Pour en finir avec la violence fondée sur le sexe
Avertissement sur le contenu général :
Ce site web contient des informations et des discussions relatives à la violence fondée sur le sexe, qui peuvent causer de la détresse chez certaines personnes.
Si vous avez subi de la violence fondée sur le sexe (VFS), sachez que vous n'avez pas à vivre cela dans la solitude. Chaque mois, des milliers de personnes au Canada cherchent de l'aide pour faire face à la violence, souvent sans savoir qu'il s'agit de VFS. Obtenez l'avis de jeunes sur les problèmes de VFS les plus courants qui affectent actuellement les jeunes de partout au Canada, en vous basant sur des recherches réelles effectuées dans tout le pays.
Questions fréquentes sur la violence fondée sur le genre
La violence sexuelle
La violence sexuelle comprend tout acte sexuel imposé à une personne sans son consentement. Le harcèlement sexuel, les attouchements non désirés, le retrait d'un préservatif sans consentement, les images de nudité non sollicitées et les agressions sexuelles en sont quelques exemples.
La violence émotionnelle
La violence émotionnelle fait référence à des actions visant à manipuler, contrôler, humilier ou intimider une autre personne, et peut causer des dommages durables aux personnes victimes ou survivantes. Les menaces, l'intimidation, le harcèlement ou le cyberharcèlement, le deadnaming (appeler quelqu'un par son ancien prénom) ou la négation de l'identité de genre d'une personne, et l'isolement de la famille et des amis en sont quelques exemples.
La violence physique
La violence physique fait référence à l'utilisation de la force pour blesser ou intimider une autre personne. Donner des coups de poing, frapper, étouffer, retenir quelqu'un ou lancer des objets en sont quelques exemples.
La violence financière
La violence financière restreint l'autonomie d'une personne à utiliser de l'argent ou d'autres ressources. Faire des pressions ou du chantage pour donner de l'argent, contrôler les achats, voler des renseignements financiers (comme les NIP) ou empêcher quelqu'un d'aller au travail ou à l'école en sont quelques exemples.
Recherches mensuelles : 41 000
Comment savoir si je suis dans une relation de violence?
Recherches mensuelles : 26 000
J'ai subi des attouchements en public. Comment puis-je obtenir de l'aide?
Recherches mensuelles : 1 600
Mon ou ma partenaire m'insulte et me crie des noms sous l'effet de la colère. Comment puis-je faire face à la violence verbale?
Recherches mensuelles : 14 000
Que puis-je faire si je suis dans une relation de violence?
Recherches mensuelles : 12 000
Quelqu'un a diffusé ou menace de partager des photos ou des vidéos à caractère sexuel de moi en ligne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 9 800
Je suis en relation avec une personne manipulatrice et je crois qu'elle me fait subir du détournement cognitif, ou gaslighting. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 8 100
Qu'est-ce que la violence fondée sur le sexe et comment puis-je contribuer à y mettre fin?
Recherches mensuelles : 7 800
Je veux quitter une relation de violence, mais il y a trop d'obstacles. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 6 800
Quels sont les signes d'une relation de contrôle?
Recherches mensuelles : 6 600
Comment puis-je m'impliquer dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe au Canada?
Recherches mensuelles : 6 100
Que puis-je faire si mon ou ma partenaire est physiquement violent ou violente envers moi?
Recherches mensuelles : 5 700
Mon ou ma partenaire a des problèmes de colère. Comment puis-je me protéger?
Recherches mensuelles : 4 600
Qu'est-ce que le deadnaming et en quoi est-ce que ça importe?
Recherches mensuelles : 4 300
J'ai quitté une relation de violence. Quelles mesures puis-je prendre pour la suite des choses?
Recherches mensuelles : 3 000
Mon ou ma partenaire m'embarrasse ou me rabaisse intentionnellement. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 3 000
Qu'est-ce qu'un viol et que dois-je faire si cela m'est arrivé?
Recherches mensuelles : 2 200
Mon ou ma partenaire fait preuve de jalousie quand je sors avec des camarades ou des membres de ma famille. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 2 200
Une personne que j'aime est ou était dans une relation de violence. Comment puis-je l'aider?
Recherches mensuelles : 1 800
Mon ex me harcèle en ligne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 1 800
Où puis-je dénoncer des actes de violence fondée sur le sexe? Que se passera-t-il ensuite?
Recherches mensuelles : 1 500
Comment gérer un ou une partenaire trop critique?
Recherches mensuelles : 1 300
Mon ou ma partenaire menace de me faire du mal ou de se faire du mal lorsqu'il ou elle est en colère. Que devrais-je faire?
Recherches mensuelles : 1 000
Mon ou ma partenaire a utilisé la force pour avoir des relations sexuelles sans mon consentement. Est-ce un viol?
Recherches mensuelles : 1 000
Mon ou ma partenaire donne des coups de poing, frappe ou lance des objets quand il ou elle est en colère. Est-ce une réaction normale?
Recherches mensuelles : 990
Mon ex me harcèle. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 860
Quelqu'un me met mal à l'aise au travail. Est-ce du harcèlement sexuel?
Recherches mensuelles : 790
Mon ou ma partenaire contrôle nos finances et me refuse de l'argent. Est-ce de la violence fondée sur le sexe?
Recherches mensuelles : 780
Mon ou ma partenaire exerce des pressions sur moi ou me force à accomplir des actes sexuels qui ne me conviennent pas. Est-ce une agression sexuelle?
Recherches mensuelles : 750
Mon ou ma partenaire menace souvent de me quitter pendant les disputes. Est-ce sincère?
Recherches mensuelles : 700
Mon ou ma partenaire me touche en permanence et je n'aime pas ça. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 690
Une relation de violence peut-elle changer un jour?
Recherches mensuelles : 450
Mon ou ma partenaire fait preuve de possessivité et je pense qu'il ou elle m'espionne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 420
Est-ce que mon ou ma partenaire peut me mettre à la porte?
Recherches mensuelles : 360
Mon ou ma partenaire a retiré le préservatif pendant les rapports sexuels sans me le dire. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 340
Mon ou ma partenaire n'aime pas que je parle à ma famille ou à mes camarades. Est-ce normal?
Recherches mensuelles : 260
Mon ou ma partenaire me vole. Que devrais-je faire?
Recherches mensuelles : 260
Mon ou ma partenaire a essayé de m'étrangler. Comment puis-je obtenir de l'aide?
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Comment savoir si je suis dans une relation de violence?
Recherches mensuelles : 40 950
Réponse de Lila M, Victoria R, et Possibility Seeds
En général, une relation comportant un ou plusieurs types de violence (physique, sexuelle, émotionnelle, financière, etc.) est considérée comme une relation de violence. Les relations de violence peuvent prendre de nombreuses formes : elles peuvent commencer par être saines, puis des comportements violents apparaissent ou s'aggravent au fil du temps. Ces violences peuvent se produire tous les jours, ou seulement lorsque votre partenaire est de mauvaise humeur. Il peut y avoir beaucoup de violence physique, ou une personne peut utiliser des mots ou des sentiments pour contrôler l'autre. Peu importe à quoi ressemble une relation de violence, elle n'est jamais acceptable.
Les formes de violence les plus courantes dans une relation sont :
- Toute forme de violence physique, comme frapper, étouffer ou donner des coups de pied. Cela inclut les menaces de violence à votre égard, à l'égard d'autres personnes ou à l'égard de vos biens. La violence physique n'a pas à laisser des bleus ou des coupures pour être prise au sérieux.
- Toute forme de violence sexuelle, ce qui inclut tout acte sexuel non désiré auquel on vous force ou contraint. Il peut s'agir d'un baiser ou d'un attouchement non désiré comme d'un rapport sexuel non désiré (c.-à-d. un viol). Il peut également s'agir de retirer un préservatif sans le consentement du ou de la partenaire (c.-à-d. le « stealthing ») ou de ne pas cesser les activités sexuelles si vous changez d'avis.
- Toute forme de violence émotionnelle, y compris des paroles ou des actions visant à vous contrôler, à vous effrayer ou à blesser votre estime de soi. Les signes de violence émotionnelle peuvent se traduire par des cris, des insultes, des critiques constantes, des reproches ou des accusations de tricherie.
- Toute forme de violence financière, y compris le contrôle ou l'utilisation abusive de votre argent ou de vos biens. Votre partenaire peut prendre toutes les décisions concernant le ménage, vous empêcher d'avoir un compte bancaire ou une carte de crédit ou cacher votre argent. Il ou elle peut aussi vous faire perdre votre emploi ou vous faire manquer l'école.
Si vous faites face à n'importe lequel des comportements ci-dessus ou à des actes similaires dans votre relation, il s'agit très probablement d'une relation de violence. Si c'est le cas, rappelez-vous :
- D'autres personnes sont dans la même situation.
- La violence n'est jamais la faute de la personne victime ou survivante.
- La violence n'est pas « normale » ou « prévisible » dans une relation.
- Vous n'avez pas à garder le secret ou à protéger votre agresseur.
- Les agressions physiques, les agressions sexuelles et le harcèlement sont des crimes.
Si vous avez été victime de maltraitance dans l'une de vos relations, envisagez d'obtenir de l'aide professionnelle en santé mentale, des conseils ou l'appui d'une personne majeure en qui vous avez confiance.
Votre sécurité et votre bien-être sont la priorité absolue, et demander de l'aide est une étape essentielle pour remédier à la situation.
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J'ai subi des attouchements en public. Comment puis-je obtenir de l'aide?
Recherches mensuelles : 26 250
Réponse de Sophie A et Possibility Seeds
Se faire tripoter en public peut être une expérience incroyablement difficile et traumatisante. Il est important de savoir que la personne qui vous a fait des attouchements est dans le tort et que ce n'est pas de votre faute. Il existe de nombreuses façons d'obtenir de l'aide après une telle expérience, et il n'y a pas de mauvaise façon de l'aborder. Vous pouvez envisager de :
- Partager votre expérience avec une personne de confiance dans votre entourage ou votre famille. Raconter ce qui s'est passé à quelqu'un que vous aimez peut être un moyen efficace d'obtenir le soutien dont vous avez besoin. Expliquez clairement ce dont vous avez besoin, qu'il s'agisse de conseils, d'un câlin ou simplement d'une oreille attentive.
- Faire appel à des services de votre communauté. De nombreux services à travers le pays peuvent vous aider à faire face à la situation et à trouver les ressources dont vous avez besoin pour traverser une telle expérience. Vous pouvez essayer de contacter votre centre local d'aide aux victimes d'agression sexuelle ou de partager votre expérience avec quelqu'un dans un groupe de jeunes ou un groupe communautaire de votre région.
- Signaler l'incident. Si ça vous semble être une bonne option, vous pouvez envisager de signaler l'incident à la police ou au service de sécurité du lieu où l'incident s'est produit. Il est important de savoir que la dénonciation aux autorités ne correspond pas à la vision de la justice de tout le monde et que vous n'êtes pas dans l'obligation de le faire si vous ne le souhaitez pas. Ce qui compte avant tout, c'est votre sécurité et votre guérison. Si vous voulez faire un signalement, mais que vous ne savez pas exactement comment vous y prendre, vous pouvez demander de l'aide à une personne majeure de confiance.
Il est important de se réfugier dans un environnement sûr, avec des personnes qui sauront vous réconforter et vous apporter leur soutien sans jugement. Il est également important de se trouver dans un espace physiquement sûr, c'est-à-dire un espace à l'abri de l'objectivation et des contacts non consensuels. Vous n'êtes pas responsable des actes commis par d'autres personnes à votre endroit. Vous méritez la sécurité.
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Mon ou ma partenaire m'insulte et me crie des noms sous l'effet de la colère. Comment puis-je faire face à la violence verbale?
Recherches mensuelles : 15 810
Réponse de Jaden M, Andre H, et White Ribbon
La violence verbale n'a pas sa place dans une relation; que votre partenaire soit en colère ou non, projeter sa colère et proférer des insultes n'est pas le signe d'une relation saine. Personne ne devrait avoir l'impression de marcher constamment sur des œufs dans sa relation; il est important de ressentir du respect et de se savoir en sécurité.
Si votre partenaire ne communique pas de manière saine et respectueuse, voici ce que vous pouvez faire pour reconnaître ce qui se passe et obtenir du soutien pour vous-même :
- Reconnaître la violence : Comprendre que ce qui est dit est nuisible est un bon premier pas; ça montre que vous savez comment vous aimeriez qu'on vous traite. Parfois, on se contente d'accepter les insultes. Mais il est important de reconnaître que les insultes et les cris sont des formes de violence verbale.
- Accorder la priorité à votre sécurité : La violence verbale est parfois minimisée parce que les dommages ne sont pas aussi apparents, mais il est important de reconnaître que les préjudices émotionnels et mentaux de la violence verbale peuvent laisser des traces durables et conduire à la dépression et à l'autoculpabilisation.
- Fixer des limites : Il est important de fixer des limites quand on cherche des solutions pour remédier au préjudice. Parfois, nos partenaires doivent travailler sur leur façon de communiquer, car quelqu'un leur a également fait du tort. Fixer des limites claires est un bon moyen de rencontrer votre partenaire là où il ou elle se trouve. Faites-lui savoir ce que son comportement violent vous fait ressentir, qu'il n'est pas acceptable et que vous ne le tolérerez pas.
- Obtenez du soutien : Parler à quelqu'un en qui vous avez confiance peut vous permettre d'exprimer ce que vous ressentez et d'obtenir du soutien. Tendez la main à votre cercle amical et familial ou obtenez des conseils auprès de ressources professionnelles.
- Envisagez une aide professionnelle : Une thérapie individuelle ou de couple peut s'avérer utile pour aborder les problèmes sous-jacents qui ont contribué à la violence verbale.
- Élaborez un plan de sécurité : Si vous décidez de mettre fin à la relation, élaborez un plan de sécurité décrivant les mesures à prendre pour vous protéger. Il peut s'agir de demander des conseils juridiques, de trouver un endroit sûr où séjourner ou d'identifier un réseau de soutien.
- Consignez les violences : Notez les cas de violence verbale, y compris les dates, les heures et les détails de ce qui a été dit. Cette documentation pourrait être utile si une action en justice ou une intervention s'avère nécessaire.
En plus de ces mesures, assurez-vous de prendre soin de vous. Entourez-vous d'influences positives et adoptez des pratiques qui favorisent votre bien-être mental et émotionnel.
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Que puis-je faire si je suis dans une relation de violence?
Recherches mensuelles : 13 720
Réponse de Alyssa S et We Worthy Women
Si vous êtes dans une relation de violence, sachez que votre situation n'est pas unique. Des ressources sont offertes pour vous aider de deux manières : pour vous aider à quitter la relation ou, si vous n'en êtes pas là, pour vous apporter un soutien.
Si vous souhaitez quitter : Les lignes d'assistance téléphonique provinciales et territoriales peuvent vous aider à trouver des ressources dans votre région. Elles peuvent vous mettre en contact avec des maisons d'hébergement, qui offrent un abri, du soutien et de l'aide pour quitter une situation dangereuse. Le personnel des maisons d'hébergement peut s'assurer que vous êtes en sécurité, vous fournir des conseils et vous aider à vous orienter vers d'autres services ou vers un logement d'urgence. Même si vous ne résidez pas dans une maison d'hébergement, son personnel peut vous aider à élaborer un plan de sécurité afin que vous puissiez quitter une relation violente rapidement et en toute sécurité quand vous en aurez pris la décision.
Une liste des ressources provinciales et territoriales est disponible en ligne.
Si vous cherchez du soutien : Les lignes d'assistance téléphonique provinciales, territoriales et nationales – souvent accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 – sont là pour vous offrir un soutien émotionnel pour tout problème que vous rencontrez, y compris la violence. Ces lignes d'assistance sont les suivantes :
- Jeunesse, J'écoute (1 800 668-6868)
- Ligne d'écoute d'espoir pour le mieux-être offerte aux Autochtones (1 855 242-3310)
- Trans Lifeline (1 822 900-1010) (en anglais seulement)
- Interligne (1 888 505-1010)
Vous pouvez aussi obtenir du soutien par le biais de conseils thérapeutiques. Contactez une ligne d'assistance ou une maison d'hébergement, ou adressez-vous à des prestataires de soins de santé, qui pourront vous orienter vers des conseillers expérimentés dans le soutien aux personnes vivant une relation de violence.
Quelle que soit votre décision, et que vous souhaitez ou non quitter bientôt la relation, c'est votre choix. Mais n'oubliez pas : vous méritez toujours le respect et la sécurité.
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Quelqu'un a diffusé ou menace de partager des photos ou des vidéos à caractère sexuel de moi en ligne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 11 500
Réponse de Ganiyat S, Platform, Emily T, et Possibility Seeds
Si une personne menace de diffuser des photos intimes de vous, ça peut vous faire peur, mais il est important de se rappeler que ce n'est pas de votre faute. C'est elle qui est dans le tort. Diffuser des images intimes de quelqu'un sans son consentement n'est pas seulement répréhensible, c'est illégal et ça doit être pris très au sérieux. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour y remédier :
- Ne cédez pas aux menaces. Il se peut qu'on vous demande de l'argent ou d'autres photos ou vidéos à caractère sexuel. Si vous cédez, il est probable qu'on vous en demande toujours plus.
- Notez les noms d'utilisateur de la personne qui menace de diffuser des images sexuelles de vous en ligne. Conservez des enregistrements détaillés de ce qui se passe.
- Documentez tout. Faites des captures d'écran et gardez une copie de tous les messages de la personne qui menace de publier ces photos et vidéos.
- Ne continuez pas à contacter la personne et restez calme. Sachez que vous n'avez rien à gagner à réagir à ses menaces. Votre réaction est ce qu'elle voulait au départ, et en cédant à ses exigences, vous risquez de vous mettre encore plus en danger.
- Demandez de l'aide. Parlez-en à une personne majeure de confiance, comme une personne de votre famille, de votre école ou de votre communauté.
- Signalez les interactions à la plateforme de médias sociaux sur laquelle elles se produisent. La plupart des plateformes sociales disposent de mécanismes pour signaler et bloquer des utilisateurs.
Si cette personne va jusqu'au bout et publie les images et les vidéos, n'oubliez pas de prendre soin de vous en contactant une personne majeure en qui vous avez confiance et en donnant la priorité à votre santé mentale. Quand vous en aurez la force, vous pourrez faire ce qui suit :
- Retirez l'identification sur ces photos et signalez l'incident aux plateformes de médias sociaux pour qu'elles retirent les images et les vidéos.
- Consultez le site AidezMoiSVP.ca afin d'obtenir de l'aide pour supprimer les images et les vidéos.
- Vous pouvez également signaler le cas à Google pour qu'il supprime les images et les vidéos.
- Vous pourriez aussi envisager de contacter la police locale, car le fait de diffuser des photos et des vidéos intimes d'une personne sans son consentement constitue un délit.
Même si vous avez partagé ces images intimes avec quelqu'un, ce n'est jamais de votre faute si une personne diffuse ou menace de diffuser vos images intimes sans votre consentement. Ce n'est pas seulement une violation de votre confiance, c'est un acte illégal. Il existe des gens et des ressources pour vous aider à reprendre le contrôle et à assurer votre sécurité.
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Je suis en relation avec une personne manipulatrice et je crois qu'elle me fait subir du détournement cognitif, ou gaslighting. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 9 760
Réponse de Avril H et Platform
Si votre partenaire vous fait subir du détournement cognitif, cela peut être difficile sur le plan émotionnel et nuisible pour votre bien-être. Le détournement cognitif est une forme de manipulation émotionnelle par laquelle quelqu'un essaie de vous faire douter de vos propres pensées, sentiments et perceptions. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour vous attaquer à ce comportement :
- Reconnaitre les signes. Renseignez-vous sur le détournement cognitif et ses tactiques pour comprendre quand il se produit.
- Faire confiance à votre instinct. Si quelque chose ne vous semble pas normal ou si vous avez l'impression qu'on vous manipule, ne rejetez pas ces sentiments. Rappelez-vous que vos expériences et vos émotions sont valables.
- Faire part de vos inquiétudes. Parlez à votre partenaire de vos préoccupations. Utilisez des phrases au « je » pour exprimer ce que vous ressentez face à ses comportements, par exemple : « J'ai de la peine et ça me blesse quand tu ne tiens pas compte de mes sentiments ».
- Fixer des limites. Déterminez des limites claires en ce qui concerne les comportements inacceptables dans votre relation. Expliquez clairement que le détournement cognitif n'est pas toléré.
- Chercher du soutien et de l'aide professionnelle. Adressez-vous à des camarades, des membres de votre famille ou des thérapeutes pour obtenir du soutien et de l'aide. Le détournement cognitif peut vous donner l'impression de vivre de l'isolement, il est donc essentiel d'avoir un système de soutien. Si le détournement cognitif persiste et affecte votre santé mentale, envisagez une thérapie de couple ou une thérapie individuelle pour vous et votre partenaire.
- Noter les incidents. Tenez un journal des incidents de détournement cognitifs de la part de votre partenaire. Cela peut vous aider à identifier des schémas et à fournir des preuves si vous en avez besoin plus tard.
- Évaluer la relation. Déterminez si la relation est saine et si votre partenaire veut et peut changer de comportement. Parfois, il peut être nécessaire d'envisager de mettre fin à la relation si le comportement persiste et qu'il n'y a pas de volonté d'y remédier.
- Demander un avis juridique si nécessaire. Si vous vous trouvez dans une situation où le détournement cognitif fait partie d'une relation de violence, ayez recours à de l'aide ou des conseils juridiques professionnels afin d'étudier les possibilités d'assurer votre sécurité.
Rappelez-vous que le détournement cognitif est une forme de violence psychologique et qu'il est important de donner la priorité à votre propre bien-être mental et émotionnel. Si votre partenaire ne veut pas changer ou cherche à intensifier le détournement cognitif, envisagez de demander de l'aide. Votre sécurité et votre bien-être doivent toujours passer en premier.
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Qu'est-ce que la violence fondée sur le sexe et comment puis-je contribuer à y mettre fin?
Recherches mensuelles : 8 120
Réponse de Alyssa S, We Worthy Women, Ganiyat S, et Platform
La violence fondée sur le sexe est tout acte de violence perpétré sur la base du sexe, de l'expression du genre, de l'identité de genre ou du genre perçu d'une personne.
Les différentes formes de violence fondée sur le sexe comprennent, sans s'y limiter :
- La violence physique : il peut s'agir de pousser, de frapper, d'étouffer ou de retenir quelqu'un, de lancer des objets ou de casser des choses.
- La violence émotionnelle : il peut s'agir de menaces, d'humiliations, d'insultes et d'intimidations, d'un comportement de contrôle, de harcèlement ou de cyberharcèlement, de l'utilisation du morinom (deadname) d'une personne ou du déni de son identité de genre, ou encore de l'isolement.
- La violence sexuelle : il peut s'agir de toute forme d'attouchements sexuels non consentis, du retrait ou de l'altération d'un préservatif sans consentement (c'est-à-dire le stealthing), du harcèlement sexuel ou de l'envoi ou la réception d'images explicites sans le consentement de la personne intéressée.
- La violence financière : il peut s'agir de contrôler les finances d'une personne, de faire pression sur elle ou de la faire chanter pour qu'elle donne de l'argent, de voler des informations financières ou d'empêcher quelqu'un d'aller au travail ou à l'école.
Voici quelques moyens d'apporter un soutien positif et d'exercer un leadership en matière de prévention de la violence fondée sur le sexe.
- S'informer. N'ayez pas peur d'explorer les ressources éducatives sur la violence fondée sur le sexe et d'élargir vos connaissances. Le site Web Ce n'est pas juste offre de précieuses informations. Vous pouvez aussi trouver de l'information dans des livres, des documentaires et auprès d'organisations communautaires. Pensez à vous inscrire à une présentation ou session de formation dans votre région portant sur le consentement, la violence fondée sur le sexe ou l'intervention des témoins.
- Remettre en question les normes. Lorsque vous voyez ou entendez des propos ou des actions problématiques dans votre vie quotidienne, entraînez-vous à les contester. En réponse à un commentaire blessant, vous pouvez envisager de dire quelque chose comme : « Ce n'est pas cool », « Je ne trouve pas ce genre de blagues drôles » ou « Je ne pense pas que ce soit approprié. Je peux t'expliquer pourquoi? »
- Devenir critique. Une fois que vous avez bien compris ce qu'est la violence fondée sur le sexe et ce à quoi elle ressemble, nous vous encourageons à consommer de manière plus critique. À l'école, vous avez probablement appris à faire preuve d'esprit critique et à ne pas tout accepter au premier degré. Dans cette optique, examinez attentivement les messages que vos émissions et films préférés envoient sur la violence fondée sur le sexe, sur les relations et sur les rôles attribués aux hommes et aux femmes. N'ayez pas peur de poser des questions.
- Éduquer les autres. La recherche nous apprend que l'un des moyens les plus efficaces de créer un changement social positif est l'éducation par les pairs. En apprendre davantage sur la violence fondée sur le sexe vous permet de vous allier à la cause en éduquant les autres et en diffusant de précieuses informations qui contribueront à changer la façon dont la société perçoit la violence fondée sur le sexe.
- Soutenir les personnes victimes et survivantes. L'une des façons les plus importantes de s'allier à la cause est de soutenir les personnes touchées par la violence fondée sur le sexe. Montrez-leur que vous les croyez, que vous êtes là pour les soutenir et que vous voulez les écouter. Il peut être difficile pour les victimes de partager leurs expériences avec d'autres, c'est pourquoi votre soutien est précieux. Même si la décision d'accéder à d'autres aides et ressources leur revient, vous pouvez volontiers leur offrir votre soutien ou votre compagnie si elles décident d'entreprendre d'autres actions.
- Passer à l'action. Il existe de nombreuses façons d'agir et de s'allier à la cause. Vous pouvez créer ou rejoindre un club de lutte contre la violence fondée sur le sexe, organiser des ateliers sur la violence fondée sur le sexe, le consentement et les relations saines, participer à une marche ou à un rassemblement, utiliser vos connaissances pour partager des contenus informatifs sur les médias sociaux avec votre réseau, ou offrir bénévolement votre temps à une organisation communautaire qui lutte contre la violence fondée sur le sexe.
Nous pouvons tous jouer un rôle important dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Bien qu'il s'agisse d'un sujet difficile à aborder et d'un problème énorme à résoudre, il est important de se rappeler que toute action est préférable à l'absence d'action.
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Je veux quitter une relation de violence, mais il y a trop d'obstacles. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 7 760
Réponse de Josel G, Victoria R, Possibility Seeds, and Wisdom2Action
Choisir de quitter une relation de violence est une décision importante et souvent difficile à prendre. Une foule de sentiments complexes peuvent être impliqués, y compris le fait de continuer à éprouver de l'amour pour votre partenaire. Vous pouvez avoir l'impression qu'il est dangereux pour l'instant d'essayer de quitter la relation, et même une fois la décision prise, il peut vous sembler impossible de partir. Mais malgré les obstacles sur votre route, des ressources et des services sont accessibles pour vous aider à quitter la situation en toute sécurité.
Selon le type de relation que vous vivez, il peut y avoir différentes étapes à franchir pour quitter la relation. Voici comment quitter une relation de violence.
- Si vous êtes dans une nouvelle relation et que vous ne vous sentez pas en sécurité, la première chose à faire est d'élaborer un plan de sécurité. Identifiez les endroits sûrs où vous pouvez aller et les personnes que vous pouvez contacter si vous avez besoin d'aide. Ensuite, si possible, rassemblez toutes les preuves de comportement de violence. Il peut s'agir de textos, de courriels, de photos ou de tout autre élément susceptible d'appuyer vos allégations, au besoin. Ensuite, demandez de l'aide : contactez votre famille, vos proches ou une organisation locale de soutien aux victimes de violences domestiques pour discuter de votre situation et explorer les ressources disponibles afin de trouver celles qui vous mettent le plus à l'aise.
- Si vous êtes dans une relation à long terme, mais que vous n'habitez pas ensemble, la première chose à faire est d'élaborer un plan de sécurité pour déterminer les personnes sûres que vous pouvez contacter ou les endroits où vous pouvez vous rendre si vous avez besoin d'aide. Il se peut que vous ayez une plus grande dépendance financière à votre partenaire qu'une personne se trouvant dans une relation plus récente. Si c'est le cas, travaillez à votre indépendance financière en économisant de l'argent si possible. Apprenez-en plus sur la gestion de vos finances.
Vous devriez aussi tenter de mettre en place un système de soutien, composé de camarades et de membres de la famille en dehors de votre relation amoureuse qui peuvent vous aider à faire face à la situation et à surmonter certains des obstacles liés au départ.
Si vous craignez pour votre sécurité au moment de votre départ, envisagez de déposer une ordonnance restrictive, une ordonnance de protection ou un engagement de ne pas troubler l'ordre public à l'encontre de votre ex-partenaire. Pour plus d'informations, adressez-vous à une personne du palais de justice de votre région.
- Si vous êtes un couplé marié, si vous vivez en union libre ou si vous habitez ensemble, l'élaboration d'un plan de sécurité comprenant notamment un endroit sûr où rester, au besoin, est la première étape vers votre départ. Ce plan peut reposer sur le soutien de la famille, de votre cercle amical, de groupes d'entraide et de ressources communautaires pour vous aider à surmonter les difficultés émotionnelles et logistiques liées au départ, y compris l'aide au déménagement.
Les défis financiers peuvent aussi être un obstacle au départ lorsque vous habitez avec votre partenaire. Envisagez de demander des conseils sur la gestion de l'argent et des biens à des personnes de votre entourage ou à des sources plus formelles, comme des personnes spécialisées en conseils financiers, pendant le processus de séparation. Établissez un budget et explorez les ressources de soutien financier disponibles dans votre communauté, y compris les refuges, les programmes d'assistance et les organismes d'aide financière – le Fonds national de soutient d'urgence pour survivantes, par exemple. Explorez les programmes d'aide financière du Gouvernement du Canada pour voir si vous y êtes admissible.
- Si vous avez des enfants, des animaux ou d'autres membres de la famille à votre charge, vous devrez aussi veiller à leur sécurité. Pour les enfants, consultez un ou une juriste au sujet des modalités de garde et trouvez, dans votre cercle amical ou familial, quelqu'un qui pourra s'occuper d'eux pendant un certain temps, si nécessaire.
Pour les animaux domestiques, adressez-vous aux refuges ou organisations communautaires de votre région pour trouver un hébergement temporaire si vous craignez pour leur sécurité ou si vous n'êtes pas en mesure de les héberger pendant la transition – vos camarades ou votre famille peuvent également vous aider à cet égard.
Si vous partez avec des membres de la famille dont vous avez la charge, comme des parents âgés, abordez aussi ouvertement que possible la situation avec eux, et aidez-les à explorer les meilleures options pour leur sécurité et leur bien-être.
Surmonter les obstacles qui empêchent de quitter une relation de violence peut être difficile, mais rappelez-vous que des personnes et des ressources sont là pour vous aider. Voici quelques points de départ :
- Centre canadien de ressources pour les victimes de crimes : aide financière
- Gouvernement du Canada : Trouver des services et des ressources de la violence familiale dans votre région
- Fondation canadienne des femmes : services de soutien provinciaux et territoriaux
- Le YWCA de votre région aide les femmes, les jeunes filles et les familles à sortir de la violence.
Si vous êtes en situation de danger pendant le processus de départ, veuillez appeler le 911.
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Quels sont les signes d'une relation de contrôle?
Recherches mensuelles : 6 840
Réponse de Micah K, Marlee L, We Worthy Women, et White Ribbon
Il existe de nombreuses façons de contrôler une autre personne dans une relation. Tout comme les autres types de violence, le contrôle peut être physique, émotionnel, financier ou sexuel. Le contrôle peut également se manifester dans toutes sortes de relations, qu'il s'agisse de relations amoureuses de courte durée, d'amitiés ou de relations familiales.
Il est parfois difficile de reconnaître les comportements de contrôle, car ils sont souvent normalisés, voire romancés, dans les médias. Dans de nombreux films et séries, ce type de comportement malsain, possessif et même agressif est présenté comme un signe d'amour et d'affection. Mais dans la réalité, ce n'est pas le cas.
Voici quelques exemples de comportements contrôlants :
- Ne pas vous autoriser à porter certaines choses, à aller dans certains endroits ou à voir certaines personnes.
- Vous refuser l'accès à l'argent ou aux ressources.
- Parler en votre nom.
- Vous dire quoi faire.
- Vous menacer, vous contraindre, vous faire chanter ou faire pression sur vous.
- Limiter votre régime alimentaire.
- Vous isoler de votre cercle amical ou familial.
- Suivre vos déplacements à l'aide de la technologie.
Si vous avez été victime des comportements décrits ci-dessus ou de comportements similaires dans votre relation, il pourrait être utile de vous demander si la relation est saine ou non. Parlez à votre partenaire de ses agissements si vous vous sentez en sécurité de le faire, discutez-en avec votre famille et vos camarades, ou contactez une ligne d'assistance comme Jeunesse, J'écoute.
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Comment puis-je m'impliquer dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe au Canada?
Recherches mensuelles : 6 580
Réponse de Ganiyat S, Platform, Victoria R, Possibility Seeds, Andre H, et White Ribbon
La violence fondée sur le sexe est une forme de violence dirigée contre une personne en raison de son sexe, de son expression de genre, de son identité de genre ou de son genre présumé. Cet acte de violence peut être physique, verbal, émotionnel ou sexuel.
Voici ce que vous pouvez faire pour contribuer à mettre fin à la violence fondée sur le sexe :
- S'informer. Commencez par vous informer sur la violence fondée sur le sexe, ses causes et son impact sur les individus et les communautés. Comprenez les différentes formes de violence, y compris la violence domestique, l'agression sexuelle et le harcèlement, et la manière dont elles affectent différentes personnes. Il peut s'agir de lire des livres qui traitent de la violence fondée sur le sexe, d'assister à des événements qui abordent des questions liées à la violence fondée sur le sexe et d'écouter des personnes qui subissent de la violence fondée sur le sexe.
- Soutenir les organisations locales. Recherchez et contactez des organisations locales qui se concentrent sur la prévention de la violence fondée sur le sexe, le soutien et la défense des victimes.
- Faire du bénévolat. Vous pouvez faire du bénévolat dans des centres de crise, des maisons d'hébergement, des lignes d'assistance téléphonique ou des programmes de sensibilisation communautaire en offrant votre temps et vos compétences. S'impliquer dans différentes communautés par le biais du bénévolat vous permet d'envisager le problème sous différents angles. Vous pouvez vous renseigner sur les organisations locales, comme Ruban blanc, qui se concentrent sur la prévention de la violence fondée sur le sexe et le soutien des victimes.
- Participer à des ateliers et à des événements. Ces événements peuvent enrichir vos connaissances, vous mettre en contact avec des personnes qui ont les mêmes valeurs que vous et vous doter des outils nécessaires pour plaider en faveur du changement. Les ateliers communautaires sont un excellent moyen d'enseigner, d'apprendre et d'entendre les histoires marquantes de votre communauté.
- Plaider pour des changements de politique. Entamez un dialogue avec vos gouvernements municipal, provincial ou territorial et national pour plaider en faveur de politiques qui s'attaquent à la violence fondée sur le sexe, comme l'amélioration des protections juridiques, le financement des services de soutien et les initiatives visant à promouvoir l'égalité entre les sexes.
- Faire de la sensibilisation. Utilisez votre voix en publiant des informations en ligne, en participant à des campagnes de sensibilisation et en engageant des conversations avec vos pairs qui remettent en question les attitudes et comportements préjudiciables; ça peut avoir un impact et encourager la discussion. Si vous avez un passe-temps comme l'art, les médias ou la photographie, pensez à mettre vos compétences au service de la sensibilisation.
- Soutenir les personnes survivantes. Si vous connaissez une personne qui a été victime de violence fondée sur le sexe, offrez-lui votre soutien et vos encouragements. Écoutez son histoire sans la juger, encouragez-la à s'adresser aux ressources susceptibles de l'aider et respectez ses choix tout au long de son processus de guérison.
- Appuyer la cause. Soutenez les communautés marginalisées touchées de manière disproportionnée par la violence fondée sur le sexe. Écoutez leurs expériences, amplifiez leurs voix et luttez contre la discrimination et les préjugés.
- S'exprimer. Remettez en question les stéréotypes sexistes néfastes et les normes sociétales qui contribuent à la violence fondée sur le sexe. Encouragez les discussions qui favorisent l'égalité et le respect.
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Que puis-je faire si mon ou ma partenaire est physiquement violent ou violente envers moi?
Recherches mensuelles : 6 120
Réponse de Micah K et We Worthy Women
Si votre partenaire fait preuve de violence physique envers vous, la priorité absolue est votre sécurité. Si vous avez besoin d'une aide immédiate, appelez le 911. Même si vous êtes incapable de parler, ne coupez pas l'appel.
Si vous ne vous sentez pas en danger immédiat, vous pouvez prendre certaines mesures pour vous aider à partir rapidement ou à rester en sécurité.
- Prenez contact avec une personne de votre entourage (camarade, famille, etc.) en qui vous avez confiance pour lui expliquer ce qui se passe. Elle pourra peut-être vous apporter son soutien.
- Élaborez un plan de sécurité comprenant les noms et numéros des personnes à contacter, des stratégies pour répondre aux besoins immédiats, comme le logement, la nourriture et l'emploi, et l'emplacement des documents qui pourraient être nécessaires pour intenter une action en justice.
- Visitez le site hebergementfemmes.ca, qui propose de l'information et une carte cliquable pour aider les femmes et leurs enfants à travers le Canada à trouver la maison d'hébergement la plus proche pour leur sécurité et du soutien.
- Contactez une ligne d'écoute dans votre province ou territoire.
- Appelez un Uber, un Lyft ou un taxi et rendez-vous dans un lieu public où vous pourrez appeler à l'aide.
Si votre partenaire vous maltraite physiquement, il est important de vous rappeler que ce n'est pas de votre faute. La violence n'est jamais acceptable. Il existe des mesures à prendre pour vous retirer de la situation quand vous choisirez de le faire.
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Mon ou ma partenaire a des problèmes de colère. Comment puis-je me protéger?
Recherches mensuelles : 5 680
Réponse de Darlen B et White Ribbon
C'est une situation difficile et il est important de donner la priorité à votre sécurité et à votre bien-être tout en abordant les problèmes de colère de votre partenaire avec empathie et compréhension. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour remédier à ce comportement :
- Bien communiquer. Il est essentiel de parler de ses problèmes dans une relation, mais cela peut être plus difficile quand votre partenaire a des problèmes de colère. Essayez d'aborder votre partenaire de manière calme et non conflictuelle et discutez de ses problèmes. Essayez de maintenir une communication ouverte et proposez des solutions.
- Fixer des limites. Faites savoir à votre partenaire quel comportement n'est pas toléré dans votre relation et ce que vous attendez de lui ou elle. Communiquez avec assurance sur les comportements inacceptables et informez votre partenaire des conséquences si ces limites sont franchies. Pensez d'abord à votre sécurité émotionnelle et physique.
- Prendre soin de vous et faire preuve d'autocompassion. Prenez le temps de pratiquer des activités qui vous procurent de la joie et de la détente. Il peut s'agir de loisirs, de passer du temps avec des personnes qui vous soutiennent dans votre cercle amical et familial, ou de suivre une thérapie pour faire face à la charge émotionnelle. Rappelez-vous que votre partenaire doit assumer la responsabilité de ses émotions et de ses actes; ce n'est pas à vous de régler ses problèmes de colère.
- Encourager votre partenaire à chercher de l'aide professionnelle. Suggérez-lui une thérapie ou une consultation avec des spécialistes qui pourront l'aider à faire face à sa colère dans un environnement sûr et contrôlé.
- Savoir quand partir. Pensez d'abord à votre sécurité à long terme. Si votre partenaire nuit à votre bien-être et ne fait aucun effort pour changer, envisagez de mettre fin à la relation.
- Donner des conséquences. En général, les gens ne changent pas leurs comportements s'ils n'ont pas de raison de le faire. Lorsque vous essayez de calmer votre partenaire, montrez-lui que ses actes ont des conséquences.
- Garder des contacts d'urgence. En cas d'agression physique, assurez-vous d'avoir une liste de contacts en cas d'urgence, comme les autorités, des proches ou des membres de votre famille.
N'oubliez pas que votre sécurité est importante. Si vous vous sentez en danger ou si votre sécurité est menacée, n'hésitez pas à demander de l'aide à une personne de confiance de votre entourage ou de votre famille ou à une ligne d'assistance téléphonique locale. Votre bien-être est primordial et il est normal de vous éloigner d'une situation nuisible ou dangereuse.
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Qu'est-ce que le deadnaming et en quoi est-ce que ça importe?
Recherches mensuelles : 4 590
Réponse de Mahé R, YWCA, Mara D, and GRIS-Montréal
Le deadnaming consiste à utiliser le nom de naissance d'une personne qui a changé de nom en raison de son identité et son expression de genre.
Utiliser l'ancien nom de quelqu'un sans son consentement peut constituer une forme d'agression à l'égard de cette personne. Décider de ne pas utiliser son nouveau nom, comme choisir de ne pas utiliser ses pronoms, est dégradant et irrespectueux. La personne ainsi nommée peut avoir l'impression que vous niez activement son identité et cela peut créer un environnement dangereux.
Les actions suivantes normalisent la pratique du deadnaming et sont discriminatoires à l'égard des personnes trans, non binaires et bispirituelles :
- Demander à quelqu'un quel était son nom auparavant.
- Choisir d'utiliser l'ancien nom de quelqu'un après que cette personne a changé de nom.
- Communiquer l'ancien nom de quelqu'un à d'autres, que la personne concernée soit présente ou non.
Les proches peuvent mettre du temps à s'habituer à utiliser le nouveau nom, et des erreurs peuvent se produire. Il est important de faire un effort pour que les personnes trans, non binaires et bispirituelles se sentent respectées. Si vous vous trompez de genre ou de nom, excusez-vous auprès de la personne, poursuivez la conversation et redoublez d'efforts à l'avenir.
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J'ai quitté une relation de violence. Quelles mesures puis-je prendre pour la suite des choses?
Recherches mensuelles : 4 340
Réponse de Alyssa S et We Worthy Women
D'abord, nous vous félicitons d'avoir reconnu les signes d'une relation de violence et d'avoir pris des mesures pour vous sortir de cette situation. Il n'est pas facile de quitter une relation de violence, et vous avez déjà parcouru beaucoup plus de chemin que vous ne le pensez.
Voici ce que vous pouvez faire pour prendre soin de vous et favoriser votre bien-être durant cette période :
- Reconnaissez qu'il existe de l'aide. Des gens et des organisations sont là pour vous soutenir. Si vous avez besoin de parler à quelqu'un en ce moment, vous pouvez contacter Jeunesse, J'écoute ou un service d'aide aux victimes de violence fondée sur le sexe (VFS) de votre région.
- Continuez à surveiller ce que vous ressentez. Faites des choses qui vous rendent heureuse ou heureux, et continuez à prendre soin de votre santé mentale.
- Contactez des centres locaux d'aide aux victimes de violences familiales pour du soutien supplémentaire. Vous pouvez commencer par consulter les services et ressources de la violence familiale de votre région pour en savoir plus sur les services offerts au Canada.
- Si vous et votre ex-partenaire avez des connaissances et des proches en commun, assurez-vous que ces personnes ne constituent pas une menace pour votre sécurité. Demandez-vous si ces dernières révéleraient votre nouvelle adresse à votre ex. Si vous avez le moindre doute, envisagez de couper la communication avec ces personnes et ne leur donnez pas votre nouvelle adresse ou votre nouveau lieu de travail.
- Conservez une copie de toutes les preuves de violence. Vous en aurez peut-être besoin plus tard si vous décidez de porter plainte auprès de la police.
- Si vous pensez que votre sécurité est menacée, parlez-en à une personne adulte de confiance. Elle peut vous aider à accéder à des ressources supplémentaires et à signaler votre expérience à la police, si nécessaire.
Votre sécurité passe avant tout, et les personnes qui vous entourent doivent respecter cette règle. Vous méritez non seulement la sécurité, mais aussi la guérison. Faites preuve d'indulgence avec vous-même pendant cette période. La guérison n'est pas linéaire et la justice est différente pour chacun.
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Mon ou ma partenaire m'embarrasse ou me rabaisse intentionnellement. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 3 040
Réponse de Niko C, We Worthy Women, Josel G, and Wisdom 2 Action
Dénigrer ou embarrasser intentionnellement quelqu'un est une forme de violence psychologique extrêmement dommageable, d'autant plus que ces commentaires et ces actes ont tendance à se multiplier au fil du temps. Ces comportements peuvent être considérés comme une forme de violence entre partenaires intimes ou de violence domestique. Cette forme de violence peut être plus difficile à reconnaître, car elle n'est pas aussi bruyante ou visible que d'autres types de maltraitance.
Le dénigrement et l'embarras intentionnel peuvent prendre les formes suivantes :
- Miner ou banaliser vos réalisations et vos succès.
- Faire des commentaires visant à susciter la culpabilité ou la honte.
- Faire preuve de condescendance à votre égard.
- Partager des commentaires ou des critiques qui encouragent le doute et l'insécurité.
Si vous vous sentez en sécurité, confrontez votre partenaire honnêtement et directement lorsqu'il ou elle vous dit quelque chose de blessant. Si votre partenaire n'a jamais eu ce genre de comportement auparavant, ce n'était peut-être pas dans son intention de vous blesser. S'il s'agit d'un comportement habituel, expliquez-lui pourquoi ses paroles étaient blessantes. Faites-lui comprendre que ce n'est pas un comportement acceptable dans votre relation. Si vous vous sentez en sécurité, envisagez de fixer une limite à votre partenaire en lui disant : « Je mérite qu'on me parle avec respect. Si tu dis des choses dévalorisantes ou embarrassantes, je prendrai la décision de me retirer de la situation. »
Si votre partenaire continue à faire de tels commentaires, vous risquez de vous retrouver dans un cycle de violence psychologique, et vous devrez alors vous retirer de la situation et obtenir de l'aide. Si vous avez une personne de confiance dans votre cercle amical ou familial que vous pouvez contacter en cas d'urgence, informez-la de votre situation. Il peut également être utile d'identifier le type de service et de soutien auquel vous souhaitez accéder. Choisissez celui avec lequel vous vous sentez le plus à l'aise. Cela peut vous aider à décider quelle suite donner à votre relation avec votre partenaire.
Si vous avez besoin d'un endroit sûr où rester, contactez les maisons d'hébergement pour femmes de votre région ou trouvez de la famille ou des camarades qui peuvent vous aider. Si vous avez besoin de services de soutien et que vous êtes aux études, envisagez de contacter les services de votre école ou de consulter les ressources disponibles par l'intermédiaire de Courage d'agir.
Le Gouvernement du Canada et la Fondation canadienne des femmes peuvent vous fournir des ressources et des coordonnées pour différents types de soutien et de services communautaires et juridiques offerts à l'échelle nationale ou près de chez vous. Le YWCA de votre région offre de l'aide aux femmes, aux jeunes filles, aux familles, aux personnes bispirituelles et aux personnes de genre différent. Et si vous êtes aux études, votre école peut également proposer des services de soutien.
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Qu'est-ce qu'un viol et que dois-je faire si cela m'est arrivé?
Recherches mensuelles : 3 030
Réponse de Marlee L et White Ribbon
Le viol par une connaissance est une agression sexuelle perpétrée par une personne de votre cercle amical ou social avec laquelle vous entretenez une relation romantique ou potentiellement romantique. Le viol peut survenir à n'importe quel moment de la relation, qu'il s'agisse du premier ou du centième rendez-vous. Que l'on connaisse depuis longtemps ou non la personne qui commet l'agression, le viol n'est jamais la faute de la victime. Le statut de la relation entre vous et une autre personne n'équivaut pas au consentement.
Le viol par une connaissance se produit lorsque le consentement n'est pas donné, ou lorsque la personne victime ou survivante n'est pas en mesure de donner son consentement. Dans certains cas, la personne victime ou survivante peut refuser de donner son consentement, ou a été contrainte, pressée, forcée, inconsciente ou droguée.
Rappelez-vous que le fait de vous rendre à un rendez-vous n'équivaut pas à consentir à des relations sexuelles ou à tout autre acte sexuel. Toute personne a le droit de changer d'avis à tout moment. Il est toujours important de vérifier et de respecter les frontières et les limites des autres.
Si vous pensez avoir été victime d'un viol par une connaissance, vous avez droit à du soutien et à des soins. Les personnes survivantes méritent d'être crues et traitées avec compassion, quelle que soit leur relation avec celui ou celle qui commet l'agression.
Si vous croyez que quelqu'un vous a fait prendre de la drogue avant de vous violer, consultez un médecin. Appelez une personne de confiance parmi votre entourage ou votre famille pour qu'elle vous emmène rapidement aux urgences d'un hôpital, si c'est possible. Le personnel infirmier ou médical profitera de votre visite pour prélever les échantillons nécessaires pour tester la présence de drogues du viol ou des signes de viol.
Rappelez-vous que l'ivresse et l'intoxication n'équivalent pas à un consentement. Le fait d'être sous influence ne signifie pas que c'est de votre faute.
De nombreuses organisations et lignes de crise incroyables existent pour soutenir les survivantes et survivants de viol ou de viol potentiel. Ces organisations peuvent également vous orienter vers des ressources locales pour que vous puissiez obtenir le soutien et les soins que vous méritez.
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Mon ou ma partenaire fait preuve de jalousie quand je sors avec des camarades ou des membres de ma famille. Que puis-je faire?
Recherches mensuelles : 2 230
Réponse de Rhoda N, Possibility Seeds, Andre H, et White Ribbon
Si votre partenaire tente de contrôler les personnes que vous pouvez voir, vous pouvez ressentir de la confusion ou de l'anxiété, particulièrement si cela affecte le temps que vous passez avec vos proches. Si vous vous sentez en sécurité de le faire, discutez avec votre partenaire. Demandez-lui d'où vient son malaise et essayez de résoudre les problèmes sous-jacents que votre partenaire pourrait avoir dans votre relation. Assurez-lui que sa jalousie ne signifie pas que vous l'aimez moins et que le fait de passer du temps avec vos proches ne diminue pas les sentiments que vous éprouvez à son égard. Vous ne devez pas vous sentir comme une « mauvaise personne » parce que vous passez du temps avec vos camarades et votre famille. Cette conversation est une bonne occasion de lui faire part de vos sentiments à l'égard de son comportement et de ce que vous ressentez. Vous devriez également établir des limites et des attentes claires en ce qui concerne le temps passé avec votre entourage.
Il peut aussi être utile d'impliquer votre partenaire dans des activités avec vos camarades et votre famille pour qu'il ou elle puisse constater que vos relations sont platoniques et inclusives. Le fait de participer à des activités visant à renforcer la confiance, comme des conversations ouvertes et honnêtes, une thérapie de couple ou d'autres activités qui favorisent la confiance, peut également contribuer à atténuer la jalousie de votre partenaire.
Si vous ne vous sentez pas en sécurité ou si vos limites ne sont pas respectées, contactez une personne de confiance de votre famille ou de votre entourage pour demander de l'aide. Vous pouvez également accéder à du soutien professionnel ou communautaire pour obtenir des ressources et des tactiques vous permettant d'entretenir des relations saines.
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Une personne que j'aime est ou était dans une relation de violence. Comment puis-je l'aider?
Recherches mensuelles : 2 200
Réponse de Micah K et We Worthy Women
Il est difficile d'apprendre qu'une personne qu'on aime est ou a été dans une relation de violence. C'est tout à fait naturel de vouloir l'aider à faire face à cette relation, à la quitter ou à s'en remettre. Pourtant, certaines choses que nous croyons utiles peuvent être ressenties différemment par une personne qui subit ou a subi des violences fondées sur le sexe.
Voici quelques conseils à suivre lorsque vous soutenez des personnes dans une relation de violence :
- Croyez-les. Ne leur demandez pas si elles sont sûres que les actes de violence ont eu lieu.
- Rappelez-leur que ce n'est pas de leur faute. La violence est toujours le fait de celui ou celle qui commet l'agression, même si les personnes victimes ou survivantes sont amenées à croire le contraire.
- Soutenez-les. Vous ne comprenez peut-être pas ce qu'elles vivent, mais vous pouvez toujours les soutenir. Soyez là lorsqu'elles se tournent vers vous pour les écouter, leur donner des conseils ou simplement les prendre dans vos bras. Si la situation est trop compliquée ou trop traumatisante pour que vous puissiez leur apporter votre soutien, mettez-les en contact avec des gens qui pourront les aider. Vous ressentirez parfois de l'impuissance, mais sachez que le simple fait d'être là pour vos proches leur rappelle qu'ils ne sont pas seuls.
- Prenez souvent de leurs nouvelles. Demandez-leur comment elles vont et ce qu'elles ont fait dernièrement. Considérez passer une journée ensemble. Demandez-leur si elles veulent parler de ce qui s'est passé, mais ne les forcez pas – elles s'ouvriront quand elles seront prêtes.
- Ne leur dites jamais qu'elles n'ont « qu'à partir ». Quitter une relation de violence est plus compliqué que de traverser la porte. Dans de nombreux cas, les personnes victimes de violence doivent se préparer à partir, par exemple en mettant de l'ordre dans leurs finances, en trouvant un endroit sûr où séjourner ou en rassemblant des documents sur les violences subies.
- Invitez-les à rester avec vous si vous le pouvez. Trouver un endroit sûr où vivre pendant qu'elles règlent leurs problèmes est un obstacle courant à la sortie d'une relation abusive.
- Mettez-les en contact avec des ressources de leur région qui soutiennent les personnes victimes et survivantes de violence domestique, comme les maisons d'hébergement, les lignes d'assistance téléphonique, l'aide juridique et financière, les conseillers ou conseillères et les thérapeutes.
- Aidez-les à élaborer un plan de sécurité. C'est plus facile de quitter une relation de violence quand tout est planifié. Vous pouvez utiliser cet outil pour vous assurer que toutes les questions importantes sont couvertes.
Au bout du compte, la décision de quitter une relation de violence revient aux personnes victimes ou survivantes, mais ça ne veut pas dire que vous ne pouvez rien faire pour elles. Le simple fait de faire savoir à vos proches que vous les soutenez et de leur offrir votre amitié peut les aider énormément dans leur cheminement vers la guérison.
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Mon ex me harcèle en ligne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 1 790
Réponse de Sophie A et Possibility Seeds
Il est totalement normal de ressentir toutes sortes d'émotions face au comportement de votre ex, notamment de l'inquiétude, de la peur et de la colère. Toute forme de harcèlement, y compris en ligne, constitue une violation de vos droits. Ce n'est pas correct et, dans certains cas, c'est même illégal. Vous devriez toujours avoir le droit de protéger votre vie privée. Sachez que ce qui vous arrive n'est pas de votre faute. Voici quelques mesures que vous pourriez envisager de prendre pour vous protéger :
- Renforcer votre communauté. Le harcèlement est un moyen d'exercer un pouvoir et un contrôle sur une autre personne, et l'isolement peut rendre ces tactiques plus puissantes. Assurez-vous que votre cercle amical, votre famille et vos proches sont au courant de ce qui se passe et demandez-leur leur soutien. Si vous craignez pour votre sécurité, vous pouvez contacter la ligne pour les interventions non urgentes de votre région ou demander l'aide de la communauté pour obtenir des conseils et des ressources.
- Contacter des ressources. Il existe de nombreuses organisations pouvant apporter du soutien aux personnes qui vivent du harcèlement. Elles peuvent vous renseigner sur ce qu'est le harcèlement, sur la manière d'y faire face et sur les moyens de vous protéger.
- Fixer des limites. Si quelqu'un vous harcèle en ligne, commencez par bloquer cette personne, son entourage et les membres de sa famille. Vous pouvez également envisager de changer de numéro de téléphone. Le fait de passer en mode privé sur les médias sociaux peut également empêcher que vos informations soient diffusées publiquement et partagées avec la personne qui vous harcèle. L'activation d'un profil privé vous permettra de contrôler qui vous suit. Si cette personne continue à créer de nouveaux comptes pour vous suivre et que vous vous sentez en sécurité de le faire, envisagez de lui dire que vous n'êtes pas à l'aise avec son comportement.
Le harcèlement peut avoir un impact considérable sur la sécurité et le bien-être. Vous avez le droit d'exprimer vos préoccupations concernant le comportement de votre ex et vous avez le droit d'être en sécurité. Informez vos camarades et votre famille de ce qui se passe et appelez le 911 si vous craignez pour votre sécurité.
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Où puis-je dénoncer des actes de violence fondée sur le sexe? Que se passera-t-il ensuite?
Recherches mensuelles : 1 820
Réponse de Alyssa S, Marlee L, We Worthy Women, et White Ribbon
Le choix de signaler des incidents de violence fondée sur le sexe (VFS) est une décision très personnelle prise par des personnes victimes et survivantes à travers le Canada. L'une des options consiste à signaler la VFS à la police. Vous pouvez contacter un service d'orientation juridique local, un bureau d'aide juridique ou une association publique d'éducation et d'information juridiques pour obtenir des conseils juridiques. Cependant, si la voie juridique peut sembler évidente, elle n'est pas toujours la meilleure pour toutes les personnes victimes ou survivantes : elle peut sembler dangereuse ou inaccessible pour certaines communautés. La procédure pénale peut également être traumatisante. C'est une procédure qui peut durer des années et qui peut ne pas aboutir à un résultat qui semble juste. Vous n'avez jamais l'obligation de faire appel à la police si vous ne vous sentez pas à l'aise.
Vous pouvez également faire appel à la justice réparatrice qui donne la priorité à la réparation plutôt qu'à la punition. La justice réparatrice s'intéresse aux personnes qui ont subi un préjudice et à ce qui est nécessaire pour réparer ce préjudice. Elle met l'accent sur la responsabilité et la guérison, et se concentre sur les besoins des victimes ou personnes survivantes. Recherchez des agences et organisations de votre région qui pourront vous aider à déterminer le processus le plus compatible, sûr et accessible pour vous permettre d'aller de l'avant.
Si vous êtes aux études, vous pouvez signaler la VFS à votre école. La plupart des établissements d'enseignement supérieur ont des ressources offrant du soutien ou des conseils en matière de violence sexuelle ou de droits de la personne et d'équité, qui peuvent vous guider et vous aider à prendre les bonnes décisions pour vous. Elles peuvent vous offrir du soutien et de l'aide supplémentaire ou vous orienter vers d'autres organisations qui soutiennent les personnes victimes de VFS.
Vous pouvez aussi choisir de révéler la VFS. Alors qu'une déclaration est faite dans l'intention d'engager une enquête formelle, par exemple auprès de la police ou de votre école, une révélation de VFS peut être faite à une personne qui peut vous apporter du soutien, comme un service d'assistance téléphonique ou de psychothérapie. Ces services peuvent être tenus de signaler votre cas s'il existe une menace de préjudice immédiat pour vous ou pour d'autres personnes. Voici quelques-unes de ces organisations :
- La ligne Jeunesse, J'écoute
- Les maisons d'hébergement pour femmes de la région
- La Ligne d'écoute d'espoir pour le mieux-être offerte aux Autochtones
- Une ligne d'assistance de votre province ou territoire accessible en tout temps
Vous ne devez jamais vous sentir dans l'obligation de signaler une expérience de violence fondée sur le sexe si vous estimez qu'elle ne correspond pas à vos limites personnelles. Faites toujours le choix qui vous semble le meilleur pour votre sécurité et votre bien-être.
Veuillez noter que ces conseils ne s'appliquent que si vous déclarez ou divulguez un incident de violence fondée sur le sexe après coup. Si vous êtes en danger immédiat, appelez le 911.
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Comment gérer un ou une partenaire trop critique?
Recherches mensuelles : 1 480
Réponse de Sara T et GRIS-Montréal
Partager sa vie avec une personne trop critique peut être une expérience très difficile. Vous méritez de ressentir de l'amour et du respect dans votre relation. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour régler le problème et tracer une voie saine vers l'avenir avec votre partenaire, si vous décidez de rester dans la relation :
- Prenez note des commentaires trop critiques à votre égard et des moments où ils surviennent.
- Essayez d'avoir une conversation calme avec votre partenaire en vous appuyant sur des notes et exemples concrets pour expliquer ce que vous ressentez face à son comportement.
- Formulez vos phrases au « je ».
- Demandez à des personnes de votre cercle amical et familial si elles remarquent que votre partenaire est trop critique.
- Veillez à toujours vous respecter mutuellement dans la relation et demandez-vous si cette dernière vous apporte plus d'aspects négatifs que de positifs.
Aborder des sujets difficiles dans une relation peut être stressant. Faites-le en veillant sur votre propre bien-être. Demandez de l'aide si vous en avez besoin et rappelez-vous qu'il y a des gens pour vous aider. Vous méritez de vous sentir à l'aise dans une relation empreinte de respect.
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Mon ou ma partenaire menace de me faire du mal ou de se faire du mal lorsqu'il ou elle est en colère. Que devrais-je faire?
Recherches mensuelles : 1 250
Réponse de Niko C et We Worthy Women
Entendre des menaces de la part de votre partenaire, quelle que soit la personne visée, est une situation effrayante. Parfois, en particulier dans le cas de menaces d'automutilation ou de suicide, il peut être difficile de savoir si ces menaces sont une forme de manipulation ou un véritable appel à l'aide.
Si votre partenaire menace de se suicider ou de se mutiler, portez attention aux autres signes avant-coureurs du suicide. Il peut s'agir de partager des sentiments de désespoir ou de douleur, d'augmenter sa consommation de drogues ou d'alcool, de dormir trop ou trop peu, ou de s'éloigner de son cercle amical et familial. Encouragez votre partenaire à recourir à un service d'assistance téléphonique ou à une aide médicale professionnelle qui pourra l'aider à surmonter ces pensées et ces sentiments.
Toutefois, si votre partenaire menace de se suicider ou de se mutiler à chacune de vos disputes, il s'agit plus probablement d'un acte de violence émotionnelle. Essayer de manipuler vos émotions est le signe d'une relation malsaine ou de violence. Votre partenaire doit comprendre que vous tenez à lui ou à elle sans que vous ayez à le prouver ou à faire des choses qui vous mettent mal à l'aise.
Si votre partenaire vous menace, c'est un acte de violence physique. Vous pouvez vous demander si cette relation est saine ou si elle vous convient; vous ne méritez pas de vous sentir en danger dans votre relation. Si vous pensez être en danger immédiat, appelez le 911.
Dans tous les cas, trouvez du soutien pour vous-même. Sentir que votre partenaire vous menace ou entendre cette personne menacer de se faire du mal peut être traumatisant. Il existe de nombreuses ressources qui peuvent vous aider à faire face à cette situation tout en restant anonyme, y compris Jeunesse, J'écoute ou des ressources provinciales et territoriales.
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Mon ou ma partenaire a utilisé la force pour avoir des relations sexuelles sans mon consentement. Est-ce un viol?
Recherches mensuelles : 1 040
Réponse de Lila M et Possibility Seeds
Oui. Les actes sexuels forcés sans consentement sont considérés comme des viols, quelle que soit la relation que vous entretenez avec la personne qui vous agresse. Les agressions sexuelles peuvent être effrayantes et déroutantes, surtout si elles sont commises par une personne en qui vous pensiez avoir confiance, comme votre partenaire.
Le terme juridique utilisé dans le Code criminel du Canada pour désigner un contact sexuel non désiré ou nuisible, qui comprend le viol, le contact sexuel, la force, les gestes ou les menaces, est une « agression sexuelle ». L'agression sexuelle est une infraction au Code criminel et est passible d'une peine d'emprisonnement. En vertu de l'article 265(1) du Code criminel, le terme « agression » est défini comme tout acte ou circonstance où une personne :
- emploie la force d'une manière intentionnelle, directement ou indirectement, contre une autre personne sans son consentement;
- tente ou menace, par un acte ou un geste, d'employer la force contre une autre personne, si elle est en mesure actuelle, ou si elle porte cette personne à croire, pour des motifs raisonnables, qu'elle est alors en mesure actuelle d'accomplir son dessein;
- aborde ou importune une autre personne ou mendie en portant ostensiblement une arme ou une imitation.
Lors d'un contact sexuel, vous devez donner votre consentement et vous devez recevoir le consentement de votre partenaire. Sachez que le consentement peut être retiré à tout moment et que cette décision doit être respectée à tout moment. Le consentement est un accord volontaire et explicite. Le silence ou l'absence de réponse n'est pas un consentement. Le consentement ne peut être obtenu dans les cas suivants :
- La personne est soumise à un traitement non désiré ou à l'application de la force.
- La victime est soumise à des pressions, à des menaces ou à la peur.
- Une personne abuse de son autorité (par exemple, dans les cas de déséquilibre de pouvoir ou d'abus de pouvoir entre un ou une gestionnaire et une personne qui travaille sous son autorité).
Si vous pensez avoir subi une agression sexuelle de la part de votre partenaire, prenez le temps de vous occuper de vous et de trouver refuge dans un lieu où vous vous sentez en sécurité. Sachez que vos sentiments sont valables. Vous pouvez signaler l'incident à la police et vous rendre immédiatement dans un hôpital ou une clinique médicale pour demander un examen en cas d'agression sexuelle. Cet article peut être une ressource utile pour plus d'informations sur les agressions sexuelles.
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Mon ou ma partenaire donne des coups de poing, frappe ou lance des objets quand il ou elle est en colère. Est-ce une réaction normale?
Recherches mensuelles : 1 000
Réponse de anonymous et FOXY/SMASH
Voir votre partenaire colérique donner des coups de poing, frapper ou lancer des objets peut être une expérience effrayante. Ce ne sont pas des réactions normales ou acceptables à la colère. En fait, il peut s'agir d'une forme de violence physique.
Le plus important dans ce genre de situation est de prendre soin de soi. Votre sécurité est la principale priorité, et si quelqu'un est violent avec des objets, ce comportement peut dégénérer en actions plus violentes. Si vous avez besoin d'une aide immédiate, appelez le 911. Même si vous êtes incapable de parler, ne coupez pas l'appel.
Si vous prévoyez de rester avec votre partenaire ou avec quelqu'un d'autre qui a du mal à contrôler sa colère, vous pouvez utiliser certains outils pour désamorcer les accès de colère :
- Communiquez avec votre partenaire sur la façon dont certaines choses déclenchent des réactions chez vous et sur ce qui déclenche ces réactions.
- Rappelez à l'autre que vous devez vous attaquer au problème et non l'un à l'autre.
- Dans les situations tendues, veillez à faire des pauses et à régler une minuterie. Le temps et la perspective peuvent vous aider à vous détendre et à réduire la probabilité que la situation devienne incontrôlable.
- Parlez à des camarades et à des membres de votre famille en qui vous avez confiance afin de prendre du recul par rapport à votre situation.
- Si la situation s'aggrave au point que vous ne vous sentez plus en sécurité, appelez le 911 ou quittez les lieux immédiatement, si possible.
Faites toujours preuve de prudence quand vous abordez des situations impliquant des actes violents. N'oubliez pas qu'il ne s'agit pas d'une réaction normale à une situation et que ce n'est pas de votre faute.
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Mon ex me harcèle. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 990
Réponse de anonymous et FOXY/SMASH
Se faire harceler par une personne avec laquelle vous étiez en couple peut avoir un impact considérable sur votre santé mentale. Le harcèlement est une forme de violence qui comprend tout comportement physique ou verbal non désiré, qu'il se produise en personne ou en ligne. Vivre du harcèlement peut être effrayant et cette situation doit être prise au sérieux.
Pour vous protéger, suivez les étapes suivantes :
- Assurez-vous que vos camarades, votre famille et vos proches sont au courant de votre situation.
- Si le harcèlement se produit en ligne ou par téléphone, il est préférable de bloquer les personnes en cause, leurs proches et les membres de leur famille afin de limiter leur capacité à vous contacter.
- Si le harcèlement persiste après en avoir bloqué ces personnes, vous pouvez aussi envisager de changer de numéro de téléphone.
- Si le harcèlement s'intensifie, n'hésitez pas à contacter les autorités. Si la situation ne met pas votre vie en danger, vous pouvez appeler la ligne pour les interventions non urgentes de votre région pour leur demander d'émettre un avertissement. Si quelqu'un menace activement de vous faire du mal, appelez le 911.
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Quelqu'un me met mal à l'aise au travail. Est-ce du harcèlement sexuel?
Recherches mensuelles : 860
Réponse de Avril H et Platform
Le harcèlement sexuel peut prendre différentes formes. Voici quelques indicateurs clés pour vous aider à l'identifier sur le lieu de travail :
- Avances sexuelles non désirées : attouchements, étreintes ou baisers déplacés sans votre consentement.
- Commentaires ou blagues à caractère sexuel : commentaires, blagues ou insinuations obscènes de nature sexuelle qui vous mettent mal à l'aise.
- Harcèlement moral ou intimidation à caractère sexuel : insultes, injures ou remarques offensantes liées à votre sexe ou genre, votre apparence ou votre sexualité; menaces, humiliations ou intimidations fondées sur votre sexe ou votre orientation sexuelle.
- Avances ou commentaires sexuels déplacés en ligne : recevoir des messages, des courriels ou des messages texte explicites non sollicités de la part de collègues ou de supérieurs.
- Affichage de matériel déplacé : affichage ou partage d'images, d'affiches ou de documents explicites sur le lieu de travail.
- Attention sexuelle non désirée : regarder ou commenter l'apparence ou le corps d'une personne de manière répétée et déplacée.
- Envahissement de l'espace personnel : se tenir trop près ou envahir l'espace personnel de manière sexuelle ou intimidante.
- Sabotage ou représailles : représailles ou mesures négatives en matière d'emploi, telles que les rétrogradations, les licenciements ou les affectations défavorables, en réponse au rejet d'avances ou à la dénonciation d'un harcèlement.
- Environnement de travail hostile : atmosphère omniprésente d'insinuations sexuelles ou de comportements inappropriés qui vous met mal à l'aise ou interfère avec votre capacité à travailler.
- Discrimination fondée sur le sexe : discrimination, comme un traitement ou une affectation injuste, fondée sur votre sexe ou votre identité sexuelle.
- Réponse inadéquate de la direction : si vous signalez un incident de harcèlement sexuel et que la direction n'aborde pas le problème ou ne prend pas des mesures suffisantes, cela peut être le signe d'un environnement de travail problématique.
Si vous faites face à l'un de ces comportements ou si vous êtes témoin de tels comportements de la part de vos collègues, il est essentiel de prendre des mesures pour vous protéger et protéger les autres personnes présentes sur votre lieu de travail. Consignez les incidents en gardant des traces détaillées, y compris les dates, les heures, les lieux et les témoins. Signalez le harcèlement à votre service des ressources humaines ou à une autorité désignée au sein de votre organisation.
Si le problème n'est pas résolu à l'interne, envisagez de consulter une avocate ou un avocat se spécialisant dans le harcèlement au travail.
Si vous êtes victime de ce type de violence sexuelle, le plus important est de veiller à votre bien-être. Rappelez-vous que d'autres personnes vivent des situations similaires et que ce n'est pas de votre faute. Cherchez le soutien de votre cercle amical et familial ou de thérapeute pour vous aider à faire face aux conséquences émotionnelles du harcèlement.
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Mon ou ma partenaire contrôle nos finances et me refuse de l'argent. Est-ce de la violence fondée sur le sexe?
Recherches mensuelles : 790
Réponse de Emily T et Possibility Seeds
La violence financière, qui comprend notamment le vol d'informations financières, la pression ou le chantage pour donner de l'argent et le contrôle des achats, est une forme de violence fondée sur le sexe (VFS).
Si vous êtes victime de violence financière, il est important de vous rappeler que ce n'est pas de votre faute et que vous avez droit à la sécurité et à la liberté financières. Voici ce que vous pouvez faire :
- Accordez la priorité à votre sécurité et prenez soin de votre santé mentale.
- Contactez des centres d'aide aux victimes de violences familiales de votre région. Vous pouvez commencer par consulter les services et ressources de la violence familiale offerts au Canada.
- Ouvrez un autre compte bancaire à votre nom et cessez de déposer de l'argent dans le compte conjoint. Demandez à votre employeur ou à d'autres sources de revenus de commencer à déposer de l'argent sur ce nouveau compte bancaire à votre nom. Si l'ouverture d'un nouveau compte bancaire n'est pas possible, vous pouvez envisager de mettre de l'argent de côté en lieu sûr.
- Racontez ce qui se passe à une personne de confiance de votre cercle amical ou familial qui pourra vous écouter, vous conseiller ou vous apporter un soutien logistique pour assurer votre sécurité.
La violence financière est une forme de violence fondée sur le sexe, et personne ne mérite d'en être victime. Prenez les mesures nécessaires pour vous protéger et pour assurer votre avenir.
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Mon ou ma partenaire exerce des pressions sur moi ou me force à accomplir des actes sexuels qui ne me conviennent pas. Est-ce une agression sexuelle?
Recherches mensuelles : 780
Réponse de Rhonda N et Possibility Seeds
Oui. Si votre partenaire fait pression sur vous ou vous oblige à accomplir des actes sexuels auxquels vous n'avez pas consenti, c'est une agression sexuelle. Si vous vous sentez en sécurité, dites à votre partenaire que ses gestes ne sont pas acceptables. Si vous vous sentez à l'aise, vous pouvez demander à votre famille et à vos camarades d'en discuter avec vous, ou bien contactez une ligne d'assistance comme Jeunesse, J'écoute si vous voulez en parler.
Il est difficile d'avoir l'impression que votre partenaire est peut-être en train de vous agresser sexuellement. Vous devez vous féliciter d'avoir reconnu qu'une telle pression n'est jamais acceptable.
Que ce soit dans une relation platonique ou romantique, le consentement est toujours obligatoire. Il doit être donné librement, réversible, informé, enthousiaste et spécifique. Le consentement est un aspect crucial de toutes les activités sexuelles, et toutes les parties doivent être d'accord et comprendre ce qui se passe. Tout ce qui n'est pas un « oui » clair est un « non », et quand ce « non » n'est pas respecté, c'est de la violence sexuelle.
N'oubliez pas que lorsque votre partenaire agit de la sorte à votre égard, ce n'est jamais de votre faute. Il existe des ressources pour vous aider et vous méritez de ressentir de l'amour et du respect.
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Mon ou ma partenaire menace souvent de me quitter pendant les disputes. Est-ce sincère?
Recherches mensuelles : 750
Réponse de Yasmin A et Platform
Menacer de mettre fin à une relation au cours d'une dispute relève de la manipulation émotionnelle et peut créer une dynamique malsaine entre vous et votre partenaire. La manipulation émotionnelle est une forme de violence psychologique dans laquelle une personne crée des scénarios pour influencer ou contrôler l'autre à son profit. Menacer de partir alors que vous êtes en train de résoudre un conflit met en place des barrières qui peuvent vous empêcher de communiquer en conséquence ou de chercher une solution adéquate. Cela peut aussi vous causer de l'anxiété ou de la peur, ou vous donner l'impression que vous ne pouvez pas vous exprimer par peur que votre partenaire parte.
Les menaces de votre partenaire peuvent découler de problèmes plus profonds, comme de l'insécurité ou l'instinct de conservation, mais ce comportement reste une forme de contrôle, car vous pouvez avoir l'impression que vous êtes dans l'obligation de pardonner à votre partenaire ou d'accéder à sa demande. Si vous vous sentez en sécurité de confronter votre partenaire, tentez d'exprimer ce que vous ressentez face à ces menaces. Demandez-lui quelle est l'intention derrière ces menaces et donnez-lui l'espace nécessaire pour partager avec vous ses sentiments et ses défis. Si cette conversation débouche sur d'autres disputes et menaces, cherchez un soutien extérieur, comme une thérapie de couple.
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Mon partenaire ou ma partenaire me touche en permanence et je n'aime pas ça. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 700
Réponse de Sophie A et Possibility Seeds
Vous méritez une relation empreinte d'amour dans laquelle vous vous sentez à l'aise. Ce que votre partenaire considère comme une marque d'affection n'est peut-être pas la même chose pour vous. Il est important de donner la priorité à votre sécurité et à votre bien-être dans votre relation.
La première chose à faire est d'exprimer vos limites et de rappeler que vous n'avez pas consenti à ces caresses. L'autonomie corporelle commence par le respect de notre espace personnel et, à ce titre, tout attouchement non consenti constitue une violation de nos limites. Les limites peuvent être exprimées de différentes manières :
- Sur le moment, elles peuvent être exprimées par le langage corporel, par exemple en créant une distance physique avec votre partenaire, et peuvent être exprimées en disant « Je ne me sens pas à l'aise avec ces caresses en ce moment » ou « J'ai besoin de plus d'espace personnel ».
- Les limites qui dépassent un court laps de temps peuvent être exprimées en disant : « Je me sens plus à l'aise si on me demande mon avis avant de me toucher [ou de me donner de l'affection physique] ».
Si vous avez l'intention de rester dans la relation et que vous vous sentez à l'aise de le faire, il serait bon d'avoir une conversation. Une façon d'aborder le sujet pourrait être de réitérer que vous appréciez le lien qui vous unit et que vous voulez vous assurer que vous vous sentez tous les deux à l'aise dans cette relation. Cela vous permettra de discuter de l'espace physique et des limites à respecter dans un esprit de collaboration plutôt que d'accusation.
Si vous vous sentez à l'aise de parler d'expériences antérieures qui ont pu affecter vos limites en matière de proximité physique, vous pouvez entamer la conversation en disant : « Je veux que tu saches que mes limites et ma zone de confort en matière de caresses sont le fruit de mes expériences passées. Ta compréhension compte beaucoup pour moi, et je te remercie de m'écouter pour m'assurer que je peux te rendre la pareille et maintenir un espace sûr entre nous ».
Fixer des limites peut sembler intimidant, mais ultimement, votre confort et votre sécurité sont ce qu'il y a de plus important. Si un partenaire ne respecte pas vos limites, il est peut-être temps de vous demander si cette relation respecte vos besoins. Vous ne devriez jamais avoir à repousser vos limites pour plaire à une autre personne ou pour la rassurer.
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Une relation de violence peut-elle changer un jour?
Recherches mensuelles : 690
Réponse de Niko C, Jaden M, We Worthy Women, et White Ribbon
La question de savoir si une relation de violence peut ou non devenir une relation saine n'a pas de réponse facile – et elle n'a certainement pas de réponse qui s'applique à chaque individu et à chaque relation.
D'une part, oui, les gens sont capables d'apprendre et de grandir de leurs actes, et une personne qui a été violente dans le passé peut, avec beaucoup de travail, être capable de former des relations saines et aimantes à l'avenir. Mais ça ne signifie pas qu'il faille rester dans une relation de violence. Ce type de changement ne peut pas se produire du jour au lendemain, et vous ne méritez pas de continuer à subir des violences en attendant un changement qui ne se produira peut-être même pas ou de risquer que la situation s'aggrave avec le temps.
Il est important de se rappeler que les promesses qui ne sont pas suivies d'actions ne sont pas des changements. Les gens qui commettent des agressions font souvent des promesses creuses lorsqu'ils se sentent coupables ou honteux de leurs actes ou lorsqu'ils ont l'impression que vous pourriez partir. Une personne qui dit qu'elle changera sans prendre de mesures concrètes pour le faire n'est probablement pas encore prête ou capable de le faire.
Même si une personne anciennement violente parvient à changer, ça ne signifie pas que vous devriez retourner ou rester en relation avec elle. Vous devez tenir compte des dommages déjà causés. Pourrez-vous vraiment faire confiance à cette personne et vous sentir en sécurité avec elle après avoir subi des violences? Vous méritez une relation aimante et valorisante dans laquelle vous vous sentez en sécurité à tout moment.
Si vous êtes victime de violence dans votre relation, rappelez-vous que ce n'est pas votre faute ni votre responsabilité de changer votre partenaire. Cette personne doit accepter son propre comportement et décider d'elle-même de s'améliorer. Il est probablement mieux pour vous de ne pas rester dans les parages pour voir si ça se produit.
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Mon ou ma partenaire fait preuve de possessivité et je pense qu'il ou elle m'espionne. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 450
Réponse de Jaden M et White Ribbon
Vous faire espionner par votre partenaire romantique peut avoir de lourdes conséquences sur votre santé mentale. C'est un comportement abusif et contrôlant qui n'est jamais acceptable. Si vous pensez que votre partenaire vous espionne, surveille vos textos ou vous localise à l'aide d'une application, voici ce que vous pouvez faire :
- Fixez des limites. Faites-lui savoir que vous n'êtes pas d'accord avec le fait d'être surveillé(e) ou suivi(e). Indiquez-lui le type de contrôle que vous pouvez accepter, comme lui envoyer un message texte lorsque vous êtes sur le chemin du retour. Il n'est pas nécessaire de « trouver le juste milieu » lorsque vous fixez des limites – n'acceptez que ce qui vous convient.
- Dites-lui ce que vous ressentez. Si la situation vous cause de la peur ou de l'anxiété, faites-le-lui savoir. Rappelez-lui que vous n'êtes pas un objet et que vous n'acceptez pas qu'on vous traite comme tel. Les gens n'ont pas le droit d'être possessifs à l'égard d'autres personnes.
- N'oubliez pas votre valeur. Souvent, les partenaires qui agissent de manière possessive vous rabaissent et vous font sentir mal dans votre peau pour que vous restiez « à eux » et que vous ayez peur de partir. Rappelez-vous que c'est de la manipulation et non la vérité : vous êtes digne d'être dans une relation saine et sûre.
- Envisagez de partir. Tout compte fait, les conséquences psychologiques du caractère possessif de votre partenaire n'en valent probablement pas la peine. Vous avez toujours le droit de quitter une relation, surtout si elle est malsaine.
Les gens ne deviennent pas possessifs du jour au lendemain, et ce trait de caractère ne disparaît pas non plus du jour au lendemain. La possessivité de votre partenaire n'est pas quelque chose que vous pouvez régler. Votre partenaire doit passer du temps à travailler sur lui-même ou sur elle-même pour apprendre à avoir une relation aimante et saine.
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Est-ce que mon ou ma partenaire peut me mettre à la porte?
Recherches mensuelles : 420
Réponse de Rhoda N et Possibility Seeds
L'idée de se faire expulser de son domicile peut être effrayante et vous causer de l'anxiété. Il peut être difficile de s'y retrouver sur les plans juridique et moral. Si vous vivez cette expérience, il est important de savoir qu'il y a des gens prêts à vous aider et que vous avez des options. Vous avez le droit de vous sentir en sécurité là où vous vivez. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre ou que vous pouvez envisager :
- Tendre la main à vos proches. Si vous le pouvez, faites part de vos inquiétudes à une personne de votre cercle amical ou de votre famille qui pourra peut-être vous donner des conseils, vous soutenir ou vous héberger temporairement pour assurer votre sécurité.
- Demander conseil. Votre situation de vie vous permet peut-être de bénéficier d'une protection juridique contre l'expulsion de votre logement. Ces protections peuvent varier en fonction de votre état civil et de votre situation de vie, par exemple si vous louez votre logement ou si vous en êtes propriétaire. Envisagez d'entrer en contact avec un organisme de prévention de la violence ou un organisme juridique pour explorer vos options, vos droits et le soutien qui pourrait vous être offert. Votre province ou territoire peut offrir des conseils juridiques gratuits par l'intermédiaire d'organisations telles que Pro Bono Ontario (en anglais seulement), Justice Pro Bono au Québec, et Access Pro Bono (en anglais seulement) en Colombie-Britannique.
Élaborer un plan de sécurité. Mettez en place un plan si vous vous sentez en danger ou si votre sécurité est menacée. Réfléchissez aux personnes que vous pourriez contacter, aux endroits où vous pourriez aller et à ce dont vous pourriez avoir besoin pour faire face à la situation et vous sentir en sécurité. Si on vous expulse de force de votre domicile ou si vous devez le quitter pour assurer votre sécurité ou votre bien-être, le Gouvernement du Canada, la Fondation canadienne des femmes et le YWCA de votre région peuvent vous fournir des ressources gratuites, les coordonnées de services et d'aides juridiques, et des informations sur les refuges disponibles près de chez vous.
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Mon ou ma partenaire a retiré le préservatif pendant les rapports sexuels sans me le dire. Que dois-je faire?
Recherches mensuelles : 360
Réponse de Yasmin A et Platform
Il peut être déroutant et blessant que votre partenaire trahisse votre confiance en retirant son préservatif pendant les rapports sexuels. Cet acte constitue une coercition reproductive et une violation de votre corps et de votre consentement. Ce comportement est également connu sous le nom de stealthing. Cette forme de violence peut vous exposer à des risques d'infections transmissibles sexuellement (ITS) et de grossesse non désirée, et est nocive sur les plans physique et émotionnel.
Sachez qu'il est de la plus haute importance de donner la priorité à votre bien-être. Ce n'est pas de votre faute. Vous avez consenti à des rapports sexuels protégés et votre partenaire a violé cette entente. Faites preuve d'indulgence envers vous-même pendant cette période. Quand vous en aurez la force, le fait de passer un test de dépistage des ITS et de grossesse pourra vous permettre de prendre soin de votre santé sexuelle.
Discutez de la situation avec votre partenaire, si vous vous sentez en sécurité de le faire. Si votre partenaire refuse de reconnaître ses actes ou d'en assumer la responsabilité, vous devrez peut-être réévaluer la santé globale de votre relation. Vous pouvez envisager de faire appel à de l'aide professionnelle, comme des thérapeutes de couple, ou à des proches en qui vous avez confiance. Si vous vous sentez en danger ou que votre sécurité est menacée, n'hésitez pas à demander de l'aide auprès de ressources locales en matière de violence fondée sur le sexe ou à contacter les autorités. Vous pouvez accéder à des groupes de soutien locaux de votre région ou suivre une thérapie en fonction de votre situation.
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Mon ou ma partenaire n'aime pas que je parle à ma famille ou à mes camarades. Est-ce normal?
Recherches mensuelles : 340
Réponse de Justine F et GRIS-Montréal
Il est possible que votre partenaire ne s'entende pas très bien avec certaines personnes de votre entourage, mais si cela se traduit en une prise ou une tentative de prise de contrôle de sa part sur vos interactions et sur vos actions, on parle alors d'une dynamique de contrôle. Une telle dynamique n'est pas saine dans une relation.
Une dynamique de contrôle peut être déstabilisante et provoquer de la tristesse, de la frustration, de la colère ou de la peur. Si vous vivez ce type de relation, envisagez de prendre les mesures suivantes :
- Prenez des notes sur les moments où votre partenaire tente d'exercer un contrôle sur vos interactions et vos actions.
- Essayez d'avoir une conversation calme en utilisant des notes pour appuyer vos remarques par des exemples concrets.
- Parlez à un proche ou à une ressource professionnelle d'une organisation spécialisée pour obtenir un avis extérieur.
- Faites part à votre partenaire de votre malaise et de vos émotions face à cette situation en parlant au « je ». La dynamique de contrôle peut survenir pour de nombreuses raisons, mais rappelez-vous que rien ne peut la justifier. Par exemple, la jalousie n'est pas une preuve d'amour, mais plutôt le moteur d'une dynamique de contrôle. Si nécessaire, des ressources spécialisées existent pour les personnes qui souhaitent travailler sur leur jalousie et ne pas en faire souffrir les autres.
- Si vous avez peur de la réaction de votre partenaire, n'hésitez pas à demander à une autre personne d'assister à la conversation.
- Prenez du recul par rapport à la relation et questionnez-vous sur vos besoins. Une relation saine doit être basée sur la confiance et la bienveillance; est-ce ce que vous ressentez? Ressentez-vous du respect de votre partenaire? Vous sentez-vous en sécurité? Ressentez-vous l'obligation de faire des choses que vous n'aimez pas ou, à l'inverse, avez-vous l'impression de ne pas avoir la liberté de faire ce que vous aimez? N'hésitez pas à chercher du soutien auprès d'une ressource spécialisée ou professionnelle.
En abordant cette question, assurez-vous de prendre soin de votre bien-être physique et mental. Vous méritez d'être à l'aise dans votre relation et personne ne doit vous éloigner de votre cercle amical et familial.
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Mon ou ma partenaire me vole. Que devrais-je faire?
Recherches mensuelles : 260
Réponse de Lila M, Yasmin A, Possibility Seeds, et Platform
Apprendre que votre partenaire vous vole peut être déconcertant, effrayant et potentiellement dangereux. Il y a plusieurs façons d'aborder le problème, mais il est important d'accorder la priorité à votre sécurité et votre bien-être. Voici quelques mesures immédiates à prendre :
- Confirmez qu'il n'y a pas d'autres explications possibles pour les objets disparus.
- Conservez une liste des objets et montants d'argent volés.
- Sécurisez les biens restants (par exemple, retirez l'argent d'un compte bancaire commun ou mettez les objets de valeur dans un coffre-fort).
- Contactez votre banque si votre partenaire a volé une carte de crédit ou de débit, ou retiré de l'argent de vos comptes personnels ou conjoints à votre insu. Demandez à la banque de bloquer la carte ou le compte.
- En cas de vol d'un véhicule, prévenez votre compagnie d'assurance.
Si vous pouvez le faire en toute sécurité, ayez une conversation ouverte avec votre partenaire au sujet de vos préoccupations, mais n'oubliez pas :
- Dans la mesure du possible, contrôlez vos émotions et évitez de réagir de manière agressive.
- Évitez les accusations et les insultes, car cela n'aide pas à faire avancer la conversation.
- Posez des questions et laissez-lui la possibilité d'expliquer honnêtement les raisons de cette situation.
- Profitez de cette conversation pour exprimer ce que vous ressentez et élaborez ensemble des stratégies pour mettre fin au vol.
Si votre partenaire refuse d'arrêter et ne rend pas les objets, contactez la police et déclarez les objets perdus comme volés. Vous pouvez appeler le 911 ou la ligne pour les interventions non urgentes. Vous pouvez aussi utiliser le répertoire des services aux victimes pour entrer en contact avec des agents de soutien dans votre communauté qui peuvent vous fournir de l'aide en santé mentale, des conseils, de l'hébergement et d'autres formes de soutien.
Si vous avez les ressources nécessaires, demandez l'aide d'un ou une juriste ou contactez l'Aide juridique pour obtenir du soutien afin d'entrer en contact avec un avocat ou une avocate.
Si votre partenaire vous vole, votre principale priorité doit être d'assurer votre sécurité. Prenez les mesures nécessaires pour assurer votre sécurité et votre bien-être.
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Mon ou ma partenaire a essayé de m'étrangler. Comment puis-je obtenir de l'aide?
Recherches mensuelles : 260
Réponse de Josel G et Wisdom2Action
La strangulation est une forme très grave de violence physique qui peut entraîner des problèmes de santé à long terme, voire la mort. Si vous avez été victime d'un étranglement ou de toute autre forme de violence physique de la part de votre partenaire, vous devriez sérieusement envisager de mettre fin à la relation. Votre sécurité passe toujours en premier.
Commencez par vous mettre à l'abri. Si vous ne savez pas où aller, cherchez des ressources et maisons d'hébergement dans votre région, ou expliquez la situation à un membre de votre cercle familial ou amical qui pourra peut-être vous aider.
Si vous pouvez le faire en toute sécurité, vous voudrez peut-être documenter la strangulation. Prenez des photos de tous les signes physiques et conservez-les dans un dossier protégé par un mot de passe, ou allez voir un ou une médecin qui pourra conserver un dossier médical de l'incident.
Déterminez ensuite si ce que vous avez subi est de la violence domestique (qui a lieu entre deux personnes d'un même foyer) ou de la violence entre partenaires intimes (qui a lieu entre des partenaires romantiques qui peuvent ou non vivre ensemble). Cela vous aidera à trouver les aides communautaires et juridiques qui vous conviennent.
Ensuite, c'est à vous de décider quels types de services et d'aides vous conviennent. Avez-vous besoin d'un endroit sûr où séjourner? Contactez les maisons d'hébergement pour femmes de votre région ou trouvez un membre de votre famille ou un proche qui peut vous aider. Si vous souhaitez porter plainte, contactez la police locale. Si vous avez besoin de parler à quelqu'un, appelez ou envoyez un message texte à une ligne d'assistance comme Jeunesse, J'écoute ou aux ressources provinciales et territoriales.
Le Gouvernement du Canada et la Fondation canadienne des femmes peuvent vous fournir des ressources et des coordonnées pour différents types de soutien et de services communautaires et juridiques offerts à l'échelle nationale ou près de chez vous. Le YWCA de votre région offre de l'aide aux femmes, aux jeunes filles, aux familles, aux personnes bispirituelles et aux personnes de genre différent. Et si vous êtes aux études, votre école peut également proposer des services de soutien.
Quoi que vous fassiez, sachez que vous méritez d'être en sécurité et à l'abri de la violence.
Si vous avez besoin d'un soutien immédiat ou si vous êtes en danger, composez le 911.
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À propos du projet
La violence fondée sur le sexe (VFS) est un problème grave qui touche tout le monde au Canada. Mais certaines formes de VFS sont souvent ignorées, et nombreux sont ceux qui ne savent pas que certains actes constituent une forme de VFS.
Chaque mois, des milliers de Canadiens cherchent de l'aide sur Internet pour faire face à la VFS – qu'ils sachent ou non qu'il s'agit de VFS. Le site [Ce n'est pas juste] utilise des données régulièrement mises à jour provenant de moteurs de recherche pour connaître les sujets relatifs à la VFS les plus recherchés par les Canadiens. À partir de ces données, notre équipe dévouée de jeunes leaders est en mesure de répondre aux questions sur la VFS et de fournir un soutien par les pairs pertinent et utile, axé sur les jeunes, à ceux qui en ont le plus besoin.
[Ce n'est pas juste] fait partie de la campagne de sensibilisation à la VFS Ce n'est pas juste, présentée par Femmes et Égalité des genres Canada, YMCA Canada, White Ribbon, Wisdom2Action, DAWN Canada, Platform, FOXY, Possibility Seeds, et We Worthy Women.
[Ce n'est pas juste] fait partie de la campagne de sensibilisation à la VFS Ce n'est pas juste, présentée par Femmes et Égalité des genres Canada, YWCA Canada, White Ribbon, Wisdom2Action, Platform, FOXY/SMASH, Possibility Seeds, We Worthy Women, et GRIS Montréal.Comment fonctionne [Ce n'est pas juste]?
[Ce n'est pas juste] compile des milliers de mots-clés relatifs à la violence fondée sur le sexe et indique le nombre de fois où chaque terme a été recherché au cours d'un mois.
Ces termes de recherche sont classés en catégories thématiques – par exemple, les recherches relatives aux coups, aux poings et aux gifles peuvent être classées dans la catégorie « violence physique ». Ces catégories sont ensuite utilisées pour formuler des questions pertinentes basées sur ce qui est recherché et sur la fréquence des recherches.
Bien qu'il soit possible que certains mots-clés ne soient pas pris en compte par l'outil, les données qu'il fournit nous donnent un aperçu précis des problèmes auxquels les Canadiennes et Canadiens sont confrontés à l'heure actuelle. Il nous permet non seulement de suivre les tendances des termes de recherche liés à la VFS, mais aussi de fournir les informations les plus utiles aux personnes qui les recherchent.
Nos partenaires
[Ce n'est pas juste] réunit Femmes et Égalité des genres Canada, des organisations au service des jeunes et de jeunes leaders de partout au Canada œuvrant à l'élimination de la violence fondée sur le sexe partout au Canada. Les contributeurs comprennent des experts en matière de VFS, des ressources de soutien et des groupes de défense qui nous aident à fournir une perspective nuancée et éclairée sur ce sujet complexe. C'est par l'entremise de ces partenariats que nous avons sélectionné nos jeunes leaders : une équipe de jeunes adultes passionnés par le soutien de leurs pairs confrontés à la VFS.
Nous nous efforçons de créer des partenariats qui favorisent l'intersectionnalité et qui amplifient les voix de ceux qui, dans les communautés marginalisées, sont les plus exposés à la VFS. Ensemble, nous pouvons créer un monde plus sûr et équitable.
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