Aviation royale canadienne : le commandement et le contrôle

Pour maintenir sa pertinence opérationnelle aux yeux des Canadiens et des partenaires alliés, l’Aviation royale canadienne (ARC) doit conserver un certain nombre de capacités nécessaires à l’accomplissement d’une vaste gamme de missions au pays et à l’étranger. Depuis la fin de la guerre froide, les opérations sont devenues plus variées et plus complexes. Si les escadrons et unités tactiques de l’ARC ont régulièrement participé à de nombreuses opérations couronnées de succès (allant d’opérations d’aide humanitaire aux conflits ouverts), c’est au niveau opérationnel que s’est fait le plus grand apprentissage. La puissance aérienne est maintenant appelée à prendre part à des opérations qui sont beaucoup moins prévisibles, qui présentent de nouvelles menaces asymétriques et qui s’effectuent souvent en terres lointaines. La façon dont le commandement et le contrôle de l’ARC s’effectuent dans ce contexte en évolution permanente est une question de grande importance pour les commandants et le personnel à tous les niveaux. Afin de combler les lacunes observées dans nos programmes de perfectionnement professionnel, la présente série d’articles examinent de près la façon dont l’ARC applique le processus dynamique de commandement et de contrôle. Ces articles ont été rédigés dans le but d’exposer les militaires, quelle que soit l’étape où ils se trouvent dans leur carrière, à des concepts qui, souvent, ne sont pas abordés dans les manuels et ordonnances de la doctrine officielle. Nous espérons que les idées présentées dans chaque article pourront servir de point de départ à des discussions qui permettront au lecteur de mieux comprendre l’application de la puissance aérienne dans les opérations interarmées.

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