# 2019-072 Paye et avantages sociaux, Indemnité de service en campagne, Recouvrement de sommes payées en trop

Indemnité de service en campagne, Recouvrement de sommes payées en trop

Sommaire de cas

Date C et R : 2020-01-29

Le plaignant a contesté le recouvrement d'un trop-payé relatif à l'indemnité de service en campagne (ISC). Il a fait valoir que son indemnité n'aurait pas dû cesser avant la date à laquelle il a été informé qu'il n'avait plus droit à l'ISC et que, par conséquent, il n'aurait pas dû y avoir de recouvrement rétroactif des trop-payés. À titre de réparation, il a demandé que les trop-payés recouvrés lui soient restitués.

L'autorité initiale a reconnu qu'il y avait eu un retard dans la communication et la mise en œuvre d'un changement apporté à la politique sur l'ISC. Cependant, comme le plaignant n'avait pas droit à l'ISC qu'il avait reçue après la date du changement de politique, le trop-payé devait être recouvré.

Le Comité a conclu que le plaignant n'avait plus droit à l'ISC lorsque la modification de la politique est entrée en vigueur, mais qu'en raison de retards dans la mise en œuvre de la modification de la politique, il continuait à la recevoir. Le Comité a donc conclu que les Forces armées canadiennes étaient tenues de recouvrer le trop-payé et a recommandé à l'autorité de dernière instance (ADI) de ne pas accorder de redressement au plaignant.

Sommaire de la décision de l'ADI

L'ADI (le Directeur - Autorité des griefs des Forces canadiennes) était d'accord avec le Comité sur ses conclusions et sa recommandation selon laquelle le plaignant n'avait pas droit à l'indemnité de service en campagne à partir du 1er septembre 2017, et le recouvrement du trop-payé était nécessaire malgré l'existence d'un regrettable problème de communication.

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