Transcription – « Mon nouveau chez moi : Whitehorse »

Virginie Saspituri

Je suis arrivée en avion, puis ça a été « wow ». La nature, les montagnes que j’ai pu voir : on survolait la Yukon River.

Diana Romero

C’est vraiment beau pour moi, par exemple, en étant allophone, de trouver ma place comme francophone, être reconnue comme francophone. C’est un bon accueil, et je me sens partie de la communauté.

Narrateur

Bienvenue dans Mon Nouveau Chez-Moi. Une plongée au cœur des communautés francophones accueillantes du Canada. Un balado d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Virginie Saspituri

Je m’appelle Virginie Saspituri, j’ai 31 ans. Je viens d’une région dans le sud-ouest de la France qui s’appelle le Pays basque, et je suis à Whitehorse depuis 3 années maintenant.

Diana Romero

Je m’appelle Diana Romero, je suis mexicaine. Ça fait 7 ans que je suis au Canada, mais 1 année seulement que j’habite à Whitehorse. Avant, j’étais pendant 6 ans au Québec.

Diana Romero

Donc, Whitehorse, c’est la capitale du Yukon. Le Yukon est 1 des 3 territoires du Canada, avec les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Le Yukon se situe au nord de la Colombie-Britannique.

Virginie Saspituri

Même si ça reste la capitale du Yukon, ça reste une petite ville où on retrouve presque 90 % de la population du Yukon, où finalement tout le monde se connaît, où tout le monde se reconnaît, en tout cas, même si c’est juste physiquement. Whitehorse, c’est aussi une ville qui est baignée par le plein air, qui est entourée de nature, qui est entourée de rivières, de montagnes et d’animaux sauvages. C’est pas rare de voir des animaux sauvages en plein milieu de notre ville.

Diana Romero

Le slogan de Whitehorse, c’est « The Wilderness City », comme la ville sauvage. C’est très bien décrit comme ville. Il y a tout, l’aéroport, des banques, des restaurants. Mais c’est vrai que, comme tu dis Virginie, peu importe où tu regardes, où tu tournes la tête, il y a des montagnes, il y a de la nature sauvage.

Virginie Saspituri

Je suis arrivée en avion de la Nouvelle-Écosse, puis ça a été « wow ». La nature, les montagnes que j’ai pu voir, on survolait la Yukon River. Quand je suis arrivée, c’était en plein le coucher de soleil, donc c’était vraiment un « wow, quelle nature! » Puis, quand j’ai posé les pieds à Whitehorse, j’ai aussi dit « oups, on est seulement en septembre, mais il neige déjà! » Ça, ça a été comme ma première impression. Je me suis dit que c’était vraiment différent de l’Est du Canada, où j’avais habité, et que ça allait être une chouette aventure de pouvoir découvrir autre chose.

Diana Romero

Pour moi aussi, c’était une vraie aventure. Ma première impression, c’était « c’est vaste! » Moi, je suis arrivée en voiture. Je venais sur l’Alaska Highway, je longeais la rivière du Yukon justement pour arriver à la ville, au centre-ville. Aussi quand je suis sortie de ma voiture, les gens souriaient, c’était l’été.

Diana Romero

Déjà, j’étais surprise vraiment d’entendre autant de français parlé. Je savais que l’anglais, c’est la langue la plus parlée au Yukon, mais vraiment, le français est présent. Comme, il faut faire attention à ce qu’on dit parce que parfois on dit « ah oui, les gens parlent anglais ici », mais dans l’épicerie, dans la banque, dans la rue, tout le monde… J’entendais le français très, très, très présent. Déjà, moi, le français, ce n’est pas ma langue maternelle. Moi, j’ai choisi le français pour m’exprimer depuis que je suis arrivée au Canada, donc j’étais surprise de voir vraiment comment la communauté est soudée, les gens s’entraident. Juste par le fait de parler français, je sentais déjà que je faisais partie d’une communauté, d’avoir des amis, des gens pour faire des activités. Quand je venais tout juste d’arriver, que je ne connaissais personne, je savais déjà que juste par le fait de parler français, j’allais faire partie d’une communauté. L’Association franco-yukonnaise organise beaucoup d’activités, que ce soit pour les jeunes, pour les plus âgés, pour les nouveaux arrivants. Il y a vraiment un service, une activité pensé pour chaque profil. Donc, oui, il y a toujours des activités. Qu’est-ce que tu fais comme activité en français?

Virginie Saspituri

Je fais de l’improvisation en français au Yukon grâce à la Fabrique d’improvisation du Nord, puis c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré mon chum.

Diana Romero

Ah oui?

Virginie Saspituri

Ouais.

Diana Romero

On rencontre des gens incroyables, vraiment, comme les gens sont ouverts. Et comme je disais, c’est pas seulement la langue qu’on a en commun, mais aussi l’envie, on partage, c’est comme un mode de vie de vivre ici au Yukon, à Whitehorse plus précisément. Et on arrive à connecter très facilement avec les gens. Donc, toi tu es allé à la rencontre de cette personne sans savoir pas trop à quoi t’attendre, mais moi aussi, à chaque fois que j’ai une idée ou un projet, j’approche les membres de la communauté francophone et c’est vraiment… je suis toujours bien accueillie, je développe de belles amitiés. C’est… on est vraiment une belle communauté.

Diana Romero

Quand je suis arrivée, je voyais les gens se promener avec une sorte de… une pochette à la ceinture. Ma colocataire sortait marcher et avait tout le temps cette pochette avec une canette. Je me disais « mais qu’est-ce que c’est? ». Je n’en avais aucune idée. Donc, je me suis rendu compte que beaucoup de monde dans les sentiers et dans la rue avait cette même pochette. Ici, c’est comme prendre les clés pour sortir de la maison. En été, si tu veux sortir te promener, tu prends aussi ton « bear spray ». Donc, ça m’a juste surpris, ça m’a étonnée, mais je n’ai jamais eu à utiliser le « bear spray », heureusement.

Virginie Saspituri

C’est une bonne chose, je pense, que tu n’as jamais eu à l’utiliser.

Diana Romero

Oui. Et toi?

Virginie Saspituri

Non, je n’en ai jamais utilisé non plus, pis je pense que c’est une bonne chose. C’est quelque chose qu’on utilise vraiment en dernier recours. C’est seulement si l’ours va arriver à une distance assez proche de la personne que la personne va pouvoir utiliser ce vaporisateur, puisque l’objectif en fait, c’est vraiment d’essayer d’aveugler l’ours ou de le rendre maladroit, puis qu’il aille se gratter et qu’il n’ait plus envie, en fait, de nous attaquer. Je me promène toujours avec mon « bear spray » en randonnée, mais non, je ne me promène pas en ville avec mon « bear spray ».

Diana Romero

Puisqu’à l’été, les journées sont très longues, pour moi, c’était très intéressant de voir qu’il y a presque une journée complète pour faire des choses après le travail. Comme, si je finissais mon travail à 4 h 30-5 h l’après-midi, j’avais comme encore 5-6 heures de luminosité pour faire des balades, me promener un peu en ville, dans les sentiers proches de la ville, faire du vélo… Et il y a beaucoup d’activités que les gens font, d’activités que j’aurais jamais cru qu’on pouvait faire : partir vraiment comme à une randonnée de 2-3 heures et se baigner au lac et après faire un barbecue ou quelque chose de social, et tout ça après le travail. C’était comme une deuxième journée après le travail en fait.

Virginie Saspituri

Pour ma part, je suis arrivée en automne au Yukon, donc j’ai pu découvrir les belles couleurs d’automne et les paysages avec ces couleurs « flashy » orange, jaune, rouge. Puis j’ai été chanceuse d’arriver au Yukon et, une semaine après, de pouvoir voir des magnifiques aurores boréales. Puis ça m’avait beaucoup marqué, puis je me suis dit « ah, c’est ça les aurores boréales ».

Diana Romero

Moi aussi, c’était la première fois que j’ai vu des aurores ici. C’était, je pense, à 2 h du matin quand j’ai vu ma première aurore, donc il fallait que ça soit tard pour que ça soit assez obscur pour pouvoir la voir. Je me dis « est-ce que c’est un nuage? », parce qu’on voyait juste comme une sorte de nuage blanc. C’est drôle comment ça bouge ce nuage-là. Et finalement, ça a commencé à prendre de la couleur. Parfois, on le voit dans un quartier et pas dans l’autre. Parfois, on le voit pendant quelques secondes. Parfois, ça dure plus longtemps. C’est pas tous les soirs. J’ai pu démystifier les aurores boréales.

Virginie Saspituri

C’est une vraie chasse, les aurores boréales.

Diana Romero

T’as raison.

Virginie Saspituri

On ne sait jamais si elles vont vraiment être là, même s’il y a des outils qui permettent un peu de savoir l’activité…

Diana Romero

Magnétique.

Virginie Saspituri

Ouais, magnétique.

Virginie Saspituri

Diana, t’as parlé tout à l’heure que tu venais du Mexique. Puis je présume que, dans ton pays d’origine, la neige se fait rare. C’est quoi tes premières impressions quand t’es arrivée au Yukon?

Diana Romero

T’as bien raison, oui, je n’avais jamais vu la neige avant de venir au Canada. Moi, j’ai passé par le Québec, donc j’ai quand même eu une transition de 6 ans, mais c’est vrai que l’hiver est très différent ici. Ici, au Yukon, c’est beaucoup plus sec. On m’a dit qu’il y a plus de neige dernièrement qu’avant. Moi, j’ai vu quand même de la neige, j’ai dû pelleter. Ma première impression avec la neige, j’étais comme une enfant, tu sais, comme je jouais, je sautais, j’ouvrais la bouche pour recevoir. Comme ça, ça tombait dans ma bouche. C’était vraiment une expérience inoubliable. C’était un des meilleurs, des plus beaux, moments de ma vie, je pense. Pour moi, la voir et le vivre, la sentir, c’était quelque chose de spécial.

Virginie Saspituri

Moi aussi, j’ai découvert un peu, finalement, la neige, en tout cas, la neige au quotidien. Je l’ai découvert en arrivant au Canada. Donc, j’ai vraiment découvert la neige d’une autre manière où on pouvait vraiment faire des activités liées au plein air et au sport de glisse avec la neige au Yukon. Je suis arrivée en septembre, et le 1er novembre, je me rappellerai toujours, on a eu une méga tempête de neige. Moi, je ne me suis pas posé de question, je me suis levée. J’ai commencé à déneiger autour de ma voiture, jusqu’à ce qu’un moment donné, mon directeur m’appelle et qu’il me dise « non, non, mais tu ne viens pas au travail là, parce qu’au pire tu déneigeras ta voiture, mais tu n’iras pas loin avec ta voiture ».

Virginie Saspituri

Niveau rythme de vie, oui, il y a eu un gros ajustement en venant au Yukon parce que la luminosité n’est pas du tout la même que ce que l’on peut retrouver dans le sud du pays. On va aller, en tout cas pour Whitehorse, autour de 22 heures de luminosité par jour quand on va être autour du solstice d’été, donc au 21 juin, mais on va tomber comme à 5 heures à peu près de luminosité à l’hiver pour le solstice d’hiver, donc pour le 21 décembre. Donc la vie est rythmée bien différemment. Puis je suis bien d’accord avec toi, Diana, je rebondis à quelque chose que tu as dit tout à l’heure. En été, on a comme une seconde vie qui arrive après le travail, parce qu’on a le temps de pouvoir aller faire une rando, on a le temps d’aller pouvoir faire un peu de canot, on a le temps de faire des choses après le travail. Mais c’est sûr que, par exemple, moi dans mon cas, l’hiver je fais beaucoup plus des activités artistiques, mon rythme de vie est beaucoup plus lent. Les sports d’hiver sont des choses qui sont moins passionnantes pour moi. J’en fais un petit peu, mais c’est moins passionnant pour moi. Donc, j’adapte forcément mon rythme de vie au rythme du Yukon et de la nature.

Diana Romero

Je pense que justement la communauté yukonnaise, ici à Whitehorse au moins, on est conscient de cette réalité, donc on fait des efforts pour faire plus d’ateliers d’art. Il y a beaucoup plus d’options à faire à l’intérieur, comme des activités, je sais pas, des concerts, des films, des projections, des discussions. Il y a beaucoup de choses qui se passent en ville. Justement, je pense, pour tenir les gens actifs et avec une option de faire des choses à l’extérieur de chez eux.

Virginie Saspituri

Oui, et puis quelque chose qui m’avait vraiment surpris, je m’étais fait comme une fausse idée que, parce que l’hiver arrivait, les gens arrêtaient de vivre dès que le soleil se couchait. Puis quand j’avais vu ma coloc finalement aller en ski de fond avec sa lampe frontale, puis j’étais comme « oh, ok, on peut quand même continuer à vivre et faire des activités, ça sera la lampe frontale, mais on peut continuer à vivre sans aucun problème ».

Diana Romero

L’immigration commence à se diversifier et la francophonie aussi, la communauté francophone devient de plus en plus diverse.

Virginie Saspituri

Oui, et puis comme on le voit avec toi, la communauté francophone, c’est pas seulement le français première langue. Ça peut être des gens d’expression française qui sont là, dans notre communauté, puis on est ouverts à ça. Il faut pas seulement avoir le français comme première langue pour pouvoir être inclus dans notre communauté.

Diana Romero

Oui, et c’est vraiment beau pour moi, par exemple, en étant allophone, de trouver ma place comme francophone, être reconnue comme francophone. C’est un bon accueil, et je me sens partie de la communauté.

Virginie Saspituri

Diana, depuis que tu es arrivée au Yukon, est-ce que tu sens que tu as changé, que tu as évolué, que le Yukon t’a apporté quelque chose de nouveau en toi?

Diana Romero

Absolument. Déjà, le Yukon, en soi, c’était un projet. Le fait d’être arrivée ici, c’était un accomplissement incroyable dans ma vie. Mais depuis que je suis ici, je me sens quand même beaucoup plus autonome, indépendante. Il faut savoir se débrouiller ici, au Yukon. Donc, j’ai gagné beaucoup de confiance en moi-même. Je me sens beaucoup plus autonome, beaucoup plus préparée pour n’importe quelle éventualité. Et je me sens faire partie de mon entourage. En étant aussi proche de la nature, je me sens connectée, vraiment. Et toi, Virginie, je sais que tu as beaucoup voyagé, tu as eu beaucoup, beaucoup d’expériences très diverses. Mais qu’est-ce que tu as trouvé au Yukon? Qu’est-ce qu’est-ce que le Yukon t’a apporté particulièrement?

Virginie Saspituri

Le Yukon m’a apporté beaucoup de choses dans ces 3 dernières années. Déjà, j’ai adopté un husky qui est devenu un de mes compagnons de route. Le Yukon m’a aussi apporté un partenaire de vie que j’ai rencontré ici, au Yukon. Le Yukon, ça m’a apporté tellement de choses. Comme toi, Diana, tu parlais, comme beaucoup plus d’autonomie. Le Yukon, c’est énergivore, ça demande beaucoup d’énergie, l’hiver quand il faut préparer son bois ou autre.

Diana Romero

Oui, c’est incroyable pour moi. Je n’aurais jamais imaginé que m’acheter une hache et avoir une hache dans ma voiture, ça serait comme une source de fierté, tu sais. Pas seulement l’acheter, mais savoir l’utiliser. C’était une peur, « je vais me couper ou quoi? ». Et là, partir en camping et utiliser ma hache et faire mes feux. Eh oui, ça demande beaucoup d’énergie, mais ça aussi, c’est une source de fierté, vraiment, de se sentir autonome et capable de se débrouiller dans la nature.

Virginie Saspituri

C’est une belle aventure qu’on vit ici au Yukon, et je suis sûre que ça va donner envie à plusieurs personnes de nous rejoindre à Whitehorse. Est-ce que tu aurais un conseil pour ces nouveaux arrivants?

Diana Romero

Je pense que garder l’esprit ouvert, comme garder une ouverture d’esprit et ne pas avoir peur de découvrir de nouvelles choses, ne pas avoir peur vraiment aussi d’intégrer la communauté. La communauté est là, vraiment, pour aider les nouveaux arrivants. Je trouve que c’est une des forces de la communauté franco-yukonnaise en tout cas, parce que c’est la communauté que j’ai intégrée. Évidemment aussi, les anglophones sont super accueillants. En général, les Yukonnais, c’est vraiment une belle communauté. Et aussi, ce que je trouve très intéressant au Yukon, à Whitehorse, c’est qu’on a beaucoup d’opportunités. Puisque c’est moins populaire, il y a beaucoup moins de concurrence que dans les autres villes ailleurs au Canada. Donc, en tant que nouvelle arrivante, moi, je trouve ici beaucoup, beaucoup la possibilité de croissance professionnelle, personnelle. Il y a beaucoup de programmes. Malgré qu’on est isolés, on a vraiment un accès plus direct à beaucoup de programmes du Canada et du monde en fait.

Virginie Saspituri

Oui, je pense qu’en effet, il y a énormément d’opportunités professionnelles au Yukon. Il y a des offres d’emploi, il y en a comme tout le temps. Donc, c’est sûr qu’il faut arriver au bon moment, que l’offre d’emploi est postée, mais honnêtement, du travail il y en a, c’est pas ce qui manque. Il y a comme des domaines qui sont un peu plus spécialisés où on cherche, notamment comme en santé. On a un nouveau centre Constellation qui vient d’ouvrir, qui est bilingue. Puis, c’est difficile de trouver de la ressource, en fait, qui est bilingue dans le domaine de la santé. Mais honnêtement, n’importe qui, dans n’importe quel domaine, pourra trouver quelque chose au Yukon. Le territoire se développe de plus en plus, donc il y a beaucoup d’opportunités. Mais je rajouterais aussi qu’un conseil que j’aurais aux nouveaux arrivants, c’est de ne pas se décourager parce qu’on parle de beaucoup de belles choses au Yukon (puis c’est vrai, il y a toutes ces belles choses), mais il y a aussi beaucoup de défis. Il y a aussi des défis au niveau du logement. On a peu de logements. On a un territoire qui commence à se développer de plus en plus, mais des fois les logements ne suivent pas, ce qui fait que le prix des logements peut être cher. Mais je dirais à ces gens-là de ne pas se décourager. Puis, s’ils aiment le plein air, s’ils aiment la nature, ils vont trouver chaussure à leur pied au Yukon, c’est certain. Ils vont trouver des défis, c’est certain aussi, comme un peu ailleurs, mais de vraiment ne pas se décourager.

Virginie Saspituri

Merci beaucoup, Diana, c’était un plaisir de te parler aujourd’hui.

Diana Romero

Merci à toi, Virginie, c’est toujours super enrichissant de partager des expériences. Merci d’avoir partagé tout ça avec moi.

Narrateur

Merci d’avoir écouté Mon Nouveau Chez Moi, un balado d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, avec la participation de la communauté francophone accueillante. Ne manquez pas également de découvrir d’autres épisodes sur les communautés francophones accueillantes à travers le Canada.

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