Saison 2018 de la Garde côtière dans l’Arctique
Document d'information
Juin 2018
Dans le cadre de la démarche multi-organismes du Canada pour ce qui est de la sécurité, de la sûreté et de la protection de l’environnement dans l’Arctique, la Garde côtière canadienne soutient les sciences de l’océan, la gestion et la sûreté maritime tout en améliorant sa capacité à protéger les Canadiens, à soutenir les résidents de nos régions les plus au Nord et à protéger le milieu marin dans tout l’Arctique.
Nous travaillons activement avec les Inuits, d’autres groupes autochtones et les résidents du Nord afin d’élargir la Garde côtière auxiliaire canadienne dans l’Arctique.
Des visites pourraient avoir lieu aux nouvelles unités de la Garde côtière auxiliaire dans l’Arctique. La Garde côtière dirigera également des opérations de recherche et sauvetage maritimes et des activités d’intervention environnementale selon les priorités, le cas échéant.
La nouvelle station de petites embarcations de sauvetage côtier de la Garde côtière à Rankin Inlet, au Nunavut, ouvrira ses portes en 2018, et elle sera exploitée par des étudiants autochtones de l’Arctique. Elle jettera les bases d’une expansion de l’intervention à l’échelle locale pour des opérations de recherche et sauvetage maritimes dans tout l’Arctique, et elle portera à 26, le nombre de stations de petites embarcations de sauvetage côtier actuellement exploitées par la Garde côtière dans tout le pays.
Dans le cadre du Service hydrographique du Canada (SHC), un certain nombre de navires de la Garde côtière se sont consacrés à des programmes de cartographie du fond marin au cours de cette saison. Ils assurent la sûreté et la sécurité du milieu marin en soutenant le travail du SHC, y compris les activités cartographiques et de levés, et en utilisant des sonars multifaisceaux à la fine pointe de la technologie en vue d’augmenter considérablement la quantité de levés du fond marin effectués dans l’Arctique.
Quatre cadets de la Marine royale canadienne monteront à bord du NGCC Pierre Radisson et du NGCC Louis S. St-Laurent pour une période globale d’environ 50 jours pour accroître leurs connaissances du milieu naval et maritime en participant à diverses activités sur l’eau et en dehors de l’eau, en s’intégrant pleinement à l’équipage du navire.
Le NGCC Sir Wilfrid Laurier soutiendra le Programme des aides à la navigation dans l’ouest de l’Arctique, en déployant des aides à la navigation supplémentaires pour s’assurer que les navigateurs sont informés des dangers possibles. Un certain nombre de navires déploient des bouées dérivantes dans l’océan et des flotteurs ARGO NOVA, qui enregistrent les données sur les températures de l’océan, son taux de salinité et la pression dans la baie d’Hudson et la baie de Baffin, la région atlantique et le long des plateaux de Terre-Neuve.
Lorsque nos navires approcheront des collectivités où la banquise côtière est présente, les équipages de la GCC communiqueront avec ces mêmes collectivités afin de veiller à ce que les chasseurs et les autres résidents soient avisés d’éviter la zone pendant les opérations.