# 2016-208 - Échec à un cours, Échec de formation, Fin d'instruction, Pilote
Échec à un cours, Échec de formation, Fin d'instruction, Pilote
Sommaire de cas
Date de C & R : 2017–04–06
Le plaignant a contesté la décision des FAC de mettre fin à son entraînement visant à devenir pilote d'hélicoptère. Le plaignant a soutenu que le manque de régularité des jours de vol, la fréquente rotation des instructeurs, l'application d'un nouveau plan d'instruction (PI) qui n'avait pas encore été testé ainsi que l'annulation d'un vol de révision (qui a entraîné une réduction du temps de pratique) ont nui à sa capacité de satisfaire à la norme requise et l'ont empêché de continuer l'entraînement en question.
Le commandant (cmdt) de la 3e École de pilotage des Forces canadiennes a indiqué que rien ne prouvait que le manque de régularité des jours de vol ou la fréquente rotation des instructeurs avait contribué aux problèmes du plaignant au cours de son entraînement. D'abord, la rotation dénoncée avait eu lieu au début de son entraînement (période pendant laquelle le plaignant n'avait aucune difficulté), puis le manque allégué de régularité des jours de vol avait été compensé par des vols de révision. Le Cmdt n'était pas d'avis que le PI 3.3 avait nui à l'entraînement du plaignant et a indiqué que le nouveau PI offrait un plus grand nombre d'heures d'instruction au total et prévoyait un entraînement plus cohérent que celui découlant des PI antérieurs. Le directeur – Instruction de la Force aérienne a conclu que le plaignant avait eu toutes les chances de réussir. Selon ce même directeur, les lacunes du plaignant étaient bien documentées et son comportement imprévisible aux commandes ne pouvait pas être corrigé par la « méthode d'instruction modulaire » utilisée dans le cadre de la formation des pilotes de l'Aviation royale canadienne.
Le Comité a conclu que les renseignements dans le dossier de grief ne démontraient pas, selon la prépondérance des probabilités, qu'un manque de régularité des jours de vol, la fréquente rotation des instructeurs, un manque de vols de révision ou l'application d'un nouveau PI avait nui à la capacité du plaignant de satisfaire à la norme requise.
Le Comité a plutôt conclu que les difficultés du plaignant au cours de son entraînement découlaient principalement de ses propres lacunes et non de facteurs extérieurs. Le Comité a donc conclu que le plaignant n'avait pas réussi à satisfaire à la norme applicable dans le délai accordé, et que la décision de mettre fin à son entraînement était justifiée et respectait la politique applicable.
Sommaire de la décision de l'ADI
Le Commandant de l'Aviation royale canadienne, agissant à titre d'ADI, a entériné les conclusions et la recommandation du Comité de rejeter le grief.
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