées à des niveaux qui n'auront pas d'incidence sur les oiseaux de mer nicheurs coloniaux de l'Île Sea Wolf. |
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Objectif 2.1 en matière d'application de la loi - les activités interdites n'ont pas lieu dans la RNF. Objectif : Surveillance des preuves d'activités illégales (p. ex., camping illégal, feux de camp à ciel ouvert), ainsi que des perturbations connexes pour les oiseaux nicheurs coloniaux. |
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5.5 Recherche
Dans le cadre du programme d'inspection du site, la surveillance à long terme effectuée par le Service canadien de la faune, région de l'Atlantique est un élément fondamental de la gestion fondée sur la science de la RNF de l'Île Sea Wolf (Environnement Canada, 2011). Les données recueillies seront transmises et utilisées pour répondre, en partie, aux questions concernant l'état et les tendances de la population des oiseaux migrateurs ainsi que de leur habitat dans la province et la région.
L'ensemble des activités de recherche menées par des tiers sur les RNF nécessite un permis. Les permis ne seront approuvés que si les résultats des recherches peuvent permettre de :
- protéger, conserver, restaurer et améliorer les habitats présents naturellement
- rétablir des espèces en péril ou assurer la conservation des oiseaux migrateurs
- réduire l'empiétement des espèces envahissantes dans la réserve nationale de faune
- évaluer les tendances en matière de populations d'espèces et d'habitats préoccupants
- réduire les répercussions des activités humaines sur les oiseaux nicheurs coloniaux
Pour obtenir un permis permettant de mener des recherches dans la RNF de l'Île Sea Wolf et pour recevoir les instructions concernant les lignes directrices en matière de projets de recherche, veuillez communiquer avec :
Réserve nationale de faune - Demande de permis
Environnement Canada, Service canadien de la faune
17, allée Waterfowl, Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
5.6 Information et sensibilisation du publics
Bien que la fréquentation de l'île par le public ne soit pas encouragée, l'importance de cette aire protégée en tant que « patrimoine à protéger » a été soulignée sur la série d'affiches des RNF éditée par le SCF-EC. Ces affiches ont été distribuées aux bâtiments publics (écoles et bureaux de poste), et ont été données aux résidents de la zone qui en faisaient la demande.
Aucun plan d'enseignement officiel n'est en place ou n'est prévu. En raison de l'isolement de l'Île Sea Wolf, de la nature de la géographie physique des îles et de la difficulté d'accès pour les bateaux, ce secteur ne sera pas mis en avant par le SCF-EC en tant que destination touristique.
6. Activités et entrée interdites
Dans l'intérêt des espèces sauvages et de leur habitat, les activités humaines sont réduites au minimum et des mesures de contrôle sont prises dans les RNF grâce à l'application du Règlement sur les réserves d'espèces sauvages. Ce Règlement établit quelles sont les activités interdites [paragraphe 3(1)] et dote le ministre de l'Environnement de mécanismes permettant l'autorisation de certaines activités dans la réserve, des activités qui, autrement, auraient été considérées comme interdites.
Il convient de noter que toutes les activités qui sont menées dans une RNF sont interdites, sauf indication contraire donnée par l'entremise d'autorisations par avis (article 6.1), d'autorisations par permis (article 6.2), ou d'exceptions (article 6.3).
Voici quelques exemples d'infractions au Règlement sur les réserves d'espèces sauvages qui ont été commises dans des réserves nationales de faune :
- destruction ou perturbation d'une espèce sauvage, de son habitat ou de ses œufs;
- possession d'une espèce sauvage, d'une carcasse, d'un nid, d'un œuf ou de toute partie de ceux-ci;
- coupe, cueillette, retrait ou endommagement volontaires de végétation;
- perturbation ou enlèvement de sol, de sable, de gravier, de roches ou de matière connexe;
- enlèvement, altération, endommagement ou destruction d'un objet, d'un édifice, d'une affiche, d'un panneau ou de toute autre structure;
- entrée dans la propriété d'une réserve nationale de faune lorsqu'un avis interdisant cette entrée a été émis;
- camping ou feux de camp;
- coupe de bois de chauffage;
- utilisation d'un véhicule motorisé sur les terres;
- jeter ou déposer des ordures, des déchets ou autres substances pouvant dégrader ou modifier la qualité de l'environnement.
6.1 Autorisations
En vertu du Règlement sur les réserves d'espèces sauvages, le ministre de l'Environnement peut autoriser une activité interdite en délivrant des permis et en publiant des avis dans les journaux locaux ou, encore, en les affichant à l'entrée d'une réserve d'espèces sauvages ou partout à l’intérieur des limites de celle-ci.
Les autorisations ne peuvent être accordées que si le ministre est d'avis que l'activité :
- relève d'une recherche scientifique liée à la conservation d'espèces sauvages ou de leur habitat;
- est dans l'intérêt des espèces sauvages et de leur habitat;
- contribuera à la conservation des espèces sauvages;
- est par ailleurs conforme aux critères et à l'objet ayant présidé à la création de la réserve nationale de faune.
Les conditions énumérées ci-devant doivent être remplies avant que le ministre n'envisage d'autoriser une activité interdite.
Les conditions qui régissent l'activité peuvent être ajoutées aux autorisations que le ministre considère comme nécessaires, pourvu qu'elles soient ajoutées à des fins de protection et de réduction au plus bas niveau possible de l'impact de l'activité autorisée sur la faune et son habitat.
6.2 Autorisation par Avis de l'Île Sea Wolf
En vertu du Règlement sur les réserves d'espèces sauvages, le ministre peut afficher un avis à l'entrée de toute réserve d'espèces sauvages ou aux limites de toute partie de celle-ci indiquant qu'il est interdit de pénétrer dans la réserve d'espèces sauvages ou toute parties de celles-ci. Ces avis peuvent être affichés lorsque le ministre est d'avis que l'entrée met en question la santé et la sécurité publiques ou lorsque l'entrée peut perturber les espèces sauvages et leur habitat.
L'entrée dans la réserve nationale de faune de l'Île Sea Wolf est autorisée.
Pour la RNF de l'Île Sea Wolf, l'avis autorisant les activités suivantes est affiché dans la zone principale de débarquement (juste au sud de la cabine). Il est associé à un panneau d'identification (panneau de la RNF de 2 pi x 4 pi) affiché sur l'extérieur du bâtiment surplombant la mer.
Les activités suivantes sont autorisées par avis sur l'Île Sea Wolf :
- chasse,
- pêche,
- piégeage,
- observation de la faune,
- canotage,
- randonnée pédestre,
- ski,
- patinage,
- marche en raquettes,
- photographie
- cueillette de baies.
Remarque :
- Des permis provinciaux et fédéraux, comportant des limites et des « saisons », s'appliquent aux activités de chasse, de pêche et de piégeage.
- S'il y a une divergence entre les renseignements présentés dans le présent document et l'avis, l'avis aura préséance étant donné qu'il s'agit de l'instrument juridique qui autorise l'activité.
Les conditions qui s'appliquent aux activités autorisées correspondent à la vision en matière de gestion de l'Île Sea Wolf, c.-à-d. : maintenir et améliorer l'habitat de la faune et les plantes indigènes, en accordant la priorité aux oiseaux nicheurs coloniaux de l'île.
Par exemple, grimper sur les falaises de grès friables et de conglomérats n'est pas autorisé afin de déranger le moins possible les oiseaux nicheurs ainsi que pour des raisons de sécurité.
6.3 Autorisation par permis de l'Île Sea Wolf
Parmi les activités qui sont autorisées par permis dans les RNF figurent la recherche scientifique et les fouilles archéologiques.
Toutes les demandes de permis doivent être envoyées par écrit à l'adresse :
Réserve nationale de faune - Demande de permis
Environnement Canada
Service canadien de la faune
17, allée Waterfowl
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
6.4 Exceptions
Le Règlement sur les réserves d'espèces sauvages permet des exceptions aux activités interdites dans les cas suivants :
- les activités de sécurité, de santé publique ou de sécurité nationale autorisées sous le régime de toute autre loi fédérale, ou les activités en vertu de la Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux;
- les activités liées à l'entretien de routine des RNF, à la mise en œuvre des plans de gestion et l'application de la réglementation menées par un agent ou un employé d'Environnement Canada.
6.5 Autres autorisations Fédérales et Provinciales
Selon la nature des activités prévues, d'autres permis fédéraux ou provinciaux peuvent être nécessaires pour mener une activité sur l'Île Sea Wolf.
Communiquez avec les bureaux régionaux, fédéraux et provinciaux de délivrance de permis pour obtenir de plus amples renseignements.
Réserve nationale de faune - Demande de permisEnvironnement Canada
Service canadien de la faune
17, allée Waterfowl
C.P. 6227, Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
Province de la Nouvelle-Écosse
Ministère des Ressources naturelles
Direction des poissons et de la faune
136, rue Exhibition
Kentville (Nouvelle-Écosse) B4N 4E5
7. Santé et Sécurité
Toute urgence concernant l'Île Sea Wolf doit être signalée à :
Programme de la réserve nationale de fauneEnvironnement Canada
Service canadien de la faune
17, allée Waterfowl
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
Téléphone : 506-364-5044
Télécopieur : 506-364-5062
Tous les efforts raisonnables seront déployés en vue de protéger la santé et la sécurité du public, y compris aviser adéquatement les visiteurs de tout danger ou risque connu ou prévu. En outre, le personnel d'Environnement Canada prendra toutes les précautions raisonnables et nécessaires pour assurer leur propre santé et sécurité et celles de leurs collègues. Toutefois, les visiteurs (y compris les chercheurs et les entrepreneurs) doivent faire tous les efforts raisonnables pour s'informer des risques et des dangers et doivent être préparés et autosuffisants. Les zones naturelles sont intrinsèquement dangereuses, et les visiteurs doivent prendre les précautions appropriées en reconnaissant que le personnel d'Environnement Canada ne patrouille pas régulièrement dans les réserves et n'offre aucun service destiné à assurer la sécurité des visiteurs dans les RNF.
Les îles qui se trouvent au large, et les activités qui sont menées le long de la côte en général, soulèvent des problèmes de sécurité. De façon générale, le public doit solliciter des conseils d'expert (et en tenir compte) lorsqu'il se propose de mener des activités dans ces milieux et obtenir une formation et une accréditation spécialisée, s'il y a lieu.
La RNF de l'Île Sea Wolf ne dispose pas d'un point d'accès prévu pour le public et son périmètre se compose de falaises élevées. En cas d'urgence, le lieu de débarquement préféré le plus fréquemment utilisé se situe soit immédiatement en dessous de la cabine du SCF-EC, soit environ à 150 m au sud de celle-ci, endroit qui permet le débarquement même s'il faut faire preuve d'une grande prudence. En cas d'extrême urgence, une autre zone de débarquement se trouve à l'extrémité nord de l'île, là où une strate de soubassement formant un angle permet une ascension attentive et prudente de la surface de l'eau à l'île - la prudence est fortement recommandée. Il n'existe pas d'autre accès de l'île. L'escalade des falaises de conglomérats et de grès friables est formellement interdite.
L'Île Sea Wolf est éloignée, et ne dispose pas de personnel résident, par conséquent, toute urgence doit être immédiatement signalée aux autorités compétentes. La déclaration doit inclure la date, l'heure et la nature de l'incident ou de l'accident, l'identité de la personne qui le déclare, les coordonnées de cette personne (à des fins de suivi) ainsi que tous les détails pertinents.
Si la situation l'exige, il faut aviser plusieurs autorités dans les plus brefs délais.
Contacts en cas d'urgence | Numéros de téléphone |
---|---|
Police/service de sécurité incendie/ambulances | 911 |
Gendarmerie royale du Canada (GRC), détachement de Inverness | 1-902-258-2213 |
Centre de coordination des opérations de sauvetage afin de signaler des urgences aériennes et maritimes (en cas d'urgence seulement) | 1-800-565-1582 |
Division des urgences environnementales (pétrole, pesticides, déversements de produits chimiques et autres urgences environnementales) | 1-800-565-1633 |
Division de l'application de la loi sur la faune d'Environnement Canada | 1-506-364-5044 1-506-364-5036 |
Programme de l'habitat, Environnement Canada, Service canadien de la faune, Sackville, Nouveau-Brunswick | 1-506-364-5044 1-506-364-5039 1-506-364-5077 |
Ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse, bureau de district de Whycocomagh, Cap-Breton (agent de conservation) | 1-902-756-2339 |
Ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse - Division de la faune, Kentville, Nouvelle-Écosse (renseignements généraux) | 1-902-679-6091 |
Centres antipoison (urgences) | 1-800-565-8161 |
Hôpital le plus proche - Inverness Consolidated Memorial Hospital, Inverness, Cap-Breton | 1-902-258-2100 |
Bulletin météorologique - information maritime pour la Nouvelle-Écosse | 1-902-426-9090 |
Canal de la radio maritime - surveillance pour les urgences | Canal 16 de la radio VHF |
Dans le cas d'une urgence sur l'Île Sea Wolf :
Il convient de noter que, en cas de naufrage ou de catastrophe similaire, la petite cabine conservée par Environnement Canada, est le seul abri de l'Île Sea Wolf. Cet abri est verrouillé, toutefois, en cas d'urgence, on pourra aisément y pénétrer en forçant la serrure. La cabine est ainsi située que tout signal d'urgence pourra être facilement repérable du continent. Une trousse de premiers soins et d'autres fournitures d'urgence sont entreposées dans la cabine.
8. Application de la Loi
Les agents surveillent la conformité à la Loi sur les espèces sauvages au Canada de façon continue et mèneront des enquêtes, au besoin. Le personnel du programme de la RNF fournira des détails précis obtenus lors d'inspections effectuées sur des sites nécessitant des mesures d'application de la loi. Aucune plainte n'a jamais été déposée concernant la RNF de l'Île Sea Wolf en vertu du Règlement sur les réserves d'espèces sauvages.
Les visiteurs des RNF sont invités à lire les plans de gestion des RNF, à consulter le site Web des aires protégées, et à lire les panneaux du site concernant les activités autorisées dans les RNF afin d'éviter de violer involontairement la Loi sur les espèces sauvages au Canada.
9. Mise en oeuvre du plan
La principale composante de gestion de ce plan porte sur la surveillance et l'examen du site. Les visites d'inspection tous les deux ans permettront de fournir les données de surveillance requises pour évaluer la situation des oiseaux nicheurs coloniaux.
L'achèvement de l'inventaire botanique est une priorité pour la RNF de l'Île Sea Wolf. Elle permettra d'enrichir les données existantes et d'évaluer la présence d'espèces rares.
Activité | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Inspection du site | x | x | x | x | x | |||||
Recensement des oiseaux coloniaux | x | x | x | x | x | |||||
Inspection et entretien du bâtiment | x | x | x | x | x | |||||
Suivi de l'inventaire botanique de 2009 | x |
9.1 Organe de gestion et mandat
La responsabilité de la gestion de la RNF de l'Île Sea Wolf incombe au SCF-EC.
9.2 Examen du plan de gestion
Les plans de gestion seront revus tous les cinq ans après l'élaboration initiale, et tous les dix ans par la suite. Les plans de gestion seront élaborés par le Service canadien de la faune - Région de l'Atlantique en consultation avec le ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse - Division de la faune, le ministère de l'Environnement de la Nouvelle-Écosse - Direction générale des aires protégées et des terres humides, les organisations non gouvernementales de l'environnement ainsi que les collectivités locales.
10. Collaborateurs
Aucun accord officiel n'a été conclu concernant la gestion ou l'administration de la RNF de l'Île . Le personnel du programme de la RNF travaille en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse - Division de la faune avec laquelle il partage fréquemment des données se rapportant à l'Île .11. Ouvrages cités
Davis, D.S., Browne, S. (éd.) 1996a. The Natural History of Nova Scotia: Volume One - Topics and Habitats. Halifax (N.-É.) : Nimbus Publishing Ltd., Musée de la Nouvelle-Écosse. 518 p.
Davis, D.S., Browne, S. (éd.) 1996b. The Natural History of Nova Scotia: Volume Two - Theme Regions. Halifax (N.-É.) : Nimbus Publishing Ltd., Musée de la Nouvelle-Écosse. 304 p.
Documents du Parlement, 1903, Dominion du Canada, vol. 1, partie 2, troisième session de la neuvième législature, gouvernement du Canada.
Environnement Canada. 2011. Stratégie des aires protégées d'Environnement Canada. Ministre de l'Environnement. Ottawa. 12 p.
Erskine, A.J. 1965. Nova Scotia Bird Society Newsletter 8(1):25-31.
Erskine, A.J. 1992. Atlas of breeding birds of the Maritime Provinces. The Nova Scotia Museum of Natural History, 1992.
Godfrey, W.E. 1986. The Birds of Canada. Ottawa (Ont.) : Musée national des sciences naturelles, Musée national du Canada. 595 p.
Gullet, D.W., Skinner, W.R. 1992. L'état du climat au Canada : les variations de la température au Canada 1895-1991. Rapport sur l'état de l'environnement 92-2. Autorisation du ministre de l'Environnement.
Hatch, J.J., Brown, K.M., Hogan, G.G., Morris, R.D. 2000. Great Cormorant(Phalacrocorax carbo). In: Poole, A. (éd.) The Birds of North America Online [en anglais seulement]. Ithaca(NY) : Cornell Lab of Ornithology.
Hearn, E.P. 1998. Effect of tour boat activity within an ecological reserve on the behaviour of three Atlantic Alcids: Common Murres Uria aalge, Razorbills Alca torda, and Atlantic Puffins Fratercula arctica. Thèse de M.Sc. Département de biologie, Université Memorial de Terre-Neuve, St. John's (T.-N.-L.)
Lock, A.R., Ross, R.K. 1973. The nesting of the Great Cormorant (Phalacrocorax carbo) and the Double-crested Cormorant (Phalacrocorax auritus) in Nova Scotia in 1971. The Canadian Field Naturalist 87:43-49.
MacLellan, D.H. 2004. An Innis Aigh: My Life on Margaree Island. Margaree Island Publishing.
MacPherson, J. 1995. History of Sea Wolf Island. Manuscrit inédit au dossier.
Milton, G.R., Austin-Smith, P.J., Farmer, G.J. 1995. Shouting at Shags: A Case Study of Cormorant Management in Nova Scotia. Colonial Waterbirds, Vol. 18, Special Publication 1: The Double-Crested Cormorant: Biology, Conservation and Management (1995), p. 91-98.
Newell, R.E. 2009. Botanical Survey of Sea Wolf Island National Wildlife Area. Rapport rédigé sous contrat, Environnement Canada, Service canadien de la faune, Sackville (N.-B.) 31 p.
Regular, P.M. 2007. Expedition cruise ship and seabird colony interaction in Newfoundland and Labrador: Conservation Concerns and Potential Strategies. Conservation de la nature Canada. Rapport inédit. St. John's (T.-N.-L.)
Roland, A.E. 1982. Geological Background and Physiography of Nova Scotia. Halifax (N.-É.) : The Nova Scotia Institute of Science.
Roland, A.E., Smith, E.C. 1969. The Flora of Nova Scotia. Halifax (N.-É.) : Musée de la Nouvelle-Écosse. 746 p.
Selwyn, A.R.C. 1885. Report of Progress 1882-83-84. Commission géologique et d'histoire naturelle du Canada, Musée du Canada. Montréal (Qc) : Dawson Brothers. 168 p.
Smith, A.D., MacKinnon, C.M. 1992. Margaree Island Inspection Report, 8-11 June 1992. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Bibliographie des Rapports de la Réserve Nationale de Faune de l'île Sea Wolf
Barkhouse, H.P. 1980. Margaree Island National Wildlife Area - A general description of the island and account of its bird life. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Barkhouse, H.P. 1984. Census of colonial nesting birds on Margaree Island National Wildlife Area, May 29, 1984. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Barkhouse, H.P. 1987. Margaree (Sea Wolf) Island National Wildlife Area Management Plan. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Barkhouse, H.P., Barrow, W.R. 1977. Seabird colonies on Margaree Island, Campbell Island, Ram Island and The Brothers, 1976. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Daury, R.W. 1995. Margaree Island NWA Inspection Report, 8 June, 1994. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Hounsell, R.G. 1997. Status Report, Margaree Island National Wildlife Area. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Macfarlane, A., Kennedy, A., Colpitts, D. 2003. Inspection visit: Margaree Island National Wildlife Area, 13-14 June 2003. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
MacKinnon, C.M. 1990. Inspection visit: Margaree Island National Wildlife Area, 2-6 June, 1990. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
MacKinnon, C.M., Kennedy, A.C., Campbell, A.A. 2007. Inspection visit: Margaree Island National Wildlife Area, 9 July 2007. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
MacKinnon, C.M., Macfarlane, A., Colpitts, D. 2000. Inspection visit: Margaree Island National Wildlife Area, 21 June 2000. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Smith, A.D. 1973. Wildlife observed on Margaree Island, 20 June, 1973. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Smith, A.D. 1981. Notes on an inspection visit to Sea WolfNational Wildlife Area (Margaree Island) June 9-10, 1981. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Smith, A.D., MacKinnon, C.M. 1997. Margaree Island NWA Inspection Report, 9-11 June, 1997. Service canadien de la faune, rapport interne, Sackville (N.-B.)
Annexe I. Histoire de la Réserve Nationale de Faune de l'île Sea Wolf
On sait peu de choses concernant les débuts de l'histoire humaine sur l'Île Sea Wolf. On n'a trouvé aucun site autochtone ou trace d'occupation datant du début de la colonisation européenne. Les artéfacts qui subsistent sont liés à l'histoire de la station de phare de l'Île Sea Wolf au milieu et à la fin du XIXe siècle (MacLellan, 2004).
La pêche autour de l'île a été importante pendant des siècles; toutefois, la côte dangereuse a fait payer un lourd tribut aux navires. En 1838, la goélette « Gentile » de Gloucester au Massachusetts a coulé au large de l'Île Sea Wolf, les membres de l'équipage ont survécu. Le 27 octobre 1872, le brigantin de 141 tonneaux, le « L. W. Eaton » se retrouvait bloqué au large de l'Île Sea Wolf. En 1903, la goélette « Euxine » a coulé au large de l'île; elle a été signalée comme ayant participé à une opération de contrebande (Documents du Parlement, 1903).
Le résumé historique qui suit repose fortement sur un manuscrit inédit de Joanne MacPherson (1995). Joanne a interrogé les résidents locaux sur l'historique de l'île et a préservé pour nous de formidables détails au sujet d'une époque et d'un lieu aujourd'hui révolus.
Le premier gardien du phare de l'île, Clough MacKeen, tenait également le premier magasin à la fin du XIXe siècle. Ce magasin fut par la suite géré par Joe Abriel et Cameron Smith. À côté du magasin se trouvait douze baraques de pêcheurs et un ensemble connexe sur le quai. Les hautes falaises entourant l'île rendaient difficile la construction d'un quai et son entretien. Même la côte sud, relativement protégée, a des falaises de plus de 10 m. Le quai s'étendait de cette hauteur jusqu'à un batardeau (un cadre de bois rempli avec des roches) immergé dans les eaux plus profondes.
Le gardien de phare et sa famille étaient les seuls résidents permanents sur l'île, mais il existait également une communauté saisonnière centrée sur la pêche. À une époque, il y a eu sur Sea Wolf deux petites usines de transformation du poisson. Elles appartenaient à des acheteurs de poissons; MacLean (de l'Île-du-Prince-Édouard) et un groupe du Cap-Breton (Cameron Smith, Joe Abriel, L. D. Cameron et Howard Smith). Joe Abriel dirigeait l'usine et achetait morues et maquereaux aux pêcheurs.
Pour compléter leur revenu, les gardiens de phare avaient également une activité d'élevage. Angus Y. MacLellan possédait un cheval, trois ou quatre vaches et environ 50 moutons; les moutons paissaient en toute liberté sur l'ensemble de l'île. Les gardiens de phare avaient souvent de grandes familles, mais la plupart des enfants naissait sur le continent. Dan Larry Macfarlane (1897-1987) est la seule personne que l'on sait être née sur l'île.
Les derniers habitants des baraques de l'Île Sea Wolf au début du XXe siècle :
- Joe Abriel (Broad Cove Marsh)
- Joseph MacLellan
- Billy Jim MacLellan (St. Rose)
- Ronald Smith (Inverside)
- Will Day (Rear St. Rose)
- Alex S. MacLellan (St. Rose)
- John Dan MacPherson (Dunvegan)
- John Angus MacLellan (Dunvegan)
- Dan Wilkens (Rear St. Rose)
- Allan MacNeil (St. Rose)
- Joe MacLellan
- Joe Richardson (Broad Cove Marsh)
La description suivante de l'une des habitations des acheteurs de poissons fournit des détails sur la vie quotidienne sur l'Île Sea Wolf :
« Cette baraque était différente, car elle comptait deux étages. Toutes les autres n'en avaient qu'un. Ces acheteurs de poissons se servaient de cette baraque comme d'un magasin général. Ils vendaient différents types de produits tels que des bottes, des gants, du tabac et du kérosène. John Danny n'a cependant pas acheté cette baraque pour en faire un magasin, mais bien pour en faire une habitation. On utilisait le rez-de-chaussée pour l'entreposage. Cela comprenait les casiers à homard, les cordages et les bouées. À l'étage se trouvait le lieu d'habitation. Celui-ci était composé de trois pièces, une cuisine et deux chambres à coucher. On entrait dans l'habitation par la cuisine qui se trouvait au haut de l'escalier.
Les murs et les plafonds se composaient de planches peintes en brun de différentes largeurs, allant de 5 à 12 po. Le plancher était du même bois, mais n'était jamais peint. La cuisine ne comportait pas de fenêtre et était, bien entendu, peu meublée. On y trouvait quelques chaises, une table, une théière et quelques plats, une cuisinière, un petit lit, un seau à eau sur la cuisinière, une lampe à kérosène, deux lampes de poche, une poêle et un garde-manger. Voici quelques exemples d'aliments qui y étaient entreposés : du pain, des œufs, des biscuits, du pain bannock, des pommes de terre, de la mortadelle (« baloney ») et un assortiment de produits en conserve tels que des spaghettis, des haricots et de la soupe. Les poissons tels que la morue, le maquereau et le hareng étaient pêchés au large de l'île. On trouvait également des bleuets et des fraises sur l'île. Ce n'est que très rarement que les pêcheurs mangeaient du homard.
Les deux chambres étaient meublées de trois lits et d'une armoire contenant les vêtements. La baraque n'avait qu'une seule fenêtre sur le côté ouest de la baraque dans la chambre que le fils de John Danny occupait. La baraque ne disposait, bien entendu, pas de plomberie intérieure. Un bâtiment extérieur servait de toilettes ». (MacPherson, 1995)
Ce qui suit est un résumé des activités de la Garde côtière canadienne se rapportant à la station de phare de l'Île Sea Wolf (dossiers de Garde côtière canadienne de Pêches et Océans Canada) :
Le premier phare de l'île Sea Wolf a été construit en 1854.
Il était situé sur le point le plus élevé de l'île. La tour en bois comportait huit côtés, la largeur de chacun des ces côtés était de 8 pi 8 po à la base et de 6 pi au sommet. La hauteur de la structure était de 22 pi2 po. La tour supportait une lanterne d'aluminium de 7 pi, peinte en rouge. Le phare s'accompagnait d'une habitation de sept pièces. En 1955, un nouveau hangar d'entreposage a été construit. Il est devenu aujourd'hui la cabine du Service canadien de la faune.
Nom (lieu de naissance) | Remarques |
---|---|
Clough MacKeen (Mabou) | Employé en 1854 |
John McFarlane (South West Margaree) | |
John Christopher MacFarlane (South West Margaree and Broad Cove Marsh) | Fils de John MacFarlane |
Rory MacRae (Dunvegan) | (1872-1951) |
John A. MacCrae | (1866-1946) A travaillé sur l'île en 1907 |
Angus Y. MacLellan (Dunvegan) | Né en 1879, a vécu sur l'île pendant 50 ans et a eu une grande famille. En plus de s'occuper du phare, il élevait un grand nombre de moutons. Il prit sa retraite de gardien de phare le 10 juillet 1946. |
Alexander Dan MacLellan | (1906-1992) Fils d'Angus Y. MacLellan. Vivait à Inverness. Gardien temporaire en 1946 |
John Fred LeFort (Inverness) | Gardien temporaire en 1946 |
Alexander Dan MacLellan (Broad Cove Marsh) | Gardien temporaire en 1946 |
Alexander John MacLellan | A perdu la vie dans un accident de bateau le 29 novembre 1955 alors qu'il retournait sur l'Île Sea Wolf |
James N. Stewart | Employé sur l'île de 1956 à 1958 |
Bernard Alexander Beaton | A quitté l'île en 1968. Il a été gardien pendant 11 ans. Il est mort en 1992. |
Annexe II. Flore de la Réserve Nationale de Faune de l'île Sea Wolf
Type d'espèce | Nom latina | Nom communa | Ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse - Situation générale | Centre de données sur la conservation du Canada atlantique - Classement provincialb |
---|---|---|---|---|
Plantes vasculaires | Abies balsamea | Sapin baumier | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Achillea millefolium | Achillée millefeuille | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Agrostis capillaris | Agrostide colonial | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Agrostis scabra | Agrostide scabre | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Agrostis stolonifera | Agrostide stolonifère | Vert | S5SE |
Plantes vasculaires | Amelanchier sp. | Amélanchier en épis | blanc | blanc |
Plantes vasculaires | Ammophila breviligulata | Ammophiles à ligule courte | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Anaphalis margaritacea | Immortelle blanche | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Anthoxanthum odoratum | Flouve odorante | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Aralia nudicaulis | Aralie à tige nue | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Aster acuminatus | Aster acuminé | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Aster lateriflorus | Aster latériflore | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Aster novi-belgii | Aster de New York | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Aster umbellatus | Aster à ombelles | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Athyrium filix-femina | Athyrie fougère-femelle | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Betula papyrifera | Bouleau à papier | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Calamagrostis canadensis | Calamagrostide du Canada | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Capsella bursa-pastoris | Bourse-à-pasteur | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Carex deweyana | Carex de Dewey | Vert | S4 |
Plantes vasculaires | Carex pallescens | Carex pâle | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Carex silicea | Carex silicicole | Vert | S4S5 |
Plantes vasculaires | Carum carvi | Carvi commun | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Cerastium vulgatum | Céraiste visqueux | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Chenopodium album | Chénopode blanc | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Chrysanthemum leucanthemum | Marguerite blanche | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Cirsium arvense | Chardon du Canada | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Cirsium muticum | Chardon mutique | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Cirsium vulgare | Chardon vulgaire | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Danthonia spicata | Danthonia spicata | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Dennstaedtia punctilobula | Dennstaedtie à lobules ponctués | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Deschampsia flexuosa | Deschampsie flexueuse | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Dicanthelium boreale (= Panicum boreale) | Panic boréal | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Elymus repens | Chiendent commun | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Empetrum nigrum | Camarine noire | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Empetrum atropurpureum | Camarine noire-pourprée | Jaune | S2 S3 |
Plantes vasculaires | Epilobium angustifolium | Épilobe à feuilles étroites | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Euphrasia canadensis | Euphraise des bois | Vert | S5SE |
Plantes vasculaires | Euphrasia randii | Euphraise de Rand | Vert | S4 |
Plantes vasculaires | Euphrasia stricta? | Euphraise des bois | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Euphrasia sp. | Euphraise dressée | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Festuca rubra | Fétuque rouge | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Fragaria virginiana | Fraisier de Virginie | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Galium triflorum | Gaillet à trois fleurs | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Hieracium caespitosum | Épervière des prés | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Hieracium floribundum | Épervière à fleurs nombreuses | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Hieracium lachenalii | Épervière vulgaire | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Hieracium pilosella | Épervière piloselle | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Hypericum perforatum | Millepertuis commun | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Juncus balticus | Jonc de la Baltique | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Juncus bufonius | Jonc des crapauds | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Juncus canadensis | Jonc du Canada | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Juniperus communis | Genévrier commun | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Juniperus horizontalis | Genévriers rampant | Vert | S4 |
Plantes vasculaires | Kalmia angustifolia | Kalmia à feuilles étroites | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Lactuca canadensis | Laitue du Canada | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Leontodon autumnalis | Liondent d'automne | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Lonicera tartarica | Chèvrefeuille de Tartarie | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Luzula acuminata | Luzule acuminée | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Luzula multiflora | Luzule à fleurs nombreuses | Vert | G5 |
Plantes vasculaires | Maianthemum canadense | Maïanthème du Canada | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Matricaria matricarioides | Matricaire odorante | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Moehringia lateriflora (= Arenaria lateriflora) | Sabline latériflore | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Moneses uniflora | Monésès uniflore | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Myrica pensylvanica | Cirier de Pennsylvanie | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Oenothera biennis | Onagre bisannuelle | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Oenothera parviflora | Onagre parviflore | Vert | S4? |
Plantes vasculaires | Phleum pratense | Fléole des prés | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Photinia floribunda | Aronie à feuilles de prunier | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Picea glauca | Épinette blanche | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Picea rubens | Épinette rouge | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Plantago lanceolata | Plantain lancéolé | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Plantago major | Plantain majeur | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Plantago maritima (= P. juncoides) |
Plantain maritime | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Platanthera lacera | Platanthère lacérée | Vert | S4S5 |
Plantes vasculaires | Poa compressa | Pâturin du Canada | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Poa palustris | Pâturin des marais | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Poa pratensis ssp. pratensis | Pâturin des prés | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Poa pratensis ssp. irrigata (= P. subcaerulea) |
Pâturin des prés | Indéterminé | SE |
Plantes vasculaires | Potentilla tridentata | Potentille tridentée | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Prenanthes nana | Prenanthe trifoliolée | Jaune | S2? |
Plantes vasculaires | Prunella vulgaris | Brunelle commune | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Prunus pensylvanica | Cerisier de Pennsylvanie | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Prunus serotina | Cerisier tardif | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Prunus virginiana | Cerisier de Virginie | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Pteridium aquilinum | Fougère-aigle | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Pyrus malus | Pommier commun | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Ranunculus acris | Renoncule âcre | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Ranunculus repens | Renoncule rampante | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Rhinanthus crista-galli | Petit rhinanthe | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Rhus typhina | Sumac vinaigrier | Vert | S4S5 |
Plantes vasculaires | Ribes hirtellum | Groseillier hérissé | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Rosa virginiana | Rosier de Virginie | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Rubus idaeus ssp. strigosus | Framboisier sauvage | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Rumex acetosella | Petite oseille | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Sagina procumbens | Sagine couchée | Vert | S5SE |
Plantes vasculaires | Sambucus racemosa var. pubens | Sureau arborescent | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Senecio jacobaea | Séneçon jacobée | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Senecio sylvaticus | Séneçon des bois | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Sisyrinchium montanum | Bermudienne montagnarde | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Solanum dulcamara | Morelle douce-amère | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Solidago rugosa | Verge d'or rugueuse | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Solidago sempervirens | Verge d'or toujours verte | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Sorbus sp. | Sorbier | Vert | - |
Plantes vasculaires | Spartina pectinata | Spartine pectinée | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Spiranthes lacera | Spiranthe découpée | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Stellaria graminea | Stellaire à feuilles de graminée | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Taraxacum officinale | Pissenlit officinal | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Thinopyrum pycnanthum | Agropyre littoral | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Toxicodendron rydbergii | Herbe à puce de Rydberg | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Trientalis borealis | Trientale boréale | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Trifolium pratense | Trèfle rouge | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Trifolium repens | Trèfle blanc | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Vaccinium angustifolium | Bleuet à feuilles étroites | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Vaccinium boreale | Bleuet boréal | Rouge | S2 |
Plantes vasculaires | Vaccinium macrocarpon | Canneberge à gros fruits | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Vaccinium vitis-idaea | Airelle rouge | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Veronica officinalis | Véronique officinale | Exotique | S5SE |
Plantes vasculaires | Veronica serpyllifolia ssp. serpyllifolia | Véronique à feuilles de serpolet | Exotique | S5 |
Plantes vasculaires | Viburnum nudum | Viorne cassinoïde | Vert | S5 |
Plantes vasculaires | Vicia cracca | Vesce jargeau | Exotique | SE |
Plantes vasculaires | Viola selkirkii | Violette de Selkirk | Vert | S4 |
Plantes vasculaires | Viola septentrionalis | Violette septentrionale | Vert | S5? |
Mousses | Aulacomnium palustre | Mousse de tourbière | blanc | blanc |
Mousses | Ceratodon purpureus | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Dicranum polysetum | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Dicranum scoparium | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Hylocomium splendens | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Leptobryum pyriforme | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Pleurozium schreberi | Hypne de Schreber | blanc | blanc |
Mousses | Pohlia nutans | blanc | blanc | blanc |
Mousses | Polytrichum juniperinum | Polytric genévrier | blanc | blanc |
Mousses | Ptilium crista-castrensis | Pleurocarpe montagnarde | blanc | blanc |
Mousses | Rhytidiadelphus triquetrus | blanc | blanc | blanc |
Lichens | Cladonia rangiferina | blanc | blanc | blanc |
Lichens | Parmelia physodes | blanc | blanc | blanc |
Lichens | Cetraria glauca | blanc | blanc | blanc |
Lichens | Teloschistes parietina | blanc | blanc | blanc |
a Noms des plantes tirés de Roland et Smith, 1969 et Hinds, 2000.
b S1 - Extrêmement rare : Peut être particulièrement susceptible de disparaître de la province (généralement cinq occurrences ou moins ou très peu d'individus restants).
S2 - Rare : Peut être vulnérable à la disparition en raison de sa rareté ou d'autres facteurs (de 6 à 20 occurrences ou quelques individus restants).
S3 - Peu commune, ou occupant une aire de répartition restreinte, même si elle est abondante à certains endroits (de 21 à 100 occurrences).
S4 - Généralement répandue, assez courante, et apparemment non en péril avec de nombreuses occurrences, mais est source de préoccupations à plus long terme (p. ex., liste de surveillance) (plus de 100 occurrences).
S5- Répandue, abondante et non en péril, dans les conditions actuelles.
S#S# - Classement numérique : Un intervalle entre deux cotes consécutives pour une espèce ou une communauté. Désigne une incertitude au sujet de la rareté exacte (p. ex., S1S2).
SU - Non classable : Potentiellement menacée, mais son statut est incertain - nécessite plus de renseignements. S? - Non classé : cote non encore établie.
SE - Exotique : Espèce exotique établie dans la province (p. ex., la salicaire pourpre ou letussilage farfara); peut être originaire d'une région avoisinante.
Annexe III : Oiseaux de la Réserve Nationale de Faune de l'île Sea Wolf
Type d'espèce | Nom commun | Nom de l'espèce | Étata | Remarques |
---|---|---|---|---|
Canards, oies et cygnes | Macreuse noire | Melanitta nigra | blanc | Habitat côtier |
Canards, oies et cygnes | Eider à duvet | Someteria mollisima | blanc | Habitat côtier |
Canards, oies et cygnes | Harle huppé | Mergus serrator | blanc | Habitat côtier |
Canards, oies et cygnes | Macreuse à front blanc | Melanitta perspicillata | blanc | Habitat côtier |
Canards, oies et cygnes | Macreuse brune | Melanitta fusca | blanc | Habitat côtier |
Plongeons | Plongeon huard | Gavia immer | De passage | Habitat côtier |
Plongeons | Plongeon catmarin | Gavia stellata | De passage | Habitat côtier |
Cormorans et apparentés | Cormoran à aigrettes | Phalacrocorax auritus | Nicheur | blanc |
Cormorans et apparentés | Grand cormoran | Phalacrocorax carbo | Nicheur | blanc |
Cormorans et apparentés | Fou de Bassan | Sula bassanus | De passage | blanc |
Hérons, aigrettes et butors | Grand héron | Ardea herodias | Nicheur | blanc |
Rapaces, aigles et milans | Crécerelle d'Amérique | Falco sparverius | blanc | blanc |
Rapaces, aigles et milans | Pygargue à tête blanche | Haliæetus leucocephalus | Nicheur | |
Rapaces, aigles et milans | Buse à queue rousse | Buteo jamaicensis | blanc | blanc |
Rapaces, aigles et milans | Épervier brun | Accipiter striatus | blanc | blanc |
Bécasseau | Chevalier grivelé | Actitis macularia | blanc | blanc |
Bécasseau | Courlis corlieu | Numenius phaeopus | blanc | blanc |
Mouettes et sternes | Sterne pierregarin | Sterna hirundo | blanc | Habitat côtier |
Mouettes et sternes | Goéland marin | Larus marinus | Nicheur | blanc |
Mouettes et sternes | Goéland argenté | Larus argentatus | Nicheur | blanc |
Mouettes et sternes | Goéland à bec cerclé | Larus delawarensis | blanc | blanc |
Mouettes et sternes | Sterne de Dougall | Sterna dougallii | blanc | Habitat côtier |
Alcidés | Guillemot à miroir | Cepphus grylle | Nicheur | blanc |
Alcidés | Petit Pingouin | Alca torda | blanc | blanc |
Pics | Pic flamboyant | Colaptes auratus | blanc | blanc |
Pics | Pic maculé | Sphyrapicus varius | blanc | blanc |
Moucherolles | Moucherolle des aulnes | Empidonax alnorum | blanc | blanc |
Moucherolles | Pioui de l'Est | Contopus virens | blanc | blanc |
Viréonidés | Viréo aux yeux rouges | Vireo olivaceus | Nicheur | blanc |
Corneilles, geais et pies | Corneille d'Amérique | Corvus brachyrhynchos | Nicheur | blanc |
Corneilles, geais et pies | Grand corbeau | Corvus corax | Commun | blanc |
Hirondelle rustique | Hirondelle de rivage | Riparia riparia | Nicheur | blanc |
Hirondelle rustique | Hirondelle rustique | Hirundo Rustico | Nicheur | blanc |
Mésanges et roitelets | Roitelet à couronne dorée | Regulus satrapa | Commun | blanc |
Mésanges et roitelets | Mésange à tête noire | Parus atricapillus | Commun | blanc |
Mésanges et roitelets | Mésange à tête brune | Parus hudsonicus | blanc | blanc |
Mésanges et roitelets | Roitelet à couronne rubis | Regulus calendula | blanc | blanc |
Grives | Merle d'Amérique | Turdus migratorius | Nicheur | blanc |
Grives | Grive à dos olive | Catharus ustalatus | Commun | blanc |
Jaseurs | Jaseurs d'Amérique | Bombycilla cedrorum | blanc | blanc |
Étourneaux | Étourneau sansonnet | Sturnus vulgaris | Nicheur | blanc |
Parulines | Paruline noir et blanc | Mniotilta varia | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline rayée | Dendroica striata | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline à gorge noire | Dendroica virens | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline masquée | Geothlypis trichas | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline à flancs marron | Dendroica pensylvanica | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline à tête cendrée | Dendroica magnolia | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline à collier | Parula americana | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline jaune | Dendroica petechia | blanc | Zone boisée |
Parulines | Paruline à croupion jaune | Dendroica coronata | blanc | Zone boisée |
Bruants | Bruant fauve | Passerella iliaca | Nicheur? | Zone boisée |
Bruants | Bruant des prés | Passerculus sandwichensis | Commun | blanc |
Bruants | Bruant chanteur | Melospiza melodia | Nicheur | blanc |
Bruants | Bruant à gorge blanche | Zonotrichia albicollis | Nicheur | Zone boisée |
Merles, orioles et apparentés | Goglu des prés | Dolichonyx oryzivorous | blanc | blanc |
Merles, orioles et apparentés | Quiscale bronzé | Quiscalus quiscula | blanc | blanc |
Roselins et apparentés | Chardonneret jaune | Carduelis tristis | blanc | Zone boisée |
Roselins et apparentés | Tarin des pins | Carduelis pinus | blanc | Zone boisée |
Roselins et apparentés | Becblanccroisé bifascié | Loxia leucoptera | blanc | Zone boisée |
a Catégories d'état
Catégories d'état conformément à la classification du Musée d'histoire naturelle de la Nouvelle Écosse, 1998.
Nicheur : Oiseaux qui nichent ou ont niché sur l'Île Sea Wolf
Commun (été ou hiver) : Oiseaux communément observés seulement pendant certaines saisons
Résident : Oiseaux présents et principalement non migrateurs
De passage : Oiseaux observés lors de leur passage par l'Île Sea Wolf, au printemps et à l'automne
Les noms scientifiques reprennent ceux du document de l'American Ornithologists' Union intitulé Check-list of North American Birds.
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