À propos du suivi et de la surveillance de la qualité des eaux douces
Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) surveille la qualité des eaux douces :
- des terres fédérales
- des bassins versants transfrontaliers
- des eaux intérieures
Les activités du Programme de monitoring et de surveillance des eaux douces (PMSED) sont réalisées en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu’en conformité à la Loi sur les ressources en eau du Canada. .
Sites de monitoring à long terme
Figure 1. Suivi à long terme de la qualité physico-chimique de l’eau à plus de 350 sites afin d’évaluer la qualité de l’eau et les tendances
Plus d'information sur la carte du suivi long terme de la qualité physico-chimique de l'eau.
La carte illustre les stations de monitoring de la qualité de l’eau actives au Canada en 2015. Le bassin versant de l’océan Pacifique compte environ 10 % des stations; le bassin versant de l’océan Arctique compte 7 % des stations; le bassin versant de la baie d’Hudson regroupe 12 % des stations et enfin le bassin versant de l’océan Atlantique compte 73 % des stations. Données sur le suivi long terme de la qualité physico-chimique de l'eau
Réseau canadien de biosurveillance aquatique (CABIN)
Figure 2. La surveillance biologique évalue les conditions des habitats aquatiques
Plus d'information sur la carte réseau canadien de biosurveillance aquatique
Cette carte illustre tous les sites d’échantillonnage (plus de 8000) du Réseau Canadien de Biosurveillance Aquatique (RCBA). Ces sites ont été échantillonnés entre 1983 et 2016. La distribution des sites n’est pas uniforme à travers le Canada. Les sites sont affichés en 2 groupes : tous les sites échantillonnés entre 1983 et 2008, et tous les sites échantillonnés entre 2009 et 2016. Carte interactive du Réseau canadien de biomonitoring aquatique
Sites du réseau national de monitoring automatisés de la qualité de l’eau
Figure 3. Échantillons prélevés régulièrement à 19 sites afin de mesurer des paramètres spécifiques tels que la température, la conductivité et le pH
Plus d'information sur la carte du réseau national de monitoring automatisé de la qualité de l’eau.
En 2015, 22 sites de suivi de la qualité de l’eau automatisés sont dénombrés sur le territoire canadien. Deux sites transfrontaliers sont présents en Colombie-Britannique : un fédéral et un fédéral-provincial. En Alberta, trois sites fédéraux dont un transfrontalier sont présents. Au Manitoba, il y a un site fédéral transfrontalier. En Ontario, sept sites fédéraux dont cinq transfrontaliers sont présents. Au Québec, il y a un site fédéral transfrontalier. Le Nouveau-Brunswick compte quatre sites fédéraux transfrontaliers. Un site fédéral-provincial est présent à l’Île-du-Prince-Edouard. La Nouvelle-Écosse compte deux sites fédéraux dont un transfrontalier. Un site fédéral-territorial se trouve au Yukon.Données sur le réseau national de monitoring automatisés de la qualité de l’eau
Sites des programmes de surveillance
Figure 4. Plus de 60 sites de surveillance de la qualité de l'eau associés au Plan de gestion des substances chimiques.
Plus d'information sur la carte des programmes de surveillance
La carte montre les sites de surveillance de la qualité de l’eau associés au Plan de gestion des substances chimiques en opération en 2015. Le bassin de l’océan Pacifique compte six sites. Le bassin de l’océan Arctique compte seulement deux sites, alors que celui de la Baie d’Hudson en compte 11. Enfin, le bassin de l’océan Atlantique compte 44 sites. Données sur le suivi des programmes de surveillance
Cadre de gestion adaptative fondé sur le risque
ECCC mène ses activités de suivi et de surveillance selon le niveau de risque présent dans un bassin hydrographique, pouvant nuire à la qualité de l’eau. Le risque est évalué en fonction des facteurs de stress définis par leur :
- nature
- probabilité
- fréquence
- gravité
Grâce au cadre de gestion adaptative sur le risque, ECCC optimise ses activités de manière à atteindre des résultats plus ciblés et mieux adaptés aux besoins de ses usagers et ceux de la population canadienne.
Analyse des bassins axée sur le risque (ABAR)
Figure 5. L’analyse des bassins axée sur le risque (ABAR) est un outil d’analyse spatiale qui a permis d’évaluer 1 138 sous-sous-aires de drainage au Canada. Cet outil cumule les facteurs de stress découlant de 16 activités humaines et classe les bassins selon une échelle du risque relatif.
Plus d'information sur la carte du Cadre de gestion adaptative fondé sur le risque.
Carte du Canada montrant les sous-sous-aires de drainage classées selon leurs facteurs de risque pouvant menacer la qualité de l’eau. Les principaux facteurs de risques sont la présence de réseaux routiers, de pipelines, de rejets urbains et de contaminants, de barrages et d’agriculture. Une échelle de couleur allant du jaune pâle au brun foncé montre l’intensité du risque dont la plus élevée est de couleur foncée. Les sous-sous-aires de drainage dont le risque est le plus élevé se concentrent dans les Prairies, les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent et les maritimes. Des points verts et des triangles roses représentant respectivement les sites d’échantillonnage fédéraux et les sites d’échantillonnage de l’eau dans des lacs sont répartis sur le territoire.
En appui aux initiatives de gestion des ressources en eau
- rapports sur des indicateurs nationaux et écosystémiques dans le cadre de la Stratégie fédérale de développement durable
- études de surveillance en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, notamment le Plan de gestion des produits chimiques
- suivi et évaluation des écosystèmes et des programmes prioritaires du gouvernement du Canada, notamment dans les Grands Lacs, le fleuve Saint-Laurent, le lac Winnipeg et le Nord-Est de la Colombie-Britannique, et participation au Programme conjoint de surveillance des sables bitumineux Canada-Alberta
- élaboration de l’indicateur de qualité de l’eau douce (IQED) dans le cadre des Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement (ICDE)
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