# 2014-125 - Première mise en garde (PMG)
Sommaire de cas
Date de C & R : 2014–12–22
La plaignante a soutenu qu'on lui avait injustement imposé une première mise en garde (PMG) en raison d'un écart de conduite relativement à des communications verbales et écrites. La plaignante a expliqué qu'on avait refusé de lui donner accès à son commandant et qu'elle n'avait jamais obtenu de commentaires sur aucun des faits reprochés qui figuraient dans la PMG.
Il n'y a pas de décision de l'autorité initiale (AI) même si elle a été en possession du dossier pendant presque quatre ans.
Le Comité devait examiner si la PMG était justifiée et si elle avait été imposée conformément à la politique applicable.
Le Comité a conclu que la PMG n'avait pas été imposée en respectant les Directives et ordonnances administratives de la Défense (DOAD) 5019-4 (Mesures correctives). Plus précisément, le Comité a conclu que la plupart des exemples, utilisés dans les cinq pages du document de PMG, ne pouvaient pas être catégorisés comme des écarts de conduite en matière de communication et que presque aucune des mesures correctives proposées n'avait de lien avec les écarts de conduite énumérés.
Le Comité a recommandé l'annulation de la PMG et son retrait du dossier de la plaignante.
Sommaire de la décision du CEMD
Date de la décision du CEMD : 2015–05–27
L'ADI n'a pas souscrit aux conclusions du Comité au sujet de la conduite de la plaignante (le ton et le style, lors de certaines communications écrites, n'étaient pas appropriés), mais elle a conclu que la plaignante ne devrait pas être considérée comme la seule responsable de cet environnement de travail toxique de l'unité. Il a aussi conclu que le commandant ne s'était pas acquitté de ses obligations en la matière. L'ADI a souscrit à la recommandation du Comité d'annuler et de retirer la PMG du dossier de la plaignante.
Détails de la page
- Date de modification :