ARCHIVÉ - Notes pour une allocution prononcée par Chris Alexander, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration

À l’occasion d’une conférence de presse pour annoncer l’appui du gouvernement à un projet de monument commémoratif aux victimes du communisme

Ottawa (Ontario)
23 août 2013

Tel que prononcé

Monsieur le Ministre, Membres du Parlement, Mesdames et Messieurs, distingués invités, je vous remercie de vous être joints à nous aujourd’hui pour un événement plein de signification pour nous tous.

L’événement d’aujourd’hui coïncide avec la quatrième journée nationale annuelle du Ruban Noir, une initiative qui n’avait que trop tardé, mais que les personnes touchées par l’une des grandes calamités du XXe siècle n’oublieront jamais, selon moi.

Tous les 23 août, nous soulignons un anniversaire solennel. Nous nous rappelons que cette journée-là, il y a 74 ans, le maintenant tristement célèbre Pacte Molotov-Ribbentrop de non-agression a été conclu entre l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie. Ce traité a mené à l’oppression et à l’assassinat de dizaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants innocents en Europe, et à mon avis, toute personne qui a étudié l’histoire du XXe siècle sait que ce moment du 23 août, il y a 74 ans, a été l’un des moments les plus sombres, l’un des épisodes les moins glorieux d’un siècle qui, malheureusement, tragiquement, a connu beaucoup de ces épisodes.

J’ai travaillé pendant six ans à Moscou, et j’ai vu de mes propres yeux à quel point les gouvernements, les politiciens et les populations du monde n’avaient pas entièrement saisi les implications de cette page de l’histoire. Nous avons la responsabilité d’aider les gens à comprendre les conséquences tragiques de ce pacte, des sphères d’influence décidées en secret, arbitrairement, ce jour-là sur les pays Baltes, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, sur la Finlande, sur la Pologne et bien entendu sur la Roumanie, et de la décision funeste du gouvernement soviétique de l’époque de conclure avec l’un des personnages les plus infâmes que la Terre ait connus un marché qui laissait à celui-ci la voie libre pour infliger à l’Europe d’atroces souffrances et qui a poussé l’Union soviétique au bord de la catastrophe un peu moins de deux ans plus tard, le 22 juin 1941, Staline lui-même s’étant laissé berner par ce pacte, malgré tous les renseignements qu’il avait reçus prouvant l’imminence indéniable de l’invasion la plus destructrice qu’ait jamais subie son pays.

En honorant ces âmes perdues dans le cadre d’une journée nationale de commémoration, le Canada se joint à la communauté internationale qui salue la mémoire de ceux qui ont souffert et péri sous le joug des régimes oppressifs et tyranniques nazis et communistes.

La journée du Ruban Noir est l’occasion pour tous au Canada de réfléchir à cette période sombre de l’histoire et d’en tirer une leçon pour que de telles erreurs ne se reproduisent plus.

N’oublions pas la responsabilité spéciale que nous avons au Canada, en tant que nouveau pays d’appartenance, nouveau foyer de tant de gens qui ont été les victimes de ces chapitres tragiques du XXe  siècle, de nous rappeler et de rappeler au monde ces événements tragiques qui ont entraîné des souffrances indescriptibles au XXe siècle. 

Néanmoins, il s’agit aussi d’une occasion de célébrer ceux qui ont réussi à survivre et à se rendre au Canada, de célébrer leurs réalisations et de célébrer les institutions qu’ils ont renforcées dans notre pays.

Le Canada est fier d’avoir de tout temps servi de lieu de refuge et d’accueil pour les réfugiés et les personnes déplacées, y compris ceux et celles qui ont fui l’oppression communiste.

Des Hongrois qui ont fui l’invasion soviétique aux boat people du Vietnam, en passant par d’innombrables autres avant et après eux, le pays des plus brillants exploits a été un phare d’espoir et de possibilité pour les oppressés et les victimes de ces régimes qui considèrent que les droits fondamentaux et la dignité humaine sont réservés à quelques privilégiés.

L’influence profonde qu’ont eue ces survivants, et ceux qui sont parmi nous aujourd’hui, sur la société canadienne est indéniable.

En effet, ils sont les premiers à faire la promotion des valeurs canadiennes comme la liberté, la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit, des valeurs pour lesquelles eux et leurs êtres chers se sont battus en d’autres temps et d’autres lieux. 

Ces Canadiens ont constaté par eux-mêmes, grâce au passé de leurs familles, l’importance tangible des valeurs que nous sommes fiers de défendre au Canada, et ils demeurent les premiers à soutenir nos efforts nationaux pour protéger et prôner ces valeurs non seulement au Canada, mais partout dans le monde.

Pendant des années, mon distingué collègue, l’honorable Jason Kenney, a collaboré avec bon nombre de ces survivants, des personnes ayant subi directement les affres du communisme et du nazisme. Puis, en 2010, le gouvernement a annoncé son soutien à l’édification d’un monument commémoratif national aux victimes du communisme.

Sans plus attendre, je vous demande d’accueillir le ministre Kenney qui nous révélera un fait nouveau important concernant ce monument historique.

Merci.

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