Document d'information – Aide financière fédérale pour améliorer la sécurité économique des femmes dans le Nord de l’Ontario
Document d'information
Condition féminine Canada – Programme de promotion de la femme
Condition féminine Canada fait progresser l’égalité entre les sexes au Canada de plusieurs façons, notamment au moyen de son Programme de promotion de la femme, qui finance les projets d’organismes admissibles. Les projets sont sélectionnés au moyen d’appels de propositions portant sur des thèmes précis ou parmi l’arrivage continu de propositions, reçues en tout temps par le Programme.
Le Programme de promotion de la femme finance des projets d’une durée maximale de cinq ans qui ciblent les obstacles systémiques à la participation des femmes et à leur égalité dans la société Canadienne. Les projets financés rejoignent l’un ou l’autre des trois domaines prioritaires du Programme, à savoir : l’élimination de la violence faite aux femmes, l’amélioration de la sécurité économique des femmes et des filles, et l’accès des femmes et des filles aux postes de décision et de responsabilité.
Appels de propositions – Promouvoir la sécurité économique des femmes et Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones
Le 2 octobre 2017, l’honorable Maryam Monsef, ministre de la Condition féminine, a lancé deux appels de propositions. Le premier appel, intitulé Promouvoir la sécurité économique des femmes, invitait les organismes à présenter une demande de financement pour des projets favorisant la sécurité économique des femmes tout en contribuant à l’avancement de l’égalité entre les sexes au Canada. À l’issue de cet appel de propositions, plus de 30 projets recevront la somme totale de 10 millions de dollars.
Cet appel de proposition comprenait deux thèmes. Le premier, Aplanir les obstacles systémiques grâce au partenariat, finance des projets visant à éliminer les obstacles majeurs à la sécurité économique des femmes, entre autres, l’accès aux services de garde, l’écart salarial entre les femmes et les hommes et les iniquités salariales.
Le second volet thème, Mobiliser le secteur privé et augmenter ses investissements dans la cause des femmes, invite les organismes à établir des partenariats avec le secteur privé pour trouver des solutions novatrices permettant d’améliorer la sécurité économique des femmes.
Le second appel de propositions, Améliorer la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones, invitait les organismes à encourager la collaboration entre les parties prenantes – femmes, organismes et communautés autochtones et le secteur privé – pour favoriser la sécurité et la prospérité économiques des femmes autochtones au Canada. Quatorze projets ont été retenus d’un bout à l’autre du pays et se partageront 4,3 millions de dollars.
Projet financé
PARO Centre pour l’entreprise des femmes offre à des milliers d’entrepreneures un soutien, notamment financier, qui les aide à réussir en affaires. Cet organisme à but non lucratif travaille avec de nombreux partenaires dans le but d’améliorer l’accès des femmes au crédit, à la formation, au réseautage et à d’autres formes d’aide pour la croissance de leur entreprise.
Description du projet
PARO Centre pour l’entreprise des femmes se verra accorder un financement de 280 061 $ pour son projet intitulé Collaborating for Transformation: Advancing Women’s Economic Security (Collaborer pour la transformation : améliorer la sécurité économique des femmes). Dans le cadre de ce projet de 36 mois, l’organisme tentera de comprendre les obstacles à la croissance auxquels se heurtent les entreprises dirigées par des femmes dans le Nord de l’Ontario, et il pourra ainsi mieux saisir pourquoi nombre d’entre elles, après un bon démarrage, ne parviennent pas à se développer. Parmi les obstacles rencontrés, mentionnons l’accès inégal des femmes au capital de croissance, l’attitude des investisseurs et le manque d’occasions d’affaires existantes et potentielles, de réseaux d’affaires et d’autres « connecteurs » de petites entreprises pouvant jouer un rôle dans le succès ou l’échec de ces entreprises. Le projet étudiera également l’influence néfaste d’autres facteurs (sexisme, isolation en milieu rural, âgisme, etc.) sur la croissance des entreprises dirigées par des femmes.
Statistiques – Sécurité économique des femmes
En 2015, 82 % des femmes de 25 à 54 ans (six millions) ont participé au marché du travail.
En 2015, les femmes représentaient 47,2 % de la population active, comparativement à 45,7 % en 1999 et à 37,1 % en 1976.
En 2015, le taux d’emploi des femmes à l’échelle du Canada était de 77,5 %, comparativement à 85,3 % pour les hommes.
Les femmes travaillent en moyenne 5,6 heures de moins par semaine que les hommes (35,5 heures/semaine, comparativement à 41,1 heures/semaine).
À l’heure actuelle, 19 % des femmes qui occupent un emploi travaillent à temps partiel (comparativement à 5,5 % chez les hommes).
En moyenne, la valeur nette du patrimoine des mères seules n’équivaut même pas à la moitié de celui des pères seuls, s’établissant à 240 000 $ contre 540 000 $. Comparativement, les femmes et les hommes célibataires sans enfants ont une valeur moyenne qui est très similaire, de 250 000 $ et de 230 000 $ respectivement.
Les mères seules avaient le plus faible revenu rajusté moyen (25 300 $), suivaient les personnes seules (33 700 $). Le revenu rajusté moyen des pères seuls et celui des hommes seuls était semblable (approximativement 40 300 $). Soulignons que le revenu rajusté moyen des mères seules était de 15 000 $ de moins que celui des pères seuls.