# 2016-020 - Échec de formation, Pilote
Échec de formation, Pilote
Sommaire de cas
Date de C & R : 2016–11–17
Le plaignant contestait son échec au cours de pilotage, alléguant que les causes étaient reliées à des insuffisances et carences au niveau de sa langue seconde, l'anglais, la langue d'enseignement du cours. Il demandait qu'on lui permette de reprendre le cours suivant de la formation linguistique supplémentaire et, lors de la reprise, qu'on lui fournisse le matériel didactique en français afin de faciliter sa compréhension et l'assimilation de la matière.
Le commandant de la 2e Division aérienne du Canada, agissant à titre d'autorité initiale, a rejeté le grief, jugeant que l'enseignement, l'évaluation du rendement et les mesures d'aide linguistique fournies étaient conformes aux politiques établies.
Reconnaissant que l'anglais est la langue d'enseignement pour la formation avancée en pilotage en raison des normes internationales, le Comité a conclu que les lacunes au niveau des mesures d'aide linguistique apportées au plaignant ne respectaient pas les politiques des Forces armées canadiennes en la matière et ont contribué à ses difficultés académiques. Le Comité était également d'avis que le niveau exigé de compétence de l'anglais langue seconde n'est pas suffisamment élevé pour permettre aux candidats francophones des chances égales de succès par rapport aux candidats anglophones.
Le Comité a recommandé que le plaignant soit autorisé à reprendre sa formation de pilote, après qu'il aura acquis les compétences linguistiques nécessaires pour suivre le cours dispensé dans sa langue seconde. Le Comité a également recommandé que, conformément aux politiques en place, le matériel pédagogique distribué aux étudiants soit offert dans les deux langues officielles et de qualité équivalente.
Sommaire de la décision de l'ADI
En attente de la décision de l'ADI
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