La Garde côtière annonce la quantité de pétrole récupéré durant l’opération Manolis L.
Communiqué de presse
Le 10 janvier 2019
St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) - L’amélioration de la sécurité, de la propreté et de la santé de nos océans et de nos côtes pour tous les Canadiens et les générations futures demeure une priorité absolue du gouvernement du Canada.
Aujourd’hui, Scott Simms, député de Coast of Bays – Central – Notre Dame, au nom du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé que 208,7 mètres cubes (208,769 litres) de pétrole ont été retirés de l’épave du Manolis L. Il s’agit d’une quantité de pétrole suffisante pour remplir 1313 barils de pétrole.
L’opération de récupération du pétrole en vrac du Manolis L. a été dirigée par la Garde côtière canadienne et entreprise par Ardent Global Marine Services. Elle a été achevée avec succès en septembre 2018. L’opération a été réalisée à l’aide de véhicules sous-marins téléguidés par 70 mètres de profondeur, dans une eau froide (environ 1 degré Celsius). Le mazout lourd a été chauffé à la vapeur, puis a été retiré de l’épave, transporté à terre et transféré à une entreprise environnementale en vue de son élimination appropriée.
Il s’agissait de la première opération du genre dans de telles conditions. Le succès de cette opération est un exemple de la capacité de la Garde côtière de s’attaquer efficacement aux navires qui présentent des risques environnementaux.
Le Canada possède le plus long littoral du monde, ce qui crée des emplois et ouvre des possibilités partout au pays. L’élimination d’une importante menace de pollution posée par l’épave du Manolis L. est une manifestation de l’engagement du gouvernement du Canada à protéger efficacement nos eaux des incidents de pollution marine et s’inscrit dans la foulée d’une autre initiative importante du Plan de protection des océans : la Stratégie nationale relative aux navires abandonnés et aux épaves, qui vise à protéger l’environnement marin des effets nuisibles des navires préoccupants.
Le Manolis L. a coulé en 1985 au large de Terre-Neuve-et-Labrador, et est resté tel quel jusqu’en avril 2013, lorsque des fissures dans la coque, combinées à une puissante tempête, ont entraîné la remontée d’une certaine quantité de pétrole vers la surface. Depuis lors, la Garde côtière canadienne a mené des opérations de surveillance et de confinement de la pollution.
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Citations
« Je suis très heureux d’apprendre que tout le pétrole a pu être retiré avec succès de l’épave du Manolis L. Toutes mes félicitations aux équipes de la Garde côtière canadienne et à nos partenaires. Grâce au Plan de protection des océans de classe mondiale de notre gouvernement, nous sommes en mesure de fournir à la Garde côtière les outils et la formation dont elle a besoin pour entreprendre des opérations comme la récupération du pétrole en vrac du Manolis L., et ce, afin que nous puissions garder nos eaux plus propres, plus saines et plus sûres pour les générations à venir. »
L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Félicitations à nos équipes de la Garde côtière canadienne et à nos partenaires. Grâce à votre dévouement et à votre professionnalisme, le Manolis L. ne représente plus une menace de pollution par des hydrocarbures. Je tiens à remercier le comité d’intervention des citoyens concernant le Manolis L. pour ses efforts, ainsi que les gens et les collectivités qui ont appuyé ces travaux. Notre gouvernement veut faire s’assurer que nous ayons un environnement marin sain dont dépendent tant de collectivités côtières. »
Scott Simms, député de Coast of Bays – Central – Notre Dame
Faits en bref
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Le Manolis L. était un navire de charge en vrac qui transportait une cargaison de papier lorsqu’il a coulé en 1985 dans des eaux envahies par les glaces. L’épave gît à l’envers à une profondeur de 70 mètres. On a observé du pétrole au moment du naufrage, mais on en ignorait la quantité. Il n’y a pas eu d’autre signalement de pollution jusqu’en 2013.
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Les équipes d’intervention environnementale de la Garde côtière canadienne ont effectué des travaux d’entretien annuel sur l’épave afin d’évaluer l’état de la coque et de contenir les fuites.
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En 2016, la Garde côtière canadienne a reçu une somme de 6 millions de dollars pour effectuer une évaluation technique du Manolis L. L’évaluation a permis de relever des endroits en particulier et d’estimer que la quantité restante de pétrole était de 115 à 150 mètres cubes, en plus des 60 mètres cubes de carburant diésel qui se trouvaient dans le navire lorsqu’il a coulé.
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Un contrat d’une valeur de 15 106 400 dollars a été attribué à Ardent Global Marine Services pour la récupération du pétrole du Manolis L. Les travaux ont été réalisés au cours de l’été 2018. Un total de 208,7 mètres cubes de pétrole ont été récupérés.
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Personnes-ressources
Jocelyn Lubczuk
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
343-548-7863
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613-990-7537
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